Notes
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
; Notes relatives au rapport de Simonin, Edmond
;
Partie du document
;
publication en série imprimée
; sr1861_6
;
Est une partie de : Rentrée solennelle des Facultés des sciences et des lettres et de l'École de médecine et de pharmacie de Nancy, le 18 Novembre 1861
par : SIMONIN, Edmond
seance_rentree_1861_6.pdf, application/pdf, 4,43 Mo,
Titre (dcterms:title)
Notes
Identifiant (dcterms:identifier)
sr1861_6
Date de création (dcterms:created)
1861
Est une partie de (dcterms:isPartOf)
Créateur (dcterms:creator)
SIMONIN, Edmond
Sujet (dcterms:subject)
Notes relatives au rapport de Simonin, Edmond
Editeur (dcterms:publisher)
Imprimerie de Veuve Raybois, Imprimeur de l'Académie, Rue du faubourg Stanislas, 3
Direction de la Documentation et de l'Edition (Université de Lorraine)
Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine)
Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine)
Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine)
Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine)
Bibliothèque-médiathèque de Nancy
Date de publication (dcterms:issued)
1861
Format (dcterms:format)
PDF avec ocr
Langue (dcterms:language)
fr
Type (dcterms:type)
publication en série imprimée
Couverture spatiale (dcterms:spatial)
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Droits (dcterms:rights)
extracted text (extracttext:extracted_text)
RENTRÉE
SOLENNELLE
DE L'ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR.
UNIVERSITÉ
IMPÉRIALE.
ACADÉMIE
DE
NANCY.
——
RENTRÉE SOLENNELLE
JES FACULTÉS
SCIENCES
ET DES LETTRES
ET
DE
L'ÉCOLE DE MÉDECINE
DE NANCY,
LE
148
NOVEMBRE
18614.
NANCY,
Ve
RAYBOIS,
IMPRIMEUR
DE
L’ACADÉMIE,
Rue du faubourg Stanislas, 3
1861
NOTES.
(1) Lors de la session ouverte par les candidats aux titres profession
nels, l’examen pratique des pharmaciens a eu lieu, le 3 octobre 4861,
däns le nouveau laboratoire de chimie de l'Ecole de médecine, et le 12
novembre suivant, les cours du semestre d’hiver ont commencéà la
nouvelle Académie.
(2) V. page 55 de la Notice
Edmond Simonin. 1852.
|
sur PEcole de Ré:
7
per le docteur
(3) L'Ecole doit de vifs remerciements à M. P. Morey, architecte de
la ville, pour les soins donnés par lui au local de Ecole et qui font
trouver dans toutes ses par ties une grande élégance jointe à une appropriation parfaite aux usages auxquels elles sont destinées.
(à) Il n’est peut-être pas sans intérêt de fixer le souvenir des diverses
étapes parcourues par les collections de PEcole dont une partie provient
de la Faculté de médecine et qui, recevant sans cesse de l’accroissement,
suivirent les destinées diverses de Penseignement libre qui succéda aux
cours de la Faculté et à ceux du Collége royal de médecine et du Col-
lége royäl de chirurgie. La Faculté fut {ransférée de Pont-à-Moussonà
Naney, en 1768, et fut installée par Stanislas dans les bâtiments dits
. de Université. LorsqueJ.-B. Simonin, professeur au Collége royal de
chirurgie, dès 1778, entreprit seul, après la suppression des établisse-
ments décrétée en 1792, de relever les. étudès médiciles, il obtint, pour
ses cours, au palais ducal, un. emplacement situé au haut du grand
escalier et qui servit depuis, pendant longtemps, de salles de policeà la
caserne de gendarmerie. La maison d’école actüelle des dames de
Saint-Gharles, dans la rue du même nom fut, ensuite, tout entière
affectée à cet enseignement qui occupa peu après une maison rue de la
Constitution. Ce fut là que, en 4809, s’opéra la réunion de M. Alexan‘dre de Haldat à J.-B. Simonin assisté, dès 1807, de M. J.-B. Simonin,
son fils. Le génie militaire donna plus tard l’hospitalité aux trois professeurs d’abord à l’hôpital militaire, dans une partie des bâtiments qui
avoisinent la chapelle et qui avaient vue sur l'étang Saint-Jean, comblé
depuis, pour l'emplacement des dépendances du chemin de fer de
VEst, et plus tard dans le bâtiment dit des Prémontrés, près du Temple |
protestant, dans la partie affectée, aujourd’hui, aux ateliers des régi“ments. Enfin le bâtiment de l'Université reçut le nouvel enseignement ‘
médical, qui ne comptait plus J.-B. Simonin, son fondateur, au nombre
de ses quatre professeurs, qui étaient : MM. de Haldat, Simonin,
Serrière et Bonfils père. En 1822, l’enseignement libre entra dans
l’Université
et trois nouveaux professeurs, MM. Néret, F. Bonfils et
Léon Bonfils vinrent augmenter le personnel enseignant. En 1835,
après une réorganisation due à l'influence de M. Orfila et qui porta
à onze le nombre total des professeurs, le Conseil municipal de Nancy
donna une grande extension au local de l'Ecole, et modifia l’emplacement de ses musées qui furent, de nouveau, transformés en 1833.
Enfin, en novembre 1861,
les collections de l’Ecole prirent place défi-
nitive dans les muséés de la nouvelle Académie.
(3) Le Directeur de l’Ecole saisit ici l’occasion de remercier M. le
Recteur d’avoir bien
voulu, aussi, solliciter
de S. E.
le Ministre de
l'instruction publique la distinction d’offcier de l’Instruction publique
destinée à récompenser les travaux de plusieurs professeurs.
(6) De l’organisation
des Ecoles préparatoires de médecine et de
pharmacie, travail préparé par l'Ecole, adresséà M. le Ministre de l’Instruction publique, à la demande de Son Excellence,
le 19 juin 1860,
et présenté, ensuite, à-la discussion du Conseil académique de Nancy
—
69 —
qui en à adopté les conclusions, après avoir entendu
Commission.
|
le rapport de sa
(1) Le notes der
de fin d'année ont été les suivantes :
Ajournement.......,.....,.....,.
Néant.
Médiocrement saisit sésrseresssss.s
D fois.
Satisfait.: .
an di
AR
. 44 fois.
Len DOUTE
pe
Très-satisfait ....,...,.,:,...,..4......
6 fois. :
4fois.
{8} À la session des examens pour l'obtention des titres professionnels les candidats ont été admis avec les notes suivantes aux divers
examens :
Candidats officiers de santé.
Passablement satisfait... .:...,,.,..,,, 9 fois.
Satisfait.
don dore men eee Be dre me 2 ne A FOIRE
Bien satisfait
see drrreev cernes 1 fois.
Candidats pharmaciens,
ae
- Reçu avec indulgence . . L'ns d
Reçu.
a
4 fois.
kon D
4 fois.
nie
2 fois.
sun
eat Side ete ra SCD
Récu avecde HERO
cute
. (9) L’Ecole a accepté de M, Adolphe Simonin, professeur. suppléant,
une grande partie d’un laboratoire de chimie; de M. Eugène Bertin,
professeur suppléant, des épreuves photographiques d’un grand intérêt
et destinées à rappeler un cas d’hermäphrodisme
qui n’a pu être appré-
cié, parfaitement, qu’après la mort; de M. le docteur Bourreif, aide-
major et ancien élève de l'Ecole, la tête d’une jeune Kabyle âgée de
44 ans présentant une altération considérable des maxillaires supérieurs, par suite d’une affection constitutionnelle.
(10) L'Ecole
se mou
bientôt
di le rapport
des
élèves dans
—
uné
de:ces époques
quemment.
170
—
L
de crise que les réglementativns.| roduisent fr£.
Pour la dernière année les futurs docteurs en médecine
peuvent s'inscrire avec le seul diplôme de bachelier ès sciences, et, en
novembre 4862, le diplôme de bachelier ès lettres, bientôt suivi-du diplôme de bachelier ès sciences restreint, sera exigible des candidats au
titre de docteur. Bien que
ces prescriptions aient été déjà en vigueur à
plusieurs reprises, avant 4830 et depuis 1835 jusqu’en 4855, nul, en
ce moment, ne peut savoir si les exigences du baccalauréat ès lettres
actuel ne rejetteront pas dans la voie des officiers de santé un certain
nombre de candidats au doctorat qui ne pourront surmonter l'épreuve
nouvelle du discours latin. Il ne peut donc être question de longtemps
de la suppression des officiers de santé. Il faudra, nécessairement, recueillir les chiffres de plusieurs années pour savoir si le recrutement
du corps médical suffira à combler les vides qui existent déjà dans bien
des localités.
|
(14) Voici les litres des tableaux du travail de M. Simonin père.
I. Températures annuelles à Nancy. IL. Températures mensuelles.
I, Marche de la température dans lPannée moyenne. IV. Météores
aqueux. V. Pluies mensuelles. VE. Répartition de la pluie dans Pannée
* moyenne. VIL. Nombre moyen des orages. VIII. Fréquence des vents
- dans l’année moyenne. IX. Humidité dans Pannée
moyenne. X. Pres-
sion barométrique. XI, Marche du baromètre-dans l’année moyenne.
XIT. Observations ozonométriques. XIE, Observations magnétiques.
Ces litres revêlent l'étendue du travail dont PAcadémie de Stanislas à
voté l'impression.
(19) 1° /nfluence des corps gras sur la solubilité de l'acide arsé-
nieux (présenté à l’Académie des sciences, le 46 janvier 1860).
Le fait principal qui constitue, en quelque sorte, la base de ce Mémoire, et sur. lequel l’auteur appelle Pattention des toxicologistes, est,
ainsi qu’il a été dit, la propriété singulière que possèdent les corps gras
de mettre obstacle à la solubilité de l'acide arsénieux, soit dans l’eau
simple, soit dans ce liquide rendu légèrement acide, ou, au contraire,
légèrement alcalin. Un grand nombre d’expériences lui ont, en effet,
démontré qu’il suffit que Pacide arsénieux, à l’état concret, ait eu le
en . TT
“us
moindre contact avec un corps gräs pour que: la solubilité dans ces äifférents menstrues, soit réduite au quinzième ou au vingtième de: ce,
qu’elle, serait, toutes choses égalés d’ailleurs, sans l'intervention du
principe adipeux :-ce dont il est facile de. s’assurer en. dosant la propor-
tion d’arsenic dissoute, à l’aide de lempois et d’une solution titrée
d’iode.. Comme il suffit d’une
trace de graisse. quelconque
pour pro-
duire cet effet, et que les acides pas plus que les bases énergiques n’y
mettent obstacle, il est évident qu’il n°y a dans ce cas aucune combinaison-chimique entre l'acide arsénieux et le corps gras et que dès lors
celui-ci ne saurait intervenir que mécaniquement, en imbibant l’acide
arsénieux,
de manière à le soustraire à l’action du liquide aqueux qui
devait le dissoudre.
re
DE
n
Ce fait, si simple en lui-même, est susceptible de nombreuses applications. Il explique d’abord comment il s’est fait que, dans des expertises chimico-légales, on a quelquefois cherché vainement l’arsenic dans
la portion liquide d'aliments qui en renfermaient, quand ceux-ci
ftaient plus ou. moins graisseux, tels que le lait, le bouillon, etc. Il
donpe’aussi la raison pour laquelle l'acide arsénieux ingéré en poudre,
a pu rester fort longtemps sans produire d'accidents toxicologiques ,
s’il. vient à rencontrer dans l’estomac des corps gras qui retardent sa dissolution, ce qui pourrait, dans certains cas, égarer les investigations de
la justice, C’est même de cette façon qu’on peut se rendre compte d’un
fait rapporté par Morgagni: que, de son temps, il n'était pas rare
de voir des bateleurs avaler impunément des pincées d'acide arsénieux,
parce que, dit-il, ils avaient eu la précaution d’ingérer des corps gras,
qu’ils rendaient ensuite par le vomissement. Enfin, ces expériences démontrènt le parti que l’on peut tirer, dans ce genre d’empoisonnement,
de l’administration des corps gras, notamment du lait, qui n’ont pas
seulement l’avantage d’agir comme: émollients, ainsi qu’on le croit,
mais qui sont de véritables antidotes capables de retarder considérablement la dissolution, et, par suite, l'absorption de lacide arsénieux qui,
ainsi que cela arrive souvent, pourrait encore rester à l’état concret,
2 Sur là recherche toxicologique du phospore par la coloration de
La flamme. Le phospore, que les chimistes rangent à côté de l’arsenic
pour. l’analogie de ses combinaisons, ne mérite pas moins celte place
par l'énergie de ses propriétés toxiques. Malheureusement,
tandis que
—
172
—.
la plupart des autres poisons, lors même-qu’ils ont pénétré dans. Pinti..milé de l'organisme,
restent pendant longtemps accessibles aux invesligations chimiques, le phosphore
ne peut être décélé qu’autant qu’il
persiste à l’état de nature, attendu qu’en s’oxidant il tendà s’iden_tifier avec les produits normaux de l'organisme animal. Dans cette dernière circonstance, cependant, il reste encore une ressource, c’est la
recherche de l'acide phosphoreux -qui a pu se former et qui est complétement étrangerà l’économie. Pour arriverà le reconnaître M,
Blondlot a mis à profit la propriété que possède le phosphore et les
composés oxigénés de ce métalloïde inférieurs à l’acide phosphorique
de donner, dans Pappareil de Marsh, de l'hydrogène phosphoré reconnaissable à ce que la flamme, écrasée par une plaque de porcelaine,
‘ produit-un reflet vert-émeraude. Toutefois, à raison de son extrême |
sensibilité, ce procédé exposé à de nombreuses chances d’erreur, soit
à cause de l’impureté des réactifs mis en usage, soit par l’effet qu’exerce
la lumière extérieure sur le. phénomène en question, soit même par
Vinfluence des principes étrangers qui accompagnent le phosphore
dans.les matières suspectes, etc. Après avoir déterminé,
à l’aide de
nombreuses expériences, les conditions dans lesquelles ces causes d’er-
reur peuvent intervenir, l’auteur s’attache à faire connaître, avec les
détails minutieux que le sujet comporte, les moyens propres à les éviter.
west pas possible de suivre M. Blondlot dans.
la description des
procédés, aussi simples qu’ingénieux, qu’il a mis en usage pour
atteindre ce but, il. suffira, pour apprécier la portée de son œuvre, de
citer textuellement
ses propres expressions: « Telle est, la nouvelle
» méthode d'investigation toxicologique sur laquelle j'ai désiré fixer
» Pattention, Elle peut être, dans certains, cas, d’un grand secours aux
» chimistes chargés de la difficile mission d'éclairer la justice, mais
» elle est environnée d’écueils, et exige, avec une extrême prudence,
‘» une habitude particulière de ces sortes d'opérations. »
3° M. :Blondlot. à encore publié des notes’et observations sur diffé
rents points de chimie appliquée.
L’une
a. pour objet des expériences sur
linfluence exèreée,
dans
le :trempage de Pacier,. par la nature des liquides divers. où il est
immergé, après avoir été rougi..Une autre note est relativé à des modifications apportées à la pipette graduée du docteur Morh, pour l’ana-
_— : 19
lyse volumétrique; modifications qui offrent. l'avantage de permettre
l'emploi decet instrument ‘avec toûté espèce de liqueurs tirées, ce qui
ne pouvait avoir lieu avec-sa JÉpesiton Pise.
(13) À la suite d'expériences qui ont porté sur des animaux doméstiques de diverses ‘espèces et qui ont été entreprises en dehors de toute
idée préconçue, M. Poincaré a acquis ‘la’ conviction que chez l'adulte,
comme chez le fœtus, la matière glycogèrie où amidon animal n’existe
pas seulement. dans le foie, mais que, contrairementà l'opinion de
M. Claude Bernard, on peut encore la rencontrer dans les différents ‘
tissus de l’économie, L'auteur conduit, ainsi, pâr ses recherches per-
sonnellesà adopter une assértion avancée antérieurement par M. Samson, a cru toutefois devoir s’élever contre les conclusions que cé dernier
a tirées de ce fait; il n’a pas vuet ne voit pas là la condamnation de
la fonction glycogénique. De ce que le foie ne renferme pas seul de
l’amidon, il ne s’en suit nulleinent que cette substance provienne du
dehors et ne se forme pas dans cet organe. Elle peut. parfaitement,
après y avoir pris naissance, être entraînée par le torrent circulatoire
‘ dans d’autres organes et y rester en dépôt jusqu’au moment où elle
devra jouer le rôle de combustible vis-à-vis de oxygène
ae
par
la respiration.
_Selon M, Poincaré, cette destination finale de l'amidon explique les
: résultats négatifs de: M. Bernard. Cette substance ne peut en éffet se
rencontrer hors du foie que d’autant qu’ellé n’a pas trouvé à être brlée
au fur et à mesure de sa formation. En expérimentant sur des chiens,
animaux très-actifs, M. Bernard devait tout naturellement ne pas
trouver la matière chérchée. Les espèces bovine, ovine ‘et “porcine,
vouées par la spéculation à un repos présqué absolu, se > prêtent beau-
coup mieux à la démonstration.
En accordantà l’animal la propriété de former un hydro-carbone
avec les principes azotés qu’il reçoit du dehors, l’auteur ne regarde pas
moins le végétal comme l’être producteur par excellence et l'animal
comme un être avant tout consommateur. M. Poincaré, ainsi qu’il à
été dit, pense
donc
que,
chez les animaux
supérieurs, les féculents
viennent avec les graisses et les matières albuminoïdes prendre part à
la constitution de tous les tissus,
:
—
En
T4
—
admettant l'existence d’une fonction glycogénique, ce n’est pas
seulement'parce qu’elle ne saurait être incompatible avec la dissémination de Ja matière glycogène dans tous les points de l’économie, mais
bien parce que cette existence paraît démontrée par l'influence que le
système nerveux exerce sur la richesse du corps en glycose.
Dans un deuxième travail manuscrit, M.
Poincaré donne à ce der-
nier argument tous les développements dont il est susceptible. 1l pense
le mettre surtoutà l'abri de toute objection, en démontrant que les
lésions du."bulbe déterminent le diabète, non pas parce qu’elles entravent les combustions, maïs parce qu’elles exagèrent la fonction su-
crée du foie. Ille prouve au moyen du dosage de l'acide carbonique
exhalé par les diabètiques, pratiqué à laide d’une nouvelle méthode
d'analyse offrant toute la rigueur possible.
|
,
(4 Le ütre de la notice dant iLs s agit n'indique pas, en réalité, tout
cè qu’elle renferme. On y trouve, en effet, l'énoncé d’une grande partie
des nombreux et importants travaux de M. François Simonin, sur la
chimie, sur l’histoire naturelle, ete.
(45} Le titre du travail
de M.
Eugène Bertin est le suivant : Du
traitement de la syphilis chez les femmes enceintes. On comprend que
_ ce sujet ne pouvait être aburdé dans une séance publique où se trouvaient des femmes. Aussi il faut reproduire, ici, plus neltement les con-
clusions de l'auteur en opposition à l’idée suivante émise, en 1854, par
MM. Trousseau
et Pidoux. « Les faits nombreux , fapportés par M. Col-
son, montrent que chez une femme enceinte l’usage du mercure tue
souvent lé. fœtus et devient ainsi une cause d’avortement.» C’est
surtout par des faits, qui ont été observés par lui, que M. Eugène
Bertin a pu conclure, au contraire, que les préparations mercurielles
n’exercent pas sur le fœtus humain une action funeste et dire, avec
M. Ricord, que le temps de la grossesse, loin de s'opposer à ce que
des soins énergiques soient donnés, exige encore plus d’attention et de
sage promptitude.
(16) Indication des travaux
de M.
Edmond
Simonin, directeur de
l'Ecole, pour faire suiteà la note publiée pages 88 ét. 59 de la brochure relative à la séance de rentrée. de l'Enseignement supérieur, le.
45 novembre 1858,
|
.
*
Trois rapports relatifs à PEcole de médecine et de sas macte, tn
_en Conseil académique
— 1860-61.
— Del Organisation
(Aiseo rs de rentrée) FSBRE.
—
1859- 1,
|
des. Ecoles. préparatoires de réigé el de
| pharmacie : : trav ail publié, au nom 4 # Ecole de Nancy, en 1860; 82.
| pages.
- Trois rapports sur.
s esservice. médical des circonscriptions rurales et
sur le service de la varcine dans le département de kB Meurthe, pendant les exercices 1858, 1859 et 1860.
(17) En 1851-59 l'Ecole,
à côté des dix cours ofliciels de cette
époque, a donné en plus aux élèves onze cours non exigés .par le
règlement, sans omis
nie, par Ch. pit
Ventrée dans divers services des hôpitaux.
Paris, 1800.
.-
SOLENNELLE
DE L'ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR.
UNIVERSITÉ
IMPÉRIALE.
ACADÉMIE
DE
NANCY.
——
RENTRÉE SOLENNELLE
JES FACULTÉS
SCIENCES
ET DES LETTRES
ET
DE
L'ÉCOLE DE MÉDECINE
DE NANCY,
LE
148
NOVEMBRE
18614.
NANCY,
Ve
RAYBOIS,
IMPRIMEUR
DE
L’ACADÉMIE,
Rue du faubourg Stanislas, 3
1861
NOTES.
(1) Lors de la session ouverte par les candidats aux titres profession
nels, l’examen pratique des pharmaciens a eu lieu, le 3 octobre 4861,
däns le nouveau laboratoire de chimie de l'Ecole de médecine, et le 12
novembre suivant, les cours du semestre d’hiver ont commencéà la
nouvelle Académie.
(2) V. page 55 de la Notice
Edmond Simonin. 1852.
|
sur PEcole de Ré:
7
per le docteur
(3) L'Ecole doit de vifs remerciements à M. P. Morey, architecte de
la ville, pour les soins donnés par lui au local de Ecole et qui font
trouver dans toutes ses par ties une grande élégance jointe à une appropriation parfaite aux usages auxquels elles sont destinées.
(à) Il n’est peut-être pas sans intérêt de fixer le souvenir des diverses
étapes parcourues par les collections de PEcole dont une partie provient
de la Faculté de médecine et qui, recevant sans cesse de l’accroissement,
suivirent les destinées diverses de Penseignement libre qui succéda aux
cours de la Faculté et à ceux du Collége royal de médecine et du Col-
lége royäl de chirurgie. La Faculté fut {ransférée de Pont-à-Moussonà
Naney, en 1768, et fut installée par Stanislas dans les bâtiments dits
. de Université. LorsqueJ.-B. Simonin, professeur au Collége royal de
chirurgie, dès 1778, entreprit seul, après la suppression des établisse-
ments décrétée en 1792, de relever les. étudès médiciles, il obtint, pour
ses cours, au palais ducal, un. emplacement situé au haut du grand
escalier et qui servit depuis, pendant longtemps, de salles de policeà la
caserne de gendarmerie. La maison d’école actüelle des dames de
Saint-Gharles, dans la rue du même nom fut, ensuite, tout entière
affectée à cet enseignement qui occupa peu après une maison rue de la
Constitution. Ce fut là que, en 4809, s’opéra la réunion de M. Alexan‘dre de Haldat à J.-B. Simonin assisté, dès 1807, de M. J.-B. Simonin,
son fils. Le génie militaire donna plus tard l’hospitalité aux trois professeurs d’abord à l’hôpital militaire, dans une partie des bâtiments qui
avoisinent la chapelle et qui avaient vue sur l'étang Saint-Jean, comblé
depuis, pour l'emplacement des dépendances du chemin de fer de
VEst, et plus tard dans le bâtiment dit des Prémontrés, près du Temple |
protestant, dans la partie affectée, aujourd’hui, aux ateliers des régi“ments. Enfin le bâtiment de l'Université reçut le nouvel enseignement ‘
médical, qui ne comptait plus J.-B. Simonin, son fondateur, au nombre
de ses quatre professeurs, qui étaient : MM. de Haldat, Simonin,
Serrière et Bonfils père. En 1822, l’enseignement libre entra dans
l’Université
et trois nouveaux professeurs, MM. Néret, F. Bonfils et
Léon Bonfils vinrent augmenter le personnel enseignant. En 1835,
après une réorganisation due à l'influence de M. Orfila et qui porta
à onze le nombre total des professeurs, le Conseil municipal de Nancy
donna une grande extension au local de l'Ecole, et modifia l’emplacement de ses musées qui furent, de nouveau, transformés en 1833.
Enfin, en novembre 1861,
les collections de l’Ecole prirent place défi-
nitive dans les muséés de la nouvelle Académie.
(3) Le Directeur de l’Ecole saisit ici l’occasion de remercier M. le
Recteur d’avoir bien
voulu, aussi, solliciter
de S. E.
le Ministre de
l'instruction publique la distinction d’offcier de l’Instruction publique
destinée à récompenser les travaux de plusieurs professeurs.
(6) De l’organisation
des Ecoles préparatoires de médecine et de
pharmacie, travail préparé par l'Ecole, adresséà M. le Ministre de l’Instruction publique, à la demande de Son Excellence,
le 19 juin 1860,
et présenté, ensuite, à-la discussion du Conseil académique de Nancy
—
69 —
qui en à adopté les conclusions, après avoir entendu
Commission.
|
le rapport de sa
(1) Le notes der
de fin d'année ont été les suivantes :
Ajournement.......,.....,.....,.
Néant.
Médiocrement saisit sésrseresssss.s
D fois.
Satisfait.: .
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. 44 fois.
Len DOUTE
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Très-satisfait ....,...,.,:,...,..4......
6 fois. :
4fois.
{8} À la session des examens pour l'obtention des titres professionnels les candidats ont été admis avec les notes suivantes aux divers
examens :
Candidats officiers de santé.
Passablement satisfait... .:...,,.,..,,, 9 fois.
Satisfait.
don dore men eee Be dre me 2 ne A FOIRE
Bien satisfait
see drrreev cernes 1 fois.
Candidats pharmaciens,
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- Reçu avec indulgence . . L'ns d
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2 fois.
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Récu avecde HERO
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. (9) L’Ecole a accepté de M, Adolphe Simonin, professeur. suppléant,
une grande partie d’un laboratoire de chimie; de M. Eugène Bertin,
professeur suppléant, des épreuves photographiques d’un grand intérêt
et destinées à rappeler un cas d’hermäphrodisme
qui n’a pu être appré-
cié, parfaitement, qu’après la mort; de M. le docteur Bourreif, aide-
major et ancien élève de l'Ecole, la tête d’une jeune Kabyle âgée de
44 ans présentant une altération considérable des maxillaires supérieurs, par suite d’une affection constitutionnelle.
(10) L'Ecole
se mou
bientôt
di le rapport
des
élèves dans
—
uné
de:ces époques
quemment.
170
—
L
de crise que les réglementativns.| roduisent fr£.
Pour la dernière année les futurs docteurs en médecine
peuvent s'inscrire avec le seul diplôme de bachelier ès sciences, et, en
novembre 4862, le diplôme de bachelier ès lettres, bientôt suivi-du diplôme de bachelier ès sciences restreint, sera exigible des candidats au
titre de docteur. Bien que
ces prescriptions aient été déjà en vigueur à
plusieurs reprises, avant 4830 et depuis 1835 jusqu’en 4855, nul, en
ce moment, ne peut savoir si les exigences du baccalauréat ès lettres
actuel ne rejetteront pas dans la voie des officiers de santé un certain
nombre de candidats au doctorat qui ne pourront surmonter l'épreuve
nouvelle du discours latin. Il ne peut donc être question de longtemps
de la suppression des officiers de santé. Il faudra, nécessairement, recueillir les chiffres de plusieurs années pour savoir si le recrutement
du corps médical suffira à combler les vides qui existent déjà dans bien
des localités.
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(14) Voici les litres des tableaux du travail de M. Simonin père.
I. Températures annuelles à Nancy. IL. Températures mensuelles.
I, Marche de la température dans lPannée moyenne. IV. Météores
aqueux. V. Pluies mensuelles. VE. Répartition de la pluie dans Pannée
* moyenne. VIL. Nombre moyen des orages. VIII. Fréquence des vents
- dans l’année moyenne. IX. Humidité dans Pannée
moyenne. X. Pres-
sion barométrique. XI, Marche du baromètre-dans l’année moyenne.
XIT. Observations ozonométriques. XIE, Observations magnétiques.
Ces litres revêlent l'étendue du travail dont PAcadémie de Stanislas à
voté l'impression.
(19) 1° /nfluence des corps gras sur la solubilité de l'acide arsé-
nieux (présenté à l’Académie des sciences, le 46 janvier 1860).
Le fait principal qui constitue, en quelque sorte, la base de ce Mémoire, et sur. lequel l’auteur appelle Pattention des toxicologistes, est,
ainsi qu’il a été dit, la propriété singulière que possèdent les corps gras
de mettre obstacle à la solubilité de l'acide arsénieux, soit dans l’eau
simple, soit dans ce liquide rendu légèrement acide, ou, au contraire,
légèrement alcalin. Un grand nombre d’expériences lui ont, en effet,
démontré qu’il suffit que Pacide arsénieux, à l’état concret, ait eu le
en . TT
“us
moindre contact avec un corps gräs pour que: la solubilité dans ces äifférents menstrues, soit réduite au quinzième ou au vingtième de: ce,
qu’elle, serait, toutes choses égalés d’ailleurs, sans l'intervention du
principe adipeux :-ce dont il est facile de. s’assurer en. dosant la propor-
tion d’arsenic dissoute, à l’aide de lempois et d’une solution titrée
d’iode.. Comme il suffit d’une
trace de graisse. quelconque
pour pro-
duire cet effet, et que les acides pas plus que les bases énergiques n’y
mettent obstacle, il est évident qu’il n°y a dans ce cas aucune combinaison-chimique entre l'acide arsénieux et le corps gras et que dès lors
celui-ci ne saurait intervenir que mécaniquement, en imbibant l’acide
arsénieux,
de manière à le soustraire à l’action du liquide aqueux qui
devait le dissoudre.
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DE
n
Ce fait, si simple en lui-même, est susceptible de nombreuses applications. Il explique d’abord comment il s’est fait que, dans des expertises chimico-légales, on a quelquefois cherché vainement l’arsenic dans
la portion liquide d'aliments qui en renfermaient, quand ceux-ci
ftaient plus ou. moins graisseux, tels que le lait, le bouillon, etc. Il
donpe’aussi la raison pour laquelle l'acide arsénieux ingéré en poudre,
a pu rester fort longtemps sans produire d'accidents toxicologiques ,
s’il. vient à rencontrer dans l’estomac des corps gras qui retardent sa dissolution, ce qui pourrait, dans certains cas, égarer les investigations de
la justice, C’est même de cette façon qu’on peut se rendre compte d’un
fait rapporté par Morgagni: que, de son temps, il n'était pas rare
de voir des bateleurs avaler impunément des pincées d'acide arsénieux,
parce que, dit-il, ils avaient eu la précaution d’ingérer des corps gras,
qu’ils rendaient ensuite par le vomissement. Enfin, ces expériences démontrènt le parti que l’on peut tirer, dans ce genre d’empoisonnement,
de l’administration des corps gras, notamment du lait, qui n’ont pas
seulement l’avantage d’agir comme: émollients, ainsi qu’on le croit,
mais qui sont de véritables antidotes capables de retarder considérablement la dissolution, et, par suite, l'absorption de lacide arsénieux qui,
ainsi que cela arrive souvent, pourrait encore rester à l’état concret,
2 Sur là recherche toxicologique du phospore par la coloration de
La flamme. Le phospore, que les chimistes rangent à côté de l’arsenic
pour. l’analogie de ses combinaisons, ne mérite pas moins celte place
par l'énergie de ses propriétés toxiques. Malheureusement,
tandis que
—
172
—.
la plupart des autres poisons, lors même-qu’ils ont pénétré dans. Pinti..milé de l'organisme,
restent pendant longtemps accessibles aux invesligations chimiques, le phosphore
ne peut être décélé qu’autant qu’il
persiste à l’état de nature, attendu qu’en s’oxidant il tendà s’iden_tifier avec les produits normaux de l'organisme animal. Dans cette dernière circonstance, cependant, il reste encore une ressource, c’est la
recherche de l'acide phosphoreux -qui a pu se former et qui est complétement étrangerà l’économie. Pour arriverà le reconnaître M,
Blondlot a mis à profit la propriété que possède le phosphore et les
composés oxigénés de ce métalloïde inférieurs à l’acide phosphorique
de donner, dans Pappareil de Marsh, de l'hydrogène phosphoré reconnaissable à ce que la flamme, écrasée par une plaque de porcelaine,
‘ produit-un reflet vert-émeraude. Toutefois, à raison de son extrême |
sensibilité, ce procédé exposé à de nombreuses chances d’erreur, soit
à cause de l’impureté des réactifs mis en usage, soit par l’effet qu’exerce
la lumière extérieure sur le. phénomène en question, soit même par
Vinfluence des principes étrangers qui accompagnent le phosphore
dans.les matières suspectes, etc. Après avoir déterminé,
à l’aide de
nombreuses expériences, les conditions dans lesquelles ces causes d’er-
reur peuvent intervenir, l’auteur s’attache à faire connaître, avec les
détails minutieux que le sujet comporte, les moyens propres à les éviter.
west pas possible de suivre M. Blondlot dans.
la description des
procédés, aussi simples qu’ingénieux, qu’il a mis en usage pour
atteindre ce but, il. suffira, pour apprécier la portée de son œuvre, de
citer textuellement
ses propres expressions: « Telle est, la nouvelle
» méthode d'investigation toxicologique sur laquelle j'ai désiré fixer
» Pattention, Elle peut être, dans certains, cas, d’un grand secours aux
» chimistes chargés de la difficile mission d'éclairer la justice, mais
» elle est environnée d’écueils, et exige, avec une extrême prudence,
‘» une habitude particulière de ces sortes d'opérations. »
3° M. :Blondlot. à encore publié des notes’et observations sur diffé
rents points de chimie appliquée.
L’une
a. pour objet des expériences sur
linfluence exèreée,
dans
le :trempage de Pacier,. par la nature des liquides divers. où il est
immergé, après avoir été rougi..Une autre note est relativé à des modifications apportées à la pipette graduée du docteur Morh, pour l’ana-
_— : 19
lyse volumétrique; modifications qui offrent. l'avantage de permettre
l'emploi decet instrument ‘avec toûté espèce de liqueurs tirées, ce qui
ne pouvait avoir lieu avec-sa JÉpesiton Pise.
(13) À la suite d'expériences qui ont porté sur des animaux doméstiques de diverses ‘espèces et qui ont été entreprises en dehors de toute
idée préconçue, M. Poincaré a acquis ‘la’ conviction que chez l'adulte,
comme chez le fœtus, la matière glycogèrie où amidon animal n’existe
pas seulement. dans le foie, mais que, contrairementà l'opinion de
M. Claude Bernard, on peut encore la rencontrer dans les différents ‘
tissus de l’économie, L'auteur conduit, ainsi, pâr ses recherches per-
sonnellesà adopter une assértion avancée antérieurement par M. Samson, a cru toutefois devoir s’élever contre les conclusions que cé dernier
a tirées de ce fait; il n’a pas vuet ne voit pas là la condamnation de
la fonction glycogénique. De ce que le foie ne renferme pas seul de
l’amidon, il ne s’en suit nulleinent que cette substance provienne du
dehors et ne se forme pas dans cet organe. Elle peut. parfaitement,
après y avoir pris naissance, être entraînée par le torrent circulatoire
‘ dans d’autres organes et y rester en dépôt jusqu’au moment où elle
devra jouer le rôle de combustible vis-à-vis de oxygène
ae
par
la respiration.
_Selon M, Poincaré, cette destination finale de l'amidon explique les
: résultats négatifs de: M. Bernard. Cette substance ne peut en éffet se
rencontrer hors du foie que d’autant qu’ellé n’a pas trouvé à être brlée
au fur et à mesure de sa formation. En expérimentant sur des chiens,
animaux très-actifs, M. Bernard devait tout naturellement ne pas
trouver la matière chérchée. Les espèces bovine, ovine ‘et “porcine,
vouées par la spéculation à un repos présqué absolu, se > prêtent beau-
coup mieux à la démonstration.
En accordantà l’animal la propriété de former un hydro-carbone
avec les principes azotés qu’il reçoit du dehors, l’auteur ne regarde pas
moins le végétal comme l’être producteur par excellence et l'animal
comme un être avant tout consommateur. M. Poincaré, ainsi qu’il à
été dit, pense
donc
que,
chez les animaux
supérieurs, les féculents
viennent avec les graisses et les matières albuminoïdes prendre part à
la constitution de tous les tissus,
:
—
En
T4
—
admettant l'existence d’une fonction glycogénique, ce n’est pas
seulement'parce qu’elle ne saurait être incompatible avec la dissémination de Ja matière glycogène dans tous les points de l’économie, mais
bien parce que cette existence paraît démontrée par l'influence que le
système nerveux exerce sur la richesse du corps en glycose.
Dans un deuxième travail manuscrit, M.
Poincaré donne à ce der-
nier argument tous les développements dont il est susceptible. 1l pense
le mettre surtoutà l'abri de toute objection, en démontrant que les
lésions du."bulbe déterminent le diabète, non pas parce qu’elles entravent les combustions, maïs parce qu’elles exagèrent la fonction su-
crée du foie. Ille prouve au moyen du dosage de l'acide carbonique
exhalé par les diabètiques, pratiqué à laide d’une nouvelle méthode
d'analyse offrant toute la rigueur possible.
|
,
(4 Le ütre de la notice dant iLs s agit n'indique pas, en réalité, tout
cè qu’elle renferme. On y trouve, en effet, l'énoncé d’une grande partie
des nombreux et importants travaux de M. François Simonin, sur la
chimie, sur l’histoire naturelle, ete.
(45} Le titre du travail
de M.
Eugène Bertin est le suivant : Du
traitement de la syphilis chez les femmes enceintes. On comprend que
_ ce sujet ne pouvait être aburdé dans une séance publique où se trouvaient des femmes. Aussi il faut reproduire, ici, plus neltement les con-
clusions de l'auteur en opposition à l’idée suivante émise, en 1854, par
MM. Trousseau
et Pidoux. « Les faits nombreux , fapportés par M. Col-
son, montrent que chez une femme enceinte l’usage du mercure tue
souvent lé. fœtus et devient ainsi une cause d’avortement.» C’est
surtout par des faits, qui ont été observés par lui, que M. Eugène
Bertin a pu conclure, au contraire, que les préparations mercurielles
n’exercent pas sur le fœtus humain une action funeste et dire, avec
M. Ricord, que le temps de la grossesse, loin de s'opposer à ce que
des soins énergiques soient donnés, exige encore plus d’attention et de
sage promptitude.
(16) Indication des travaux
de M.
Edmond
Simonin, directeur de
l'Ecole, pour faire suiteà la note publiée pages 88 ét. 59 de la brochure relative à la séance de rentrée. de l'Enseignement supérieur, le.
45 novembre 1858,
|
.
*
Trois rapports relatifs à PEcole de médecine et de sas macte, tn
_en Conseil académique
— 1860-61.
— Del Organisation
(Aiseo rs de rentrée) FSBRE.
—
1859- 1,
|
des. Ecoles. préparatoires de réigé el de
| pharmacie : : trav ail publié, au nom 4 # Ecole de Nancy, en 1860; 82.
| pages.
- Trois rapports sur.
s esservice. médical des circonscriptions rurales et
sur le service de la varcine dans le département de kB Meurthe, pendant les exercices 1858, 1859 et 1860.
(17) En 1851-59 l'Ecole,
à côté des dix cours ofliciels de cette
époque, a donné en plus aux élèves onze cours non exigés .par le
règlement, sans omis
nie, par Ch. pit
Ventrée dans divers services des hôpitaux.
Paris, 1800.
.-
Fichiers
seance_rentree_1861_6.pdf, application/pdf, 4,43 Mo,
Classe
Partie du document
SIMONIN, Edmond. Notes. https://histoire-universite-nancy.fr/s/una2gm/item/8696, accès le 17 mai 2022