Comptes Rendus de l'Université de Nancy. Novembre 1924.
1924
; Nancy (Meurthe-et-Moselle)
; Discours Officiel
;
Document
;
partie, publication en série imprimée
; sr1924
;
par : Université de Nancy
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Identifiant (dcterms:identifier)
sr1924
Créateur (dcterms:creator)
Université de Nancy
Titre (dcterms:title)
Comptes Rendus de l'Université de Nancy. Novembre 1924.
Sujet (dcterms:subject)
Discours Officiel
Editeur (dcterms:publisher)
Imprimerie J. Coubé & Fils, 25, Rue de la Pépinière
Direction de la Documentation et de l’Édition (Université de Lorraine)
Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine)
Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine)
Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine)
Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine)
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Date (dcterms:date)
1924
Droits (dcterms:rights)
Couverture spatiale (dcterms:spatial)
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Type (dcterms:type)
partie
publication en série imprimée
Date de publication (dcterms:issued)
1925
Format (dcterms:format)
PDF avec ocr
Langue (dcterms:language)
fr
extracted text (extracttext:extracted_text)
UNIVERSITÉ
DE NANCY
COMPTES
RENDUS
DE
L'UNIVERSITE
NOVEMEME
IMPRIMERIE
NANCY
1924
J. COURÉ & FILS, 28, RUE DE LA PÉPINIÈRE
—
1925
_ UNIVERSITÉ DE NANCY
CONSEIL
MM.
DE
OV
L'UNIVERSITÉ
Apau, C%, I #3, Recteur, Président du Conseil.
.… AUERBACH, %, EéY, Doyen de la Faculté des Lettres,
Vice- Président.
GENY, Ÿ£,.I &, Doyen de la Faculté de Droit.
SPILLMANN, €, LËÿ, Doyen de fa Faculté de Médecine.
PeriT, OK, 1,0 &, Doyende la Faculté des Sciences.
BruxTz, %, 1€ÿ, M A, Doyen de la Faculté de Phar-
macie.
Micuon, [ éÿ, Professeur à la Faculté de Dioit.
BROCARD, I &ÿ, Professeurà la Faculté de Droit.
.
Parisot
(P.), O $, LI Éÿ, Professeur à la Faculté de
Médecine.
,
SIMON, 6, I 8, Professeur à la Faculté de Médecine.
Gain, Iéÿ, M À, Professeur à la Faculté des Sciences.
Vocr, %£, I £ÿ, Professeur à la Ficulté des Sciences.
ESTÈvE, I'éÿ, Professeur à la Faculté des Lettres.
Coux, I £ÿ, Professeur à la Faculté des Lettres.
Pasrureau, 3%, À éÿ, Professeur à la Faculté
de
Pharmacie.
|
GRÉLOT, 4, l'E, &, Professeur à la Faculté de Pharmacie.
OLivrer, L Éÿ, Secrétaire.
UNIVERSITÉ
VI
DE NANCY
FACULTÉ
Doyen : M. Geny,
Assesseur
: M.
DE
DROIT
#4, I &.
Micnon,
I &ÿ.
Doyen et professeur honoraire: M. BINET, #, I $ÿ.
Professeurs honoraires : MM. May, M4, I £ÿ, et GARNIER, Î £ÿ.
Professeurs
Droitinternational publicet privé MM
Droit civil .
CHRÉTIEN, L €.
Gexy, ÿ£, I EX.
MicHoN,
Ï &ÿ.
SENN, I $}, &, professeur
à la Faculté de Droit
Droit: romain .
de Paris,chargé decours
Économie politique
et histoire
\
à Nancy.
LAVERGNE,
À
Droit public. .
Rer:arD,
[| &,
Droit criminel .
Henry, À 6ÿ.
BrocarD, I &ÿ.
KRrOELL, À £ÿ.
des doctrines économiques .
de cours à la Facuité de
Droit de Lille.
Économie politique .
Histoire du Droit. .
Droit
LEscoT, #, agrégé, chargé
commercial.
Droit civil
du cours.
|
SIMONNET, Î €}, chargé
du cours.
.
Droit public.
LALOUEL.
Économie politique .
Droit civil
Giexoux, %,
du cours.
Cours
Voies d'exécution.
#, chargé
VorrIN,Æ, chargé du cours
.
Procédure civile .
EY
{€},
chargé
complémentaires
. MM.
Henry, À éÿ.
LEscoT, #, agrégé.
‘UNIVERSITÉ DE NANCY.
Histoire
des doctrines économi:
ques (doctorat). , . . .
Droit international public. :.
Vi.
MM. BrocaRD,
:
” Droit commercial complémentaire
Histoire du Droit privé et. du
Droit public. . . . . . .
Droit administratif (doctorat)
Économie. politique (doctorat).
L'éx.
… CHRÉTIEN, Î é}.
GENY, # F£éE.
: MicHon,
I à.
RENARD, I &ÿ.
- Gicnoux, ÿ$, #.
Lévislation et Économie industrielles. +. . . . . . .
Législationet Science financières.
KroeLz, À
LALOUEL.
Science
MELX,
sociale.
.
.
…
. …
6.
chargé de
1 &,
&
COUTS.
Eléments de Droit civil (capac.)
Lescor, 3, agrégé, chargé
Éléments de Droit civil (capac.)
_SIMONNET, L €},c chargé
de conférences.
Éléments de Droit public
administratif (capacité).
et
de conférences.
Renan,
I €, chargé
conférences.
de
Agrégé
M. Oupnor,
libérées.
sa $ A £ÿ, détaché au Ministère
Secrétariat
MM.
BErrranD, | &b, Secrétaire.’
Frisozer,
À
€,
Commis.
LAPOINTE, Commis.
‘
des Régions
VII
Lo
|
UNIVERSITÉ
FACULTÉ
DE
NANCY.
DE MÉDECINE
Doyen : M. L. SPILLMANN,
%6, Les
Assesseur: M, Simon, 4
IS.
Doyen honoraire : M.F. Gross, O #£, 18
ut
| MM. NICOLAS, je 16.
|
PRENANT, ٣, I .
F. Gross, O 6, T £ÿ.
Profésseurs honoraires . . .
Se
oc
7 CHRÉTIEN, Î 4.
À. HERRGOTT, OF, 1.
.
ANCEL,
6, I &.
Bou,
#, I &-
MM. Mic,
ja, 1 à.
L
Professeurs
Clinique chirurgicale...
.
_ Chimie médicale et Toxicologie .
Hygiène . . . . . . . ..
Physiologie , . . . . . ..
Clinique médicale... . . .
Histoire naturelle médicale.
Médecine légale.
. .
-
.
..
Vuiemn,
fants. . . ….
eu .
Anatomie pathologique . .. .. ….
Clinique médicale... . .
Clinique des maladies syphilitiques ét cutanées. . . .
Clinique de chirurgie enfantile
Physique médicales.
.
:
.
.
Le
ee
à
Anatomie descriptive.
: . .
1 &.
.Vavurrn, Xe, I
D
:
-|
€, Î €.
SPILLMANN,
FræzLicx,
#,
Durour, se, I
” Clinique obstétricale et accouche
MENÉS
Ÿ6, L'ÉY.
PARISOT, O#,
FA USHALTER,
I Y.
Hoces, I
ÉTIENNE, Ÿ, r'è Hs -
Clinique chirurgicale … . . .
.
Macé, ALI EE.
Lamperr, 36, I &ÿ.
SIMON, LS.
©
P.
Clinique des maladies des en-
et d'orthopédie.
GARNIER, L'EX.
I $.
_
Fruninsuozz, À, I £ÿ.
_ Histologie. . . . . . . ..
Coucin, 3€, 1 éÿ.
LUCIEN, 36, LE
Clinique d’oto-rhino- leryngologie. . . . . .
+.
… JACQUES, #F, Î 63.
C nique des voies urinaires.
.
Pathologie interne et Clinique
médicale propedeutique. . .
© Chimie médicale . . . . . .:
ANDRE,
.
X£, | £ÿ.
.
Rrcnon, #6, I &.
H. Rorerr, Ï #.
UNIVERSITÉ DE NANCY
|
IX.
Chargés de cours complémentaires. .
Clinique chirurgicale élémentaire (x)...
Clinique des maladies mentales...
Clinique des maladies tuber culeuses G)
Thérapeutique.
MM. Bner,I 6
LaLANNE, [ +2
PERRIN, #6,I £ÿ apr.
+
Perrin, #1 6h, apr.
J. Pamsor, O %#,
I $ÿ, agrégé.
Clinique des maladies tuberculeuses G ) _
Pathologie expér imentale et? pathologie.
générale .
Paihologie externe.
J. Parsor,
Lee
BARTHÉLEMY LÉ,
| agrégé.
L. Caussanr, TL €.
agrégé.
JEANDELIZE, À 6,
agrégé.
Clinique des maladies contagieuse
Clinique d'ophtalmologie . see
Clinique d'électrothérapie. .
Médecine
opératoire.… . :
Lamy,
MM.
en
I £ÿ.
BARTHÉLEMY,
M,
I £ÿ, agrégé.
|
‘
Éducation Physique
ie CD.
Accouchements (Cours théorique) .
- Agrégés
PB Marat
u, I é} agr.
Jos, #, agrégé.
exercice
Perrin, 38, I €.
Tir, +, I Éÿ.
J. Parisor, O6, I 'éè.
MM.
BarTHÉLEMY, $&, IE.
Lamy, I &.
MUTEL, 34, I Fe
WATRIN,
P. MATHIEU, À €.
Jos, #6, LE.
_ JEANDELRE, À €.
L. CAwUSsADE, À Sy.
4,
(1} Fondation de l'Université,
IE.
Hamaxr, Î &ÿ.
CoRrNIL.
DE LAVERGNE,
34, À £Y.
Agrégés libres
MM. G. Gross, 3%, I &ÿ.
S. Remy, LÉ
O 3%,
I $, agrégé.
|
MM.
BINET, IRTA
Busquer, Î £k.
|
x
UNIVERSITÉ
DE NANCY
Directeurs et Chefs de travaux
MM
. Analomie
normale.
Lucien, #6,I &, professeur,
directeur des travaux.
Murer, %, I €}, chef des
travaux,
agrégé.
Lamserr, XI €, profess’,
directeur des travaux.
P. Maruieu, Î £ÿ, agrégé,
chef des travaux.
Physiologie .
Corzin,I £$, professeur,
directeur des travaux,
WATRIN, 34, LÉ, chef des
travaux, agrégé.
Hocue, %, L£ÿ, professeur,
directeur des travaux.
Histologie. .
Corniz,
Anatomie pathologique.
agrégé,
chef des
travaux.
MorLor, À £ÿ, chef du labo-
\
Physique...
.
Chimie
.
.
.
ratoire d'anatomie patho‘logique des cliniques.
Durour, #1 £professeur,
directeur des travaux. .
Lamy,
I £ÿ, agrégé, chef des
travaux.
Garnier, | £ÿ, professeur,
directeur des travaux.
Roserr, [ &ÿ, agrégé, chef
des travaux.
PavsanT, #4, À &ÿ, chef du
laboratoire de chimie des
cliniques.
Histoirenaturelle.
Tuirv, 3, I éh, agrégé, chef
des travaux et du laboratoire de bactériologie des
cliniques.
R. RosewraaL,
Enseignement dentaire.
À €, direc-
teur de la clinique dentaire et du laboratoire.
Borvin,
chef des travaux de
prothèse.
UNIVERSITÉ
Chefs
.
Clinique
.
.
|
|
NANCY
|
MM
|
3
XI
L. MATHIEU.
VIGNEUL.
(
tort)
: GUILLEMIN.
Cu. MarHet.
Clinique ‘d’accouchements.
Clinique ophtalmologique.
|
de sliniques
ss...
médicale.
Clinique chirurgicale.
DE
VERMELIN.
es
|
BRETAGNE.
Chef de clinique suppléant d'oo-rhinelarngologie . . . . .
.
Clinique médicale infantile |
.
Clinique de dermatologie
.
. .
.
Clinique des maladies des votes
UTÉRAÎTES.
ue ee ee ee
Clinique d'orthopédie: . . . . . .
.
AUBRIOT.
Mie LAURENT.
‘
DrouEr.
BONNET.
PELLIER.
Secrétariat
M. F. LamgerT Des CiceuLs, #6, €, L £ÿ, Secrétaire honoraire.
|
M.
M.
Pacaup,
VarLy,
Î #ÿ, Secrétaire.
Cominis.
INSTITUT SÉROTHÉRAPIQUE
Directeur............. dorer
Bactériologie ............,.,.....
M. Macs, 6,I 68, professeur.
M Zuser, chef des
travaux.
XI
:
UNIVERSITÉ
DE
NANCY
FACULTÉ DES SCIENCES
Doyen: M. Perrr, O Re; LE, O x.
Assesseur: M. Gain, I à, %.
MM. Hazrer,C. 6, I &ÿ, del’Académie des Sciences.
, BLoxpLor, O %£, I €},
£ corres .
Î
2
3
pondant de PInstitut.
Professeurs honoraires
CarTAN, Ÿ6, I £ÿ.
BLAïSE,| à.
Le Monnier MM,I ÉÈ, x.
THouLer, %6, I 5.
* Muëicer, O 3%, I éÿ.
- Guyor,I éÿ.
4
Chargé de cours honoraire:
M Mizcor, L £ÿ."-
Analyse supérieure . . .
. . MM.
Darmois (G.), À £ÿ. |
Mathématiques appliquées.
Hussox, 1 £ÿ.
Vocr, %, L£ÿ, Directeur
de Institut électro-
Mécanique
rationnelle.
.
, .
Calcul différentiel et intégral.
: . . . .
Elecirotéchnique
eme 2
Physique.
..
Mécanique appliquée .
Méiéorologie.
Chimie
.
minérale.
GurTon, %£, 1 &ÿ.
Darmois (E), #, À &ÿ.
CROZE, | £ÿ.
GRUMBACH, À Éÿ.
Mauouir, #, 1 $.
Han, I &, Directeur du
laboratoire.
MENTRÉ, maître de confé-
. . .
.
technique et de mécanique appliquée.
Lau, 3, I &ÿ.
.
.
. .
.—.
rences, À
Croze, I
cours.
Guxrz, O
teur de
mique.
£ÿ,
#ÿ, chargé du
#6, TES, DireclInstitut chi-
UNIVERSITÉ
Chimie agricole .
DE NANCY
.
MM.
XIII
Perrr,
O
4,
I
ÿ,
O
%,
Directeur de l’Etole de
Brasserie.
Bouriox,
Chimie physique
Chimie.
.
Chimie organique.
CuënoT, #, I 6}, O 5%,
Zoologie . .
Géologie .
su.
Géologie de la Lorraine .
FALLOT, 3%.
Jorv, I £, chargé du
cours.
GaIN, I £ÿ, Directeur
de l’Institut agricole et
colonial.
Raysaun,I &ÿ, maître de
conférences.
Bouin, Î £ÿ, %k, Directeur l’Ecoledelaiterie.
.
Zoologie appliquée .
Chefs
Institut
.
travaux
MM
mécanique appliquée.
Physique .
Institut chimique.
Botanique.
de
électrotechnique et de
École de brasserie.
du
CourToT, À €.
TRAVERS, À £ÿ.
LONGCHAMBON, 34.
Minéralogie et cristallographie.
Mathématiques.
chargé
VaAvoN.
Chimie appliquée à la teinture
et à l'impression.
Chimie industrielle .
Botanique.
36, I 3.
CorNUBERT,
cours.
.
Lavilre.
DerarTourI £ÿ, MaRTiIN,
Diner, Pocas, IE, et
Dans, 4, I &ÿ.
MEYer, I £ÿ.
FÉRÉE, I €, RicHarn,
I £}, Boxer, À &,
Rosser,I£ÿ, TRESSONT,
À É} et Gunrz, À £ÿ.
Raux, I £}, directeur du
laboratoire, BLoca, I £ÿ
et PIERRE.
FRIEDEL, À &ÿ.
XIV
|
Zoologié. Li oué
UNIVERSITÉ DE NANCY
5 . . MM Loxmarr, ME L &. ©
Institut métallurgique ëf minier
a
GaRRIER, O à, À &.
: Secrétariat
MM.
|
BERTRAND | Eéÿ.....
TrisoLer, À €ÿ.....
LAPOINTE
. ......, ...
Secrétaire. -
Commis. .
Commis.
|
UNIVERSITÉ
FACULTÉ
DE NANCY
DES
XV
LETTRES
Doyen: M. AuERBACH,
6, I &ÿ.
I €ÿ.
Doyen honoraire : M. KranTz, 6, I Eÿ.
Professeurs honoraires : MM. Prisrer, O 36, I £ÿ, LICHTENBERGER,I >, KranTz, #4, I £ÿ.
Assesseur : M. Esréve,
MM.
N..
Philosophie. .
Histoire ancienne.
.
LAPORTE, chargé du cours.
LAURENT, %6, I éÿ.
.
Histoire du Moyen Age et } de
PEst
de la France.
R. Parisor, I £ÿ.
Histoire moderne et contemporaine. ee
ee
Géographie
. .
. ..
Langue et littérature grecques.
BrazsCcH, À éÿ
.
AUERBACH, 36, | Eÿ.
Gaston CoLix, I sN..
Archéologie et histoire de P Art.
Antiquités
gallo - romaines
”
BULARD, A, té, ch. du cours.
et
Histoire de la littérature latine.
N...
Langue et littérature latines. .
TFaraucourr, I éÿ.
FRÈRE, À €}, maître deconféTEnces.
Langue et littérature romanes.
et littérature
alle- (
Langue
ESTÈvVE, [| £ÿ.
DIMOFr, I €, maître
conférences.
Ch. BRUNEAU, À fÿ.
Vozziop, Ï €ÿ.
Langue et littérature anglaises.
REYHER, Î Éÿ.
Littérature française.
+...
mandes. .
| MicneL, À £ÿ,m.d.c. délégué.
Secrétariat
MM.
BERTRAND,
I £ÿ, Secrétaire.
TRiBoLer, À €}, Commis.
LAPOINTE,
Commis.
de
UNIVERSITÉ
XVI
DE
NANCY
FACULTÉ DE PHARMACIE
Directeur : M.
Âssesseur : M.
Brux TZ, Ÿ4, I,
Favret, 6, I 6.
Douris, Aëÿ, #,&.
SEYOT, M4 I}, x.
PASTUREAU,%, À a
GRÉLOT, N,1E, &.
| Brunrz 4 18, g,0, 3;
Histoire naturelle (Botanique).
Pharmacie chimique .
Pharmacie galénique.
Matière médicale .
LasseUR, Î é},&
..
Agrégé
Chimie et toxicologie.
Chargés
. .
libre
. ..
M. GrRaRDET,
l éÿ.
de cours complémentaires
Chimie minérale et minéralogie.
Physique
©
. . MM.
Chimie organique .
Analyse chimique et toxicologie.
Microbiologie.
#, O &.
Pasrurrau, #, À 43.
. . . . . .
.
. . MM.
. ..
Zoologie . . . . . . . ….. . .
Chimie biologique . . . . . . ..
BRUN'Tz, IE, 3,05.
Douris, AË, %&, &.
Hydrologie et géologie. . . . . . .
Pharmacotynamie see
eee
Hygiène... . . . . . . . ..
Mycologie . ee
ue
Législation et déontologie
eus
Chefs
GRÉLOTk, LÉ, &.
BusQuET, I éÿ.
VERNIER, [ £ÿ.
SEYOT, 3%, [},E
RexaRD, L, &ÿ.
des-travaux
Chimie, toxicologieet analysechimique.
Physique, chargé des travaux. . .
Micrographie, chargé des travaux.
. Pharmacie. . .
Microbiologie et parasitologie.
.e.
Lee
Favrez, X, I &ÿ.
PrzLor, I &ÿ.
pratiques
MM.
.
_
CoRDEBARD,AËS,E.
Prior, LÉ.
SEYOT, Éa I £ÿ,
GILLOoT, I £}, 8.
VERNIER, LÉ.
Secrétariat
MM.
LamserT Des CiLLEULS, %, #,I #}, Secrétaire honoraire.
BERTRAND,
I £ÿ,
Secrétaire.
TrisoLer, À €}, Commis.
LapoiNTE, Commis.
-
UNIVERSITÉ
BIBLIOTHÈQUE
MM.
Dumoxr,
I},
DE
DE
NANCY
L’UNIVERSITÉ
Bibliothécaire en chef honoraire.
Prrer, I #, Bibliothécaire en chef.
Kozg, Bibliothécaire.
XVII
RAPPORT
DT
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ DE NANCY
poui L'année 1923-1024
#
PRÉSENTÉ
PAR
PROFESSEUR
MEMBRE
L'Université
1923-1924,
de
A
-
LA
M.
GASTON
FACULTÉ
DES
«
.
COLIN
LETTRES
DU CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
Nancy
avait,
cette
annnée
un effectif de 2.002 étudiants,
scolaire
répartis entre
ses ciñq Facultés : Droit, 449 ; Médecine, 323 ; Sciences,
839 ; Lettres, 232; Pharmacie, 159. C’est un accroissement
sur l’année précédente : 1922. À signaler surtout la prospé-:
rité de la Faculté de Droit, qui a enregistré 1.149 inscriptions, au lieu de 705 en 1913-1914, et celle de la Faculté
de Pharmacie, dont les chiffres depuis l'armistice sont 66,
104, 105, 142 et 159 étudiants. Les Lettres aussi ont gagné
52 étudiants sur l’année précédente : 232 au lieu de 180.
* Le nombres des étudiantes est de 280 sur l’ensemble; celui
des étrangers, de 268, dont 31 femmes (sans compter dans
ces derniers
chiffres
les étudiants et étudiantes
qui sont
venus suivre, de juillet à septembre, les cours de vacancesà
Nancy, soit 134 en sus).
|
La Faculté de Droit se félicite de plus en plus de trois
initiatives : ouverture d’une Salle de travail avec bibliothèque pour les étudiants (elle est assidûment fréquentée);
2
2
RAPPORT
DE
M.
GASTON
COLIN
Enseignement pratique, auquel des praticiens veulent bien
collaborer, magistrats, notaires, membres du barreau, etc.;
et surtout Jushiiut commercial :. outre ses 58 étudiants régu-
liers il compte aussi, au moins pour quelques-uns de ses
cours, bon
nombre
d'étudiants de la Faculté des Sciences,
futurs ingénieurs de l’Institut électrotechnique (57) et de
Mécanique appliquée (33) ou de l’Institut colonial (3), désireux
d'ajouter à leurs connaissances spéciales
un indis-
pensable complément juridique. Cet Institut continue de
faire appel à des spécialistes du dehors, qui s’empressent
d'apporter leur concours à l’Université. Il a délivré cette
année 13 diplômes d'ingénieur commercial et 17 d’études
supérieures commerciales. La Faculté de Droit n’a pas que
des étudiants : elle comptait aussi, en 1923-1924,
25 étu-
diantes, et qui lui font honneur. De tout temps Nancy a
figuré en bon rang au Concours général des Facultés de
Droit; cette année, c’est une étudiante qui a maintenu la
tradition, Mie
SErRIER.
Aux
examens
de
licence, 1° et
ame année, des étudiantes ont été reçues avec mention bien
et très-bien. D'autre part, les thèses soutenues devant la
Faculté
ont
été
au nombre
de 6, toutes pour le doctorat
d'État.
La Faculté de Médecine a fourni, de son côté, 38 Doc-
teurs, dont 10 pour le doctorat d’Université. Elle a délivré
aussi 4 diplômes de Médecine légale et de Psychiâtrie, et
2 diplômes d'Hygiène, innovations heureuses et dont le
succès ne peut que s’accroitre. Les enseignements de Mé-
decine légale et de Psychiâtrie s'adressent aussi aux étudiants
en Droit; bon nombre en comprennent l'utilité et les suivent. Ajoutons que l’Institut dentaire, cette importante
añnexe de la Faculté de Médecine, fonctionne toujours régulièrement et avec un succès marqué : à cette rentrée de 1924,
RAPPORT
DE M.
on n’y compte pas moins de
GASTON
COLIN
93 élèves.
La Faculté
3
tout
entière, d’ailleurs, est en bonne voie d’accroissement : elle
compte déjà 383 étudiants à la rentrée de 1924, soit 60
de plus qu’en 1923-1924, où ils étaient 323.
La Faculté des Sciences doit toujours sa grande prospérité
à ses Instituts techniques : ceux-ci comptent 578 étudiants
sur l’ensemble de 839. Les étrangers sont au nombre
de 148, en augmentation de 53 sur l’année précédente.
Cette année, ils s’'annoncent plus nombreux encore. Signalons seulement les résultats, à savoir les diplômes délivrés:
‘25 ingénieurs chimistes et 7 chimistes; 4$ ingénieurs électriciens et 26 ingénieurs mécaniciens; 6 diplômes d’ingénieur brasseur et 20 d’études supérieures de brasserie;
12 d’études supérieures agronomiques et 3 diplômes d’ingé-
“nieur géologue ; enfin
industries métallurgiques
supérieure qui les prépare
Faculté des Sciences et
25 diplômes d'ingénieur des
et minières. On sait que l’École
est la plus récente création de la
de l’Université de Nancy : elle
remonte à 1919, et le succès n’a fait que croître d’année en
année; au dernier concours (car elle se recrute par concours),
228 candidats se sont présentés pour ,32 places; la proportion des élus est donc de 14 pour 100. La durée des études,
jusqu'ici de deux années, a été prolongée d’une troisième
année, et là encore techniciens et spécialistes viennent
compléter et renforcer les cours théoriques de la Faculté.
D'autre part, les élèves sortants trouvent aisément à se placer;
c’est à peine si on peut suffire aux demandes de l’industrie.
Il en est de même pour nos ingénieurs chimistes et autres;
mais les diplômes d'ingénieur ne sont pas seuls recherchés
de nos étudiants ; ils y ajoutent volontiers un ou plusieurs
certificats de licence, et le nombre de ceux-ci est à peine
inférieur à celui des diplômes. Enfin, et ce n'est pas le
4
RAPPORT
DE
M.
GASTON
COLIN
moindre honneur de la Faculté, 9 thèses ont été soutenues
à Nancy par ses maîtres et ses étudiants pour le doctorat
ès-sciences, dont 7 pour le doctorat d’Université et 2 pour
le doctorat d'État, plus 2 encore à Paris (doctorat d’État).
La Faculté des Lettres n’a jamais eu autant d'étudiants,
232, avons-nous dit. Sur ce nombre 30 seulement (dont
18 étrangers) ne recherchaient aucun diplôme. L’enseignement
primaire
fournit un fort contingent, pas autant
toutefois qu’on pourrait le croire, 61 contre 141 qui
viennent du secondaire. Et les étudiantes, quoique fort.
nombreuses, 94, sont cependant en minorité, contre 138
étudiants. Sur ces 94 étudiantes,
bon nombre
ont déjà
. leur baccalauréat, une soixantaine. Les candidats de l’ensei-
gnement primaire (candidats aux examens ou concours de
l'inspection, du professorat des Écoles normales, etc.)
donnent toute satisfaction par leur travail: les professeurs
souhaiteraient cependant qu'ils eussent étudié un peu le
latin. Comme résultats : la préparation aux agrégations
d'allemand, de grammaire, d'histoire, de philosophie même,
bien que le personnel enseignant suffise à peine à cette
lourde tâche ajoutée aux autres, donne chaque année des
agrégés et des admissibles, cinq aux concours de 1924, dont
Mie SEGUIN reçue la 1'°à l'agrégation des lettres des jeunes
filles, plus une étudiante reçue à l’école des Chartes,
Mie
PARENT ; en outre, 9 diplômes d’études supérieures,
philosophie, littérature, etc. ont été délivrés à des étudiants
ou
étudiantes
et à des professeurs.
L'un des auteurs,
M. HirscH, a obtenu pour son mémoire le prix Breadmore,
fondé par l'Université de Glasgow, et qui doit être attribué
alternativement à un étudiant de Nancyet à un étudiant
de Glasgow : Nancy commence la liste des lauréats, qui
attestera pendant de longues années les excellentes relations
RAPPORT
des
deux
DE
M.
GASTON
Universités. Enfin
d'Université
ont été soutenues,
deux
COLIN
5
thèses de doctorat
dont l’une par un lecteur
de langue anglaise à la Faculté des Lettres, M. FLETCHER,
Pautre par la directrice de nos Cours
secondaires de Luné-
ville, Mie Crayssac. Mentionnons qu'aux 232 étudiants de
la Faculté des Lettres s’ajoutaient (et nous ne les avons
‘pas comptés) 28 étudiants de la Faculté de Droit suivant
les mêmes cours. De son côté, la Faculté de Droit offrira
aux étudiants en.lettres de nouveaux certificats, qui pourront aussi leur compter pour la licence.
La Pharmacie s'ouvre elle-même à cette interpénétration
des Facultés. Un cours de législation pharmaceutique, qui
n’est pas le moins suivi, y est donné par un professeur de
la Faculté de Droit ; ce cours a même été publié dans un
petit volume, fort apprécié des praticiens. Mais la Faculté
de Pharmacie continue d'attirer lesétudiants par l'excellente
organisation de ses travaux pratiques : leur renommée
s'étend au loin, et, pour
les suivre toute une clientèle nous
vient jusque de la Bretagne. C’est là une des légitimes
fiertés du Doyen, qui y veille avec un soin jaloux. Il pousse
aussi les futurs pharmaciens à poursuivre leurs études ; les
thèses pour le Doctorat en Pharmacie ne sont pas rares
dans notre Faculté: 8 encore ont été soutenues avec succès cette année.
|
On peut juger, par ce qui précède, si nos étudiants sont
laborieux. Ils Le sont de plus en plus. On me signalait que,
si le restaurant universitaire, installé près du siège de leur
association, est fréquenté (il sert de $oo à 600 repas par
jour), les salles de travail et de lecture ne le sont pas moins.
En outre, ils ne négligent pas la préparation militaire, et
lé L:-Colonel
BucHeT,
directeur
de
ce
service,
n’a
pas
manqué de signaler, non sans une légitime fierté, leurs suc-
6
- RAPPORT
DE M.
GASTON
COLIN
cès cette année 1924: 64 sont admis aux Écoles d’élèvesofficiers de réserve, 39 pour l'artillerie, 12 pour l'infanterie,
8 pour le service de santé, etc... Nos jeunes gens sentent
que la vie est difficile pour eux et pour leurs familles, etqu'on
n’a pas de temps à perdre ni même àgaspiller. La crise du
logement continue de sévir, si celle de la nourriture est à
peu près conjurée. Un Office de renseignements,
que PÜni-
versité n’a pas hésité à organiser, et qui fonctionne depuis
plusieurs années déjà, s'efforce d’y remédier, ety réussit
en partie. Mais le remède souverain n'est pas encore trouvé.
On sait que le Parlement a voté en 1923 les crédits nécessaires
à l'attribution de prêts d'honneur aux étudiants. Un
délai de dix ans, à partir de la fin de leurs études, leur sera
accordé avec toutes facilités pour le remboursement. Un
Comité, où siègent des étudiants, a été institué dans chaque:
Université. Le Comité de Nancy a tenu sa première réunion le r1 avril 1924 : douze demandes seulement étaient
soumises à son examen, malgré la publicité faite depuis plus
d’un mois. Les douze demandes ont été accueillies, plus
une treizième le 7 mai; le total des prêts alloués a été de
31.000 francs. Pour l’année scolaire 1924-25,
nous avons
reçu six demandes de renouvellement des prêts de l’année
précédente, et douze-demandes de prêts nouveaux; soit un
total de 36.500 francs, qui ont été accordés. Il ne reste de
disponible que 4.000 francs.
Sans attendre l'institution des prêts d’honneur à nos étudiants nationaux, l'Université de Nancy avait créé des bourses
pour des étrangers de pays amis de la France, — Pologne,
Tchéco-Slovaquie, Roumanie, Yougo-Slavie, —en stipulant
que les bénéficiaires de ces bourses auraient terminé leurs
études supérieures dans leur pays d’origine, et viendraient
en France pour se perfectionner en telle ou telle spécialité,
RAPPORT
Nous avons ainsi une
DE
M.
GASTON
COLIN
7
élite (outre les travailleurs bénévoles)
dans nos laboratoires ; à Prague même, un concours est ou- ”
vert pout garantir
le choix. En 1923-1924, quatorze bourses
de ce genre ont été attribuées pour une somme de 32.400
francs, la totalité du crédit voté n'ayant pas été dépensée.
Mais, pour l’année scolaire 1924-1925, vingt bourses sont déjà
distribuées pour une somme de 47.330 francs: soit 4 à la
Faculté de Droit (4 Polonais), 2 à la Médecine (2 Roumains), 10 aux Sciences (4 Polonais, 2 Roumains, 2 Tchèques, 1 Yougo-Slave, et pour une bourse spéciale 1 Américain), 2 aux Lettres (1 Roumain et 1 Tchèque), 2 à la
Pharmacie (1 Tchèque et 1 Polonais). C’est un sacrifice
considérable que fait notre Université, mais elle en: attend
beaucoup pour la propagande française hors de nos frontières. Le Comité de l’Alliance française à Nancy nousseconde
d’ailleursà merveille : réorganisé avec un Président des plus
actifs et l'appui de notre Office de renseignements, il multiplie ses efforts. Les effets commencent à s’en faire sentir:
les étudiants étrangers, au nombre de 268 en 1923-1924,
sont revenus cette année à Nancy (novembre 1924) encore
plus nombreux que précédemment, 384: dont 115 Polonais,
54 Russes, 52 Bulgares, 18 Roumains, 11 Serbes, etc..., — je
ne parle pas des Luxembourgeois, au nombre de 21 : ils sont
chez eux à Nancy, où on.ne fait point de différence entre
eux et nos nationaux. Cette année même,
à la Faculté de
Médecine, un Luxembourgeois vient d’être reçu interne des
hôpitaux, concurremment avec ses camarades français.
Le Conseil de l'Université se montre toujours d'ailleurs
favorable aux demandes des étudiants. Ont-ils besoin d’une
subvention pour recevoir des camarades d’autres Universités françaises ou étrangères? ils s'adressent à nous avec
confiance, bien sûrs que le crédit nécessaire leur sera tou-
8
RAPPORT
DE
M.
GASTON
COLIN
jours accordé. De même, s'ils sont invités à se rendre euxmêmes à des cérémonies universitaires au dehors, ou bien
à des Congrès nationaux et internationaux, comme celui
de Varsovie en septembre 1924. Nous sommes assurés, de
notre côté, qu’ils sauronty représenter, comme il convient,
la France, et, en particulier, cette partie de France de l'Est
qui est la Lorraine. Ils lent bien prouvé en plusieurs occasions. Aussi avons-nousaccueilli avec empressement l’adjonc-
tion d'étudiants au Conseil de l'Université, pour les affaires
disciplinaires, sachant fort bien d’ailleurs que, dans Pavenir
comme dans le passé, ces sortes d’affaires seront extrèmement rares, si même il doit s’en présenter.
#
*#
*#
… Après les étudiants, les professeurs. Presque toutes nos
Facultés ont eu des changements dans leur personnel. Au
Droit, Alfred CHRÉTIEN a suivi de près dans la tombe son
frère, Henri CHRÉTIEN, de la Faculté de Médecine, et a emporté les mêmes regrets. Sa chaire de Droit international a ‘
été attribuée, par voie de transfert, à un jeune et distingué
collègue, M. LALOUEL, remplacé lui-même pour le Droit
public par un chargé de cours, M. Raoul Duvar. La même
Faculté de Droit perdait aussi un professeur honoraire, le
regretté Jules Garnier;
M. Giexoux,
qui
le remplaçait
pour l'économie politique, nous a déjà quittés, après un
beau succès à l'agrégation: son enseignement sera donné
par un nouveau collègue, M. Troragas. Enfin, M. SIMONNET,
devenu aussi agrégé, pourra occuper comme titulaire une
de nos chaires vacantes de Droit civil.
À la Faculté de Médecine, la
MEvER laissait sans
titulaire
mort
la
du regretté Doyen
chaire
de
physiologie.
M. Lamserr, professeur de physique, mais agrégé de phy-
:
RAPPORT
DE
M,
GASTON
COLIN
9
siologie, a pu revenir ainsi à un enseignement
donné
en
partie
pendant des années.
Et,
qu'il avait
dans
sa chaire
devenue libre, a été transféré un de nos anciens agrégés,
M. Durour, professeur à Alger, qu’on a été heureux de
voir revenir à Nancy. Un nouveau secrétaire, M. Pacaup,
assure les services à la satisfaction générale.
Aux Lettres,
M. Laporte, chargé de cours de
philoso-
phie, a été titularisé dans la chaire devenue libre par la retraite de M. Sourrau. En outre, la Faculté s’est accrue d’une
chaire nouvelle « de parlers lorrains », créée en faveur de
M. BRüuNEAU. Puis on a fait appel pour des cours complémentaires à diverses compétences : M. AuriAC,
inspecteur
d'Académie, pour la pédagogie, et M. Duvernoy, archiviste, pour les sciences auxiliaires de l’histoire.
Les Sciences avaient déjà comme chargé de cours de chimie tinctotiale M. Courror. La démission de M. Guxor,
nommé ensuite professeur honoraire, a permis de titulariser
M. CourToT,
comme
il le méritait.
D’autre part,
dans
la
chaire de chimie qu'avait occupée le regretté Mixeuix, un.
chimiste formé au laboratoire de M. HArLer à Paris,
M. CorNUBERT, après avoir fait brillamment ses preuves
une année parmi nous, vient aussi d’être titularisé.
À la Pharmacie, aucun changement. Signalons toutefois
un professeur
nouveau-venu de l’an passé, M. LassEUR,
qui a réussi à intéresser à son laboratoire
et à ses travaux
personnels nombre de généreux bienfaiteurs, dont les subventions en sa faveur atteignent un chiffre assez élevé.
L'activité de nos professeurs nese borne pas à leur enseignement et à la directiondes travaux de leurs étudiants. Par leurs
cours publics à Nancy même etau dehors, parleurs publications, par leurs excursions, leurs missions et leurs participa-
tions à des Congrès, ils font rayonner l’action de l’Univer-
40
RAPPORT
DE M.
GASTON
COLIN
sité lorraine.
La Faculté des Lettres n’est pas seule à s'adresser
à un auditoire curieux des choses de l'esprit ou des nouveau-’
tés scientifiques, en dehorsdesesétudiants.
D’abord,
outre
son personnel toujours sur la brèche, elle s’est adjoint pour
des cours publics deux compétences de Nancy : M. HorTENGER pour les questions économiques, et M. Goury
pour la préhistoire. Aux Sciences, MM. GurrTon, CROZE
et GRUMBACH
ont continué
de répondre à la curiosité de
leur auditoire fidèle, pour les questions d'électricité; et
d'autre part, à l’Institut colonial, le D' HueuEer intéressait vivement ses auditeurs par de savantes leçons sur les
civilisations musulmanes.
cours de
À la Faculté
M. Sexor.sur les champignons
de nombreux amateurs,
de Pharmacie, le
était goûté par
qui suivaient aussi le maître dans
ses excursions botaniques, et s’empressaient de visiter ses
expositions annuelles à la Faculté même. Mais surtout au
Droit, outre le cours de M MELIN, deux professeurs ont:
obtenu un brillant succès : M. RENARD, avec ses leçons sur
une
« Introduction philosophique du Droit»,
et M. La-
LOUEL, sur les questions actuelles du proche Orient, qu'il
avait étudiées sur place au cours d’une mission pour
examens au Caire et à Beyrouth.
Mais on ne s’est pas contenté des cours de Nancy. À la
demande du Haut-Commissariat de Mayence, trois de nos
” professeurs de la Faculté des Lettres, MM. EsrÈve, P. VuL-
Lion et BrazscH ont donné des conférences à Trèves. En
outre, M. Dimorr s’est rendu pour le même objet à
Bruxelles. Mais surtout notre Faculté de Médecine, fidèle à
une tradition qui date de plusieurs’années déjà, a envoyé
quelques-uns deses maîtres à Luxembourg, sur l'invitation
de la Société médicale du Grand-Duché.
En France même,
deux de nos Collègues de la Faculté des Sciences étaient
Ÿ
RAPPORT
invités
à
se
à l'École de
DE
M. GASTON
faire
entendre
à
Guerre
et M.
Croze
tique.
Outre ces conférences
COLIN
Paris,
extérieures,
11
M.
CoRNuBERT
à l'Institut
.
nos
Aéronau-
professeurs
se
sont aussi déplacés soit pour des cérémonies universitaires,
soit pour des missions, ou simplement des excursions ou
des Congrès. C’est ainsi que M. LALOUEL, comme nous
avons dit, a été en Égypte et en Syrie, pour des examens
de Droit, et,
avec lui,
M. BARTHÉLEMY,
pour des examens
professeur agrégé.
de
Médecine,
M. LALOUEL
a bien
voulu encore représenter Nancy au VII centenaire de l’Université de Naples, en mai 1924. Et récemment, en novembre,
M. Perrr, doyen, et MM. Guxrz et Vocr, directeurs des
deux Instituts chimique et électrotechnique, ont assisté au
cinquantenaire
de
l’École
polytechnique
de
l’Université
libre de Bruxelles. M. Perrr avait déjà accompagné le Recteur à Dieuze, où ils étaient invités à une cérémonie en
l'honneur de Charles HERMITE et d'Edmond Agour. Un
Institut franco-polonais s'étant fondé à Varsovie, le doyen
de notre Faculté des Lettres, M. AUERBACH, a été désigné
pour faire partie du Comité de direction qui siège à Paris.
Enfin le maître qui s’occupe, avec tant de zèle, de lenseignement nouveau de l’hydrologie et de la climatologie,
M. Maurice PERRIN, a dirigé une excursion d’étudiants dans
les stations thermales du Jura et des Vosges; et nos collègues ont pris part, avec de savantes communications,
trois
fois même comme présidents (MM. PIERRE PARISOT,
Jacques, ÉTIENNE), à huit congrès médicaux : médecine
légale, chirurgie, urologie, oto-rhino-laryngologie, etc.
Déjà personnellement connus par les relations qu’ils peuvent ainsi nouer; ils le sont davantage encore par leurs tra-
vaux imprimés et publiés. La liste de ceux-ci s’allonge cha-
42
RAPPORT
DE M. GASTON
COLIN
que année : chacune des cinq Facultés y apporte une importante contribution; en faisant le total, on en compte plusieurs
centaines, et dans le nombre quelques ouvrages qui honorent singulièrement leurs auteurs. Mentionnons, comme
œuvre collective, la Bibliographie Lorraine, que publie la
Faculté des Lettres depuis 1909; mentionnons-la surtout
. parce qu’un chapitre s'en est détaché pour devenir, comme
il convenait, à Strasbourg la Bibliographie Alsacienne, œuvre
commune de nos collègues de l’Université d'Alsace. En
outre la Faculté des Lettres, pour honorer la mémoire d’Albert CoLLiGNoN, a publié les Reliquiæ du regretté Professeur;
le Conseil de l’Université a contribué ‘avec empressement
aux frais de cette publication. On a voulu,
à la Faculté de
Médecine, rendre hommage aussi à des maîtres qui l’hono-
rent toujours : Le cher doyen Gross, pourle 80° anniversaire
de sa naissance, et le savant Paul VuILLEMIN, si justement
décoré dans la grande promotion Pasteur. Pourquoi
faut-il
que nous ayons eu aussi à rendre les derniers devoirs à un
maître, mort bien avant l’âge, Louis SENCERT, qui nous avait
quittés pour Strasbourg, et qui'a voulu qu'on ramenât son
corps pour être inhumé à Nancy?
Si nous avons été parfois au dehors, les professeurs
étrangers sont aussi venus à Nancy. L'accueil qu’ils y reçoivent chaque année leur laisse peut-être un souvenir favorâble à la France, ce qui est
notre
plus chère
ambition.
Ce sont d’abord des Américains: MM. Doucas Jonnson et
Warpo LaLanD; des Belges aussi, tels que M. bE DONDER;
des Tchéco-Slovaques,
tels que M. Spicek.
Pendant
les
vacances mêmes, en août et septembre, la Faculté de Méde-
cine à accueilli toute une délégation polonaise
l'Université
de Wiino, qui a étudié
pendant
venue de
plusieurs
semaines nos organisations médicales de Nancy. Maissurtout
4
RAPPORT
DE-M.
GASTON
COLIN
|
13
notre Université, désireuse de resserrer les liens de bonne
confraternité entre elle et les personnalités scientifiques des |
pays amis de la France, en a choisi huit pour leur conférer,
à sa séance de rentrée, le titre de Docteur honoris caus4 : à
savoir, pourla Belgique, M. van DEN HEUVEL, de l’Université
de Louvain, et M. DE
Donner,
de l’Université. libre
de
Bruxelles ; pour le Luxembourg, M. REUTER, président du
Gouvernement du Grand-Duché, et ancien étudiant de
notre Faculté de Droit, et le D' Praum, directeur du
Laboratoire grand-ducal de bactériologie ; pour la Pologne,
M.
pe Koscusmsanr-Lysrowsri,
de l'Université
de Var-
sovie ; pourla Roumanie, M. Petru Bocpax, de l’Université
de Jassy; enfin, pour la Théco-Slovaquie, M. Posejrar, de
PÜUniversité Charles, de Prague, et M. Vorocrk, de l’École
supérieure de Physique de la même capitale.
«
*
*#
*#
À ces visiteurs étrangers que peut montrer notre Univer-
sité de Nancy ? Ses bâtiments actuels, ses laboratoires surtout, aux trois Facultés des Sciences, de Médecine et de
Pharmacie ; mais aussi des bâtiments en construction ou
tout récemment achevés, qui témoignent d’un souci constant d'étendre nos services et d’en créer de nouveaux. Des
chantiers déjà ouverts ou projetés ou à peine fermés, n’estce pas la meilleure preuve que l’Université ne se considère
pas ici comme arrêtée définitivement dans .ses programmes
ni dans ses locaux, comme arrivée à un point mort à un
terme ?
La Faculté des Sciences d’abord
est entrée
cette année
en possession et en jouissance d’un Institut électrotechnique
tout nouvellement bâti. Il est enfin achevé, après douze
ans d’attente. Il l'eût été en 1914 ou 1915, sans la guerre,
ù
14
'
.
€
RAPPORT DE M. GASTON COLIN
qui a fout remis en question, le don généreux d’Ernest
SoLvaY ne pouvant plus suffire à l'achèvement avec la
hausse des prix. Le Parlement, à la demande de nos députés
et de nos sénateurs, a bien voulu y pourvoir. Et ce n’est
pas la séule extension de la Faculté des Sciences. Toute une installation pour lhydraulique vient aussi d’être terminée
et mise en service, complément heureux de l’Institut de
mécanique appliquée; le terrain avait été acheté par l'Université; les frais de construction et d'aménagement
ont été
fournis par le Ministère des Travaux publics. Est-ce
à dire
que notre Faculté des Sciences soitsatisfaite? Loin de là. Si les
Mathématiques, la Physique, la Chimie, et les Institutstech-
niques qui s’y rattachent jouissent d'installations, dont on ne
trouverait peut-être pas ailleurs équivalent, il n’en est pas de
même des Sciences naturelles. Et pourtant notre Institut agricole, par exemple, ne ferait pas mauvaise figure à côté des
autres Instituts de Nancy. Le nombre de ses étudiants
s'accroît d'année en année et atteint presque la centaine.
Puis la Zoologie et la Botanique souffrentd’une installation
qui n’est pas digne des travaux qui s’y accomplissent quand
même. Il ya donc là une lacune fâcheuse, qui doit être
à tout prix comblée. Seule, la Géologie se trouve, depuis
1912, installée comme il convient.
|
La Faculté des Sciences est à une extrémité de la ville.
À lextrémité opposée se trouve l’ensemble des services
de la Faculté de Médecine. Un nouveau service, l’hydrologie, a reçu l'aménagement qu’il réclamait. Mais surtout,
à côté d’anciens hôpitaux devenus, quoique spacieux, trop
insuffisants, on ne voit que bâtiments quis’élèvent.
.A vrai
dire, c'est l'œuvre de la Commission des hospices ou de
la Ville, et aussi du Département. Mais, comme plusieurs de
nos cliniques d’enseignement doivent y fonctionner, ces
RAPPORT
DE
M.
GASTON
COLIN
45
constructions nouvelles sont aussi une extension de notre
Faculté, et nous en sommes reconnaissants aux administrations départementale et communale. C’est d’abord, à
l'Hôpital
deux qui
vingtaine
tions de
médecine
central, un grand pavillon, aussi grand que les
existent déjà; quatrecliniques, créées depuis une
d'années, et qui n’avaient encore que des installafortune, y ont dès maintenant leur place marquée :
infantile, urologie, oto-rhino-laryngologie et radio-
logie. De plus,
les deux grands pavillons primitifs, où ‘se
trouvent les services chirurgicaux, vont avoir comme annexes, chacun un groupe opératoire, dernier modèle: lun
des deux est presque achevé, l’autre a déjà ses murs au-dessus
du sol. Ce n’est pas tout. À la suite de l'Hôpital central, un
vaste bâtiment s’élève, qui servira de clinique gynécologique,
et abritera aussi,
en attendant,
les services du centre anti-
cancéreux, dont la création est décidée à Nancy. Ce n'est
pas tout encore. Non loin de là, près de l'Hôpital Maringer, s'achève, pour s’ouvrir cette année, un
Hôpital Four-
nier, où fonctionneront trois services réunis: hôpital, dis-
pensaire, enseignement pour les maladies syphilitiques. Ce
sera le digne pendant d’une organisation analogue dans
PHôpital voisin, Hôpital Villemin, pour la tuberculose.
Est-ce tout enfin? Pas encore. Après l’œuvre de la Commission des Hospices, voici celle du Conseil général de
Meurthe-et- Moselle :
une somptueuse
Maternité
s’édifie
dans la partie de l’ancien Grand Séminaire affectée au Département. De plus (et des négociations engagées à cet etfet,
entre l’Université et le Département, ont abouti heureusement, grâce à un bon vouloir réciproque),le Département
pour ses œuvres de puériculture, a fait l’acquisition de
l’autre partie du Grand Séminaire, affectée à l’Université,
mais en conservant et réservant à celle-ci pour ses besoins
16
RAPPORT
DE
M.
GASTON
COLIN
propres la jouissance de tout ce qu’elle demandait comme
bâtiments et comme terrain en vue de l'installation des
Sciences naturelles, le dernier des desiderata, nous l'avons
indiqué, de la Faculté des Sciences. En attendant, une
|
bibliothèque de tous les livres de Médecine y sera installée,
à proximité des services de la Faculté.
|
Au centre de la ville maintenant, l’ensemble de bâtiments
où sont resserrées les trois Facultés de Droit, des Lettres
et de Pharmacie, plus une partie encore de la Faculté des
Sciences, plus la Bibliothèque, ne peut rien offrir de semblable.
|
D'abord la Bibiothèque, en partie incendiée par un
bombardement, le 31 octobre 1918, n’est pas encore recons“truite; mais les pertes de livres sont en grande partie réparées,
et le service fonctionne normalement ; la place ne fera plus
défaut, comme on le craignaït, pour le Droit et les Lettres,
après le déplacement que nous avons dit, de tout ce qui intéresse la Faculté de Médecine,
et un jour aüssi des Sciences
Naturelles.
Le Musée d’Archéologie, qui a péri également dans
à
l'incendie, n’est pas encore reconstitué : ce qu’on en a pu
sauver est hospitalisé à l’École des Beaux-Arts. Mais, et
c’est la seule innovation à mentionner pour ce groupe universitaire, et elle est intéressante, un petit Musée
d’archéo-
logie, avec une collection précieuse d’objets rares et une
‘ riche bibliothèque, a été installé cette année dans plusieurs
salles convenablement décorées; à part les moulages qui
manquent, cette reconstitution, œuvre d’un de nos maîtres,
M. BuLARD, na plus rien à envier à l’ancien service d’archéologie.
Mais cela intéresse surtout Ia Faculté des Lettres,
Les Facultés voisines,
Pharmacie
et Droit, continuent de |
RAPPORT
DE M.
GASTON
COLIN
17
souffrir de l'insuffisance des locaux. La Pharmacie surtout
qui voit croître chaque année le nombre de ses étudiants,
et qui les prévoit plus nombreux encore lan prochain, se
demande avec angoisse dans quels amphithéâtres se feront
tous les cours? Ft les travaux pratiques, dans quels labora-
toires? Et la Faculté de Droit ne réussit qu’à grand’ peine
à faire se succéder dans les mêmes
salles
ses cours multi-
ples, et voudrait surtout agrandir sa salle de travail et sa
bibliothèqueà l'usage des nombreux étudiants qui ne demandent qu’à la fréquenter.
C’est elle, la Faculté de Droit, qui s’est trouvée à l’honneur cette année. Elle célébrait le 60° anniversaire
de son
‘rétablissement en 1864, n’ayant pu célébrer son cinquantenaire en 1914. Non seulement toute l’Université de Nancy
s’est associée à cette célébration,
mais encore ses nombreux
amis dans la ville et la région, c’est-à-dire tout Nancy et toute
la Lorraine. C'est ce qui fait la force de notre Université,
gage pour elle de durée et de prospérité. Non seulement
elle peut comptersur ses étudiants, sur ses professeurs, non
seulement sur les administrations publiques à savoir tout
le Conseil municipal de la Ville, et tout le Conseil général
du Département, mais aussi la Chambre de Commerce, la
Société Industrielle de l'Est, et la Société des Amis de l’Université, doublée maintenant d’une autre Société des Amis
des Instituts, et les Associations d’Anciens Élèves de cha-
cun de ces Instituts techniques, sans parler de Fondations,
reconnues d'utilité publique, qui garantissent l’avenir de
l’École de Brasserie et de l’École supérieure de la Métallurgie et des Industries minières. De tous côtés on a fait confiance à l’Université lorraine. Et cette confiance, de plus
en plus, elle tiendra à honneur, elle aura à cœur de Îa
justifier.
RAPPORT DE M. GENY
SUR LA SITUATION
PENDANT
s
ET LES TRAVAUX
L'ANNÉE
SCOLAIRE
DE LA FACULTÉ
1923-1924
PERSONNEL
La Faculté a été attristée par deux deuils cruels.
M. Jules Garnier, professeur honoraire, est décédé
le 31 juillet 1924, après une longue et douloureuse
maladie. C'était un des premiers élèves de la Faculté
de Droit de Nancy et il comptait parmi ses plus anciens
maîtres, ayant été attaché à notre établissement
comme agrégé dès le 22 juillet 1875 et y ayant accompli
toute sa carrière. Après quelques charges de cours
provisoires, il s'était, en 1877, spécialisé dans l’écono-
mie politique,
avait été nommé
professeur titulaire
de cette discipline en 1881 et avait constitué définiti-
vement son enseignement à Nancy avec un zèle et un
succès reconnus de tous. Il y avait joint, à partir de
1891,
la charge
d’un cours de législation financière,
qu'il avait su rendre à la fois intéressant, attrayant
et utile. Il fut successivement délégué au Conseil
académique, puis membre du Conseil de l’Université,
‘En novembre 1920, il était admis à la retraite; mais
il] ne cessait pas d’être des nôtres en qualité de pro-
fesseur honoraire, continuait à s'intéresser à nos travaux
et
suivait
fidèlement
nos
réunions,
—
Nous
20
©
/_
RAPPORT DE M. GENY
conserverons un souvenir ému et fier de ses éminents services, de son patriotisme ardent, de sa
gratieuse cordialité, du sens -avisé qu'il savait cacher
sous une délicieuse bonhomie, de tout le dévouement
qu'il a prodigué à Fa Faculté de droit et à l'Université (1).
L'année scolaire était
à. peine à moitié de son cours,
quand, le 18 février 1924,
nous avons perdu
le profes-
seur Alfred Cunévien, frappé brusquement en plein
travail, sans que rien fit prévoir ce stupéfiant malheur.
Un peu moins
ancien. que M, GaRNïER,
et toujours
ên
fonction active, il était, lui aussi, ancien élève de la
Faculté; rentré de bonne heure comme agrégé à Nancy,
il y avait rendu d'importants services d'ordres. multiples. À la suite de débuts assez variés, il s'était fixé,
- dès 1884; au
titulaire,
droit international,
en
4894,
pour
dont.il était devenu
l’énscigner dans
ses
deux
branches: publié et privé. Esprit judicieux et ouvert,
pénétré des réalités de ordre international,
en même
temps travailleur infatigable, il avait envisagé métho-
diquement et ‘successivement: approfondi. tous. les
aspects de l'importante discipline, dont il avait la charge,
_et lui consacrait, en
dernier lieu,
toute son activité
. scientifique: En 1893, il publia untome [er de Principes
de droit internalional publie, qui fit grande. sensation
chez. les spécialistes, tant en France. qu’à. l'étranger,
et
apparut
de suite comme
attendait. impätiemment
pléter
et
achever
le modèle
du genre.
On
le tome. Îl, qui devait com".
l'ouvrage. L'auteur. le
commença
et en poussa même assez loin la composition. Mais,
Ga). Voyez ci- après
Droit,
"11924.
les. paroles prononcées, au nom de la Faculté de
lors des obsèques et devant le cercueil de N , GARNIER, le 4àaoût
4
RAPPORT
DE M. GENY.
21
trop exigeant pour lui-même, seul à n’être pas.satisfait
de son premier effort, il ne se décida pas à livrer au
publie la fin d’un
travail, qu’il ne jugeait pas répondré
à son idéal. Tous les internationalistes l’ont regretté,
d'autant plus que rien, jusqu'ici, ne paraît avoir égalé
les promesses, qu'avait apportées la première partie
de l'œuvre de CHRÉTIEN.
|
En dehors des travaux de détail, qu’il continua pour
À
de nombreuses Sociétés et revues de droit international,
À. CHRÉTIEN donnait un enseignement extrêmement
fouillé et nourri. Il multipliait ses leçons et y montrait
une conscience admirable, Plus qu'aucun de nous peutêtre, il se tenait en contact personnel avecles étudiants,
qui, connaissant son affection et son dévouement, comptant aussi, sans doute, un peu sur sa bonté indul-
gente, recouraient volontiers à lui pour être soutenus
et aidés. C’est ainsi qu’il a inspiré et dirigé un nombre
considérable de thèses de doctorat, dont quelqués-unes
de sérieux mérite; et, par là, i a co nstitué à Nancy un
courant important de travail et d'efforts dans le vivant
et
actuel
Durant
cours
domaine
du
droit
international.
la dernière période
de la guerre,
de l'Université
furent
officiellement
quand
les
suspendus,
à partir de février 1918, A. CHRÉTIEN, resté près de
Nancy, chercha à maintenir, à titre privé, l’activité,
encore
des
possible,
quelques
de
la Faculté
étudiants,
tenus
de droit,
en
dehors
et s’occupa
de la lutte
armée par leur santé ou leur âge et qui n'avaient pas
quitté La ville. I revenait de Chaligny de temps à autre,
pour Îles réunir dans nos salles désertes, soutenir et
diriger leur travail, bref, leur permettre de continuer,
tant bien que mal, leurs études.
22
©
RAPPORT DE M..GENY.
| D'un caractère loyal et droit, sous une apparence
un
peu rude,
et comme
à lemporte-pièce, durement
éprouvé. par la mort prémäturé de son unique enfant,
paraissant désabusé de la vie et pénétré d’un stoïcisme
sans amertume, À. CHRÉTIEN resta toujours fidèle à
lPidéal national et scientifique et tint à honneur de
remplir
exactement
et conselencieusement tout ce qui
était de sa fonction de” maître. C était
cœur, qui se
révélait
douloureuses,
que
amis.
Son nom,
tout
entier
traversaiént
ses
aussi un noble
dans les
épreuves
collègues et ses
ses travaux, son zèle, son dévouement
resteront parmi les grands honneus de notre Faculté (1).
La disparition subite de M. CHRÉTIEN n’était pas.
seulement pour nous une douloureuse séparation. Elle
ouvrait,
dans notre organisme, un vide immense et qui
- sémblait peu facile à combler. Car ce vide s’étendait
aux deux compartiments
du droit international, privé
et public, qui, bien qu "intimement unis dans leur. essence,
correspondent- en fait à deux orientations. différentes
de la formation actuelle des juristes. Il était bien dési-
L rable cependant. de maintenir à Nancy, dans une même
chaire, l'unité foncière du droit, international. Le
- dévouement et la compétence d’un de nos jeunes
. collègues ont permis là réalisation de ce vœu unanime
de la Faculté. M. LALOUEL a consenti à passer du droit
publie au droit international et le translert de chaire,
demandé pour lui en ce sens, a été consacré par décret
du 26 juin 1924. Par avance, d’ailleurs,
M. LALOUEL
avait assumé
la tâche immédiateà remplir, en joignant,
à ses enseignernents de droit
public, l'achèvement des
.(r) Suivant les intentions du défuñt et le désir formel de sa famille, :
“aucune allocution n'a été prononcée a aux obsèques de M, À. CHRÉTIEN,
RAPPORT
cours. entrepris,
DE M.
cette année,
GENY
23
par M. Curérien.
Désor:
mais, M. LALOUEL va spécialement se consacrer au droit
international,
tant publie que privé.
leusement préparé par tous ses
notamment par la collaboration
pu
apporter
à la solution
Il y est merveil-
travaux antérieurs,
personnelle, qu’il a
des grandes
suscitées l’après-guerre, par ses goûts
questions,
qu'a
et ses tendances
propres et par ce sens profond des difficultés internationales,
dont
nous
avons
eu la preuve
en ces confé-
rences publiques, qu’il a bien voulu nous donner
trois
ans sur les grands
problèmes
depuis
internationaux
à
Pordre du jour. Nous pouvons compter sur M. Larouez,
pour
maintenir,
et le renom
pour
développer
de l’enseignement
du
encore,
le prestige
droit international
à l’Université de Nancy.
Toutefois, la mutation, dont M. LaLovuEL, a été l’objet,
laisse actuellement sans titulaire l’une de nos deux chaires
de droit public. Et nous n’avons sous la maïn, pour le
moment, personne qui soit apte à suflire aux besoins
de cet enseignement capital. Nous ne comptons plus,
parmi nous, qu'un seul représentant du droit publie,
alors qu’il en faut au moins deux pour desservir les
disciplines
de cet ordre,
que les règlements imposent
à chaque Faculté de droit. C’est, dans notre cadre, une
lacune essentielle, que nous signaions, avec insistance,
à l'attention de l'Administration supérieure et qui devra
être remplie avant le début de l’année scolaire 19241925, pour nous permettre de fonctionner régulièrement.
Pour
maintenu
le surplus,
dans'son
notre
personnel
enseignant
effectif minimum,
a été
en 1923-1924,
grâce à la collaboration de nos trois chargés de cours,
24
RAPPORT DE M..GENY
MM. Srmonner, Grenoux et Vorrix, dont je suis heureux
de reconnaître, une fois de plus, les mérites et le dévouement.
.
Nous avons eu la grande joie et la précieuse satisfaction de voir rentrer dans nos rangs M. le professeur
SEMN, détaché temporairement, sur sa demande, à
la Faculté de Paris. Il a été également accueilli avec
enthousiasme par nus étudiants et a vivement stimulé
les travaux de droit romain, tant en première année de
licence, que pour les candidats au doctorat et à l’agrégation.
Nous
avons
ses deux
l'espoir
années
ferme
d'obtenir,
au bout
de
de stage obligatoire, la titularisation,
en droit commercial,
de M. LxscoT,
qui verra ainsi,
à notre grand enchantement, se stabiliser et s’affermir la situation, qu’il occupe avec tant de distinction parmi
nous.
ENSEIGNEMENT
Les enseignements réglementaires, correspondant aux
programmes
‘ étaient
dans
d'examens,
le
passé,
ont été maintenus tels qu'ils
sauf
le
droit
constitutionnel
comparé (doctorat), qui a dû, faute d’un personnel suftisant, être suspendu
cette année, D'autre part, l’ensei-
gnement de l'histoire du droit public a été fondu avec
celui
de l’histoire du draït privé, pour former un seul
cours offert aux
Les
étudiants
enseignements
des deux
spéciaux
dcctorats.
à la capacité
transformés, par décisions ministérielles,
d’études
comprenant
une
conférence
ont
été
en directions
par
quinzaine.
Cette réduction se justifie mal:en présence du nombre
important de nos étudiants de capacité, qui s’est encore
RAPPORT
notablement
- pour
accru
1924-1995,
pour
ces
DE
cette
qui
GENY
année.
le retour
étudiants,
M,
aux
25
Nous
cours
méritent,
demandons,
proprement
par
leur
dits,
valeur
et
leurs efforts, les mêmes moyens de formation que leurs
camarades de licence.
La répartition des enseignements réglementaires
g’est ‘faite
avec
les
conformément
alternances
L'organisation
droit est restée,
conforme
aux
errements
antérieurs
et
coutumières.
de notre enseignement pratique dè
pour les sections civiles et pénales,
à celle
que M. SIMoNnET
des
années
précédentes,
si ce n’est
a consenti à donner les conférences
d'enregistrement, dont M. le doyen honoraire BINET
s’est fait décharger, en raison de son âge.
Dans la section administrative, une innovation inté-
ressante a été introduite. MM. PreRREVILLE, secrétaire
général, et BERTIN, secrétaire général adjoint, de la
Mairie de Nancy, ont bien voulu nous apporter leur
précieux concours et faire bénéficier nos étudiants et
auditeurs de leur autorité et de leur expérience. Tandis
que M. BERTIN enseignait à nos étudiants, de capacité
et de l’Institut commercial, l'erganisation et le fonctionnement des grandes administrations françaises,
M. PIERREVILLE offrait à un public plus large une série
de
conférences,
substantielles
et
nourries
de
réalités
vécues, sur le budget communal. Ces deux enseignements
nouveaux, qui nous rapprochent davantage de la pra-
tique
no$
et
effective
disciplines
ne
et animent
d’un
administratives,
pourront, pensons-nous,
s’accentuer
M. MELIN
et sè développer
a continué,
souffle
plus
vivant
ont
été
fort
goûtés
voir
leur
succès
que
avec le temps.
avec son succès habituel,
son
26
cours
de science
RAPPORT
DE M.
GENY
sociale,
subventionné
par
le budget
de la Faculté. D’autre part, M. Gicnoux, cédant aux
instances de l’Union des Coopérateurs de Lorraine,
et reprenant -une
par
celle-ci,
occupations
a
initiative provoquée
consenti
quelques
‘et le mouvement
à ajouter
conférences
et soutenue
à
ses nombreuses
sur
la coopération
coopératif, dans lesquelles il a traité,
en toute objectivité et liberté scientifique,
les prin-
cipaux aspects du grand problème de la coopération.
M. le professeur LALOUEL, profitant des impressions
et informations que venait de lui procurer une récente
mission à Beyrouth et au Caire, a donné bénévolement
cinq
conférences
diquement
publiques,
substantielles
et métho-
enchaînées, pleines de faïts en même temps
que pénétrées de judicieuses appréciations, sur l’état
actuel de la Question d'Orient. Le succès de ces conférences
était
assuré
d'avance
auprès
du
public,
très
choisi, d'étudiants et de gens du monde, queM.Larourr
avait déjà su se constituer par ses conférences publiques
des deux années précédentes. Il a dépassé toutes les
attentes et nous a fait regretter que notre plus grand
amphithéâtre, en utilisant toutes ses ressources, ne
donnât place qu'à 150 auditeurs.
Un succès, dü même ordre, devant un auditoire un
peu différent, où dominait, comme il le fallait, l’élément étudiant, à accueilli l'inauguration, faite cette
année, du nouveau cours d'introduction philosophique
à l’étude du droit, fondé par l'Université, à la demande
de la Faculté de Droit. Cet enseignement ranime une
tradition, chère à notre Faculté, et qui, de 1887 jusqu’à
1944, s’est poursuivie sous le titre du « Droit naturel».
Nous avons préféré, cette fois, une formule moins dogma-
RAPPORT
DE
M. GENY
:
27
tique, quiouvrela porte à toutes les conceptions, suivant
le principe de la liberté scientifique, et pourra permettre,
à chacun d’entre nous, d'exposer, à son tour, ses vues
générales sur les diverses disciplines juridiques et
éeonorniques,
qui
demeurent
à la base
de toute notre
activité. Ainsi compris, et susceptible d'être constamment renouvelé, pareil cours s’adresse, non seulement :
aux débutants,
sophie
pour qui il sert de pont entre la philo-
générale et
leur
nouveau
champ
de
travail,
mais encore à ceux de nos étudiants plus avancés, qui
ont
à cœur
critique
de
maintenir
pendant
toute
l'esprit
la durée
de réflexion et de
de leurs études.
Il
s'offre également, comme cours public, aux personnes
-4u dehors, qui désirent s’imtier à nos méthodes et
recueillir les fruits les plus substantiels de nos travaux.
C'est ainsi qu'il a été compris et suivi, dès cette première
année,
sous
[à
direction
autorisée,
ardente
—
je puis dire même ‘enthousiaste — de M. le professeur
G. RENARD,
série
de
vivantes,
qui en avait accepté la charge. Dans une
douze
M,
conférences,
RExarD
a
extrêmement
soutenu,
sans
animées
et
défaillance,
l'intérêt de son auditoire, sur les problèmes généraux
de la justice et du droit aux prises avec la volonté
humaine. Et il a pu titrer de son travail la maiüè:e
d’un véritable ouyrage (1), qui maintendrale souvenir
de cet enseignement,
brillant et for,
et en propagera,
tant en France qu’à l’étranger, la haute doctrine et
la bienfaisante influence.
En mêmé
temps, qu'il donnait ce nouvel
effort, en
(1) G. RENARD, Le droit, la justice et la volonté. — Conférences
d'introduction philosophique à l'étude de droit, 1 vol. in-12, de 344 p.
Paris, Recueil Sirey, 1924.
28.
RAPPORT
continuant,
d'autre
DE
M.
GENY
part, ses enseignements
normaux
de la Faculté de droit, M. RENARD à maintenu son
concours à la Faculté de pharmacie pour le cours de
législation pharmaceutique.
Pour répondre à un désir souvent formulé, la Faculté
a fait imprimer les programmes des principaux cours
professés d’une façon permanente et régulière, qui sont
. ainsi mis à la disposition des étudiants ou des savants
du dehors.
Promotions
—
Disrincrions
M. le professeur G. RENARD
de la 4€ à la 36 classe,
—
Mrssrons
a été promu,
à compter
du
au choix,
1% janvier
1924
(A. M., 24 mai 1924). M. le professeur Henry
a
obtenu la même promotionà la date du 16 août 1924.
M.
Henry,
professeur
de droit criminel,
vET, professeur à l’Institut commercial,
officiers d’Académie (A.
M. Lxæscor,
agrégé,
commercial,
Chambre
a été
M. 10 août
chargé du
élu membrre
de Commerce
et M. Fau-
ont été nommés
1924).
cours
de
droit
correspondant
de la
de Nancy.
M. Larover a été délégué par le Ministère, en mission
d'examens, à Beyrouth et au Caire, en novembre 1923,
Il a été chargé, par le Conseil de l’Université, de repré-
$Senter l'Université de Nancy, aux fêtes du VII centenaire
MM.
de l’Université
de Naples,
en avril-mai
1924.
Henry et LaLoueL ont été appelés à la Faculté
de droit de Paris,
mens.
M. le doyen
, la Commission
pour
participer
au service
des exa-
|
GEny
de
a fait partie, en juillet 1924,
correction
du Concours
général
de
de
3° année entre tous lés étudiants des Facultés de l’État,
RAPPORT
DE M:
DÉLIBÉRATIONS
DE
GENY
29
LA FACULTÉ
En exécution de l’article 5 du décret du 20 septembre
1920,
relatif
à
l’organisation
du
certificat
d’études
supérieures dans les Facultés des Lettres, la Faculté
de Droit a, d'accord avec la Faculté des Lettres, cons-
titué dix certificats d'ordre juridique ou économique,
susceptibles de fournir aux candidats à la licence
ès-lettres un des quatre certificats nécessaires
obtenir le diplôme de licencié ès-lettres.
pour
D'autre part, le Ministère nous a appelés à délibérer
de nouveau sur la réforme des
doctorat en droit. À la suite de
en assemblée de la Faculté, un
desiderata, a été rédigé, sur cette
fesseur
études et examens du
la discussion poursuivie
rapport, exprimant nos
question, par M. le pro-
BRocARD.
STATISTIQUE
L'effectit
de nos
DES
INSGRIPTIONS
élèves
a continué
ET ExAMENs
à remonter.
Il a
passé de 432à 449, soit une augmentation de 17 unités,
Dans le nombre total, nous comptons
venus des provinces
nous avions eus en
désannexées,
1922-1993.
55 jeunes gens,
au lieu
de 50
que
Voici l'indication statistique des diverses catégories,
auxquelles appartiennent, nos étudiants, telles qu’elles
sont prévues par la circulaire ministérielle du 31 janvier
1945:
TABLEAU
.
80
+
.
RAPPORT DE M. GENY
Un
ETUDIANTS
Français
.
fÉtrangersl
|! OBSERVATIONS
HIFiSHIF
_En vue du certificat
,
‘
A.
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En
cité, ,
|
Étudiants ayantpris £
‘dans l'année nne ou
plusieurs inscriptions,
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nensrres
vue de la
.
Lo
licence,
de
capa-
tente resensr
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F
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..
43
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En vue d'un diplôme, titre ou
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certificat universitaire... ., .,..,,1 2 |
En vue de l'agrégation. .......1
.
De
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En
.
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—
d’un
diplôme,
titre
»!
Sans rechercher aucun gradelni diplôme où ne rentrant past
* dans les catégories ci-dessus... ... |
-
1
Étudiants ayant subi dans Pannée des examens:
1° en vertu d'inscriptions antérieures non périmées, |
.
47
de En vertu d'inscriptions prises dans un éfablislibre d'enseignement supérieur, ....,, shoes vos]
3
+
»|
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1
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1,
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» | 3
390 À 23 E 34 | 2
_
448
77
36 444.
5
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3!
» |
49
1247
» | 30
:
71
»|
où]
3»
»
L
21
‘certificat universitaire ,...,.,.,.,)
»
.
T
:
En vue d'un grade ou titre, pour
lesquels ilssont les inscriptions requises (en cours irrégulier d'études) # 32 £
B
.
Étudiants immatri- À
culés dans année,
G.
vue
7.
|
449
‘
RAPPORT DE M. GENY
Au
point
de vue
de leur
origine,
répartissent ainsi qu’il suit:
. Ville de Nancy,
.
31
. . . .,
,...
les étudiants
....
...
..
Département de Meurthe-et- -Moselle (moins Nancy) .
_
de la Meuse...
.. ... . . . ..
—
des Vosges.
.
. , ..,
Soit, pour le ressort académique
Auùtres départements , .
. ..
Alsace (Haut-Rhin et Bas-Rhin)
.,
, ...
. . , . . . , . . ..
éérueu ere
. . . , . . . . . ..
‘187
171
43
ss
étrangers. —
étrangers se répartissent
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de la manière
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ORIGINE
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Empire Ottoman
4
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Suisse ......,...
Sarre. .,...,.....
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1] Pologne .,......
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Roumanie, ,.....
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Buigarie
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de vue de leur origine:
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53
...
Moselle,
. . . .. PE
Étudiants d' origine étrangère dessus
Origine
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1
8
8.
»
3
36
34
2
OBSERVATIONS
| |N
82.
_ RAPPORT. DE. M. GENY
| INSCRIPTIONS.
_ Le totaldes inscriptions trimestrielles
s est
élevé à
1:149 au lieu de 1.123 l'an dernier et 705 pour l’année
scolaire 4913-4914. Dans ce total figurent 170 inscriptions, au lieu de 108 l’an
dernier, pour le certificat de
capacité (1).
|
|
Novembre
1928
InscripHons
Capacité...
1'eannée:, 4.., ., …«..
2% année...
,., ...:
3e :année. evo
7
4 anhée.,.:,.:,..,,
oraux...
103
."
CO
°
Janvier
1994
8.
106
. 67.
60
AT
|
inscriptions
Mars
Eg24
8
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#7
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Mai
1924
-
251
"
gi
89
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48
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_
Totaux
pour
Fannés
470
Ut
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78
St
.
.
..
338
‘898
252
234
88:
4149
-:
ont été délivrées, en outre, pour
institut Commercial,
1922-1923.
au lieu de 1%4 pour l'année
|
Lu
ne
Ut
2
Les inscriptions, spéci iales aux conférences facultatives, ont.été au nombre de 85 pour le premier semestre,
de 88 pour le second; respectivement à 94 et 76.en
1922-1923.
HO
Li
|
La Faculté a conféré 128 grades et.certificats, au eu
:
de 134 l'année. dernière
c
et 98.en 1913-4914, Savoir:
En
1998-1094
Baccalauréat . : . .
Licence , 4, 5:
..
4, ,.....
, ... , 5,
.
- { Sciences juridiques. ., , : ..; ..
Doctorat 4
Sciences politiques et économiques.
d'Université,
..
. ,
. Certificat de capacité en droit.
Attestation d'études,
.
. , : ...
, :.
.….
66:
48
3
.:.
8
. .
»:
seuls
, . 7... . , … . . .'.
A
©Torar. .. 428
En
1922-1023
L
58
- 63.
:
3
5
»
8.
>
(48
(1) Relevé des inscriptions par années d’études etpar triméstresi
|
RAPPORT DE
M.
Le nombre total des. épreuves
contre 537 en 1922-1923.
Sur
ce
ajournements,
subies
83
à atteint 497
compte 393: admissions et 104
soit 79,08 % (admissions) et 20,92 °/o
chiffre,
{ajournements).
GENY
on
L
Le système des compositions écrites, rétabli, sous
. une forme nouvelle et. plus générale, dans les examens
de la licence en droit, par le décret du 2 août 1922 et
appliqué, à partir de juillet 1924, aux deux examens
du baccalauréat
en droit (17e et 2° années de licence),
en éliminant les candidats manifestement insuffisants
d'épreuves simples mais décisives, fortifie
singulièrement la valeur probante de nos examens
_et ne peut qu’accroître la qualité des études de droit,
“au
moyen
Résultats
te
d'ensemble des examens
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2
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|
À
[15
|
|
|
À
RAPPORT
DE M. GENY
85
Les sèches statistiques qui précèdent nous rèvèlent
imparfaitement l’élément le plus essentiel de la vie de
la Faculté, l'intensité et la qualité du travail des
étudiants.
.
C'est à développer ce travail, à le rendre plus régu-
lier, plus intelligent, plus critique, de façon à en augmenter le rendement scientifique et pratique, que nous
appliquons le meilleur de notre effort. Nous constatons
grande
avee
satisfaction
en
incessant
progrès
un
sens. Ce progrès est dû, indépendamment
ce
de l’action
et du contact personnels des maîtres, à notre salle de
travail, dont les collections se complètent peu
à peu
grâce au zèle de M. le professeur Henry. Nous avons pu,
cette année, y organiser un chauffage plus confortable
“et elle reste très régulièrement fréquentée, été comme
hiver, par nos meilleurs étudiants. Il est dû aussi
à l'institution des conférences, que nous avons multi-
pliées et diversifiées,
en vue d'offrir aux étudiants
laborieux toutes les occasions de s'exercer par les
interrogations, Îles travaux écrits, les explications de
textes, les exposés oraux, les discussions contradictoires,
Outre les conférences réglementaires,
de
doctorat,
toujours
régulièrement
de licence
et
fréquentées
à
Nancy, nous avons maintenu et'amplifié notre confé-
rence d’agrégation,
sections,
en la divisant cette année en trois
correspondant
d'agrégation,
pour
du
trois sections
aux
lesquelles
nous
avions
concours
des
eandi-
dats. La section de droit privé et criminel a été suivie
par 5 auditeurs, qui s’y sont essayés en 10 leçons.
La section d'histoire du droit avait 3 auditeurs, qui
ont préparé
7 leçons ou
explications
de textes, La
.
RAPPORT DE M. GENY
‘86
section d'économie politique
a
2 auditeurs.
A côté et en
Fo
concours
* Faculté,
dehors des
dont. il est rendu
fourni 4 tegons
compte
spéciäux
dans
spécial de M. le professeur LALOUEL,
de
constater que
la
série
des
pour
de là
un rapport
je suis heureux
succès
de
notre
Faculté,
au concours général entre les étudiants
3€ année
de toutes les Facultés
brillamment cette année,
de
de. l'Etat, se continue
grâce
à..MHe. Geneviève
. SERRIER,. qui, entre vingt-huit concourrents, a obtenu
la 2e mention honorable de ce concours (4). Il est juste
de faire. partager lPhonneur de cette. distinction au
professeur
de droit civil de 3° année, M. VorriN, qui,
lui-même, _en
son temps,
premier
lauréat
du même
COncOUTS, à su assurer à 868 Fes ane ommaton soie
et complète.
: Au total, l’année scolaire 1923- 1924,
qui se termine
au soixantième
anniversaire du rétablissement de la
- Faculté de droit de Nancy, a été digne des précédentes;
elle atteste, une fois de plus, la vitalité et la fécondité
de notre établissement
- il dépend.
au
sein de
l’Université, dont
(r} Le rapport, adressé à M. le Ministre sur le concours général
. (Journal Officiel du 7 août 1924), consacre, au travail de Mie SERRIER,
les lignes suivantes:
« Mile Marie-Genceviève SERRIER, dela Faculté de Droit. de Nancy,
à qui échoit la deuxième mention, expose assez clairement la matière,
mais sa composition manque d'introduction, le plan est à peine indi-
qué, Ja pensée n’est pas suffisamment disciplinée et cède trop facilement
à la tentation de faire montre de connaissances, qui ne se rapportent
pas au ‘sujet; enfin la précision n’est pas toujours suffisante. La question
du règlement des créances entre cohéritiers n'est pas abordée, En revanché, l’idée maîtresse de l'égalité entre lés époux et les cohéritiers est
bien mise en lumière. La théorie des récompenses est mieux expliquée
que celle du règlement des dettes entre cohéritiers ».
RAPFORT DE M. GENY
Paroles
37
prononcées par M. le Doyen GENY,
aux obsèques de M.J. Garnier, professeur honoraire
|
le 4 août 1924
: En venant s’incliner, avec douleur et respect, devant
la dépouille mortelle de son professeur honoraire,
M. Jules GARNIER, la Faculté
de droit de Naney,
aussi
bien
loin-
qu’elle
rend
hommage
taines, tient à cœur
parmi
à ses
d’honorerl’un
origines
déjà
des plus fidèles,
Ceux, qui, ayant reçu des premiers sa formation,
ont voulu, à leur. tour, participer activement à son
. œuvre, la servir avec toutes leurs puissances, accroître
son influencé et propager
Né
en terre lorraine,
son renom.
à Gérardmer,
|
le 9 septembre
1848, élevé et grandi à l'ombre
de ces montagnes
vosgiennes, dont ïl conserva toujours le souvenir
attendri eb l’amour profond, Jules GARNIER arrivait,
en l'automne de 1866, à.la Faculté de droit de Naney,
qui comptait à peine deux années d'existence. El fut
done parmi ses plus anciens élèves. Distingué de bonne
heure pour ses sérieuses qualités et pour la vigueur de
son esprit, il devait promptement
se signaler à l’atten-
tion par ses succès scolaires, et conquérait, en 1869, .
le second prix du concours général de droit civil entre
les étudiants de toutes les Facultés
rant
ainsi,
pour
Nancy.
une série
de France, inaugude distinctions,
qui
n'a fait que se continuer ets "augmenter dépuis lors.
Stimulé par les engouragerients de ses maîtres et haussé
du prestige
d’une thèse de doctorat justement remar-
38
RAPPORT
DE M. GENY
quée, il n'hésite pas à préparer l'agrégation des Facultés
de droit eb conquiert le Succès désiré en 1874. Durant
une année, il est attaché à la Faculté de Rennes; mais
il ne tarde pasà revenir à Nancy, où tout le rappelle,
et il y restera étroitement
fidèle jusqu’à la fin. Après
un bref passageà travers
le droit romain,
confier,
en 1877, l’enseignement
il se voit
de l’économie
poli-
tique, qui vient d’être créé comme enseignement d’État
et d’entrer dans le programme officiel de la licence
en droit. Il s’ y donne tout entier et cultive avec ardeur.
et goût ce nouveau champ de travail. Ayant été de
ses premiers élèves, je me souviens, non sans émotion,
de la conscience serupuleuse, que mettait M. GaRNIER
. à exposer les éléments de cette science, si délicate et si
complexe, et des efforts qu'il multipliait, pour aboutir,
après
des
recherches
et
des
méditations
profondes,
à la clarté,à la précision, à la justesse des solutions
moyennes et pondérées, où teñdait
naturellement
son esprit. ‘Constamment, il perfectionna, épura, élima”
cet enseignement important, auquel il joignit, plus tard,
l'économie et la législation
financières.
On peut dire, |
sans exagération, qu'il a véritablement créé à Nancy
ces disciplines, à peine effleurées auparavant, et qu’il
en
a fait
breuses
passer les principes
générations
essentiels
d'étudiants.
ŒEsprit
en
de
positif
pratique, constamment guidé par un rcbuste bon
nom-
et
sens
et par l'instinct profond des réalités sociales, il: écarte
les illusions chimériques, pour se cantonner dans le
possible,
et vise
qui
fait leurs
ont
surtout
À consolider les institutions,
preuves,
en maintenant
l’eflerves-
cence des intérêts dans les cadres fermes de lorgani-
sation établie.
RAPPORT
DE
M.
GENY
39
Aubant il se montrait calme, posé, modérateur, dans
le domaine scientifique, autant Jules Garnier s'exaltait, senthousiasmait et dépassait, en quelque façon,
sa nature, quand la patrie etait en cause. En 18704871, il avait
pris part
à la guerre
franco-allemande
et il conserva toujours un souvenir, ému et fier, de
la jeune ardeur qu'il avait mise alors au service du pays.
De 1914 à 1918, nous l’avons vu, vibrant de nouveau
à l’appel des armes, secoué par toutes les angoisses
de la défense nationale, suivant avec une sensibilité
passionnée
les
péripéties
de
la
lutte,
constamment
É
aux aguets des nouvelles militaires ou diplomatiques,
toujours orienté vers l'espoir, soutenant les courages
défaillants, rassurant les volontés fléchissantes, tendrement
penché,
en
même
temps,
vers
les
douleurs,
qu'il voyait se multiplier autour de lui et rayonnant
enfin, dans la douceur de son inoubliable sourire, en
face de la certitude,
définitivement
acquise,
victoire, dont il n'avait jamais deuté.
Ainsi
se révélait, sous les dehors d’une
un peu
rude,
toute
à notre regretté
la richesse
collègue
de cœur,
un charme
qui
de cette
enveloppe
donnait
si profondément
sympathique. D'une affabilité toujours égale, avec une
simplicité prenante, il savait introduire, dans les dis-
cussions
les
plus
graves, cette
bonhomie familière,
qui, sans blesser personne, lui permettait de réprimer,
par quelque boutade humoristique ou par une pointe
malicieuse,
les
velléités d'innovation,
que
rience lui faisait apparaître téméraires ou
son
expé-
dangereuses.
S'exerçcant sous cette forme, à la foïs sérieuse et enjouée,
Pinfluence de Jules GarnIER était profonde et salutaire
dans
les assemblées
délibérantes,
où
il prenait
part,
40
RAPPORT
DE
M. GENY:
notamment au Conseil académique . ou au Conseil
de l’Université, près desquels il représenta longtemps
la Faculté de droit. Et, même
après sa retraite, acquise
en 1920, nous eûmes toujours grand charme et souvent
grand profit, à le revoir fréquemment dans nos réunions
de
Faculté, pour
y rappeler
les vieilles
traditions
et
glisser habilement parmi nos débats un avis judicieux.
En même
temps,
avec
cette faculté d’expansion.et
cette aisance de communication, qui étaient marques de sa nature sensible, il nous entretenait de ses joies
familiales, comme jadis il nous avait fait participer
à ses douleurs. Finalement, après avoir subi sa part des
épreuves inévitables à l’homme, parvenu au calme
de la vie bien remplie, jouissant des tendresses dont
il: était entouré, voyant croître et se développer, à
ses côtés, issus de son sang, de charmants exemplaires
de cette jeunesse
qu'il
sentions pleinement
avait toujours
aimée,
nous
le
heureux, lorsqu'éclata la terrible
crise de santé, qui rompait brutalement ce bonheur.
Avec quelles angoisses nous en avons suivi toutes les
alternatives, admirant, autant que les dévouements
éclairés
et
infatigables
qui
le
soutenaient,
la
force
d'âme de notre cher ancien, resté calme ‘et optimiste
quand même en face de cette réalité cruelle, qui devait
finalement l'emporter!
Et, maintenant que
sommée,
la grande
nous .qui étions comme
séparation
est
con-
sa seconde famille,
la famille de l’esprit et de l'amitié, nous nous tournons
vers la première,
intimes,
la famille du
sang et des affections
pour lui dire toute notre grande peine, mais
aussi toute notre confiance
dans la paix
et le repos,
si pleinement mérités par notre cher collègue, au cœur
-
RAPPORT DE M. GENY-
droit, à la vie sans tache,
ki
aux intentions nobles et
généreuses, constamment orientées vers le juste et le
bien. Nous voulons pleurer comme les siens et les assurer
de notre profond, de notre inaltérable souvenir, pour
celui qu'ils aimaient, que nous aimions et vénérions
avec
eux.
LISTE DES TRAVAUX. ORIGINAUX
publiés
par le Dersonnel
de Nancy
de la Faculté de Droit
en l'année
1923-1924
L. — Travaux des Professeurs, agrégès
_ et chargés de Cours
M. FR. GEXY, doyen et professeur de droit civil.
Science et technique en droit privé positif. — Quatrième et der-
nière partie, Rapports entre l'élaboration stientifique et l'élaboration
technique du droit positif.
Sirey, Octobre 1924.
1 vol. de XXIIT et 265 p.
Paris, Recueil
M. Georges RENARD, professeur de droit public.
Le Droit,
la Justice et la
Volonté,
conférences
d'introduction
philosophique à l'étude du droit, 4 voi. in-12, XIE et 344 p., librairie du Recueil Sirey, 1924.
Compte rendu de la thèse de M. Pierre JozLr, (Les. entreprises
d'intérêt public -et
l'usage
de la permission).
Revue
Générale
de service et le recours pour excès de pouvoir).
Revue
Générale
d'administration, 1924, p. 93 à 95.
Compte rendu de la thèse de M. T.-J, CHevaLLrer. {L'instruction
d'administration, 1924, p. 386 à 388.
M. A. Henry,
professeur de droit criminel.
1o Note au Dallez, 1923, I, 170, sur l'effet suspensif des pourvois
en cassation contre les arrêts de
tion.
la Chambre des mises
en
accus
°
20 La « suppression de la transportation », dans la Revue critique
de Législation et de Jurisprudence. Numéro d'Octobre 1924.
Jo En cours d'impression: Note au Dalloz, 1924, sur la responsabilité pénale du préposé ;
Et Rapport au Cohgrès pénitentiaire de Londres de 1928, sur l'ap-
plication de l'individüalisation pratique de la peine par. le juge.
44
RAPPORT
DE M.
GENŸY
:
M. Lescor, professeur de droit commercial.
Les réserves des sociétés par actions et l’impôt cédulaire et général sur le revenu. — Gazette des Sociétés, 1924, p. 181 à 142.
Le projet de loi tendant à introduire dans la législation française
les sociétés à responsabilité limitée. — Revue des Sociétés, 1924,
p. 288.
Des succursales de sociétés.
—
Recueil juridique
des sociétés,
Jüillet 4924.
Une forme nouvelle d'entreprise des sociétés d'économie mixte. —
Revue industrielle de l'Est, 5 Juillet 1924.
'
Rapports à la Ghambre de commerce de Nancy.
—
Bulletin
de
cette chambre, 1924, p. 84 et 104.
M. H. SIMONNET, agrégé.
Note sous Civ. rej., 11 Décembre 1922, en Sirey,
1923, 4, p.
313-
314 (Application de l’article 1098 au profit de l’enfant adoptif?)
o
M. C.-J. Grenoux, agrégé.
L'Après-querre et la politique commerciale.
Colin, 1 vol. in-16 de 200 p.
IL. —
— Paris, Armand
7ravaux des Étudiants ( Thèses de Doctorät)
M.
À. GAUBERT.
Le Commissaire de police. Sa collaboration
publics. Son rôle social, XI et 142 p. in-8o.
avec les pouvoirs
M. I. Boaue.
De lPoffice du juge en matière d'application des lois étrangères
d'après la juridiction française, TX et 200 p. in-8.
M. À. RosAMBERT.
La veuve en droit canonique jusqu'au
248 p. in-80... Li
XIVC
siècle,
XNIII
et
/
RAPPORT
M.
DE
M.
GENY
.
45
KR. Hess,
* De la condition des Sujets et desBiens ennemis en France pen
dant la guerre de 1914-1918, 216 p.‘in-8°.
M.
J.-J. CHEVALLIER.
L'instruction de service et le recours
344 p. in-8.
”
pour
excès de
pouvoir,
‘
M. P. FROMONT.
Le régime juridique de l’électrification
la région lorraine, XIIT et 178 p. in-80.
des campagnes
dans
-
COMMERCIAL
[INSTITUT
:
| ANNÉE
SCOLAIRE 1923-1924
Rapport de
L'Institut
M.
Commercial
DANIS,
Directeur
de l’Université
de
Nancy a
rouvert ses portes le3 novembre 1923, avec un effectif
qui lui fait honneur (58 élèves).
Nous avons vu avec plaisir que les élèves sortants
‘de l'Ecole Supérieure de Commerce
grand
nombre ‘qu'en 1922
qui forme
la base de l’Institut,
to
ge
Supérieure
A
+
$$$
on
sont venus en plus
et 19923.
Cette
clientèle,
augmentera de plus
€
5
8
8
de Comiiérce,
ét qu'il permet de trouver
8 on
g
+
6
des situations én rapport avec les connaissances acquises.
Les élèves de la Faculté de Droit ont été plus nombreux aussi. Ils apprécient, de plus en plus, à leur valeur
les facilités d’études qu’on leur offre, de faire l’Institut
Commercial en trois ans (par groupe d’études): Au
bout de leur troisième année de scolarité, ils arrivent
ainsi à
obtenir,
en même temps,
deux
diplômes
supé-
rieurs: celui de Licencié en droit etle diplôme d’Ingénieur
commercial.
|
PERSONNEL
Nous
retrouvons,
le même
personnel
pour
l’année
scolaire
que pour l’année
1923-1924,
précédente: un
48 .
RAPPORT DE M. DANS.
‘seul professeur, M. RENARD (organisation et fonctionne-
ment des grandes administrations),à été remplacé par
M. BerTIN, chargé de cours.à la Faculté de droit.
" : ENSSIGNEMENT
L° enseignement comprend des cours spéciaux
propres
à l’Institut et des cours communs à la Faculté de droit
età PInstitut, notamment pour les sciences ; économiques
et juridiques,
|
En
laissant de
côté ces
donné plus de 500 heures
dernières,
le. personnel
de cours spéciaux.
a
:
Sciences économiques dnorure un ue . | 20 heures.
—
juridiques nusssesenessessss | 70
—
_—
|
géographiques
—
........ ses
. commerciales et industrielles.
Organisations , pésesesessesnesessreseer
A0
60
65
—7
. —
_—
Langues vivantes.
ie... ereses . 480 — LE
Exercices pratiques de comptabilité.
70 —.
|
il
Total 505 heures.
En outre, au cours de l’année scolaire 1923-4924
sous la direction de M. Fauver, les élèves de l’Institut
Commercial ont fait, tant à Nancy que dans le Département, un certain nombre de visites, afin de les initier.
avec les industries locales ét régionales,
et aussi pour
leur montrer, mis en pratique, les systèmes d’organisa-
tion qui leur sont enseignés.
Ces
visites
sont les
suivantes :
_ Imprimeries des Arts Graphiques, à Jarville;
Grandes Brasseries de Maxéville;
: Grands
Moulins de Nancy;
RAPPORT
DE M. DANIS
48
Mines de fer de Saint-Pierremont;
Aciéries de Neuves-Maisons;
Hauts-fourneaux, Forges et Fonderies
Pont-à-
de
Mousson;
$
Mines de sel de Varangéville;
Magasins et Entrepôts des Coopérateurs de Lorraine;
Etablissements
à Belleville.
Cabirol,
EFrEcrr
58 élèves se sont fait inscrire à l’Institut Commercial,
pour l’année scolaire 1923-1924, à savoir:
24 pour le diplôme
d'Ingénieur
30 pour les certificats
commercial;
d’études;
4 au titre d'auditeurs libres.
Ce total de 58 élèves, réparti
par
nationalités,
2 Bulgares,
1 Tehécoslo-
comprend:
46
vaque,
Français,
4
4 Letton,
2 Polonais,
Luxembourgeois,
2
Roumains,
2
Grecs,
4 Egyptien.
Comme les années. précédentes, un certain nombre
d'élèves (57 de l’Institut Electrotechnique, 33 de
l'Institut de Mécanique appliquée, 3 del’Institut Colo_nial) ont profité, au cours de l’année scolaire, de
quelques enseignements donnés à l’Institut Commercial.
RÉSULTATS
AUX
EXAMENS
are Session
Sur
les
24
inscrits
pour
21 ont persévéré jusqu'au
en cours d’année.
le
diplôme
bout;
3
ont
d'Ingénieur,
abandonné
*
50
RAPPORŸ
DE M.
DANIS
Sur les 21 qui ont subi tous les examens:
atteint la moyenne
d'Ingénieur
comprise
de
45,
commercial;
entre
10
d'Etudes supérieures
et
et ont
obtenu
{1 ont
le diplôme
10 ont atteint une moyenne
45,
et
ont
commerciales.
obtenu
le diplôme
-
Sur les 26 inscrits pour les groupes d’études, 6 seule. ment ont subi avec succès leurs examens; les 20 autres
subiront leurs interrogations, les uns
novembre, les autres en 1925.
Ces
derniers
appartiennent
tous
à la session
à la
de
Faculté
de
Droit. En juillet dernier, ils ont préféré subir leurs examens à la Faculté de Droit, d’abord, en réservant les
examens de
ultérieures.
l’Institut
Commercial
pour
les
sessions
2 Session
13 étaient inscrits pour la 2€ session:
2 qui n'avaient pas obtenu la moyenne
recommencé tous
leurs
3 ont recommencé
4 ont
complété
de 15,
ont
examens;
un ou deux groupes seulement;
les trois
groupes;
:
4 ont complété tout ou partie d’un ou deux groupes.
Sur
ces 13 candidats:
2 ont obtenu le diplôme d’Ingénieur commercial;
7 ont obtenu le diplôme d'Etudes supérieures commerciales;
4 a obtenu
deux
certificats
de
groupe;
Les3 autres n’ont subi leurs examens que sur quelques
matières. [ls complèteront en juin prochain.
1
RAPPORT
DE M.
DANIS
51
LAURÉATS
Prix de la Chambre
de Commerce
de Nancy
Médaille d'argent: HIRCHENHAN (Louis-Joseph),
le 41 mars 1901, à Rombas (Moselle).
Médaille
d'argent: Cuny
né
né le 4 février
(Charles),
1905, à Baccarat (M.-et-M.).
Médaille de bronze: GuTTon (Jean-Paul), né le 2 avril
1903,
à Nancy.
Prix
de
Médaille
la Société Industrielle
d'argent:
né le 4 août
1902,
Médaille
Dospa
(Raymond-Marie-Emile),
à Metz.
d'argent:
22 décembre
de l'Est
Larrirre
(Jean-Serge),
né
le
1902, à Nantes (Loire-Inférieure).
Médaille d'argent, décernée à l'élève le plus méritant
de la Faculté de Droït qui a suivi les cours de PInstitut
Commercial:
Gurrton (Jean-Paul), né le 2 avril 1903, à Nancy.
Médaille d'argent, décernée aux deux meilleurs élèves
de 3° année de l’Institut Electrotechnique et de Mécanique appliquée, qui ont suivi les cours de l’Institut
Commercial :
|
Section
d’Electricité
PecTier (Maurice), né le 21 avril 1898, à Badonviller
(M.-et-M.).
Section
CouLon
(Paul),
de
né le 22
conche (Haute-Saône).
Mécanique
|
novembre
1896,
à Froide-
‘
Médaille de bronze: Cuny (Jean), né le 4 février
à Baccarat (M.-et-M.).
|
1905,
5à
.
RAPPORT
DE M.
DANIS
Médaille de bronze: Jecnarskr (Wladyslan-FélixJean), né le 6 mai 1897, à Varsovie (Pologne).
Prix
de
l'Association
des
de l'Institut
Médaille
d'argent:
Anciens
Élèves
Commercial
HircHENHAN
(Louis-Joseph),
né
le 11 mars 1901,à Rombas (Moselle).
SITUATION
L'Institut
Commercial
‘
FINANCIÈRE
se suffit
avec: ses propres ressources. |
Evidemment, si les anciennes
à lui-même,
|
subventions,
il vit,
notam-
ment celle de l'Office économique de Meurthe-et-Moselle,
étaient
maintenues,
on.
améliorations matérielles
pourrait
apporter
dans l’organisation de l’Ins-
titut, mais ces améliorations,
utiles il est vrai, ne sont
pas encore absolument indispensables.
Les recettes se sont élevées à la somme de
Les dépenses ont atteint le chiffre de...
D'où
un reliquat
de.,......,........
SITUATIONS OBTENUES
certaines
PAR LES ELÈVES
32.595
»
30.695
»
1.9007
»
SORTIS
Il est difficile de donner, comme les années antérieures, un tableau des élèves sortis en 1923.
En effet, beaucoup de ces élèves sont au service
militaire, quelques-uns pourtant, les plus âgés, dégagés
de leurs obligations
suivantes:
militaires,
occupent
les situations
. 5 sont entrés dans des établissements importants
la région: Hauts-Fourneaux
Usines; Grands Moulins.
et Fonderies,
de .
Aciéries,
RAPPORT DE M. DANIS
._. B3.
4 ost Chef de service dans une Maison commerciale.
À est Commerçant.
en Grèce.
.2 sont Négociants
(Produits
chimiques
-{ est Attaché au service commercial
fer
et Grains).
des chemins
de
de l'Est, à Paris.
4
est Avocat.
_ 2 poursuivent
leurs
études | (Faculté
Faculté des Sciences).
7 sont au service militaire.
2 situations
inconnues.
de
Droit et
FACULTÉ DE DROIT DE NANCY
RAPPORT
SUR rs
Concours
ouverts
entre les Étudiants
_ (Année scolaire 1923-1924)
par M. Henri LALQUET, Professeur de Droit international
MssIEURS,
Depuis le rétablissement
entre les étudiants de
des concours de ên
notre
Faculté de
d'année
Droit,
les
rapporteurs vous ont tous conviés :à y participer
en plus grand nombre, vous rappelant l'importance
| de cette institution, qui est pour vous le meilleur
des
stimulants,
élément
et pour nous, COFps enseignant, le meilleur
d'appréciation.
Ces
appels
ont
été bien
mal
entendus et il m'est pénible de constater que le nombre
des concurrents de l’année 1923-1924 a été très infé-.
rieur encore à celui des années précédentes. Pour les
trois années de licence, qui comportent chacune deux
épreuves, il a été remis un total de 38 copies contre 49.
l’année dernière. 30, il est vrai, ont puê tre récompensées
et 1} est agréable de dire que nous n'avons pas, en les
retenant, donné. seulement des prix d'encouragement.
: Nous avons eu de très bons exposés qui nous permettent,
56
somme
RAPPORT
toute,
DE
M,
LALOUEL
de n’être pas trop
pessirnistes.
Il n’en
convient pas moins de remarquer que ces trente copies
récompensées ne représentent pas un nombre égal
d'étudiants,
mais
un
chiffre
beaucoup
plus
faible
puisqu'il est de 19 seulement, qui se répartissent de la
façon suivante: 6 en première année, 5 en deuxième et
8 en licence.
Si la qualité s’est maintenue, le nombre importe
peu, diront certains; y eût-il eu le double de présences,
les lauréats auraient été vraisemblablement les mêmes.
Ce n’est pas démontré. Je ne veux diminuer en rien
le mérite de ceux dont vous entendrez proclamer les
noms dans un instant, mais je sais, pour ma part,
plusieurs étudiants qui auraient très bien pu figurer
sur cette liste d'honneur s'ils s'étaient, tout au moins,
donné la peine de venir. Je ne les félicite pas de leur
abstention. Les résultats seraient-ils identiques, il
est d'observation constante que l'accroissement ‘du
nombre des concurrents donne à chacun plus d’ardeur
dans la lutte, et, par suite, plus de valeur aux compo-
sitions. Cest ainsi que se maintiennent
dans tous les
domaines le niveau et les traditions Voulez-vous
laisser péricliter ceux de votre Faculté, ou conserver
intacte la réputation dont elle jouit? Vos intentions
ne font pas de doute. Que vos actes les confirment.
Je supplie instamment tous les bons étudiants de 1
et de 2° année— et nous avons la joie de les savoir nombreux — de se remettre au travail avec l'intention
bien arrêtée de participer aux concours de lan prochain; et je demande aux étudiants de 3° année, qui
vont'entreprendre,
militaire,
leurs
maintenant
études
de
ou
doctorat,
après
leur
service
de prendre
eux
RAPPORT DE M. LALOUEL
aussi
la ferme. résolution
._
qu'ils. sont. de.
prouver
de
à7
l'élite en apportant par des thèses solides et bien composées, leur brique à l'édifice juridique toujours en
réfection. En même temps que cela les-aide à se lancer
_ dans l’existence,
apportant.de bonne heure une
en leur
notoriété qui ne leur nuit pas, ils s’acquittent de leurs
dettes envers l'Université, qui les a formés, en
étendant
sa gloire, et ils laissent un bon souvenir à leurs professeurs qui les voient souvent quitter les amphithéâtres
avec beaucoup plus de mélancolie que la plupart
d’entre
vous ne l’ont jamais supposé.
PREMIERE
En
première
année,
ANNEE
Îles concours
ont
porté
sur
le
Droit romain et le Droit civil.
Droit
Les candidats
diques,
romain
avaient à traiter:
d'aprés.
quelques
“romain » (1).
Le Droit romain
« Des fictions jurt-
exemples
fournit
un
tirés
assez
du
grand
Droit
nombre
de véritables fictions, dont lexamen permet de saisir
d'une manière précise le rôle et l’importance, dans
l'élaboration du droit, de ce procédé de la technique
juridique. Ces fictions romaines présentent d’ailleurs
un caractère différent, selon qu'elles ont leur origine
ou dans la coutume comme l'antique théorie du postliminium, ou dans l’édit du préteur comme toutes les
actions fictives, ou dans l’œuvre des praticiens admise
par le jury centumviral au cas de querela 1nojficiost
8
(1) Commission:
MM.
Micnon,
SENN
rapporteur;
KroëLz.
58
RAPPORT
DE
M.
LALOUEL
tesiamenti, ou dans l’œuvre des jurisconsultes promoteurs eux-mêmes de coutume, quand ils formulent
notamment
que
hereditas
defunctt
personam
sustinet
ou que qui in utero est perinde ac st in rebus humanis
essel custoditur, quotiens de commodis
quaerilur, enfin, exceptionnellement,
mesure. législative.
Malgré leurs
ipsius partis
dans quelque
divergences d'origines
et de formules, ces fictions ont toutes pour but d’intro-
duire certaines
difficilement
règles,
admettre
qui
souvent
autrement.
se seraient
Toutefois,
en
fait
pré-
cisant les effets de certaines de ces fictions romaines
les candidats pouvaient relever et.les inconvénients
qu’elles présentent, en cértaines circonstances, dans
le cas de querela inofficiosi lestamenti par exemple,
si l’on ne fixe pas d’une manière rigoureuse les limites
‘ de leur application, et le caractère d’autres fois provisoire
de leur existence,
comme
dans les cas
de
cette
querela ou de l’action publicienne.
Dix étudiants ont pris part au concours: sept compositions ont été remises: cinq d’entre elles ont été
récompensées.
Celle de M. AuBry. qui est ingénieur : vil des mines (1),
obtient le 1% prix. L’auteur y fait preuve d’une maturité
d'esprit
qu'on rencontre rarement
chez
des étudiants
_de 4° année. Il possède un style vigoureux, un langage
juridique
précis,
surtout
des
qualités
d’exposition
qui plaisent et lui rendent favorable le lecteur. Le rôle
de la fiction est exactement présenté; les exemples
de fictions juridiques romaines font l’objet de dévelop-
(1}
Devises : Heu, miserande puer, si qua fata aspera rumpas |
— Non licet omnibus adire Corinthum.
RAPPORT
pements
DE
intéressants:
M.
LALOUEL
Toutefois,
59
on
peut. regretter
quelques longueurs, quelques répétitions ; on regrettera
surtout
que l’auteur n'ait pris comme exemples
de fictions juridiques que les fictions prétoriennes et
celle qui apparaît au cours de la procédure de la querela
|
inofficiosi testamenti.
Cette critique ne saurait, au contraire, être adressée
à M. G£Nny (1). Sa composition, qui révèle des connaissances étendues et un esprit particulièrement réfléchi,
est remplie d’un plus grand nombre d'exemples de
fictions, les unes d’origine prétorienne, les autres
d’origine coutumière. L’exactitude des faits relatés,
l'abondance des détails, le souci, même excessif, des
divisions, la recherche toujours voulue du développe-
ment historique du procédé technique étudié dénotent
une netteté de pensée,
nourrie par de solides connaïs-
sances. Par ces qualités,
le travail de M. Gény se fût
donc sans conteste placé au premier rang, si son auteur
ne
déconcertait
sécheresse
pas
quelque
peu
dans lexposition,
le lecteur
son inhabileté
par
sa
dans la
composition et dans l’art des développements, d’ailleurs toutes imperfections de jeunesse qui devraient,
par la suite,
s’atténuer
compromettre
l'auteur
ou
disparaître,
cette connaissance
est en voie
d'acquérir.
sans toutefois
précise des faits que
M.
GÉny
obtient
le
second prix.
Les compositions
de MM.
Doyex
et BrEr sont, sans
aucun doute, inférieures aux précédentes. Leur classe-
ment a donné lieu à quelques hésitations. La composi4
(4)
Devises:
Fief
et
justice
n’ont
rien
de
commun.
Fief
justice sont tout un. — Quid est veritas ?
et
60
_‘RAPPORT DE M. LALOUEL |
tion
de M.
Doyen
{t),
auquel. est décernée la 4e men-
tion,. fait. preuve de connaissances nombreuses, le
plus souvent exactes, cependant parfois incertaines.
Dans la nomenclature et l’exposé des fictions romaines :
se glissent quelques erreurs, telles que celle qui
con-
siste à voir une fiction dans cette leçon courante que
Fhéritier romain est considéré comme le continuateur
de la personne du défunt. Plus grave est l'erreur qui
consiste
à
s
donner,
dans
l'établissement
des
fictions
un rôle important au législateur, qui n’y joue au contraire qu'un rôle tout à fait exceptionnel. Le travail
de M. Brer (2), à qui est décernée la 2° mention, présente.
la même abondance d'exemples de fictions. Cependant
il est déparé par un plus grand nombre de petites
erreurs, porbant notamment sur la qualité des. per-”
sonnes qui peuvent se plaindre d’un testament inoflicieux, sur le domaine d'application de l’action Rutilienne, sur la sanctiôn de la bonorum possessio, etc.
Enfin; la Faculté. décerne à Mlle Revuxr (3) une troisième
mention.
Sa composition,
qui
se distingue
par
une grande netteté d'exposition, mais aussi par quelque
sécheresse, contient un certain nombre de formules
très précises et vigoureuses, Il y est fait un louable
effort
pour
distinguer
les
fictions d’après
ceux-là
même qui les ont mises en œuvre, qu’il s'agisse du
préteur, des jurisconsultes ou des praticiens. Mais des
(4) Devises: Chercher le vrai, pratiquer le bien.
Donec eris felix multos numerabis amicos.
(2) Devises: Quos oult perdere, Jupiter dermentat.
Mutuum date, nihil inde sperantes.
(3) Devises: Dominus, illuminatio
Dieu et mon droit.
mea.
x
|
RAPPORT DE. M. LALOUEL
:
1
.
erreurs sy font jour,:en ‘particulier à propos” du post
.liminium et de l’action publisienne.
. Droit civil
Le sujet proposé était: « La preuve de la propriété
* imimobilière » (4). Les concurrents, après avoir montré
l'importance du problème, devaient en souligner la
difficulté,
tout
tenant
système
à
officiel
l'absence,
et
en
public
droit
d’investiture
- propriété. D'où il suit qu’en dehors
| priétaire contesté
français, de
est en mesure
de
cette
des cas où le pro-
de: démontrer
qu’il a
possédé pendant le temps requis pour la prescription,
‘il ne peut faire la preuve directe de son droit. En raison
de l'effet relatif des contrats, la légitimité du droit de
chacun suppose celle du droit de son auteur et ainsi.
de suite à l'infini, probatio diabolica. La jurisprudence,
qui à eu de nombreuses occasions d'intervenir, a done
dû s’ingénier à combler cette lacune au moins appa
rente de la loi. C’est ce système,
d'une inévitable com-
plication, puisque demandeur et défendeur sont amenés
à invoquer, suivant les cas, des possessions et des titres
de diverses nâtures et origines qui s’oppôsent en des
combinaisons
multiples,
que les concurrents
tout d’abord exposer.
Il leur fallait ensuite
théorique,
que
les
devaient
|
en recherchér
décisions
le fondement :
judiciaires,
justement
soucieuses de donner avant tout satisfacticn à l'équité
et aux
nécessités
pratiques,
point de vue scientifique,
mais
ont
trop
oublieuses
insuffisamment,
du
quand
-
(1) Commission: MM.
Henry, SIMONNET, rapporteur; VorriN.
62
_ RAPPORT DE M. LALOUEL
|
ce n’esk pas ihexactement, caractérisé. Puis; après
“une mention à la théorie de la présomption de pres-cription, souvenir de l'antique Publicienne, les concurrents devaient en arriver à l'étude plus approfondie:
de l’explication actuellement
des
présomptions
la plus
. de: propriété.
en faveur.
celle:
Celui-là. triomphe,
dans les conflits sur la propriété immobilière, dont la
possession ou le titre fournit, en faveur du droit auquel
‘il prétend,
des présomptions plus“fortes que celles que
peut invoquer
son adversaire.
:
Restait enfin à se demander si Ja construction de la
jurisprudence est tout entière prétorienne. Ne suffit-il
pas, pour la justifier, d'une simple référence aux principes généraux ? N'est-ce pas en vertu de la nature.
même des choses, telle qu'a essayé de la traduire le
chapitre spécial du Code civil sur les preuves, que la
preuve de ia propriété immobilière, malgré son importance, se trouve soumiseà des exigences moins rigou-:
reuses que la preuve des obligations et susceptibles
d'être basée sur des indices ou des présomptions ? Ji.
convenait
d'exposer,
l'appréciation
en restant libre,
l’ingénieuse démonstration qui en à été tentée par des
auteurs récents.
|
es
Quatre compositions ont été réunies,
:
dont aucune
n’est négligeable. M. Dove
(4), 58 est placé au premier
rang
par
l’heureux
sa connaissance
choix
exacte
mentation généralement
de son plan
de la jurisprudence,
d'ensemble,
son argu-
solide, sa langue précise et
très juridique. On ne peut guère lui reprocher
.
(1} Devises:
Avoir un
idéal,
- Pater is est quem nuptiae demonstrant.
qu’une
RAPPORT
DE
M.
LALOUEL
63
introduction un peu maigre-qu'il lui aurait été facile
d'étoifer en y plaçant les indications de droit comparé
- relatives au régime des livres fonciers (qu’on trouve :
ailleurs, mais pas à leur place) et, d’autre part, un peu
d'incertitude et de flottement dans sa démonstration
finale. de la conformité de la jurisprudence aux principes du Code eivil.
La composition de M. Gény (1), n’est pas très sensi-
blement inférieure à la première, Elle est plus personnelle
mais
cette
originalité,
où
se
l'effort, a
parfois
sent
dépassé un peu la mesure et a fini par nuire à son
GÉNY
cherche
dans
d’abord
la
théorie
auteur.
M.
générale
des preuves les principes de nature à résoudre
le problème, sauf à confronter ensuite les résultats de ce
travail avec ceux qu’a obtenus lajurisprudence, pour en
eonstater d’ailleurs la concordance, ce qui n’est pas
sans témérité. Cela notamment l’obligeait à fouiiler
plus profondément que le plan inverse ne l’eût rendu
nécessaire,
un terrain en principe étranger aux études
de 17° année, et donc s’exposer à des inexacliludes
et à des erreurs. L'auteur n’a pas complètement échappé
à ce danger
travail
et ce sont
au demeurant
ces quelques taches
fort distingué
qui ne
dans
son
lui ont
fait accorder que le second prix.
M. GAUTROT (2) n’a pas pris la question d’aussi haut
ni ne l’a traitée avec la même ampleur. Il en connaît
moins bien lés détails: son exposé de la jurisprudence
est incomplet; il n’a
(1) Devises:
pas cherché
s'il est possible de
Et leges et mores!
Ils ont créé les lois, ils n’ont pas fait nos cœurs!
(2) Devises: Non dicet omnibus adire Corinthum.
La raison du plus fort est toujours la meilleure,
64
RAPPORT DE M. LALOUEL
la rattacher aux principes généraux. Le sujet cependant,
dans ses lignes essentielles, est bien compris, l'exposé
bien
construit et intéressant.
première
Il lui est
attribué une
mention.
Enfin,
non
sans avoir
quelque
peu
hésité,
nous
avons accordé une deuxième mention à la composition
de M. Bter (1). Elle dénote une connaissance d'ensemble
du sujet, mais sommaire et non sans de légères erreurs
mi de graves lacunes. Ces défauts ne sont point compensés par
exacts
preuve
des développements
sur la prescription.
d’un acquis
étendus
M. Bier
et
d’ailleurs
a cependant
déjà considérable,
fait
il lui reste à
apprendreà le mettre en valeur avec plus de méthode
et d’à-propos.
_.
e
DEUXIEME ANNEE
.
Les étudiants étaient appelés à concourir en
4
civil et en droit administratif.
droit
Droit civil.
Le sujet, tiré au sort, était ainsi libellé: « De l’indé-
péndance des droits de suite ei de préférence en matière
d'hypothèques et de privilèges immobiliers et de la survie
possible de l’une de ces prérogativesà l’autre» (2).
sur
Ce sujet demandait un effort de généralisation basé
une connaissance très complète et très nette des
règles
positives
le maintien
(1) Devises:
de
et la
la loi concernant
disposition
des
l'établissement,
deux prérogatives
Non omne quod licet honestum est.
Multi sunt pocati, pauci vero electi.
, (2) Commission : MM.
Gény,
rapporteur;
LESCOT,
SIMONNET,
RAPPORT
caractéristiques
DE M. LALOUEL
des hypothèques
biliers: le droit de préférence
tant
de quelques idées
dégager,
sérier,
éliminer
65
et privilèges _immode suite. Par-
et le droït
générales,
qu'il fallait savoir
et résumer,
les
concurrents
devaient aboutir aux hypothèses, concrètes et précises,
où peut apparaître, par le jeu combiné des principes
et des dispositions légales, scit la survie du droit de
suite au droit de préférence, soit plutôt et plus aisé.
ment la survie du droit de préférence au droit de suite.
Avant tout, et pour savoir si, et dans quelle mesure,
‘on peut parler d’une véritable indépendance des deux
attributs caractéristiques de l’hypothèque ou du privilège immobilier, il convenait de définir chacun de ces
attributs, de montrer comment il déroge au droit
commun concernant les droits généraux des créanciers
sur les biens de leur débiteur,
puis, les comparant l’un
à l’autre, de soupeser leur efficacité, leur gravité, leur
finalité respectives de façon à expliquer, aussi rationnellement que possible, comment la loi qui subordonne,
pour motifs de crédit public, la mise en œuvre
avantages
à des conditions
de publicité
de ces:
et de procé-
dure nécessaires pour la protection des tiers, a pu
parfois organiser ces exigences, et particulièrement celles
concernant la publicité, suivant des règles différentes
à l’égard des créanciers menacés par le droit. de préférence,
eb
suite.
D’où
des
tiers
acquéreurs,
surgissent
exposés
naturellement
au
droit
de
et la possibilité
certaine de quelques cas de survie d’une des préroga-:
tives à l’autre, et la question, beaucoup plus délicate,
consistant à savoir quand on doit ou peut admettre
effectivement
pareil résultat.
Le terrain, ainsi largement préparé et déjà profon6
.
: 66
RAPPORT DE M. LALOUEL
dément fouillé, restait à passer en revue les hypothèses
concrètes
dans lesquelles
ces problèmes
de survie.
se posent
individuellement
Les unes sont prévues et réso-
lues par la loi, qu’il s’agit seulement d'appliquer dans
ses dispositions explicites et d’interprêter sur les points
qu'elle
laisse
interprétation,
douteux
en
se
mouvant,
pour
suivant les directives issues
cette
des pré-
ceptes qu’on aura précédemment adoptés. D’autres cas
se dégagent de la combinaison des principes ou des textes
mais ne rencontrent pas dans ceux-ci une solution nette
et positive sur les points,
les conditions
et les effets
de la survie. C’est ici surtout que les idées générales,
soigneusement développées plus haut, devront
venir pour inspirer les solutions adéquates.
inter-
Dans le choix et la précision de celles-ci, les candidats
avaient le champ d’autant pluslibre
que — depuisle
par l’effet de la législation postérieure (loi du 11 maï
1858) — aucune jurisprudence bien nette ne s'est’
établie sur la question et que la doctrine
elle-même
a jusqu'ici pitoyablement barbotté et pataugé dans
ses
essais infructueux pour la résoudre. En attendant
que
l’ingéniosité d’un de nos candidats au doctorat
s'exercer
sur
ce
problème
qui
offrirait,
ce
vienne
semble,
un sujet de thèse digne d'attirer l'attention, nos Etudiants de seconde année pouvaient du moins tenter,
avec la ténacité présomptueuse si facilement excusable
à leur
ciel
âge, de lancer quelques ballons
encore
nuageux
l'heure, à tout
que
le moins
a difficulté du problème
nous
d’essai dans Île
entrevoyions
de montrer
qu'ils
et qu'ils savaient
fout à
saisissaient
suivre les
ue
célèbre arrêt des Chambres réunies de la Cour de Cassation du 23 février 1852 ayant perdu toute son autorité
RAPPORT DE M. LALOUEL.
gotiins diverses
permettra
sans
dont: l'équilibre,
doute quelque
résultat acceptable pour tous.
67
justement
réalisé,
jour d'aboutir. à. un
- La plupart des élèves sur qui nous pouvions compter,
mont
pas aperçu l'ampleur et l'intérêt
proposé ou se sont
dérobésà
l'effort
du problème
de construction
_et de synthèse qu’il demandait d'eux. Car s'ils: se sont
présentés ‘en
nombre
honorableà la salle de concours,
“presque tous se sont retirés en présence du sujet dési-
gné
par le sort, et finalement quatre
seulement
compositions
ont été remisés.
- Heureusement, la qualité de quelques-uunes d'elles
nous dédommage un peu de leur petit nombre.
Elle montre du moins que le sujet pouvait être traité
dans toute son ampleur par les étudiants
et laborieux, munis des connaissances
ün enseignement régulièrement suivi.
Ce témoignage ressort particulièrement
ment
réfléchis
que
fournit
;
ét complète:
dé la composition de M. Kavser (1) qui, si l'on
fait abstraction
de quelques
omissions
dé détail aisé
ment pardonnables en un sujet de pareille ampleur,
peut être considérée comme parfaite dans sa conception,:
sa facture et ses développements. Les idées générales
essentielles dominant le sujet sont nettement mises
en relief dès le début et habilement.utilisées par la suîte,
L'auteur ‘a surtout merveilleusement compris et fait
ressortir àvec beaucotip. de finesse qué l'indépendance
des deux prérogatives caractéristiques de l’hypothèqué
ne peut être absolue et:qu’elle-doit céder, en certains
(1} Devises: Diem perdidi.
Désinit'in piscem.
|
pre ne
68
_ RAPPORT DE M. LALOURL
. devant
des
considérations | supérieures.
Et 1
explique fort ingénieusement que le maintien du droit
de préférence n’est pas sans réagir sur le droit de suite
parce qu'il incite les créanciers hypothécaires, ainsi
menacés, à surenchérir plus volontiers qu'ils.ne l’eussent
gait,
sils
n’avaient pas
à compter
avec
une
concur- :
rence dangereuse. C’est par des raisons comme celle-là,
tirées
non
de
peu nébuleux,
tiellement
principes
mais
vivantes
théoriques toujours
quelque
de considérations pratiques essen-
et pressantes,
qu'il justifie
des.
solutions qu'il a seulement le tort de ne pas toujours
affirmer assez nettement. Il semble aussi que le manque
de temps ou certaines insuffisances de mémoire l’aient
| empêché de
donner
toute
son
ampleur
à la mise
en
œuvre .de ses principes pour les divers privilèges. En
dépit
de ces
ombres
très
légères,
cette
composition
fait lé plus grand honneur à son auteur et mérite
“amplement
un premier prix.
UT.
La composition de M. Ein (1), qui se classe à unè
certaine distance de la précédente, nous présente
encore un exposé intelliscent, judicieux
et largement
compris
son
‘quelque
du
peu
sujiet. À
abusé
vrai
dire même,
auteur
de la généralisation. Non
que les idées qu'il préserite pour
commencer
sur
:
a
pas
le
droit. de suite et le droit de préférence ne soient judi-.
cieuses, généralement exactes et intéressantes. Mais
elles ne sont pas rapportéés assez étroitement au sujet.
et. lui font un cadre démesuré.
Bientôt
pourtant, l’auteur
{4} Devises :
_
Hodie
mihi,
cras
:
s'attache
bi.
De quoi démain sera-t-il fait ?
décidément à.
RAPPORT DE M. LALOUEL
|
69
celui-ci et la seconde moitié. de sa copie lui est très
directement consacrée. Il y a quelque embarras,
parfois même certaine gaucherie dans la façon’ dont
il exprime sa manière de voir, un peu trouble, sur la
‘fusion et l'indépendance possible des droïts de suite
et de préférence. Mais il se ressaisit quand il arrive
aux questions concrètes. Et il examine plus complètement que tous ses rivaux les hypothèses où s’est
posée
la question de la survie. La solution qu’il leur donne
semble un peu fâcheusement influencée par
une
con-
ception Îort contestable sur la portée des textes qui
ont touché la question sans la résoudre
-riquement
aussi catégo-
que le pense notre candidat.
Bref, tout. en restant décidément inférieure
précédente, la composition de M. ETzIN nous
à la
offre
un travail sérieux où le sujet est envisagé avec ampleur
=
avec trop
d’ampleur
—- et traité d’une façon fort
convenable, en dépit d’une imperfection de pensée
et d'expression qui n'empêche pas de voir là une
œuvre de bon aloï et pleine de promesses.
1! lui est attribué un deuxième prix.
La composition
travail
de M. Scuneiner (1) est encore un
honorable,
qui
atteste
des
qualités
d'esprit .
sérieuses avec une connaissance méritoire de la matière
des privilèges et hypothèques. Mais l’auteur n’a
qu’une possession un peu légère de ce qui était proprement le sujet proposé. Les idées générales qu’il expose
n’ont qu'un rapport trop lâche avec celui-ci.
avoir précisé
(1) Devises:
ce que
Tout
c'est que
vient à point
Errare humanum
droit
à qui sait attendre.
est.
Après
de préférence
et
‘10
|
RAPPORT
DE M.
LALOUEL
_ droit de suite et s’être demandé, avec des développements intéressants mais trop éténdus, sur les diverses
formes d'exercice du droit de suite, à quoi peut se
ramener l’indépendance des. deux droits, il. tourne
autour de cette idée d'indépendance, sans la pénétrer
ni la bien mettre
en valeur
et finit par
poser tout
uniment le problème de la survie.
Bref, composition incomplète, ne méritant,
à cause
‘de cela et de la qualité des. précédentes, qu’ une première mention très honcrable.
:
Enfin, M; Rorirror (4) nous a donné une compesi-
tion révélant un esprit original, distirigué et chercheur. :
Mais il semble chercher surtout à côté et ne paraît pas
se représenter très exactement la situation que suscite
une liquidation hypothécaire, Ses considérations
sur.
le droit de suite et de préférence restent imprécises
et ne peuvent éclairer le problème proposé. Les raisons
qu'il fournit
pour
appuyer
ses solutions
‘ASSCZ
tran-
chantes, sont loin d'entraîner la conviction et il ne
se dégage pas de l’ensemble de ses développements,
assurément
très
personnels,
une
conception
nette
|
des règles aptes à diriger le jurisconsulte mis en face
” des réalités sociales.
‘Tenant compte de la difficulté du sujet et usant de
bienveillänce pour les candidats qui lont affronté,
_il est accordé
à ‘cette composition
une
deuxième men-
tion honorable.
41}
Devises:
Honneur
au courage malheureux
!
Dieux! que ne suis-je assis à l'ombre des forêts. mn
ë
RAPPORT.
DE M. LALOUEL
7
Droit administratif |
En
droit
traiter
de
administratif, les
la
«
Distinction
étudiants
du
avaient
contentieux de
+
+
à
pleine
juridiction et du contentieux de l'annulation» (1).
Cette distinction, qui n'a pas encore pénétré dans
le droit civil, est une pièce capitale
administratif,
‘dure.
Elle traduit,
la summa
divisio
de notre
dans la langue
de
l’objet
droit
de la procé-
du droit, publie,
savoir la constitution des administrations
comme sujets de “droits, et les relations de
publiques
ces sujets
soit entre eux, soit avec les particuliers et les personnes
morales
des
privées.
situations
Elle
correspond
juridiques
à la
individuelles
classification
en
droits
_subjectifs et statuts, ou conditions objectives ou encore
institutionnelles ou: intérêts, suivant le plus ou moins
de
simplicité des vocabulaires.
:
Un thème aussi ample exigeait une parfaite possession des principes directeurs du droit administratif
et
un
sens
affiné. des
nuances
qui
caractérisent la :
jurisprudence très flexible du Conseil d'Etat. Aussi
le jury devait-il faire moins de cas de l'abondance
de quelques-unes des compositions
qui lui ont été
remises et du luxe d'’érudition déployé par leurs
auteurs, que de la pénétration et du discernement |
de leurs concurrents plus sobres et plus judicieux.
La. priorité revenait à ceux qui ont compris, que le
compartimentage des recours contentieux est. moins
une donnée de la nature des choses, qu’une construction artificielle et, somme toute, empirique, propre
(1) Commission: MM. Brocarv, RENARD, rapporteur; LALOUEL,
72
RAPPORT
DE M. LALOUEL
à satisfaire tout à la fois aux convenances de la bonne
administration et à la protection
intérêts
des
agents
et
des
des
droits
administrés, ‘et
et des
que
son
mérite, comme celui des. hypothèses scientifiques,
est surtout d’être commode.
|
Tel est justement
l’avis
des trois principaux vain-
queurs. Pour eux, la distinction est imparfaite, et il
ne faut pas la pousser au-delà des buts pratiques
vue desquels
elle a été établie.
dissertations.
Ils s'appliquent
en
D’où le plan de leurs
d'abord
à approfondir
le contraste du contentieux de pleine juridiction et du
contentieux de l’annulation; les deux premiers suggèrent une analogie, imparfaite elle aussi, avec la
distinction de l’action publique et de l’action civile .
en matière de délits; et l’un de ceux-ci évoque une
comparaison fngénieuse de la théorie administrative de
lintérêt
excès
direct
et
de pouvoir,
et
dicteur
légitime
personnel
dans
de la théorie
dans
les.
actions
le recours
civile du
d’état.
pour
contra-
Cela
fait,
les trois concurrents s’attachent à estomper le contraste:
ils montrent la jonction possible des deux contentieux,
leur suppléance réciproque, leur mutuel réfléchissement. C'était incontestablement la meilleure méthode
pour démêler le rôle propre de chacun des deux groupes
de recours au milieu des chevauchements et des enchevêtrements que révèle l’expérience
Des dix compositions remises, celle de M. Kayser (1)
obtient le premier prix.
(4) Devises: Acta est fabula.
æ
La
modération
souvent
qu’un
leur humeur,
|
des personnes
effet de
heureuses
la bonne
fortune
n’est
sur
‘ RAPPORT
DE M.
LALOUEL
.
18
Le fond est riche cans ostentation, l'ordonnance
méthodique et personnelle, la pensée vigoureuse . et
maitresse d'elle-même. Pas de digressions dans le
développement.
Pas
d'inexactitudes,
si
d’omissions
ce
détails. On y trouvé
averti des sinuosités
n’est
sur
a
reprocher.
quelques
très
Point
lévers
une doctrine précise, un sens
du contentieux administratif,
une maturité intellectuelle précoce; bref, toutes qualités
juridiques qui méritent le plus grand éloge.
Des
louanges
analogues
doivent être adresséesà
M. Erzin (1). À tort ou à raison, il croit, avec IxErINe,
que le droit n’est qu’un intérêt renforcé; telle est juste-
ment l’une de ses devises: c’est sur cette maxime qu’il
appuie le caractère purernent contingent de la distinetion des deux branches du contentieux: le recours
qui sert de sanction au droit et celui dont la recevabilité n’exige qu’un intérêt. S'il vient seulementà la
seconde place, c ‘est d’abord à raison d’une confusion
sur un point du reste accessoire. C’est aussi parce que
la première partie est moins solidement bâtie, surtout
avec moins d'originalité. Au lieu d’une comparaison
continue des deux contentieux, sous le rapport de la
recevabilité, des causes d'ouvertures, des effets, ce sont
deux
présentations
panneaux
est bien
prix.
successives
d’un diptyque. Mais,
conçue,
bien
étoffée.
et séparées
comme
en. définitive,
Elle
obtient
les
l’œuvre
le second
Une mention très honorable est accordée à: M. Scuner-
(1) Devises :
L'histoire de la peine est une abolition constante
- (In£rING).
Le droit est un intérêt renforcé:
:
74
RAPPORT
DER
(1),
DE
dont le travail
compris.
Les compositions
de
M. LALOUEL
est riche et heureusement
M.
o
Rogizror
(2)
et
de
M. Taierry (3) sont notablement .distantes des trois.
premières. Elles se recommandent par des mérites
à peu près opposés: celle de M. RoBizcor, par une
personnalité accusée qui séduit mais qui ne dissimule
pas la maigreur du fond; celle de M. Turerry par
une égalité parfaite, qu’on souhaiterait de voir rehaussée par
des
qualités plus brillantes.
L’un
et
l’autre
sont allés au'cœur du sujet, dont ils connaissent bien
les éléments essentiels. Après hésitations, le jury a
donné une première mention honorable à M. RoBILLOT,
et une deuxième mention à M. Tuterry, dont le travail
est véritablement trop terne. .
TROISIEME ANNEE
Les concours
droit
ont eu pour ‘objet le droit civil et le
commercial.
Droit civil
Le sujet proposé
était ainsi conçu:
et à quelles conditions
« À quels titres
de preuve la femme
commune
en bien exerce-t-elle ses reprises?» (4).
(1) Devises:
C’est la loi que je sers... en servant ma rancune.
Non
inulius premor.
:
(2) Devises : Video meliora proboque, deteriora sequor.
Ich weiss nicht was soll es bedeuten
.
Dass ich so traurig bin (Henri Heiwe).
. (8) Devises: Un tiens vaut mieux que deux tu lPauras.
‘
I} ne faut jamais courir après deux lièvres à la fois.
{4) Commission: MM.
GéÉny,
Krogzcz, VoïRiN,
rapporteur,
RAPPORT DE M. LALOUEL
Il fallait,
tout
d’abord,
.
75
définir les reprises
et les
situer dans l’ensemble des opérations de liquidation
d’une communauté, la question des reprises se posant
à propos de tous les régimes communautaires. Il convenait alors d'examiner à quel titre la femme exerce
ses reprises, distinguant les reprises en nature, c’est-à-dire
portant sur des biens dont la femme n’a jamais cessé
d'être propriétaire,
et les reprises
en valeur,
qui
ont
donné lieu à controverses: on devait rappeler Pévolution de la jurisprudence et l’opinion consacrée par
l’arrêt Moinet: la femme exerce ses reprises à titre de
créancière.
Surtout
justifier
cette solution
et l’affiner
en distinguant les deux situations: la femme a accepté
la communauté
Ayant
ou bien elle y a renoncé.
ainsi établi à quel titre la femme
commune
exerce ses reprises, il restait à en exposer les conditions
de preuve, problème qui se pose pour les reprises en
nature comme pour les reprises en valeur, et où il
faut distinguer entre les reprises d'immeubles
prepres
et les reprises mobilières. Pour celles-ci, il fallait exposer
le système de la Cour de Cassation, en opposition avec
le système doctrinal suivi par certaines cours d'appel,
les discuter, en tirant principalement parti des articles
560 et 563 du Code de commerce. Puis transporter
le débat sur le terrain législatif et aborder enfin la
réforme du 29 avril 41924, en rappelant les dispositions
d'avant-garde de la loi du 13 juillet 4907 et ce qu’il
faut entendre désormais par « le droit commun
preuve»
prévu,
à
article 1499.
Huit compositions
l'égard
on£
d’un labeur çonsciencieux.
des
tiers,
été remises
par
qui
le
de la
nouvel
témoignent
On regrette pourtant
que
76
RAPPORT DE M. LALOUEL
leurs auteurs n'aient pas su tirer un meilleur
parti
de leurs
connaissances.
qu'aucun
concurrent,
la femme
est appelée à exercer ses reprises, n’a songé.
le sujet
d’une fagon
Ils ont généralement présenté
par trop
simpliste.
recherchant
le
à exploiter
la notion de prélèvement,
C’est
titre
auquel
ni à affirmer la
“
solution en distinguant suivant que la femme
la
communauté
presque
seule
Le
qui
toutes
ayant
ou
y renonce.
les compositions
Cette
ont
ainsi
accepte
réserve
faite, ‘
été retenues,
une
été éliminée.
premier prix est décerné à M. DELCHIARO (1)
a bien compris l’ensemble du sujet, l’a traité en
une langue précise et élégante, indiquant avec à-propos
le-point de vue économique et social. Peut-être a-t-1l
envisagé
un
peu
cavalièrement
le
problème
de
la
détermination du titre. En revanche, il expose avec
maîtrise la question de preuve. Parfois, on rencontre,
çà et !à,
des
affirmations
plus
osées
que
prouvées,
l’auteur se fiant üun peu trop à sa facilité.
_
|
La composition de M. LAROGKE (2) obtient le deuxième
prix.
|
D'un style moins
châtié que la précédente,
elle se
recommande par ses qualités de construction. L'auteur
a su saisir les sommets du sujet, et pourvoir ses déve‘loppements d'une armature solide.
|
‘
À ses vues généralement assez nettes, il joint quelques
observations qui donnent à son travail un cachet
d'originalité
(4) Devises:
5
(2) Devises:
de
bon
aloï.
Il
n’a
malheureusement
L'égalité est lâme des partages.
Le droit travaille sur de la matière sociale vivante.
l'ywt seévroy -
Salus populi suprema
lex esto.
RAPPORT DE M. LALOUEL
11
entrevu qu'inparfaitement la distinction entre Vacceptation et la renonciation de la femme. Mais surtout
il a négligé d'exposer le système doctrinal de la preuve
des reprises.
|
.
Une
à M.
première
Dürorca
clairement
mention
très honorable
(1) qui
a présenté,
ordonné, des
est
accordée
suivant
un plan
situations
judicieusement
analysées, accompagnées de solutions le plus souvent
exactes. Mais on chercherait en vain dans sa composition
le sens critique et la note personnelle qu’on trouve dans
les précédentes. Il ne discute pas le système de la Cour:
de Cassation relatif à la preuve
s’embrouille
des reprises; et il
dans l'exposé du système
leurs l’auteur assimileà tort les
doctrinal. Aïl-
reprises mobilières en
nature et en valeur pour ne reconnaître, dans tous
Jes
cas, à la femme qu’un droit de créance.
M. Lévy (2) y fait preuve d’une remarquable richesse
de connaissances, qui lui obtiennent une
mention très honorable. Il sait so dégager
deuxième
du cadre
du cours, et rassembler tout ce qui intéresse la question.
Malheureusement,
sa composition
offre l’aspeet
d’un
chantier en désordre, où s'accumulent pêle-mêle les.
matériaux: l'édifice reste à bâtir. Au surplus, Pauteur
s’embarrasse d’une opinion un peu étroite et arbitraire
en prétendant séparer rigoureusement les reprises el
les récompenses.
commun
Enfin, il soutient à tort que le droit
de la preuve
(art.
1499
nouveau)
soumet,
dans-tous les cas, la femme à l'exigence de la production
d’un acte ayant date certaine.
(1) Devises: Fac et spera. Errare humanum est.
(2) Devises: Obéissance à la loi. — Kzquaæerc aer,
18
Ho
RAPPORT- DE M. LALOUEL .
4
‘Une première ‘mention
M. Lorane (1)
:
On trouve, dans
honorable
ci
cette composition,
échoit
à
une tentative
de plan et un effort méritoire de discussion.
Recher-
chant à quel titre la femme exerce ses reprises, l’auteur
collectionne
que
Les
peut
minutieusement
invoquer
arguments
tous
chacune
décisifs
des
se
les
thèses
trouvent
arguments
en présence.
ainsi
noyés
dans unflot d’ arguties sans grande valeur (ainsi l’auteur
cotoie la notion de prélèvement, et finalement ne
l’aperçoit pas}. Plus loin, il s’imagine que la question
de preuve ne se posé qu'au seul cas où la femme exerce
ses reprises à titre de créancière; et il commet une
méprise dans l’exposé du système doctrinal de la
_ preuve.
La
.
composition
de Mlle
Danu
(2)
“une deuxième mention honorable.
mérite
encore
:
- Le sujet est traité, mais d’une façon confuse. L’auteur n’a pas su dégager la question des reprises de
l’ensemble des opérations de liquidation d’une communauté.
Après
avoir
exposé
d’abord
la reprise des
propres en nature, s’attachant exclusivement à la ques-
tion de preuve, Mlle Dapu passe ensuite au prélève-
ment des récompenses, mélange certains cas de rapport
aux cas de prélèvement, et ne soupçonne pas que le
problème de la preuve se pose à propos des prèlèvements.
Ce défaut de discernement est, dans une certaine mesure,
(1) Devises: L’union fait la force.
Unis comme au front..
(2) Devises: Ceux qui vivent, ce sont ceux qui uttent.…
°
Dans tous lès domaines ü: ya beaucoup d’ appelés
.
et peu d'élus.
. RAPPORT- DE M. LALOUEL:
19.
compensé par une science indéniable de la jürispru- …
dence,
dont
certaines :évocations sont parfois même
caractéristiques où trop compliquées.
peu
Enfin MÉe Serrier (1) se voit décerner une troisième
mention honorable,
:
:
. L'essentiel. du sujet — mais rien que l'essentiel —.
est indiqué
dans un style
. sont nombreuses.
clair et précis. Les lacunes
Le système
doctrinal
des reprises est exposé d'unefaçon
que
de la preuve
non moins fantaisiste
l'élaboration de la loi du 29 avril 1924 et la con-
‘clusion est inattendue.
Droit commercial
|
Le sujet proposé était Hbellé : « L'action, l'obligation et
«la part de fondateur» (2). 1 ne comportait pas une étude
. détaillée de l’ensemble dés valeurs mobilières, mais une
comparaison entre trois cabégories
de titres que l’on
rencontre ou. que l’on peut rencontrer dans les sociétés
par actions.
7
De date plus récente que l’action, l'obligation et la
part
de fondateur
ont
pris,
depuis
la fin du siècle
dernier, une importance sans cesse grandissante. Quelle
utilité offrent-elles pour létablissement
émetteur ?
À quels besoins répond leur création
à côté de celle
des actions? C’est ce que Îles concurrents
avaient tout
d'abord à rechercher. Une brève indication des avan-
tages
qu’elles procurent
à leurs titulaires
4
(1) Devises: Diem perdidi.
Tu trémbles, vieille
carcasse,
et
devait les
que
|
dirais-tu
donc si tu savais où je te mènerai demain!l..
(2) Commission : MM. Henrv, Lescor, rapporteur ; VOIRIN.
80
|
amener
RAPPORT DE M. LALOUEL
ensuite à comparer
d’une façon plus
appro-
fondie et à distinguer les trois sortes de valeurs mobilières, sous le rapport notamment
de leur nature, de leur
forme ou des conditions de leur émission ét des droits
attachés à leur possession. L’action est une part sociale,
l'obligation un prêt. Et, de cette différence
tale, résultent plusieurs
différences
fondamen-
accessoires.
Quant
à la part de fondateur, sa nature juridique demeure
encore incertaine et'si d'après une opinion dominante
à lheure
actuelle,
ce titre
se
rapproche
davantage
de l'obligation que de l’action, à tout le moins constatet-il une
créance
d'un
fallu le reconnaître
caractère
lorsqu'il
particulier.
s’est
agi
Il a bien
de régler
les
“conflits qui, très souvent, s’élèvent entre les porteurs
de parts et les actionnaires prenant, dans les assemblées
générales,
des
décisions
susceptibles
porteurs.
de
nuire à ces
|
Action, obligation et part de fondateur présentent
donc des traits distinctifs et ne sauraient être confondues. Mais il est impossible de passer sous silence une
évolution très curieuse qui tend à combler peu à peu
le fossé creusé à l’origine entre ces différents titresL’actionnaire doit, en principe, courir toutes les chances
bonnes
ou mauvaises
de la Société.
Or
cet aléa, la
pratique a réussi à le diminuer par l’émission d'actions
de priorité
conférant
un
droit de préférence sur les
bénéfices ou sur le capital social, et la jurisprudence
l’a restreint encore en proclamant la validité, sous
certaines réserves, des clauses dites d'intérêt fixe,
alors qu'au contraire avec l’apparition des obligations
à coupons variables ‘et. des bons d'amortissement, les
simples bailleurs de. fonds se sont vus désormais asso-
RAPPORT DE M. LALOUÉL
84
ciés aux risques de l’entreprise. Seuls, les actionnaires
participent à la gestion de la société et tous, en
jouissent
théorie,
de
que les obligataires et les porteurs de parts
teur,
groupés
en
assemblée
ou
en
voici
Mais
prérogative.
cette
de fonda-
sociétés
particu-.
lières, prétendent acquérir aujourd’hui un véritable
droit de contrôle sur la conduite des opérations
sociales, tandis qu’à linverse, la grande masse
des
actionnaires se trouve exelue de la gestion, en fait
réservée à ces quelques personnes qui, soit à raison
du nombre de leurs titres, soit à cause de la nature de
leurs
&
actions,
assorties
d’un
droit
de vote
privilégié,
disposent, au sein des assemblées générales, de la
majorité des voix: n’en faut-il pas conclure que l’on
aurait tort de s'exagérer les différences. existant entre
les trois sortes de valeurs mobilières, variétés toutes
trois, à notre avis, du droit de créance ordinaire?
Le sujet, tiré au sort, se prêtait, on le voit, à des
aperçus intéressants. Les matériaux étaient abondants.
Il convenait seulement de les classer et de les assembler
avec art. À des étudiants déjà müûris par trois années
d'études juridiques, la tâche, semble-t-il, était aisée.
Une
occasion s'offrait à eux
travail
d'affirmer
de construction et de
ainsi,
synthèse, leur
dans
ce
person-
nalité.
Cinq copies ont été remises, qui attestent chez leurs
auteurs une connaissance
sociétés
et, pour
assez
ce motif,
étendue
ont paru,
du droit
des
toutes les cinq,
mériter une récompense. La commission regrette pourtant
que,
dans
l’ensemble,
les
concurrents
n’aient
pas su s’en tenir à la comparaison qui leur était demandée
et,
s’affranchissant
davantage
du
cours,
faire
7
. 82
RAPPORT
DE.M.
œuvre
plus personnelle —
ment
satisfaisants.
Ce
LALOUEL
au lieu de travaux simple-
sont
d'excellentes compositions
que la Faculté aurait eu alcrs à récompenser.
Trois
mandent
dissertations
viennent
du reste par
en tête, qui
des qualités
se
recom-
très diverses.
Dans un préambule sobre, maïs précis, la composition de M. Durorc (1) indique de suite les circonstances
dañs lesquelles on a recours aux émissions
d'actions,
d'obligations ou de parts de fondateurs et par là même
leur utilité. Puis elle marque avec soin les caractères
principaux de chacun de ces titres, énumère les droits
et obligations
qu'ils engendrent,
et sans trop insister
— car l’auteur sent que la matière ne rentre pas tout”
à fait dans les limites. du sujet à traiter —
décrit som-
mairemnent leurs multiples variétés, pour en arriver enfin
dans une large conclusion qui constitue assurément le
meilleur passage de cette étude, à une comparaison
très exacte, parfaite si elle eût été poussée un peu plus
loin, entre les trois sortes de valeurs mobilières.
- Ecrite dans une langue simple. mais toujours
cor-
recte, et partant d’une lecture facile et agréable, cette
composition ne renferme aucune erreur grave. On ne
peut lui reprocher que son excessive brièveté en ce
qui
concerne
la nature
des parts de
fondateurs
et
les droits des porteurs de ces parts vis-à-vis des actionnaires, Elle emporte le premier prix.
Si la composition de M. Duporco séduit par sa forme,
la composition de M. Lévy (2) étonne par l’accumula{4} Devises: Voe victis.
°
Quand même!
|
(2) Devises: Navigare necesse ést.
Res mobilis, res eilis.
RAPPORT. DE M. LALOUEL.
“on de détails
eb le savoir
contient
qu’ elle
: 83
qu’elle
révèle. L'auteur connaît la jurisprudence aussi bien
que la loi. I ignore point la date des arrêts ‘impor-.
tants, non plus que les noms des parties au procès;
" peine peut-on relever dans les dix-sept pages de sa
eopieuse
dissertation quelques
très légères inexacti-
le plan original qu'il a souci d’an-‘tudes. Par ailleurs,
. noncer: nature propre de chacun des trois titres, les
“conditions de leur émission, les droits et obligations
“auxquels ils donnent naissance, leur cession, leur ex-.
“‘tinction, prouve une exacte compréhension dela question posée. Il est vraiment
dommage que
son exécution
Fort
de la maxime
qu'il a choisie
comme première devise Vavigare necesse
est, l'étudiant
| laisse tant à désirer.
‘whésite pas, en effet, à prornener le lecteur à travers.
le vaste champ de.ses connaissances, quitte trop souhors du sujet,
vent à s’égarer dans des développements
par exemple lorsqu'il analyse les lois du 15 juin
et.du 8 février 1902 sur la perte et le vol
des titres
4872
au.
_porteur. C'est à une comparaison entre Paction, lobligation et la part de fondateur qu'il nous conviait dans.
son introduction;
reprises,
il semble
or,
cette
comparaison,, à maintes
l'avoir perdue
de vue.
Si j'ajoute
que le style de la composition est parfois négligé et
l'orthographe fantaisiste, on comprendra que le jury,
tout en rendant hommage
à l’érudition de l’auteur,
ne l'ait, en définitive, jugée digne que d’un second prix.
À peu de distance, arrive la composition de Me SER-
RER (1) que le jury a récompensée d’une mention très
+
_{t} Devises: Toutes. blessent, la dernière tue.
Tout est perdu fors l’honneur!
84.
RAPPORT DE M. LALOUEL
‘horiorable. Les deux parties en sont d'inégale valèur,
Dans la première, consacrée à l'examen des traits
caractéristiques de l'action, de l’ebligation et de la part
de fondateur, il est traité avec trop d’ampléur des
problèmes délicats que
obligations,
de la nature
qu’elles
soulève
l'amortissement
et, par contre, avec trop
des
parts
bénéficiaires
confèrent. La deuxième
dés.
de concision
et
des
droits
partie où l’auteur
cherche à établir un parallèle entre les trois titres ef
à les rapprocher au triple point
de vue deleur nature,
dé leurs formes et des prérogatives qu'ils procurent,
plaît davañtage par la clarté des idées, Le sérieux et:
intelligent effort de construction que l’on y remarque,
Seule,. une
formule
imprécise,
susceptible
de
faire:
croire, que dans la pensée de l’étudiante, les obliga-
tions s’intègrent dans Le éapital social, vient la déparer.
Üne
première : partie, semblable à
la
seconde,
eût
certainement valu à cetle dissertation, d’une rédaction
toujours ferme, quoiqu’un peu sèche, un meilleur rang*
dans le classement final.
Les deux dernières compositions
les précédentes.
sont loin dé valoir
L
|
Celle de M. LoranG ({}, exempte de toute confusion
ou erreur grossière, renferme certes de bons passages,
en particulier sur le point de savoir si les décisions
de
l’assemblée extraordinaire
s'imposent,
dans
tous
les cas, au respect dés porteurs de parts; mais on y
trouve
aussi quantité de longueurs et de hors-d’œuvre.
Ainsi,
dès le
début,
l’auteur
#
(à) Devises : Honneur et Patrie,
À chacun le sien, :
s’attarde
à rechercher
RAPPORT DE M. LALOUEL
85
le critérium de la distinction entre l'intérêt et l’action,
et, plus loin, dans le seul but apparemment dé mon-
trer qu'il connaît cette difficile question,
en vientà
parler des actions, sociale et individuelle, en respon.
gabilité contre les administrateurs de sociétés. En
outre, l'étude morcelée, schématique qu’il fait de
chacun des trois titres, sans essayer, à aucun moment,
l’un à l’autre, témoigne d’une insuf-
de les comparer
fisante compréhension du sujet. Il lui est décerné une
première mention.
et les mêmes critiques peuvent
de M. MARLET (1), moins
être adressés à la composition
complète que la précédente, d’un laconisme décevant.
sur les parts de fondateurs, dépourvue de tout art,
Les
éloges
mêmes
cà et là émaillée de formules vagues, imprécises qui
malheureusement correspondre
paraissent
taine impréecision
de pensée.
à une
cependant
dénote
Elle
cer-
des connaissances encore très suflisantes pour
lui soit attribué une deuxième mention.
qu'il
Il convient de rappeler ici que la Faculté de Nancy
a figuré,
cette année
encore,
au palmarès
du Concours
général entre tous les étudiants français de 3° année.
de licence. Elle deït cet honneur à ME SErRIER, que
nous
félicitons
être revenue
(4) Devises:
d’avoir
avec
une
tenté
cette
deuxième
épreuve
mention,
Qui épouse le corps épouse les dettes.
Subrogatum rapit naturam subrogati.
et
d’en
86
-
RAPPORT DE M. LALOUEL
CONCOURS
DE DOCTORAT
Le concours sur mémoires
pas eu plus d’attrait que
Aucun
ouvrage
n'a été
vérité,
à comprendre
et ses médailles d’or wa
les années précédentes.
déposé.
Je
déplore,
une
fois
de plus, cette abstention dont je ne parviens pas, en
les
causes.
. N'y aura-t-il pas enfin, parmi vous, Messieurs les nouveaux Etudiants
samment
en doctorat, quelque travailleur suffi-
amoureux
de sa terre natale ou assez recon-
naissant de l'hospitalité qu'il aurareçue pour contribuer
avec entrain à l’étude des institutions
Je vous y encourage de toute mon âme.
Les
concours
de
doctorat
se
lorraines?
présentent
sous
une
autre forme, moins négligée, par le seul effet de la
réglementation actuelle. Je veux parler des prix de
thèses. La thèse, trop fréquemment envisagée en dehors
des Facultés comme une formalité sans grande impor-
tance,
offre
souvent
un
grand
intérêt
scientifique
et la Faculté de Droit-de Nancy a eu la fierté de décerner, cette année encore, un premier prix ex æquo aux
deux ouvrages remarquables que
l’ordre chronologique où elles ont
constituent, dans
été soutenues, les
thèses de M. RosamBerT et de M. CHEVALLIER.
La thèse de M. Jean RosamBErT est consacrée à
l'étude de Là
XIV® siècle.
L'auteur
Veuve,
envisage
en
donc,
droit
d’une
canonique,
part,
jusqu’au
cette haute
autorité morale et religieuse qu'est l'Eglise catholique;
d'autre part, cet être faible, privé de tout soutien
qu'est la veuve, et il prétend retracer les relations
qui se sont établies entre l’une et l’autre. Pour bien
RAPPORT
DE
M. LALOUEL
817
traiter un pareil sujet, il faut d’abcrd des bases solides;
soin l’idée générale qui
inspire le droit canonique en cette matière, il faut enfin
il faut
ensuite
dégager
noter la réalisation
avec
générale
de cette idée
phases successives, suivant
dans
ses
un plan et une exposition
appropriés au sujet. ‘
Des
bases
solides,
ce sont,
de toute
évidence,
des
textes bien établis, d’après les meilleurs manuscrits
ét, autant que possible, d’après des éditions scienti-
fiques modernes. À ce point de vue, le travail de
M. RoSAMBERT comporte une bibliographie très complète, indiquant
les recueils
de sources
et à peu près
tous les ouvrages — ils sont nombreux — où l’on peut
trouver des renseignements sur le sujet. Des notes,
très nourries et très intéressantes, apportent constam-
ment au lecteur les preuves des affirmations énoncées
au texte. Nous reprochons ceperidant à l’auteur d’avoir
utilisé parfois des recueils vieillis et incomplets à la
place d'éditions plus récentes dont il ne devait pas
ignorer l’existence et cela principalement au sujet
de la loi des Wisigoths.
Dans l’ensemble,
cependant,
les textes sont dépouillés d’une manière aussi complète
qu'intéressante.
L'idée générale
qui inspire,
au
sujet
de la veuve,
la législation de l'Eglise a été bien mise en lumière.
Chez les peuples
primitifs, la veuve
est une
esclave, autrefois achetée par son mari,
condition est, en général, très dure. M.
l’a très bien décrite dans une
ancienne
et dont la
RosAMBERT
introduction
qui
est
une des meilleures parties de sa thèse et où il apporte
divers renseignements et documents très curieux que
lui ont fournis des missionnaires. Sous l'empire romain,
88
RAPPORT
DE M.
LALOUEL
la veuve est complètement émancipée: c’est la conséquence du mariage sans manus, dans lequel les deux
époux sont deux étrangers juxtaposés que le divorce
sépare très souvent. Il en résulte une situation inverse
de la précédente. La veuve est très libre; elle est même
trop
libre,
au point
chrétienne
ce qui
de vue
présente
moral.
se préoccupe
de sérieux
Aussi,
de
inconvénients
dès l’origine,
l'Eglise
sa situation. Ce: qu’elle
veut, c'est que la veuve ne tombe pas dans le péché.
La veuve a une tendance à vivre dans la débauche:
il ne faut pas que cela soit, et, à ce point de vue, la
première chose à faire est de lui venir en aide, de lui
_accorder une sorte d'allocation, au sens moderne du
mot, afin qu'elle n'ait pas à se procurer des ressources
autrement. De là ces veuves assistées qui jouent un
si grand rôle dans l'Eglise primitive. Maïs la veuve
doit être mieux que cela. L'idéal chrétien, c’est que la
veuve devienne une sorte de religieuse, vivant au
milieu des laïcs, priant, jeûnant pour ses bienfaiteurs;
s’occupant des malades et des infirmes, exerçant une
influence morale
est bien présenté.
L'auteur
sur les
a été
moins
autres
|
chrétiens.
heureux
dans
Tout
cela’
l’exposition
détaillée du sujet. On y relève des répétitions, diverses
périodes
historiques
chevauchent
la distribution des matières
l'une
sur
l’autre,
dans les chapitres
donne
parfois l'impression d’avoir été faite un peu au hasard.
Mais notre plus grand grief consiste en ce que l’auteur,
qui
XIVE
nous
avait
promis
de
nous
conduire
jusqu’au
siècle, ne ‘dépasse pas, en réalité, le IX®,
C’est
par une pure fiction, grâce à quelques développements,
3
RAPPORT
DE
M. LALOUEL
-
89
du reste sans grand intérêt, qu’il prétend aller jusqu’au
"XIVE siècle.
Malgré
ces imperfections,
,
l'ouvrage
de M.
Rosam-
BERT, complété très heureusemsnt par des tables
alphabétiques permettant de retrouver facilement tel
ou tel renseignement, restera la monographie essen-
tielle ét fondamentale sur la question et sera, sans nul
doute, apprécié favorablement dans le monde scientifique.
La thèse de M. CHEVALLIER,
en une matière toute
différente, sera tout aussi remarquée. Elle est intitulée:
L'instruction de service et le recours pour excès de pouvoir. C’est un sujet bien austère se prêtant difficile- :
ment à des développements oratcires. L'auteur a su
le rendre des plus intéressants en le traitant d’un point
de vue très positif, et non pas dogmatique, ce qui
n’eût donné qu’une impression fugitive d’un acte
dont la nature juridique sera peut-être fixée demain
mais ne se dégage pas encore à l'heure actuelle avec
des contours très nets. Cet acte cependant intervient
chaque jour, il produit des effets tantôt bienfaisants,
tantôt préjudiciables pour les fonctionnaires ou les
particuliers
Peut-on
qu'il
l’attaquer?
atteint.
Peut-on
Conception
s’en
pratique,
prévaloir?
mais
bien
vivante, qu'il conviendrait d’'avcir dans toutes les
branches du droit administratif. M. CHEVALLIER, voulant établir la nature et la portée
de l’instruction de
service, va l’étudier expérimentalement. Il va chercher dans la jurisprudence du Conseil d'Etat, dont il
scrute les arrêts avec une remarquable perspicacité,
les distinctions: ingénieuses
et
parfois
bien subtiles
90
_ RAPPORT DE M. LALOUEL
qui ont permis à cette haute. juridiction d'évoluer
‘—libéralement du rejet brutal à une admission conditionnelle du recours. Il dégage avec précision les pogi-
tions qui peuvent être tenues pour assurées et, arrivé
à ce point de son travail, il se décide à envisager l’avenir. L'avenir immédiat s'entend, celui qui permet
d’entrevoir une direction savante de la matière au
fond si variée que constituent toutes les instructions
de service. Et c'est une occasion d’ évoquer à chaque
instant toutes les grandes théories du droit adminisà
tratif
et
surtout
leurs
applications
contentieuses
parioïs contradictoires, au milieu desquelles M. CxeVALLIER $e meut avec une aisance qui séduit et qui
rassure. Les théoriciens y puiseront des aperçus nouveaux, les praticiens les renseignements les plus précieux. Même si l'instruction
de service devait se trans‘former bientôt, M. CHEVALLIER aurait marqué brillamment une étape en une œuvre qui lui fait le plus
grand honneur.
°
Il ne nous reste plus, Messieurs, qu’à vous entretenir
des. prix de fondation.
PRIX DE FONDATION
La Faculté de Droit de Nancy est dotée de trois prix
de fondation
correspondant
licence et qui lui permettent
à chacune
des années
de récompenser,
de
en pre-
mière et en seconde année « l’étudiant le plus méritant .».
en troisième année « un étudiant de nationalité française, ayant fait toutes ses études juri diques à la Faculté
de Nancy, digne d'intérêt par sa situation personnelle
et s'étant distingué par son mérite et ses efforts ».
RAPPORT DE M. LÂLOUEL
94
La fondation pour la première année ést le prix Marcel Fabricius, attribué à M. Bernard GÉNY pour son
son
parfaite,
assiduité
et intelli-
méthodique
travail
gent, son succèsà l’examen de fin d'année passé avec ”
la mention bien et ses deux prix aux
civil et de dreit romain.
ccnoours
de drcit
Ce sont là de brillants débuts
dont tout permet d'espérer la continuation heureuse.
Le prix de deuxième année, fondation Charies Wirbel,
est remporté par l'étudiant qui, après avoir enlevé
l'examen de fin d’année avec la mention très bien, s’est
vu attribuer les deux premiers prix de drcit civil et de
droit administratif, conservant un élan qui avait fait
dès l’an dernier l'admiration de tous ses maîtres. J’ai
nommé M.' Pierre KAvsEer.
En troisième année, le choix de la Faculté s’est porté.
pour la fondation Pierre Perrin sur M. René Loraxc.
Nous nous plaisons ainsi à rendre hommage
aux efforts
très méritoires de cet étudiant et aux progrès dont j'ai
pu personnellement constater l’ascension, l'ayant compté
pendant ses trois années de licence parmi les plus assi dus
et les plus laborieux.
Enfin, la médaille d'argent, que la Société industrielle
de l'Est
destine
à l’étudiant
le plus méritant
de la
Faculté de Droit qui suit en même temps les cours de
PInstitut commercial, a été attribuée à M. Jean GUTTON.
Ainsi s'achève la liste de nos lauréats. L'usage est de
faire suivre leur proclamation de quelques conseils. Je
n’y faillirai pas.
Rassurez-vous,
je serai
bref.
J’atti-
rerai vctre attention seulement sur deux points, d’importance fcrt inégale.
Le
premier a trait à la présentaticn matérielle de vcs
travaux. Nous avons eu la satisfacticn de recevoir cette
æ
:
92
RAPPORT DE M. LALOUEL
année une grande majorité de copies écrites lisiblement.
Est-ce par crainte del’application de cet article un peu
draconien,
mais
nécessaire,
de
notre
règlement
des
concours qui menace la copie trop mal écrite d’être
impitoyablement négligée ? Je ne le pense pas, car vos
manuscrits révèleraient
une application
d’écclier
qui
-ne se remarque nulle part et je le regrette tout particu-
lièrement pour l’un d’entre vous.
pas quoiqu'il ait été couvert
Je ne le nommerai
de tant
de lauriers qu'il
pourrait entendre sans amertume une vérité qui n’a pour
but que de le servir. Il est le survivant d’une époque où
non seulement on ne s’efforçait pas de bien former ses.
lettres mais où, au contraire, on s’attachait comme à
uù point d'honneur, à tracer des pattes de mouches si
indéchiffrables
que
important incapable
j'ai
connu
plus
d’un
personnage
de relire ses propres
notes.
Ce
n’était là que juste châtiment de leur négligence. Tous
les grands hommes
signent illisiblement, répétait-on à
l'envi quand j'ai commencé mes études. Et beaucoup:
d’entre nous s'irigéniaient à se combiner des signatures
de grands hommes. L'expérience ne tarde pas à appren-
dre qu’on ne se trouve pas toujours dans la vie en relations avec des individus qui ne songent qu'à votre
bonheur et qu’il vaut mieux, si l’on veut atteindre son
but, ne pas impressionner trop défavorablement le
lecteur, dès le premier coñtact, en lui impcsant un exercice aussi
divinatoire que linterprétation
de
certains
manuscrits. L'écriture lisible — je n’entends pas par là
une page de calligraphie avec des pleins et des déliés,
mais des lettres formées et non pas qu’on déchiffre —
l'écriture lisible, dis-je, est une utilité, même pour une
dactylographe.
Elle
est
aussi,
comme
l'orthographe,
œ
RAPPORT DE M. LALOUEL
. 93
qui n'est pas, n'en déplaise à Voltaire, la seule affaire
des protes, un ornement
de la pensée, laquelle chemine
plus allègrement dans la clarté que dans les mémoires,
souvent cités, de M. de la Chalotais, « écrits avec une
plume faite d’un cure-dent et de l’encre faite avec dela
suie de cheminée, du vinaigre et du sucre, sur des
papiers -d’enveloppe de chocolat. » Dans les périodes
troublées on peut
se voir imposer
de telles conditions,
il faut alors s’y soumettre; mais quand on peut faire
autrement
les rechercher
serait,
croyez-moi,
de
mau-
vais aloi, tandis qu’une écriture correcte sur un papier
propre est une élégance et une politesse.
Ma seconde observation est d’un ordre tout différent.
Rendant Compte de vos exposés, j'ai signalé à plusieurs reprises l'originalité, la personnalité de certaines
de vos constructions. C’est là une qualité précieuse qu’il
vous
faut
entretenir
et,
mieux,
développer.
Nous
sommes en un temps où, de plus en plus, nous faisons
tous la même chose, au même moment. On porte les
mêmes vêtements, on fait les mêmes gestes, on se distrait de la même manière, on roule sur les mêmes routes
dans des voitures faites au moule et on va aux mêmes
spectacles qu'on applaudit aux mêmes endroits, automatiquement. La mode n’a jamais fait autant de victimes qu'aujourd'hui et la vie intellectuelle n’a jamais
été aussi menacée.
Je ne vous dirai pas, pour vous ‘en
convaincre, qu'il n’y a qu’à prêter une oreille attentive
aux conversations de votre entourage. Le caractère
mécanique des propos, l’abus des expressions toutes
faites, traduisant l'absence de toute réflexion, ont toujours été le lot. des milieux moyens. Je veux parler
seulement
des intellectuels,
de ceux chez lesquels on
94
©
s'attend
à
RAPPORT DE M. LALOUEL
trouver
l’affranchissement
de
la
pensée.
De plus en plus ils tendent à former des groupes où on
ne conserve que l'illusion de juger et de raisonner par
soi-même et où, en réalité, on pense en communauté.
J'y vois un résultat à peu près inévitable de la guerre.
Les facultés combattives ont été exaspérées et le sentiment
très noble de l’amour
de la vérité s’est commué
en besoin maladif de lutter violemment contre l'erreur.
On croit ne pouvoir rétablir le règne de cette vérite qu'en
commençant par détruire brutalement tout ce qui peut lui
porter atteinte. Et pour cela on se réunit, on s'associe
dans l’intention d'arrêter de communs moyens d’action, ne percevant pas le danger, chaque jour croissant, de voir la pensée remplacée par des associations
d'idées,
qui ne tardent
pas, hélas!
à ne devenir
que
des lieux-communs. Ainsi qu’on l’a dit pittoresquement,
les cerveaux apparaissent comme les lampes électriques
des grandes villes, ils sont « branchés sur le même courant.
»
Je n’entends pas faire le procès de l’association dont
je suis le premier à reconnaître les bienfaits. Elle est
indispensable : l’union fait la force. Mais il ne faut jamais
perdre de vue l’écueil redoutable où elle peut conduire.
Il est d'autant plus menaçant que la nécessité où vous
vous trouvez de vous spécialiser presqu'aussitôt après
avoir quitté le lycée fait de vous des victimes toutes
désignées pour cette hydre qui nous suce à tous, cha-
que jour, plus ou moins de sang: la déformation professionnelle. Est-il possible de l’éviter ? Complètement, je
ne le crois pas. Presque complètement, j'en suis persuadé. Comment ? Par une forte culture générale, en
prenant intérêt à tout ce qui peut solliciter votre esprit.
?
RAPPORT DE M. LALOUEL
95
Mais encore convient-il ici de s’armer contre un autre
danger : celui de la dispersion. Bref, le rouage essentiel
demeure toujours le même: une volonté constamment
en éveil. Conservez done cette originalité dont vous
avez
sans
fait preuve
dans
aller, bien entendu,
vos
compositions,
jusqu’à
cultivez-la
l’excentricité.
Cela
vous permebtra de mettre plus de vie dans vos travaux
et plus de joie dans .vos efforts, car il n’est pas nécessaire d’avoir le style morose pour être un bon juriste.
Le droit n’est pas inévitablement assommant.
La frai-
cheur de vos compositions vient, une fois de plus, de
lPattester.
Vos
professeurs
espèrent
bien y avoir
été
pour quelque chose. C’est votre manière à votre tour
de les encourager. Soyez-en remerciés, et félicités.
RAPPORT
DE
M.
LALOUEL
Prix et Médailles
Séance du 12 juillet 1924 |
PREMIERE ANNEE
DRorT
ROMAIN
1 Prix, — M. Aurry (Paul-Henri-René).
2 Priæ. — M. Géwy (Bernard).
4. Mention honorable. — M. Doven (Henri-Jean
|
|
Marie-Antoine).
2e
id.
M. Brxr (Pierre-MarieEugène).
3e
id.
Mie
REevyuer
Mary).
|
DroïT
(Eileen-
crvIL
4 Prix. — M. Doyen, déjà nommé.
28 Prix. —
M. GÉny, déjà nommé.
ge Mention honorable. — M. GauTror (Jean- Bap-
\
tiste-Marie).
2e
id.
- M. Brer, déjà nommé,
DEUXIEME ANNEE
Deorr
civiz
1® Prix. — M.'Kavser (Pierre-Marie).
28 Prix. — M. Exrin (Edouard-Georges).
4re Mention honorable. —
|
2.
id.
M. SCHNEIDER
(Pierre- :
Gérard-André).
M. Rogrzror
(JacquesHenri-Félix).
RAPPORT DE M. LALOUEL
97
DROIT ADMINISTRATIF
4e Pris. —
M.
KAYser,
déjà nommé. :
2e Prix. — M. Erin, déjà nommé.
Mention
très
honorable.
—
M.
nommé.
SCHNEIDER,
déjà
|
ire Mention honorable. — M. RogïzLor, déjà nommé.
2e
id.
M. Taigrry
(Jean-Paul).
TROISIEME ANNÉE
. DROIT
civIL
1% Prix. — M. DeLcnraro (Antoine-Emile).
2 Prix. — M. Larocne (André-Emile-Augustin).
1e Mention très honorable.
—
M.
Durorce
(Jean-
Marie-Ernest).
2 Mention
très honorable.
—
M.
Lévy (Georges-
Robert).
47e Meniion honorable.
2e
_
— M. Loranc (René).
id.
Mie
Dapu
(Renée-Ber-
the-Marguerite).
3e
id.
Mie SErrier
|
(Marie-Ge-
neviève).
Sencranmeerrenas
DROIT
4e Prix. —
2€ Prix. —
Mention très
4e Mention
2e
COMMERCIAL
M. Duporco, déjà nommé.
M. Lévy, déjà nommé.
honorable. — Me SerRiER, déjà nommée
honorable. — M. Loranc, déjà nommé.
id.
M. MarLer (Jules-Adrien).
8
98
RAPPORT DE. M, -LALOUEE PRIX
1%
DE THÈSE
Prix ex-æquo: M. CHEvarciER
Jacques).
id.
5
+
M RosAMBERT
PRIX MARCEL
M
(Jean-André).
FABRICIUS
GÉNY; déjà nommé.
PRIX
M.
(Joseph-Jean-
CHARLES
VIRBEL
Kayser, déjà nommé.
FONDATION
M. LoranG,
PIERRE PERRIN
déjà nommé.
INSTITUT COMMERCIAL
|
“Médaille de la Société industrielle de l'Est. — M. Gur-
TONx (J can-Pau).
RAPPORT. DE M. SPILLMANN
DOEN DE LA FACULTÉ DE
- SUR LA SITUATION
ET LES TRAVAUX
PENDANT L'ANNÉE
Les
MÉDECINE. !
SCOLAIRE
Facultés de: Médecine
‘une Période d'attente. De
DE LA FACULTÉ
1923- 1924
traversent
nouveaux
actuéllemenit :
décrets,
réorganisation : complète | de l'Agrégation
‘des
parus
à .
Facultés
de Médecine et la réforme des études médicales.
|
Le premier décret..est sur le point: d’être appliqué,
la première session pour-la première épreuve de l’exa-
nfen d'aptitude aux fonctions d'agrégé dans les Facultés:
de Médecine devant s'ouvrir en janvier. 1995. La seconde:
épreuve
: aux deux
aura lieu ultérieurement. Les candidats
admis :
épreuves seront inscrits sur une «liste d’apti-
. tude aux fonctions d’agrégés », et le Conseil de la Faculté
. sera appelé, ‘dans certaines conditions précisées par le
décret, à présenter un nom en ças de vacance d’un
: poste d'agrégé. C’est. là une réforme extrêmement .
“importante, qui est susceptible d’avoir une très grande :
©
répereussion sur-le recrutement des Facultés de Médecine. L'opinion du corps enseignant est: loin’ d’être L
unanime sur la nature des épreuves imposées et sur :
| la modalité
du concours. On ne pourra se faire une ôpi-
_nion définitive sur la valèur de la réforme que le jour:
. où on sera en possession de tous les: “détails. concerñiant :
.‘son
apphçation.
|
ot
Ut
La réfoime des études: médicales constitue,
:- part, un bouleversement complet
:
qui
d'autre:
entraînera .de:
100
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
sérieuses modifications dans les programmes. La Faculté
de Nancy, appelée à délibérer sur le projet de réforme,
avait transmis des conclusions très fermes concernant
notamment le maintient de l’enseignement de l’anatomie en {7e et en 2€ année et le maintien des travaux pratiques de physiologie et de médecine opératoire; elle
avait, en outre, instamment demandé que les Facultés
soient laissées libres
d'assurer,
suivant
les possibilités
locales, l'enseignement des « spécialités » dans les ser-
vices de Clinique où fonctionne un stage régulier. Le
décret paru à l’Officiel du 11 octobre 1924 ne paraît
pas avoir tenu compte
été
discutés
de ces desiderata,
à l’Assemblée
générale
de
qui avaient
l’Association
des membres du corps enseignant en octobre 1923. I]
nous semble que la suppression de l’enseignement de
Panatomie
en 2e année
constitue une erreur préjudi-
ciable à instruction des futurs médecins et, sans vou-
loir-entrer dans le détail, ce qui nous entraïnerait à de
trop longs
développements,
il nous paraît que la sup-
pression de travaux pratiques importants et la restriction de certains stages hospitaliers à deux mois ne peu-
vent
véritablenent
progrès.
Le Conseil
pas
être
considérées
comme
°
de la Faculté reconnaît volontiers,
un
avec
M. le Ministre de l’Instruction publique, que le régime
actuel « fait peser une trop lourde charge scolaire sur
la tête des étudiants et que des connaissances accumulées et d'autant
plus vite oubliées
ne pouvaient
tenir
lieu d’un travail mieux ordonné, plus posé et plus réfléchi ». Il éprouve, lui aussi, le désir très vif de perfectioriner et de simplifier à la fois les méthodes d’instruction. Il est indiscutable
que les étudiants
d’une intel-
RAPPORT
Jectualité
DE M,
moyenne,
sont
SPILLMANN
incapables
le bagage scientifique éminemment
101
d’emmagasiner
complexe nécessité
par les études médicales. Ce n’est peut-être pas une raison suffisante pour rayer des programmes des études
‘et des concours
seurs,
des
preuves
d'aptitude
enseignements
eb dont
destinés
pratiques
la suppression
aux futurs
qui
se ferait
ont
profes-
fait leurs
très
rapide-
ment sentir. Il y aurait un sérieux avantage à diminuer
la durée des enseignements théoriques de façon à
laisser à l’étudiant le temps nécessaire pour réfléchir à
ce qu’il à eu l’occasion d'observer.
On devrait pouvoir exiger des élèves, au moment des
examens,
un minimum
de connaissances jugées indis-
pensables à la pratique médicale. Si le professeur doit
être chargé de l’enseignement véritablement supérieur,
le personnel placé sous ses ordres devrait avoir pour
mission de réaliser l’enseignement élémentaire indispensable. Cette façon de procéder aurait le grand avantage
bien
de tracer aux étudiants une ligne de
définie avec un programme nettement
conduite
délimité.
Le gros inconvénient de l’enseignement médical actuel
est d’être illimité; l'étudiant a toujours l'impression de
s’avancer
dans l'inconnu.
Îl serait prélérable,
tout en
lui laissant acquérir, au jour le jour, des notions simples mais nécessaires, de lui faire suivre de temps à
autre, des enseignements plus complets lui permettant
d'atteindre
des sphères
plus
élevées
et d'acquérir
des
notions plus générales.
Il est bien certain également qu’il y aurait lieu de
réaliser dans les cliniques un enseignement progressif,
Les étudiants de 17e année suivent déjà, à la Faculté de
Nancy, les cliniques
dites de propédeutique médicale
100
RAPPORT DE M. SPILLMANN
sérieuses modifications dans les programmes. La Faculté
de Nancy, appelée à délibérer sur le projet de réforme,
avait transmis
des conclusions très fermes
notamment le maintient
de l'enseignement
concernant
de l’anato-
mie en {re et en 2e année et le maintien des travaux pra-
tiques .de physiologie et de médecine opératoire; elle
avait, en outre, instamment demandé que les Facultés
soient
laissées
libres
d'assurer,
locales, l’enseignement
suivant
des « spécialités
les
possibilités
» dans les ser-
vices de Clinique où fonctionne un stage régulier. Le
décret paru à l'Officiel du 11 octobre 1924 ne paraît
pas avoir tenu compte de ces desiderata, qui avaient
été
discutés
à l’Assemblée
générale
de
l’Association
des membres du corps enseignant en octobre 1923, Il
nous semble que ia suppression de l’enseignement de
l'anatomie en 2e année
constitue une erreur préjudi-
ciable à l'instruction des futurs médecins et, sans vouloir-entrer dans le détail, ce qui nous entrainerait à de
trop longs
développements,
pression de travaux
il nous paraît que la sup-
pratiques importants et la restric-
tion de certains stages hospitaliers à deux mois ne peuvent véritablenent pas être considérées comme un
progrès,
Le Conseil
°
de la Faculté reconnaît volontiers,
avec
M. le Ministre de l'Instruction publique, que le régime
actuel « fait peser une trop lourde charge scolaire sur
la tête des étudiants et que des connaissances accumulées et d'autant plus vite oubliées ne pouvaient tenir
lieu d’un travail mieux ordonné, plus posé et plus réflé-
chi ». Il éprouve, lui aussi, le désir très vif de perfec-
tionner et de simplifier à la fois les méthodes d’instruction. Il est indiscutable que les étudiants d’une intel-
RAPPORT
jJectualité
DE
moyenne,
M.
sont
SPILLMANN
incapables
Je bagage scientifique éminemment
101
d'emmagasiner
complexe nécessité
par les études médicales. Ce n’est peut-être pas une raison suffisante pour rayer des programmes des études
‘et des concours d'aptitude destinés aux futurs profes-
seurs, des enseignements pratiques qui ont fait leurs
preuves et dont la suppression se ferait très rapidement sentir. Il y aurait un sérieux avantage à diminuer
la durée des enseignements théoriques de façon à
laisser à l'étudiant le temps nécessaire pour réfléchir à
ce qu’il a eu l’occasion d'observer.
On devrait pouvoir exiger des élèves, au moment
examens,
un minimum
des
de connaissances jugées indis-
pensables à la pratique médicale. Si le professeur doit
être chargé de l’enseignement véritablement supérieur,
le personnel placé sous ses ordres devrait avoir pour
mission de réaliser l’enseignement élémentaire indispensable. Cette façon de procéder aurait le grand avantage
bien
de tracer aux étudiants une ligne de
définie avec un programme nettement
Le gros inconvénient
conduite
délimité.
de l’enseignement médical actuel
est d’être illimité; l'étudiant a toujours l'impression de
s’avancer dans l'inconnu. Il serait préférable, tout en
Jui laissant acquérir,
au jour le jour,
des notions sim-
ples mais nécessaires, de lui faire suivre de temps à
autre, des enseignements plus complets lui permettant
d'atteindre
des sphères
plus
élevées
notions plus générales.
Il est bien certain également
et d'acquérir
des
qu'il y aurait lieu de
réaliser dans les cliniques un enseignement
progressif,
Les étudiants de {ré année suivent déjà, à la Faculté de
Nancy, les clini ques dites de propédeutique médicale
102
RAPPORT
DE’ M. SPILLMANN
et chirurgicale, Il serait très utile de pouvoir organiser
également pour les élèves de 26 année un enseignement
clinique adapté à leur degré d'instruction. Mélangés à
eurs aînés de 3e, de 4e et de 5 années, il leur est
diffi-
cile d’assimiler les notions souvent délicates qui leur
sont présentées; ils se découragent volontiers s'ils
ne comprennent pas. Nous avons, d’autre part, de grosses difficultés avec les jeunes gens qui ont passé avec
succès le concours de l’externat des hôpitaux. Dès qu'ils
sont en possession de leur titre, ils sont appelés à faire
partie du personnel des nombreuses cliniques générales
et spéciales de la Faculté. À partir de ce moment,
il
leur est difficile d’être soumis aux obligations scolaire-
de leurs camarades.
Il se produit alors ce fait para-
fession,
plus
doxal que les externes des hôpitaux, élèves privilégiés
qui devraient être mieux préparés à l’exercice de là prone
peuvent
suivre
les
mêmes
enseignes
ments que les élèves stagiaires ordinaires. Notre quatrième année d’études comporte 37 étudiants dont
28 externes; il nous reste donc 9 étudiants souris à
l'instruction. normale et régulière. Cette anomalie ne
peut
pas
durer;
sa
suppression
entraînera
forcément
des modifications importantes de l’organisation actuelle.
Les quelques considérations qui précèdent et qui
devraient être longuement
développées
devant le corps enseignant
des Facultés
montrent
bien
les difficultés des problèmes qui sont posés actuellement
de médecine.
La pratique de la médecine nécessite, de nos jours, des
connaissances tellement étendues que si nous voulons
continuer à marcher dans la voie dn progrès, nous serons
appelés à évoluer et à modifier profondément nos méthodes d'enseignement, L’instruction scientifique et pro-
RAPPORT
DE
M.
SPILLMANN
103
fessionnelle des Facultés de Médecine doit être adaptée
aux exigences
de l'heure présente.
La Faculté de Nancy considère qu’une réforme très
importante consisteraità laisser aux différentes. Facultés une
certaine
ments;
les lignes
liberté
dans
générales
Papplication des
règle-
de l’enseignement
étant
défin'es et le régime des exameris étant nettement déterminé, il ne peut y avoir aucun inconvénientà laisser
les Facultés libres de conduire leurs élèves aux examens
suivant leurs moyens
et leurs possibilités.
Ce qui est
possible à Paris ne l'est pas toujours en province, et des
organisations pratiques très faciles à réaliser dans cer-
taines
Facultés
provinciales
sont
souvent
Pinsuccès dans la capitale. Cette simple
paraît dominer la plupart des questions
vouées
à
constatation
actuellement
en discussion.
+
*
*
Au cours de l’année qui vient de s’éeouler, la Faculté
de Médecine a rendu les honneurs suprêmes à un collègue
éminent,
été nommé
le professeur
Louis
SENGERT,
à la Chinique Chirurgicale
qui
avait.
de Strasbourg à
la réouverture de l’Université alsacienne. Louis SEncERT avait fait toutes ses étudesà Nancy et avait été
nommé,
après
une série de brillants concours,
profes-
seur agrégé à la Faculté de Nancy en 1907. Ses remarquables travaux sur la chirurgie de l’œsophage .thoracique et abdominal l’avaient placé au premier rang
des maîtres de la chirurgie française. Après avoir
accompli avec une maitrise très remarquée la tâche péril-
leuse de chirurgien aux armées, le Professeur agrégé de
la Faculté de Nancy était parti là où ilestimait que son
404
RAPPORT
DE M.
SPILLMANN
devoir lappelait et il avait réalisé à Strasbourg une
œuvre magnifique qui restera son honneur et sa gloire,
Louis SENCERT qui avait été plusieurs fois lauréat de
la Faculté des Sciences et de la Faculté de Médeeine
(prix Amussat, prix Larrey), de la Faculté des Sciences
(fondation Bouchard), avait été nommé en 1913 mem-
bre de la Société de chirurgie et, en 4920, membre correspondant
de l'Académie
de Médecine.
Officier de la
Légion d'honneur, il avt obtenu, au cours de la guerre,
une citation à l’ordre de la VIII Armée.
C'était un chirurgien aux idées hardies et aux initiatives heureuses,
qui avait pour l’avenir chirurgical les
plus légitimes éspoirs. Il a suceombé à l’âge de 46 ans à
. un mal implacable; sa mort est une grande perte pour
la chirurgie française. Les Recteurs des Universités de
Strasbourg et de Nancy et les Professeurs des deux
Facultés de Médecine, unis dans la même pensée reconnaissante,
ont
conduit
solennellement
à sa
dernière
demeure, celui qui avait exprimé maintes fois le désin
de reposer en terre lorraine. Les discours. des recteurs
CHARLETY,
de Strasbourg,
et Ch. Ana,
de Nancy,
du
professeur CHAVIGNY remplaçant le doyen Weiss,
de
Strasbourg, du doyen de la Faculté de Nancy, des Présidents des Associations des internes et anciens internes
de Nancy et de Strasbourg rappelèrent l’œuvre aceom-
plie par le Professeur Louis Sencerr. Son souvenir sera
précieusement
Nancy.
conservé
à la Faculté
#
Deux
cérémonies
*
de Médecine de
*
touchantes
année à la Faculté de Médecine.
ont
été célébrées
cette
-
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
°
105
Le 6 juin, l’assemblée de la Faculté, réunie en séance
extraordinaire dans la salle du Conseil, a fêté le jubilé
des quatre-vingts ans de son ancien doyen, le profes-
seur F. GROSS. Les Professeurs, les Agrégés et les chargés de cours, sous la présidence de M.le Recteur Apam,
avaient tenu à féliciter, en lui offrant le témoignage de
leur affectueux respect et de leur très grande reconnaissance, celui dont le nom est attaché pour toujours à
l’histoire
de
la
Faculté
de
Médecine.
l'Université,
le
Doyen
de
la Faculté,
Le
Recteur
le
de
professeur
Vaurmin et le docteur R. ROsENTHAL rappelèrent successivement la tâche accomplie par le professeur F.,
Gross pendant son décanat qui fut, pour la Faculté de
Nancy, une ère de grande prospérité. De 1898 à 1903,
«de
nombreuses
transformations
furent,
en effet,
con-
çues et réalisées par le doyen F. Gross: construction
du groupe principal des bâtiments de la rue Lionnoïs,
création de l’Institut dentaire, création de nouveaux
services d'enseignement: clinique de chirurgie infantile,
d’oto-rhino-laryngologie,
d’urologie,
des maladies
tuberculeuses; cliniques médicale et chirurgicale élémentaires, service d’électro-radiologie, clinique dentaire.
L'Académie
de Médecine
avait chargé le professeur
G. ETIENNE, membre correspondant, de transmettre à
son associé national avec ses félicitations et ses vœux,
le souhait de le voir rester longtemps encore l'exemple
vivant du labeur consciencieux et de l'honneur professionnel.
Cette belle et impressionnante cérémonie se termina
par la remise d’un parchemin portant une adresse signée
de tous les membres de la Faculté et scellée d’un des
vieux sceaux de l’antique Faculté de Pont-à-Mousson,
106
._
: RAPPORT DE M. SPILLNANN
. « Le Doyen, les Professeurs, les-Agrégés et les. Chargés de cours de la Faculté de Médecine de Nancy,
réunis en assemblée extraordinaire le 6.juin 1924, à l’oc-
casio du 80e anniversaire de-la naissance de ‘M. le
Doyen honoraire F. Gross, lui adressent, avec leurs
meilleurs souhaits, l'expression de leur très affectueux
“respect et l'hommage de leur profonde gratitude pour
‘les éminents services rendus pendant son décanat, » (1)
Le 19 juillet, les élèves et les admirateurs du Professeur VUILLEMIN, réunis dans le grand amphithéâtre
de la Faculté de Médecine, ont fêté sa promotion dans
la Légion
d’° honneur.
Dès la publication
de la promé-
tion Pasteur, un comité s’était formé pour offrir au
professeur VUILLEMIN son portrait par le grand artiste
lorrain E. Frranr. M. le Recteur de l'Univérsité avait.
à présider la cérémonie à laquelle. assistaient la
plupart des Professeurs de l'Université, les collègues,
tenu
4
.les amis
docteur
et les élèves
du professeur VuiLcemin. M. le
KnorPrzer,
M. le professeur
agrégé
THIRY,
© M.le doyen SriLLmanx et M. le recteur Ch. Ana, célébrèrent à tour. de rôle la vie de labeur et les recherches
scientifiques du maître dont la réputation a franchi
les frontières et qui a contribuéà faire rayonner au loin
la médecine et la science lorraine. Cette cérémonie émouvante par sa simplicité et par sa cordialité restera dans
le souvenir de tous ceux qui ont eu l'honneur d'y prendre part: elle fut ce qu’elle devait être, un éclatant
hommage rendu à un savant dont la modestie égale le
(1) Le compte renlu détaillé de la cérémonie a été publié
dans l1 Riou: Milieule
12, p. 33Là 400.
de l'Est du
15 juin
1924,
tel
n°
—
“RAPPORT DE M. SPILLMANN
savoir. L'Université
de Nancy
407
est justement fière de Je
compter parmi ses membres les plus éminents.
Le personnel de la Faculté
de Médecine
à subi,
au
cours de l’année 1923-1924, les modifications suivantes.
Par décret du 29 février 1924, M. LAMBERT, professeur
de physique médicale, a été nommé, sur sa demande,
-professeur de physiologie en remplacement du regretté
doyen Meyer. Cette mutation a très heureusement
permis à M. LAMBERT de reprendre, dans le domaine
physiologique, l'orientation du début de sa carrière
scientifique. Un décret, du même jour, nommait
M. Durour, professeur de physique à Alger, professeur
de physique en remplacement de M. LamBErr. Cette
seconde mutation permettait à la Faculté d'accueillir
au sein du Conseil l’ancien collègue qui attendait depuis
plusieurs
années
l’occasion
de
rentrer
de Nancy: les collègues et les amis de
à l'Université
M. Durour ont
applaudi à cette nomination,
Par décret du 8 mars 1924, M. le professeur agrégé
ROBERT, pérennisé dans les fonctions d’agrégé depuis
le 17 novembre 1921, a été nommé Professeur sans
chaire. L’attribution de ce titre honorifique a été
accueillie avec joie par les collègues, les élèves et les amis
de
M.
RoBERT,
qui
s’est
consacré
exclusivement
à
Pétude et à l'enseignement de la chimie depuis le début
de sa carrière.
_
MM. les professeurs agrégés G. Tai
ont été nommés
du
1%
MM.
temps
novembre
et P. MarTHrEU
agrégés sans limite de temps
1924.
Les
travaux
à dater
scientifiques
de
G. Tairy et P. Maraieu qui réservent tout leur
aux
recherches
de laboratoire
et à l’enseigne-
ment de la bactériologie et de la physiologie, les dési-
108
RAPPORT
DE M.
SPILLMANN
gnaient d’une façon toute particulière pour la pérennisation dans les fonctions d’agrégé.
Par arrêté du 2t janvier 1924, MM. les professeurs
agrégés LAMY et CAussADE
ont été chargés, le premier
de l’enseignement de l'électrothérapie et de la radiologie
et le second de la clinique des maladies contagieuses. La
_ première nomination confirmait officiellement M. Lamy
dans une fonction qu’il remplissait en fait depuis
plusieurs années à la satisfaction générale; la nomina. tion de M. Caussane,
particulièrement qualifié pour la
direetion d’un service clinique de contagieux, correspondait à un besoin rendu indispensable par la prochaine
application de la réforme des études médicales. Par déli-
bération du Conseil de l’Université et g'âce au concours
bienveillant de M. Picor, président du Stade Universitaire Lorrain, M. le professeur agrégé P. Marnieu a été
chargé d’un cours d’éducation physique et d’organisa.
tion du travail et du sport. Les intéressants travaux de
M. Mararau le désignaient d’une façon toute spéciale
pour cette création qui dote la Faculté de Médecine .
d'un enseignement nouveau
dont l'importance ne sau-
rait échapper à tous ceux qui ont souci de l’avenir de la
jeunesse française,
M. Pacaup, Secrétaire de l'Inspection académique
de la Moselle, a été nommé Secrétaire de la Faculté de
Médecine en remplacement de M Corrrarp, admis à
faire valoir ses droits à une pension de retraite à compter du 31 décembre
1923. L'activité éclairée déployée
par M. Pacaun lui a permis de mener à bien la réorganisation du Secrétariat qui fonctionne actuellement d’une
façon remarquable. Le personnel du Secrétariat a été
complété par les nominations de M. VarLy,
commis
.
RAPPORT DÉ M. SPILLMANN
109.
stagiaire, en remplacement de M. PAQUIER, secrétaire
adjoint, admis à la retraite, et de M. MERVELET, appa- :
riteur,
en remplacement
de M.
GHÉraRrpi,
également
|
admis à la retraite.
MM. les professeurs agrégés P. Marnreu,
et Mutez
ont
été
nommés
officiers
de
CAUSsADE
l’Instruction
publique
et M. le docteur Paysanr, préparateur de tra-
vaux au Laboratoire de Chimie, a été nommé officier
d'Académie. La Faculté a accueilli avec plaisir ces distinctions méritées,
|
Les Professeurs et Agrégés de la Faculté, ainsi que
plusieurs
de leurs
collaborateurs,
ont
pris
part
à de
nombreuses réunions scientifiques:
Congrès des Anatomistes, Strasbourg. — MM. CoLLIN
(une communication et deux démonstrations); LücrEn,
Murez, Warrin, Guigar, À. RosenrHaL.
Congrès de la Société francaise d'ophtalmologie, Paris. —
M.
JRanDeLize
(deux
communications),
{une communication).
M.
Durour
Congrès de chirurgie, Paris. — MM. VaurrRin, Micnez,
JAGQUES.
|
Congrès international
de Neurologie, Paris. — M. ErrewNE (président d'honneur).
Congrès d'Urologie, Paris. — M. Axpré.
Congrès de la Société française d'Orthopédie.— M. Mure
(rapport sur « Le Spina bifida ocoulta »).
|
Congrès
d'hygiène
de
l’Institut
Pasteur,
Paris.
—
MM. SrrLLMANK, J. ParisoT.
Congrès d'Oto-Rhino-Laryngologie, Paris. — M. JacQUES
(Président
: du
Congrès,
2
communications):
M. AuBrioT (2 communications).
Congrès
de Médecine légale, Paris. — M. Pierre PaRr-
410-
RAPPORT DE M. SPILLMANN -
sort et M, LuGIEN (Rapport en collaboration
sur « Les
formes rares ou anormales de l’hymen »)).
D'accord avec M. le Proviseur du Lycée de Naney,
il a été organisé une visite de la Faculté et de l’Institut
Anatomique pour lés élèves de la classe de philosophie.
M. le professeur LamBerr
MATHIEU
et M. le prefesseur agrégé
avaient préparé à leur intention une démons-
tration avec
présentation
de film cinématographique;
M. le professeur GARNIER avait tenu à faire visiter luimême
les locaux
beaucoup
de
de succès
son
et
laboratoire. Cette
nous
avons
eu
visite ‘èut
le pläisir
d'en
constater les résultats à la rentrée. Des visites analogues
avaient été prévues pour les étudiants du P. C. N., mais
ne purent avoir lieu par suite d’un malentendu. Nous
continuerons
cette année
notre
propagande
dans
les:
milieux scolaires, nous attachant surtout à montrer aux
jeunes gens le but poursuivi par les Facultés dè Médecine eb le rôle
dévolu,
dans
la société,
aux
médecins
praticiens.
_
|
La Faculté de Médecine reçut également pendant les
vacances la visite d’instituteurs et d’institutrices venus
à Nancy pour suivre des séances d'éducation physique.
Plusieurs professeurs voulurent bien ouvrir à cette
importante
délégation les portes
de leurs services res-
pectiis où ils furent reçus avec une cordialité dont ils
ont gardé un reconnaissant souvenir: visite de l’Ins-
titut Sérothérapique, professeur Macé; visite du laboratoire de physique
avec causerie, professeur
Durour;
visite du laboratoire de‘chimie, professeur GARNIER;
visite du Musée anatomique, professeur Lucren; visite :
du laboratoire de médecine légale avec conférence,
professeur P. Parisor; visite du laboratoiré d’édücatiôn
|
RAPPORT
DE M: SPILLMANN
-
111
agrégé P.MarkiEv;
physique avec conférences, professeur
visite de l’Institut dentaire.
Une importante délégation de Chefs de clinique et de
Chefs de laboratoire de PUniversité de Vilno (Pologne),
a suivi pendant les mois d'août et de septembre 1924
«
les
organisés
cours
Après
de Nancy.
Médecine
intention
à son
la Facullé
par
entente
cordiale
une
M, le Doyen de la Faculté de Médecine
Pclonaises
avec
de Vilns,
qui composaient
et les Polonais
de
les
la déléga-
tion ont été affectés dès leur arrivée dans les cliniques
hospitalières et dans les différents laboratoires; l’enseignement
agrégés
a été assuré régulièrement par les professeurs
présents
sieurs conférences
rer
MM.
les
à
Nancy
pendant
faites
furent
au
SPrILLMANN
professeurs
les
vacances.
cours
(Des
Plu-
de leur séjour
phénoinènes
de sensibilisation en dermatologie; Aperçu général sur
lle
RÉ);
la lutte anti-syphilitique en Meurthe-et-McseAxDp
(Les conditions de l’opérabilité en chirurgie urinaire);
Durour (L'’ophtalmoscopie); par MM. les professeurs
agrégés
MarTHiEu
(Mesure
des
intellectuelles); DE LAVERGNE
aptitudes
physiques
et
(Le bactériophage d’Hé-
relle; Les virus des cetodermoscs); par MM. les docteurs J. BENECH (Les procédés nouveaux de traitement
de la syphilis) et À. Remy (Les stations hydro-minérales
ct climatiques de la France),
Différentes réceptions et d'intéressants voyages furent
organisés sous la direction de M. le professeur Bru-
NEAU (réception à l'Hôtel des Kiudiants et à l’EstRépublicain, visites de Nancy et des environs, visite de
Verdun et des champs de bataille, visite des fonderies :
de
Pont-à-Mousson),
MM.
les
CAUSsADE, CORNIL et DE LAVERGNE,
professeurs
agrégés
qui s'étaient parti.
112
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
culièrement attachés à rendre le séjour. de leurs collé. gues polonais instructif et agréable, les conduisirent aux
Stations de Vittel et de Contrexéville; cette visite avait
été inspirée par M. le professeur agrégé PERRIN.
- Vers la fin de leur séjour, les médecins polonais furent
reçus officiellement à l’hôtel de ville par M. le Maire de
la ville
de Nancy
qui voulut
bien accepter
de venir
présider le banquet offert par la Faculté de Médecine
à la délégation de Vilno et au cours duquel des toasts
cordiaux furent échangés.
Les médecins de l’Université de Vilno ont remporté
de leur séjour en Lorraine un bon et durable souvenir.
Ils ont manifesté depuis, à différentes reprises, de tou-
chants sentiments de reconnaissance. Cet enseignement
médical
heureuses
franco-polonais
conséquences
aura, nous l’espérons, les plus
et contribuera
davantage Ia Pologne et Ia Lorraine.
à rapprocher
LL
|
La Faculté de Médecine à continué, comme l’an passé,
à donner à la Société des Sciences médicales de Luxembourg, des conférences dont le succès a été croissant. Ces
conférences ont contribué à resserrer les liens d'amitié
qui unissent la Faculté de Nancy et le corps médical
luxembourgeois.
Elles
ont
permis,
à
nouveau,
aux
professeurs et aux agrégés de Nancy de faire connaître
dans le Grand-Duché les savants français et les méthodes scientifiques françaises.
- Comme lés années précédentes, le professeur agrégé
M. Perrin a tenu à compléter son enseignement régu-
lier de thérapeutique et d’hydrologie en faisant visiter
à ses élèves français et étrangers quelques stations hydro-
miñérales et climatiques françaises. La première caravane thermale eut lieu au moment des fêtes de la Pen-
RAPPORT DE M. SPILLMANN
113
tecôte: elle visita successivement les stations de Luxeuil,
Plombières, Besançon, Salins-du-Jura et Divonne. Le
passage à Besançon fut l’occasion d’une visite à PEcole
de Médecine dont le directeur, M. le professeur PRIEUR,
avait tenu à présenter lui-même les différents services.
Une seconde caravane conduisit, un peu plus tard, de
nombreux ‘étudiants à Contrexéville et à Vittel. Ces
deux
voyages,
parfaitement
organisés,
permirent
à
nos étudiants de se rendre compte par eux-mêmes et sûr
_ place du remarquable outillage hydrologique et elimatologique que nous possédons en France. On ne peut
que souhaiter prospérité à ces voyages d’études médieales qui obtiennent parmi les élèves de la Faculté un
succès toujours grandissant.
"
« Le nombre des laboratoires particuliers des cliniques
hospitalières s’est accru de deux unités par la création
des postes de chefs de laboratoires d’urologie
et d’oph-
talmologie (Services du professeur AnpRé et du professeur agrégé JEANDELIZE). La Faculté de Médecine qui
assure le traitement afférent à l'un de ces postes est
très reconnaissante au Conseil de l’Université d’avoir
bien voulu se charger de la seconde création,
Il nous
reste à souhaiter que les postes de chefs de Laboratoire
de Chirurgie et d’Obstétrique, prévus au moment de la
réforme des études médicaleset qui n’avaient pu être
mis au concours jusqu’à présent, puissent être rétablis
lors du‘ vote du prochain budget. Ces deux laboratoires
sont d’autant. plus indispensables que les cliniques dé
chirurgie et d’obstétrique vont. être considérablement
'
Fo
agrandies. À la suite d’une entènte avec la Commission administrative des Hospices, il a été créé à l'Hôpital civil deux
9.
114
RAPPORT
DE
M.
SPILLMANN
. postes de Médecins assistants de Consultation, Ces médecins, nommés au concours par un jury composé de
Professeurs et d'Agrégés de la Faculté de Médecine,
sous l'a présidence d’un Membre de la Commission admi-
nistrative,
sont
chargés
d’assurer
chaque
matin,
de
9 heures à 11 heures, les consultations gratuites de médecine et de chirurgie générale; les autres consultations
restent assurées par les différents chefs de service et
par les chefs de clinique:
‘Il a été pris d’autre part, et toujours
la Commission des Hospices,
d'accord avec:
une décision importante
à la suite de laquelle les internes des hôpitaux de Reims
et de Besançon sont admis à se présenter au concours de
_l’Internat des hôpitaux de Nancy à la condition de justifier de la prise de 12 inscriptions de doctorat et d’une
année
d’internat
à l’une quelconque
de Médecine.
Le Conseil
accepter
l'Administration
par
des
de Faculté
deux
Ecoles
a en outre fait
hospitalière
le principe
de l'admission des étudiants étrangers au Concours dé
l’Internat et de l’Externat. Cette mesure a été favorablement accueillie par nos étudiants étrangers et nous
avons eu le plaisir de proposer lors du dernier concours,
comme
interne
titulaire
des
hôpitaux,
luxembourgeois.
Si l'absence
un
étudiant
i
de crédits
suffisants
nous
à empêchés
d'améliorer les locaux des différents laboratoires dela
Faculté, la Commission Administrative des hôpitaux
a,
pour
Un
de
son
côté
commencé
la transformation
troisième
pavillon,
des
d'importants
cliniques
parallèle
aux
travaux
hospitalières.
deux
pavillons
actuels de l'Hôpital général est en voie d’achèvement et renfermera, dans un avenir prochain, les servi-
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
445
ces de médecine infantile, d'urologie, d’oto-rhino-laryngologie et d’électro-radiologie. Ces vastes constructions permettront d'installer lés cliniques d’enseignement
dans
des
conditions
parfaites.
La
construction
‘de deux groupes opératoires modernes a été également
décidée par la Commission
groupe,
seur
attenant
VAUTRIN,
des Hospices; le premier
à la clinique chirurgicale
est
suffisamment
ouverture puisse être prévue
avancé
dans le
du Profes-
pour
que
courant
son
de 1995,
les travaux du second groupe, dépendant de la clinique
chirurgicale
du
Professeur
MicHez,
viennent
d’être
commencés. Les deux cliniques
de chirurgie seront donc
pourvues sous peu d'installations modèles. À la suite
de longs
Pices,
pourparlers
la construction
avec
d’un
l'Administration
Institut
de
des
Hos-
gynécologie
à réaliser avec une fondation primitivement attribuée à
M. le Professeur VaurRiN par la famille Boulanger, a
été décidée et est en voie de réalisation dans un immeu-
ble de la rue de Strasbourg voisin de l’Hôpital Général.
Cet Institut sera dirigé, suivant le désir de la donatrice,
par M. le Professeur VAauTRiN. La création d’un centre
anti-cancéreux, qui était à l’étude depuis plusieurs mois
à la Faculté de Médecine et qui avait suscité de très
sérieuses difficultés,a pu, de ce fait, être réalisée. Ce
centre anti-cancéreux, à la formation et à l’administration
duquel
participeront
la Faculté
de Médecine,
la Ville de Nancy, la Commission des Hospices et l’Of-
fice départemental d'Hygiène, sera installé provisoire
ment,
dans les locaux de l’Institut de Gynécologie. Par
arrêté de M. le Ministre de l’Hygiène et du Travail, ont
été nommés Directèur du Centre M. le Professeur Vau-
Trin et Chefs de Service MM. les Professeurs Houxe,
116
RAPPORT DE M. SPILLMANN
Lawserr et Durour. La réalisation de ce centre, qui
permettra de traiter les cancéreux par la radiothérapie
profonde et par les applications de radium, sera effec-
tive dans les premiers mois de 1925. Le Ministère de
PHygiène a accordé à ce centre 200 milligrammes de
radium et la Ville de Nancy a consacré, en même temps,
une somme de 200.000 francs à l’achat des appareils de
radiothérapie. Le fonctionnement
séront
rattachés
plusieurs
de ce centre auquel
départements
de la Région
de l'Est, nécessitera des frais très élevés qui devront
être couverts par des subventions départementales ou
communales et par des dons particuliers.
La
Maternité
Fancien
que
en
séminaire
d’Obstétrique
construction
est en voie
pourra
qui, dès maintenant,
dans
Îles jardins
d'achèvement;
s'installer
dans
font l’admiration
de
la Clini-
les locaux
des visiteurs.
L'Hôpital A. Fournier en construction dans l’ancien
jardin du couvent du Sacré-Cœur, actuellement lhôpi-
tal
Maringer,
sera
vraisemblablement
inauguré
‘au
début de 1925: la clinique de Dermatologie et de Syphiligraphie y sera installée dans un bâtiment qui pourra
servir de modèle à toutes les installations similaires.
Ces transformations importantes, et qui représentent
un effort considérable, sont réalisées. par la Commission
administrative
des
Hospices
et par l'Administration
départementale; la Faculté de Médecine ne peut être
qu'infiniment reconnaissante aux différentes adminis-
trations sus-visées qui lui donnent par là même de nouveaux et puissants moyens d'action et de travail.
À la suite d’un accord intervenu entre le Département et l'Université, la Faculté de Médecine pourra
réaliser, dans le courant de l’année scolaire prochaine,
RAPPORT
ne
amélioration
ges Etudiants.
DE
M.
SPILIMANN
considérable
Le transfert
pour
ses
117
Professeurs
et
de la
de la Biblivthäque
Facalté dans l’ancien séminaire, en bordure de la rue
de Strasbourg, est décidé et les travaux d’aménagenent
pourrant
enbvention
coinencer
votée
Sous
par
attendant l'ouverture
peu
grâce
le Conseil
des
de
nouvelles
à
générouse
une
l’Université.
de
salles
En
lecture,
à proximité des bâtiments de la Faculté et des services
hespiLalicrs, une salle de travail sera atnénagée pour les
étudiants
dans
un loeal
mis à la dispesition
du Conseil
par A. le Professeur Durorr. Cetle salle de travail per-
mettra aux étudiants, entre deux séances de cours ou de
travaux pratiques, de rédiger leurs nantes ou de consulter
traités et publications scientifiques. Après l'ouverture
ge la nouvelle bibliothèque, cette salle de travail sera
transformée en salle d'examens ou de cominissions, ou
mêrne, éventuellement,
en nouvelle salle de eours dont
le besnin se fait journellement sentir.
L'avenir de la Faculté de Médecine se présente actuellement sous les plus heureux auspices. Le nombre des
étudiants français el étrangers est en progression et la
rentrée des élèves du P. C. N, nous laisse entrevoir, pour
l'année pruchaine, un nombre très élevé d'étudiants de
te année. Le nombre des élèves de l’Institut dentaire
a presque triplé en {€ année, à tel point qu'un est
obligé d'organiser des séries de travaux pratiques,
les locaux étant devenus trop exigus. Les efforts du
personnel enseignant de la Faculté de Médecine ont
porté
leurs
fruits
et
tout
nous
permet
d’escumpter,
pour les années qui viennent, de brillants résultats qui
contribueront à aug» menter le bon renom de l'Université
lorraine,
118
RAPPORT
DE M.
PERSONNEL
SPILLMANN
ENSEIGNANT
Par décret du 29 février 4924, M. LAMBERT, professeur
de Physique médicale est nommé professeur de Physiologie en remplacement de M. Meyer, décédé.
Par
décret
du 29 février 1924, M. Durour, professeur
de Physique médicale à la Faculté mixte de Médecine
et de Pharmacie
de l'Université d’Alger,
est nommé
professeur de Physique médicale à la Faculté de Médecine
de
l’Université
de
M. LAMBERT.
Nancy
en
remplacement
de
|
Par décret du 8 mars 1924, le titre de professeur est
conféré à M. RoBERT, agrégé.
Par arrêté du 15 novembre 1923, M. SpiLLMANN,
professeur de Clinique des maladies syphilitiques et
cutanées, est nommé pour trois ans, à partir du
novembre 1923, doyen de la Faculté de Médecine
16
de
Nancy.
Ont été promus:
\
Par arrêté du 45 novembre 4923, M. LamBErT (de la
48 classe à La 3°).
© | Par arrêté du 24 mai 1924, MM. Couuin, LUGIEN,
FRuHINSHOLZ
(promotion à la 3€ classe reportée au 4€
avril 4993); HausnaLTER (de la 2e classe à la 47e); SprzLMANN (de la 36 classe à la 2).
Par arrêté du 12 août 1924, M. Remy,
préparateur
(de-la 56 à la 4€ classe).
Agrêégés :
Par arrêté du 19 juin 1924, MM. les Agrégés P. M4THJEU (Physiologie) et Tairy (Parasitologie) sont maintenus en exercice sans limite de temps.
RAPPORT
DE M.
SPILLMANN
119
Agrégés chargés d'enseignement:
Arrêté du 9 août 1924 : MM. Perrin (Pharmacologie);
* j. ParisorT (Pathologie générale); Caussane (Pathologie
interne); BARTHÉLÉMY (Pathologie externe); JoB (Accouchements);
JEANDELIZE
(Clinique
Ophtalmologique).
Chargés de cours:
Arrêté du 21 janvier 1924: M. Lamy (Electrothérapie et radiolngie); M. CaussapE (Clinique des maladies contagieuses).
Arrêté du 15 mai 1924: M. P. Marureu (Organisation
du travail et du Sport). (F. U.).
Arrêté du 9 août 1924: MM. J. Parisor (Pathologie
expérimentale); PERRIN (Thérapeutique et Matière
médicale); JEANDErIZE (Ophtalmologie); Biner (Pathodogie externe); Jos (Accouchements);
BARTHÉLÉMY
{Médecine opératoire); Caussane
ses); Lamy (Electro-radiologie);
mentales).
PERSONNEL
(Maladies
LaLAnnEe
contagieu(Maladies
AUXILIAIRE
Chefs des travaux:
Arrêté du 9 août 1924: MM. RoBerT, agrégé (Chimie); THirx ,agrégé (Histoire Naturelle); P. MarTxiEu,
a régé (Physiologie); Lauy, agrégé (Physique); Murez,
agrégé (Anatomie);
WATRIN,
NIL, agrégé (Anatomie
agrégé
(Histologie);
Cor-
pathologique); Simonin (Patho-
logie expérimentale).
Chefs de laboratoire:
Arrêté
du
21
décembre
1923:
M.
Vieneuz
ratoire de Clinique médicale).
(Labo-
Arrêté du 26 février 1924: M. HausxazTer (Jean)
(Laboratoire de Clinique de Dermatologie).
120
RAPPORT
Chefs
DE M. SPILLMANN
de clinique:
: Arrêté du 10 décembre 1923 : M. Bonne. (Clinique des
Voies urinaires).
- Arrêté du 5 mars 1924 : M. Marnreu (Louis) Ciniqne
médicale).Arrêté du 15 cctobre 1924 : a. MicHoN (CHinique
médicale);-M, Brexas (Clinique médicale infantile)..
- Prosecteur:
o
Arrêté du 4 décembre 1923 : M. Gurpaz.
+ Aide d'anatomie:
Arrêté du 22 novembre 1923 : M, Rousssaux.
| Aides de clinique:
L
Arrêté du -23
Rey (J. }.
novembre
1923 : MM.
Reny
P:) et
Préparateur de Hravaut :
Arrêté du 22 novembre 1923: Mie Boxpon..
Préparateur de cours:
Arrêté du 29 octobre 1923 : M. CHATELAIN.
F7
PERSONNEL DU SecRÉTARIAT
Secrétaire:
Lou
ou
et
i
Arrêté du 29 décembre 1923 : Admissionà la retraite
de M. CorrraRD.
|
Arrêtés du 5 février 1924 et du 17 jnillet
nation
de M.
PacauD,
en remplacement
192%
: Nomi-
de M. Cotr-
FARD.
. Commis:
Arrêté
du
27
septembre. 1923 :
Nomination
de
M. VarLy en qualité de commis stagiaire, en rerplacement de M. PAQUIER.
|
121
RAPPORT DE M. SPILLMANN
Apparileur+
_ Arrêté du 18 février 1994 : Nomination
VELET en qualité d’appariteur stagiaire,
ment de M. GHERARDI,
ErupranTs
Le nombre
la Faculté
de M. MEr-"
en remplace-
.
des étudiants inscrits ou immatriculésà
au cours
de l’année scolaire 1923- 1924
s’est
élevé à 323 répartis de la façon suivante:
ÉTUDIANTS
|:
RS
Français
VE
En
A
Étudiants ayant pris
dans l’année une ou
plusieurs inscriptions:
vue du dipiôme d'État
teur en médecine.
de doc.
vue
dudiplôme
dentiste
de chirurgien-
(stagiaires), ,.,,.,...,.
* En vue de diplômes, titres, certificats universitaires ....,.,,... ’.
EH
91
1
vue du diplôme universitaire
de chirurgien-dentiste.,, :.. .,
En vue du diplôme de sage-femme.
immatri-
181
- En vue du diplôme universitaire
_de. doëteur en médecine... ...:! ‘
En
‘Étudiants
F
|
£
F
444 | 61»
En vue du diplôme d'État de chirurgien dentiste ...,.,.,,.,. i
.-En
lEtranger
» |147
»|»1927
»
al
»
|»
1
2
15
à
2
2 |
19
» | 49
»
»
43
2
à
»
»
»
3
irrégulier. d’études ....…
10!
»1
6!
»|
16
Sans recherche de grade où de
diplôme... .... .., . .,....,
»
»
#4
ot
4
Étudiants ayant subi dans l’année des examens en vertu
d'inscriptions antérieures non périmées ….,..,. doses “…..
30
{
4-1
11
36
cuiés dans l’année.
En
cours
3
2
215 ! EL 1 38
276
.
428
ÿ
47
nr À
.
323
‘122
_'RAPPORT DE M. SPILLMANN
Origine
des Etudiants
étrangers .
. Les. étudiants étrangers 8e répartissent
suit, au point de vue de leur origine :
_…—…—.
—
.
Ê
BE
an
ORIGINE
NOMBRE TOTAL
lois
2 ln ©5 07%,
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Belgique . . . , .|
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Egypte.
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INSCRIPTIONS
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5 | 47 | 38
- GRADES
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9
J
- EXAMENS
|
se décomposant en
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Bulgarie . . , . .|
+: |
À
©
aee | dE
SE
5 5
:
.
ainsi - qu 1
|
- PRIX
Immatriculation. Inscriptions. — Le nombre des
inscriptions prises en 1923-1924 a été de 740 et le nom-
bre des immatriculations de 99.
Examens. — La: Faculté à fait subir, au cours
Pannée
scolaire
1923-1924,
491
examens,
dont:
de
313
. pour le doctorat d'Etat, 78 pour le diplôme universitaire (mention médecine), 43 pour le diplôme d'Etat
de chirurgien-dentiste,
6 pour le diplôme universitaire
de chirurgien-dentiste, 45 pour le diplôme
de sâge-
femme, 4 pour le diplôme de médecine légale et psychiâtre ét 2 pour le diplôme d'hygiène de l’Université
de Nancy.
123.
RAPPORT DE M. SPILLMANN
RÉSULTAT
DES EXAMENS
Dociorai ancien régime - Diplôme d Etai
Préseniés
4er examen.
,
.
2e
examen..
gs
examen,
4°
examen,
,
ÿ°
examen,
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Thèses,
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7
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26
26
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1
2
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24
25
24
»
Ajonrnés
»
»
»
»
1
6
2
Æ
»
Dociorar ancien régime - Diplôme d' Université
Présentés
el
À
examen,
,
2
examen.
. , . . . . . .
3e
examen
4° examen,
.
5e
examen
*
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(2e partie,
. . , ....
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2°
partie,
.
partie.
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Refusés
1
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2
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1
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&
»
5
5
»
7
7
»
6
»
5
4
Doctorat nouveau régime - Diplôme d'Etat
Présentés
fre
2
3e
4e
Se
année.
année,
année, ,
année. . . . ,.
année, . . . . Léa
Clinique obstétricale,
Clinique chirurgicale
Ciinique médicale. .
Thèses.
.
. .
Lee
, , .,
,.
a
42
49
43
32
14
7
9
8
3
Reçus
Refusés
(r)
26
J4
35
27
11
16
15
8
5
3.
7
9
8
»
»
»
3
»
(1) I s’agit là des « refusés » à une ou plusieurs parties de l'examen
multiple de fin d'année.
. 124
_
RAPPORT DE M. SPILLMANN
Doctorat - Nouveau régime - Diplôme d’ Université
Présentés
fre année,
ue
8e année,
!: .
Reçus
‘À
2e année, . . . ..
4
|
, ….
4
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7
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année,
, . . , . . . ..
5e.année. , , . , . , . .
Clinique -obstétricale
., . . .
: Clinique chirurgicale .
.À
2.
7.
&
#
4
Thèses, . . ..,
»
18
2
1
4
__#
Clinique médicale.
Refusés
»
»
»
.
4
4.
>.
4.
»
:.… Chirurgiens-Dentistes
Le tableau suivant donne les résultats des examens
pour le diplôme de chirurgien-dentiste (Etat et Uni-
Versité).
|
A
ÉTAT
D
Le
:
|
|
|
Validation de stage.
{re année scolarité
l 2
. scolarité.
nt
gg
À . UNIVERSITÉ
Regus | Ajournés
|
g
|»
Présentés
|
REÇUS
2
2
|“ Ajournés
|
»
|. {1
{il
»
»
»
»
, . ,
43
43
s |
4
- &
»
| der examen
5
5
»
»
»
examen
|. 5
2
5
|
»
le,
|
_D'ages-femmes :
Les résultats des examens
suivants :
4e
.
. , ,
année scolarité
Sannée
| Présentés
.__.
examen:
de sages-femmes sont les
ot
25 présentées, 25 reçues.
_2® examen: 20 présentées, 20 reçues.
oo
»
|
3
RAPPORT DE M. SPILLMANN
195
Médecine légale ex Psychiâtre
. 4 candidats ont subi avec succès l'examen en vue du
diplôme de Médecine légale et psychiâtre de l’Université
de Nancy.
Diplôme
d'Hygiène
2 candidats ont subi avec succès les épreuves
diplôme d'Hygiène de l’Université de Naney.
du
GRADES
Doctorat en Médecine. — La Faculté a délivré, au
cours de l’année scolaire 1923-1924, 29 certificats d’aptitude au grade d'Etat de docteur en médecine et 410
diplômes de docteur de l’Université de Nancy (mention
médecine).
Chirurgiens-dentistes. — La Faculté a délivré 5 certificats d'aptitude au diplôme
de Chirurgien-Dentiste.
Sages-Femmes. — La Faculté a décerné 20 diplômes
de Sage-Femme.
Concours
Les concours
pour
POUR LES Prix
les
divers
prix
ont
donné
les”
résultats Suivants:
I.
—
Prix d' Anatomie
décerné.
Prix
Universitaires
et d Histologie (2° Année).
|
—
Non
Mentions très honorables : MM. Benorr (Hubert), de
Nancy, né le 21 mars 1904 à Nancy (M.-et-M.); GRAND-
PIERRE (Gabriel),.de Nancy,
Pont-à-Mousson (M.-et-M.).
né le 20 janvier
1903, à
126
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
Prix de Physiologie (2° année). —
Non décerné.
Mention honorable. — M. ScHumacker
Belfort,
(Pierre), de
né le 7 octobre 1902, à Belfort (Territoire).
Prix de Chirurgie (4° année). — Non décerné.
Mention honorable. — M. Reny (Jean-François), de
Blénod-les-Toul (M.-et-M.), né le 5 octobre 1901, à
. Longwy (M.-et-M.).
Prix de Médecine (42 année). — Non décerné.
Mention très honorable.
—
M. CHATELAIN
(Pierre),
de Fournet-Blancheroche (Doubs), né le 19 mai 1904, à .
Fournet-Blancheroche (Doubs).
II,
—
Prix
de
Eondeation
Prix Benit (dit de FInternat), — 1%
. (Albert), de Gergueil (Côte-d'Or),
Saint-Etienne (Loire).
né le 15 août 1896, à
2e prix: M. BonèmE (Pierre), de
octobre 1899, à Nevers (Nièvre).
Prix Pierre Schmitt,
décerné
prix: M. Tacnor
Nancy,
né le 27
\
à l’interne reçu le 4
“au concours de 1924 :
M. CariLLon (Raymond), de Recicourt (Meuse),
.le 21 novembre 1899, à Douaumont (Meuse).
Prix Ritter (Prix de Chimie). —
Non
né
décerné.
Prix Heydenreich- Victor Parisot:
Médecine: M. Micnon (Léon),
juillet 1897, à Poitiers (Vienne).
de Nancy,
né le 13
Chirurgie: M. BonÈème (Pierre),
octobre 1899, à Nevers (Nièvre).
de Nancy,
né le 27
Prix de fin d'Etudes dentaires (ex-aequo). — M. Caner
(Maurice-Jean),
août
de
Scy-Chazelles
1898, à Cambrai
(Moselle),
(Nord); M. PEzLERIN
né
le 3
(Lionel-
RAPPORT DE M. SPILLMANN
127
_ Jean-Marie), de Nancy, né ‘le 48 mai 1901, à Nancy
(M.-et-M.).
|
Prix de PAssociation générale des
M. ETIENNE (René), de Neufchâteau
8 mars 1898, à Cornimont (Vosges).
Etudiants. —
(Vosges), né le
Prix de Thèse. — Hors concours : M. Marareu (Louis),
de Besançon (Doubs).
Prix Ritter.
49 Fondation
du
Travail
Conseil
déjà couronné en 1923:
général
de
Meurthe-et-
Moselle et de la Ville de Nancy: M. FLoRENTIN (Pierre),
de Nancy, né le 17 décembre 1900, à Nancy.
2 Fondation Schemel: Mlle HazLEer (Marguerite), de
Thaon-les-Vosges, née le 3 décembre 1888, à Thaon-lesVosges (Vosges).
© Mentions très honorables: M. Arnoux, de Nancy;
Mie BroGrADATZz, de Grand-Graditche (Serbie); M. DouZAIN,
de Saizerais
(M.-et-M.);
(Vosges); M. Lenuc,
M. Larrorre,
de Longwy
d’Epinal
(M.-et-M.);
M. Res-
LING, de Dombasle (M.-et-M.): M. THouveniIN,
d’Essey-
les-Nancy (M.-et-M.); M. Veuix, de Rambervillers (Vosges),
.
Mentions
honorables : M. FEuILLADE,
de Longuyon
(M.-et-M.); M. HausHaLTER, de Nancy; M. Hussow, de
Nancy;
M.
Jacquor,
de Martigny-les-Gerbouvon (Vos-
ges); M. Muzzer, de Carignan (Ardennes); M. PrERsON,
de Vézelise (M.-et-M.);: M. RaripraMNa, de Ismarivohamita (Tananarive); M. VLarcovirex,
de Smederevo
(Serbie); M. Weiss, de Maxéville (M.-et-M.).
A
—
PUBLICATIONS
DES
LA FACULTÉ
MEMBRES DE
ANNÉE
SCOLAIRE
1923-1924
nd, PRE
Laboratoire
DE MÉDECINE
net
d'Histoire
naturelle
médicale
M. VuILLEMIN, professeur.
Liste A
*
Nouvelles preuves de lorigine dystrophique des scyphies.
— Comptes rendus de À Académie des Sciences, t., CLX XVII, p. 999
42 novembre
Bifurcation
1923.
des fouilles par cohérence.
—
Comptes
rendus
de l'Académie des Sciences, t. CLX XVIII, p. 1452, 28 avril 1924.
Adhérence entre denx feuilles ou deux folioles. — Comptes
rendus de l Académie des Sciences, t. CLX XVIII, p. 1589, 5 mai
1924.
Anomalies
T Académie
des feuilles
des
Sciences,
par
alloplasie. —
t. CLX XVIII,
Comptes rendus
p. 2036,
10
juin
de
1924.
Le phyllome et le frondome chez les Angiospermes. — Bulletin
de la Société botanique de France, t. LX XI, p. 117, 24 mai 1924.
Liste B
.
La parasitologie dans ses rapports avec Part
L'Art médical, première année, p. 28, 1924.
médical.
—
-M. DomrRAY, préparateur.
_
Pouvoir bactéricide
de l'ail [Alium
ration avec M. VLAIGOvITCH). —
la Société de biologie,
t. XC,
1924;
satioum], (en collabo-
Comptes rendus des séances de
n° 48, p. 1428.
30
130.
:
RAPPORT
DE M, SPILLMANN
La toxicité” expérimentale de ail At
satiouri] (en cola.
boration avec MM. PerkiN ot VLAICOVITCH). — Comptes rendus
|: des séances de la Société de Biologie, t. XC, 1924, n° 18, p. 1491.
L’injection
d’hyposulfite
de soude
dans
le traitement
de
Pépididymite
blennorrhagique aiguë
(en collaboration avec
M. Grrmaub). — Pulletin de la Société française de Dermatologie
et de Syphiligraphie, n° 5, mai 1924, Réunions de Dermatologie
de Nancy, R. N. 6.
Laboratoire de Médecine
Légale
mer
Professeur : Pierre PARISOT.
Préparateur de Travaux: Docteur E. Morin. Année scolaire 4922-1923
| (omès dans le précédent compte
Travaux
du
rendu. des Facultés)
|
Professeur Pierre PaRISOT
Discours de M. le Professeur P. Parisor, Président du VIITe
Congrès de Médeciné Légale. _ fn Annales de Médecine légate,
‘No 7, 1923.
Sur l' étude critique dela loi sur les Maladies Professionnelles. —
In Annales de Médecine Légale, No 7, 4928,
Deux cas d'hémorragie cérébrale traumatique (en collaboration
avec. M..le: Docteur Morr).
© _No7, 4928.
Mort
…—
In
Annales de Médecine Légale, -
dü nouveau-né par hémorragie méningée
(en collaboration avee M. le Docteur Morin). —
Médecine Légale, No 9, 1923.
x
ou par suffocation |
In Annales
de
‘ L'automobile homieide (en collaboration avec M. le Docteur
Morin). — In Annales de Médecine légate, No 9, 1928,
. De la photographie en Médecine Légale (en collaboration: âvec |
M. le Docteur Morin). — Congrès des Sociétés Savantes;Paris 1928.
Travaux
du
Docteur
préparateur
E. Mori,
de travaux.
Deux cas d’hémorragie cérébrale traumatique (en collebora- :
. tion avec M.'lé Professeur Pierre ParisoT).
|
|
:
Mort du nouvéai-né par hémorragie méningée ou par suffo. .
|:
RAPPORT, DE M. SPILLMANN
cation {en collaboration
431
avec M. le Professeur Pierre PaRisor}.
L'Automobile homicide (en collaboration
seur Pierre PARISOT).
De Ja photographie
|
en médecine
“M..te Professeur P. Parisot).
avéë M. le Profes.
:
légale (en ceHaboration avec.
Année séolaire 1923-1924
Travaux
du
Professeur
Pierre Pamsor
Étude médico- Jégale des formes rares ou anormales de Lhymen. —.
Rapport fait au IX° Congrès de Médecine Légale, 1924, par MM. les
_ Professeurs Pierre Parisor et Lucren.
Tabèset accidents du travail. —
” légale,
Re
| Congrès
de
De la nature du travail dans ‘certaines prisonssde
1Xe Côngrès de Médecine légale:
Médecine
province—
Mort subite et adhérences pleurales (en “cvllaboration avec.
M. le Docteur E. Monts). — Xe Congrès: de Médecine légale.
Travaux
de. M. le Docteur E. Morin,
Préparateur de Travaux
M.
Mort subite et adhérences pleurales {en collaboration
avec
le Professeur Pierre PARISOT) —. IXe Congrès de
Médecine
légale,
_
eo
Les épanchements sous-s-cutanés traumatiques de sérosité et la loi
du 9 avril 1898 {en collaboration avec M. le Professeur G. MrcuxL),—
In Bulletin chirurgical des accidents du
travail, No°14, 1923.
THÈSES. insphréos par M. le Professeur Pierre PARISOT :
ME BEOGRADATZ, — Adhérences. pleurales; mort rapide et
subite, étude médico- -légale (mention très honorable).
Murrer.
—
L'hymen
{Mention honorable}.
_
dans
les
expertises
médico-légales
Taomas. — Accidents du travail; évaluations des incapacités
des membres. *
Vezin. — Des accidents d'automobiles a au point
légai. {Mention très honorable)
de vue médico-
432
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
Laboratoire d’Anatomie pathologique
“M.
Lucien Corniz,
19 Tumeurs
du
système
agrégé,
chef
des travaux.
nerveux:
Essai de classification des tumeurs cérébrales
(en collaboration
avec MM.
les Professeurs"
Roussy. et LHERMITTE
de Paris), — Annales d’'Anatomie pathologique, n° 3, 1924.
- Tumeur du tractus pharyngo-hypophysaire
[en collaboration
‘avec MM: MerLanp et FLoRenTIN). — Comptes -rendus
Société de Biologie, n° 24 du 7 octobre 1924, p. 787.
de
la
°" Surla présence de mastocytes dans les tumeurs neurocutanées
de la maladie de Recklinghausen (en collaboration
avec
M. Micnon). — Compies rendus de la Société de Biologie, n° 24,
du
7 octobre 1924, p. 790.
Neurangiome -de
Pavant-bras
M. Morior). Comptes-rendus de la
de Nancy, Mars 1924.
Métastase
cérébrale
d’un
L
|
|
(en
collaboration
avec
Société de Dermatologie
épithélioma
primitif
des
voies
biliaires (en collaboration avec M.-le: Professeur Ricnow). —
Société de Médecine de Nancy, 1924.
Sur le neuroépithéliome rétinien (en collaboration avec M. le
Professeur
agrégé
d'Ophtalmologie
JEANDELIZE).
de Paris,
20 Inflammations
mai
du système
Tuberculose médullaire.
Dilatation bronchique :
—
Comptes
1924.
rendus
du
Congrès
s
nerveux:
— Progrès
Méningite
médical, février 1924.
suppurée
et ramollisse-
ment occipital (en collaboration avec M. le Professeur Ricxon).
— Société de Médecine de Nancy, 1924.
Syphilis du-corps strié (en collaboration avec M. le Professeur
RicnoN).
— Société de Médeciné de Nancy, 1924. :
80
Divers:
Ulcération de l’œsophage, puis de l’aorte thoracique par un
abcès froid ganglionnaire intertrachéobronchique au cours d’un
mal de Pott ayant déterminé une atteinte de toute la colonne
vertébrale de D 7 au sacrum(en collaboration avec M. le Professeur SIMON). — Comptes rendus de-la Société anatomique de Paris,
juillet 1924, p. 478.
RAPPORT DE M. SPILLMANN
Les
lésions histologiques
à propos
exotique,
de
de cinq cas. —
Paris,
133
l'ostéite: pianique
Bulletin de la Société
1924.
(Goundou),
de Pathologie
«
Hypertrophie mammaire
|
(en collaboration avec M. le Profes-
seur agrégé HAMANT). — Bulletin de la Société d'Obstétrique et de
Gyriécologie de Nancy, 9 mars 1924,
9 Travaux anaiomo- -cliniques et cliniques:
Les fumeurs cérébrales (en collaboration avec M: le Professeur
Roussv). — Article du Traité de Médecine Widal, Roger, Teissier,
110 pages.
Les
Hémianesthésies
cérébrales (en. collaboration
Professeur Roussx). — Article
Roger, Teissier, 28 pagès.
Sur _la Sclérose en plagues
du
Traité de
(en: collaboration: avec
fesseur ETIENNE et M. Louis MATHIEU).
nale de Neurologie, Paris,
p. 774, 1924.
avec
—
M.
Médecine
le
Widal,
M. le Pro-
Réunion’
internatio-
1924, dans Revue Neurologique,
t. I,
Hémi-syndrôme de la queue de cheval. Diagnostic d’un osteosarcome sacro-iliaque par l'épreuve du lipiodol {en collaboration
_avec M. le Professeur Errenne et M. Louis MATHIEU). — Société
de Médecine de Nancy, mai 1924, et Revue Neurologique, mai
1924.
:
Exploration au lipiodol du sphineter vésical dans un cas s de
sclérose
MM.
en plaques. à forme
Bonnet
25 mai 1924.
et
Tacnor).
médullaire
— Société
(en collaboration avec
de
Médecine
:
de
Nancy,
-
. Syndrôme de réduction de la colonne lombo-sacrée {en collaboration avec MM. Boxer et Tacuor). — Société de Neurologie
de Paris, 5 juin 1924.
Gomme
creux
de la clavicule
sus-claviculaire
seur SPILLMANN
‘(en
avec
syndrôme
€t M. Drouert).
— Réunion
Nancy.
compression ‘du
avec
M.
le Profes.
dermatologique de.
Po
5° Participation
: Congrès
de
coilaboration.
des
aux
Congrès :
Anatomistes,
192 réunion,
Le.
|
|
Strasbourg,
Co
1993.
” Réunion internationale de la Société de Neurologié, Paris,
igai
.
134
RAPPORT
DE
M.
SPILLMANN
Laboratoire de Physiologie
I
Mouvement
M. LamBerT,
nommé
du
professeur
professeur
de
Personnel
de physique médicale,
physiologie,
par
décret
du
est
29
février 1924.
Il
Travaux
et
Publications
M. LAMBERT,
professeur
1. Appareil pour la radioscopie en relief. — Comptes rendus
du. Congrès de l'Association pour lavancement des Sciences,
Bordeaux,
p. 816.
|
2. La Stéréoradioscopie.
p. 19. -
— L’ Ari médical, janvier 1924,
n°0 1,
M: Pierre MATHIEU, agrégé, chef des travaux
et M. HERMANN (H), préparateur des travaux
8. Répartition bi-latérale de la ventilation pulmonaire
chez le
chiens — Comptes rendus de l’Académie des Sciences, t.CLX XVIII,
p. 1630.
&. Cloisonnement
expérimental
de la trachée
chez
les
ani-
maux de laboratoire. — Comptes rendus de la Société de Biologiè,
t. XC, n° 18.
5. Variations bi-latérales parallèles de la circulation d'air.
conséquence de l’interdépendance pleurale chez le chien. —
Comptes rendus de la Société de Biologie, t. XC, n° 18.
* 6. Au
sujet
des réflexes
à
point
de
départ cutané.
Comptes rendus de la Société de Biologie t. XCI, n° 27.
° 7. Hémi- -suppression
du champ
de l’hématose
chez
—
le chien.
— Comptes rendus de la Société-de Biologie, t&. XCI, n° 27.
8. — Interdépendance des cavités pleurales chez le chien:
— Société des Sciences vétérinaires de Lyon, juin 1924.
:
. 9. Recherches sur la fonction pulmonaire par l’emploi d’un
diviseur d’air trachéal. Premier mémoire (sous presse).— Journal
de Physiologie
et de Pathologie
générale.
"40. Les relations interpleurales chez le chien. Etude critique et
expérimentale. —
t. IE, fase.
Bulletin de la Société des Sciences ae Nancy,
3, novembre
1924.
RAPPORT. DE M. SPILLMANN .
..
433
© M. Pierre MATHIEU,
- et M. “MERKLEN, Préparateur du Coërs
41. -À- propos des variations respiratoires du tracé oscillomérique
chez l'homme. —
:
Comptes rendus de la Société de Biologie,
+. XCI, n° 27.
12. Evaluation. quantitative de larapidité et6 de l'importance
du réflexe oculo-cardiaque. -— Socidié de Médecine de. Nancy,
23 juillet 1924.
:
_ Laboratoire d’Histologie
M.
|. 1
R.
Cozcix, professeur.
Un. procédé rapide. de coloration
de la glande pituitaire
— Compies rendus de la Société de Biologie, t. LXXXIX,
11 décembre 1923.
p. 1229
2. Sur la régénération des cellules hypophysaires chez Phomme.
— Comptes rendus de la Société de Biologie, &. XG, p. 4053,
2 avril 1924.
1 fig,
|
3. Cycle sécrétoire et régénération de la cellule hypôphysaire
chez l’homme, —419e Réunion
Strasbourg,
14-16
‘4. Action. d'un
de l'Association des Anatomistes:
avril 1924, 2 fig.
mélange
.
colorant sur
un hydrogel. Démors-
tration spéciale, — 19 réunion de F Association des Anatomistes,
‘Strasbourg, 14-16 avril 1924.
:
|
5. Sur Fendocytogenèse. — Comptes rendus de la Société de |
Biologie, t. XC, p. 1419, 13 mai 1924.
|
‘6. Action d’un mélange colorant sur un hydrogel (aë note),
Corrptes rendus de la Société de Biologie, t. XCI, p. 798, 22 juillet
192%
oct
Le
Le
:
M. le. d°cteur “WATRIN, professeur agrégé
chef des
travaux
histologiques, .
”
assistant à l'hôpital Maringer.
. 1.) Réaction pigmentaire des capsules surrénales au cours de l'in-
toxication colibacillaire expérimentale. —
Société de Biologie, Nancy, 2 avril 1924.
Comptes rendus de la
156
/.
RAPPORT
DE M.
SPILLMANN.
2.) Modification du pancréas ét de l'intestin chez le rat au cours de
l'inanition. — Comptes rendus de la Société de IBiologie, Nancy»
juillet 1928.
. 8.) Participation au Congrès de sanatomistes (Strasbourg, 1924) et :
communication avec démonstration sur les modifications expérimentales des capsules surrénales chez le cobaye.
Voir
dermatologie.
M. le docteur Pierre FLORENTIN, préparäteur. ”
1. Lésions de l’écorce cérébrale et des ganglionssympathiques .
dans
un
cas
de démence
précoce
(en collaboration
avec
M.
le
DocteurÀ. MEr1AND). — Comptes rendus de la Société de Biologie,
11 décembre 1923:
2. Multiplication nucléaire dans la cellule hépati qué après
ligature.du canal cholédoque chez le lapin (en collaboration avec
M. le Docteur Hermann}: -— Compies rendus de la Société de
Biologie, 41
décembre 1928.
3, Un cas de pigmentogenése pathologique. —- Comptes rendus
de la Société de Biologie, S avril 1924.
&. Présence
diana
aux
Linné
environs
({ridée;
de. Nancy
du Sisyrinchium
(en collaboration avec Ms
bermu-
R. LiennaDr}.
— Comptes rendus de la Société de Biologie, 2 avril 1924.
5. Sur
une
collaboration
tumeur
avee
MM.
du
tractus
L. Corniz
pharyngo-hÿpophysaire
ef A
MERLAND). —
rendus de la Société de Biologie, 22 juillet 1924.
{en
Comptes
6. Recherches expérimentales sur la Biligénie pigmentaire
normale ét pathologique. Thèse de Nancy, 1924. Prix du Conseil
général.
|
M. le docteur À. MRLAnD,
médecin
assistant libre.
Voir Florentin n® À et 5.
des Âsiles,
RAPPORT
DE
M.
Laboratoire
SPILLMANN
137
d’Anatomie
M. Lucien, professeur.
4. Des formes rares et anormales de l'hÿmen {en collaboration
avec M. le Professeur
P. Parisot).
—
Rapport présenté au IX
Congrès de Médecine légale, Paris, 25-27 mai 1924.
2. Rapports du thymus avec les troncs veineux de la base
du cou {en collaboration avec M. J. GuiBaL). — Repue française
d' Endocrinologie, avril 1924.
|
3. Thymus
rétro-veineux.
Considérations
anatomiques
et
pathologiques (on collaboration avec M. J. GurBar). — Société
de Médecine de Nancy, 27 juin 1924.
4, Observations relatives à l'indépendance anatomique
des
plèvres chez le chien (en collaboration avec M. J. GuiBa). —
Comptes rendus de la Société de Biologie, t. XCI, 1924, p. 6938.
M. Murez, professeur agrégé.
1. Absence congénitale du grand pectoral chez un nouveau-né.
_
Société de Médecine de Nancy, 28 novembre 1928.
2. Le redressement forcé du pied-bot congénital et les inter-
ventions adjuvantes. — L'Hôpital, juin 1924.
3. Le maintien de la correction du pied-bot congénital., — Journal des Praticiens, 14 juin 1924.
4. Fixation de la correction du
pied-bot
congénital.
—
La
Clinique, juillet 1924.
5. Le
traitement
du
pied-bot
congénital
(en
collaboration
avec M. le Docteur Ræperre}, Paris, Maloine et fils, édit.
6. Le Spina
bifida oculta —- Rapport présentéà la VIe Réunion
de la Société française d’Orthopédie,
°
M.
J. Guisar,
Paris,
10 octobre
1924.
prosecteur.
1. À propos de deux observations de sympathec tomie
périfémorale {en collaboration avec M. Marmteu, Ch). — Société
de Médecine de Nancy, 28 novembre 1928.
2. Rapports du thymus avec les troncs veineux de la base
du cou (en collaboration avec M. Lucren). — Revue française
d’ Endocrinologie, t. Il, n° 2, 1924.
|
8. Thymus rétro-veineux (en collaboration avec
— Société de Médecine de Nancy, 25 juin 1924.
M.
Lucien).
438
RAPPORT DE M. SPILEMANN
4. Fracture condylienne du fémur et fracture dé la cuisse
. en collaboration avec M. Marureu, Ch).
— Société de Médecine
de Naney, 44 juin 1924.
5. Insuline et. chirurgie
Avec M. Ch.
492%.
MATHIEU).
=
6. Observations
—
relatives
des ‘diabétiques
(en
|
collaboration
Société de Médecine de Nancy, juin
——-
à l'indépendance
anatomique
plèvres chez le chien (en collaboration avec M. Lucien).
‘rendus de la Société de Biologie, t. XCI, 1924, n° 698,
7. A propos de la douleur élevée dans la rupture des
extra-utérines rompues (en collaboration avec M. Ch.
— Société de Gunécologte et TObstétrique de Nancy,
;
des
— Comptes
|
grossesses
Maraiau).
mai juillet
4924.
| Participation
aux Congrès
XIXS réunion de l'Association des Anatomistes.
bourg, 14-16 avril 1924. — MM. Lucten, Murex,
RosENTHAL.
—
Stras-.
GuIAL,
IXe Congrès des médecins légistes de langüe française. ——
Paris, 25-27 mai 1924. — M. Lu&ïEn, rapporteur,
VIe réunion de la Société française d’Orthopédie, Paris,
octobre 192%. — M.
| Laboratoire
MureL,
rapporteur.
de Physique médicale .
M Duréur, professeur de physique médicale à a
_ Faculté de Médecine d'Alger, est nommé en la même
qualité à la Faculté de Médecine de Nancy, per
décret”
du 29 féévrier 1924.
Travaux
Rapport
présenté
du Professeur
à M. le Gouverneur
DUFOUR
général
de l'Algérie
sur la création d’un centre de lutte contre le cancer, à Alger.
L'enseignement de la physique dans les. Facultés de Médecine.
Leçon d'ouverture du cours de Physique médicale, pubée dans
la Revue Médicale de l'Est. - *.
.Fun
ce
|
RAPPORT DE M. SPILLMANN
139
Articles parus. dans les Annales d'oculistique :
Sur les équations réduites de l’Optique géométrique.
Le rôle de la vergence en dioptrique (travail communiqué
au Congrès de la Société française d’'Ophtalmologie, mai 1924).
L'emploi des filtres colorés et la vision des couleurs.
|
Analyses faites pour la Repue générale des Sciences:
À. Broca, — Leçons d’Optique physiologique.
E. Ricnano. — La Mémoire biologique.
Thèse faite sous la direction du Professeur Durour,
au labo-
ratoire de Physique Médicale de la Faculté mixte. de Médecine
|
et de Pharmacie d’Alger.
Gustave Césarini. — De la vision des couleurs et de la dys-
chromatopsie.
=
M. LAMBOLEZ
Mesure des rayons de courbure des milieux oculaires. — Société
de Biologie, 11 décembre 1923.
/
Détermination
des
profondeurs
par méthodé
pique. — Concours médical, 10 février 1924.”
radiostéréosco-
de
Sur le travail du cœur. — Concours. médical, 8 juin 1994.
- Les formules de réfraction en ophtalmologie, — ‘Concours
médical,
14 septembre
1924.
Le calcul de la constante
septembre 1924.
_
Les
calculs logarithmiques
d'Ambard.
dans
leurs
|
— Biologie médicale,
|
applications
médicales
—
Concours médical, 9 et 23 novembre 1924.
Etiologie et pathogénie de Pobésité {en collaboration avec
M. Paul MaTureu). — Revue Médicale de l'Est, 1% novembre 1923.
Laboratoire de Thérapeutique, Hyd rologie,
Maladies
M.
Maurice
tuberculeuses
PERRIN,
de
- Les glandes
professeur
agrégé
chargé
cours.
à sécrétion interne et le système
sympathique,
[Comment peut-on comprendre, à l’heure actuelle, la question
des rapports avec ces deux systèmes dans les états pathologiques?]
120.
(en
RAPPORT DE, M. SPILLMANN
collaboration
avec
M.
A.
Hanns).
—_ Strasbourg. médical,
17 novembre 1928.
- L'influence réciproque et l’action du sympathique et des glandes
endocrines- en pathologie. — Revue française d'endoërinologie,
t, I, 4995, n°0 5.
°
Le réflexe oculo-cardiaque dans les états pathologiques (en
collaboration avec M.'R. YVovanoviren})., — . Revue médicale de
PEst, 14 décembre
19928.
. Les rapports du sympathique et: des glandes endocrines
en
pathologie (en collaboration avec M. À. Hanns). — Revue médicale de P Est, 187 décembre 1928,
Le réflexe oculo-cardiaque dans Ia tuberculose pulmonaire
(en collaboration avec M. R. Yovawovrren}). —Reoue de la Tuber-
culose, 1924, n9 4, février 1924.
Sérothérapie antipneumococcique.
—
Société de Médecine
de Nancy (discussion), 12 mars 1924.
‘
Préface du livre Ordonnance d'Hygiène musculaire, de M. Paul
Micnon,
18 avril 4924. —
Société d'éditions: typographiques
éditeur, 1924.
|
.
|
La toxicité expérimentale de l'ail (Allium
salivum)
-(en
collaboration avec M. P. DomBray et M. Vrarcovircn), — Société
de Biologie de Nancy, 13 mai 1924.
|
L’ail en thérapeutique. —
Paris,
Bulletin général de Thérapeutique,
n° 5, 1924.
|
Les eaux minérales de Yougo-Slavie (en collaboration
M. Louka SmirvawiTon). — Paris médical, 9 août 1924.
Le sérum
antityphoïdique
de Rodet.
—
avec
Bulletin général de
Thérapeutique, 1924, n° 6.
Application de la méthode d’Arloing à Pétude du pouvoir
antianaphylactique de eau de Naney-Thermal (en collaboration
avec M. P. Derovuc). — Société d’Hydrologie et de Climatologie
de Nancy et de l'Est, 23-24 septembre 1924.
L'état colloïdal et l’activité des eaux minérales (en collaboration avec M. Paul Marnteu). — Société d Hydrologie et de Clima.
tologie de Nancy et de P Est, 28-24 septembre 1924.
Travaux
inspirés
Contribution à l'étude du captage des sources thermo-minérales, par M. Ph. Sanrezur. — Thèse de Nancy, 3 mai 1924
‘LA
(Aïlium
salivum)
en thérapeutique; ses effets dans la
RAPPORT DE M; SPILLMANN
+44
tuberculose: recherche de son pouvoir bactéricide; détermination
de son équivalent toxique, par M. VLAIKOVITCH. — Thèse- de
Nancy, 3 mai 1924.
-Le Berizoate de Benzylé: ses effets dans le traitement de ia
-toux des tuberculeux:; recherche expérimentale de sa toxicité
immédiate, par M. Norquin. — Thèse de Nancy, 11 juin 1924.
* Observations, in: Syphilis tertiaire de la rate,par M. j. RoussEAU.
—
Thèse
de Paris,
19 juin 1924.
ui
Les troubles pupillaires chez les tuberculeux, par x. Marin-
KOVITCH. — Thèse de Nancy, 11 juillet 1924,
La pression artérielle chez les tuberculeux pulmonaires,
M. Vassiczréviren, Thèse de Nancy, 11 juillet 1924.
par
Laboratoire de Pathologie générale
et expérimentale et Clinique
des maladies tuberculeuses
“(HOPITAL VILLEMIN)
M. Jacques Partsor,
agrégé,
chargé de cours.
Année 1923-1924
La lutte antituberculeuse et de corps médical. — Revue d Hygiène ei de Prophylatie sociales, novembre 1929.
Organisation de la lutte contre le cancer dans
raine (en coHaboration
et de Prophylaxie
Une
avec
sociales,
M.
Connir).
avril 1924.
Colonie scolaire en Bretagne,
sény (en collaboration
—
|
La station
avec M. LacomBx).
la région lor-
Repue d'Hygiène
—
marine de Guis-
Revue d'Hygiène
et de Prophylaxie sociales, avril 1924.
Les Maîtres tuberculeux dans les écoles libres (en coliaboration
avec M. Viocetre). — Société de Médecine publique et de Génie
sanitaire,
Les
80 avril 1924.
« Guérisseurs»
et de Prophylaxie
et la santé
sociales,
mai
publique.
— Revue d'Hygiène
1924.
L’ Alcoolisme dans la région lorraine {avant et après la guerre),
(en collaboration avec M. Lepuc). — Revue d'Hygiène et dé Pro-
phylaxie sociales, juin 1924.
|
Fc
442
RAPPORT
Le fonctionnement
et-Moselle, —
DE M.
SPILLMANN
de l'Office d’hygiène sociale de Meurthe. ‘
Reoue d'Hygiène et de: “Prophylazie ssociales, juillet
1924.
Effets de: la lutte antituberculeuse dans le département de
Meurthe-et-Moselle. — Communication à. la Conférence internationale de là tuberculose, août 1924.
Participation
Gulose,
à ia Conférence internationale
— Lausanne,
de
la Tuber.
-
1924.
Août
Participation au Congrès à’ “hygiène. — Paris, octobre 19224,
Médecine opératoire
M. BaRTHÉLENT,
4.
Le rôle du chirurgien
professeur
agrégé. |
dans la lutte contre
le cancer. —
Reoue Médicale de l'Est, 15 juillet 1928.
. 2, Décortication pulmonaire pour fistule pleurale, Guérison.
‘…… Bulletin de la Société de Médecine de Naney, 13 juin 1923.
“8, À propos de la radiothérapie des fibromes utérins.— Bulletin
de la Société de Médecine
de’ Nancy,
mars
1924.
&. Rapport sur une mission à la Faculté de Médecine de Bey
routh comme
président
des
jurys ‘d'examens,
l’Instruction publique, janvier 1924..
—
Ministere _de ‘
5. Deux cas de mort
par rachianesthésie.. — Bulletin et
Mémoires de là Société de Chirurgie .de Paris, 19 mars 1924.
6. Un cas de pancréatite hémorragique sans stéatonécrose. |
— Bulletin et Mémoires de
@ la Société de Chirurgie de Paris, 19
mars 1924.
7. Le
traitement
moderne
—… Société des Sciences
du 3 février 1924.
8. Traitement
des
médicales
d’une tumeur
fractures
du
des
mombres.
Luxembourg,
—
conférence
blanche du genou par la syno-
vectomie. Guérison avec conservation des mouvements. — Bulletin de la Société de Médecine de Nancy, 14 mai 1924.
9. La tuberculose
…
de la Société de
génitale et
son
traitement.
—
Bulletin
Gynécologie et d'Obstétri ique, 18 juin 1928.
40. ‘Corne cutanée du talon chez un blessé de guerre. — Bulletin
de la Société de Dermatologie, juin 1924.
|
-RAPPORT DE -M. SPILLMANN
41.
Le
| sucrée. —
traitement
des. ulcères
variqueux
445
par
l'eau. bouillie
Bulletin de la Société de Dermatologie, juin 1994.
12. Hernie inguinale gauche renfermant la trompe de Fallope .
Ectopie des annexes (en collaboration avec M. J. Hoome). —
_ Bulletin de la Société anatomique de Paris, 5 avril 192%.
483. Les
débuts
du jeune praticien.
-—
Discours
de clôture.
de la session d'examens de novembre 1923, à la Faculté de Méde.
cine de Beyrouth. — Revue Médicale de l'Est, mai 1924. |
14. Un nouveau cas de survie définitive chez le chien saigné
à blanc et traité par l'injection intra-veineuse de sérum gommé.
—
Société de Biologie de Nancy,
novembre
1924.
Éducation Physique et [Organisation
“du Travail
et du. Sport
(Enseignement nouveau) |
M.
Pierre MATHIEU,
agrégé,
chargé
du cours
(Juin 1924).
4. À
propos
d’une
visite
à l’Institut
Emile
Merz,
à Domel-
2. Effets de la compression oculaire sur le rythme
cardiaque
_dange. — Repüe Médicale de l'Est,t. LI, n° 24.
chez
les änormaux
(en collaboration
avec
M. L.
ce
MERrk1EN
et
Mie Harrer). — Société de Médecine de Nancy, juillet 1924.
8. Technique, interprétation et résultat de la compression
oculaire chez les anormaux {en collaboration avec M. L. MERKLEN
et Mie Harrer). — Berger-Levrault, éditeurs, Nancy, 1924.
4. Rapport
sur
les
dans Ia marche à pied.
Epinal, juillet 1924.
notions
physiologiques
— Congrès
national
indispensables
d’excursionnisme,
‘5. À propos de l’albuminurie transitoire chez les coureurs à
pied.{en collaboration avec M. L. MERKLEN).: =. Société de: Biologie,
C.R:, t: CXI, n° 28.
6.
Travail i inspiré : Du
choix
des tests dans la’ détermination
de l’âge mental chez les anormaux. —
Nancy,
novembre
1924,
150
pages,
Thèse de Mi
6 planches.
—
Harrer,
Travail
du
A4
RAPPORT DE M. SPILLMANN
Laboratoire
HausnarTEr,
d'éducation
physique
et du service
du Professeur
2 prix de thèse, 1924.
7. Divers: Série d’articles de vulgarisation sur la physiologie
de l'effort (en collaboration avec M. L. MERkIEN). — Pulletin
du Stade Universitaire lorrain.
|
|
Laboratoire
d'Hygiène
| Année 1924
M. DE LAVERGNE,
prolesseur agrégé.
Considérations de Pathologie généraleà propos de la vaccina-
tion anti-diphtérique. —
Revue d’Iygiène, février 1924.
L’Allergie typhique. -— Journal des Praticiens, avril 1924,
Bacille paratyphique B. Sa pénétration dans les voies lymphatiques mésentériques après ingestion chez le lapin. —S'ociété
de Biologie, mai 1924.
Les Septicémies. — Paris Médical, 7. ‘juin 1924.
À propos d’une récente épidémie de méningococcie
boration
avec M. MerLar)., —
Revue
(en colla-
Médicale de l'Est, 11 juin,
1924.
Recherches biologiques à l’occasion d’un cas de botülisme. —
Société de Biologie, juin 1924.
|
Paludisme et Comité d'Hygiène
Revue d'Hygiène, juillet 1924.
de la Société
des Nations. —
ÆEtude sur la Pathogénie d’un cas de purpura, survenu
après vaccination T. À. B. (en collaboration avec M. B1ze). —
Société médicale des Hôpitaux, juillet 1924.
Radiculo-polioméylite. Complication de méningite cérébrospinale
(en collaboration
Hépitaux, juillet 1924.
-
avec
M. B1zE). —
Société médicale des
oi
Purpura exanthématique et cotloïdoclasie (en collaboration
avec M. B17E).
— Presse médicale, septembre 1924.
‘La Séro-prophylaxie (en collaboration avec M.PERRIER.) —
Revue d'Hygiène, septembre 1924.
|
RAPPORT DE M. SPILLMANN
445
Glinique médicale
© M. SIMON,
professeur.
Personnel
.
|
|
M. le docteur VIGNEUL est nommé Chef de laboratoire
de clinique (arrêté du 24 décembre 1923).
M. le docteur
Micxon
est nommé. Chef de clinique
arrêté du 15 octobre 1924).
Travaux
M. Simon. —
Sérothérapie
antipneumococcique.
—, | Répue
. médicale de l'Est, 487 avril 1924,
MM. Simon et Conniz. —
l'aorte
thoracique
par
un
Ulcération de l'æsophage puis
abcès
froid ganglionnaire
de
au cours
d'un mal de Pott. — Société de Médecine de Nancy, 1h mai 1924
et Bulletin de la Société anaïomique de Paris, juillet 1924.
de
THÈSES
RESSLING.—- Considérations sur lapratique du tubage duodénal.
Clinique médicale
infantile
M. HAUSIALTER, professeur.
Personnel
M.le
docteur BRENAS
est nommé
chef
de clinique
(arrêté du 45 octobre 1924).
.
L
Travaux
M.
Présentation
HausnaLTER, professeur.
d’une fillette avec tic « en mouvement
probablement post-encéphalitique.
14 novembre 1928.
-—
Société
de
de valse»
Médecine,
LE
146:
RAPPORT DE M. SPILLMANN
Forme exceptionnelle de lentigo généralisé.
— Réunion derma-
tologique de Nancy, 18 décembre 1928.
|
Exemple de Feffet du traitement spécifique par les injections
sous-Cutanées de novarzénobenzol dans l'hypotrophie du nourrisson d’origine hérédo-syphilitique. — Réunion dermatologique
de Nancy, 18 décembre 1923.
Dystrophie
crânienne
de forme.-analogue
hérédo- -syphüitique et chez
son enfant,
gique de Nancy, 18 décembre 1998.
chez
une
femme
— “Réunion : ‘dermatolo-
.
Syphilis virulente éhez un nourrisson de sept semaines issu
d'une femme porteuse de signes d’hérédo- -syphilis. : — Réunion
dermalologique de Nancy, 18 décembre 1923.
on
Le sérum
antipneumococeique
chez le nourrisson. —
.de médecine, 12 mars 1924."
|
Présentation de - géromorphisme.
de Nancy, & avril 1924.
M.
—
Société
Réiñion dermatologique
ABEL, chef de laboratoire.
(Clinique médicale inf antile)
Des variations de la cytologie dans la méningite tuberculeuse.
— Revue médicale de l'Est, 197 mars 1924.
Un
cas d’érythème
boration
avec Mie
noueux
Eaux)
de nature
—
Revue
tuberculeuse
médicale de
août 1924.
:
Un cas de botulisme. — Société de Médecine,
Me
M. LAURENT,
chef de dinique
infantile.
{en colla-
VEst,
4e
°
9 juin 1924.
médicale
|
L'élevage des poupons hors du foyer. — Revue de Prophylaxie
et d'Hygiène
sociales,
avril 1924.
Un cas d’impétigo suraigu staphylococcique (en collaboration
avec M. le Docteur.
Nancy, juin 1924.
DrourT).
—
Réunion
dermatologique’ de
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
Clinique
de, M.
147
médicale *
le. Professeur
Étienne .
Personnel
M. le docteur Louis MATHIEU
est nommé
chef’ de. cli-
nique (arrêté du 5 mars 1924).
| Travaux
4. Sérothérapie
antipneumococcique
{en
collaboration
avec
M. Braun). — Société médicale des Hôpitaux de Paris, 7 décembre
1923.
2. Nouveau
cas de sérothérapie dans la myélite
de l'adulte
à type subaigu
(92 cas}, (en collaboration avec M. le Docteur
LEnrz, de Metz). — Société médicale des Hôpüaux de Paris,
août 1924.
3, À propos.de la disparition de la chlorose. — Sociéié médicale
des Hôpitaux de Paris, 14 décembre 1928.
4. Sur un cas de dysthyroïdie familiale, maladie de. Basdow
grave à forme vagotonique transformable {en collaboration avec
M.
le Docteur
te I, n0 1, 192%
Ricnann).
—
Revue
française
d' Endocrinologie,
5. Action diurétique des composés mercuriels dans la cirrhose
atrophique de Laennec (en colläboration avec MM. Micron et
Novaroviren). — Réunion dermatologique de Nancy, 4924...
6. La Médecine ancienne et la Médecine nouvelle.
médicale de PEst, 1% février 1924.
M. CoRnIz,
|
—
Revue
professeur agrégé.
ét M. L. MATHIEU, chef de dinique médicale.
‘7. Remarques sur la ponction lombaire et le liquide céphalorachidien dans la sclérose en plaques (en collaboration avec M. le
Professeur
G.
Eriexns). — Réunion internationale de Neurologie,
Paris, mai 1924.
8. Torticolis
(en collaboration
|
|
spasmodique, spasme de torsion et encéphalite
avec M.
le Professeur
G.
ETIENNE).
de Médecine de Nancy, 26 mars 1924,
9. Injection de lipisdol dans le diagnostic
drome
d’un
de la queue de cheval par ostéosarcome
du
—
cas de
Société
syn-
bassin (en
448.
=
RAPPORT
DE M. SPILLMANN:
collaboration avec M. le Professeur. G.
de Médecine de Naney, 1924.
ETIENNE). —
.
Société.
|
- M. le docteur J. Benecu, chef de clinique
médicale.
40. -Diabète grave au cours du paludisme prolongé (en collaboration avec M. le professeur
G. ETIENNE). —
des Hôpitaux de Paris, 18 janvier 4994.
44, Diabète sucré et syphilis. :— La
UT
Société médicale
Pratique médicale
caise, février 1924.
42. Tumeur -du cervelet. Intervention. Guérison.
de Médecine de Nancy, 25 mars 1924.
co
13.
Comment
employer
le bismuth et ses composés
—_
en
frane
“Société
.
syphi:
ligraphie. _— La Pratique médicale française, mai 1924.
44. Introduction à l’étudé de l'insuffisance hépatique. —
Revue médicale de PEst, septembre 1924.
. 45. L’Inspection médicale des, Ecoles de la Ville de Nancy.
— Revue d'Hygiène et de Prophylaxie sociales, janvier 1998.
|
16. Réflexions sur l'Inspection médicale des Ecoles de la Ville:
de Nancy. — Revue d'Hygiène .ei de Prophylaxie sociales, juin
1924.
M. le
docteur M. VERAIN,
|
17. A
Rev).
18.
cho
de laboratoire.
de la clinique médicale.
propes de plusieurs
— Revue médicale
Formule
Pneumococcique,
cas de réaction
|
méningéo a im
de PEst, Aer mars 1922.
leucocytaire
au. cours
de la sérothérapie
anti-
témoin de son action antitoxique (en côilabo-
ration avec MM, le professeur G. Brtenne etM. BRAUN). — Société
de Biologie de Nancy, 19 février 19224.
_
49. Les stades du fonctionnement rénal dans Phyperuricémie
(en collaboration
d’ Hydrologie de
avec M. le Professeur
Nancy,
G.' ETIENNE), —
30 septembre 1924.
Société.
|
RAPPORT
DE.M.
SPILLMANN
149
Clinique Chirurgicale
M. VAUTRIN, professeur.
Considérations sur les tuberculoses pelviennes. — Bulletin:
de la Société d'Obstétrique et de Gynécologie, n° 3, p. 196, 1924.
_ Contribution à l’étude des plaies des oreillettes (en collaboration
avec
n° 5, 1924.
Sur
le
M. le docteur
sarcome
M. Micuon).
—
GuiizemIN).
pédiculé
du
grêle
—
Revue
(en
collaboration
Revue de Chirurgie,
n°9 7, p. 443,
de Chirurgie,
avec
1924.
e
M.
le docteur
A. GUILLEMIN.
Fracture du scaphoïde. — Société de Médecine,
— Revue Médicale de L'Est, 15 mars 1994, p. 203.
12 mars 1924
Fracture du Benett — Société de Médecine de Nancy, 25 juin
41924. — Revue médicale de l'Est, 167 juillet 1924, p. 435.
Fractures de l’omoplate. — Société de Médecine, 25 mars
“1924. —
Revue médicale de l'Est,
p. 235 et 326.
Dislocation complexe du carpe. — Société de Médecine, 12
mars 1924. — Revue médicale de V Est, 15 mars 4924, p. 203.
Luxation
de l’astragale autour de ses axes verticaux et trans-
versaux. Résultat éloigné. — Société de Médecine,
.— Repue médicale de V'Est, 1% juin 1924, p. 374.
28 mai 1924.
“Trois cas d’ulcères de l'estomac perforés chez des malades
de 63 et 72 ans. — Société de Médecine, 25 juin 1924. — Revue
médicale de l'Est, 1% juillet 1924, p. 486.
Réflexions sur
trois cas d’ulcères
d'estomac perforés
chez
le
vieillard. — Revue médicale de l'Est, 15 août 1924, p. 531-535.
Utérus bicorne unicervical. — Société de Gynécologie, 19
mars 192%. -—— Bulletin de la Société de Gynécologie, 13° année,
n° 5, p. 397.
Quelques observations de tuberculose génitale.
— Société
de Gynécologie, 7 mai 1994, — Bulletin de la Société de Gynécologie, 132 année, n° 7, p. 532.
À propos de la douleur élevée dans la rupture
extra-utérine. — Société de Gynécologie,
de la Société de Gyñécologie 13° année,
Grossesse
interstitielle
rompue.
de grossesse
7 mai 1924. — Bulletin
n° 7, p. 531.
Transfusion
sanguine,
Gué-
450
©
RAPPORT
DE
M:
SPILLMANN
rison. — Société de Gynécologie, - 46 juillet 1994.
de la Société de Ci ynécologie, 13° ahnée, n° 8; p. 677.
——
Bulletin
Injection intra-cardiaque d’adrénaline. — Survie de 35 minutes,
— Société de Médecine, 14 mai.1924. — Recue médicale de Est,
4e juin 1924, p. 367.
Quelques
types
de
|
traumatismes du
Chirurgie de Paris, 2 juillet 1924. —
. Chirurgie,
t. L,
poignet. —
Société
de
Bulletin de la Société de
n° 22, p. 848.
Contribution à l’étude des plaies des oreillettes (en collabora-
tion avec M. le Docteur Vaurrrin), — Repue de Chirurgie, t. XLII,
n° 5, 4924.
|
‘
Invagination de l'iñtestin grêle (en collaboration avec M. le
Docteur VauTrin). — Société de Médecine, 28 mai 1924. -— Revue
médicale de l'Esi, 497 juillet 1924, p, 872.
Kyste
dermoïde
du
Bregma
(en
collaboration
avec
M.
le
Docteur Vaurnin). -— Société de Médecine, 27 février 1924. ==
Revue médicale de PEst, 187 mars 1924, p. 171.
Fracture transversale de l'aile iliaque et du -quadrant antéroLtéral du bassin {en collaboration avec M. le Docteur VaUTRIN).
Syndrome
cérébelleux. Tumeur
1924.
—
Revue
cérébelleuse.
médicale de
Intervention.
Amélioration persistante (en collaboration avec M. le Docteur
J. Benson). — Société de Médecine, 26 mars 1924. — Revue
médicale de PEst, 497 avril 1924, p. 234
Hématomyélie
par
luxation
antérieure
complète
de la
Ve
vertèbre cervicale (en collaboration avec MM. Bonèwe et Micnon}.
— Société anatomique de Paris, 20 décembre 1923.
- Condrome
ostéoïde
d’origine périostique au niveau du petit
trochanter {en collaboration -avec MM.
Bonèmes
et Micnon).
—
Société de Médecine, 9 avril 1924. — Revue médicale de l'Est,
48r mai 1924, p. 386.
‘
Contusion ‘artérielle. thrombose oblitérante.
Transfusion
san-
guine (en collaboration avec M. Micmon). — Société de Médecine,
25 juin 492%. — Revue médicale de F Est, 4% juillet 1924, p. K3$
Sur-une variété -raro de fracture de Maissonneuve (en collabora-
tion
avec M. Porn)
vembre
1924.
— Sociélé de Chirurgie
de Paris, 19 no.
:
/
— Société de Médecine, 27 février
PEst, 4% mars 1924, p. 170.
RAPPORT DE M. SPILLMANN
A51
M. Micxon
4. Principes
de
la thérapeutique
inhibitrice
du
parasym-
pathique. — Revue médicale de l’Est, 127 décembre 1923.
‘
2. Sur la phase d’action négative de l’atropine chez l’homme.
_— Comptes rendus de la Société de Biologie, t. XG, 13 mai 1924?
p. 1424.
|
3. La Gastroscopie.
1924, n° 2.
4. Sur
la
—
Annales
de
Médecine,
thérapeutique | inhibitrice
du
tu
XVI,
août
parasympathique
Thérapeutique hypovagotonique. — Manuscrit couronné par
la Faculté de Médecine, Prix Heydenreich, Parisot, 1924.
5. Ordonnance d’hygiène musculaire. — Nancy,
1924. —
Société d’impressions typographiques.
Travaux publiés en collaboration
. 4. Hématomyélie par luxation complète de la VE vertèbre cervi-
cale {en collaboration -avec MM. GvuizcemMiIN et Bonème), —
Société anatomique, Paris, 20 décembre 1923.
2. Chondrome du trochanter (en collaboration avec MM. Guiz£
LEMIN et Bonèmr). — Société de Médecine de Nancy, 8 avril 4924,
—
8: Les myomes cutanés (en collaboration avec M. SPIL£LMANN).
Annales de Dermatologie, 1924, n° &.
&. Ulcérations tuberculeuses de la main et du pied (en colla-
horation avec M. Drouer}). — Société de Dermatologie,
Nancy,
mai 1924.
‘
9
5. Melaena grave du nouveau-né. Transfusion sanguine.
Guérison (en collaboration avec M. VERMELIN). — Société d'Obstétrique et de Gynécologie,
6. Sur
quelques
modes
Nancy,
21 mai
d'évolution
néoplasique (en collaboration avec M.
rendus de la Société de Biologie t. XC,
7. Contusion
artérielle.
Thrombose
du
1924.
tissu
cartilagineux
Bonème). — Comptesp. 1424, 18 mai 1924.
oblitérante.
Gangrène
du membre, Amputation. Transfusion sanguine (en collaboration
avec M. GuiLLEMIN). — Revue médicale de Est, 479 année, n° 13,
p. 435.
|
8. Action diurétique des composés mereuriels dans la cirrhose
atronhique de Laennec {en collboration avec MM. Evene et
Novaxkoviton), — Société de Dermatologie de Nancy, 5 avri 1924.
9. Contribution
à l’étude
du
sarcome
pédiculé
grêle (en collaboration avec M. VauTRIN). —
1924.
de l'intestin
Revue de Chirurgie,
.
152
RAPPORT DE M. SPILLMANN
h Sur la présence de mastocytes dans les
tumeurs cutanées de
la maladie de Recklinghausen (en collaboration avec M. CoRNIL).
— Comptes rendus de la Société de Biologie, t. CXL, p. 787.
M.
Hématomyélie
vertèbre
de
par
cervicale
la Société
—
P. BonèME
luxation
GGILLEMIN,
anatomique
de
antérieure
Bonème,
Paris,
complète
Micxon.
décembre
de
—
la
Ve
Bulletin
1993.
Chondrôme ostéoïde d’origine périostique au niveau du petit
trochanter. Dégénérescence et pathogénie, — Communication
à la Société de Médecine de Nancy, séance du9 avril 4924. GuizLEMIN, BOHÈME, MIcHoN.
Sur quelques modes d'évolution du tissu cartilagineux néoplastique. — Société de Biologie de Nancy; 13 mars 1924, Micuon,
BonÈmr.
Mémoire. sur un cas de fracture du col astragalien avec luxation antéro-externe du fragment postérieur. Pathogénie et thérapeutique. — Archives franco-belges de Chirurgie, avril 192%;
n° 4.
|
Les fossettes
|:
rétrocæcales ‘et leurs hernies. Mémoire pour le
prix Heydenreich d’où a été extrait un mémoire sur les fossettes:
_retrocæcales et leurs hernies. Etude anatomique et anatomo.
pathologique. — Annales d’Anatomie pathologique médicochirurgicales, t. E, n° 4, juillet 4924.
|
Sur une variété rare de fracture.de Maisonneuve.
N
Traitement
orthopédique {en collaboration avec M. Gurzremin). — Communication à la Société de Chirurgie,
49 novembre
1924.
Clinique de Dermatologie
. Personnel
M.
HAUSHALTER
(Jean),
est nommé
|
cheî
de labora-
toire de clinique (arrêté du 26 février 1924).
Travaux
M. L. SPILLMANN, professeur.
+4. L’auto-hémothérapie dans le zona. — La Médecine, novembre 1923, 5€ année, n° 2.
RAPPORT
DE.M. SFILLMANN
153
2. La lutte antisyphilitique en Meurthe-et-Moselle et Je Corps
médical. —
Revue d'H ygiène et de Prophylaie sociales, novembre
1923.
3. Sclérodactylie
_ R. D. N.
(en
collaboration
avec
(1), 18 décembre 1923.
M:
CAUSSADE).
—
4. Adénite inguinale du type lympho- -granulomatose. — R. D.
N., 18 décembre 1923.
$. Syphilides
décembre 1993.
cutanées
tertiaires précoces. — R.
,
© 6. Le diagnostic précoce de la syphilis primaire. —
18 décembre 1928.
7. Ostéite syphilitique de la clavicule. Syndrome
sion
de la portion
intra-scalénique
de
D. N.,
R. D. N.,
de compres-
l’espace sus-claviculaire
{en collaboration avec MM. Cornir et Drouer). — R. D. N,
5 avril 19284.
8. Tuberculose cutanée à localisations multiples et gommes
lymphatiques {en collaboration avec M. Drouer}. — R. D. N.,
5 avril 1924.
#
9, Grangène
spontanée
ef sérum anti-gangréneux. _R. D. N.
5 avril 1924.
|
,
40. Le Prurigo des malteurs. — R. D. N. 5 avril 1924.
11.
Les
myomes
cutanés (en
collaboration
avec M.
Micnon).
— Annales de Dermatologie et de Suphiligraphie, vie
\
série, &. V.
n° 4, avril 1924.
:
12. La lutte contre la syphilis àau dispensaire de-vénéréologie
- de l'hôpital Maringer (en collaboration avec M. J. HAUSHALTER).
—
Revue d'Hygiène
et de Prophylaxie sociales,
avril 1924.
43. À propos d'un cas de mycosis fongoïde (en collaboration
avec MM. Warrin et DRouet), — R. D. N., 8 juin 1924.
14. Un
MM.
cas de granulosis
Pervnier
et WaTriN). —
rubra
nasi (en collaboration avec
R. D. N., 3 juin 1924.
15. Les phénomènes de sensibilisation et de désensibilisation
en dermatologie. — Société
bourg, 26 octobre 1924.
16. Les
pigmentations
des
Sciences
cutanées
génie et traitement (en collaboration
Médecine, novembre 1924, p. 126.
médicales
acquises:
avec
M.
de
Luxerm-
étiologie,
patho-
WaTrinx).
—
La
(1) R. D. N. — Réunion dermatologique de Nancy in Bulle.
tin de la Société française de Dermatologie et de Syphiligraphie.
154
RAPPORT DE.M.. SPULLMANN
M: WaTRIN, professeur agrégé d'Histologie.
1: — Acné interise de “la face : traitement faccinothérapique et
adiothérapique. — Réunion dermatologique, décembre 1923,
|
. 2 '— Dermalite polymorphe douloureuse et autohémothérapié, —
Réunion dernatologique, Naney, Décembre 1928.
h
.8. — Sarcoïdes guéries par des injections de tuberculine et d’ arsenohenzol. …— Réunion de Nancy, Décembre 1923.
|
4. — Syphilides palmaires tardives. -— Réunion dermatolagique,
Nancy,
mars 1922.
© H, — Stomaltite biémuthique
gique; juin 1924.
6: — - Erysypèle
gique, juin 1928,
persistant de
1. —— À propos d'un cas
avec
MM,
SPILLMANN
intense.
— - Réunion dermatolo-
la face. — Réunion dermatolo-
de inycosis | fongoïde
dermatoligique,
Pemphigus ‘congénital grave. (en collaboration
HOLZ). — Réunion dermatologique, mars 1924,
aveë M. FRUHINS.
Thèses
HAUSHALTER
—
‘
collaboration
Réunion
juin 1924.
et Drover).
(en
inspirées à la Clinique
(Jean), —
La
lutte contre
la shit
dans
la
région lorraine,
Weiss (Maurice). . — © Contiibution
dans la société moderne,
à
T'étude
de
la spi
:
| Ginique de Chirurgie infantile
et Orthopédie
M. FROELICH, professeur, -:
Traitement palliatif sanglant de Ia luxation. congénitale de
la hanche. -— Congrès français de Chirurgie. — Presse médicale,
novembre
1924, Paris, 8 octobre 1924.
De la métatarsalgie.
français d’orthopédie,
novembre 1924.
Société
De l'arthrodèse ‘de l'épaule. — Congrès
Paris, 9 octobre 192%. Presse médicale,
de Médecine de. “Nancy,
4923 et. 1924:.
#
in. Revue
Lo
-
médicale
de
-
L'Est,
| RAPPORT DE.M. SPISLMANN
. 1455
10 Maladie kystique. de l'extrémité supérieure
ga ‘octobre 1923.
29 Malformations
du‘ fémur,
congénitales. multiples, 24 octobre. 1923.
:
:
30 Décollement épiphysaire spontané de l'extrémité supérieure:
du fémur (coxa-vara et ostéochondrite), 11 janvier 1924.
4. Destruction spontanée des épiphyses chez des
suite en
voie de croissance, 18 février 1924.
:
:
5° Nouveaux cas de destruction des épiphyses, 27 février 1924
.6° Lésions
graves
de
la colonné
vertébrale
coïncidant
avec
‘une œsophogoscopie chez une fillette de 9 ans, 12 mars 1924.
7e Invagination intestinale, 11 avril 1924.
_89 Coxites sèches avec enfoncement :_ progressif du. .cotyle,
44
avril 1924.
Clinique Obstétricale
pos
ee
M
FRUHINSROLZ, prolesseur.
:4.:De l’exploitation
Socté
de
la voie
de Médecine de Naney,
externe en obstétrique.
_—
12 décembre 1928.
2, Un cas de mole hydatiforme avec kystes lutéiniques. —
Soctété d'obstétrique et de gynécolagie de Nañey, 19 décembre 1923.
‘8. Albuminurie gravidique et criterium de provocation. =
Soctété d'obstétrique et de gynécologie de Nancy, 90 février 1924,
. 4. Un cas de pemphigus congénital non spécifique {en colla-
boration avec le M. le docteur Wärrin), — Sociëié Dermatolo-
Bique de Nancy, 5 avril 4924.
:
,
5. Myomectomie et gestation {en collaboration avec M. le
docteur Hamanr). — Société d'Obstérique et de | Gynécologie de
Nancy, 21 mai 1924.
6. L'hémiplégie des accouchéès
{en Collaboration ‘avec M.
le
Docteur FRANÇAIS). — "Société d'Obstétrique ei de Gynécologie de.
Nancy, 48 juin 1924,
7. Tuberculose- génitale et puerpéralité
M. le Docteur FEUILLADÉ). —
cologie
8.
de
Nancy,
Tuberculose
Société d'Obsiérrique et de. Guné-
16 juillet 4924.
1924 {Paris,
Masson).
“
Pa
utero-annexielle et puerpéralité
ration avec M. le Docteur FEUILLADE).
trique, novembre
|
{en collaboration avec.
—
(en
collabo-
Gynécologie et Obsté-
156
RAPPORT'DE
M. SPILLMANN
9, Les faux visages et la yélite gravidique. —
de V'Est, 15 septembre 1924.
Revue médicale
40. Les droits physiologiques du nouveau-né (leur méconnaissance sociale), — Repue médicale de P Est, 15 septembre 1924.
Thèses inspirées: .
Larcorre. — Kystes lutéiniques.
Baupor. — Myomectomie et puerpéralité.
FraneAis, —
Hémiplégie des accouchées.
Poprovircu, — JIcthyose congénitale.
Husson. — Bassin sacro-coxalgique.
Feuirzane. — Tuberculose génitale et puerpéralité.
M.
Louis
JoB,
professeur agrégé.
4. Présentation de la face dans un bassin
d'Obstétrique et de Gynécologie de Nancy, 19
. 2. Avortement, Perforation du cul de sac
tomie vaginale,
Obstruction intestinale.
d'Obstétrique et de Gynécologie de Nancy,
MM.
coxalgique. — Société
décembre 1923.
postérieur, HystérecGérison. — Société
16 juillet
1924 {avee
Hamant et Mara.
3. L’injection vaginale
dans
les suites de couches. — - Revue
médicale de l'Est, 15 septembre 1924.
M. le docteur Henri VERMELIN, chef de clinique
|
obstétricale.
,
4. Absence congénitale partielle du pectoral droit d’un nouveau-né (er collaboration avec M. Murez}. — Socicié d'Obstétrique
et de Gynécologie de Nancy, 27 novembre.
2. Insertion velamenteuse du cordon. Rupture des vaisseaux
fæto-placentaires au cours du travail. Mort fœtale. — Société
d'Obstétrique et de Gynécologie de Naney, 17 février 1924.
3. Thrombose
variqueuse
des
suites
de couches
chirurgicale (en collaboration avec M. HawanT).
d'Obstétrique et de Gynécologie de Nancy, 7 mai 1924.
—
Hxcrèse
Société
4. Melaena du nouveau-né. Transfusion sanguine. Guérison
{en collaboration avec M. Micuon). -— Société d'Obstétrique et de
Gynécologie de Nancy,
21 mai 1924.
CPE]
RAPPORT
Clinique
Epingle
avril
Jacques,
intra-bronchique.
1924;
février
M. SPILLMANN
157
d’Oto-Rhino-Laryngologie
M.
27
DE
—
professeur.
Société de
Médecine
de
Nancy,
n° 8,
internationale,
ot L’Oto-rhino-laryngologie
1924.
Uranoplastie à volet
Nancy, 27 février 1924;
vomérien. — Société de Médecine
de
et L'oto-rhino-laryngologie internationale,
n° 8, avril 1924.
Paradoxes thérapeutiques en otorhino-laryngologie. — Société
de Médecine de Noncy, 28 mai 1924; et Revue médicale de l'Est,
15 juillet 1924.
‘Etude anatomique d’une fistule branchiale du, cou {en collaboration avec M. le Docteur AuBrior). — Société de Biologie, 19
février
1924;
Notes
et Annales
de pratique
des Maladies
sur
de l'Oreille,
l’adénoïdisme
n° 8, août 1924.
et les mastoïdites.
—
Revue médicale de l'Est, 15 juillet 1924.
Les responsabilités lointaines de la syphilis en pathologie
nasale. — Académie de Médecine, 14 octobre 1924; t. XCII,
n° 33.
Syphilis, polypose ct rhinantrites. — Congrès trançais d’oto-
rhino-laryngologie, Paris, octobre 1924; et: Annales des Maladies
de VOreille, t. XXXXIII, n° 12.
Essai de vaccinothérapie de l’ozène. — Congrès français d’otorhino-laryngologie, Paris, octobre 1922; et: Annales des Maladies
de lOreille, t. XXXXIII, n° 12.
Tables d’opérations
oto-rhino-laryngologiques
avec
têtière
œæsophagoscopique, — Congrès français d’oto-rhino-laryngologie; Paris, octobre 1924; et: Annales des Maladies de l'Oreille,
ft. XXXXIV, n° 2.
M.
le
docteur
AuBrioT,
chef
de
clinique.
Fistule branchiale du cou (voir plus haut, en collaboration
avec M. Jacques}.
Ulcération
faciale extensive
de nature
indéterminée.
—
Société de Médecine de Nancy, 279 février; et: Revue médicale de
l'Est, 1°7 mars 1924.
Amygdalite chronique et rein. — Société de Médecine de Nancy,
26 mars 1924; et: Revue médicale de l'Est, 127 avril 1924.
458
RAPPORT
Origine. amygdalienne
DE
M.
SPILLMANN:
-de certains
goîtres
récents.
—
Revue
médicale de l'Est, 15 avril 1924.
‘Ulcération phagédénique tertiaire nas0- frontale pseudo-néoplasique post-traumatique en collaboration avec M. le Professeur
Hocne). — Revue médicale de V Est, 15 juillet 1924.
Les soins postopératoires ‘en otologie.
PEst, 15 juillet 1924.
—
Revue médicale
de
Complications laryngées d’un cas de brûlure de l’œsophage
par caustique. — Congrès de la Société française d’oto- rhino-
laryngologie; Paris, octobre 1924.
—
Récidive symétrique d’un lymphôme de l'amygdale pälatine,
Congrès français d'oto-rhino- larÿngologique
Paris, octobre
4924:
Clinique
d’Urologie
Personnel
M. le docteur BoNNET est nommé chef de clinique
(arrêté du 10 décembre 1923).
|
Travaux
M. -ANDR£,
|
professeur.
- Un cas de faux calcul de l'uretère, —
Nancy, 23 janvier 1924.
Société de Médecine de
.
7.
Diagnostic et traitement des calculs dur rein, — Conférence faite
à la Société des Sciences médicales de Luxembourg, 30 mars 1924.
Indications opératoires et résultats des interventions dans la
lithiase
juillet
rénale
1924.
chirurgicale.
MM.
—. Revue
AnDRÉé
et
médicale
francaise,
GRANDINEAU.
La vessie > des néphrectomisés pour tuberculose, —
français d’urologie. Paris, octobre 1924,
M. le docteur Bonnet,
4. Exploration
tenum
dans
MM. Corniz
un
juin-
24 Congrès
chef de dique
au lipvodol de la contractilité vesico sphinccas
de
et Tacnor).
paraplégie
—
Compies
(en
collaboration
rendus de
avec
la Société de
Médecine de Nancy 28 mai 1924.
2. L’irrethroscopie
à irrigation et l'emploi
des Courants de
Haute Fréquence en thérapeutique urétenale. — Revue médicale
de l'Est, 15 novembre 1924.
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
459
: Clinique Chirurgicale
“de M. de Professeur G. Michel:
M. G. Micrer
Myomectomie
FrunINsnoLz
et
gestation
(en collaboration
et ITAMANT.) — Société d’Obstétrique
avec
MM.
et de Gyné-
cologie, mai 1924.
Le centenaire du Pocteur Liépaurr.— Revue médicale
MM, G.
a
De
l'emploi
Mrouer.
et
Ch.
de l'Est,
MarTareu
des greffes épiploïques libres en chirurgie crâ-
nienne. — Société nationale de chirurgie de Paris, 27 février 1994.
2. Thrombose veineuse du membre supérieur. — Société de
Médecine de Nancy, novembre 1923.
8. Appendicite gangréneuse, sérothérapie. - -- Société de Médecine
ale Nancy, mai 1924,
|
:
4. Salpirigite, appendicite et grossesse extra-utérine, difficultés
de
1922.
diagnostic.
.
Ml
M.
— Société “d'Obsiéirique
de
Ganécologic,
mai
docteur Maruieu, chef de clinique.
Gvigar,
interne
des hôpitaux,
… Mémoires
D* Ch.
et
|
prosecteur.
-
MaTHreu, — À propos de trois cas de thrombophlébite du sinus caverneux, complica-
id.
-id.
|
tion
l
d’accidents
dentaires
et parti
culièrement de la dent de sagesse {en
.
collaboration
Camarsra}.
—
avec
M.
Revue
le Docteur
médicale
-- “PEst, 45 janvier 1924.
À propos de trois cas de maladie
de
de
Madelung bilatérale {en collaboration avec M. le Docteur Josepn)..—
Revue médicale de l'Est, janvier 1924.
+ Insüline et chirurgie des diabétiques (en
collaboration avec MM. les Docteurs
160
RAPPORT
Dr Ch. Marmieu.,
—
id.
DE M.
SPILLMANN
GuiBaz et CoLson). — Reoue médicale
de V'Est, janvier 1924.
Sept observations
d’ulcus
gastriques
perforés, 14 mai 4924.
Plaie
du
ventricule
14 mai
id.
droit
par
coup
de
couteau. Tentative de suture, Mort.
‘
1924.
Plaie du ventricule droit par coup de
couteau. Suture et guérison, 44 mai
1924.
Société anatomique de Paris
Dr Ch. Marmreu et Montor. — Mucocèle géant de l’appendice
cæcal.
‘
"Société de Médecine de Nancy
Dr Micnez et Dr Maruieu, — Thromibose veineuse du membre
supérieur, novembre
Dr Ch. Marteu.
—
1928.
a
A propos de deux observations de sympathectomie périfémorale {en collàboration
avec
M.
novembre 1923.
le Docteur
Guirar},
id.
À propos du traitement des fistules
tidiennes par arrachement du
auriculo-temporal (en collaboration
M. le docteur GamazetA), 9 janvier
id.
Striction
serrée du cou, accident
du
28
|
paronerf
avec
1924.
tra-
id.
vail, 23 janvier 1924.
Hanche à ressort bilatéral,
id.
Présentation d’un appareil à fraciure de
AE
Fracture
23
. 4924.
janvier
‘ l’humérus, 27 février 1924.
de
l’humérus
et
de
lolicrâne
avec luxation de l’avant-bras en avant,
44 mai 1928,
id.
Arthrite purulente du genou:
par la méthode de Willems,
Guérison
44 mai
4924.
Dr Ch. MATHIEU. — Régénération
ablation de résection, 14 juin 1924.
de la cupule radiale après
RAPPORT
pr
Guisar
DE M. SPILLMANN
et Maruieu.
—
°
Fracture du condyle
du fémur
“fracture de la diapyse, 41 juin 1924.
° pr Maruieu. —
Tumeur
- 9 juillet 1924.
Dre Marnieu,
GuiBaz
… diabétiques,
9 juillet 4924.
161
du grèle et invagination
et Corson.
—
et
intestinale,
Insuline et chirurgie
des
Société de Gynécologie et Obstétrique
Dre MaruïÈu,
Anner. — Césarienne et placenta praevia, 16.
janvier 1924.
|
D's MATHIEU et GuiBar. — Rupture de grossesse extra-utérine
et douleur élevée, 18 juin 1924.
-* Dre Jon, HamanT et Ch. MaTaieu.
hystérectomie,
occlusion
Clinique
—
Perforation
intestinale, guérison,
médicale
vaginale,
16 juillet 1924.
propédeutique
ten
M.
L.
4.
Dre Ricnow,
2.
Drs Ricnow, L.
Ricron,
L. Corniz
prolesseur.
et Tnomas.—
Monoplégie brachiale
gauche sensitivo-motrice et cerises jacksoniennes par métastase
frontale d’un cancer primitif de la vésicule biliaire. —- : Société
de Médecine de Nancy, 9 juillet 1924.
Connit,
HARTEMANN.
—
Syndrome
syphili-
tique du corps strié. Gomme de l’occipital droit. — Société anatomique de Paris, 5 juillet 1924; et Société de Médecine de Nancy,
25 juin 1924.
|
8. D's Ricown, L. Corn, HARTEMANN.— Dilatation bronchique
et méningite purulente terminale chez une syphilitique, ancienne
bacillaire. Hémianopsie préterminale
lissement
Paris,
1924.
4.
du
pôle
5 juillet 1924;
DT
Ricron. —
occipital gauche.
en rapport
—
avec un ramol-
Société anatomique
et: Société de Médecine de Nancy,
Rupture
spontanée du cœur
par
de
25 juin
thrombo-
artérite oblitérante de la coronaire gauche. — Société de Médecine de Nancy, 12 novembre 1924.
12
162
©
M.
Li
pe
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
le docteur Louis CAUSSADE,
|
prefesseur
agrégé.
Pathologie de l'intestin (en collaboration avec M. F. Trémo-
LIèREsS), — În Traité de Médecine de Roger-Widal-Teissier, fasci.
cule XIV, 296-pages.
Les dyspepsies intestinales (en collaboration
MOLIÈRES), — Biologie médicale, 1924, n°9 5.
avec
M.
F.
Traitement des colites (en coHaboration avec M. F.
Tri-
Trémo.
LIÈRES). — La Consultation, juillet 1924.
Quelques
considérations
sur
la
technique
et .les
résultats
du tubage duodenal (en collaboration avec M. G.GuiBar).— Société
de Médecine de Naney,
41 juin
1924.
Sur un cas de bradykinésie à type hémiplégique à la suite de
lencéphalite léthargique. — Société de Médecine de Nana
avril 4994
Spasme de torsion du tronc consécutif à l’encéphalite léthargique (en collaboration avec M. P. SIMON). — Société de Médecine
de Nancy, avril 1924.
|
‘ Considération
sur l'isolement
des
contagieux à domicile, —
| Revue d'hygiène et de prophylawie sociales, janvier 1924.
Sclérodactylie bilatérale avec scérodermie progressive
dans
un cas de sclérose rénale. Résultats de Fopothérapie pluriglan-
_dulaire {en collaboration avec M. L. Spritmann). — Réunion
dermatologique
de Nancy,
1924,
Thèse inspirée
1
Rissrine, — Considération
na, 31 mai 1924.
sur la pratique
du tub âge duodo-
Clinique Chirurgicale élémentaire
M. Biner,
Kyste
wolfien
du
agrégé libre.
ligament
large (en
collaboration
avec
M. Fourene). — Bulletin de la Société d'Obstétrique et de Gynécologie, 1923, n° 6, p. 397 et suivantes.
2. Greffe italienne pour plaie de la face dorsale du pied {en
collaboration avec M. Rénv}). — Société de Médecine de Nancy,
27 février 1924.
:
|
:
RAPPORT
2.
Résection
DE
du genou
M.
SPILLMANN
163
et astragalectomie
pour
articulations :
ballantes (en collaboration avec M. RéNy). — Société de Médecine
de Nancy,
4,
27 février 1924.
Traitement des fistules parotidiennes par l’arrachement du
nerf auriculo- -temporal (en collaboration avec M. GAMALEIA). —
Société de Médecine de Nancy, 9 janvier 1924.
5.
Gangrène
|
d’un doigt après hystérectomie (en coliaboration
avec M. RÉNY). — Société de Gynécologie et d'Obstétrique, 7 mai
4924.
6. Infection
appendicite.
—
putride
7.
|
:
hematocolpos
consécutive
Société de Gynécologie et d'Obstétrique,
4924.
propos
d’un
à
|
une
18 juin
|
Les
indications
de
la
sympathectomie
périartérielle,
à
de quelques observations personnelles (en collaboration
avec M. RÉNy).
1924.
—
Société de Médecine de Nancy,
12 novembre
RAPPORT DE M. PETIT :
|
DOYEN DE LA racüurÉ DES SCIENCES
. SUR
LES
TRAVAUX ET
PENDANT
LE
PERSONNEL
L'ANNÉE
SCOLAIRE
L'Institut Électrotechnique
ses nouveaux
peut,
enfin,
bâtiments,
posséder
|
DE
LA
FACULTÉ
1923-1924
est désormais
bien adaptés
installé dans
aux
un fonctionnement
besoins et
normal.
Ea
Station de recherches hydrauliques, annexée à l’Institut de
Mécanique appliquée, a terminé le montage de son matériel et commencé ses travaux à la rentrée de novembre
41924:
Mais aucun changement
l’Institut agricole et
des
|
n’a été apporté à la situation
de
services de Botanique, au point
de vue des locaux et des terrains d’essai : il faudra, probablement, en arriver, pour les travaux
pratiques, à monter
une baraque, épave de la guerre ou des régions dévastées,
au milieu des ruines de la Bibliothèque universitaire. Cette
question, sur laquelle reviennent depuis bon nombre
d'années les rapports du doyen, devient toujours plus
pressante. [Il semblerait qu’en matière d’enseignement
agricole,
l'effort
indispensable
dut
être
réalisé
collaboration des deux ministères intéressés.
par
une
M. le Professeur D. Jonnson, de l'Université Columbia,
a été désigné comme professeur d'échange. par l’Union
des Universités américaines: il a bien voulu donner quelques conférences,
hautement appréciées par les étudiants
en géographie comme par ceux en géologie.
rare boune
fortune d'entendre
un savant
C'était une
d’une si haute
:
166
RAPPORT
DE M.
PETIT
valeur exposer en un français impeccable, ses idées
et ses
travaux. Et, les trop courts moments que M. Jonxson
nous a cohsacrés, ont fait apprécier l’homme autant que
le savant et le professeur.
|
M. Derays, professeur à l'Université de Louvain avait
été désigné pour faire quelques conférences à notre Faculté ;
un très cruel deuil de famille la contraint de remettre sa
_ visite aù mois de décembre 1924.
Sur la proposition de la Faculté, le titre de docteur
bonoris caus4 de l'Université de Nancy. a été conféré à
quatre professeurs étrangers : M. DE DoNDER, professeur
de Physique mathémathique à FUniversité de Bruxelles,
membre de l’Académie royale de Belgique; M. Vorocex,
. professeur à l’École Polytechnique Tchèque de Prague,
membre de l’Académie tchèque ; M. Posejpar, professeur.à
: PUniversité Charles, Directeur de l'Institut de Physique de
cette Université à Prague; M. BoGpaN, professeur de Chimie
physique à l’Université de Jassy.
La Faculté a reçu dans ses divers laboratoires un certain nombre d'étrangers, venus pour effectuer des travaux de
recherches qui ont été ou seront prochainement sanctionnés
pour Pobtention du doctorat de l’Université ou du diplôme
d’études supérieures. La Faculté témoigne sa gratitude au
Conseil de l'Université qui a bien voulu accorder quelques
bourses d’études et favoriser ainsi lPexpansion lorraine,
ainsi que les relations intellectuelles avec des pays pour
lesquels elles existaient déjà.
Il à semblé
que l’attention des étudiants
devait
être
utilement appelée sur des questions d'ordre général, abstraction faite de toute spécialisation, et quatre conférences ont
été faites, dans cet ordre d’idées, par des professeurs qui
ont bien voulu accepter cette charge suplémentaire :
RAPPORT
DE
M.
PETIT
167
M. Croze. — Les Théories de la Physique.
M. G. Darmois. — Le Rôle des Mathématiques dans les
..
sciences expérimentales.
M. Guxrz. — Les Théories modernes sur la constitution
de la
M.
Ces
diants
matière.
CuÉNoT. — L’Adaptation des êtres,
conférences ont été suivies par de nombreux étude la Faculté et des Instituts techniques.
PERSONNEL
M. Guyor, professeur de Chimie
ture, démissionnaire,
a été
appliquée à la tein-
nommé,
sur la demande
de
la Faculté, professeur honoraire.
Ce n’est pas sans un très vif regret que nous voyons
M. GuYyoT nous quitter, après avoir appartenu à la Faculté
pendant vingt-cinq années ; ses brillants travaux en Chimie organique, puis dans le domaine
des matières colo-
rantes lui avaient valu la création d’une chaire, fondée
par la Ville de Nancy, mais ses découvertes et leurs applications avaient attiré l'attention d’une très importante
Société industrielle dont il est devenu le directeur scientifique ; apres un congé de deux ans, M. GuyoT, par un sen-
timent qui est tout à son honneur, ne voulut pas, en
renouvelant son congé, mettre obstacle à son remplacement et il montra son dévouementà la Faculté en donnant
sa
démission.
Le
Conseil
de
la
Faculté
désirait
très
vivement que des liens fussent conservés entre elle et un
distingué collègue, il savait que M. Guyor, souhaitait,
lui
aussi, nous rester attaché et c’est pourquoi l’honorariat fut
demandé par une délibération unänime.
M. Courror, déjà chargé du cours, a été nommé professeur de Chimie appliquée à la Teinture, en remplacement
168
RAPPORT
DE M.
PETIT
de M. Guyor ; nous sommes heureux de fixer ainsi d’une
manière plus stable, un collègue dont nous avons pu apprécier le mérite scientifique, le travail et l’enseignement.
M. MenTRÉ,
conférences
délégué
de
dans
Mécanique
grade de Docteur
ès
emploi. M. FREDEL,
les fonctions de maître de
appliquée,
sciences,
a
été
ayant obtenu
titularisé
dans
le
son
chef de travaux de Botanique, a été,
sur la proposition de la Faculté, nommé maïître de conférences adjoint.
M. Girces remplace, comme préparateur de physique,
M. CHATELAIN. passé dans l’enseignement secondaire;
M.
Bousser
succède comme
préparateur à l’Institut Chi-
mique, à M. BERTON, démissionnaire. À l’Institut «lectrotechnique,
comme
MM.
DEPARDIEU,
préparateurs, MM.
PETEGNIEF,
VIN,
remplacent
PELTIER, RIEGER et MICHEL:
Mie Toussaint et M. NicoLas ont été nommés préparateurs
à
MM.
Tarpreu
l’École
de
et
Brasserie,
Gros
en
remplacement
de
démissionnaires.
Je ne veux pas me borner à mentionner brièvement
l'admission à !i retraite de M. TRIBOLET, garde des coilec-
tions à l’Institut Chimique. M. TRIBOLET, entré en fonctions, dès la fondation de l’Institut, s’est, pendant trente
années, dévoué à sa chère maison; il connaissait tous les
anciens élèves, aussi bien que les étudiänts en cours de scolarité, et nul mieux que lui n’était capable de donner un
renseignement sur ce qui se trouvait à lEnstitut, aussi bien
comme
produits,
appareils,
livres,
que
personnel.
moment, où il est admis à la retraite, je tiens
Au
à exprimer
à ce fidèle et dévoué collaborateur, notre gratitude pour
les services qu'il a rendus depuis tant d’années. J'espère
qu'il nous les continuera encore longtemps, puisqu'il nous
reste, dans un emploi créé par la Faculté.
RAPPORT
Distinctions
DE
honorifiques.
—
M.
PETIT
MM.
169
CRrozE,
professeur,
Pocas, chef de travaux, BAUDELOT, préparateur, ont été *
nommés officiers de l’Instruction publique, M. MENTRE,
maître de conférences, officier d’Académie.
M. PEriT a été nommé
commandeur de l’ordre Polonia
Restituta.
Promotions. — MM. E. Darmois, G. DarMoïs, BOURION,
Vavon, TRAVERS, professeurs, ont été promus de la 4° à la
3° classe; M. CROZE, professeur sans chaire de la 3° à la
2° classe dans le cadre
des
maîtres
de conférences.
MM.
Tressonr, Rosser, LiENHarr, GARNIER, chefs de travaux
passent de la 3° à la 2° classe. M. PÉTELOT, préparateur, en
congé, de la 4° à la 3° classe.
Conseils et Comités. — M. Perir a été élu délégué des
Facultés des sciences au Conseil supérieur de l’Instruction
publique. MM. Maupuir et GaIN ont été élus membres de la
‘sous-commssiion des sciences appliquées
au comité con-
sultatif de l’enseignement supérieur.
L'activité sentifique dans les divers laboratoires a été
très grande, et la liste des travaux reproduite à la fin du
présent rapport le démontre clairement.
Non seulement sept thèses ont été soutenues pour
le titre de Docteur de l’Université de Nancy (mention
sciences), mais encore la Faculté a conféré deux grades
de Docteur ès sciences.
M. Lavicee, délégué dans les fonctions de chef de travaux de mathématiques, a présenté pour le Doctorat ès
sciences physiques:
Première thèse.—
Recherches expérimentales sur la propa-
gation des ondes électromagnétiques le long des fils.
170
RAPPORT
Deuxième
thèse.
—
DE
M.
PETIT
Action de la lumière
sur les réac-
- tions chimiques.
M. BoULANGÉ a présenté pour le Doctorat
ès sciences
naturelles :
|
Première thèse. — Recherches sur l'appareil copulateur des
Hyménoptères et spécialement des Chalostogastres.
Deuxième thèse. —
(Propositions données par la
Faculté). Botanique: Cyéologie et reproduction des Saccharomycètes. Géologie : Évolution géologique du Boulonnais.
MM. Lavizce et BOULANGE ont été admis au grade, avec
la mention très honorable et les félicitations du jury.
Dans cette même année scolaire, MM.
de conférences
de Mécanique
MANN, préparateur
Docteur
Paris.
MENTRÉ,
appliquée,
et DE MaLLe-
de physique, ont obtenu
ès sciences,
devant
la Faculté
maître
le grade
de
des Sciences de
Il nous paraît intéressant de souligner ce fait, que, dans
la même année, trois membres de la Faculté ont soutenu
leurs thèses pour le doctorat ès sciences, et que sept théses ont été présentées à la Faculté pour le Doctorat de
l'Université; il faut y ajouter plusieurs diplômes d’études
supérieures obtenus par des étrangers.
ÉTUDIANTS
Le nombre des étudiants a été de 839, en légère
augmentation sur l’année précédente (811); de ces 839
étudiants, 578 sont élèves des Instituts ou Écoles techni-
ques, c’est-à-dire que la proportion varie peu; il y la eu
augmentation du côté des étudiants étrangers dont le
nombre passe de 95 à 148.
Le nombre
des candidats
aux
divers
certificats d’études
\
RAPPORT
DE
M.
PETIT
471
supérieures a légèrement diminué aussi bien que celui des
certificats délivrés (207 au lieu de 226).
Les étudiants se répartissent comme
suivant,
établi conformément
l'indique
le tableau
aux prescriptions
de la cir-
culaire ministérielle du 36 juillet 1915.
T'ABLEAU
472
mm
mm
RAPPORT
oo
+0 0
DE
M,
PETIT
mm
mm
en
. ETUDIANTS
EE
Français
en 2
A
En vüe du certificat d'études P.C.N.
42
En vue de certificats d’études supérieures (licence)... jones cos
105
En vue de diplômes ou de certificats universitaires...
EH
EF
6
2
6 | 52
À
6
»
à
»
»
ès sciences...
Î
>
»
»
En vue d’un diplôme d'études supé.
TIEUTES 4 dessus ssssse des oosssrs ….
4
»
3
>
En vue d'une agrégation de l’enseignement secondaire... eme.
»
2
»
»
En vue d'un certificat d'aptitude de
l'enseignement secondaire... .
»
si
>
»
»
>»
»
»
En vue
du doctorit
vue d'un certificat d'aptitude
de l’enseignement primaire supéTIQUT4 sense suisses
anse en
————— mu,
70 préparent dezti,
tres d'Universite
LS
HF
Etudiants ayant pris
dans l’année une ou
plusieurs inscriptions.
[OBSERVATIONS
|Etrangers
LE
En
Etudiants immatriculés dans l’année.
En vue d’un diplôme, brevet ou certificat universitaire.,
257
218
1
Sans rechercher aucun grade ni
diplôme ou ne rentrant pas dans
les catégories ci-dessus...
1 1 16
»
vue d'un grade ou titre pour
lequel ils ont des inscriptions requises (en cours régulier d’études) 207 | 17 À 21
»
En
2
165 préparent desti,
tres d'Univetsité.
GC
19 Etudiants avant subi dans
vertu d'inscriptions non périmées
l'année
crus
2° En vertu d'inscriptions prises
libre d'enseignement supérieur. …
ee ent
des
examens
en
teertiqrrateaseseineererge
dans un
,...,..
établissement
va
Luseesse
33)
31
2/1
»
»
»
»
1143
5
653 | 38
Ts
Ÿ
TE
691
148
SR
nm.
839
305
d'un
candidats
ou
se sont
plusieurs
207 certificats
ont
faits inscrire
certificats
été
et ont
délivrés
pour
—
839
En plus pour mémoire: {6étudiarts
en Médecine
et Pharmacie
et S.P.CN,
l'obtention
passé 335 examens.
: 6 avec
la mention
frês
bien; 39 avec la mention. bien; T1 avec la mention 55e?
bien ; JE avec la mention passable.
49 -de ces candidats qui se présentaient au 3° certificat
ont obtenu le diplôme de licencié ès sciences.
RAPPORT
DE
M.
PETIT
173
Origine des étudiants étrangers. — Les étudiants étrangers
se répartissent de la manière suivante, au point de vue de
leur origine :
=
a
ë a
à
ORIGINE
ÿ
<$ |
NUMBRE TOTAL
5 8 Ê
se décomposant et
los E HOTAL TR
Ë
À OBSERVATIONS
5 | Z£S£
ë
Ë È î
H
5 &.8
£
F
|
ke
-Beleique esse
À
3
»
3
:
Bulgarie. sors
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&
»
7
7
»
agerhaïdjian .,
Harménie...... .
“Espagne... .......
Î
{
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»
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:
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À
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FGrèces osseuses
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Luxembourg. ...
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‘Empire Ottoman.
Falie.. verre.
Roumanie. .... .
Tchéco-Slovaquie.
| Esthonie..,,....
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Lithuanie
, .....
n
»
Toraux, ....
2
»
2
2
»
174
RAPPORT
DE M.
PETIT
4
PaysIQUE
M. Gurron
2 fait, de novembre
à mai, à raison d’une
leçon par semaine, un cours public de Radiotélégraphie;
deux autres cours publics ont été donnés, comme
d’habi-
tude, l’un d’rlectricité
par
industrielle,
subventionné
la
Ville de Nancy, par M. le Professeur GRUMBACE, le second
de Météorologie, par M. le Professeur Croze. Ces trois
cours publics ont été largement fréquentés.
Comme les années précédentes, les laboratoires de physique ont assuré les travaux pratiques de physique pour
tous les services; nous avons déjà signalé les avantages que
présente cette concentration, au double point de vue du
matériel et du personnel,
mais
elle
constitue
naturelle-
ment une lourde charge pour les services de l’Institut de
physique
|
Suivant la tradition,
de très nombreux travaux, dont la
liste est donnée à la fin de ce rapport, ont été effectués à
Flnstitut de physique ; les auteurs ne sont pas seulement
les professeurs et préparateurs du service, mais
encore des
chercheurs étrangers à celui-ci.
M. DE MALLEMANN,
préparateur,
à soutenu
devant
la
Faculté des Sciences de Paris ses thèses pour le doctorat
ès sciences : M. Lavirce, chef des travaux de mathématiques, a présenté également ses thèses pour le doctorat
ès sciences devant la Faculté de Nancy; tous deux ont
obtenu la mention très honorable, et les recherches qui
leur ont valu le grade de Docteur ès sciences sont considérées par les physiciens comme ayant une réelle valeur.
M.
HONNELAITRE,
ingénieur-chimiste,
a pu, grâce à la
bourse fondée par M. BLONDLOT, professeur honoraire,
poursuivre des études en vue du Doctorat d’'Université;
RAPPORT
DE M. PETIT
175
son travail est à l'impression et la thèse sera soutenue pen-
dant la prochaine année scolaire.
M. Joxesco, chef de travaux à l’Université de Bucarest,
a passé également son doctorat
ancien
étudiant
de
d’Université.
M.
Arris,
l’Institut technique de Massachussets,
termine ses recherchesaussi en vue du Doctorat d'Université;
tous. deux
bénéficiaient
d’une bourse
d’études créée
par l'Université de Nancy.
La Faculté exprime
sa gratitude à M. BLoNDLOT et au
Conseil de l’Université qui, par leurs allocations, ont permis
à ces trois personnes d'effectuer des travaux de recherches.
MM.
Gizces et PIERRET ont obtenu le diplôme d’études
supérieures, M. PÉRIN a travaillé aussi au laboratoire.
La section de Nancy de la Société française de physique
a tenu
des réunions
régulières
et des
communications
nombreuses y ont été faites soit par le personnel enseignant
soit par des ingénieurs, ceux-ci traitant de recherches intéressant la physique.
|
Les services de la télégraphie militaire, dirigés par
M. le Général FERRIÉ, ont promis, pour l’année 1923-1924
de s'intéresser aux recherches des
en fournissant du matériel et des
s’occupera particulièrement de ce
Grâce aux quatre professeurs,
laboratoires de physique
subventions. M. PrERRET
genre de travaux.
l’activité scientifique des
laboratoires de physique est toujours
très grande : ceux-ci
constituent un centre d’études connu et apprécié.
MATHÉMATIQUES
En dehors dela préparation aux divers certificats et de leurs
travaux personnels, les professeurs de Mathématiques ont
dirigé les recherches de deux licenciés ès sciences de l’Université de Jassy venus, comme boursiers de l’Université de
176
RAPPORT DE M. PETIT
Nancy, préparer leurs thèses pour le Doctorat d'Université;
ces thèses seront soutenues dans la prochaine année scolaire.
Uu boursier de l’État français, entreprend des recherches
en vue du Doctorat ès sciénces mathématiques.
MINÉRALOGIE
Le laboratoire assure, comme les années précédentes, les
travaux pratiques de Minéralogie de tous les services de la
Faculté et il y a du mérite car, comme il a été signalé antérieurement, sa situation, comme matériel d'enseignement,
est tout à fait misérable ; elle résulte du fait que pendant
près de trente années, la chaire de Minéralogie a été occupée
par notre collègue THouLErT adonné exclusivement aux
études d’océanographie. Les crédits affectés au service ne
permettent naturellement pas de modifier cet état, d’antant
que le matériel pour les recherches était inexistant. Il serait
indispensable qu’une subvention extraordinaire importante
vint donner au laboratoire les intruments de travail nécessaires aux études personnelles et à l’enseignement.
Actuel-
lement, les sujets de recherches doivent être choisis, non
pas d’après leur intérêt scientifique, mais suivant ce que leur
étude coutera. Et l’orientation des études minéralogiques,
singulièrement modifiée, limite beaucoup les possibilités à
ce point de vue strictement pécuniaire.
22 Étudiants ont suivi les cours et travaux pratiques pour
le certificat de minéralogie; une bonne partie d’entre eux
sont des élèves de l’Institut chimique qui trouvent, dans la
minéralogie, un complément utile à leurs études en chimie,
ils’y trouve aussi des élèves de l’Institut de géologie et des
étudiants de la Faculté de Pharmacie.
M. CHEVALLIER, préparateur et M. VÉZIROF, ingénieur
RAPPORT DE M. PETIT
171
géologue et ancien élève de l’École des Mines de Pétrograd,
ont prêté un concours très dévoué au professeur.
INSTITUT CHIMIQUE
Le nombre des élèves a été de 138, et 25 diplômes d’ingénieur-Chimiste
ont
par le travail
recherches
de
été accordés;
sième année continuent
les résultats obtenus’
demandé
aux élèves de troi-
à donner satisfaction ; presque
tous les élèves prennent à cet exercice un très vif intérêt’
“et il constitue un élément utile de formation.
Le Directeur de lnstitut signale que
rend
le prix de la vie
la fréquentation de l'Institut difficile pour un
très
grand nombre d'élèves, quelques-uns même ont dû quitter
Flnstitut au cours de leurs études, faute de ressources suf-
fisantes. La même cause intervient également sur le recrutement des
préparateurs,
rétribués sur
le
budget
de
la
Faculté et à un taux fort inférieur à celui qui est accordé
à leurs collègues appartenant au cadre de PEtat. Il en
résulte que ces jeunes gens restent très peu de temps en
fonctions et que la plupart d’entre les élèves sortants préfrent entrer aussitôt dans l’industrie.
MM.
Bexoïir,
Berton, Lévy, Husson
ont
soutenu des
thèses pour le doctorat d’Université; MM. Wirca et
Suiwoski ont obtenu le diplôme d’études supérieures.
M. le docteur LaNDpA assistant à l’Université de Prague
a,
comme
boursier d’études
effectué un travail au
M. WriGa,
à dans
de
l’Univérsité de Nancy,
laboratoire de Chimie organique.
les mêmes
conditions, entrepris une.
thèse pour le doctorat d’Université.
La liste des travaux de Chimie, donnée à la fin de ce
rapport, témoigne de l’activité des recherches personnelles
13
178.
RAPPORF
DE M.
PETIT
effectuées par les professeurs de Chimie et par leurs collaborateurs.
INSTIFUT
ÉLECTROTECNIQUE
STATION
DE
ET
DE
RECHERCHES
MÉCANIQUE
APPLIQUÉE
HYDRAULIQUES
Les services-ont été, au cours de l’année scolaire, complètement installés dans les nouveaux bâtiments qui por-
tent le nom de « Fondation Solvay » en mémoire de
limportante donation faite par M. Ernest Sorvay et qui
devait permettre
les constructions
avant la guerre. Mais
par suite de l'élévation énorme des prix, la dépense s’est
trouvée quadruplée; les subventions que le Ministère de
lInstruction publique a bien voulu accorder successivement ont permis de terminer bâtiments et aménagements
seulement
en
1924. Nous
remercions
M.
le Ministre et
aussi les députés et sénateurs lorrains, M. l’adjoint Scamrrr
et M. HERRIOT, alors rapporteur du budget de PInstruction
publique d’avoir procuré à la Faculté les moyens d’achever
des installations indispensables.
L'Institut dispose ainsi de bâtiments spécialement amé-
nagés pour ses divers services, salles de dessin, salles de
travail pour les élèves, bibliothèque, laboratoires d’essais et
de recherches, etc.
Un laboratoire pour l’étude des courants haute tension
et un transformateur de 120.000 volts
ont pu être instal-
lés grâce à des subvèntions particulières notamment celles
dela Société des Amis des Instituts Techniques; il fonctionne
sous la direction de M. le Professeur MAUDUIT et rendra
de grands services aux industries de la région ; aux laboratoires de Mécanique, le matériel s’est accru d’une installation pour les essais concernant les ventilateurs et les courants gazeux. Enfin, la Station des recherches hydrauli-
RAPPORT DE M. PETIT
ques, montée par les subventions
vaux Publics
179
du Ministère
des. Tra-
et de la Société hydrotechnique de France
termine ses installations destinées aux
recherches. Le plan
général de celles-ci, arrèté par la Société hydrotechnique
de France, s'applique aux trois stations similaires de Gre-
noble, Toulouse et Nancy.
M. PARTENI, ingénieur électricien de l’Université de Jassy,
termine
un
travail
en
vue
du
M. Moroz, ingénieur polonais,
Doctorat
d'Université;
a effectué des recherches
sur les pompes centrifuges et les terminera dans la prochaine année scolaire.
Le nombre des élèves a été de 2714, dont 210 Français et
61 étrangers; il a été délivré 45 diplômes d’IngénieurÉlectiicien et 26 d’Ingénieur-Mécanicien de l'Université de
Nancy.
‘
“ Un conseil de perfectionnement a été constitué à l’Ins-
titut,
et ses membres
appartiennent
monde industriel; ce conseil
au
Conseil
tous
au
a tenu sa première réunion
et il a désigné comme président M.
du Conseil d'Administration de la
Crédit Indusiriel ; parmi les membres
l'Association des anciens Élèves qui
transmettre
présque
DEesrORGEs, président
Société Nancéienne de
figure le président de
est ainsi à même de
les désiderata
de
ses camarades,
inspirés par les observations qu'ils ont faites, étant dans
Pindustrie. Nous signalons avec joie cette nouvelle manifestation de la sympathie que les industriels de la région
veulent bien témoigner à l’Institut Électrotechnique et la
collaboration précieuse qu’ils consentent à lui accorder.
ÊÉcoLe SUPÉRIEURE DE LA MÉTALLURGIE
EN DE L’INDUSTRIE DES MINES
La durée des études a été portée à trois années scolaires
comme
il était
prévu
et suivant,
en cela, l'exemple des
180.
RAPPORT
Écoles des
PETIT
Mines de Paris et Saint-Étienne;
régime fonctionne
1923.
DE M.
pour
les
élèves
ce nouveau
admis au concours de
|
Ila été admis, au
concours de 1924, 32 élèves sur les
228 candidats qui se sont présentés.
Le
laboratoire de combustibles a été terminé
et com-
mencera à être utilisé dès le début de la prochaine année
scolaire.
M. P. Marrix, bénéficiaire de la bourse créée à l’École,
sous le nom de Bourse de Billy, termine sa thèse en vue du
doctorat
de l'Université de Nancy ; M. SEIGLE, professeur
de Métallurgie, a continué ses recherches sur les propriétés
physiques et mécaniques des aciers et sur diverses ques-
tions de sidérurgie.
BOTANIQUE ET INSTITUT AGRICOLE
Les laboratoires de recherches sont beaucoup trop restreints pour qu’on y puisse admettre tous ceux qui demandent à y travailler et cette situation ne
peut être, évidem-
ment, améliorée que par le transfert des services de botanique, de l'Institut Agricole et Colonial dans des locaux
nouveaux. Actuellement et depuis vingtannées,
locaux
les mêmes
doivent servir aux travaux pratiques du P. C. N.
et de l’Institut Agricole, et chaque année, l’on se demande
comment il sera possible d’arranger les heures et les jours
pour des catégories différentes ; en fait, lesdits locaux sont
occupés sans interruption.
M. HausnaLrer, diplômé de l’Institut Agricole, a sou-
tenu sa thèse : Études des races bovines en Lorraine, pour le
doctorat de l'Université ; il a été admis avec la mention
«tré honorable » et les félicitations du jury.
RAPPORT
DE M.
PETIT
181
Un autre ancien élève de l’Institut a terminé une thèse .
en vue du Doctorat de l’Université et la soutiendra au
début de la prochaine année scolaire; deux élèves de l’Ins-
titut ont obtenu la licence ès sciences, et quatre autres des
certificats d’études supérieures. Il à été délivré onze diplômes d’études supérieures agronomiques dont sept avec la
mention #ngénieur et quatre avec la mention
Les étudiants
chinois
agronome.
de l’Institut agricole
ont
fait
preuve d'initiative et d'activité, en fondant à Nancy une
Société d'agriculture de la Chine nouvelle, avec siège à Nancy;
la réunion constitutive a été tenue le 2 août, sous la présidence de M. Lrou, secrétaire de l’Institut franco-chinois
de Lyon; des représentants de Lyon, Montpellier, Paris,
Versailles, Toulouse, Louvain y assistaient.
« L'Institut Agricole et Colonial a participé à l'exposition
de Strasbourg et obtenu un grand prix.
Une donation anonyme a été faite à l’Université pour
fonder un Prix de la France extérieure et consistant en une
rente de 150 francs qui sera décerné à partir de 1925 ; ce
prix est destiné à encourager les études musulmanes et
africaines faisant l’objet de l’enseignement que donne M. le
Docteur Hucuer à l’Institut Colonial.
Le nombre total des étudiants pour la Botanique et
l’Institut Agricole et Colonial a été de 136 dont 5 pour la
Botanique Coloniale et à poursuivant des recherches.
Ce court compte-reudu, montre une fois de plus la
nécessité de pourvoir les services d’une installation convenable, avec terrains d’essais, ferme
expérimentale et labo-
ratoires de recherches. Il est évident que l'installation
actuelle entrave le développement de l’Institut Agricole et
Colonial et que cette situation, datant déjà de longtemps,
est une cause de découragement pour le personnel.
"482
‘
RAPPORT
DE M.
PETIT
“InsrriUT DE GÉOLOGIE APPLIQUÉE
Les collections ont fait l’objet de modifications
et de
travaux d'organisation, leur classement n’avait pas été repris
depuis
la guerre et se trouvait. inachevé; une salle spé-
ciale est consacrée aux crustacés et
plantes
fossiles ainsi
qu'aux matériaux d’Espagne dont un élément essentiel est
constitué par les échantillons recueillis
collègue NIcKLÉs.
|
par notre regretté
La très belle collection GaïzLarpor donnée à l’Institut
et dont le classement n’était pas terminé fera l’objet d’une
étude scientifique; il eu sera de même pour la collection
MorEAU, également donnée à la Faculté; on a pu sortir aussi
des échantillons très intéressants.
Les collections de Minéralogie appliquée
et celles du
Musée industriel ont été soumises à un nouveau
classement et l’on réunit en un ensemble pratiquement
utilisable les nombreux échantillons provenant des sondages exécutés en Lorraine; quand ce travail sera terminé,
cette salle
contiendra tous les
termes
de
comparaison *
nécessaires à l’étude du sous-sol de la région.
Ces travaux sont ralentis par les ressources dont dispose l’Institut comme personnel et comme argent.
Le nombre des élèves a été de 12 : trois diplômes d’Ingénieur-Géologue ont été délivrés.
EcoiE
DE BRASSERIE
:
. Des recherches ont été faites au point de vue technique
sur l’utilisation des centrifuges à grande vitesse à la clarification des bières et des. turbines à la séparation des
drèches ; d’autres travaux ont été publiés dans le Bulletin
n° 3-de la Fondation de la Brasserie et de la Malterie Française à l’École de Brasserie de Nancy.
RAPPORT
DE
M. PETIT
183
Le nombre des élèves a été de 34 et il a été délivré 6
diplômes
d’Ingénieur-Brasseur.
Gertilicats
d'études
supérieures
À. — Session d'octobre 1923
110
ou
candidats
plusieurs
étaient
certificats.
inscrits
Ces
pour
110
l'obtention
candidats
ont
d’un
subi
124 examens.
64 certificats
40
4
4
5
12
.8
ont été délivrés, savoir:
de mathématiques générales;
de calcul différentiel et intégral ;
de mécanique rationnelle;
de physique générale;
de mécanique appliquée ;
de physique appliquée;
5 de chimie générale;
1
4
7
1
3
3
de chmie appliquée;
de chimie physique et électrochimie;
de géologie;
d'évolution des êtres organisés ;
de S. P. C. N.;
de minéralogie.
ToTaL 64
22 de ces candidats, qui se présentaient au troisième
certificat, ont obtenu le diplôme de licencié ès-sciences.
Ce sont: Miks Freyss, Srozr, MM. ANDRÉ, BARONNET,
BARTET, CALLIER, CHEVRIER, DéTrey, DuBRAY, FLAYEUX,
GILLES,
GOLOUBINOFF,
ManHËs,
Pascaz,
HONNELAITRE,
Pouvreau,
REGNIER,
Ko,
LUGNIER,
SCHIFFER, SCHwAR-
BERG, T'ILLEMENT,
B.
— Session de juin 1924
195 élèves se sont
ou plusieurs
examens.
fait inscrire
certificats.
Ces
195
pour
élèves
lobtention
d’un
ont subi
225
184
RAPPORT
DE
M.
PETIT
143 certificats ont été délivrés, savoir :
86 de mathématiques générales 5
2 de calcul différeutiel et intégral;
19 de mécanique rationnelle ;
4
8
12
14
5
de
de
de
de
de
géométrie supérieure ;
physique générale:
physique appliquée;
mécanique appligée ;
chimie générale ;
5 de chimie appliquée ;
8 de chimie physique et électrochimie ,
6 de botanique;
3 de géologie;
12
6
5
2
2
de
de
de
de
de
minéralogie;
zoologie;
S, P. C. N.;
botanique agricole;
chimie et géologie agricoles ;
2 de zoologie agricole.
TorTaL : 143
27 de ces candidats, qui se présentaient au troisième
certificat, ont obtenu
le diplôme de licencié ès-sciences.
Ce sont : Mie Toussaint, MM. ALLARD, ANDRE, BaïLLY,
BARONNET, BLANVILLAIN, CAEN, DAUPHNN, DELOLME, EmaNUELY, GERMAIN, GoDIN, KANENGIESER, LAPOIRIE, LEBŒUF,
Leresvre, Marc, MéaLin, MicxoT, PENET, PHELTPOT,
RamaDiEr,
RENAUX,
DE PEUFEILHOUX.
ROMIEU,
SALTET,
TCHANG, Vie LATTE
RAPPORT
Gertificat de
des Sciences
DE
M.
l’enseignement
physiques
185
PETIT
préparatoire
chimiques
et naturelles
(P. C.N.)
57 candidats se sont présentés ; #7 ont été admis au
grade :
Sessions
Inscrits
Admis
Admis °/o
Octobre 1923...,..........
Juin 4924 ,................
45
42
11
36
73.33 °/o
88.71 °/o
57
47
TOTAUX ..,...... o..
Mentions. —
Octobre 1923 : 1 bien, 4 assez bien, 6 passable.
Juin 1924 : À érès bien, 2 bien, 13 assez bien,
passable.
:
20
°
Diplômes d’études supérieures
M. GzLes a obtenu le diplôme d’études supérieures en
sciences physiques avec la mention très bien.
M.
PierRET,
en
sciences
physiques,
avec
la mention
très bien.
M. Scrwowski, en sciences physiques, avec la mention
honorable.
M. ZeTEL, en sciences physiques.
Baccalauréat
445 candidats se sont présentés aux divers baccalauréats :
214 au baccalauréat de l’enseignement secondaire
(1° partie, série D: sciences-langues vivantes) et 231 au
baccalauréat de l'enseignement secondaire (2° partie,
mathématiques).
186
RAPPORT
Les
résultats
des
DE
M.
examens
PETIT
-sont
donnés
dans
Îles
tableaux ci-après :
Baccalauréat de l'enseignement secondaire (1*° partie, série D,
. sciences-langues vivantes).
Sessions
-
Examminés Ajournés Admis
Octobre 4923 ................ .
Juillet 4924.,,.,.............. …
16
68
35
33
TOTAUX ....,........
244
OA04
113
66
Admis °},
48.82 0L
80
54.79 9/0
Mentions. — Octobre 4923 : 1 très bien, 8 assez bien, 25 passable.
—_
Juillet
Baccalauréat
1924 : 5 bien, 19 assez
de
l'enseignement
bien, 55 passable.
secondaire
(2°
partie,
. 2° serie, mathématiques).
Sessions
Examinés
Octobre 1928 .......,..........
Juillet 1924...,.,,......,,....
Ajournés
74
Admis
34
457
56
46
101
Admis
54.05 ©7°
648307
TOTAUX ..,..... ....
231
90
441
Mentions. — Ociobre 1923 : 4 bien, À assez bien, 38 passabe
—
duillet 4924 : À trés bien, 5 bien, 49 assez bien,
passable.
94
53
|
Titres d'Université
Diplôme de Docteur de PUniversité, mention « Sciences »
HO a été délivré à MM. Bexorr, BERTON, FICHTER,
HausHauTer,
Huüsson, Jonesco, Lévy.
Diplôme d'ingénieur chimiste
I] a été délivré à 25 étudiants: Mes Bazocue, Toussarnwr,
VauciN,
MM.
ANDRE,
APCHIÉ,
CALLIER (André), CaLLier {Simon},
BARONNET,
DisLon,
BUREAU,
DuROUDIER,
GoDin, GoLouginorr, Herr, Houor, Kors, Max, Moret,
NICOLAS, Papova, Parisot, PomonNis, POUSSIN, VILATTE
DE PEUFERHOUX, PARRY,
;
RAPPORT
DE M. PETIT
_ 4187
Diplôme de chimiste
.
Jla été obtenu par 3 étudiants : MM. GERBEAUX, Mar.
CHAL, SAVIGNAT.
Diplôme d'ingénieur électricien .
Il a été obtenu par 45 étudiants : MM. Basrin, BINET,
BLanviLLaIN, Bois, Boisseau, BouFranpEAuU,
Bur
CHARBONNIER,
CoLas,
Desrorces, DRüESNE,
FRaNGoIS,
CoLrior,
DucnËne,
GALLERON,
GEORGET
Davipsonn,
CaqQuor,
DELAUNAY,
Dupvis, Eiceces, FABERT,
La
CHESNAIS,
GOULON,
GREMILLOT, HENRION, LaviGNe, Lesœur, Lecuve, LEvENTON, LIANG, MÉaLiN, MuLzer, NamY, Perrier, PiQuaRp,
Pouvreau, RaMADIER, RawzoNI, ROUSSEL, ROYER, TISSIET,
TissoT, VAINBERG, VARROY, VIN.
Diplôme d'ingénieur mécanicien
Il a été obtenu par 26 étudiants : MM. BErGER, CarLioz,
Coromeu, Convers, CouLon,
GEORGEON,
Meyer,
REMY,
GRAILLOT,
MorEau,
SCHIFFER,
DeparpiEu, Erxv, Fourcuy,
JacTEL,
PETRGNEE,
SENICOURT,
KLeiN,
Menu,
PÉTERHANSEL,
SIMON,
Mercier,
PEUILLOT,
T'EXIER D'ARNOULT,
THréBauT, TRÉFFEL.
Diplôme d'ingénieur des Industries Métallurgiques et Minières
Il a été délivré
BruNEL, Bornes,
CoLas, CornoT,
à 35
élèves : MM.
BÉGUÉ, BERNARD-
CHARDON, CHARPENTIER, COHEN-SOLAL,
Dauer, Davezac, Deruiws, Dasrivai,
Dinier, Drrer, DuserrranD, Duraroure, GoBerr, Gory,
GRossET, GUÉRIN, GUINET, DE HazparT pu Lys, HAsTE,
Hourouerie,
Hyverr,
Jousser,
Jovienor,
KEssLer,
LAMOTTE
D'INcamPs, MaAcHerEy, , MaILBOs, MEUKIER,
PRUD'HOMME, ZELLER (Jean), ZELLER (Marc).
188
RAPPORT
DE
M,
PETIT
Diplôme d'ingénieur brasseur
Ce diplôme a été délivré à 6 étudiants : MM.
CorDiER,
DEGERMANN,
DUPRAT,
FENART,
Boxxer,
GILLMANN.
Diplôme d'études supérieures de Brasserie
Il a été accordé à 20 étudiants : MM.
Ever,
Deschamps,
DUQUESNE,
HENIMANN,
JAEGER,
JULLIEN,
MicHarD, RINCK, SCHWEITZER,
VITTECOQ,
FABRE,
Bickine, Bossur,
GENESTE,
MariorrEe,
SEYLANIAN,
HAAG,
MErmoun,
SIMONKET,
VIZIER.
Diplôme
d'études supérieures agronomiques
Le diplôme a été délivré à 9 étudiants : MM. DELoLuE,
DES Roys, Duroupier, LE Compasseur CréÉQuy MoxrFORT DE COURTIVRON, LEFBVRE, NicoLas, NiktTAS, SZAPIRO,
TcHranc.
pa
pepe
;
Diplôme d'ingénieur géologue
Il a été accordéà 3 étudiants : MM. Davour, NICOLESCO,
VÉZIROFF.
|
TRAVAUX ET PUBLICATIONS DU PERSONNE DELA FACULTÉ
pendant l’année scolaire 1923-1924
. FE. — Sciences Mathématiques à Applications
M. Leau,
professeur
Sur l'emploi de certaines fonctions majorantes dans les théorèmes
d'existence. —
“janvier 1924.
Compte-renclus de l'Académie
des
Sciences,
no 5,
M. G, Darmois, professeur
dus
4, Sur le problème intérieur de Schwarzschild. —
de l'Académie des Seiences, décembre 1923.
% Sur la théorie einsteinienne
tions
qui en ont été
faites.
Compte-ren-
de la gravitation et les applica-
Conférence
faite devant
Physique (section de Strasbourg), 21 décembre 1928.
la Société de
3° Éléments de la théorie des espaces. Introduction à la théorie
de la relativité générale. — Annales de Physique, janvier 1924.
49 Étude théorique et expérimentale
du
fluxmètre (en
collabora-
tion avec M. G. Risaun, professeur à la Faculte des Sciences de
Strasbourg). — Annates de Physique,
février 1924.
M. MENTRÉ, maître de conférences
4, Les variétés de l’espace réglé étudiées dans leurs propriétés
infinitésimales projectives. — Thèse de Doctorat, Paris 1923.
2, Sur les complexes à foyer inflexionnel quadruple. — Cowpterendus de l’Académie des Sciences, 14 janvier 1924.
3° Sur la déformation projective de certaines congruences de
droite. — Compte-rendus de l'Académie des Sciences, 7 juillet.
1924.
|
4, Les contrepoids des moteurs monocylindriques. — Bulletin de
l'Association des Anciens. Élèves ingénieurs, Î. E. N.,
août 1924
490
-
RAPPORT
H. — Sciences
DE M.
PETTT
Physiques
et Applications
M. Gurtox, professeur:
4° Sur la décharge à haute fréquence dans les gaz raréfiés (on
collaboration avee MM, Mirra et YLosraLo). — Journal de Physi.
que (6) t. IV, 420: novembre 1923. — Société de Physique (sec-
tion de Nancy), novembre 1923.
2% Les phénomènes de résonancé. — La Science Moderne, &. I,
p. 257, 1924.
8° Sur la décharge
électrique
à fréquerice très élevée, —
Com.
pte-rendus de l'Académie des Sciences, t GLXX VII, p. 467, 4994.
ä° Mestre électrométique des faibles différences de potentiel alter.
nâtives (en collaboration avec M. LAVILLE). — Compte-rendus
de FAcadémie des Sciences, t. CLXXIX, p. 892, 1924.
Be La vitesse de propagation de l'électricité. —
P.T. T., 43 année, p. 369, 1924.
Annales
des
M. E. Darmoïrs, professeur
1, Gryoscopie dans le sulfate de soude
hydraté. Grandeur molé.
ulaire des malates, molybdates et molybdo-malates (en collaboration avec M. J. PERRIN). — Compte-rendus de l'Académie des
Sciences, t. CLXXVII, 4923, p. 762, — Société de Physique (section de Nancy), 13 décembre 1923;
|
2 Sur les points de fusion
pinène. — Compte-rendus
des mélanges
de camphène
et de
de l’Académie des Sciences,t. CLXRVIT,
p. 1846, 1924.
3° Étude électrométrique de l'acidité des mélanges d'acide malique
et d'acide
molybdique (en
collaboration
avee
M.
A.
Honns-
LAITRE). — Compie-rendus de l’Académie des Sciences, t. CLXX VIH,
p- 2183, 1994.
4° Sur les composés de lacide malique et du cuivre, — Cornpterendus de l'Académie dec Sciences, t. CEXXVIN, p, 1981, 1924.
8° Quelques propriétés du dimolybdeomalate d'ammonium (en collaboration avec M. À. HonNELaITRE). — Compte-rendus de l’Académie des Seiences, t. GLXXIX, p. 629, 1924.
6° Sur l’acide malique droit, l'inversion de Walden et la résolu-
tion de l'acide
malique racémique
{en
collaboration
avee
M.
3.
Perrin). — Bulletin dela Société Chimique de France, avril 1923.
99 La concentration en ions hydrogène. — Journal de Physique,
décembre 1923.
RAPPORT
DE M.
PETIT
191
8° Procédés d'étude des corps actifs. Applications aux composés
de l'acide malique, du cuivre et des alcalis. — Journal de Physiques août 1924.
ge Solutions modernes des problèmes d'éclairage.
ifique, 8 décembre 1923.
—
Revue scien-
&
M. GRuMBACH, professeur
4° Sur lerôle del’ionisationdans les piles à liquide fluorescent, —
Compte-rendus
1924.
de
l’Académie
des Sciences,
1.
GLXXIX,
p.
628,
9 Méthode de mesure du point d’inflamation des essences. Rapports au Directeur de la Section Technique de l’Artillerie ;: Résumés dans les Combustibles
liquides,
Paris, 1924.
M. CROZE, professseur
4° La dispersion
anomale
Ba Société Philomathique
et le
spectre
solaire.
— Bulletin de
de Paris, novembre 1923.
2° Sur quelques points de la théorie des spectres. — Bulletin de
lu Société Française de Physique (section de Nancy}, décembre
1923.
3° Sur les rapports des raies ultimes et des raies de résonnance.—
Compte-rendus de l'Académie des Sciences, décembre 1993.
4° Sur la hauteur des raies dans le spectre-éclair de la chromos.
phère. — Compte-rendus de l'Académie des Sciences, janvier 1924.
5, La structure des spectres.
nés à la Sorbonne, mai 4924.
Trois
conférences - rapports
don-
6° Remarques critiques sur le déplacement spectral d'Einstein. —
Bulletin da la Société de Physique, section
de Strasbourg
décembre 1923.
M. Lavir re, chef de travaux, docteur ès Sciences
4° Thèses pour le Doctorat ès sciences : « Recherches experimentales sur la propagation des ondes électromagnétiques le long des
fils ». — Annales de Physique, septembre 1924.
2° Sur la décharge électrique à fréquence très élevée ( en collabo-
ration avec M. GuTroN). — Compte-rendus de l’Académie des Sciences, t. LOXX VIII, p. 467.
192
RAPPORT DE M. PETIT
M. DE MALLEMANN, docteur ès-sciences, préparateur
10 Remarques sur quelques propriétés électro-optiques des molécules de forme quelconque. — Bulletin de la Société Française
de Physique (section de Nancy), avril 4924.
2% Recherches expérimentales et théoriques sur la biréfringence
électromagnétique des corps
Thèse Paris, juillet 1924.
actifs, —
|
Annales de Physique
et
M. Joxesco, chef de travaux de l'Université de Bucarest
4° Thèse de Doctorat de l’Université de Nancy (mention Sciences),
juillet 4924: Recherches sur les raies ultimes. Application au spectre du plomb.
90 La conduchilité électrique et la théorie de Bohr. — Bulletin
de la Société de Physique (section de Nancy), 1924.
M. W.-P. Azuis, boursier d’études à Université de Nancy
4° Sür l'amortissement des oscillations d’un résonateur hertzien. —
Compte-rendus de l'Académie des Sciences, t. CLXXIXK, p. 677,
4924. Travail déposé comme thèse pour le Doctorat de l'Université
de Naney.
M. HoNwELArTRE,
bourse Blondlot
1° Étude de quelques complexes organo-molybdiques,— Mémoire
déposé pour l'obtention dù grade de Docteur de l’Université de Nancy. *
2 Étude Électrométrique de l'acidité des mélanges d'acides malique et molybdique {en collaboration avec M. E. Darmors), —
Compte-rendus de l'Académie des
Sciences, t. GLXXVIIT, p. 2183.
laboration avec M. E. Danois).
Compte-rendus
3° Quelques propriétés du dimolybdomalate d'ammonium
—
des Sciences, t. CLXXIX, p. 629.
M. Gries,
Recherches
sur le spectre
supérieures, juillet 4924.
{en col-
de l'Acadèmie
boursier d'Études
du Glucinium.
—
Diplôme,
d’études
M. PrerreT, boursier d’Agrégation
Sur la eryoscopie dans le sulfaie de soude hydraté. — Mémoire
pour l'obtention du diplôme d'Etudes Supérieures de Sciences Physiques, juillet 1924,
RAPPORT
DE
M. PETIT
193
M. J. PERIN, boursier d’Agrégation
4» Cryoscopies dans le sulfate de soude hydraté.
Grandeur
molé-
culaire des malates, molybdatesetmolybdo-malates (en collaboration
avec M. E. Darwois), Compie-rendus
de l'Académie des Sciences,
t. CLXX VI, p. 762, *
90 Sur
l'acide
malique
droit,
l’inversion
de Walden
et la résolu-
tion de l'acide racémique {en collaboration avec M. KE. Darmors). —
Bulletin de la Société Chimique de France; avril 1924,
HE. — Sciences
Chimiques
M. Günrz, professeur
1° Sur les sous-sels alcalino-terreux. — Bulletin
Chimique de France, t. XXXV, p. 709, 4924.
de la Société
2, Sur les sous-sels alcalino-terreux (en collaboration avec M.
Banoir, — Bulletin de la Socièté Chimique de France, t, XXXV,
p. 709, 1924.
M. Bouriox, professeur
4o Traité de Thermochimie.
Urbain, Paris 1994.
—
Collection
Langevin,
Perrin,
20 Comment se présente actuellement le problème de la détermination des chaleurs de réaction, — Bulletin de l'Union des Physisiens, 1924.
.
|
|
%æ Étude ébullioscopique des sels doubles formés par le ‘chlorure
mercurique avec les
chlorures
l'Académie des Sciences, t.
alcalins
—
Compte-rendus
de
CLXX VIT, p. 86, 1824.
4, Étude ébullioscopique de la formation des sels doubles entre
le cyanure mercurique et les halogènes alcalins et alcalino-terreux, —
Compte-rendus de l'Académie des Seiences, t CEXXVIT, p. 4474,
1924.
|
5 Sur une anomalie cimétique observée dans la réduction du chlorure mereurique par le formiate de sodiüm. — Compte-rendus
de l'Académie des Sciences, t. CLXXVIII, p. 1908, 1024.
6, Sur la précipitation des cations monovalents par Fhydrogène
sulfuré, — Bulletin Socièté Philomatique, 1924.
‘
T Étude ébullioscopique de l'association moléculaire des polyphénols
(en
collaboration
avec
M.
Rouver).
Société Chimique (4), t. XXXV, p. 987.
—
Bulletin
4
de
la
M.
DE
‘RAPPORT
194
PETIT
8& Étude ébullioscopique
des sels doubles formés par le chlorure
mercurique avec les chlorures alcalins (en collaboration avec M.
Rover).
—
Compte- -rendus
de
l'Académie
- CLXXVIU, p. 86, 4924.
ÿ Sur la précipitation des cations monovalents
des
Sciences,
t,
par: l'hydrogène
sulfuré (en collaboration avec M. BOURGHAUD).
M.. TRAVERS, professeur :
4 Contribution à l'étude des orthophosphates
simples
et doubles
des métaux Li, Me, Ca, Zn, Gl, AL — Annales de Chimie, mars-
avril 4924 ; mai-juin 1924 ; juillet-août 1824.
2° La courbe de neutralisation progressive
que.
3°
- 4
8°
de l'acide
molybdi-
— Société Chimique de France, juin 1924.
La préparation du tétramolyhdate de soude, — Jbid., juin 1924.
La constitulion
du paramolybdate
de $oude, — Ibid, juin 1924.
Gontribution-à l'étude des orthophosphates. simples et doubles
des métaux Li, Me, Ca, Zn, Gl, Al(en collaboration avec Mie PrrRON). — Annales de Chimie, mars-avril 4924; mai-juin 4924; juil-
let-août 1924.
6e La carbonisation de la houille à basse età haute température —
Science et Industrie, 15 mars 1924,
7° La crise des carburants, les remèdes proposés. —
Conférence
à la Société Industrielle de l'Est, 5 avril 1994.
8 La détermination des ions hydrogène. — Chimie et Industrie;
septembre
1924.
M. Vavon, professeur
4o Rôle de l'empêchement
tique. —
stérique dans l’hydrogénation
Bulletin de la Société
Chimique
de France,
cataly-
(4e série), t.
: XXKV, p. 29, 4924.
2 Étude de quelques heptènes. — 7bid., (4e série), t. XXXV p. 29.
3 Étude des Acides méthylcinnamiques et de leurs dérivés. —
Jbid. (4 série), p. 29, 1924, & XXXV).
4° Conférence au laboratoire de M. HALLER: Empêchement stérique et hydrogénation
catalytique.
—
Revue
Générale
des
Scien-
ces, p. 505, 1924.
‘8 De l’empêchement stérique dans la série terpénique. — Bulleletin de la Société Chimique
526, 1924
de France, {4e sèrie,}
t. XXXV,
p.
RAPPORT DE M. PETIT
-195
ge Sur l'isomérie du menthol et du néomenthol:. —
Compte-ren-
dus de l'Académie des Sciences, &. CEXXKIX, p. 408
%e Étude de quelques, heptènes (en collaboration avee M.
ne).
— Bulletin de la Société
Chimique de France, (4
Kixrsérie),
t. XXXV,p. 29,
go Études
des acides
méthylcinnamiques ‘et de leurs
dérivés (en
collaboration avec M. Husson). — Bulletin de la Société Chimique
” de France. (4e série), &, XXXV, p. 29, 1924,
. 9e Sur l'isomérie du menthol et du néomenthol (en collaboration
avec M. A.
Couperc). — Compte-rendus de l'Académie des Seien-
ces, t. CLXXIX, p. 405.
M. CourroT,
professeur
‘Jo Synthèse de l’Indanylamine et: de ses dérivés N substitués, —
Compte-rendus de l'Acadëmie des Sciences, t. CLXXVII, p.
498.
26 Analyse de « Couleur et Constitution chimique de Jh. Martinet ». — Revue Générale des Sciences, p. 2416 et 217, 1924.
3° Sulfonation du Fluorène, — Compte-rendus de l'Acadérvie dès
aSciences, t. GLXX VIN, p.2259.
4° Synthèse de l'Indanylamine et de ses dérivés N Substitués (en
collaboration avec M. DoNDELINGER). — Compte-rendus de l’Académie des Seienées, t, CLXXVIL, p. 498.
5° Sulfonation du fluorène (en collaboration avec M. R. GkorFROY). _— Compte-rendus de l'Académie des Seiences,t. CLXX VIE,
p. 2289.
M. CornUBerT, chargé de Cours
Étude
de deux Diméthyleyelopentanones
symétriques
‘et dissy-
métriques (en collaboration avec M. ITaLrER). — Compte-rendus
de l'Académie des Sciences, t, CLXXVIUI, p. 815, 1924.
M. À. Guwrz,
chef dé travaux
#
Sur l'énergie mise en jeu dans la phosphorescence. — Compterendus de l'Académie des Sciences, t, CLXXIX, p 864, 1924.
M. BENOIT, préparateur
4° Sur lés sous-sels alcalino-terreux (en collaboration avec M.
Gunrz), — Bulletin de la Société Chimique de Fränce, t XXKV,
p- 709, 1924.
*
196
RAPPORT
DE
M.
PETIT
2, Thèse pour le Doctorat de l'Université de Nancy (mention
Seiences) : « Contribution à l'étude des sous-sels de Baryum et de
Strontium ».
M. RoUYER, préparateur
1° Étude ébulliostopique de la formation des sels doubles entre le
cyanure mereurique et les halogénures alealins etalcalino-terreux, —
Comgte-rendus de l’Académie des Sciences, t. GLXXVIE, p. 4474.
.- 20 Sur une anomalie cinétique observée dans la réduction du
chlorure mereurique par le formiate de soude.
—: Compte-rendus
de l'Académie des Sciences, t. CLXX VIH, p. 1908.
3
Étude ébullioscopique
phénols
(en
de l'association moléculaire des poly-
collaboration avee
M.
Boution),
— Bulletin ‘de la
Société Chimique de France, t, XXXV, p. 937, 4924.
4 Étude
mercurique
Bouriox).
ébullioscopique des sels doubles
formés par
le chlorure
avec les chlorures alcalins {en collaboration avec M.
—
CLXX VII, p. 86.
Compte-rendus
de
l'Académie
des
Sciences,
M. BERTON, préparateur
4 Sur l'hydrogénation de l’oxime de la cyclohexanone, — Bultetin de la Société Chimique de France, t. XXXV, p. 938.
2° Thèse pour le Doctorat de l'Université de Naney (mention
Sciences) : « Mécanisme de l’hydrogénation catalytique des phénols
par le noir de platine.
Mie PERRON, préparateur
4° Contribution à l'étude des orthophosphates simples
(en collaboration avec M. Travers), — Annales de
Physique, mars-avril, mai-juillet 1924.
et doubles
Chimie et
M. DONDELINGER, préparateur
#&
4° Synthèse de l’Indanylamine et de ses dérivés substitués (en
collaboration avee M, Courror). — Compte-rendus de l'Académie
des Sciences, t, CLXXX VII, p. 493.
‘
M. LanDa, docteur de l’Université de Prague
Étude de quelques dérivés de l'aldéhyde pentadécylique. — Bulletin de la Société chimique de France, t, XXXV,
p. 939, 1924.
RAPPORT
DE M.
PETIT
197
M. Ivanorr
. Gondensation du furfurol avec les aldéhydes aliphatiques. — Bulletin de la Société Chimique de France. 1. XXXV,
p. 941,
1924.
M. Michel Lévy
Thèse
pour le Doctorat de l'Université de Nancy (mention scien-
.
ces : « Contribution à l'étude de l’empêchement stérique. Étude de
quelques
cétones dérivant
de la Benzalacétone
».
M. André Hussox, Ingénieur-Chimiste
1e Étude des Acides méthylcinnamiques et de leurs dérivés (en
collaboration avee M. Vavon). — Bulletin de la Société Chimique
àe France, t. XXXV, p. 29, 1924.
2 Thèses pour le Doctorat de l’Université de Nancy (mention
Sciences),: € Hydrogénation catalytique par le noir de platine.
Application à lFacide cinnamique et ses dérivés. »
#
M. KzeINeR, docteur de l’Université de Nancy
Etude de quelques heptènes (en collaboration avec M. Vavon).—
Bulletin de la Socièté Chimtque de France, t. XXXV, p. 29, 1924.
M. A. Couperc, docteur de l’Université de Nancy
Sur l’isomérie du Menthol et du Néomenthol (en collaboration
avec M. VAVoN). — Compte-rendus de l'Académie des Sciences,
t. CLXXIX, p. 405.
M. GEOFFROY
Sulfonation du fluorêne (en collaboration avec M. CourToT). —
Compte-rendus de l'Académie des Sciences, t. CLXXVII, p. 2259.
M.
ZETEL
:
Travail pour l'obtention du diplôme d'études snpémeures : « La
Mobilité du Chlore dans les dérivés benzéniques substitués par des
radicaux électro-négatifs, par rapport à l’'ammoniaque ».
M. BourGEAUD, Ingénieur-Chimiste
Sur la précipitation des cathions monovalents
sulfuré (en collaboration avec M. Bourion). —
Société Philomatique, 1924.
par l'hydrogène
Bulletin de la
‘
198
RAPPORT DE
IV. —
M. PETIT
Minéralogie, Géologie et Applications
M. LonGcHAMBON, professeur de Minéralogie
4° Sur la dispersion
rotatoire de l'acide tartrique.
dus de l'Académie des Sciences, & GEXXVII, p
2% Sur le rhodotrioxalate
de potassium,
—
—
954.
Compte- ren.
Coimpte-rendus,
l'Académie des Sciences, t CLXXX VIT, p. 1828.
3° Sur
les lames
auxiliaires
achromatiques.
. Société Française de Physique.
4 Un nouveau prisme de déviation
L'Union des Physiciens.
* 5° Atlas de Cristallographie
—
Bulletin
constante. —
de
de la
Bulletin de
(en cours d'impression).
M. Jozv, chargé de cours de Géologie Lorraine
Présentation d’une note de M. N. Laux sur : « La méthode analytique Buckman et son application à l'étude du Système Jurassique ». — Compte-rendus sommaires de la Société Géologique de
France, p. 93, 19 mai 1924.
M. THIÉBAUT, préparateur
\
«
* 4° Sur la présence d’un mica blanc dans les sédimentsargileux. —
Compte-rendus de l'Académie des Sciences, 1924.
2° Compte- -rendus des recherches faites durant l'année > 1923
(à la
caisse dés recherches scientiques).
3° Recherche sur la composition minéralogique de quelques sédiments du Bassin de Paris, — Congrès des Sociétés Savantes, Dijon
1924.
|
4° Conférencesur «: Le servicedes eaux à l’armée de Lorraine»
—
Conférence aux officiers de réserve de la 20° région.
8°. L'eau dans les:communes rurales de Meurthe-et-Moselle
(en
collaboration avec M. PrEauD, ingénieur en chef du génie rural. —
Notice publiée par les soins de l'Office agricole de Meurthe-et-Mo-
selle,
‘
M. CoRRoY,
‘
boursier
d’études
4° Révision de la feuille de Wassy au 1/80000° (Terrrains Crétacés), —
Bulletin
de
la Carte
t. XXVII, 1922-1923,
2% Le Néocomien
Géologique de France,
no 454,
|
de.la bordure orientale du Bassin de Paris (thèse
de Doctorat), 376 p., 9 pl. et
cartes hors-texte (en. impression).
RAPPORT DE M. PETIT
V. — Botanique
199
et Institut Agricole
M. Gain, professeur. Directeur de l’Institut Agricole et Colonial
40 Anomalies des plantes carencées issues de graines
chauffées de
120°
à
1500.
—
Compte-rendus
de
d'Hélianthus
l'Académie
des
Sciences, mars 1924.
20 Sciences naturelles appliquées ; Organisation des Recherches et
de l'Enseignement, Revue Générale des Sciences, n° 8, p. 74, 18
février 1921.
.
3 Catalogue des semences
du
- brochure-fascicule 4, décembre
Jardin
Botanique de Nancy;
1
1923. (Nouvelle série).
40 Bulletin de l'Institut Colonial et Agricole
de Nancy, fasei-
cule 25, décembre 4923, et fascicule 26, juillet 1924.
5° La Société d'Agriculture de la Chine nouvelle. —
dus de
l'Académie
d'Agriculture,
t.
Compte-ren-
X, n° 28, p. 810,
45
octobre
1924.
Go
Compte-rendus
d'Agriculture.
let 1924.
1° Analyses
Revue
des
séances
hebdomadaires
(Générale des Sciences,
bibliographiques
et critiques
de
l’Académie
octobre 1923, juil-
dans
la Revue Géné-
rale des Sciences.
M. RavBauD,
maître de Conférences
4° Le Cladosporium Lauri parasite de la Cochenille du Laurier.
Congrès de pathologie végétale de Strasbourg, 4 juin 1923.
20 Essai du pelit germoir
automatique de laboratoire. —
Générale de Botanique t. XXXVI, p. 193, 493, 1924.
M.
Revue
FRIEDEL., maître de conférences adjoint, chef de travaux
4° Relation entre l’Anatomie de lafleur, de la tige et du pétiole
chez V'Aristolochia Sipho L. (en collaboration avec M. Sou You Ts1-
NEN), 27 juin 1924.
20 Fleurs anormales d'Asperula odorata. L. présentant le type
3 au lieu du type normal 4. Simples remarges sur quelques anomalies de symétrie florale. — A. F. A. S., Congrès de Liège, juillet
1924.
200
RAPPORT
DE M. PETIT
M. Lenoir, docteur ès sciences, préparateur
Le Noyau de la Cellule-mère du sac embryonnaire chez le Fri.
tillaria imperialis, observè pendantson évolution prosynaptique! —
Compte-rendus de l'Académie dee. Sciences, t. CLXXIX, p. 698,
1924.
VI. — Zoologie et Applications
M. CuÉNoOT, pr ofesseur
4o L'état actuel du problème de l'évolution. — Revue des questions scientifiques, Louvain, p. 5, janvier 1924.
2° Sur la transmissibilité
collaboration àavee MM.
d’un caractère somatique acquis. (en
LrennarT
et VERNIER).
—-Compte-rendus
de l'Académie des Sciences, t. CLXXVIIT, p. 1129, mars 1924.
9° Jacques Los, notice Nécrologique. — Revue Générale des
Scicnces, 35° année, avril 1924, p. 228.
|
” 4s Analyses. — Année Biologique, Revue Générale des Sciences:
M. Bou, professeur
40 L'analyse indirecte et le mouillage du lait. — Le Lait, 4e année,
n° 4, 1924.
2 Les variations de la composition du lait de vache au cours de
la lactation; leur importance au point de vue de l'alimentation des
enfants du premier âge (en collaboration avec Mme M. Bouin). —
Revue d'Hygiène et de Prophylaxie sociales, juillet 4924.
8e
Articles
Laiterie, Beurrerie,
Fromagerie,
Vins. —
La
Science
Moderne, publiée sous la direction de M. BreTon. Librairie A. Quillet,
Paris (pp. 213-241).
Travaux inspirés (laboratoire de zoologie appliquée). Étude sur
les races Bovines en Lorraine, par G. Hausmarrer. — Thèse
d'Université, Nancy, 1924,
M. LreNHarT, chef de Travaux
lo Méthode de préparation des Insectes Orthopières destinés aux
eullections® — Bulletin de la Société Linnéenne de Lyon, 2e
année, p. 430.
‘
2 Sur la iransmissibilité d'un caractère acquis (Cataracte du
Lapin (en collaboration avec MM. L, Cuénor ef P. Vernier). —
Compte-rendus de l’Académie des Sciences, p. 41129, {° semestre
4924.
RAPPORT
30 Préserice
aux
environs
DE M. PETIT
de Nancy
de
Sisyrinchium
201
.bermu-
diana L. [iridée] (en eollaboration avec M. P. FLORENTIN).
Compte-rendus des séances de la Société de Biologie, t. XC, p. 1075.
M. REMY, prépararateur
40 Géonémie du genre Lithoglyphus (Gastrop. Prosobr.) Migration vers l'Ouest de l'Europe d’une espèce pontique, Lithoglyphus
aaticoides de Férussac. — Archives de Zoologie expérimentale,
1. LXIT, p. 40, N. et R., 1924.
20 Les stations françaises du Vorticellien Ophrydium versatile
(O.-F. MuLer). — Feuille des Naturalistes, t. XLV, p. 99, 1924.
3° Note sur la répartition géographique de Lytoglyphus naticoi-
des de Férussac (Gastrop.
tre, t. XIII, p. 83, 4924.
Prosob.).
4° Analyses critiques dans
rale des Sciences.
— Annales de Biologie lacus-
l'Année biologique et la Revue
Géné-
&
VII. —
institut Electrotechnique
et de mécanique
appliquée
M. Maupuir, professeur, directeur du Laboratoire d’Electrotechnique
4° Isolement ou mise à la terre du neutre d’un système triphasé. —
(Revue générale d'Électr icité), 8 mai 1924.
- 2 Courants de défaut et courants à la terre dans un réseau triphasé : influence du transformateur récepteur. — Revue générale
d'Électricité, 9 août 4924.
30 Mise indirecte du neutre à la terre : bobine de Petersen. —
Revue générale d'Électricité, 1 novembre 1924.
4o Calcul des courants de court-circuit daus un réseau. — Bulletin
des anciens élèves de l'I. E. N., mai 1924.
,
M. Haux, directeur du Laboratoire de Mécanique
Note sur l'application
aux turbomachines des théories modernes
de l'hydrodynamique. — Rapport présenté au Congrès de Mécanique
de Delft, en 1924.
202
RAPPORT
École
DE
Supérieure
M.
de
et de l'Industrie
M.
SeiGLe,
PETIT
la Métallurgie
des
Mines
chargé du Cours de Métallurgie:
1°Les phénomènes d’écrouissage. Propriétésdes aciers doux écrouis,
Conférence à la section de Nancy de la Société de Physique, jan-
vier 1924.
©
‘
2 Considérations sur les appareils Cowper — Iron and Steel Institute. Meeting de mai 4924.
3° Sur la composition des gaz de haut-fourneau — Compte-rendus de l'Académie des Sciences, 22 avril 1924.
4% Remarques au sujet d'une étude de M. DErCLAYE, chef des
hauts-fourneaux d'Ougrée-Marihaye. — Revue de Métallurgie,
mai 1924.
5° Quelques particularités des déformations permanentes par
torsion, — Compte-rendusde l’Académie
des Sciences, 16 juin 1924.
6° Phénomènes de torsion au toronnage et au câblage.— Principe
des machines à faire les câbles wiétalliques.— Industrie Minérale,
15 octobre et 4°" novembre 1924.
To Progrès dans la fabrication des fontes et des aciers ordinaires
(1913-1923). — Société de Chimie Industrielle, à paraître incessamment.
8& Étude sur les fatigues des aciers par flexion rotatives de grande
amplitude (en collaboration avec M. CRerTIN). — Revue de Métallurgie, juin 1924.
PeSur les essais de torsion engénéral, considérations théoriqueset
expérimentales (en collaboration avec M. OrErIN), — Génie Civil,
7et14 juin 4924.
‘
10 Limite élastique et résistance sous des efforts simultanés de
tracion et de torsion (en collaboration avec M. CRETIN). — Cosnpterendus de l'Académie des Sciences, juillet 1924.
lo Traductions résumées d'articles étrangers. — Bulletin de
l'Industrie Minérale,
25.
IX. — École de Brasserie
M. PETIT, professeur
1 Eléments non amylacés du malt.
20 Forme
et dimension
tion de froid.
des
câves, par rapport à la consomma-
RAPPORT
3 Action du Carbonate
(en collaboration
M. Raux,
avec M.
de
DE M.
chaux
PETIT
sur les albuminoides
203.
du malt
RicHaRp).
chef de travaux, Directeur du Laboratoire
de Brasserie.
4e Étude sur les enduits des cuves et foudres.
90 Relation entre la dimension des grains et leur extrait.
3° Composition des orges 4924.
Bulletin n° 3 de la Fondation de la Brasserie et Malterie
Françaises à l'Écolé de Brasserie de Nancy.
204
RAPPORT DE M. PETIT
PALMARES
{Arinée
. PRIX
scolaire
DE
1928-1924)
FONDATION
|
Prix Edouard Koœll, fond par M. 1 -L. Kaœll ei
sa famille, en mémoire d'Edouard Kelï; sous-Heutenant au
167 R. I., trésorier de l'Association des Elèves de FEcole de
Brasserie de Nancy, Mort pour
la France, pour être décerné,
chaque année à l'élève le plus méritant sortant de PEcole.
M. Fenarr (Michel-Emile-Gérard), de Séclin (Nord),
Ingénieur Brasseur.
Prix Georges Arth,
fondé par
M"
Arib, en
mémoire de son défunt mari, en son vivant professeur à la
Faculté des Sciences et directeur de l'Institut chimique de
Nancy, pour étre décerné chaque année, à un étudiant français
ayant obtenu Le diplôme d'Ingénieur-chimiste de P Université
de Nancy.
|
|
: M.
Saône).
Korg
(Emile-Maurice)
de Belouchamp
|
COS
NEA
(Haute-
RAPPORT DE M. PETIT
PRIX
PRIX
205
ONIVERSITAIRES
décerné sur
les subventions du Département
de Meurthe-et-Moselle et de Ja Ville de Nancy
Prix
de Licence
TousoL (Valentin-Charles-David-Benjamin), d'Alger.
ALLARD (Pierre-Marie-Emile), de Vesoul (Haute-Saône).
ANDRE
(Pierre-Marie-Bernard), de Nuits-Saint-Georges
(Côte-d'Or).
DavwPHiN (Jacques-Marie-Emile), de Neuviller-surMoselle (Meurthe-et-Moselle).
DELoLME (Antoine-Marie-Lucien), d’Yssingeaux (HauteLoire).
|
FAIBERT (Gaston-T'héophile-Louis), de Sablon (Moselle).
Prix de l'Enseignement
chimiques
des Sciences
physiques,
et naturelles
. M. Lévy (Jacques), de Belfort.
PRIX
offerts par l’Association des A neiens Élèves
de l'École de Brasserie
M. Corpter (Jean-Joseph), de Lecelles (Nord).
PRiX offert par l'Association des Anciens Éléves
de l'Institut Chimique
M. APcHié (Alfred), de Faux (Dordogne).
Prix
Diaz
M. AxDRÉ, déjà nommé.
Ossa
er
206
RAPPORT
ME DAILLES
DE
M.
PETIT
offertes par l'Association des Anciens
Étèves de l'Institut Chimique
3:
ANNÉE
Médaille de vermeil : M. Kozs, déjà nommé
2:
ANNÉE
Médaille d'Argent : M. Doc (Etienne-Marie-André),
Paris.
.
1°
Médaille
de Bronze
de
ANNÉE
: M.
TcHaxc
Han
Lraxc,
de
Rai
Kiang (Chine).
PRIX décernés sur la subvention
de la Société industrielle de l'Est
INSTITUT
CHIMIQUE
3e Année. — M. Kors, déjà nommé.
2e Année. —
M. Do,
tre Année.
M. 'TcmaAxG HAN
—
déjà nommé.
LranNG, déjà nommé.
MÉDAILLES offertes par la même Société :
INSTITUT
DE
PHYSIQUE
Médaille d'argent :
Mie HENNEQUIN (Suzanne-Mathilde), de Nancy.
M. Grizes (Jules-Henri-Alphonse), de Cesancey (Jura).
M. Prerrer (Emile), de Magneux (Haute-Marne).
RAPPORT DE M. PETIT
207
INSTITUT ÉLECTROTECHNIQUE
ET
DE
MÉCANIQUE
3°
APPLIQUÉE
ANNÉE
Médaille d'argent :
Section d'électricité : M. CoLLioT, déjà nommé.
Section de mécanique : M. PETEGNIEr (Paul-Jules-Edmond),
de La Vergenne (Haute-Saône).
2°
ANNÉE
Médaille de bronze :
Section d'électricité : M. LEGaIT (Jean-Félix-Jules), de Paris.
Section
de mécanique
: M.
CorziGxon
(Désiré-Marie-
Henri), d’Ihor (Meuse).
#
147"
Médaille
de
bronze.
ANNÉE
—
Les
deux
sections réunies:
M. Dupuy DE LA GRAND’RIVE (Gaston-Louis-Joseph}, de
Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle).
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
LA
MÉTALLURGIE
ET DE L’INDUSTRIE DES MINES
Médaille d'argent. — GoBerT (Eugène-Henri), de Villerupt (Meurthe-et-Moselle).
INSTITUT
CHIMIQUE
Électrochimie
Médaille d'argent. — M. ANDRÉ, déjà nommé.
Teinture
et
Matières
colorantes
Médaille d'argent.
— M. Kozs, déjà nommé.
208
-
RAPPORT
DE
M.
PETIT
Grande Industrie Chimique
Médaille d'argent. — M. ArcutÉ,
déjà nommé
Métallurgie
Médaille d'argent. — M. CaLLtER (André-Marie-Alfred),
de Cannes (Alpes-Maritimes).
Co
ÉCOLE
DE BRASSERIE
Médaille d'argent. — M. GILLMANN (Jean), de Lunéville
INSTITUT
AGRICOLE
Médaille d'argent. — M. DELOLME, déjà nommé.
INSTITUT
COLONIAL
Médaille d'argent. — M. DELOLME, déjà nommé.
MÉDAILLE
décernée
par
la Chambre
syndicale
des
Constructeurs de Machines agricoles de France.
M. Durounier (Gaston-Roger-Marie), de Sétif (Constantine).
ne
nd
PI
D
mn
|
RAPPORT DE M: AUERBACH
DOYEN
DE
LA
FACULTÉ
SUR LA SITUATION ET LES
PENDANT
DES
LETTRES
TRAVAUX
DE LA FACULTÉ
L'ANNÉE SCOLAIRE 1923- 1294
PERSONNEL
M.
” quitté
Sourau, en
même
temps
que sa chaire (x), a
le décanat où avait appelé, à la fin de sa carrière,
l'estime de ses collègues. M. SouRIAU a consacré 30 années
sa vie à la Faculté
guère les exercices
particulièrement
où son ‘enseignement, que ne grevaient
préparatoires
VOUÉ
à l'agrégation, a été plus
aux disciplines
philosophiques
dont ses ouvrages montrent Pintérèt ét la dignité :
‘que et la morale.
l’esthéti-
_
M. Souriau a eu la bonne fortune d’arriver à Nancy au
_ moment de Péclosion d’ une école d’art novatrice en tous
les genres, et inquiète de ses formules. Il na. pas eu la
“prétention de rappeler les chercheurs aux justes règles, à
la doctrine classique du Beau. Mais ce n'est pas en vain
que l'esthétique fit valoir ses titres,
,
M. Soüriau a eu le courage de professer la morale ex
cathedra,
devant
des
auditoires assidus
de personnes
de
tous Âges qui ont suivi ses leçons comme si elles étaient
pour elles une initiation. Ainsi le Beau, le Vrai, le Bien—
‘sil est permis d’ évoquer ces rubriques périmées - — ont êté
rajeunis et rehaussés ici.
|
:
M. Sourrau n’a pas dédaigné la pédagogie théorique
dont les praticiens, c’est-à-dire les instituteurs et les insti(1) M. SOuRIAU à cessé ses fonctions actives au 1e° Novembre 1923.
15
910
RAPPORT
DE M. AUERBACH
tutrices, affectent, dit-on, de discuter les vertus. Il a, cette
année, abandonné cette partie de sa tâche. M. l'inspecteur
d'Académie AURIAC a pris, avec une bonne grâce dont
nous ie remercions,
la succession de M. Sourrau, et donné
à un personnel qu’il connaît. de plus près
appropriées et appréciées.
des directives
_ Ce n’est point que M. SourrAU eût renoncé à toute activité professorale. À la place d’un jeune et distingué maitre, M. BERTRAND, dont la Faculté s’est privée non sans
regret, M.
SOURIAU a accepté
la charge de conférences
supplémentaires qui l’ont retenu dans la maison. Mais, au
- début de la présente année scolaire, il a dû, pour ménager
sa santé, prendre sa retraite réelle.
_ La meilleure part de sa succession est échue à M. Jean
LAPORTE, qui, sur la proposition.unanime de la Faculté, a
été titularisé (1). Les thèses de M. LaPpoRTE l’ont qualifié
d’abord comme théologien laïque ; son cours public sur la
Religion de Pascal, replacé parmi les figures actuelles à
l’occasion de son tricentenaire, a témoigné non seulement
de l’érudition de M. LaPortE, mais de l'esprit de finesse
et de la compréhension
avec lesquels il a pénétré les con-
ceptions jusqu'aux plus subtiles de MM. DE PorT-RoyaLet de
leurs adversaires. Son exposé semble avoir, par son impartialité même, déconcerté quelque peu ceux qui l’écoutaient.
Mais M. LaporTE ne s’est point absorbé dans cet épisode,
qu'il a animé, de l’histoire de la pensée religieuse en France.
Son enseignement, ses récents articles révèlent sa maîtrise
à traiter'des problèmes divers, et jusqu’à ceux de l’heure
présente, que la philosophie embrasse dans son ressort.
#
(1) Par décret du
16 juillet 1924.
RAPPORT
DE M.
AUERBACH
a1t
ENSEIGNEMENT
L'activité des enseignements
dehors
par
les résultats
des
fermés
épreuves
se
manifeste
au
des
certificats
de
licence et diplômes d’étades supérieures.
La saison des cours publics a été brillante pour la philosophie, dont nous avons déja signalé le succès, la littérature française, l’histoire lorraine, la préhistoire.
M. EsTÈve a présenté, peut être même
. de ses auditeurs,
la vie
et l'œuvre de
révélé à nombre
Sully Prudhomme.
M. Robert PaRISOT a suivi les destinées de Verdun à travers les âges, jusqu’à la phase héroïque de la grande guerre.”
M. Goury a étudié la civilisations de l’âge du bronze, dans
les milieux où elle s’est épanouie, à Troie, à Mycènes, en
“Gaule surtout, et dans
raine.
une enquête plus locale en Lor-
M. HOTTENGER 2 traité, en économiste et en historien,
l’ancienne industrie du sel et des salines en Lorraine.
Notre enseignement 1 rayonné au dehors. Sous le
_patronage de la Haute Commission de Coblence, des conférences ont été organisées à Trèves où le Directeur des
cours secondaires français, M. GRiner, licencié de la
Faculté de Nancy, a su attirer un public non seulement
de nos compatriotes, mais aussi de Rhénans qui ont
entendu avec intérêt MM. Vorrion, BræscH et EsrÈve.
Si cet essai pouvait se poursuivre et s’amplifier, la région
mosellane serait une suffragante au spirituel de l’Université
lorraine. Est-il permis d'espérer que les circonstances ne
contrarieront pas ce vœu
?
M. Dimorr a été convié, par l'Institut des hautes études
de Belgique, à donner deux conférences sur un sujet où il
a déjà conquis sa maîtrise: André Chénier. :
212
RAPPORT
DE
M. AUERBACH
L’heureuse tradition des échanges de professeurs nous à
valu,
au cours de l’hiver, deux
visites de collègues
trans-
atlantiques, M. le Professeur DouGLas Jonxsow, de Colum-
bia qui, en sa double qualité de géologue et de géographe, a chevauché sur les Facultés des Sciences et des Lettres,
et M. le Professeur WaLno LELAND, qui a complété
auprès des maîtres de Sorbonne son éducation d’historien.
L'un et l’autre ont tenu à donner aux étudiants une conférence spéciale, le premier sur l'interprétation dela carte,
dont la lecon publique a été l'illustration; le second, sur
les sources de l’histoire du Canada. Peut-être l’un et l’autre ont-ils remporté
l’impression
que
pour n'être pas, à l’instar de l'Amérique,
notre
Université,
un
palace de la
science, n’en est pas moins un centre d’études vivace, eten
bon rang dans le mouvement des idées et des recherches.
Notre affiche s’est enrichie de deux rubriques nouvelles.
C’est d'abord une chaire d'Histoire des parlers lorrains
(créée par décret du 27 octobre 1923), dont le titulaire
_Était d'avance désigné. La thèse de M. Charles BRUNEAU
est garante que les dialectes — pour
ne pas prononcer
le
mot de patois — seront scientifiquement étudiés et authentiqués.
La
paléographie et le diplomatique figurent aussi en
nom parmi les disciplines autonomes. A vrai dire, M.
le
Professeur Robert Parisor initiait ses étudiants à ces sciences
auxiliaires de l’histoire médiévale, et avait formé une bibliothèque de fac-simile. Il a proposé de confier cette tâche à
un spécialiste qui joint aux titres d’ancien élève de l’École
des Chartes et d’archiviste paléographe, ceux d’agrégé d’histoire et de docteur ès-lettres, M. Émile Duvernoy, d'autant
plus syÿmpathiquement accueilli qu’il a étudié dans la maison
où il professe à présent. Le Conseil de l’Université a bien
\
RAPPORT DE M. AUERBACH
213
voulu agréer la demande d’une subvention pour un cours,
d'abord semestriel et biennal, mais que son succès nous a
engagés à distribuer chaque année pendant une suffisante
période. Nous aimons à croire que les candidats au doctorat
en droit qui l’ont recherché trouveront des imitateurs (1).
ÉTUDIANTS
L’effectif des étudiants, au cours de Îa dernière année
scolaire, s'est sensiblement renforcé, ayant passé de 180 à
232 ; dans un ressort académique aussi limité que le nôtre
cet accroissement est significatif. Parmi
culés, le secrétariat enregistre
uue
ces 232 immatri-
trentaine de désinté-
ressés, dont 18 étrangers. Nous ne relevons que 7 étrangers
parmi les. 202 étudiants authentiques.
4
On
peut se demander si l'augmentation numérique n’est
pas due à Pappoint des étudiants d’origine primaire, qui,
dès que l'accès de la Faculté leur a été ouvert, s’y sont
empressés au point que les tenants jaloux de la culture
classique auraient pu s’alarmer. Mais d'abord ces recrues
nouvelles ne forment qu’une minorité : 61 contre 141
nourrissons de l’enseignement secondaire.
Cette minorité s’est-elle adaptée au milieu où elle ne
semblait pas destinée
par son
éducation première ? Nous
avons sollicité, sur ce délicat problème pédagogique et
même social, les appréciations des maîtres particulièrement
qualifiés pour porter un jugement. Nous leur cédons la
parole.
« Depuis que fonctionne le nouveau régime, écrit M. le
Professeur EsrÈve, la Facultéa délivré le certificat régulier
(1)
Unede
Chartes.
nos étudiantes, Mile
PaRANT,
a été reçue à l'Ecole des
214
RAPPORT
de littérature
juin
DE M. AUERBACH
française, en six sessions, de mars
1922
à
1924, à douxe candidats, six bacheliers, aspirant à la
“licence, six non bacheliers, aspirant au professorat des Écoles Normales et des Écoles Primaires Supérieures.
Les candidats bacheliers ont été reçus: ## avec mention
bien ; deux avec mention assez-bien : /rois avec mention
. passable.
Les candidats
non bacheliers ont été reçus : ing avec
mention assez bien ; ##7 avec mention passable.
Il est permis de supposer que, parmi ceux-ci, plusieurs
auraient encore mieux fait, s'ils avaient eu la culture classique. Ils ont pu se trouver dans certains cas gênés, non
pas dans l’usage de la langue française et du style littéraire
qu'ils manient
camarades bacheliers,
à talent égal, aussi bien que
mais dans
leurs
l’exercice de leur juge-
ment en matière de littérature, faute de certaines notions
qu'il est difficile de posséder finement si on n’est pas familier avec
la tradition antique et si on n’a pas pratiqué
les
textes. C’est ainsi qu’en juin 1924, un candidat du groupe
des non bacheliers, qui méritait de grossir la liste des heureux, à manqué
sa composition
française,
parce qu’il ne
se faisait pas une idée assez nette de ce que c'était au
XVIe siècle que l’humanisme. Mais la statistique ci-dessus
parait prouver qu’il est très possible de donner une bonne
culture littéraire française à des jeunes gens qui n’ont pas
fait
d’études gréco-latines, ou tout au
moins latines, à la
condition toutefois qu'ils aient de l’ouverture d'esprit et
des aptitudes distinguées. Il importe, en effet de remarquer
que les candidats non bacheliers à qui nous avons délivré
le certificat de littérature française représentent l'élite de
l’enseignement d’où ils sont issus, et que ceux qui seraient
RAPPORT
. seulement moyens
DE
M.
AUERBACH
215
dans leur ordre ont peu ou point de
chances de l’obtenir. »
« Ces étudiants, ainsi s'exprime M. DIMorr, sont en gériéral remarquables par la conscience et l’ardeur qu’ils apportent à leur travail. [ls s’assimilient aussi rapidement que
leurs camarades
provenant
de
l’enséignement
secondaire
lee méthodes de l’enseignement supérieur et n’éprouvent
pas de difficultés spéciales à les appliquer en ce qui ce
concerne
que nous
létude
de la littérature
française.
Les étudiants
recevons de l’enseignement primaire
réprésen-
tent une élite réelle parmi les jeunes gens formés par cet
enseignement. Îl me paraît en tout cas incontestable que les
etudiants distingués qui nous arrivent de l’enseignement
primaire sont parfaitement aptes à tirer profit des cours
«qu’ils entendent à la Faculté, et que nous devons nous
féliciter de les compter chaque année en plus grand nombre dans notre clientèle. Peut-être toutefois y aurait-il lieu,
pour leur faciliter la compréhension
de
certains écrivains,
dont la langue et le style sont plus particulièrement
pro-
ches du latin, d'envisager à l’usage de ces étudiants une
conférence spéciale de latin, qui en leur permettant d’acquérir au moins les éléments de cette langue, leur rendrait le
plus grand service. »
Au contact de la culture classique dans ses diverses disciplines, les futurs professeurs d’Écoles Normales ou inspecteurs primaires, prendront l'esprit critique, le sens de
la mesure qui leur permettront d'exercer une influence
modératrice sur les éducateurs des écoles publiques.
L'augmentation du nombre des étudiants est due aussi à
l'élément féminin : 94 étudiantes ont fréquenté les cours,
dont 24 en vue d’un certificat ne comportant pas le bac-
216
RAPPORT
DE
M.
AUERBACH
calauréat et 10 sans ambition de grade ou de diplôme.
"Mais la majorité se voue aux études classiques. Pour
celles-ci, il semble légitime que la licence leur confère
des facilités de carrière qui jusqu'ici étaient réservées de
préférence aux détentrices du certificat d'aptitude, après
un concours. L'Association des Facultés s’est préoccupée
de cette question.
Les étudiants se répartissent comme l’indique le tableau
suivant établi conformément aux préscriptions de la circu-
laire ministérielle du 31 juillet 1915.
TABLEAU
RAPPORT
DE
M.
AUERBACH
217
ÉTUDIANTS
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Série
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Série Histoire ct géographie. ......
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Série Langmes ct ïittératures étrangères
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ÉXBSERVATIONS
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Français
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en
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en
vue dun certificat d'aptitude à
l'enscignement primaire supérieur.
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5
Étud iants
matricuiés
l'année.
it
dans
en vue
d'un
diplôme,
brevet
ou
certifi-
en vue d'un grade où titre pour leque!
ils ont les inscriptions requises (en
cours régulier d'études) ....,......,
sans rechercher aucun grade ni diplôme
où ne rentrant pas dans is catégories ci-deseus
C. — Etudiants ayant subi duns l'année des
‘vertu d'inscriptions antérieures non périmées
ovaunens
en
en plus : pour
mémoire
8 étu2932
232
diants en droit.
Si le libellé administratif ne mentionne que pour mémoire
les étudiants en droit, nous faisons grand cas de cette
chentèle qui rend témoignage de la solidarité intellectuelle
au sein de l’Université. Cette so:idarité se manifeste plus
oficiellement pour la liste des certificats que la Faculté de
218
RAPPORT DE M. AUERBACH
Droit à établie et qui s’ajuste au régime de la licence ès
lettres.
|
INSTALLATIONS
Si les effigies
notre
des héros
Musée d'Archéologie,
l'Ecole des Beaux-Arts,
et des dieux,
qui peuplaient
sont encore
hospitalisées à
qui n’est pas pour elles un
lieu
d’exil, l’Institut d'Archéologie et d'Histoire de l’art s’est
aménagé dans un décor plus digne de ses ambitions : un
vétuste et incommode amphithéâtre en gradins s’est trans-
formé en un groupe de salles parées de vitrines où
les objets, rassemblés par le goût érudit de MM. PERDRIZET
et BULARD, sont mis en moutre ou en valeur (1). Ces
embellissements,
qui
masquent
la disgrâce originelle de
notre logis ont pu être exécutés grâce au concours de la
Ville de Nancy. Il n’est que juste, en un temps
où il est
licite de médire des propriétaires, de commémorer la générosité bien comprise de la nôtre, représentée par M. l’Adjoint
Aux. Il est vrai qu’une Faculté est une locataire de tout
repos et qui rehausse moralement son habitat.
L'ancien local, où l'archéologie était confinée, a étéattribué à la perception d’Essey-les-Nancy, puisque l’Université
est devenue
banlieue.
immédiat
une annexe fiscale de cette
salles
mentation
de
L'agent comptable a été mis ainsi en contact
avec ses tributaires, à qui sont épargnées de
moins lointaines démarches,
Les
commune
de travail
qui,
pour
|
ont reçu,
n'être
pas
elles aussi, une
décorative,
n'en
orne-
est
_pas moins précieuse : des livres ont peuplé des rayons
jusqu'ici trop dépourvus. La Faculté a décidé de prélever
(r) Nous nous plaisons à signaler des dons précieux de notre collègue,
M. le Professeur HuGuET, exemple qui, nous l’espérons, sera suivi. :
«
RAPPORT
DE
M. AUERBACH
219
(périodiquement | sur le crédit des collections une somme
qui permette d'acquérir les ouvrages indispensables de consultation
courante
; le
classement
des
volumes
et
des
fiches a été confié, dans chaque section, à un étudiant, et
ce régime fonctionne très régulièrement.
PRIX
Diplômes
ET DIPLOMES
d'etudes
supérieures
Session de novembre 1923
Langues classiques. — M. HAGUENAUER : « T'hucydide
peintre de Périclès », mention : passable.
Session de juin 1924
Philosophie. — Mie Vivës : « Le Mysticisme de Malbranche», mention : assez-bien.
M. Goxer : « Le Pluralisme de Renouvier », mention:
passable.
Langues classiques : M. HEYBERGER : « Le personnage
d’Antigone dans le théâtre de Sophocie », mention
passable.
M. FaBreN : « Étude de la langue de Théophile de Viau
dans Pyrame et Thisbé », mention : assez-bien.
Histoire et géographie. — M. CLauDE : « Un lorrain de
la Révolution et de l’Empire. Etienne Mollevaut », mention:
bien.
|
DocrorAT
D'UNIVERSITÉ
Le modeste office de lecteur anglais a été tenu depuis
deux ans par un Master of Arts de l’Université de Manchester, M. FcercHer. M. FLETCHER s’est fait étudiant de
langue et littérature françaises ; mais au lieu de cultiver,
comme. la plupart des étrangers, le français moderne et
220
RAPPORT
parfois trop
sous
moderne,
la direction
DE
M.
AUERBACH
il s’est épris du vieux français et,
de M.
BRUNEAU,
a élaboré une thèse
intitulée : Étude sur la langue des vœux du Paon. Roman en
vers du XIV® siècle, par Jacques de Longuyon. (Presses
Universitaires de France, 1924, XXIV, 184 pages).
Ce poème aura été deux fois à lhonneur, puisqu'il est
intégralement publié dansles Reliquiæ d'Albert CoLLIGNON.
M. FLETCHER a conquis le grade de docteur de l’Université de Nancy, avec mention très honorable, et s’est
habi-
lité ainsi pour occuper une chaire dans une Université de
son pays.
Licence
ANCIEN
Année
RÉGIME
scolaire
1923-1924
Session de juin 1924
Allemand. — M. GRINER, mention
: passable.
NOUVEAU
RÉGIME
Ont été admts au grade de licencié ès-lettres :
Philosophie. — Mme CoLonna D'Istria, Mie NIxET et
M. ROBILLOT.
Lettres.
—
.
MM.
BERNAMONT,
FRossaRT,
T'HIRION
et
VERT.
Histoire et Géographie. — M. BLecu, M"
GEenvor et
WOoLrr.
Allemand. — M. Barrau.
TABLEAU
RAPPORT DÉ M. AUERBACH
Licence (aonveat
294
régime):
“Seosions de Mars et juin 1924
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224
On
RAPPORT
ne manquera
DE
M.
AUERBACH
pas
d’être frappé de la faiblesse du
pourcentage des candidats
admis pour la première partie
du baccalauréat à la session de juillet. La disgrâce atteint
également les établissements libres et ceux de l’État. Il ne
nous appartient pas d’en interroger les causes. Les philosophes ont été plus favorablement traités, surtout grâce aux
compositions scientifiques, qui ont été jugées faciles.
Publications
Sur la liste des publications des maîtres de la Faculté,
nous avons inscrit le nom d’un de nos disparus, Albert
Corziexox. Notre regretté collègue et ami, dont la curiosité et l'activité littéraires n’ont jamais chômé, a laissé
des travaux dont quelques-uns ont paru dignes d’être conservés. MM. BRUNEAU, Dimorr, FRÈRE ont procédé au
dépouillement d’un assez volumineux dossier décrits avec
un zèle pieux pour la mémoire du vieil humaniste dont la
jeunesse et la gaieté d'esprit exerçait son charme
sur les
jeunes. Le beau volume des Reliquiæ a pu être publié,
grâce à la libéralité du Conseil de l’Université, qui a
décerné un dernier hommage à Albert CoLLIGNON,
hom-
mage auquel s’est associée la Ville de Nancy, pour reconnaître les services rendus par Albert CorLIGNox à la cité.
Nous renouvelons ici l’expression de notre gratitude.
M. Auersacu. — Revue d'Histoire mondiale de la Guerre:
Janvier 1924. — Général Max Hoffmann.
der versäumten Gelegenheiten, p. 357-63.
Juillet 1924. — Otto Bauer.
Der
Krieg
Die osterreichische Revolu-
lion, P. 170-4.
Octobre 1924. — Michael Karolyi. Gegen
Welt. Mein Kampf um den Frieden, p. 249-52..
M. Brasscu.
—
“Trois articles
parus,
eine ganxe
en 1923, dans la
RAPPORT DE M. AUERBACH
225
Revue Historique: Les pétitions du Champ de Mars, juillet 1701.
_ Les origines de l'Entente cordiale (Grande Revue,
septembre 1923).
— Le dernier domicile du- Père Duchesne. (Révolution fran-
guise, décembre
1923).
= Édition critique du Père Duchesne d'Hébert, deuxième
fascicule.
M.
Corn.
te XLVIL,
—
|
Bulletin de
1924, p. 58-97, avec
Correspondance
bhellénique,
deux feuilles hors-texte.
Traduction grecque d’une loi romaine, dela fin de ror
avant J.-C. Projets de politique orientale de Marius et des
démocrates.
M. Albert CorriGNon. — Reliquiæ. Les Vœux du Paon
de Jacques de Longuyon. Une suite de l'Argenis de Barclay ::
Archembrote et Théopompe. Faune et flore du Théâtre classique et du Théâtre romantique. Pétrone en France : additions
ei corrections. — Liste des travaux publiés par Albert Collionon.
(Annales de l'Est, 38° année, 1924, XXII+ 164 p).
“E. Duvernoy. — Les légendes de lhistoire de Lorraine,
brochure in-8, Nancy, 1923.
— Divers articles publiés dans:
Bulletin de la Société d'Archéologie lorraine, de Nancy
Les Cahiers lorrains, de Metz,
M. Esrève. — L'invention et Part dans la poësie d'Alfred
de Vigny. (Correspondant du 25 novembre 1923).
— Alfred de Vigny critiqué par Brixeux. (Revue d'histoire
littéraire de France, octobre-décembre 1923).
Compte rendu des thèses de M: de Samie sur Chênedollé. Revue d'histoire littéraire de la France, octobre-novem-
bre 1923.
—
Alfred de V igny, sa pensée et son art. (Un volume in-16,
Paris, Garnier, 1923.
16
226
—
RAPPORT DE M. AUERBACH
Byron (Collection
un volume
—
de cent chefs-d’œuvre étrangers) :
in-1 2, Paris, Renaissance du Livre, 1924.
Alfred
de
Vigny : les
Destinées,
édition
critique.
(Société des Textes français modernes ; un volume in-16, Paris,
Hachette,
1924).
|
— Sully Prudhomme, poète sentimental et poète philosophe,
_ dix leçons. (Revue des
Cours ét Couférences,
15
février au
31 juillet 1924).
Conférence faite à Trèves,
le 23 mai 1924,
sur Lamar-
fine.
M. LAURENT. — Arméniens de Cilicic. (Mélanges Schlumberger, 1924, p. 159
seq).
|
— Des Grecs aux Croisés. Étude sur
Phistoire d'Edesse
entre I07I ét 1096, (Bvzantion, t. 1. Bruxelles, 1924).
— La Nationalité
française,
conférence
faite
à. Hague-
nau le 17 novembre 1924.
M. Robert Parisor. — Histoire de Lorraïnee, t. NII. De
1789 à 1919. (Paris, Auguste Picard, 1924, 1 volume in-8°
de VIIE+ s21 p., avec 18 planches hors texte).
— Histoire de Lorraine. Index alphabétique général. Paris,
Auguste Picard, 1924, 1 volume in-8° de 109 p.
M. REYHER, — Noies
sur les sources du Richard
II
de
Shakespeare. (Revue de PEnseignement des Langues vivantes,
janvier à avril 1924).
-— Greene et
octobre 1924).
Shakespeare.
(Revue Anglo- Américaine,
M. À. Vuzuion. — Le problème du mal dans l'œuvre
dramatique de G. Hauptmann. (Mélanges Charles Andler).
RAPPORT DE M. AUERBACH
.
.
221.
PRIX DÉCERNÉS PAR LA FACULTÉ
PRIX
décernés sur les subventions du Département
|. de Meurthe-et-Moselie et de la Ville de Nancy.
-M. Leroy (André-Louis), de Sedan
. Mie
Secuin (Marguerite-Claire), d'Annecy. (HauteSaône}.
M. THIRION (Pierre), de Montmédy (Meuse).
|. M. RoBiLLor (Jacques-Henri-Félix), de Lure (Haute|
Saône).
_ M. CIAUDE (André-Émile), de Gézoricourt (Meurtheet-Moselle).
M. Davoixe (Jean-lrénée), d’Argonnex (Haute-Savoie).
|
Rappel de prix.
Prix Charles Wirbel, destiné à l'élève le plus
méritant de la Fuculté des Lettres, en mémoire du lieutenant
Hirbel, licencié ès-leitres, mort au Champ d'Honneur.
M. Thiriow, déjà nommé.
Médailles de l'Université afiribuées sur la proposition de la Société lorraine des études locales dans lenseignement public, placée sous le patronage de la Faculté des Leitres.
M.
MarrTiN (Auguste), de Petitmont (Meurthe-etMoselle).
M. MaRCHAND Uules), de Mangiennes (Meuse),
50€
RAPPORT DE M. BRUNTZ
|
SUR
DOYEN DE LA FACULTÉ DE PHARMAGIE
LA SITUATION
PENDANT
ET
LES
L'ANNÉE
TRAVAUX
SCOLAIRE
DE
LA
FACULTÉ
1923-1924
MONSIEUR LE RECTEUR,
MESSIEURS,
Dans notre rapport publié l'an dernier, nous rappelions
que depuis dix ans, l'Administration dela Faculté de Pharmacie
nous était confiée et, à l’occasion de cet anniver-
saire, nous avions tenu à jeter un coup d'œil sur l’évolution
de
l'établissement dont
nous
assurons
Avec satisfaction, nous constations que
la gestion.
la situation
de
Îa
Faculté était aussi prospère que nous pouvions le souhaiter;
mais,
après
avoir
mentionné
les faits acquis,
nous
ajoutions ne pouvoir nous déclarer satisfait, avant que les
avantages spéciaux, réclamés avec insistance par le Conseil de la Faculté, ne nous soient accordés. D’autre part,
nous indiquions que 142 étudiants, avaient, en 1922-1923,
fréquenté la Faculté: nous estimions que ce nombre, relativement élevé, quand
lation
on le compare à celui de la popu-
scolaire d'autrefois.
était un maximum
que
lon
aurait sans doute peine à maintenir. Les événements sont
venus contredire nos prévisions, puisque, en 1923-1924,
le nombre des étudiants est monté à 159, et il semble
qu’il doive encore augmenter l’an prochain, si l’on en juge
230
RAPPORT DE M. ÉRUNTZ
par le nombre des stagiaires inscrits,
nier,
dans le
ressort
académique
depuis
juillet der.
de Nancy. Il en résulte
que, si l’an. dernier, nous éprouvions déjala nécessité de
présenter un tableau de l’ensemble des modifications et
des réformesà accomplir à la Faculté, sous le rapport du
personnel universitaire et des bâtiments scolaires, le nom-
bre croissant de nos étudiants nous met dans obligation
d'envisager, à bref délai, une solution aux questions que
nous allons exposer.
|
Âu point de vue de l’enseignement, nous avons deux
sujets de préoccupations. Le premier concerne la physique,
science fondamentale pour les étudiants en pharmacie.
Elle est enseignée, à la Faculté, par M. PrzLor, professeur
âu Lycée, fonctionnaire très dévoué, dont l’enseignement
appliqué aux sciences pharmacologiques est très prisé par
ses élèves. M. PizLor est chargé d’un cours complémentairc
de
physique (deux heures par semaine
pendant
semestre). Il est en outre chargé des fonctions
travaux pratiques de physique (une séance
pendant un semestre). Si, l’enseignement ne
d’être fait par un non pharmacien qui a su
un
de chef des
par semaine
souffre pas
se plier aux
exigences de la pharmacie, nos étudiants reçoivent cependant un enseignement théorique trop restreint et un ensei-
gnement pratique complètement insuffisant. En ce qui
concerne la physique, nos étudiants, qui suivent les cours
pendant les deux premières années de scolarité, sont en
état d’infériorité vis-à-vis de leurs camarades de toutes les
autres Universités. Si, pour des raisons
d'économie,
nous
ne demandons ni chaire, ni agrégé de physique, alors que
nous n'avons déjà, ni chef de travaux, ni préparateur de
physique, du moins, nous estimons qu’il est nécessaire que
nos
étudiants’
puissent
suivre,
pendant
un
semestre,
RAPPORT DE M. BRUNTZ
rois
cours
de
pratiques.
physique
|
et deux
La seconde question, sur
laquelle
231
séances de
nous
voulons
travaux
attirer
pattention de l'Administration supérieure, concerne l’enseignement de l'analyse chimique et toxicologie. M. DovRs, professeur, enseigne, avec distinction, ces deux
sciences, mais le programme exigeant que le cours d’ana-
lyse chimique soit suivi par les étudiants de 1° et
2° année, le cours de toxicologie par les étudiants de 3° et
4° année, tous les élèves sont donc obligés d’être présents
à cecours, pendant
toute la durée de leur scolarité;
les
étudiants dés deux premières antiées entendent des cours
de toxicologie sans y être préparés, et ceux des deux der-
nières années des cours d’analyse chimique qu’ils ont
déja suivis pendant deux ans. Il apparaît donc absolument
nécessaire,
à l'exemple des autres Universités,
l'enseignement
de diviser
de la chaire de M. Douris, en deux par-
ties, et de confier un cours complémentaire d'analyse chimique à un agrégé ou à un chef de travaux.
En ce qui concerne le personnel, plusieurs
remarques
sont à formuler.
La Faculté ne possède qu’un seul poste d'agrégé; il est
d'ailleurs inoccupé, du fait qu'aucun concours n’a eu lieu
depuis la guerre. Il est indispensable de mettre à bref délai,
les places
vacantes
d’agrégés
au
concours
à
moins
de
renoncer à l'agrégation, et de créer, dans les Facultés de
Pharmacie,
comme dans les Facultés des Sciences ou des
Lettres, un corps de maitres de conférences. Mais un seul
agrégé ou
un seul maître
de conférences
ne peut
nous
suflire, trois au moins sont nécessaires, chacun appartenant
aux trois grands groupes de sciences enseignées dans nos
Facultés: sciences physiques et chimiques, sciences naturelles,
232
RAPPORT
DE M.
BRUNTZ
sciences pharmaceutiques. Âvec trois
agtégés,
nous
aurions
alors l'assurance de recruter le haut personnel enseignant:
les professeurs pourraient utilement être remplacés et leurs
cours complétés; enfin, les jurys d'examens
seraient régu-
lièrement constitués suivant les exigences du règlement. Si
la Faculté disposait de trois agrégés, ils pourraient participer ainsi à l’enseignement : l’un assurerait le service
de
la
physique, un autre, celui de l'analyse chimique, etau dernier
pourrait être confié un enseignement manquant dans
Facultés, celui de la pharmacodynamie.
nos
Au point de vue du personnel auxiliaire et subalterne,
nous avons déjà maintes fois, attiré l'attention sur son
insuffisance. Nos
doléanees
furent
en partie écoutées
et
des améliorations sérieuses apportées à la situation. L'État,
l'Université et la Faculté ont créé divers postes, mais mal”
gré les sacrifices consentis, et l’autorisation accordée de divi-
ser chaque poste de préparateurs, en deux ou trois postes
de moniteurs, nous ne sommes pas en mesure de satisfaire les besoins de l’enseignement. Le laboratoire de phy-
sique, nous l'avons dit, ne possède ni chef de travaux, ni
préparateur, ni moniteur,
ni garçon de laboratoire.
Mais,
c’est surtout le manque de garçon qui se fait sentir. Il y a
treize services d'enseignement
à assurer,
les laboratoires
sont surpeuplés et nos garçons ne peuvent suffire à satis-
faire les demandes du personnel et des étudiants. Pourquoi
doric une Faculté de Pharmacie de la même importance
que la nôtre sous tous
les rapports, a-t-elle neuf garçons
de laboratoires, alors que nous n’en avons que cinq ?
Abordons maintenant la question des locaux scolaires.
La Faculté de Pharmacie a toujours dû reculer devant
les agrandissements des autres Facultés voisines : fort heu-
reusement, elle a été rehaussée de
deux
étages,
mais
RAPPORT
comme
DE M. BRUNTZ
233
les projets d’agrandissement furent réduits pour
les ramener en juste rapport avec
cières, et comme le nombre
les disponibilités finan-
des étudiants s’est accru consi-
dérablement, nous sommes maintenant trop à l’étroit.
Des laboratoires étaient construits pour contenir les uns
quinze,
les autres vingt-cinq étudiants.
s'efforçait d’en
loger vingt
ou
trente,
Jusqu’alors, on
mais l’année
pro-
chaine, c’est quarante étudiants que chaque laboratoire
devra abriter. Le problème de l’agrandissement des salles
de travaux
pratiques
se pose donc à l'heure actuelle,
et
demande une prompte solution.
Pour des cours répondant à treize enseignements divers,
suivis par cent
années d’études
vingt étudiants, appartenant à quatre
différentes, nous n'avons qu’un seul
amphithéâtre. Il faut convenir que, sous le rapport de
l'enseignement théorique, nos commodités ne sont pas
plus grandes qu'en ce qui concerne les travaux pratiques.
Les étudiants qui fréquentent, tous les jours, les laboratoires de la Faculté, sont privés de vestiaires, de lavabos
“et ils n'ont même pas une galerie pour s’abriter en attendant
l’heure
de
pénétrer dans les laboratoires ou la salle
de cours, ils sont dans la nécessité, en cas
temps, de s’abriter en s’entassant dans l'escalier.
pièce renferme diverses collections, et elle est
lisée comme salle de conseil, salle d'examens
de mauvais
Enfin, une
encore utiet salle de
thèses.
Ce court exposé démontre combien,
grâce à la prospé-
rité de la Faculté, notre situation devient critique. Nous
attendons et espérons, à bref délai, une solution conforme
à nos urgents besoins.
Après avoir signalé les difficultés avec lesquelles nous
sommes aux prises, nous
devons
rappeler les principaux
234
RAPPORT
faits qui se sont
laire.
DE M.
déroulés
dans
BRUNTZ
le
cours de
l’année
sCo-
.
La Faculté, en séance d'Assemblée,
a demandé,
pour deux
nationalité polonaise,
le
16
juillet 1923,
grands amis de la
le diplôme
de
France,
de
docteur honoris causà
de l'Université de Nancy (mention pharmacie) : M. BrowiLAS
Kosxowskt,
professeur
de
pharmacie
galénique
à
l'Université de Varsovie, président de la Société pharmaceutique générale de Pologne, et M. CasimIR WENDA,
pharmacien de l’Université de Varsovie, rédacteur en chef
de la Revue pharmaceutique.
Nous tenons à rappeler, ici, les titres de MM. KosKowski et WEnDa, à l'octroi de la haute distinction qui
leur a été accordée par l’Université.
M.
le professeur Koskowski,
après
avoit
pratiqué l’art
pharmaceutique, a occupé différents postes : agrégé de
l’Université, rédacteur principal du journal pharmaceutique
de Pologne, et directeur
de l'Ecole Pharmaceutique Léopold. Les
publications
de
M.
Koskowski
ont
trait
à
hygiène des eaux et des laits, à l'hygiène de l’habitation
et de l'alimentation, à la matière médicale,
à l’organothé-
rapie, aux objets de pansements, à l’essai et l’analyse des
médicaments, et à l’industrie des produits chimiques phar-
maceutiques.
Toutes ces
valeur scientifique, et d’un
publications
précieux
sont d’une
haute
secours pour les pra-
ticiens. Conçues par un savant consciencieux et un techni-
cien éprouvé, elles sont marquées d’un cachet d’originalité
pratique,
qui les fait apprécier des
pharmaciens,
comme
des industriels.
M. le pharmacien WENDA, a, au cours
de
la guerre,
organisé et dirigé, en qualité de « colonel-pharmacien »,
le service pharmaceutique de Parmée polonaise. M. Wexpa
RAPPORT
DE
M.
BRUNTZ
235
est l’auteur de nombreuses pulications, écrites parfois en
collaboration avec M. le profeseur ScHoER, de Zurich, et
ce rapportant toutes à l’histoire dela pharmacie polonaise et
mondiale. Les livres et les
petits
chefs-d’œuvre
revues de
littéraires,
M.
travaux
WENDA
d’un
sont de
bibliophile
érudit, amoureux de sa profession, de son passé et surtout
de son avenir.
MM. Koskowsk! et WENDA ont donné à la France
de
précieuses marques d’attachement. Depuis la reconstitution
de la Pologne, ils ont pris une part active à la réorgani-
sation des Universités, des études, et du régime pharmaceutique
de leur
méthodes,
pays,
s'inspirant
de nos
idées,
de nos
et de nos résultats. Tous deux, travaillant de
concert, cherchent à recruter un personnel enseignant de
‘culture française, en particulier par l'attribution de bour-
ses d’études permettant à des jeunes polonais de suivre les
cours de l'Université de Nancy, et ils s’efforcent d’obtenir
des pouvoirs publics, léquivalence des études universitaires françaises et polonaises.
Le Conseil de l’Université, dans sa séance du 24 octobre
1923, a bien voulu appuyer
noire délibération,
Ministre de lInstruction Publique
et M. le
à approuvé nos propo-
sitions (décision du 14 novembre 1923). À la séance solennelle de rentrée à l’Université, Le 1$ novembre 1923, M.le
Recteur a remis à M. le Professeur Kosrkowski, qui, seul,
avait pu se rendre à Nancy, son diplôme, les insignes du
grade de Docteur et la médaille de l’Université. Ce fut une
grande joie, pour le personnel enseignant de la Faculté,
les associations professionnelles des pharmaciens lorrains
et nos étudiants de recevoir et fêter M. le Professeur
Koskowskt.
Nous
sommes
:
satisfaits
des
relations
cordiales
nouées
236
RAPPORT DE M. BRUNTZ
avec nos amis polonais, pour le plus grand bien des interêts nationaux et régionaux.
Mentionnons
encore le succès de deux de nos étudiants
polonais, qui, sitôt leur doctorat terminé, ontété nommés
chefs
des
travaux
à
l’Université
de
Vilno
: M.
Fagprcri
(chimie physiologique) et M. Monixowskr (chimie orga-nique).
L’an dernier, nous nous réjouissions de nous être adjoint
un précieux collaborateur, à titre de chef des travaux pra-
tiques de micrographie, M. MaxGenoT. Peu de temps après
avoir pris possession de son poste, M. MANGENOT nous à
quittés, appelé à la Sorbonne, près de son ancien Maître,
Pour assurer le service, nous avons fait appel à la bonne
volonté de M. Seror qui a trouvé, malgré ses occupations
habituelles, le temps de diriger de nombreuses séances de
travaux pratiques.
|
Pour remplacer M. MaANGENoT, le Conseil de la Faculté
a décidé de faireappel, en qualitéde chargé de fonctions de
chef des travaux pratiques de micrographie, à M. SreIMETZz,
pharmacien,
qui
préparateur du cours de matière
s'est toujours
fait remarquer
par
son
médicale,
aptitude
au
travail et son dévouement aux intérêts de la Faculté,
M. Sreimerz, qui a profité d’une bourse polonaise, de
séjour à l’Université de Varsovie, a pu, sous la direction
éclairée de M. le professeur Moprakowski, directeur de
l’Institut pharmacologique, terminer un travail important,
sur les titrages physiologiques des préparations galéniques
de Digitale. M. STeIMETZ compte soumettre le résultat de
ses recherches au jugement
de la Faculté, dans le but d’ob-
tenir le grade de docteur en pharmacie. Sitôt pourvu de
ce grade, la Faculté proposera à M. le Ministre, la nomina-
1
;
RAPPORT DE M. BRUNTZ
237
tion de M. STEIMErZ, comme chef des travaux pratiques
de micrographie.
Le Conseil de l’Université (séance
bien voulu, à la demande
du
30 juin 1924), a
de l’Assemblée
de
créer un emploi de moniteur des travaux
microbiologie.
Nous
sommes
la Faculté,
pratiques
reconnaissants
à
M.
de
le
Recteur et à MM. les membres du Conseil de l'Université
d’avoir bien voulu accéder à notre demande.
En 1923-1924, la Faculté a reçu des dons importants.
_Aun appel fait dans le monde pharmaceutique et industriel par M. le professeur LAsSEUR, en faveur de son service.
de microbiologie, de nombreux et généreux
donateurs se
sont fait un devoir d'apporter à notre jeune et très distingué Collègue, des dons dont la valeur lui a permis de doter
&on laboratoire d’ultramicroscopes, très puissants, qui lui
sont
nécessaires
pour
poursuivre
des recherches impor-
tantes tant au point de vue scientifique général, qu’au point
de vue de leurs applications à lhygiène sociale.
Nous nous faisons un devoir de remercier nos généreux
donateurs dont certains, par l'importance de leurs libéralités, méritent le titre de bienfaiteurs. La confiance qu'ils
ont témoignée, non seulement à M. LasseEur dont les
remarquables travaux sont bien connus, mais aussi à la
Faculté, à lactivité
scientifique de laquelle
voulu s'intéresser, ne sera point trompée.
‘
ïls ont bien
M. LasseuRr a, d'autre part, reçu de la Caisse des Recherches scientifiques, une appréciable subvention, dans le but
de lui permettre la poursuite de ses travaux sur les réactions anticorps
($
avril
1924).
M.
SEvor
a
également
bénéficié des libéralités de la Caisse des Recherches scientifiques, qui lui a attribué une somme importante à titre
238
de
RAPPORT DE M. BRUNTZ
S
contribution à la publication
d’une flore coloriée
des
champignons de Lorraine (22 mars 1924).
Un prix de Faculté, destiné à récompenser annuellement
une étudiante, a été fondé par
M.
SAUVEUR, pharmacien
un de
à Baccarat.
nos anciens élèves,
M.
SAUVEUR
avait
épousé une étudiante de la Faculté de Nancy; ayant eu la
douleur de perdre sa jeune femme,
peu
de temps
après
son mariage, il a tenu à en perpétuer le souvenir, par un
prix à décerner à une étudiante française, s'étant distinguée par
son travail, intéressante quant à sa situation de
famille, et ayant commencé ses études à la Faculté de
Nancy. Ce prix portera le nom de : Prix Denise Moissonnier.
Le Conseil
dela
Faculté, a, dans la séance
du
17
mars
1924, accepté la donation faite par M. SAUVEUR, et régularisée
Nancy.
Nous
le 7 juin
1924, par devant M° Houot,
adressons à nouveau,
à M.
notaire
SAUVEUR,
|
à
pour sa
généreuse initiative, l'expression de notre vive reconnaissance, non seulement au nom de la Faculté, maïs aussi au
nom des bénéficiaires futures du prix Denise Moissonnier,
Pour
la première fois, la Faculté a tenté,
sous la ditection de M. le professeur SEYOT,
d’une exposition
(23-26
mai).
cette année,
l’organisation
de plantes fleuries de la région lorraine
Cette
exposition a été visitée par un grand
nombre de botanistes, d'étudiants et d'amateurs. Ellea parfaitement atteintson but : faire aimer la botanique, et connaître les plantes au milieu desquelles nous vivons. La
Faculté se propose de faire, l’année prochaine, une série de
ces expositions quipermettront, au cours de la belle saison,
de passer en revue l’ensemble de la flore régionale.
Cette année encore, l’enseignement de la mycologie a
remporté un vif succès. Le cours public, subventionné par
RAPPORT DE M. BRUNIZ
239.
x Société des Amis de l’Université, les séances de. déter:ination, et les excursions mycologiques ont été très sui_yies. La Faculté de Pharmacie, de concert
avec
Îa Société
‘des Amis de l’Université, a manifesté extérieurement
son
activité par des expositions de champignons, car, indépendamment de celles faites à Nancy (15-18 août, 5-9 septembre), d’autres eurent lieu à la demande des mycologues,
à spinal (24 août), Metz (7 septembre), Remiremont (14
septembre),
Saint-Dié (21
septembre)
et Charleville
(r2
octobre). Deux excursions ont été faites dans les environs
de Nancy, à Pont-Saint-Vincent (31 août) et Blainville
(25 septembre).
|
|
Nous terminerons cet exposé en signalant que la Faculté
a, cette année, organisé un cours spécial de comptabilité
“oénérale et pharmaceutique, qui aura lieu en 1924-1925.
La
Faculté a décidé aussi, dans le but d'aider l'Œuvre des
Offices d'Hygiène sociale, de compléter l’enseignement
donné par M. VERNIER, en faisant appel à des spécialistes;
c’est ainsi qu’au cours de l'hiver 1923-1924, M. le Professeur agrégé Jacques PARISOT, que nous remercions de ses
bons offices,a fait spécialement pour les étudiants en pharmacie, une conférence sur la lutte antituberculeuse.
PERSONNEL ADMINISTRATIF
DÉCORATION
ET NOMINATION
M. BruN1Z, doyen, a été promu Officier du Mérite Agricole
(décret
Comité
du
21 août
1924), et nommé
membre
du
local pour: lattribution des Prêts d'Honneur aux
étudiants (arrêté rectoral du 15 mars 1924).
240
RAFPORT
DE M. BRUNTZ
PERSONNEL
ENSEIGNANT
Promorions, DécoraTions, DIsHNCTIONS
ET DÉLÉGATIONS
UNIVERSITAIRES
Professeurs. — M, PASTUREAU, professeur de pharmacie
chimique, a été promu de la 4° à la 3° classe, à compter du
1® novembre 1923 (arrêté du ‘24 mai 1924).
M. Sevor, professeur d’histoire naturelle, a été promu
de la 4° à la 3° classe, à dater du 1
12 août 1924.
MM.
PASTUREAU
juin 1924 (arrêté du
et LASSEUR, professeurs, ont été dési-
gnés pour présider les jurys d’examens (sessions de 1924),
dans les écoles de médecine et de pharmacie de Reims et
Besançon.
M. RexaRD, chargé
du cours de législation pharmaceu-
tique, professeur à la Faculté de Droit, est passé à ce dernier titre, au choix, de la 4° à la 3° classe. Sa rapide pro-
motion ne nous a pas laissé indifférent, bien qué due à la
proposition de M. le Doyen de la Faculté de Droit. Nous
nous réjouissons de ce succès
remporté
par M. RexaRD,
dû en partie à la valeur de ses nombreuses publications
parmi
lesquelles celles qui ont trait à la législation
phar-
maceutique occupent une première place.
M. Lasseur, professeur, a été promu Officier de l’Instruction publique (arrêté du 10 août 1924).
M. GRÉLOT, professeur, a été nommé membre du jury
d'État constitué en vue de la délivrance du diplôme d’Infirmière professionnelle
d'État, par arrêté du
14
1924, de M. leMinistre du Travail et de l'Hygiène.
octobre
RAPPORT
DE
M.
BRUNTZ
241
Chargés de cours complémentaires. — Ont été maintenus
dans les fonctions de
chargés
de
cours
complémentaires
(arrêté ministériel du 13 juillet 1923):
MM.
BRUNTZ,
professeur, Zoologie.
Douris, professeur, Chimie Biologique.
GRELOT, professeur, Hydrologie.
FavrEL,
Chimie minérale, Minéralogie.
PiLLOT, professeur, Physique.
RENARD, professeur, Législation.
VERNIER, chef des travaux, Hygiène.
M. VERNIER, chargé
de cours, a été
nommé
membre
titulaire de la Société des Sciences (20 décembre 1923),
et Médecin contrôleur pour l’ophtalmologie, en applicaion de l’article 64 de la loi du 31 mars 1919 (16 janvier
1924).
Chefs
des travaux.
ces, nommé
—
M.
chef de travaux
MANGENOT,
docteur
ès-scien-
de micrographie, pour l’an-
née scolaire 1923-1924, par arrêté ministériel du 24 novembre 1923, a été nommé préparateur à la Faculté des
Sciences de Paris, à partir du 1° janvier 1924, par arrêté
du Recteur de l’Université de Paris.
M. SEYOT, professeur, a été chargé d’assurer
le service
des travaux pratiques de micrographie, à partir du 16
janvier 1924 jusqu’à la nomination d’un chef des travaux
pratiques titulaire (arrêté ministériel du 7 février 1924).
Ont été maintenus dans les fonctions de chef des travaux
(arrêté ministériel du 13 juillet 1923) :
MM.
Prior, chargé de cours, Physique.
VERNIER,
logie.
chargé
de cours, Microbiologie et Parasito:
242
RAPPORT
CorpEsARD,
DE
docteur
M. BRUN'TZ
en pharmacie, Chimie, Analyse
chimique et Toxicologie.
|
À été maintenu dans les fonctions de chef des travaux
(arrêté rectoral du 11 juillet 1923):
M. GirLor, pharmacien de 1'° classe, Pharmacie.
M. GILLOT a été également promu Officier de l’Instruction Publique (arrêté ministériel du 10 août 1924).
À été maintenu
au titre de Délégué
dans
de préparateur d'analyse chimique et
(arrêté rectoral du 19 novembre 1923) :
les fonctions
de toxicolobie
M. FRecHIN, Analyse chimique et Toxicologie.
Ont adressé leurs démissions :
|
À la date du 1 décembre 1923 : M. Cuisinier,
(démission acceptée par arrêté rectoral du 13 décembre
1923);
|
À la date du 16 mars 1924 : M. RoBerT (démission
acceptée par arrêté rectoral du 4 mars 1924).
La démission de M. Norror, préparateur, a été acceptée
“à dater du
novembre
M.
1* novembre
1923,
par arrêté rectoral du 8
1923.
BERNARD,
préparateur,
a été promu
au grade
de
pharmacien-aide-major de 2° classe de réserve (décret du
3 novembre
1922).
Délégué préparateur.
-— A
été délégué,
à partir du 16
mars
1923, dans les fonctions de préparateur de pharmacie galénique, en remplacement de M. RoBerT, démissionnaire : M. MATHIEU, étudiant de 1'° année.
Aide-préparateur.
d’aide-préparateur
— À été déléguée-dans les fonctions
de
Botanique,
en
remplacement
Mie. RousseL, démissionnaire : M" Sexor.
de
RAPPORT DE M. BRUNIZ
Moniteurs.
—
Ont
dans les fonctions
décembre 1923) :
MM.
été délégués,
de moniteurs
Bucuer, Chaire de Chimie ;
BarBiN,
DELABAR,
948
à titre temporaire,
(arrêté
rectoral
Fo
du 13
Travaux pratiques de Chimie ;
Travaux pratiques de Chimie ;
M
Me
NosLaT, Chaire de Microbiologie.
Sevor, Chaire de Botanique.
M.
Lecras, Travaux pratiques de Micrographie.
NOMINATIONS
PRÉFECTORALES
Pharmaciens-inspecteurs. — Sur la proposition du Doyen
de la Faculté, ont été nommés pharmaciens-inspecteurs
-éhargés
de visiter les pharmacies,
les dépôts
de
médica-
ments tenus par les médecins et les vétérinaires, ainsi que
les fabriques d'eaux minérales :
Département de Meurthe-et-Moselle. (Arrêté du 12 janvier 1924): 1° circonscription (les quatre cantons de
Nancy) : M. BRuntz, professeur; 2° circonscription
(arrondissement de Nancy) : M. SEyoT, professeur;
3° circonscription (arrondissement de Lunéville et de
Toul) : M. Douris, professeur; 4° circonscription (arrondissement de Briey}) : M. PAGEL., docteur en pharmacie.
Département de la Meuse. (Arrêté du 12 janvier 1924) :
re
circonscription
(arrondissements
de
Bar-le-Duc
et
Commercy) : M. GiïLLoT, chef de travaux ; 2° circonscription (arrondissements de Montmédy et Verdun) :.
M. PAcez, docteur en pharmacie.
Département des Vosges. (Arrêté du 9 janvier 1924) :
1° circonscription (arrondissements d’Épinal, de Mirecourt,
#7"
*
244
|
RAPPORT
DE
M, BRUNTZ
et de. Neufchâteau) : ‘M. LaronTAIE, pharmacien" de
re classe; 2° circonsctiption (arrondissements de Saint:
Dié et de Remiremont) : M. SCHWANDER, Pharmacien de
tre classe.
Département de la Haute-Marne. (Arrêté
du
12: janvier
1924): 1° circonscription (arrondissement de Chaumont) : M. GRaNDSIRE, pharmacien de 1'° classe; 3° cire |
conscription (arrondissement de Langres) : M. Durwer,
pharmacien de
sement
I
1° classe ; ‘3° circonscription
de Wassy)
: M.
TALFUMIÉRE,
(arrondis-
pharmacien
de
classe.
SUBVENTIONS
Le département de Meurthe-et-Moselle et la Ville de
Nancy nous ont continué les subventions qu’ils nous
accordent annuellement. Nous adressons nos remerciements au Conseil général et au Conseil municipal pour
l'intérêt qu'ils veulent bien nous porter.
PERSONNEL AUXILIAIRE
Décorations. —
M.
Jacouor,
Officier de: lInstruction
10 août I 924).
mécanicien,
Publique
a été promu
(arrêté ministériél du
Subrentions. —. Par arrêtés rectoraux ‘des 29: décernbre
1923 et 3 juin 1924, des secours ont été alloués à
Mr: Waac
ratoires.
et à Mn CuaLBOT, veuves de garçons de labo-
_ Décès. -— M. CHALBOT,
est. décédé. Je. 17: avril
ancien garçon de laboratoire,
1924.°M.
Cnäarpôr, après
avoir
obtenu deux congés en raison de son état de santé, avait
RAPBPORT DE M. BRUNIZ
donné sa démission
se. faire
l'année
représenter
aux
dernière.
obsèques
‘dévoués serviteurs, et a fait déposer
245
La Faculté a tenuà
dun
de ses vieux et.
une couronne
sur sa
tombe.
ÉTUDIANTS
INTERNAT. EN
PHARMACIE
A La. suite : d'un concours :qui
s’est ouvertà la Faculté |
M.
de Pharmacie,
Gumnier, membre
le 22 octobre 1923, sous
des
Hospices,
Me
la présidence de.
de la Commission administrative
MENETRET
et M. THÉVENARD. ont été
nommés Internes titulaires des Hôpitaux (séance de Ra
Comtnission Administrative du 30 octobre 1923).
|
F
ÉLECTIONS
© Ontété élus par leurs camarades, délégués au Conseil
de PUniversité, pour les affaires disciplinaires, les étudiants dont les noms suivent : Délécues titulaires : M. DELABar et LE Quer. Délégués suppléants : MM. SpicrMaxx,
BULTINGAIRE, FRECHIN et MATHIEU.
°
|
4
ù
_
Dispenses DE Drorrs
Sept étudiants ont obtenu des dispenses de droits d’inscriptions, de bibliothèque, et de travaux pratiques :
MM.
Barmin,
Fapicki,
Mie
Me Kricner, Me :SEYOT,
la Faculté,
12 novembre
GRANDIEAN,
Mie CHORZELSKA
1923).
Me
GRuYER,
(Conseil
|
de
246
RAPPORT
DE
M.
BRUNTZ
BOURSES
Ont
été
l'Université,
nommés
les
par
étudiants
arrêtés
rectoraux,
boursiers
de
polonais candidats au doctorat
dont les noms suivent: M. Faicri (8 novembre 1923).
Mie ChorzeLska (15 février 1924).
|
PuBLicaTion
ET TRAVAUX
DES ÉTUDIANTS
Dix-neuf étudiants régulièrement inscrits à la Faculté
poursuivent, dans leslaboratoires des professeurs, desrecherches
en vue de lobtention du grade de docteur en phar-
macie de l’Université
de Nancy.
Huit sont dirigés
par
M. LasseuR, trois par M. BRUNTZ, trois par M. Douris,
deux par M. FaAvREL, un par M. Sevor, un par M. Pas-
TUREAU, un par M. GReLor. La liste des thèses soutenues dans le cours de l’année figure parmi les travaux de
la Faculté.
mare
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RAPPORT
DE
Statistique
M. BRUNTZ.
2471
des Étudiants
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142. L'augmentation est donc de 17, à savoir : 12 candi-
dats pharmaciens, ÿ candidats herboristes.
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En 1922-1923, Le- nombre total des inscriptions était de
320. Cette année, il est donc en augmentation de 14. Le
Secrétariat à délivré. en outre 29 bulletins d'inscriptions au:
stage officinal.
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la été de 148. Il est cette année
cétte diminution
pharmaciens
À. R
en diminution de
porte sur les examens
probatoires
10;
de
Le nombre des examens d’herboristes
est en augmentation de 7 unités (26 au lieu de 19). Le
nombre de thèses soutenues cette année est de 8 au lieu
_ de 5 l'an dernier. Sur les 172 examens subis, on compte
. 49 mentions « très bien » (114,04 ee) ; 24 mentions « bien »
(13,93 0/9); 27 mentions « assez bien » (15,69 4) et 76
mentions « passable » (44,18 «).
RAPPORT
DE
M. BRUNITZ
251
ÉTUDIANTS DIPLOMES
An
cours de
l’année
scolaire,
les
candidats
dont
noms suivent ont été admis aux grades de :
les
°
1° Docteur en Pharmacie
M.
BryanT,
JossEr,
KaTEs,
ME
CuorzeLsxa.
LoOMüLLER,
MM.
Famicki, GALLET,
MoNIKkowskl.
2° Pharmacien (nouveau régime)
Mie AxprEux,
M.
Baupry,
MIE Boïsniere, M. Bour-
siER, Mie Deraunay, MM. FLERUOT, GACHET, GELLY,
GiauEz, GirARDEL, Mie Giro, MM. Goprroy, Guias,
Henry, Mie Kaurreisex,
Levy, Évpwie, MUR,
Mie Savarrier, Mie
MM. Le Mavurr, LE Quinio,
NÉEL-DUCHÈNE, Mie NoBLarT,
ScHwanper,
MM.
SEGER, THOUVE-
NIN, VAYRIOT,
3° Pharmaciens de 1°° Classe (ancien régime).
MM. Besrin, Boirzor, CrrHarez, CorrtEr, GRALL,
Jou-
VENET, LAVALOU, LE CüN, LE GUIGNIEC, LEMÉE, SAILLARD,
VERNET.
4° Herboriste
Mroe Barvizre, Mme Coxsreiss, Mile Dugois, M. DumoRAND, M
GaAUBERT, M'® GEorGEer, MM. GRELIER,
HauMonT, Lavaz,
DER, MM.
PEDron,
SIros, Way.
Me
PRUDENT,
Mie
ScHxE:ï-
252
|
RAPPORT
DE M.
BRUNTZ
CONCOURS POUR LES.PRIX
L. -— Prix DE FONDATIONS
a) Prix de Thèse (Fondation du Département de Meurthe-et-Moselle et de la Ville de Nancy):
4% Prix. — Médaille de l’Université. M. Lomürzer
(Marie-Louis), de Cirey (Meurthe-et-Moselle).
2°
Prix. — Médaille de l'Université (Ex-æquo) :
M. Moxowskr (Casimir-Vincent) de Souwalki, (Pologne); Fagickt (Jean-Antoine) de Konsk, (Pologne).
b) Prix de M. le Directeur Bleicher : M. PicarDp (Léopold-Marie-Jean}, de Caluire (Rhône).
|
c) Prix Denise
Moissonnier (fondé par M. Henri
VEUR, en mémoire de sa femme : Mie NoraT
Sau-
(Anne-
Marie-Antoinetie), de Rambervillers (Vosges).
d) Prix des Sciences Pharmacologiques (Fondation de
la Société des Anciens Étudiants de la Faculté de Pharmacie) : Mne SCHWANDER (Jeanne-Marie Louise), d’Épinal
(Vosges).
e) Prix de validation de stage (Fondation de la Société
Lorraine de Pharmacie) : M. Hesse (Pierre-Édouard), de
Commercy (Meuse).
IT. —
|
Prix UNIVERSITAIRES
1'e Année
Médaille
(Doubs).
d'argent : M. MartatEu (Max),
de
Besançon
Mention honorable: M. MarcHaL (Jean-Léon-Gustave),
de Badonviller (Meurthe-et-Moselle).
RAPPORT
DE M.
BRUNTZ
253
2° Année
Médaille
d'argent : M.
PIERRON
(René-Pierre-Émile,
de
Nancy.
Mention honorable : M. Bucuer
(Marie-Charles-Pierre),
de Nancy.
3° Année
Médaille d'argent : M. FRECHIN (Joseph-Eugène-Charles- -
Marie), de Lure (Haute-Saône).
4° Année
Médaille d'or : non
III. —
(orrs
décernée.
Prix DE LA FACULTÉ
DES TRAVAUX
PRATIQUES)
1° Année
Chimie et analyse
chimique,
Médaille d'argent : M. Fri-
BOURG (René), de Gouvieux (Oise).
Mention honorable : M.
de Sedan (Ardennes).
BERTRAND
(Paul-Marie-Efnest),
2° Année
Chimie,
(analyse
qualitative ét quantitative),
Médaille
d'argent : M. Bucuer (déjà nommé).
Médaille de bronze : M1e Main (Gabrielle-Clémentine),
de Granges (Vosges).
.
Botanique, Médaille d'argent : M. Lecras (Émile), de
Saint-Dié, (Vosges) ; Médaille de bronze : M. MoxaL (JeanLouis-Émile), de Nancy.
254
‘ RAPPORT DE M. BRUNTZ :
|
| 3° Année
#
Micrographie appliquée : (non décerné).
Pharmacie (ex-æquo) :
M.
FRECHIN,
déjà
nommé
;
MIMENETRET (Marie-Julia-Berthe), de Blimont (Doubs).
4° Année
Microbiologie (non décerné).
Analyse biologique (non décerné).
TRAVAUX DE LA FACULTÉ
Laboratoire de Chimie
M.
FAVREL, professeur
|
THÈSES INSPIRÉES
- 1 Moxrxowskr. — Méthodes volumétriques de dosage
de l'acide sulfurique combiné à l'état de sulfate de benzidine (1° novembre: 1923).
2° CHORYELSKA, —
Nouvelles
méthodes de dosage
du
potassium et de l acide tartrique basées sur la précipitation
de ces corps à l’état de bitartrate (30 juillet 1924),
M.
GIRARDEF,
agrégé libre
° 10 Sur les ferments de la racine. de Bryone. —. Journal
de Pharmacie et de Chimie, t. XXIX, p. 337, 1924.
2° Surla décortication du. marron d’Inde. — Journal de
de Pharmacie et de Chimie, t. XXIX, p. 338,
1924.
3 L'eau pure en biologie (en collaboration avec M. LasSUR). -- Bulletin de la Société de Chimie biologique,
P+ 34; 1924.
t. VI,
|
RAPPORT
DE M.
BRUNTZ
4e Sur les ferments de la racine de
Bryone.
255
—
Bulletin
de la Société des Sciences de Nancy, t. IL, p.66, 1924.
&° Nouvel appareil à extraction
— Bulletin de la Société des
Sciences de Nancy, t. IL p. 66.
THÈSE INSPIRÉE
1° BRYANT.
— Contribution
à l'étude de la
racine de
Bryone (17 juillet 1924).
Laboratoire
|
d'Analyse
chimique
et Toxicologie
M. Docs, professeur
1° Sérums
et antisérums. Sur la recherche des taches de
sang en médecine
pont). —
Fp.
95;
légale (en collaboration avec M.
RicaR-
Bulletin des Sciences Pharmacologiques, t. XXXI,
«
1924.
2° Guide pratiqué pour l’analyse du sang au point de
vue chimique, biologique, toxicologique, et de médecine
légale. — 1 vol. 469 p., 58 fig. et 2 planches en couleur.
Vigot Frères, éditeurs, Paris.
|
THÈSES INSPIRÉES
1° GALLET.— La lave de Volvic et ses applications dans
Pindustrie (6 novembre 1923).
2° KATEB. — Procédé de destruction des matières organiques en toxicologie (26 juin 1924).
3° Josser. —
Contribution à l'étude de la Toxicologie
du Cyanure de Mercure (10 novembre 1923).
Laboratoire
d'Histoire
Naturelle
M. SEyoT, professeur
1° À. B. C. mycologique. Livre de poche de lPamateur de
champignons, 124 p., 10 fig., 307 dessins en couleurs.
236
Ouvrage
RAPPORT
honoré
d’une
DE
M.
BRUNTZ
subvention
du Ministère de Pins.
truction Publique (Les Arts graphiques Modernes, éditeurs,
Jarville-Nancy.
‘
2° Cours public de mycologie (suite). —
Bulletin de la
Société Lorraine de mycologie, N° 6, p. I, 1924.
Laboratoire
de Pharmacie chimique
M. PASTUREAU, professeur
1° Rapport à M. Le Ministre de lInstruction publique sur
le fonctionnement de l’Université de Nancy, pendant l’année scolaire 1922.
|
2° Médicaments
chimiques à action élective sur le sys-
tème nerveux sympathique. — Bulletin de PAssociation des
Étudiants en Pharmacie de Nancy, p. 3, juin 1924.
3° Sur l’éthyltriméthylglycérine (en collaboration avec
M. BERNARD). — Comptes-rendus de l’Académie des Sciences,
t. CLXXIX, p. 131, 1924.
4° Cours de pharmacie chimique de la Faculté de Pharmacie de Nancy. Médicamentschimiques de la série grasse.
et de la série aromatique, t.,[ ScHiLMANHEC, éditeur Nancy.
Laboratoire
de Pharmacie
galénique
M. GRreLoT, professeur
ro Le contrôle des médicaments à l’officine. —
de PAssociation des étudiants en Pharmacie
de Nancy,
Bulletin
P.
3.
janvier 1923.
24 L'eau-de-vie de mirabelle de Lorraine. — Annales des
falsifications, +. XVIE, p. 261. |
3° Le camphre brut dans
Caractérisation, dosage.
les préparations
officinales.
— Bulletin des Sciences Pharmacoto-
giques, t. XXXI, p. 369, 1924.
J
RAPPORT
DE M.
BRUNTZ'
257
Je La vente du lait et le décret du 25 mars 1924. —
Revue d'Hygiène et de prophylaxie, t. IIF, p. 232,
1924.
5° La pollution des rivières par les eaux résiduaires des
hauts-fourneaux. — Bulletin des Sciences Pharmacologiques,
t. XXXI, p. 520, 1924.
M. GrzLor, chef des travaux
1° Remarques sur le déterminisme du sexe chez Mercur
liaris annua. L. — Comptes-rendus de F Académie des Sciences,
t. LCXX VII, p. 1995.
2° Sur
la détermination du sexe
chez la Mercuriale
annuelle. — Bulletin de l'Association des Étudiants en Pharmacie de Nancy, p. 9, juin 1924.
3° Observations sur le polymorphisme floral de Mercurialis annua L. — Bulletin de la Société Botanique de France,
t. LXXI, p. 684, 1924.
Laboratoire
de
Matière
Médicale
M. BRuNTZ, professeur
THÈSES
4° LomüLLer.
histologique
—
INSPIRÉES
Contribution à l'étude de la structure
des poils des fourrures, précédée de notes
sur l’histoire de la corporation des fourreurs, sur la mode
des
fourrures,
sur
leur
commerce
et
sur
(30 janvier 1924).
leur
industrie
Ÿ
Laboratoire
de Microbiologie
M. LassEUR, professeur
1° L’eau pure en biologie (en collaboration avec Grrar-
DET). —
Bulletin-de la Société de Chimie
P. 314, 1924.
biologique, t. VI,
238
RAPPORT
DE M.
BRUNTZ
THÈSE INSPIRÉE
1°
Farc.
—
Contribution
à
l'étude
des
vaccins
(17 novembre 1924).
Laboratoire
d'Hygiène
M. VERNIER, chargé de cours
‘19 Deux cas de mycose oculaire (en collaboration avec
M. BRETAGNE). — Revue Médicale de l'Est, t. LIL, p. 299,
1924.
2° À propos des collyres en ampoules stérilisées. — Revue
Médicale de Est, t. LIT, p. 307.
3° Sur la transmissibilité d’un caractère somatique
acquis [cataracte de lapins] (en collaboration avec MM. CutNOT et LIENHART).— Comptes-rendus de l Académie des Sciences, t. CLXXVIIE,
Cours
p. 1129,
1924.
de Législation
M
Pharmaceutique
RENARD, chargé de cours
1° Les fraudes médicamenteuses. — Bulletin des Sciences
bharmacologiques, t. XXXI, p. 49, 1924.
. 20 Chambres des pharmaciens. — Pharmacie Parisienne,
t. XVIE, p. 24, 1923.
NANCY,
IMPRIMERIE
J. COURÉ
ET
FILS.
DE NANCY
COMPTES
RENDUS
DE
L'UNIVERSITE
NOVEMEME
IMPRIMERIE
NANCY
1924
J. COURÉ & FILS, 28, RUE DE LA PÉPINIÈRE
—
1925
_ UNIVERSITÉ DE NANCY
CONSEIL
MM.
DE
OV
L'UNIVERSITÉ
Apau, C%, I #3, Recteur, Président du Conseil.
.… AUERBACH, %, EéY, Doyen de la Faculté des Lettres,
Vice- Président.
GENY, Ÿ£,.I &, Doyen de la Faculté de Droit.
SPILLMANN, €, LËÿ, Doyen de fa Faculté de Médecine.
PeriT, OK, 1,0 &, Doyende la Faculté des Sciences.
BruxTz, %, 1€ÿ, M A, Doyen de la Faculté de Phar-
macie.
Micuon, [ éÿ, Professeur à la Faculté de Dioit.
BROCARD, I &ÿ, Professeurà la Faculté de Droit.
.
Parisot
(P.), O $, LI Éÿ, Professeur à la Faculté de
Médecine.
,
SIMON, 6, I 8, Professeur à la Faculté de Médecine.
Gain, Iéÿ, M À, Professeur à la Faculté des Sciences.
Vocr, %£, I £ÿ, Professeur à la Ficulté des Sciences.
ESTÈvE, I'éÿ, Professeur à la Faculté des Lettres.
Coux, I £ÿ, Professeur à la Faculté des Lettres.
Pasrureau, 3%, À éÿ, Professeur à la Faculté
de
Pharmacie.
|
GRÉLOT, 4, l'E, &, Professeur à la Faculté de Pharmacie.
OLivrer, L Éÿ, Secrétaire.
UNIVERSITÉ
VI
DE NANCY
FACULTÉ
Doyen : M. Geny,
Assesseur
: M.
DE
DROIT
#4, I &.
Micnon,
I &ÿ.
Doyen et professeur honoraire: M. BINET, #, I $ÿ.
Professeurs honoraires : MM. May, M4, I £ÿ, et GARNIER, Î £ÿ.
Professeurs
Droitinternational publicet privé MM
Droit civil .
CHRÉTIEN, L €.
Gexy, ÿ£, I EX.
MicHoN,
Ï &ÿ.
SENN, I $}, &, professeur
à la Faculté de Droit
Droit: romain .
de Paris,chargé decours
Économie politique
et histoire
\
à Nancy.
LAVERGNE,
À
Droit public. .
Rer:arD,
[| &,
Droit criminel .
Henry, À 6ÿ.
BrocarD, I &ÿ.
KRrOELL, À £ÿ.
des doctrines économiques .
de cours à la Facuité de
Droit de Lille.
Économie politique .
Histoire du Droit. .
Droit
LEscoT, #, agrégé, chargé
commercial.
Droit civil
du cours.
|
SIMONNET, Î €}, chargé
du cours.
.
Droit public.
LALOUEL.
Économie politique .
Droit civil
Giexoux, %,
du cours.
Cours
Voies d'exécution.
#, chargé
VorrIN,Æ, chargé du cours
.
Procédure civile .
EY
{€},
chargé
complémentaires
. MM.
Henry, À éÿ.
LEscoT, #, agrégé.
‘UNIVERSITÉ DE NANCY.
Histoire
des doctrines économi:
ques (doctorat). , . . .
Droit international public. :.
Vi.
MM. BrocaRD,
:
” Droit commercial complémentaire
Histoire du Droit privé et. du
Droit public. . . . . . .
Droit administratif (doctorat)
Économie. politique (doctorat).
L'éx.
… CHRÉTIEN, Î é}.
GENY, # F£éE.
: MicHon,
I à.
RENARD, I &ÿ.
- Gicnoux, ÿ$, #.
Lévislation et Économie industrielles. +. . . . . . .
Législationet Science financières.
KroeLz, À
LALOUEL.
Science
MELX,
sociale.
.
.
…
. …
6.
chargé de
1 &,
&
COUTS.
Eléments de Droit civil (capac.)
Lescor, 3, agrégé, chargé
Éléments de Droit civil (capac.)
_SIMONNET, L €},c chargé
de conférences.
Éléments de Droit public
administratif (capacité).
et
de conférences.
Renan,
I €, chargé
conférences.
de
Agrégé
M. Oupnor,
libérées.
sa $ A £ÿ, détaché au Ministère
Secrétariat
MM.
BErrranD, | &b, Secrétaire.’
Frisozer,
À
€,
Commis.
LAPOINTE, Commis.
‘
des Régions
VII
Lo
|
UNIVERSITÉ
FACULTÉ
DE
NANCY.
DE MÉDECINE
Doyen : M. L. SPILLMANN,
%6, Les
Assesseur: M, Simon, 4
IS.
Doyen honoraire : M.F. Gross, O #£, 18
ut
| MM. NICOLAS, je 16.
|
PRENANT, ٣, I .
F. Gross, O 6, T £ÿ.
Profésseurs honoraires . . .
Se
oc
7 CHRÉTIEN, Î 4.
À. HERRGOTT, OF, 1.
.
ANCEL,
6, I &.
Bou,
#, I &-
MM. Mic,
ja, 1 à.
L
Professeurs
Clinique chirurgicale...
.
_ Chimie médicale et Toxicologie .
Hygiène . . . . . . . ..
Physiologie , . . . . . ..
Clinique médicale... . . .
Histoire naturelle médicale.
Médecine légale.
. .
-
.
..
Vuiemn,
fants. . . ….
eu .
Anatomie pathologique . .. .. ….
Clinique médicale... . .
Clinique des maladies syphilitiques ét cutanées. . . .
Clinique de chirurgie enfantile
Physique médicales.
.
:
.
.
Le
ee
à
Anatomie descriptive.
: . .
1 &.
.Vavurrn, Xe, I
D
:
-|
€, Î €.
SPILLMANN,
FræzLicx,
#,
Durour, se, I
” Clinique obstétricale et accouche
MENÉS
Ÿ6, L'ÉY.
PARISOT, O#,
FA USHALTER,
I Y.
Hoces, I
ÉTIENNE, Ÿ, r'è Hs -
Clinique chirurgicale … . . .
.
Macé, ALI EE.
Lamperr, 36, I &ÿ.
SIMON, LS.
©
P.
Clinique des maladies des en-
et d'orthopédie.
GARNIER, L'EX.
I $.
_
Fruninsuozz, À, I £ÿ.
_ Histologie. . . . . . . ..
Coucin, 3€, 1 éÿ.
LUCIEN, 36, LE
Clinique d’oto-rhino- leryngologie. . . . . .
+.
… JACQUES, #F, Î 63.
C nique des voies urinaires.
.
Pathologie interne et Clinique
médicale propedeutique. . .
© Chimie médicale . . . . . .:
ANDRE,
.
X£, | £ÿ.
.
Rrcnon, #6, I &.
H. Rorerr, Ï #.
UNIVERSITÉ DE NANCY
|
IX.
Chargés de cours complémentaires. .
Clinique chirurgicale élémentaire (x)...
Clinique des maladies mentales...
Clinique des maladies tuber culeuses G)
Thérapeutique.
MM. Bner,I 6
LaLANNE, [ +2
PERRIN, #6,I £ÿ apr.
+
Perrin, #1 6h, apr.
J. Pamsor, O %#,
I $ÿ, agrégé.
Clinique des maladies tuberculeuses G ) _
Pathologie expér imentale et? pathologie.
générale .
Paihologie externe.
J. Parsor,
Lee
BARTHÉLEMY LÉ,
| agrégé.
L. Caussanr, TL €.
agrégé.
JEANDELIZE, À 6,
agrégé.
Clinique des maladies contagieuse
Clinique d'ophtalmologie . see
Clinique d'électrothérapie. .
Médecine
opératoire.… . :
Lamy,
MM.
en
I £ÿ.
BARTHÉLEMY,
M,
I £ÿ, agrégé.
|
‘
Éducation Physique
ie CD.
Accouchements (Cours théorique) .
- Agrégés
PB Marat
u, I é} agr.
Jos, #, agrégé.
exercice
Perrin, 38, I €.
Tir, +, I Éÿ.
J. Parisor, O6, I 'éè.
MM.
BarTHÉLEMY, $&, IE.
Lamy, I &.
MUTEL, 34, I Fe
WATRIN,
P. MATHIEU, À €.
Jos, #6, LE.
_ JEANDELRE, À €.
L. CAwUSsADE, À Sy.
4,
(1} Fondation de l'Université,
IE.
Hamaxr, Î &ÿ.
CoRrNIL.
DE LAVERGNE,
34, À £Y.
Agrégés libres
MM. G. Gross, 3%, I &ÿ.
S. Remy, LÉ
O 3%,
I $, agrégé.
|
MM.
BINET, IRTA
Busquer, Î £k.
|
x
UNIVERSITÉ
DE NANCY
Directeurs et Chefs de travaux
MM
. Analomie
normale.
Lucien, #6,I &, professeur,
directeur des travaux.
Murer, %, I €}, chef des
travaux,
agrégé.
Lamserr, XI €, profess’,
directeur des travaux.
P. Maruieu, Î £ÿ, agrégé,
chef des travaux.
Physiologie .
Corzin,I £$, professeur,
directeur des travaux,
WATRIN, 34, LÉ, chef des
travaux, agrégé.
Hocue, %, L£ÿ, professeur,
directeur des travaux.
Histologie. .
Corniz,
Anatomie pathologique.
agrégé,
chef des
travaux.
MorLor, À £ÿ, chef du labo-
\
Physique...
.
Chimie
.
.
.
ratoire d'anatomie patho‘logique des cliniques.
Durour, #1 £professeur,
directeur des travaux. .
Lamy,
I £ÿ, agrégé, chef des
travaux.
Garnier, | £ÿ, professeur,
directeur des travaux.
Roserr, [ &ÿ, agrégé, chef
des travaux.
PavsanT, #4, À &ÿ, chef du
laboratoire de chimie des
cliniques.
Histoirenaturelle.
Tuirv, 3, I éh, agrégé, chef
des travaux et du laboratoire de bactériologie des
cliniques.
R. RosewraaL,
Enseignement dentaire.
À €, direc-
teur de la clinique dentaire et du laboratoire.
Borvin,
chef des travaux de
prothèse.
UNIVERSITÉ
Chefs
.
Clinique
.
.
|
|
NANCY
|
MM
|
3
XI
L. MATHIEU.
VIGNEUL.
(
tort)
: GUILLEMIN.
Cu. MarHet.
Clinique ‘d’accouchements.
Clinique ophtalmologique.
|
de sliniques
ss...
médicale.
Clinique chirurgicale.
DE
VERMELIN.
es
|
BRETAGNE.
Chef de clinique suppléant d'oo-rhinelarngologie . . . . .
.
Clinique médicale infantile |
.
Clinique de dermatologie
.
. .
.
Clinique des maladies des votes
UTÉRAÎTES.
ue ee ee ee
Clinique d'orthopédie: . . . . . .
.
AUBRIOT.
Mie LAURENT.
‘
DrouEr.
BONNET.
PELLIER.
Secrétariat
M. F. LamgerT Des CiceuLs, #6, €, L £ÿ, Secrétaire honoraire.
|
M.
M.
Pacaup,
VarLy,
Î #ÿ, Secrétaire.
Cominis.
INSTITUT SÉROTHÉRAPIQUE
Directeur............. dorer
Bactériologie ............,.,.....
M. Macs, 6,I 68, professeur.
M Zuser, chef des
travaux.
XI
:
UNIVERSITÉ
DE
NANCY
FACULTÉ DES SCIENCES
Doyen: M. Perrr, O Re; LE, O x.
Assesseur: M. Gain, I à, %.
MM. Hazrer,C. 6, I &ÿ, del’Académie des Sciences.
, BLoxpLor, O %£, I €},
£ corres .
Î
2
3
pondant de PInstitut.
Professeurs honoraires
CarTAN, Ÿ6, I £ÿ.
BLAïSE,| à.
Le Monnier MM,I ÉÈ, x.
THouLer, %6, I 5.
* Muëicer, O 3%, I éÿ.
- Guyor,I éÿ.
4
Chargé de cours honoraire:
M Mizcor, L £ÿ."-
Analyse supérieure . . .
. . MM.
Darmois (G.), À £ÿ. |
Mathématiques appliquées.
Hussox, 1 £ÿ.
Vocr, %, L£ÿ, Directeur
de Institut électro-
Mécanique
rationnelle.
.
, .
Calcul différentiel et intégral.
: . . . .
Elecirotéchnique
eme 2
Physique.
..
Mécanique appliquée .
Méiéorologie.
Chimie
.
minérale.
GurTon, %£, 1 &ÿ.
Darmois (E), #, À &ÿ.
CROZE, | £ÿ.
GRUMBACH, À Éÿ.
Mauouir, #, 1 $.
Han, I &, Directeur du
laboratoire.
MENTRÉ, maître de confé-
. . .
.
technique et de mécanique appliquée.
Lau, 3, I &ÿ.
.
.
. .
.—.
rences, À
Croze, I
cours.
Guxrz, O
teur de
mique.
£ÿ,
#ÿ, chargé du
#6, TES, DireclInstitut chi-
UNIVERSITÉ
Chimie agricole .
DE NANCY
.
MM.
XIII
Perrr,
O
4,
I
ÿ,
O
%,
Directeur de l’Etole de
Brasserie.
Bouriox,
Chimie physique
Chimie.
.
Chimie organique.
CuënoT, #, I 6}, O 5%,
Zoologie . .
Géologie .
su.
Géologie de la Lorraine .
FALLOT, 3%.
Jorv, I £, chargé du
cours.
GaIN, I £ÿ, Directeur
de l’Institut agricole et
colonial.
Raysaun,I &ÿ, maître de
conférences.
Bouin, Î £ÿ, %k, Directeur l’Ecoledelaiterie.
.
Zoologie appliquée .
Chefs
Institut
.
travaux
MM
mécanique appliquée.
Physique .
Institut chimique.
Botanique.
de
électrotechnique et de
École de brasserie.
du
CourToT, À €.
TRAVERS, À £ÿ.
LONGCHAMBON, 34.
Minéralogie et cristallographie.
Mathématiques.
chargé
VaAvoN.
Chimie appliquée à la teinture
et à l'impression.
Chimie industrielle .
Botanique.
36, I 3.
CorNUBERT,
cours.
.
Lavilre.
DerarTourI £ÿ, MaRTiIN,
Diner, Pocas, IE, et
Dans, 4, I &ÿ.
MEYer, I £ÿ.
FÉRÉE, I €, RicHarn,
I £}, Boxer, À &,
Rosser,I£ÿ, TRESSONT,
À É} et Gunrz, À £ÿ.
Raux, I £}, directeur du
laboratoire, BLoca, I £ÿ
et PIERRE.
FRIEDEL, À &ÿ.
XIV
|
Zoologié. Li oué
UNIVERSITÉ DE NANCY
5 . . MM Loxmarr, ME L &. ©
Institut métallurgique ëf minier
a
GaRRIER, O à, À &.
: Secrétariat
MM.
|
BERTRAND | Eéÿ.....
TrisoLer, À €ÿ.....
LAPOINTE
. ......, ...
Secrétaire. -
Commis. .
Commis.
|
UNIVERSITÉ
FACULTÉ
DE NANCY
DES
XV
LETTRES
Doyen: M. AuERBACH,
6, I &ÿ.
I €ÿ.
Doyen honoraire : M. KranTz, 6, I Eÿ.
Professeurs honoraires : MM. Prisrer, O 36, I £ÿ, LICHTENBERGER,I >, KranTz, #4, I £ÿ.
Assesseur : M. Esréve,
MM.
N..
Philosophie. .
Histoire ancienne.
.
LAPORTE, chargé du cours.
LAURENT, %6, I éÿ.
.
Histoire du Moyen Age et } de
PEst
de la France.
R. Parisor, I £ÿ.
Histoire moderne et contemporaine. ee
ee
Géographie
. .
. ..
Langue et littérature grecques.
BrazsCcH, À éÿ
.
AUERBACH, 36, | Eÿ.
Gaston CoLix, I sN..
Archéologie et histoire de P Art.
Antiquités
gallo - romaines
”
BULARD, A, té, ch. du cours.
et
Histoire de la littérature latine.
N...
Langue et littérature latines. .
TFaraucourr, I éÿ.
FRÈRE, À €}, maître deconféTEnces.
Langue et littérature romanes.
et littérature
alle- (
Langue
ESTÈvVE, [| £ÿ.
DIMOFr, I €, maître
conférences.
Ch. BRUNEAU, À fÿ.
Vozziop, Ï €ÿ.
Langue et littérature anglaises.
REYHER, Î Éÿ.
Littérature française.
+...
mandes. .
| MicneL, À £ÿ,m.d.c. délégué.
Secrétariat
MM.
BERTRAND,
I £ÿ, Secrétaire.
TRiBoLer, À €}, Commis.
LAPOINTE,
Commis.
de
UNIVERSITÉ
XVI
DE
NANCY
FACULTÉ DE PHARMACIE
Directeur : M.
Âssesseur : M.
Brux TZ, Ÿ4, I,
Favret, 6, I 6.
Douris, Aëÿ, #,&.
SEYOT, M4 I}, x.
PASTUREAU,%, À a
GRÉLOT, N,1E, &.
| Brunrz 4 18, g,0, 3;
Histoire naturelle (Botanique).
Pharmacie chimique .
Pharmacie galénique.
Matière médicale .
LasseUR, Î é},&
..
Agrégé
Chimie et toxicologie.
Chargés
. .
libre
. ..
M. GrRaRDET,
l éÿ.
de cours complémentaires
Chimie minérale et minéralogie.
Physique
©
. . MM.
Chimie organique .
Analyse chimique et toxicologie.
Microbiologie.
#, O &.
Pasrurrau, #, À 43.
. . . . . .
.
. . MM.
. ..
Zoologie . . . . . . . ….. . .
Chimie biologique . . . . . . ..
BRUN'Tz, IE, 3,05.
Douris, AË, %&, &.
Hydrologie et géologie. . . . . . .
Pharmacotynamie see
eee
Hygiène... . . . . . . . ..
Mycologie . ee
ue
Législation et déontologie
eus
Chefs
GRÉLOTk, LÉ, &.
BusQuET, I éÿ.
VERNIER, [ £ÿ.
SEYOT, 3%, [},E
RexaRD, L, &ÿ.
des-travaux
Chimie, toxicologieet analysechimique.
Physique, chargé des travaux. . .
Micrographie, chargé des travaux.
. Pharmacie. . .
Microbiologie et parasitologie.
.e.
Lee
Favrez, X, I &ÿ.
PrzLor, I &ÿ.
pratiques
MM.
.
_
CoRDEBARD,AËS,E.
Prior, LÉ.
SEYOT, Éa I £ÿ,
GILLOoT, I £}, 8.
VERNIER, LÉ.
Secrétariat
MM.
LamserT Des CiLLEULS, %, #,I #}, Secrétaire honoraire.
BERTRAND,
I £ÿ,
Secrétaire.
TrisoLer, À €}, Commis.
LapoiNTE, Commis.
-
UNIVERSITÉ
BIBLIOTHÈQUE
MM.
Dumoxr,
I},
DE
DE
NANCY
L’UNIVERSITÉ
Bibliothécaire en chef honoraire.
Prrer, I #, Bibliothécaire en chef.
Kozg, Bibliothécaire.
XVII
RAPPORT
DT
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ DE NANCY
poui L'année 1923-1024
#
PRÉSENTÉ
PAR
PROFESSEUR
MEMBRE
L'Université
1923-1924,
de
A
-
LA
M.
GASTON
FACULTÉ
DES
«
.
COLIN
LETTRES
DU CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
Nancy
avait,
cette
annnée
un effectif de 2.002 étudiants,
scolaire
répartis entre
ses ciñq Facultés : Droit, 449 ; Médecine, 323 ; Sciences,
839 ; Lettres, 232; Pharmacie, 159. C’est un accroissement
sur l’année précédente : 1922. À signaler surtout la prospé-:
rité de la Faculté de Droit, qui a enregistré 1.149 inscriptions, au lieu de 705 en 1913-1914, et celle de la Faculté
de Pharmacie, dont les chiffres depuis l'armistice sont 66,
104, 105, 142 et 159 étudiants. Les Lettres aussi ont gagné
52 étudiants sur l’année précédente : 232 au lieu de 180.
* Le nombres des étudiantes est de 280 sur l’ensemble; celui
des étrangers, de 268, dont 31 femmes (sans compter dans
ces derniers
chiffres
les étudiants et étudiantes
qui sont
venus suivre, de juillet à septembre, les cours de vacancesà
Nancy, soit 134 en sus).
|
La Faculté de Droit se félicite de plus en plus de trois
initiatives : ouverture d’une Salle de travail avec bibliothèque pour les étudiants (elle est assidûment fréquentée);
2
2
RAPPORT
DE
M.
GASTON
COLIN
Enseignement pratique, auquel des praticiens veulent bien
collaborer, magistrats, notaires, membres du barreau, etc.;
et surtout Jushiiut commercial :. outre ses 58 étudiants régu-
liers il compte aussi, au moins pour quelques-uns de ses
cours, bon
nombre
d'étudiants de la Faculté des Sciences,
futurs ingénieurs de l’Institut électrotechnique (57) et de
Mécanique appliquée (33) ou de l’Institut colonial (3), désireux
d'ajouter à leurs connaissances spéciales
un indis-
pensable complément juridique. Cet Institut continue de
faire appel à des spécialistes du dehors, qui s’empressent
d'apporter leur concours à l’Université. Il a délivré cette
année 13 diplômes d'ingénieur commercial et 17 d’études
supérieures commerciales. La Faculté de Droit n’a pas que
des étudiants : elle comptait aussi, en 1923-1924,
25 étu-
diantes, et qui lui font honneur. De tout temps Nancy a
figuré en bon rang au Concours général des Facultés de
Droit; cette année, c’est une étudiante qui a maintenu la
tradition, Mie
SErRIER.
Aux
examens
de
licence, 1° et
ame année, des étudiantes ont été reçues avec mention bien
et très-bien. D'autre part, les thèses soutenues devant la
Faculté
ont
été
au nombre
de 6, toutes pour le doctorat
d'État.
La Faculté de Médecine a fourni, de son côté, 38 Doc-
teurs, dont 10 pour le doctorat d’Université. Elle a délivré
aussi 4 diplômes de Médecine légale et de Psychiâtrie, et
2 diplômes d'Hygiène, innovations heureuses et dont le
succès ne peut que s’accroitre. Les enseignements de Mé-
decine légale et de Psychiâtrie s'adressent aussi aux étudiants
en Droit; bon nombre en comprennent l'utilité et les suivent. Ajoutons que l’Institut dentaire, cette importante
añnexe de la Faculté de Médecine, fonctionne toujours régulièrement et avec un succès marqué : à cette rentrée de 1924,
RAPPORT
DE M.
on n’y compte pas moins de
GASTON
COLIN
93 élèves.
La Faculté
3
tout
entière, d’ailleurs, est en bonne voie d’accroissement : elle
compte déjà 383 étudiants à la rentrée de 1924, soit 60
de plus qu’en 1923-1924, où ils étaient 323.
La Faculté des Sciences doit toujours sa grande prospérité
à ses Instituts techniques : ceux-ci comptent 578 étudiants
sur l’ensemble de 839. Les étrangers sont au nombre
de 148, en augmentation de 53 sur l’année précédente.
Cette année, ils s’'annoncent plus nombreux encore. Signalons seulement les résultats, à savoir les diplômes délivrés:
‘25 ingénieurs chimistes et 7 chimistes; 4$ ingénieurs électriciens et 26 ingénieurs mécaniciens; 6 diplômes d’ingénieur brasseur et 20 d’études supérieures de brasserie;
12 d’études supérieures agronomiques et 3 diplômes d’ingé-
“nieur géologue ; enfin
industries métallurgiques
supérieure qui les prépare
Faculté des Sciences et
25 diplômes d'ingénieur des
et minières. On sait que l’École
est la plus récente création de la
de l’Université de Nancy : elle
remonte à 1919, et le succès n’a fait que croître d’année en
année; au dernier concours (car elle se recrute par concours),
228 candidats se sont présentés pour ,32 places; la proportion des élus est donc de 14 pour 100. La durée des études,
jusqu'ici de deux années, a été prolongée d’une troisième
année, et là encore techniciens et spécialistes viennent
compléter et renforcer les cours théoriques de la Faculté.
D'autre part, les élèves sortants trouvent aisément à se placer;
c’est à peine si on peut suffire aux demandes de l’industrie.
Il en est de même pour nos ingénieurs chimistes et autres;
mais les diplômes d'ingénieur ne sont pas seuls recherchés
de nos étudiants ; ils y ajoutent volontiers un ou plusieurs
certificats de licence, et le nombre de ceux-ci est à peine
inférieur à celui des diplômes. Enfin, et ce n'est pas le
4
RAPPORT
DE
M.
GASTON
COLIN
moindre honneur de la Faculté, 9 thèses ont été soutenues
à Nancy par ses maîtres et ses étudiants pour le doctorat
ès-sciences, dont 7 pour le doctorat d’Université et 2 pour
le doctorat d'État, plus 2 encore à Paris (doctorat d’État).
La Faculté des Lettres n’a jamais eu autant d'étudiants,
232, avons-nous dit. Sur ce nombre 30 seulement (dont
18 étrangers) ne recherchaient aucun diplôme. L’enseignement
primaire
fournit un fort contingent, pas autant
toutefois qu’on pourrait le croire, 61 contre 141 qui
viennent du secondaire. Et les étudiantes, quoique fort.
nombreuses, 94, sont cependant en minorité, contre 138
étudiants. Sur ces 94 étudiantes,
bon nombre
ont déjà
. leur baccalauréat, une soixantaine. Les candidats de l’ensei-
gnement primaire (candidats aux examens ou concours de
l'inspection, du professorat des Écoles normales, etc.)
donnent toute satisfaction par leur travail: les professeurs
souhaiteraient cependant qu'ils eussent étudié un peu le
latin. Comme résultats : la préparation aux agrégations
d'allemand, de grammaire, d'histoire, de philosophie même,
bien que le personnel enseignant suffise à peine à cette
lourde tâche ajoutée aux autres, donne chaque année des
agrégés et des admissibles, cinq aux concours de 1924, dont
Mie SEGUIN reçue la 1'°à l'agrégation des lettres des jeunes
filles, plus une étudiante reçue à l’école des Chartes,
Mie
PARENT ; en outre, 9 diplômes d’études supérieures,
philosophie, littérature, etc. ont été délivrés à des étudiants
ou
étudiantes
et à des professeurs.
L'un des auteurs,
M. HirscH, a obtenu pour son mémoire le prix Breadmore,
fondé par l'Université de Glasgow, et qui doit être attribué
alternativement à un étudiant de Nancyet à un étudiant
de Glasgow : Nancy commence la liste des lauréats, qui
attestera pendant de longues années les excellentes relations
RAPPORT
des
deux
DE
M.
GASTON
Universités. Enfin
d'Université
ont été soutenues,
deux
COLIN
5
thèses de doctorat
dont l’une par un lecteur
de langue anglaise à la Faculté des Lettres, M. FLETCHER,
Pautre par la directrice de nos Cours
secondaires de Luné-
ville, Mie Crayssac. Mentionnons qu'aux 232 étudiants de
la Faculté des Lettres s’ajoutaient (et nous ne les avons
‘pas comptés) 28 étudiants de la Faculté de Droit suivant
les mêmes cours. De son côté, la Faculté de Droit offrira
aux étudiants en.lettres de nouveaux certificats, qui pourront aussi leur compter pour la licence.
La Pharmacie s'ouvre elle-même à cette interpénétration
des Facultés. Un cours de législation pharmaceutique, qui
n’est pas le moins suivi, y est donné par un professeur de
la Faculté de Droit ; ce cours a même été publié dans un
petit volume, fort apprécié des praticiens. Mais la Faculté
de Pharmacie continue d'attirer lesétudiants par l'excellente
organisation de ses travaux pratiques : leur renommée
s'étend au loin, et, pour
les suivre toute une clientèle nous
vient jusque de la Bretagne. C’est là une des légitimes
fiertés du Doyen, qui y veille avec un soin jaloux. Il pousse
aussi les futurs pharmaciens à poursuivre leurs études ; les
thèses pour le Doctorat en Pharmacie ne sont pas rares
dans notre Faculté: 8 encore ont été soutenues avec succès cette année.
|
On peut juger, par ce qui précède, si nos étudiants sont
laborieux. Ils Le sont de plus en plus. On me signalait que,
si le restaurant universitaire, installé près du siège de leur
association, est fréquenté (il sert de $oo à 600 repas par
jour), les salles de travail et de lecture ne le sont pas moins.
En outre, ils ne négligent pas la préparation militaire, et
lé L:-Colonel
BucHeT,
directeur
de
ce
service,
n’a
pas
manqué de signaler, non sans une légitime fierté, leurs suc-
6
- RAPPORT
DE M.
GASTON
COLIN
cès cette année 1924: 64 sont admis aux Écoles d’élèvesofficiers de réserve, 39 pour l'artillerie, 12 pour l'infanterie,
8 pour le service de santé, etc... Nos jeunes gens sentent
que la vie est difficile pour eux et pour leurs familles, etqu'on
n’a pas de temps à perdre ni même àgaspiller. La crise du
logement continue de sévir, si celle de la nourriture est à
peu près conjurée. Un Office de renseignements,
que PÜni-
versité n’a pas hésité à organiser, et qui fonctionne depuis
plusieurs années déjà, s'efforce d’y remédier, ety réussit
en partie. Mais le remède souverain n'est pas encore trouvé.
On sait que le Parlement a voté en 1923 les crédits nécessaires
à l'attribution de prêts d'honneur aux étudiants. Un
délai de dix ans, à partir de la fin de leurs études, leur sera
accordé avec toutes facilités pour le remboursement. Un
Comité, où siègent des étudiants, a été institué dans chaque:
Université. Le Comité de Nancy a tenu sa première réunion le r1 avril 1924 : douze demandes seulement étaient
soumises à son examen, malgré la publicité faite depuis plus
d’un mois. Les douze demandes ont été accueillies, plus
une treizième le 7 mai; le total des prêts alloués a été de
31.000 francs. Pour l’année scolaire 1924-25,
nous avons
reçu six demandes de renouvellement des prêts de l’année
précédente, et douze-demandes de prêts nouveaux; soit un
total de 36.500 francs, qui ont été accordés. Il ne reste de
disponible que 4.000 francs.
Sans attendre l'institution des prêts d’honneur à nos étudiants nationaux, l'Université de Nancy avait créé des bourses
pour des étrangers de pays amis de la France, — Pologne,
Tchéco-Slovaquie, Roumanie, Yougo-Slavie, —en stipulant
que les bénéficiaires de ces bourses auraient terminé leurs
études supérieures dans leur pays d’origine, et viendraient
en France pour se perfectionner en telle ou telle spécialité,
RAPPORT
Nous avons ainsi une
DE
M.
GASTON
COLIN
7
élite (outre les travailleurs bénévoles)
dans nos laboratoires ; à Prague même, un concours est ou- ”
vert pout garantir
le choix. En 1923-1924, quatorze bourses
de ce genre ont été attribuées pour une somme de 32.400
francs, la totalité du crédit voté n'ayant pas été dépensée.
Mais, pour l’année scolaire 1924-1925, vingt bourses sont déjà
distribuées pour une somme de 47.330 francs: soit 4 à la
Faculté de Droit (4 Polonais), 2 à la Médecine (2 Roumains), 10 aux Sciences (4 Polonais, 2 Roumains, 2 Tchèques, 1 Yougo-Slave, et pour une bourse spéciale 1 Américain), 2 aux Lettres (1 Roumain et 1 Tchèque), 2 à la
Pharmacie (1 Tchèque et 1 Polonais). C’est un sacrifice
considérable que fait notre Université, mais elle en: attend
beaucoup pour la propagande française hors de nos frontières. Le Comité de l’Alliance française à Nancy nousseconde
d’ailleursà merveille : réorganisé avec un Président des plus
actifs et l'appui de notre Office de renseignements, il multiplie ses efforts. Les effets commencent à s’en faire sentir:
les étudiants étrangers, au nombre de 268 en 1923-1924,
sont revenus cette année à Nancy (novembre 1924) encore
plus nombreux que précédemment, 384: dont 115 Polonais,
54 Russes, 52 Bulgares, 18 Roumains, 11 Serbes, etc..., — je
ne parle pas des Luxembourgeois, au nombre de 21 : ils sont
chez eux à Nancy, où on.ne fait point de différence entre
eux et nos nationaux. Cette année même,
à la Faculté de
Médecine, un Luxembourgeois vient d’être reçu interne des
hôpitaux, concurremment avec ses camarades français.
Le Conseil de l'Université se montre toujours d'ailleurs
favorable aux demandes des étudiants. Ont-ils besoin d’une
subvention pour recevoir des camarades d’autres Universités françaises ou étrangères? ils s'adressent à nous avec
confiance, bien sûrs que le crédit nécessaire leur sera tou-
8
RAPPORT
DE
M.
GASTON
COLIN
jours accordé. De même, s'ils sont invités à se rendre euxmêmes à des cérémonies universitaires au dehors, ou bien
à des Congrès nationaux et internationaux, comme celui
de Varsovie en septembre 1924. Nous sommes assurés, de
notre côté, qu’ils sauronty représenter, comme il convient,
la France, et, en particulier, cette partie de France de l'Est
qui est la Lorraine. Ils lent bien prouvé en plusieurs occasions. Aussi avons-nousaccueilli avec empressement l’adjonc-
tion d'étudiants au Conseil de l'Université, pour les affaires
disciplinaires, sachant fort bien d’ailleurs que, dans Pavenir
comme dans le passé, ces sortes d’affaires seront extrèmement rares, si même il doit s’en présenter.
#
*#
*#
… Après les étudiants, les professeurs. Presque toutes nos
Facultés ont eu des changements dans leur personnel. Au
Droit, Alfred CHRÉTIEN a suivi de près dans la tombe son
frère, Henri CHRÉTIEN, de la Faculté de Médecine, et a emporté les mêmes regrets. Sa chaire de Droit international a ‘
été attribuée, par voie de transfert, à un jeune et distingué
collègue, M. LALOUEL, remplacé lui-même pour le Droit
public par un chargé de cours, M. Raoul Duvar. La même
Faculté de Droit perdait aussi un professeur honoraire, le
regretté Jules Garnier;
M. Giexoux,
qui
le remplaçait
pour l'économie politique, nous a déjà quittés, après un
beau succès à l'agrégation: son enseignement sera donné
par un nouveau collègue, M. Troragas. Enfin, M. SIMONNET,
devenu aussi agrégé, pourra occuper comme titulaire une
de nos chaires vacantes de Droit civil.
À la Faculté de Médecine, la
MEvER laissait sans
titulaire
mort
la
du regretté Doyen
chaire
de
physiologie.
M. Lamserr, professeur de physique, mais agrégé de phy-
:
RAPPORT
DE
M,
GASTON
COLIN
9
siologie, a pu revenir ainsi à un enseignement
donné
en
partie
pendant des années.
Et,
qu'il avait
dans
sa chaire
devenue libre, a été transféré un de nos anciens agrégés,
M. Durour, professeur à Alger, qu’on a été heureux de
voir revenir à Nancy. Un nouveau secrétaire, M. Pacaup,
assure les services à la satisfaction générale.
Aux Lettres,
M. Laporte, chargé de cours de
philoso-
phie, a été titularisé dans la chaire devenue libre par la retraite de M. Sourrau. En outre, la Faculté s’est accrue d’une
chaire nouvelle « de parlers lorrains », créée en faveur de
M. BRüuNEAU. Puis on a fait appel pour des cours complémentaires à diverses compétences : M. AuriAC,
inspecteur
d'Académie, pour la pédagogie, et M. Duvernoy, archiviste, pour les sciences auxiliaires de l’histoire.
Les Sciences avaient déjà comme chargé de cours de chimie tinctotiale M. Courror. La démission de M. Guxor,
nommé ensuite professeur honoraire, a permis de titulariser
M. CourToT,
comme
il le méritait.
D’autre part,
dans
la
chaire de chimie qu'avait occupée le regretté Mixeuix, un.
chimiste formé au laboratoire de M. HArLer à Paris,
M. CorNUBERT, après avoir fait brillamment ses preuves
une année parmi nous, vient aussi d’être titularisé.
À la Pharmacie, aucun changement. Signalons toutefois
un professeur
nouveau-venu de l’an passé, M. LassEUR,
qui a réussi à intéresser à son laboratoire
et à ses travaux
personnels nombre de généreux bienfaiteurs, dont les subventions en sa faveur atteignent un chiffre assez élevé.
L'activité de nos professeurs nese borne pas à leur enseignement et à la directiondes travaux de leurs étudiants. Par leurs
cours publics à Nancy même etau dehors, parleurs publications, par leurs excursions, leurs missions et leurs participa-
tions à des Congrès, ils font rayonner l’action de l’Univer-
40
RAPPORT
DE M.
GASTON
COLIN
sité lorraine.
La Faculté des Lettres n’est pas seule à s'adresser
à un auditoire curieux des choses de l'esprit ou des nouveau-’
tés scientifiques, en dehorsdesesétudiants.
D’abord,
outre
son personnel toujours sur la brèche, elle s’est adjoint pour
des cours publics deux compétences de Nancy : M. HorTENGER pour les questions économiques, et M. Goury
pour la préhistoire. Aux Sciences, MM. GurrTon, CROZE
et GRUMBACH
ont continué
de répondre à la curiosité de
leur auditoire fidèle, pour les questions d'électricité; et
d'autre part, à l’Institut colonial, le D' HueuEer intéressait vivement ses auditeurs par de savantes leçons sur les
civilisations musulmanes.
cours de
À la Faculté
M. Sexor.sur les champignons
de nombreux amateurs,
de Pharmacie, le
était goûté par
qui suivaient aussi le maître dans
ses excursions botaniques, et s’empressaient de visiter ses
expositions annuelles à la Faculté même. Mais surtout au
Droit, outre le cours de M MELIN, deux professeurs ont:
obtenu un brillant succès : M. RENARD, avec ses leçons sur
une
« Introduction philosophique du Droit»,
et M. La-
LOUEL, sur les questions actuelles du proche Orient, qu'il
avait étudiées sur place au cours d’une mission pour
examens au Caire et à Beyrouth.
Mais on ne s’est pas contenté des cours de Nancy. À la
demande du Haut-Commissariat de Mayence, trois de nos
” professeurs de la Faculté des Lettres, MM. EsrÈve, P. VuL-
Lion et BrazscH ont donné des conférences à Trèves. En
outre, M. Dimorr s’est rendu pour le même objet à
Bruxelles. Mais surtout notre Faculté de Médecine, fidèle à
une tradition qui date de plusieurs’années déjà, a envoyé
quelques-uns deses maîtres à Luxembourg, sur l'invitation
de la Société médicale du Grand-Duché.
En France même,
deux de nos Collègues de la Faculté des Sciences étaient
Ÿ
RAPPORT
invités
à
se
à l'École de
DE
M. GASTON
faire
entendre
à
Guerre
et M.
Croze
tique.
Outre ces conférences
COLIN
Paris,
extérieures,
11
M.
CoRNuBERT
à l'Institut
.
nos
Aéronau-
professeurs
se
sont aussi déplacés soit pour des cérémonies universitaires,
soit pour des missions, ou simplement des excursions ou
des Congrès. C’est ainsi que M. LALOUEL, comme nous
avons dit, a été en Égypte et en Syrie, pour des examens
de Droit, et,
avec lui,
M. BARTHÉLEMY,
pour des examens
professeur agrégé.
de
Médecine,
M. LALOUEL
a bien
voulu encore représenter Nancy au VII centenaire de l’Université de Naples, en mai 1924. Et récemment, en novembre,
M. Perrr, doyen, et MM. Guxrz et Vocr, directeurs des
deux Instituts chimique et électrotechnique, ont assisté au
cinquantenaire
de
l’École
polytechnique
de
l’Université
libre de Bruxelles. M. Perrr avait déjà accompagné le Recteur à Dieuze, où ils étaient invités à une cérémonie en
l'honneur de Charles HERMITE et d'Edmond Agour. Un
Institut franco-polonais s'étant fondé à Varsovie, le doyen
de notre Faculté des Lettres, M. AUERBACH, a été désigné
pour faire partie du Comité de direction qui siège à Paris.
Enfin le maître qui s’occupe, avec tant de zèle, de lenseignement nouveau de l’hydrologie et de la climatologie,
M. Maurice PERRIN, a dirigé une excursion d’étudiants dans
les stations thermales du Jura et des Vosges; et nos collègues ont pris part, avec de savantes communications,
trois
fois même comme présidents (MM. PIERRE PARISOT,
Jacques, ÉTIENNE), à huit congrès médicaux : médecine
légale, chirurgie, urologie, oto-rhino-laryngologie, etc.
Déjà personnellement connus par les relations qu’ils peuvent ainsi nouer; ils le sont davantage encore par leurs tra-
vaux imprimés et publiés. La liste de ceux-ci s’allonge cha-
42
RAPPORT
DE M. GASTON
COLIN
que année : chacune des cinq Facultés y apporte une importante contribution; en faisant le total, on en compte plusieurs
centaines, et dans le nombre quelques ouvrages qui honorent singulièrement leurs auteurs. Mentionnons, comme
œuvre collective, la Bibliographie Lorraine, que publie la
Faculté des Lettres depuis 1909; mentionnons-la surtout
. parce qu’un chapitre s'en est détaché pour devenir, comme
il convenait, à Strasbourg la Bibliographie Alsacienne, œuvre
commune de nos collègues de l’Université d'Alsace. En
outre la Faculté des Lettres, pour honorer la mémoire d’Albert CoLLiGNoN, a publié les Reliquiæ du regretté Professeur;
le Conseil de l’Université a contribué ‘avec empressement
aux frais de cette publication. On a voulu,
à la Faculté de
Médecine, rendre hommage aussi à des maîtres qui l’hono-
rent toujours : Le cher doyen Gross, pourle 80° anniversaire
de sa naissance, et le savant Paul VuILLEMIN, si justement
décoré dans la grande promotion Pasteur. Pourquoi
faut-il
que nous ayons eu aussi à rendre les derniers devoirs à un
maître, mort bien avant l’âge, Louis SENCERT, qui nous avait
quittés pour Strasbourg, et qui'a voulu qu'on ramenât son
corps pour être inhumé à Nancy?
Si nous avons été parfois au dehors, les professeurs
étrangers sont aussi venus à Nancy. L'accueil qu’ils y reçoivent chaque année leur laisse peut-être un souvenir favorâble à la France, ce qui est
notre
plus chère
ambition.
Ce sont d’abord des Américains: MM. Doucas Jonnson et
Warpo LaLanD; des Belges aussi, tels que M. bE DONDER;
des Tchéco-Slovaques,
tels que M. Spicek.
Pendant
les
vacances mêmes, en août et septembre, la Faculté de Méde-
cine à accueilli toute une délégation polonaise
l'Université
de Wiino, qui a étudié
pendant
venue de
plusieurs
semaines nos organisations médicales de Nancy. Maissurtout
4
RAPPORT
DE-M.
GASTON
COLIN
|
13
notre Université, désireuse de resserrer les liens de bonne
confraternité entre elle et les personnalités scientifiques des |
pays amis de la France, en a choisi huit pour leur conférer,
à sa séance de rentrée, le titre de Docteur honoris caus4 : à
savoir, pourla Belgique, M. van DEN HEUVEL, de l’Université
de Louvain, et M. DE
Donner,
de l’Université. libre
de
Bruxelles ; pour le Luxembourg, M. REUTER, président du
Gouvernement du Grand-Duché, et ancien étudiant de
notre Faculté de Droit, et le D' Praum, directeur du
Laboratoire grand-ducal de bactériologie ; pour la Pologne,
M.
pe Koscusmsanr-Lysrowsri,
de l'Université
de Var-
sovie ; pourla Roumanie, M. Petru Bocpax, de l’Université
de Jassy; enfin, pour la Théco-Slovaquie, M. Posejrar, de
PÜUniversité Charles, de Prague, et M. Vorocrk, de l’École
supérieure de Physique de la même capitale.
«
*
*#
*#
À ces visiteurs étrangers que peut montrer notre Univer-
sité de Nancy ? Ses bâtiments actuels, ses laboratoires surtout, aux trois Facultés des Sciences, de Médecine et de
Pharmacie ; mais aussi des bâtiments en construction ou
tout récemment achevés, qui témoignent d’un souci constant d'étendre nos services et d’en créer de nouveaux. Des
chantiers déjà ouverts ou projetés ou à peine fermés, n’estce pas la meilleure preuve que l’Université ne se considère
pas ici comme arrêtée définitivement dans .ses programmes
ni dans ses locaux, comme arrivée à un point mort à un
terme ?
La Faculté des Sciences d’abord
est entrée
cette année
en possession et en jouissance d’un Institut électrotechnique
tout nouvellement bâti. Il est enfin achevé, après douze
ans d’attente. Il l'eût été en 1914 ou 1915, sans la guerre,
ù
14
'
.
€
RAPPORT DE M. GASTON COLIN
qui a fout remis en question, le don généreux d’Ernest
SoLvaY ne pouvant plus suffire à l'achèvement avec la
hausse des prix. Le Parlement, à la demande de nos députés
et de nos sénateurs, a bien voulu y pourvoir. Et ce n’est
pas la séule extension de la Faculté des Sciences. Toute une installation pour lhydraulique vient aussi d’être terminée
et mise en service, complément heureux de l’Institut de
mécanique appliquée; le terrain avait été acheté par l'Université; les frais de construction et d'aménagement
ont été
fournis par le Ministère des Travaux publics. Est-ce
à dire
que notre Faculté des Sciences soitsatisfaite? Loin de là. Si les
Mathématiques, la Physique, la Chimie, et les Institutstech-
niques qui s’y rattachent jouissent d'installations, dont on ne
trouverait peut-être pas ailleurs équivalent, il n’en est pas de
même des Sciences naturelles. Et pourtant notre Institut agricole, par exemple, ne ferait pas mauvaise figure à côté des
autres Instituts de Nancy. Le nombre de ses étudiants
s'accroît d'année en année et atteint presque la centaine.
Puis la Zoologie et la Botanique souffrentd’une installation
qui n’est pas digne des travaux qui s’y accomplissent quand
même. Il ya donc là une lacune fâcheuse, qui doit être
à tout prix comblée. Seule, la Géologie se trouve, depuis
1912, installée comme il convient.
|
La Faculté des Sciences est à une extrémité de la ville.
À lextrémité opposée se trouve l’ensemble des services
de la Faculté de Médecine. Un nouveau service, l’hydrologie, a reçu l'aménagement qu’il réclamait. Mais surtout,
à côté d’anciens hôpitaux devenus, quoique spacieux, trop
insuffisants, on ne voit que bâtiments quis’élèvent.
.A vrai
dire, c'est l'œuvre de la Commission des hospices ou de
la Ville, et aussi du Département. Mais, comme plusieurs de
nos cliniques d’enseignement doivent y fonctionner, ces
RAPPORT
DE
M.
GASTON
COLIN
45
constructions nouvelles sont aussi une extension de notre
Faculté, et nous en sommes reconnaissants aux administrations départementale et communale. C’est d’abord, à
l'Hôpital
deux qui
vingtaine
tions de
médecine
central, un grand pavillon, aussi grand que les
existent déjà; quatrecliniques, créées depuis une
d'années, et qui n’avaient encore que des installafortune, y ont dès maintenant leur place marquée :
infantile, urologie, oto-rhino-laryngologie et radio-
logie. De plus,
les deux grands pavillons primitifs, où ‘se
trouvent les services chirurgicaux, vont avoir comme annexes, chacun un groupe opératoire, dernier modèle: lun
des deux est presque achevé, l’autre a déjà ses murs au-dessus
du sol. Ce n’est pas tout. À la suite de l'Hôpital central, un
vaste bâtiment s’élève, qui servira de clinique gynécologique,
et abritera aussi,
en attendant,
les services du centre anti-
cancéreux, dont la création est décidée à Nancy. Ce n'est
pas tout encore. Non loin de là, près de l'Hôpital Maringer, s'achève, pour s’ouvrir cette année, un
Hôpital Four-
nier, où fonctionneront trois services réunis: hôpital, dis-
pensaire, enseignement pour les maladies syphilitiques. Ce
sera le digne pendant d’une organisation analogue dans
PHôpital voisin, Hôpital Villemin, pour la tuberculose.
Est-ce tout enfin? Pas encore. Après l’œuvre de la Commission des Hospices, voici celle du Conseil général de
Meurthe-et- Moselle :
une somptueuse
Maternité
s’édifie
dans la partie de l’ancien Grand Séminaire affectée au Département. De plus (et des négociations engagées à cet etfet,
entre l’Université et le Département, ont abouti heureusement, grâce à un bon vouloir réciproque),le Département
pour ses œuvres de puériculture, a fait l’acquisition de
l’autre partie du Grand Séminaire, affectée à l’Université,
mais en conservant et réservant à celle-ci pour ses besoins
16
RAPPORT
DE
M.
GASTON
COLIN
propres la jouissance de tout ce qu’elle demandait comme
bâtiments et comme terrain en vue de l'installation des
Sciences naturelles, le dernier des desiderata, nous l'avons
indiqué, de la Faculté des Sciences. En attendant, une
|
bibliothèque de tous les livres de Médecine y sera installée,
à proximité des services de la Faculté.
|
Au centre de la ville maintenant, l’ensemble de bâtiments
où sont resserrées les trois Facultés de Droit, des Lettres
et de Pharmacie, plus une partie encore de la Faculté des
Sciences, plus la Bibliothèque, ne peut rien offrir de semblable.
|
D'abord la Bibiothèque, en partie incendiée par un
bombardement, le 31 octobre 1918, n’est pas encore recons“truite; mais les pertes de livres sont en grande partie réparées,
et le service fonctionne normalement ; la place ne fera plus
défaut, comme on le craignaït, pour le Droit et les Lettres,
après le déplacement que nous avons dit, de tout ce qui intéresse la Faculté de Médecine,
et un jour aüssi des Sciences
Naturelles.
Le Musée d’Archéologie, qui a péri également dans
à
l'incendie, n’est pas encore reconstitué : ce qu’on en a pu
sauver est hospitalisé à l’École des Beaux-Arts. Mais, et
c’est la seule innovation à mentionner pour ce groupe universitaire, et elle est intéressante, un petit Musée
d’archéo-
logie, avec une collection précieuse d’objets rares et une
‘ riche bibliothèque, a été installé cette année dans plusieurs
salles convenablement décorées; à part les moulages qui
manquent, cette reconstitution, œuvre d’un de nos maîtres,
M. BuLARD, na plus rien à envier à l’ancien service d’archéologie.
Mais cela intéresse surtout Ia Faculté des Lettres,
Les Facultés voisines,
Pharmacie
et Droit, continuent de |
RAPPORT
DE M.
GASTON
COLIN
17
souffrir de l'insuffisance des locaux. La Pharmacie surtout
qui voit croître chaque année le nombre de ses étudiants,
et qui les prévoit plus nombreux encore lan prochain, se
demande avec angoisse dans quels amphithéâtres se feront
tous les cours? Ft les travaux pratiques, dans quels labora-
toires? Et la Faculté de Droit ne réussit qu’à grand’ peine
à faire se succéder dans les mêmes
salles
ses cours multi-
ples, et voudrait surtout agrandir sa salle de travail et sa
bibliothèqueà l'usage des nombreux étudiants qui ne demandent qu’à la fréquenter.
C’est elle, la Faculté de Droit, qui s’est trouvée à l’honneur cette année. Elle célébrait le 60° anniversaire
de son
‘rétablissement en 1864, n’ayant pu célébrer son cinquantenaire en 1914. Non seulement toute l’Université de Nancy
s’est associée à cette célébration,
mais encore ses nombreux
amis dans la ville et la région, c’est-à-dire tout Nancy et toute
la Lorraine. C'est ce qui fait la force de notre Université,
gage pour elle de durée et de prospérité. Non seulement
elle peut comptersur ses étudiants, sur ses professeurs, non
seulement sur les administrations publiques à savoir tout
le Conseil municipal de la Ville, et tout le Conseil général
du Département, mais aussi la Chambre de Commerce, la
Société Industrielle de l'Est, et la Société des Amis de l’Université, doublée maintenant d’une autre Société des Amis
des Instituts, et les Associations d’Anciens Élèves de cha-
cun de ces Instituts techniques, sans parler de Fondations,
reconnues d'utilité publique, qui garantissent l’avenir de
l’École de Brasserie et de l’École supérieure de la Métallurgie et des Industries minières. De tous côtés on a fait confiance à l’Université lorraine. Et cette confiance, de plus
en plus, elle tiendra à honneur, elle aura à cœur de Îa
justifier.
RAPPORT DE M. GENY
SUR LA SITUATION
PENDANT
s
ET LES TRAVAUX
L'ANNÉE
SCOLAIRE
DE LA FACULTÉ
1923-1924
PERSONNEL
La Faculté a été attristée par deux deuils cruels.
M. Jules Garnier, professeur honoraire, est décédé
le 31 juillet 1924, après une longue et douloureuse
maladie. C'était un des premiers élèves de la Faculté
de Droit de Nancy et il comptait parmi ses plus anciens
maîtres, ayant été attaché à notre établissement
comme agrégé dès le 22 juillet 1875 et y ayant accompli
toute sa carrière. Après quelques charges de cours
provisoires, il s'était, en 1877, spécialisé dans l’écono-
mie politique,
avait été nommé
professeur titulaire
de cette discipline en 1881 et avait constitué définiti-
vement son enseignement à Nancy avec un zèle et un
succès reconnus de tous. Il y avait joint, à partir de
1891,
la charge
d’un cours de législation financière,
qu'il avait su rendre à la fois intéressant, attrayant
et utile. Il fut successivement délégué au Conseil
académique, puis membre du Conseil de l’Université,
‘En novembre 1920, il était admis à la retraite; mais
il] ne cessait pas d’être des nôtres en qualité de pro-
fesseur honoraire, continuait à s'intéresser à nos travaux
et
suivait
fidèlement
nos
réunions,
—
Nous
20
©
/_
RAPPORT DE M. GENY
conserverons un souvenir ému et fier de ses éminents services, de son patriotisme ardent, de sa
gratieuse cordialité, du sens -avisé qu'il savait cacher
sous une délicieuse bonhomie, de tout le dévouement
qu'il a prodigué à Fa Faculté de droit et à l'Université (1).
L'année scolaire était
à. peine à moitié de son cours,
quand, le 18 février 1924,
nous avons perdu
le profes-
seur Alfred Cunévien, frappé brusquement en plein
travail, sans que rien fit prévoir ce stupéfiant malheur.
Un peu moins
ancien. que M, GaRNïER,
et toujours
ên
fonction active, il était, lui aussi, ancien élève de la
Faculté; rentré de bonne heure comme agrégé à Nancy,
il y avait rendu d'importants services d'ordres. multiples. À la suite de débuts assez variés, il s'était fixé,
- dès 1884; au
titulaire,
droit international,
en
4894,
pour
dont.il était devenu
l’énscigner dans
ses
deux
branches: publié et privé. Esprit judicieux et ouvert,
pénétré des réalités de ordre international,
en même
temps travailleur infatigable, il avait envisagé métho-
diquement et ‘successivement: approfondi. tous. les
aspects de l'importante discipline, dont il avait la charge,
_et lui consacrait, en
dernier lieu,
toute son activité
. scientifique: En 1893, il publia untome [er de Principes
de droit internalional publie, qui fit grande. sensation
chez. les spécialistes, tant en France. qu’à. l'étranger,
et
apparut
de suite comme
attendait. impätiemment
pléter
et
achever
le modèle
du genre.
On
le tome. Îl, qui devait com".
l'ouvrage. L'auteur. le
commença
et en poussa même assez loin la composition. Mais,
Ga). Voyez ci- après
Droit,
"11924.
les. paroles prononcées, au nom de la Faculté de
lors des obsèques et devant le cercueil de N , GARNIER, le 4àaoût
4
RAPPORT
DE M. GENY.
21
trop exigeant pour lui-même, seul à n’être pas.satisfait
de son premier effort, il ne se décida pas à livrer au
publie la fin d’un
travail, qu’il ne jugeait pas répondré
à son idéal. Tous les internationalistes l’ont regretté,
d'autant plus que rien, jusqu'ici, ne paraît avoir égalé
les promesses, qu'avait apportées la première partie
de l'œuvre de CHRÉTIEN.
|
En dehors des travaux de détail, qu’il continua pour
À
de nombreuses Sociétés et revues de droit international,
À. CHRÉTIEN donnait un enseignement extrêmement
fouillé et nourri. Il multipliait ses leçons et y montrait
une conscience admirable, Plus qu'aucun de nous peutêtre, il se tenait en contact personnel avecles étudiants,
qui, connaissant son affection et son dévouement, comptant aussi, sans doute, un peu sur sa bonté indul-
gente, recouraient volontiers à lui pour être soutenus
et aidés. C’est ainsi qu’il a inspiré et dirigé un nombre
considérable de thèses de doctorat, dont quelqués-unes
de sérieux mérite; et, par là, i a co nstitué à Nancy un
courant important de travail et d'efforts dans le vivant
et
actuel
Durant
cours
domaine
du
droit
international.
la dernière période
de la guerre,
de l'Université
furent
officiellement
quand
les
suspendus,
à partir de février 1918, A. CHRÉTIEN, resté près de
Nancy, chercha à maintenir, à titre privé, l’activité,
encore
des
possible,
quelques
de
la Faculté
étudiants,
tenus
de droit,
en
dehors
et s’occupa
de la lutte
armée par leur santé ou leur âge et qui n'avaient pas
quitté La ville. I revenait de Chaligny de temps à autre,
pour Îles réunir dans nos salles désertes, soutenir et
diriger leur travail, bref, leur permettre de continuer,
tant bien que mal, leurs études.
22
©
RAPPORT DE M..GENY.
| D'un caractère loyal et droit, sous une apparence
un
peu rude,
et comme
à lemporte-pièce, durement
éprouvé. par la mort prémäturé de son unique enfant,
paraissant désabusé de la vie et pénétré d’un stoïcisme
sans amertume, À. CHRÉTIEN resta toujours fidèle à
lPidéal national et scientifique et tint à honneur de
remplir
exactement
et conselencieusement tout ce qui
était de sa fonction de” maître. C était
cœur, qui se
révélait
douloureuses,
que
amis.
Son nom,
tout
entier
traversaiént
ses
aussi un noble
dans les
épreuves
collègues et ses
ses travaux, son zèle, son dévouement
resteront parmi les grands honneus de notre Faculté (1).
La disparition subite de M. CHRÉTIEN n’était pas.
seulement pour nous une douloureuse séparation. Elle
ouvrait,
dans notre organisme, un vide immense et qui
- sémblait peu facile à combler. Car ce vide s’étendait
aux deux compartiments
du droit international, privé
et public, qui, bien qu "intimement unis dans leur. essence,
correspondent- en fait à deux orientations. différentes
de la formation actuelle des juristes. Il était bien dési-
L rable cependant. de maintenir à Nancy, dans une même
chaire, l'unité foncière du droit, international. Le
- dévouement et la compétence d’un de nos jeunes
. collègues ont permis là réalisation de ce vœu unanime
de la Faculté. M. LALOUEL a consenti à passer du droit
publie au droit international et le translert de chaire,
demandé pour lui en ce sens, a été consacré par décret
du 26 juin 1924. Par avance, d’ailleurs,
M. LALOUEL
avait assumé
la tâche immédiateà remplir, en joignant,
à ses enseignernents de droit
public, l'achèvement des
.(r) Suivant les intentions du défuñt et le désir formel de sa famille, :
“aucune allocution n'a été prononcée a aux obsèques de M, À. CHRÉTIEN,
RAPPORT
cours. entrepris,
DE M.
cette année,
GENY
23
par M. Curérien.
Désor:
mais, M. LALOUEL va spécialement se consacrer au droit
international,
tant publie que privé.
leusement préparé par tous ses
notamment par la collaboration
pu
apporter
à la solution
Il y est merveil-
travaux antérieurs,
personnelle, qu’il a
des grandes
suscitées l’après-guerre, par ses goûts
questions,
qu'a
et ses tendances
propres et par ce sens profond des difficultés internationales,
dont
nous
avons
eu la preuve
en ces confé-
rences publiques, qu’il a bien voulu nous donner
trois
ans sur les grands
problèmes
depuis
internationaux
à
Pordre du jour. Nous pouvons compter sur M. Larouez,
pour
maintenir,
et le renom
pour
développer
de l’enseignement
du
encore,
le prestige
droit international
à l’Université de Nancy.
Toutefois, la mutation, dont M. LaLovuEL, a été l’objet,
laisse actuellement sans titulaire l’une de nos deux chaires
de droit public. Et nous n’avons sous la maïn, pour le
moment, personne qui soit apte à suflire aux besoins
de cet enseignement capital. Nous ne comptons plus,
parmi nous, qu'un seul représentant du droit publie,
alors qu’il en faut au moins deux pour desservir les
disciplines
de cet ordre,
que les règlements imposent
à chaque Faculté de droit. C’est, dans notre cadre, une
lacune essentielle, que nous signaions, avec insistance,
à l'attention de l'Administration supérieure et qui devra
être remplie avant le début de l’année scolaire 19241925, pour nous permettre de fonctionner régulièrement.
Pour
maintenu
le surplus,
dans'son
notre
personnel
enseignant
effectif minimum,
a été
en 1923-1924,
grâce à la collaboration de nos trois chargés de cours,
24
RAPPORT DE M..GENY
MM. Srmonner, Grenoux et Vorrix, dont je suis heureux
de reconnaître, une fois de plus, les mérites et le dévouement.
.
Nous avons eu la grande joie et la précieuse satisfaction de voir rentrer dans nos rangs M. le professeur
SEMN, détaché temporairement, sur sa demande, à
la Faculté de Paris. Il a été également accueilli avec
enthousiasme par nus étudiants et a vivement stimulé
les travaux de droit romain, tant en première année de
licence, que pour les candidats au doctorat et à l’agrégation.
Nous
avons
ses deux
l'espoir
années
ferme
d'obtenir,
au bout
de
de stage obligatoire, la titularisation,
en droit commercial,
de M. LxscoT,
qui verra ainsi,
à notre grand enchantement, se stabiliser et s’affermir la situation, qu’il occupe avec tant de distinction parmi
nous.
ENSEIGNEMENT
Les enseignements réglementaires, correspondant aux
programmes
‘ étaient
dans
d'examens,
le
passé,
ont été maintenus tels qu'ils
sauf
le
droit
constitutionnel
comparé (doctorat), qui a dû, faute d’un personnel suftisant, être suspendu
cette année, D'autre part, l’ensei-
gnement de l'histoire du droit public a été fondu avec
celui
de l’histoire du draït privé, pour former un seul
cours offert aux
Les
étudiants
enseignements
des deux
spéciaux
dcctorats.
à la capacité
transformés, par décisions ministérielles,
d’études
comprenant
une
conférence
ont
été
en directions
par
quinzaine.
Cette réduction se justifie mal:en présence du nombre
important de nos étudiants de capacité, qui s’est encore
RAPPORT
notablement
- pour
accru
1924-1995,
pour
ces
DE
cette
qui
GENY
année.
le retour
étudiants,
M,
aux
25
Nous
cours
méritent,
demandons,
proprement
par
leur
dits,
valeur
et
leurs efforts, les mêmes moyens de formation que leurs
camarades de licence.
La répartition des enseignements réglementaires
g’est ‘faite
avec
les
conformément
alternances
L'organisation
droit est restée,
conforme
aux
errements
antérieurs
et
coutumières.
de notre enseignement pratique dè
pour les sections civiles et pénales,
à celle
que M. SIMoNnET
des
années
précédentes,
si ce n’est
a consenti à donner les conférences
d'enregistrement, dont M. le doyen honoraire BINET
s’est fait décharger, en raison de son âge.
Dans la section administrative, une innovation inté-
ressante a été introduite. MM. PreRREVILLE, secrétaire
général, et BERTIN, secrétaire général adjoint, de la
Mairie de Nancy, ont bien voulu nous apporter leur
précieux concours et faire bénéficier nos étudiants et
auditeurs de leur autorité et de leur expérience. Tandis
que M. BERTIN enseignait à nos étudiants, de capacité
et de l’Institut commercial, l'erganisation et le fonctionnement des grandes administrations françaises,
M. PIERREVILLE offrait à un public plus large une série
de
conférences,
substantielles
et
nourries
de
réalités
vécues, sur le budget communal. Ces deux enseignements
nouveaux, qui nous rapprochent davantage de la pra-
tique
no$
et
effective
disciplines
ne
et animent
d’un
administratives,
pourront, pensons-nous,
s’accentuer
M. MELIN
et sè développer
a continué,
souffle
plus
vivant
ont
été
fort
goûtés
voir
leur
succès
que
avec le temps.
avec son succès habituel,
son
26
cours
de science
RAPPORT
DE M.
GENY
sociale,
subventionné
par
le budget
de la Faculté. D’autre part, M. Gicnoux, cédant aux
instances de l’Union des Coopérateurs de Lorraine,
et reprenant -une
par
celle-ci,
occupations
a
initiative provoquée
consenti
quelques
‘et le mouvement
à ajouter
conférences
et soutenue
à
ses nombreuses
sur
la coopération
coopératif, dans lesquelles il a traité,
en toute objectivité et liberté scientifique,
les prin-
cipaux aspects du grand problème de la coopération.
M. le professeur LALOUEL, profitant des impressions
et informations que venait de lui procurer une récente
mission à Beyrouth et au Caire, a donné bénévolement
cinq
conférences
diquement
publiques,
substantielles
et métho-
enchaînées, pleines de faïts en même temps
que pénétrées de judicieuses appréciations, sur l’état
actuel de la Question d'Orient. Le succès de ces conférences
était
assuré
d'avance
auprès
du
public,
très
choisi, d'étudiants et de gens du monde, queM.Larourr
avait déjà su se constituer par ses conférences publiques
des deux années précédentes. Il a dépassé toutes les
attentes et nous a fait regretter que notre plus grand
amphithéâtre, en utilisant toutes ses ressources, ne
donnât place qu'à 150 auditeurs.
Un succès, dü même ordre, devant un auditoire un
peu différent, où dominait, comme il le fallait, l’élément étudiant, à accueilli l'inauguration, faite cette
année, du nouveau cours d'introduction philosophique
à l’étude du droit, fondé par l'Université, à la demande
de la Faculté de Droit. Cet enseignement ranime une
tradition, chère à notre Faculté, et qui, de 1887 jusqu’à
1944, s’est poursuivie sous le titre du « Droit naturel».
Nous avons préféré, cette fois, une formule moins dogma-
RAPPORT
DE
M. GENY
:
27
tique, quiouvrela porte à toutes les conceptions, suivant
le principe de la liberté scientifique, et pourra permettre,
à chacun d’entre nous, d'exposer, à son tour, ses vues
générales sur les diverses disciplines juridiques et
éeonorniques,
qui
demeurent
à la base
de toute notre
activité. Ainsi compris, et susceptible d'être constamment renouvelé, pareil cours s’adresse, non seulement :
aux débutants,
sophie
pour qui il sert de pont entre la philo-
générale et
leur
nouveau
champ
de
travail,
mais encore à ceux de nos étudiants plus avancés, qui
ont
à cœur
critique
de
maintenir
pendant
toute
l'esprit
la durée
de réflexion et de
de leurs études.
Il
s'offre également, comme cours public, aux personnes
-4u dehors, qui désirent s’imtier à nos méthodes et
recueillir les fruits les plus substantiels de nos travaux.
C'est ainsi qu'il a été compris et suivi, dès cette première
année,
sous
[à
direction
autorisée,
ardente
—
je puis dire même ‘enthousiaste — de M. le professeur
G. RENARD,
série
de
vivantes,
qui en avait accepté la charge. Dans une
douze
M,
conférences,
RExarD
a
extrêmement
soutenu,
sans
animées
et
défaillance,
l'intérêt de son auditoire, sur les problèmes généraux
de la justice et du droit aux prises avec la volonté
humaine. Et il a pu titrer de son travail la maiüè:e
d’un véritable ouyrage (1), qui maintendrale souvenir
de cet enseignement,
brillant et for,
et en propagera,
tant en France qu’à l’étranger, la haute doctrine et
la bienfaisante influence.
En mêmé
temps, qu'il donnait ce nouvel
effort, en
(1) G. RENARD, Le droit, la justice et la volonté. — Conférences
d'introduction philosophique à l'étude de droit, 1 vol. in-12, de 344 p.
Paris, Recueil Sirey, 1924.
28.
RAPPORT
continuant,
d'autre
DE
M.
GENY
part, ses enseignements
normaux
de la Faculté de droit, M. RENARD à maintenu son
concours à la Faculté de pharmacie pour le cours de
législation pharmaceutique.
Pour répondre à un désir souvent formulé, la Faculté
a fait imprimer les programmes des principaux cours
professés d’une façon permanente et régulière, qui sont
. ainsi mis à la disposition des étudiants ou des savants
du dehors.
Promotions
—
Disrincrions
M. le professeur G. RENARD
de la 4€ à la 36 classe,
—
Mrssrons
a été promu,
à compter
du
au choix,
1% janvier
1924
(A. M., 24 mai 1924). M. le professeur Henry
a
obtenu la même promotionà la date du 16 août 1924.
M.
Henry,
professeur
de droit criminel,
vET, professeur à l’Institut commercial,
officiers d’Académie (A.
M. Lxæscor,
agrégé,
commercial,
Chambre
a été
M. 10 août
chargé du
élu membrre
de Commerce
et M. Fau-
ont été nommés
1924).
cours
de
droit
correspondant
de la
de Nancy.
M. Larover a été délégué par le Ministère, en mission
d'examens, à Beyrouth et au Caire, en novembre 1923,
Il a été chargé, par le Conseil de l’Université, de repré-
$Senter l'Université de Nancy, aux fêtes du VII centenaire
MM.
de l’Université
de Naples,
en avril-mai
1924.
Henry et LaLoueL ont été appelés à la Faculté
de droit de Paris,
mens.
M. le doyen
, la Commission
pour
participer
au service
des exa-
|
GEny
de
a fait partie, en juillet 1924,
correction
du Concours
général
de
de
3° année entre tous lés étudiants des Facultés de l’État,
RAPPORT
DE M:
DÉLIBÉRATIONS
DE
GENY
29
LA FACULTÉ
En exécution de l’article 5 du décret du 20 septembre
1920,
relatif
à
l’organisation
du
certificat
d’études
supérieures dans les Facultés des Lettres, la Faculté
de Droit a, d'accord avec la Faculté des Lettres, cons-
titué dix certificats d'ordre juridique ou économique,
susceptibles de fournir aux candidats à la licence
ès-lettres un des quatre certificats nécessaires
obtenir le diplôme de licencié ès-lettres.
pour
D'autre part, le Ministère nous a appelés à délibérer
de nouveau sur la réforme des
doctorat en droit. À la suite de
en assemblée de la Faculté, un
desiderata, a été rédigé, sur cette
fesseur
études et examens du
la discussion poursuivie
rapport, exprimant nos
question, par M. le pro-
BRocARD.
STATISTIQUE
L'effectit
de nos
DES
INSGRIPTIONS
élèves
a continué
ET ExAMENs
à remonter.
Il a
passé de 432à 449, soit une augmentation de 17 unités,
Dans le nombre total, nous comptons
venus des provinces
nous avions eus en
désannexées,
1922-1993.
55 jeunes gens,
au lieu
de 50
que
Voici l'indication statistique des diverses catégories,
auxquelles appartiennent, nos étudiants, telles qu’elles
sont prévues par la circulaire ministérielle du 31 janvier
1945:
TABLEAU
.
80
+
.
RAPPORT DE M. GENY
Un
ETUDIANTS
Français
.
fÉtrangersl
|! OBSERVATIONS
HIFiSHIF
_En vue du certificat
,
‘
A.
.
En
cité, ,
|
Étudiants ayantpris £
‘dans l'année nne ou
plusieurs inscriptions,
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.
Lo
licence,
de
capa-
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F
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43
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En vue d'un diplôme, titre ou
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En vue de l'agrégation. .......1
.
De
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En
.
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—
d’un
diplôme,
titre
»!
Sans rechercher aucun gradelni diplôme où ne rentrant past
* dans les catégories ci-dessus... ... |
-
1
Étudiants ayant subi dans Pannée des examens:
1° en vertu d'inscriptions antérieures non périmées, |
.
47
de En vertu d'inscriptions prises dans un éfablislibre d'enseignement supérieur, ....,, shoes vos]
3
+
»|
»|
1
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1,
4% |
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9
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SOL
2
» | 3
390 À 23 E 34 | 2
_
448
77
36 444.
5
113
3!
» |
49
1247
» | 30
:
71
»|
où]
3»
»
L
21
‘certificat universitaire ,...,.,.,.,)
»
.
T
:
En vue d'un grade ou titre, pour
lesquels ilssont les inscriptions requises (en cours irrégulier d'études) # 32 £
B
.
Étudiants immatri- À
culés dans année,
G.
vue
7.
|
449
‘
RAPPORT DE M. GENY
Au
point
de vue
de leur
origine,
répartissent ainsi qu’il suit:
. Ville de Nancy,
.
31
. . . .,
,...
les étudiants
....
...
..
Département de Meurthe-et- -Moselle (moins Nancy) .
_
de la Meuse...
.. ... . . . ..
—
des Vosges.
.
. , ..,
Soit, pour le ressort académique
Auùtres départements , .
. ..
Alsace (Haut-Rhin et Bas-Rhin)
.,
, ...
. . , . . . , . . ..
éérueu ere
. . . , . . . . . ..
‘187
171
43
ss
étrangers. —
étrangers se répartissent
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de la manière
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ORIGINE
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Empire Ottoman
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Suisse ......,...
Sarre. .,...,.....
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1] Pologne .,......
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Roumanie, ,.....
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de vue de leur origine:
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53
...
Moselle,
. . . .. PE
Étudiants d' origine étrangère dessus
Origine
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À
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1
8
8.
»
3
36
34
2
OBSERVATIONS
| |N
82.
_ RAPPORT. DE. M. GENY
| INSCRIPTIONS.
_ Le totaldes inscriptions trimestrielles
s est
élevé à
1:149 au lieu de 1.123 l'an dernier et 705 pour l’année
scolaire 4913-4914. Dans ce total figurent 170 inscriptions, au lieu de 108 l’an
dernier, pour le certificat de
capacité (1).
|
|
Novembre
1928
InscripHons
Capacité...
1'eannée:, 4.., ., …«..
2% année...
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Mars
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..
338
‘898
252
234
88:
4149
-:
ont été délivrées, en outre, pour
institut Commercial,
1922-1923.
au lieu de 1%4 pour l'année
|
Lu
ne
Ut
2
Les inscriptions, spéci iales aux conférences facultatives, ont.été au nombre de 85 pour le premier semestre,
de 88 pour le second; respectivement à 94 et 76.en
1922-1923.
HO
Li
|
La Faculté a conféré 128 grades et.certificats, au eu
:
de 134 l'année. dernière
c
et 98.en 1913-4914, Savoir:
En
1998-1094
Baccalauréat . : . .
Licence , 4, 5:
..
4, ,.....
, ... , 5,
.
- { Sciences juridiques. ., , : ..; ..
Doctorat 4
Sciences politiques et économiques.
d'Université,
..
. ,
. Certificat de capacité en droit.
Attestation d'études,
.
. , : ...
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.….
66:
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3
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8
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seuls
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En
1922-1023
L
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- 63.
:
3
5
»
8.
>
(48
(1) Relevé des inscriptions par années d’études etpar triméstresi
|
RAPPORT DE
M.
Le nombre total des. épreuves
contre 537 en 1922-1923.
Sur
ce
ajournements,
subies
83
à atteint 497
compte 393: admissions et 104
soit 79,08 % (admissions) et 20,92 °/o
chiffre,
{ajournements).
GENY
on
L
Le système des compositions écrites, rétabli, sous
. une forme nouvelle et. plus générale, dans les examens
de la licence en droit, par le décret du 2 août 1922 et
appliqué, à partir de juillet 1924, aux deux examens
du baccalauréat
en droit (17e et 2° années de licence),
en éliminant les candidats manifestement insuffisants
d'épreuves simples mais décisives, fortifie
singulièrement la valeur probante de nos examens
_et ne peut qu’accroître la qualité des études de droit,
“au
moyen
Résultats
te
d'ensemble des examens
sm
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Gapacité
|
L
Bactalauréat
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Épreuves
écrites. .|
Baccalauréat
2° examen
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etéconomiques|
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4547!
|»
2
20,92 | 1 | 28 | 53
|
À
[15
|
|
|
À
RAPPORT
DE M. GENY
85
Les sèches statistiques qui précèdent nous rèvèlent
imparfaitement l’élément le plus essentiel de la vie de
la Faculté, l'intensité et la qualité du travail des
étudiants.
.
C'est à développer ce travail, à le rendre plus régu-
lier, plus intelligent, plus critique, de façon à en augmenter le rendement scientifique et pratique, que nous
appliquons le meilleur de notre effort. Nous constatons
grande
avee
satisfaction
en
incessant
progrès
un
sens. Ce progrès est dû, indépendamment
ce
de l’action
et du contact personnels des maîtres, à notre salle de
travail, dont les collections se complètent peu
à peu
grâce au zèle de M. le professeur Henry. Nous avons pu,
cette année, y organiser un chauffage plus confortable
“et elle reste très régulièrement fréquentée, été comme
hiver, par nos meilleurs étudiants. Il est dû aussi
à l'institution des conférences, que nous avons multi-
pliées et diversifiées,
en vue d'offrir aux étudiants
laborieux toutes les occasions de s'exercer par les
interrogations, Îles travaux écrits, les explications de
textes, les exposés oraux, les discussions contradictoires,
Outre les conférences réglementaires,
de
doctorat,
toujours
régulièrement
de licence
et
fréquentées
à
Nancy, nous avons maintenu et'amplifié notre confé-
rence d’agrégation,
sections,
en la divisant cette année en trois
correspondant
d'agrégation,
pour
du
trois sections
aux
lesquelles
nous
avions
concours
des
eandi-
dats. La section de droit privé et criminel a été suivie
par 5 auditeurs, qui s’y sont essayés en 10 leçons.
La section d'histoire du droit avait 3 auditeurs, qui
ont préparé
7 leçons ou
explications
de textes, La
.
RAPPORT DE M. GENY
‘86
section d'économie politique
a
2 auditeurs.
A côté et en
Fo
concours
* Faculté,
dehors des
dont. il est rendu
fourni 4 tegons
compte
spéciäux
dans
spécial de M. le professeur LALOUEL,
de
constater que
la
série
des
pour
de là
un rapport
je suis heureux
succès
de
notre
Faculté,
au concours général entre les étudiants
3€ année
de toutes les Facultés
brillamment cette année,
de
de. l'Etat, se continue
grâce
à..MHe. Geneviève
. SERRIER,. qui, entre vingt-huit concourrents, a obtenu
la 2e mention honorable de ce concours (4). Il est juste
de faire. partager lPhonneur de cette. distinction au
professeur
de droit civil de 3° année, M. VorriN, qui,
lui-même, _en
son temps,
premier
lauréat
du même
COncOUTS, à su assurer à 868 Fes ane ommaton soie
et complète.
: Au total, l’année scolaire 1923- 1924,
qui se termine
au soixantième
anniversaire du rétablissement de la
- Faculté de droit de Nancy, a été digne des précédentes;
elle atteste, une fois de plus, la vitalité et la fécondité
de notre établissement
- il dépend.
au
sein de
l’Université, dont
(r} Le rapport, adressé à M. le Ministre sur le concours général
. (Journal Officiel du 7 août 1924), consacre, au travail de Mie SERRIER,
les lignes suivantes:
« Mile Marie-Genceviève SERRIER, dela Faculté de Droit. de Nancy,
à qui échoit la deuxième mention, expose assez clairement la matière,
mais sa composition manque d'introduction, le plan est à peine indi-
qué, Ja pensée n’est pas suffisamment disciplinée et cède trop facilement
à la tentation de faire montre de connaissances, qui ne se rapportent
pas au ‘sujet; enfin la précision n’est pas toujours suffisante. La question
du règlement des créances entre cohéritiers n'est pas abordée, En revanché, l’idée maîtresse de l'égalité entre lés époux et les cohéritiers est
bien mise en lumière. La théorie des récompenses est mieux expliquée
que celle du règlement des dettes entre cohéritiers ».
RAPFORT DE M. GENY
Paroles
37
prononcées par M. le Doyen GENY,
aux obsèques de M.J. Garnier, professeur honoraire
|
le 4 août 1924
: En venant s’incliner, avec douleur et respect, devant
la dépouille mortelle de son professeur honoraire,
M. Jules GARNIER, la Faculté
de droit de Naney,
aussi
bien
loin-
qu’elle
rend
hommage
taines, tient à cœur
parmi
à ses
d’honorerl’un
origines
déjà
des plus fidèles,
Ceux, qui, ayant reçu des premiers sa formation,
ont voulu, à leur. tour, participer activement à son
. œuvre, la servir avec toutes leurs puissances, accroître
son influencé et propager
Né
en terre lorraine,
son renom.
à Gérardmer,
|
le 9 septembre
1848, élevé et grandi à l'ombre
de ces montagnes
vosgiennes, dont ïl conserva toujours le souvenir
attendri eb l’amour profond, Jules GARNIER arrivait,
en l'automne de 1866, à.la Faculté de droit de Naney,
qui comptait à peine deux années d'existence. El fut
done parmi ses plus anciens élèves. Distingué de bonne
heure pour ses sérieuses qualités et pour la vigueur de
son esprit, il devait promptement
se signaler à l’atten-
tion par ses succès scolaires, et conquérait, en 1869, .
le second prix du concours général de droit civil entre
les étudiants de toutes les Facultés
rant
ainsi,
pour
Nancy.
une série
de France, inaugude distinctions,
qui
n'a fait que se continuer ets "augmenter dépuis lors.
Stimulé par les engouragerients de ses maîtres et haussé
du prestige
d’une thèse de doctorat justement remar-
38
RAPPORT
DE M. GENY
quée, il n'hésite pas à préparer l'agrégation des Facultés
de droit eb conquiert le Succès désiré en 1874. Durant
une année, il est attaché à la Faculté de Rennes; mais
il ne tarde pasà revenir à Nancy, où tout le rappelle,
et il y restera étroitement
fidèle jusqu’à la fin. Après
un bref passageà travers
le droit romain,
confier,
en 1877, l’enseignement
il se voit
de l’économie
poli-
tique, qui vient d’être créé comme enseignement d’État
et d’entrer dans le programme officiel de la licence
en droit. Il s’ y donne tout entier et cultive avec ardeur.
et goût ce nouveau champ de travail. Ayant été de
ses premiers élèves, je me souviens, non sans émotion,
de la conscience serupuleuse, que mettait M. GaRNIER
. à exposer les éléments de cette science, si délicate et si
complexe, et des efforts qu'il multipliait, pour aboutir,
après
des
recherches
et
des
méditations
profondes,
à la clarté,à la précision, à la justesse des solutions
moyennes et pondérées, où teñdait
naturellement
son esprit. ‘Constamment, il perfectionna, épura, élima”
cet enseignement important, auquel il joignit, plus tard,
l'économie et la législation
financières.
On peut dire, |
sans exagération, qu'il a véritablement créé à Nancy
ces disciplines, à peine effleurées auparavant, et qu’il
en
a fait
breuses
passer les principes
générations
essentiels
d'étudiants.
ŒEsprit
en
de
positif
pratique, constamment guidé par un rcbuste bon
nom-
et
sens
et par l'instinct profond des réalités sociales, il: écarte
les illusions chimériques, pour se cantonner dans le
possible,
et vise
qui
fait leurs
ont
surtout
À consolider les institutions,
preuves,
en maintenant
l’eflerves-
cence des intérêts dans les cadres fermes de lorgani-
sation établie.
RAPPORT
DE
M.
GENY
39
Aubant il se montrait calme, posé, modérateur, dans
le domaine scientifique, autant Jules Garnier s'exaltait, senthousiasmait et dépassait, en quelque façon,
sa nature, quand la patrie etait en cause. En 18704871, il avait
pris part
à la guerre
franco-allemande
et il conserva toujours un souvenir, ému et fier, de
la jeune ardeur qu'il avait mise alors au service du pays.
De 1914 à 1918, nous l’avons vu, vibrant de nouveau
à l’appel des armes, secoué par toutes les angoisses
de la défense nationale, suivant avec une sensibilité
passionnée
les
péripéties
de
la
lutte,
constamment
É
aux aguets des nouvelles militaires ou diplomatiques,
toujours orienté vers l'espoir, soutenant les courages
défaillants, rassurant les volontés fléchissantes, tendrement
penché,
en
même
temps,
vers
les
douleurs,
qu'il voyait se multiplier autour de lui et rayonnant
enfin, dans la douceur de son inoubliable sourire, en
face de la certitude,
définitivement
acquise,
victoire, dont il n'avait jamais deuté.
Ainsi
se révélait, sous les dehors d’une
un peu
rude,
toute
à notre regretté
la richesse
collègue
de cœur,
un charme
qui
de cette
enveloppe
donnait
si profondément
sympathique. D'une affabilité toujours égale, avec une
simplicité prenante, il savait introduire, dans les dis-
cussions
les
plus
graves, cette
bonhomie familière,
qui, sans blesser personne, lui permettait de réprimer,
par quelque boutade humoristique ou par une pointe
malicieuse,
les
velléités d'innovation,
que
rience lui faisait apparaître téméraires ou
son
expé-
dangereuses.
S'exerçcant sous cette forme, à la foïs sérieuse et enjouée,
Pinfluence de Jules GarnIER était profonde et salutaire
dans
les assemblées
délibérantes,
où
il prenait
part,
40
RAPPORT
DE
M. GENY:
notamment au Conseil académique . ou au Conseil
de l’Université, près desquels il représenta longtemps
la Faculté de droit. Et, même
après sa retraite, acquise
en 1920, nous eûmes toujours grand charme et souvent
grand profit, à le revoir fréquemment dans nos réunions
de
Faculté, pour
y rappeler
les vieilles
traditions
et
glisser habilement parmi nos débats un avis judicieux.
En même
temps,
avec
cette faculté d’expansion.et
cette aisance de communication, qui étaient marques de sa nature sensible, il nous entretenait de ses joies
familiales, comme jadis il nous avait fait participer
à ses douleurs. Finalement, après avoir subi sa part des
épreuves inévitables à l’homme, parvenu au calme
de la vie bien remplie, jouissant des tendresses dont
il: était entouré, voyant croître et se développer, à
ses côtés, issus de son sang, de charmants exemplaires
de cette jeunesse
qu'il
sentions pleinement
avait toujours
aimée,
nous
le
heureux, lorsqu'éclata la terrible
crise de santé, qui rompait brutalement ce bonheur.
Avec quelles angoisses nous en avons suivi toutes les
alternatives, admirant, autant que les dévouements
éclairés
et
infatigables
qui
le
soutenaient,
la
force
d'âme de notre cher ancien, resté calme ‘et optimiste
quand même en face de cette réalité cruelle, qui devait
finalement l'emporter!
Et, maintenant que
sommée,
la grande
nous .qui étions comme
séparation
est
con-
sa seconde famille,
la famille de l’esprit et de l'amitié, nous nous tournons
vers la première,
intimes,
la famille du
sang et des affections
pour lui dire toute notre grande peine, mais
aussi toute notre confiance
dans la paix
et le repos,
si pleinement mérités par notre cher collègue, au cœur
-
RAPPORT DE M. GENY-
droit, à la vie sans tache,
ki
aux intentions nobles et
généreuses, constamment orientées vers le juste et le
bien. Nous voulons pleurer comme les siens et les assurer
de notre profond, de notre inaltérable souvenir, pour
celui qu'ils aimaient, que nous aimions et vénérions
avec
eux.
LISTE DES TRAVAUX. ORIGINAUX
publiés
par le Dersonnel
de Nancy
de la Faculté de Droit
en l'année
1923-1924
L. — Travaux des Professeurs, agrégès
_ et chargés de Cours
M. FR. GEXY, doyen et professeur de droit civil.
Science et technique en droit privé positif. — Quatrième et der-
nière partie, Rapports entre l'élaboration stientifique et l'élaboration
technique du droit positif.
Sirey, Octobre 1924.
1 vol. de XXIIT et 265 p.
Paris, Recueil
M. Georges RENARD, professeur de droit public.
Le Droit,
la Justice et la
Volonté,
conférences
d'introduction
philosophique à l'étude du droit, 4 voi. in-12, XIE et 344 p., librairie du Recueil Sirey, 1924.
Compte rendu de la thèse de M. Pierre JozLr, (Les. entreprises
d'intérêt public -et
l'usage
de la permission).
Revue
Générale
de service et le recours pour excès de pouvoir).
Revue
Générale
d'administration, 1924, p. 93 à 95.
Compte rendu de la thèse de M. T.-J, CHevaLLrer. {L'instruction
d'administration, 1924, p. 386 à 388.
M. A. Henry,
professeur de droit criminel.
1o Note au Dallez, 1923, I, 170, sur l'effet suspensif des pourvois
en cassation contre les arrêts de
tion.
la Chambre des mises
en
accus
°
20 La « suppression de la transportation », dans la Revue critique
de Législation et de Jurisprudence. Numéro d'Octobre 1924.
Jo En cours d'impression: Note au Dalloz, 1924, sur la responsabilité pénale du préposé ;
Et Rapport au Cohgrès pénitentiaire de Londres de 1928, sur l'ap-
plication de l'individüalisation pratique de la peine par. le juge.
44
RAPPORT
DE M.
GENŸY
:
M. Lescor, professeur de droit commercial.
Les réserves des sociétés par actions et l’impôt cédulaire et général sur le revenu. — Gazette des Sociétés, 1924, p. 181 à 142.
Le projet de loi tendant à introduire dans la législation française
les sociétés à responsabilité limitée. — Revue des Sociétés, 1924,
p. 288.
Des succursales de sociétés.
—
Recueil juridique
des sociétés,
Jüillet 4924.
Une forme nouvelle d'entreprise des sociétés d'économie mixte. —
Revue industrielle de l'Est, 5 Juillet 1924.
'
Rapports à la Ghambre de commerce de Nancy.
—
Bulletin
de
cette chambre, 1924, p. 84 et 104.
M. H. SIMONNET, agrégé.
Note sous Civ. rej., 11 Décembre 1922, en Sirey,
1923, 4, p.
313-
314 (Application de l’article 1098 au profit de l’enfant adoptif?)
o
M. C.-J. Grenoux, agrégé.
L'Après-querre et la politique commerciale.
Colin, 1 vol. in-16 de 200 p.
IL. —
— Paris, Armand
7ravaux des Étudiants ( Thèses de Doctorät)
M.
À. GAUBERT.
Le Commissaire de police. Sa collaboration
publics. Son rôle social, XI et 142 p. in-8o.
avec les pouvoirs
M. I. Boaue.
De lPoffice du juge en matière d'application des lois étrangères
d'après la juridiction française, TX et 200 p. in-8.
M. À. RosAMBERT.
La veuve en droit canonique jusqu'au
248 p. in-80... Li
XIVC
siècle,
XNIII
et
/
RAPPORT
M.
DE
M.
GENY
.
45
KR. Hess,
* De la condition des Sujets et desBiens ennemis en France pen
dant la guerre de 1914-1918, 216 p.‘in-8°.
M.
J.-J. CHEVALLIER.
L'instruction de service et le recours
344 p. in-8.
”
pour
excès de
pouvoir,
‘
M. P. FROMONT.
Le régime juridique de l’électrification
la région lorraine, XIIT et 178 p. in-80.
des campagnes
dans
-
COMMERCIAL
[INSTITUT
:
| ANNÉE
SCOLAIRE 1923-1924
Rapport de
L'Institut
M.
Commercial
DANIS,
Directeur
de l’Université
de
Nancy a
rouvert ses portes le3 novembre 1923, avec un effectif
qui lui fait honneur (58 élèves).
Nous avons vu avec plaisir que les élèves sortants
‘de l'Ecole Supérieure de Commerce
grand
nombre ‘qu'en 1922
qui forme
la base de l’Institut,
to
ge
Supérieure
A
+
$$$
on
sont venus en plus
et 19923.
Cette
clientèle,
augmentera de plus
€
5
8
8
de Comiiérce,
ét qu'il permet de trouver
8 on
g
+
6
des situations én rapport avec les connaissances acquises.
Les élèves de la Faculté de Droit ont été plus nombreux aussi. Ils apprécient, de plus en plus, à leur valeur
les facilités d’études qu’on leur offre, de faire l’Institut
Commercial en trois ans (par groupe d’études): Au
bout de leur troisième année de scolarité, ils arrivent
ainsi à
obtenir,
en même temps,
deux
diplômes
supé-
rieurs: celui de Licencié en droit etle diplôme d’Ingénieur
commercial.
|
PERSONNEL
Nous
retrouvons,
le même
personnel
pour
l’année
scolaire
que pour l’année
1923-1924,
précédente: un
48 .
RAPPORT DE M. DANS.
‘seul professeur, M. RENARD (organisation et fonctionne-
ment des grandes administrations),à été remplacé par
M. BerTIN, chargé de cours.à la Faculté de droit.
" : ENSSIGNEMENT
L° enseignement comprend des cours spéciaux
propres
à l’Institut et des cours communs à la Faculté de droit
età PInstitut, notamment pour les sciences ; économiques
et juridiques,
|
En
laissant de
côté ces
donné plus de 500 heures
dernières,
le. personnel
de cours spéciaux.
a
:
Sciences économiques dnorure un ue . | 20 heures.
—
juridiques nusssesenessessss | 70
—
_—
|
géographiques
—
........ ses
. commerciales et industrielles.
Organisations , pésesesessesnesessreseer
A0
60
65
—7
. —
_—
Langues vivantes.
ie... ereses . 480 — LE
Exercices pratiques de comptabilité.
70 —.
|
il
Total 505 heures.
En outre, au cours de l’année scolaire 1923-4924
sous la direction de M. Fauver, les élèves de l’Institut
Commercial ont fait, tant à Nancy que dans le Département, un certain nombre de visites, afin de les initier.
avec les industries locales ét régionales,
et aussi pour
leur montrer, mis en pratique, les systèmes d’organisa-
tion qui leur sont enseignés.
Ces
visites
sont les
suivantes :
_ Imprimeries des Arts Graphiques, à Jarville;
Grandes Brasseries de Maxéville;
: Grands
Moulins de Nancy;
RAPPORT
DE M. DANIS
48
Mines de fer de Saint-Pierremont;
Aciéries de Neuves-Maisons;
Hauts-fourneaux, Forges et Fonderies
Pont-à-
de
Mousson;
$
Mines de sel de Varangéville;
Magasins et Entrepôts des Coopérateurs de Lorraine;
Etablissements
à Belleville.
Cabirol,
EFrEcrr
58 élèves se sont fait inscrire à l’Institut Commercial,
pour l’année scolaire 1923-1924, à savoir:
24 pour le diplôme
d'Ingénieur
30 pour les certificats
commercial;
d’études;
4 au titre d'auditeurs libres.
Ce total de 58 élèves, réparti
par
nationalités,
2 Bulgares,
1 Tehécoslo-
comprend:
46
vaque,
Français,
4
4 Letton,
2 Polonais,
Luxembourgeois,
2
Roumains,
2
Grecs,
4 Egyptien.
Comme les années. précédentes, un certain nombre
d'élèves (57 de l’Institut Electrotechnique, 33 de
l'Institut de Mécanique appliquée, 3 del’Institut Colo_nial) ont profité, au cours de l’année scolaire, de
quelques enseignements donnés à l’Institut Commercial.
RÉSULTATS
AUX
EXAMENS
are Session
Sur
les
24
inscrits
pour
21 ont persévéré jusqu'au
en cours d’année.
le
diplôme
bout;
3
ont
d'Ingénieur,
abandonné
*
50
RAPPORŸ
DE M.
DANIS
Sur les 21 qui ont subi tous les examens:
atteint la moyenne
d'Ingénieur
comprise
de
45,
commercial;
entre
10
d'Etudes supérieures
et
et ont
obtenu
{1 ont
le diplôme
10 ont atteint une moyenne
45,
et
ont
commerciales.
obtenu
le diplôme
-
Sur les 26 inscrits pour les groupes d’études, 6 seule. ment ont subi avec succès leurs examens; les 20 autres
subiront leurs interrogations, les uns
novembre, les autres en 1925.
Ces
derniers
appartiennent
tous
à la session
à la
de
Faculté
de
Droit. En juillet dernier, ils ont préféré subir leurs examens à la Faculté de Droit, d’abord, en réservant les
examens de
ultérieures.
l’Institut
Commercial
pour
les
sessions
2 Session
13 étaient inscrits pour la 2€ session:
2 qui n'avaient pas obtenu la moyenne
recommencé tous
leurs
3 ont recommencé
4 ont
complété
de 15,
ont
examens;
un ou deux groupes seulement;
les trois
groupes;
:
4 ont complété tout ou partie d’un ou deux groupes.
Sur
ces 13 candidats:
2 ont obtenu le diplôme d’Ingénieur commercial;
7 ont obtenu le diplôme d'Etudes supérieures commerciales;
4 a obtenu
deux
certificats
de
groupe;
Les3 autres n’ont subi leurs examens que sur quelques
matières. [ls complèteront en juin prochain.
1
RAPPORT
DE M.
DANIS
51
LAURÉATS
Prix de la Chambre
de Commerce
de Nancy
Médaille d'argent: HIRCHENHAN (Louis-Joseph),
le 41 mars 1901, à Rombas (Moselle).
Médaille
d'argent: Cuny
né
né le 4 février
(Charles),
1905, à Baccarat (M.-et-M.).
Médaille de bronze: GuTTon (Jean-Paul), né le 2 avril
1903,
à Nancy.
Prix
de
Médaille
la Société Industrielle
d'argent:
né le 4 août
1902,
Médaille
Dospa
(Raymond-Marie-Emile),
à Metz.
d'argent:
22 décembre
de l'Est
Larrirre
(Jean-Serge),
né
le
1902, à Nantes (Loire-Inférieure).
Médaille d'argent, décernée à l'élève le plus méritant
de la Faculté de Droït qui a suivi les cours de PInstitut
Commercial:
Gurrton (Jean-Paul), né le 2 avril 1903, à Nancy.
Médaille d'argent, décernée aux deux meilleurs élèves
de 3° année de l’Institut Electrotechnique et de Mécanique appliquée, qui ont suivi les cours de l’Institut
Commercial :
|
Section
d’Electricité
PecTier (Maurice), né le 21 avril 1898, à Badonviller
(M.-et-M.).
Section
CouLon
(Paul),
de
né le 22
conche (Haute-Saône).
Mécanique
|
novembre
1896,
à Froide-
‘
Médaille de bronze: Cuny (Jean), né le 4 février
à Baccarat (M.-et-M.).
|
1905,
5à
.
RAPPORT
DE M.
DANIS
Médaille de bronze: Jecnarskr (Wladyslan-FélixJean), né le 6 mai 1897, à Varsovie (Pologne).
Prix
de
l'Association
des
de l'Institut
Médaille
d'argent:
Anciens
Élèves
Commercial
HircHENHAN
(Louis-Joseph),
né
le 11 mars 1901,à Rombas (Moselle).
SITUATION
L'Institut
Commercial
‘
FINANCIÈRE
se suffit
avec: ses propres ressources. |
Evidemment, si les anciennes
à lui-même,
|
subventions,
il vit,
notam-
ment celle de l'Office économique de Meurthe-et-Moselle,
étaient
maintenues,
on.
améliorations matérielles
pourrait
apporter
dans l’organisation de l’Ins-
titut, mais ces améliorations,
utiles il est vrai, ne sont
pas encore absolument indispensables.
Les recettes se sont élevées à la somme de
Les dépenses ont atteint le chiffre de...
D'où
un reliquat
de.,......,........
SITUATIONS OBTENUES
certaines
PAR LES ELÈVES
32.595
»
30.695
»
1.9007
»
SORTIS
Il est difficile de donner, comme les années antérieures, un tableau des élèves sortis en 1923.
En effet, beaucoup de ces élèves sont au service
militaire, quelques-uns pourtant, les plus âgés, dégagés
de leurs obligations
suivantes:
militaires,
occupent
les situations
. 5 sont entrés dans des établissements importants
la région: Hauts-Fourneaux
Usines; Grands Moulins.
et Fonderies,
de .
Aciéries,
RAPPORT DE M. DANIS
._. B3.
4 ost Chef de service dans une Maison commerciale.
À est Commerçant.
en Grèce.
.2 sont Négociants
(Produits
chimiques
-{ est Attaché au service commercial
fer
et Grains).
des chemins
de
de l'Est, à Paris.
4
est Avocat.
_ 2 poursuivent
leurs
études | (Faculté
Faculté des Sciences).
7 sont au service militaire.
2 situations
inconnues.
de
Droit et
FACULTÉ DE DROIT DE NANCY
RAPPORT
SUR rs
Concours
ouverts
entre les Étudiants
_ (Année scolaire 1923-1924)
par M. Henri LALQUET, Professeur de Droit international
MssIEURS,
Depuis le rétablissement
entre les étudiants de
des concours de ên
notre
Faculté de
d'année
Droit,
les
rapporteurs vous ont tous conviés :à y participer
en plus grand nombre, vous rappelant l'importance
| de cette institution, qui est pour vous le meilleur
des
stimulants,
élément
et pour nous, COFps enseignant, le meilleur
d'appréciation.
Ces
appels
ont
été bien
mal
entendus et il m'est pénible de constater que le nombre
des concurrents de l’année 1923-1924 a été très infé-.
rieur encore à celui des années précédentes. Pour les
trois années de licence, qui comportent chacune deux
épreuves, il a été remis un total de 38 copies contre 49.
l’année dernière. 30, il est vrai, ont puê tre récompensées
et 1} est agréable de dire que nous n'avons pas, en les
retenant, donné. seulement des prix d'encouragement.
: Nous avons eu de très bons exposés qui nous permettent,
56
somme
RAPPORT
toute,
DE
M,
LALOUEL
de n’être pas trop
pessirnistes.
Il n’en
convient pas moins de remarquer que ces trente copies
récompensées ne représentent pas un nombre égal
d'étudiants,
mais
un
chiffre
beaucoup
plus
faible
puisqu'il est de 19 seulement, qui se répartissent de la
façon suivante: 6 en première année, 5 en deuxième et
8 en licence.
Si la qualité s’est maintenue, le nombre importe
peu, diront certains; y eût-il eu le double de présences,
les lauréats auraient été vraisemblablement les mêmes.
Ce n’est pas démontré. Je ne veux diminuer en rien
le mérite de ceux dont vous entendrez proclamer les
noms dans un instant, mais je sais, pour ma part,
plusieurs étudiants qui auraient très bien pu figurer
sur cette liste d'honneur s'ils s'étaient, tout au moins,
donné la peine de venir. Je ne les félicite pas de leur
abstention. Les résultats seraient-ils identiques, il
est d'observation constante que l'accroissement ‘du
nombre des concurrents donne à chacun plus d’ardeur
dans la lutte, et, par suite, plus de valeur aux compo-
sitions. Cest ainsi que se maintiennent
dans tous les
domaines le niveau et les traditions Voulez-vous
laisser péricliter ceux de votre Faculté, ou conserver
intacte la réputation dont elle jouit? Vos intentions
ne font pas de doute. Que vos actes les confirment.
Je supplie instamment tous les bons étudiants de 1
et de 2° année— et nous avons la joie de les savoir nombreux — de se remettre au travail avec l'intention
bien arrêtée de participer aux concours de lan prochain; et je demande aux étudiants de 3° année, qui
vont'entreprendre,
militaire,
leurs
maintenant
études
de
ou
doctorat,
après
leur
service
de prendre
eux
RAPPORT DE M. LALOUEL
aussi
la ferme. résolution
._
qu'ils. sont. de.
prouver
de
à7
l'élite en apportant par des thèses solides et bien composées, leur brique à l'édifice juridique toujours en
réfection. En même temps que cela les-aide à se lancer
_ dans l’existence,
apportant.de bonne heure une
en leur
notoriété qui ne leur nuit pas, ils s’acquittent de leurs
dettes envers l'Université, qui les a formés, en
étendant
sa gloire, et ils laissent un bon souvenir à leurs professeurs qui les voient souvent quitter les amphithéâtres
avec beaucoup plus de mélancolie que la plupart
d’entre
vous ne l’ont jamais supposé.
PREMIERE
En
première
année,
ANNEE
Îles concours
ont
porté
sur
le
Droit romain et le Droit civil.
Droit
Les candidats
diques,
romain
avaient à traiter:
d'aprés.
quelques
“romain » (1).
Le Droit romain
« Des fictions jurt-
exemples
fournit
un
tirés
assez
du
grand
Droit
nombre
de véritables fictions, dont lexamen permet de saisir
d'une manière précise le rôle et l’importance, dans
l'élaboration du droit, de ce procédé de la technique
juridique. Ces fictions romaines présentent d’ailleurs
un caractère différent, selon qu'elles ont leur origine
ou dans la coutume comme l'antique théorie du postliminium, ou dans l’édit du préteur comme toutes les
actions fictives, ou dans l’œuvre des praticiens admise
par le jury centumviral au cas de querela 1nojficiost
8
(1) Commission:
MM.
Micnon,
SENN
rapporteur;
KroëLz.
58
RAPPORT
DE
M.
LALOUEL
tesiamenti, ou dans l’œuvre des jurisconsultes promoteurs eux-mêmes de coutume, quand ils formulent
notamment
que
hereditas
defunctt
personam
sustinet
ou que qui in utero est perinde ac st in rebus humanis
essel custoditur, quotiens de commodis
quaerilur, enfin, exceptionnellement,
mesure. législative.
Malgré leurs
ipsius partis
dans quelque
divergences d'origines
et de formules, ces fictions ont toutes pour but d’intro-
duire certaines
difficilement
règles,
admettre
qui
souvent
autrement.
se seraient
Toutefois,
en
fait
pré-
cisant les effets de certaines de ces fictions romaines
les candidats pouvaient relever et.les inconvénients
qu’elles présentent, en cértaines circonstances, dans
le cas de querela inofficiosi lestamenti par exemple,
si l’on ne fixe pas d’une manière rigoureuse les limites
‘ de leur application, et le caractère d’autres fois provisoire
de leur existence,
comme
dans les cas
de
cette
querela ou de l’action publicienne.
Dix étudiants ont pris part au concours: sept compositions ont été remises: cinq d’entre elles ont été
récompensées.
Celle de M. AuBry. qui est ingénieur : vil des mines (1),
obtient le 1% prix. L’auteur y fait preuve d’une maturité
d'esprit
qu'on rencontre rarement
chez
des étudiants
_de 4° année. Il possède un style vigoureux, un langage
juridique
précis,
surtout
des
qualités
d’exposition
qui plaisent et lui rendent favorable le lecteur. Le rôle
de la fiction est exactement présenté; les exemples
de fictions juridiques romaines font l’objet de dévelop-
(1}
Devises : Heu, miserande puer, si qua fata aspera rumpas |
— Non licet omnibus adire Corinthum.
RAPPORT
pements
DE
intéressants:
M.
LALOUEL
Toutefois,
59
on
peut. regretter
quelques longueurs, quelques répétitions ; on regrettera
surtout
que l’auteur n'ait pris comme exemples
de fictions juridiques que les fictions prétoriennes et
celle qui apparaît au cours de la procédure de la querela
|
inofficiosi testamenti.
Cette critique ne saurait, au contraire, être adressée
à M. G£Nny (1). Sa composition, qui révèle des connaissances étendues et un esprit particulièrement réfléchi,
est remplie d’un plus grand nombre d'exemples de
fictions, les unes d’origine prétorienne, les autres
d’origine coutumière. L’exactitude des faits relatés,
l'abondance des détails, le souci, même excessif, des
divisions, la recherche toujours voulue du développe-
ment historique du procédé technique étudié dénotent
une netteté de pensée,
nourrie par de solides connaïs-
sances. Par ces qualités,
le travail de M. Gény se fût
donc sans conteste placé au premier rang, si son auteur
ne
déconcertait
sécheresse
pas
quelque
peu
dans lexposition,
le lecteur
son inhabileté
par
sa
dans la
composition et dans l’art des développements, d’ailleurs toutes imperfections de jeunesse qui devraient,
par la suite,
s’atténuer
compromettre
l'auteur
ou
disparaître,
cette connaissance
est en voie
d'acquérir.
sans toutefois
précise des faits que
M.
GÉny
obtient
le
second prix.
Les compositions
de MM.
Doyex
et BrEr sont, sans
aucun doute, inférieures aux précédentes. Leur classe-
ment a donné lieu à quelques hésitations. La composi4
(4)
Devises:
Fief
et
justice
n’ont
rien
de
commun.
Fief
justice sont tout un. — Quid est veritas ?
et
60
_‘RAPPORT DE M. LALOUEL |
tion
de M.
Doyen
{t),
auquel. est décernée la 4e men-
tion,. fait. preuve de connaissances nombreuses, le
plus souvent exactes, cependant parfois incertaines.
Dans la nomenclature et l’exposé des fictions romaines :
se glissent quelques erreurs, telles que celle qui
con-
siste à voir une fiction dans cette leçon courante que
Fhéritier romain est considéré comme le continuateur
de la personne du défunt. Plus grave est l'erreur qui
consiste
à
s
donner,
dans
l'établissement
des
fictions
un rôle important au législateur, qui n’y joue au contraire qu'un rôle tout à fait exceptionnel. Le travail
de M. Brer (2), à qui est décernée la 2° mention, présente.
la même abondance d'exemples de fictions. Cependant
il est déparé par un plus grand nombre de petites
erreurs, porbant notamment sur la qualité des. per-”
sonnes qui peuvent se plaindre d’un testament inoflicieux, sur le domaine d'application de l’action Rutilienne, sur la sanctiôn de la bonorum possessio, etc.
Enfin; la Faculté. décerne à Mlle Revuxr (3) une troisième
mention.
Sa composition,
qui
se distingue
par
une grande netteté d'exposition, mais aussi par quelque
sécheresse, contient un certain nombre de formules
très précises et vigoureuses, Il y est fait un louable
effort
pour
distinguer
les
fictions d’après
ceux-là
même qui les ont mises en œuvre, qu’il s'agisse du
préteur, des jurisconsultes ou des praticiens. Mais des
(4) Devises: Chercher le vrai, pratiquer le bien.
Donec eris felix multos numerabis amicos.
(2) Devises: Quos oult perdere, Jupiter dermentat.
Mutuum date, nihil inde sperantes.
(3) Devises: Dominus, illuminatio
Dieu et mon droit.
mea.
x
|
RAPPORT DE. M. LALOUEL
:
1
.
erreurs sy font jour,:en ‘particulier à propos” du post
.liminium et de l’action publisienne.
. Droit civil
Le sujet proposé était: « La preuve de la propriété
* imimobilière » (4). Les concurrents, après avoir montré
l'importance du problème, devaient en souligner la
difficulté,
tout
tenant
système
à
officiel
l'absence,
et
en
public
droit
d’investiture
- propriété. D'où il suit qu’en dehors
| priétaire contesté
français, de
est en mesure
de
cette
des cas où le pro-
de: démontrer
qu’il a
possédé pendant le temps requis pour la prescription,
‘il ne peut faire la preuve directe de son droit. En raison
de l'effet relatif des contrats, la légitimité du droit de
chacun suppose celle du droit de son auteur et ainsi.
de suite à l'infini, probatio diabolica. La jurisprudence,
qui à eu de nombreuses occasions d'intervenir, a done
dû s’ingénier à combler cette lacune au moins appa
rente de la loi. C’est ce système,
d'une inévitable com-
plication, puisque demandeur et défendeur sont amenés
à invoquer, suivant les cas, des possessions et des titres
de diverses nâtures et origines qui s’oppôsent en des
combinaisons
multiples,
que les concurrents
tout d’abord exposer.
Il leur fallait ensuite
théorique,
que
les
devaient
|
en recherchér
décisions
le fondement :
judiciaires,
justement
soucieuses de donner avant tout satisfacticn à l'équité
et aux
nécessités
pratiques,
point de vue scientifique,
mais
ont
trop
oublieuses
insuffisamment,
du
quand
-
(1) Commission: MM.
Henry, SIMONNET, rapporteur; VorriN.
62
_ RAPPORT DE M. LALOUEL
|
ce n’esk pas ihexactement, caractérisé. Puis; après
“une mention à la théorie de la présomption de pres-cription, souvenir de l'antique Publicienne, les concurrents devaient en arriver à l'étude plus approfondie:
de l’explication actuellement
des
présomptions
la plus
. de: propriété.
en faveur.
celle:
Celui-là. triomphe,
dans les conflits sur la propriété immobilière, dont la
possession ou le titre fournit, en faveur du droit auquel
‘il prétend,
des présomptions plus“fortes que celles que
peut invoquer
son adversaire.
:
Restait enfin à se demander si Ja construction de la
jurisprudence est tout entière prétorienne. Ne suffit-il
pas, pour la justifier, d'une simple référence aux principes généraux ? N'est-ce pas en vertu de la nature.
même des choses, telle qu'a essayé de la traduire le
chapitre spécial du Code civil sur les preuves, que la
preuve de ia propriété immobilière, malgré son importance, se trouve soumiseà des exigences moins rigou-:
reuses que la preuve des obligations et susceptibles
d'être basée sur des indices ou des présomptions ? Ji.
convenait
d'exposer,
l'appréciation
en restant libre,
l’ingénieuse démonstration qui en à été tentée par des
auteurs récents.
|
es
Quatre compositions ont été réunies,
:
dont aucune
n’est négligeable. M. Dove
(4), 58 est placé au premier
rang
par
l’heureux
sa connaissance
choix
exacte
mentation généralement
de son plan
de la jurisprudence,
d'ensemble,
son argu-
solide, sa langue précise et
très juridique. On ne peut guère lui reprocher
.
(1} Devises:
Avoir un
idéal,
- Pater is est quem nuptiae demonstrant.
qu’une
RAPPORT
DE
M.
LALOUEL
63
introduction un peu maigre-qu'il lui aurait été facile
d'étoifer en y plaçant les indications de droit comparé
- relatives au régime des livres fonciers (qu’on trouve :
ailleurs, mais pas à leur place) et, d’autre part, un peu
d'incertitude et de flottement dans sa démonstration
finale. de la conformité de la jurisprudence aux principes du Code eivil.
La composition de M. Gény (1), n’est pas très sensi-
blement inférieure à la première, Elle est plus personnelle
mais
cette
originalité,
où
se
l'effort, a
parfois
sent
dépassé un peu la mesure et a fini par nuire à son
GÉNY
cherche
dans
d’abord
la
théorie
auteur.
M.
générale
des preuves les principes de nature à résoudre
le problème, sauf à confronter ensuite les résultats de ce
travail avec ceux qu’a obtenus lajurisprudence, pour en
eonstater d’ailleurs la concordance, ce qui n’est pas
sans témérité. Cela notamment l’obligeait à fouiiler
plus profondément que le plan inverse ne l’eût rendu
nécessaire,
un terrain en principe étranger aux études
de 17° année, et donc s’exposer à des inexacliludes
et à des erreurs. L'auteur n’a pas complètement échappé
à ce danger
travail
et ce sont
au demeurant
ces quelques taches
fort distingué
qui ne
dans
son
lui ont
fait accorder que le second prix.
M. GAUTROT (2) n’a pas pris la question d’aussi haut
ni ne l’a traitée avec la même ampleur. Il en connaît
moins bien lés détails: son exposé de la jurisprudence
est incomplet; il n’a
(1) Devises:
pas cherché
s'il est possible de
Et leges et mores!
Ils ont créé les lois, ils n’ont pas fait nos cœurs!
(2) Devises: Non dicet omnibus adire Corinthum.
La raison du plus fort est toujours la meilleure,
64
RAPPORT DE M. LALOUEL
la rattacher aux principes généraux. Le sujet cependant,
dans ses lignes essentielles, est bien compris, l'exposé
bien
construit et intéressant.
première
Il lui est
attribué une
mention.
Enfin,
non
sans avoir
quelque
peu
hésité,
nous
avons accordé une deuxième mention à la composition
de M. Bter (1). Elle dénote une connaissance d'ensemble
du sujet, mais sommaire et non sans de légères erreurs
mi de graves lacunes. Ces défauts ne sont point compensés par
exacts
preuve
des développements
sur la prescription.
d’un acquis
étendus
M. Bier
et
d’ailleurs
a cependant
déjà considérable,
fait
il lui reste à
apprendreà le mettre en valeur avec plus de méthode
et d’à-propos.
_.
e
DEUXIEME ANNEE
.
Les étudiants étaient appelés à concourir en
4
civil et en droit administratif.
droit
Droit civil.
Le sujet, tiré au sort, était ainsi libellé: « De l’indé-
péndance des droits de suite ei de préférence en matière
d'hypothèques et de privilèges immobiliers et de la survie
possible de l’une de ces prérogativesà l’autre» (2).
sur
Ce sujet demandait un effort de généralisation basé
une connaissance très complète et très nette des
règles
positives
le maintien
(1) Devises:
de
et la
la loi concernant
disposition
des
l'établissement,
deux prérogatives
Non omne quod licet honestum est.
Multi sunt pocati, pauci vero electi.
, (2) Commission : MM.
Gény,
rapporteur;
LESCOT,
SIMONNET,
RAPPORT
caractéristiques
DE M. LALOUEL
des hypothèques
biliers: le droit de préférence
tant
de quelques idées
dégager,
sérier,
éliminer
65
et privilèges _immode suite. Par-
et le droït
générales,
qu'il fallait savoir
et résumer,
les
concurrents
devaient aboutir aux hypothèses, concrètes et précises,
où peut apparaître, par le jeu combiné des principes
et des dispositions légales, scit la survie du droit de
suite au droit de préférence, soit plutôt et plus aisé.
ment la survie du droit de préférence au droit de suite.
Avant tout, et pour savoir si, et dans quelle mesure,
‘on peut parler d’une véritable indépendance des deux
attributs caractéristiques de l’hypothèque ou du privilège immobilier, il convenait de définir chacun de ces
attributs, de montrer comment il déroge au droit
commun concernant les droits généraux des créanciers
sur les biens de leur débiteur,
puis, les comparant l’un
à l’autre, de soupeser leur efficacité, leur gravité, leur
finalité respectives de façon à expliquer, aussi rationnellement que possible, comment la loi qui subordonne,
pour motifs de crédit public, la mise en œuvre
avantages
à des conditions
de publicité
de ces:
et de procé-
dure nécessaires pour la protection des tiers, a pu
parfois organiser ces exigences, et particulièrement celles
concernant la publicité, suivant des règles différentes
à l’égard des créanciers menacés par le droit. de préférence,
eb
suite.
D’où
des
tiers
acquéreurs,
surgissent
exposés
naturellement
au
droit
de
et la possibilité
certaine de quelques cas de survie d’une des préroga-:
tives à l’autre, et la question, beaucoup plus délicate,
consistant à savoir quand on doit ou peut admettre
effectivement
pareil résultat.
Le terrain, ainsi largement préparé et déjà profon6
.
: 66
RAPPORT DE M. LALOUEL
dément fouillé, restait à passer en revue les hypothèses
concrètes
dans lesquelles
ces problèmes
de survie.
se posent
individuellement
Les unes sont prévues et réso-
lues par la loi, qu’il s’agit seulement d'appliquer dans
ses dispositions explicites et d’interprêter sur les points
qu'elle
laisse
interprétation,
douteux
en
se
mouvant,
pour
suivant les directives issues
cette
des pré-
ceptes qu’on aura précédemment adoptés. D’autres cas
se dégagent de la combinaison des principes ou des textes
mais ne rencontrent pas dans ceux-ci une solution nette
et positive sur les points,
les conditions
et les effets
de la survie. C’est ici surtout que les idées générales,
soigneusement développées plus haut, devront
venir pour inspirer les solutions adéquates.
inter-
Dans le choix et la précision de celles-ci, les candidats
avaient le champ d’autant pluslibre
que — depuisle
par l’effet de la législation postérieure (loi du 11 maï
1858) — aucune jurisprudence bien nette ne s'est’
établie sur la question et que la doctrine
elle-même
a jusqu'ici pitoyablement barbotté et pataugé dans
ses
essais infructueux pour la résoudre. En attendant
que
l’ingéniosité d’un de nos candidats au doctorat
s'exercer
sur
ce
problème
qui
offrirait,
ce
vienne
semble,
un sujet de thèse digne d'attirer l'attention, nos Etudiants de seconde année pouvaient du moins tenter,
avec la ténacité présomptueuse si facilement excusable
à leur
ciel
âge, de lancer quelques ballons
encore
nuageux
l'heure, à tout
que
le moins
a difficulté du problème
nous
d’essai dans Île
entrevoyions
de montrer
qu'ils
et qu'ils savaient
fout à
saisissaient
suivre les
ue
célèbre arrêt des Chambres réunies de la Cour de Cassation du 23 février 1852 ayant perdu toute son autorité
RAPPORT DE M. LALOUEL.
gotiins diverses
permettra
sans
dont: l'équilibre,
doute quelque
résultat acceptable pour tous.
67
justement
réalisé,
jour d'aboutir. à. un
- La plupart des élèves sur qui nous pouvions compter,
mont
pas aperçu l'ampleur et l'intérêt
proposé ou se sont
dérobésà
l'effort
du problème
de construction
_et de synthèse qu’il demandait d'eux. Car s'ils: se sont
présentés ‘en
nombre
honorableà la salle de concours,
“presque tous se sont retirés en présence du sujet dési-
gné
par le sort, et finalement quatre
seulement
compositions
ont été remisés.
- Heureusement, la qualité de quelques-uunes d'elles
nous dédommage un peu de leur petit nombre.
Elle montre du moins que le sujet pouvait être traité
dans toute son ampleur par les étudiants
et laborieux, munis des connaissances
ün enseignement régulièrement suivi.
Ce témoignage ressort particulièrement
ment
réfléchis
que
fournit
;
ét complète:
dé la composition de M. Kavser (1) qui, si l'on
fait abstraction
de quelques
omissions
dé détail aisé
ment pardonnables en un sujet de pareille ampleur,
peut être considérée comme parfaite dans sa conception,:
sa facture et ses développements. Les idées générales
essentielles dominant le sujet sont nettement mises
en relief dès le début et habilement.utilisées par la suîte,
L'auteur ‘a surtout merveilleusement compris et fait
ressortir àvec beaucotip. de finesse qué l'indépendance
des deux prérogatives caractéristiques de l’hypothèqué
ne peut être absolue et:qu’elle-doit céder, en certains
(1} Devises: Diem perdidi.
Désinit'in piscem.
|
pre ne
68
_ RAPPORT DE M. LALOURL
. devant
des
considérations | supérieures.
Et 1
explique fort ingénieusement que le maintien du droit
de préférence n’est pas sans réagir sur le droit de suite
parce qu'il incite les créanciers hypothécaires, ainsi
menacés, à surenchérir plus volontiers qu'ils.ne l’eussent
gait,
sils
n’avaient pas
à compter
avec
une
concur- :
rence dangereuse. C’est par des raisons comme celle-là,
tirées
non
de
peu nébuleux,
tiellement
principes
mais
vivantes
théoriques toujours
quelque
de considérations pratiques essen-
et pressantes,
qu'il justifie
des.
solutions qu'il a seulement le tort de ne pas toujours
affirmer assez nettement. Il semble aussi que le manque
de temps ou certaines insuffisances de mémoire l’aient
| empêché de
donner
toute
son
ampleur
à la mise
en
œuvre .de ses principes pour les divers privilèges. En
dépit
de ces
ombres
très
légères,
cette
composition
fait lé plus grand honneur à son auteur et mérite
“amplement
un premier prix.
UT.
La composition de M. Ein (1), qui se classe à unè
certaine distance de la précédente, nous présente
encore un exposé intelliscent, judicieux
et largement
compris
son
‘quelque
du
peu
sujiet. À
abusé
vrai
dire même,
auteur
de la généralisation. Non
que les idées qu'il préserite pour
commencer
sur
:
a
pas
le
droit. de suite et le droit de préférence ne soient judi-.
cieuses, généralement exactes et intéressantes. Mais
elles ne sont pas rapportéés assez étroitement au sujet.
et. lui font un cadre démesuré.
Bientôt
pourtant, l’auteur
{4} Devises :
_
Hodie
mihi,
cras
:
s'attache
bi.
De quoi démain sera-t-il fait ?
décidément à.
RAPPORT DE M. LALOUEL
|
69
celui-ci et la seconde moitié. de sa copie lui est très
directement consacrée. Il y a quelque embarras,
parfois même certaine gaucherie dans la façon’ dont
il exprime sa manière de voir, un peu trouble, sur la
‘fusion et l'indépendance possible des droïts de suite
et de préférence. Mais il se ressaisit quand il arrive
aux questions concrètes. Et il examine plus complètement que tous ses rivaux les hypothèses où s’est
posée
la question de la survie. La solution qu’il leur donne
semble un peu fâcheusement influencée par
une
con-
ception Îort contestable sur la portée des textes qui
ont touché la question sans la résoudre
-riquement
aussi catégo-
que le pense notre candidat.
Bref, tout. en restant décidément inférieure
précédente, la composition de M. ETzIN nous
à la
offre
un travail sérieux où le sujet est envisagé avec ampleur
=
avec trop
d’ampleur
—- et traité d’une façon fort
convenable, en dépit d’une imperfection de pensée
et d'expression qui n'empêche pas de voir là une
œuvre de bon aloï et pleine de promesses.
1! lui est attribué un deuxième prix.
La composition
travail
de M. Scuneiner (1) est encore un
honorable,
qui
atteste
des
qualités
d'esprit .
sérieuses avec une connaissance méritoire de la matière
des privilèges et hypothèques. Mais l’auteur n’a
qu’une possession un peu légère de ce qui était proprement le sujet proposé. Les idées générales qu’il expose
n’ont qu'un rapport trop lâche avec celui-ci.
avoir précisé
(1) Devises:
ce que
Tout
c'est que
vient à point
Errare humanum
droit
à qui sait attendre.
est.
Après
de préférence
et
‘10
|
RAPPORT
DE M.
LALOUEL
_ droit de suite et s’être demandé, avec des développements intéressants mais trop éténdus, sur les diverses
formes d'exercice du droit de suite, à quoi peut se
ramener l’indépendance des. deux droits, il. tourne
autour de cette idée d'indépendance, sans la pénétrer
ni la bien mettre
en valeur
et finit par
poser tout
uniment le problème de la survie.
Bref, composition incomplète, ne méritant,
à cause
‘de cela et de la qualité des. précédentes, qu’ une première mention très honcrable.
:
Enfin, M; Rorirror (4) nous a donné une compesi-
tion révélant un esprit original, distirigué et chercheur. :
Mais il semble chercher surtout à côté et ne paraît pas
se représenter très exactement la situation que suscite
une liquidation hypothécaire, Ses considérations
sur.
le droit de suite et de préférence restent imprécises
et ne peuvent éclairer le problème proposé. Les raisons
qu'il fournit
pour
appuyer
ses solutions
‘ASSCZ
tran-
chantes, sont loin d'entraîner la conviction et il ne
se dégage pas de l’ensemble de ses développements,
assurément
très
personnels,
une
conception
nette
|
des règles aptes à diriger le jurisconsulte mis en face
” des réalités sociales.
‘Tenant compte de la difficulté du sujet et usant de
bienveillänce pour les candidats qui lont affronté,
_il est accordé
à ‘cette composition
une
deuxième men-
tion honorable.
41}
Devises:
Honneur
au courage malheureux
!
Dieux! que ne suis-je assis à l'ombre des forêts. mn
ë
RAPPORT.
DE M. LALOUEL
7
Droit administratif |
En
droit
traiter
de
administratif, les
la
«
Distinction
étudiants
du
avaient
contentieux de
+
+
à
pleine
juridiction et du contentieux de l'annulation» (1).
Cette distinction, qui n'a pas encore pénétré dans
le droit civil, est une pièce capitale
administratif,
‘dure.
Elle traduit,
la summa
divisio
de notre
dans la langue
de
l’objet
droit
de la procé-
du droit, publie,
savoir la constitution des administrations
comme sujets de “droits, et les relations de
publiques
ces sujets
soit entre eux, soit avec les particuliers et les personnes
morales
des
privées.
situations
Elle
correspond
juridiques
à la
individuelles
classification
en
droits
_subjectifs et statuts, ou conditions objectives ou encore
institutionnelles ou: intérêts, suivant le plus ou moins
de
simplicité des vocabulaires.
:
Un thème aussi ample exigeait une parfaite possession des principes directeurs du droit administratif
et
un
sens
affiné. des
nuances
qui
caractérisent la :
jurisprudence très flexible du Conseil d'Etat. Aussi
le jury devait-il faire moins de cas de l'abondance
de quelques-unes des compositions
qui lui ont été
remises et du luxe d'’érudition déployé par leurs
auteurs, que de la pénétration et du discernement |
de leurs concurrents plus sobres et plus judicieux.
La. priorité revenait à ceux qui ont compris, que le
compartimentage des recours contentieux est. moins
une donnée de la nature des choses, qu’une construction artificielle et, somme toute, empirique, propre
(1) Commission: MM. Brocarv, RENARD, rapporteur; LALOUEL,
72
RAPPORT
DE M. LALOUEL
à satisfaire tout à la fois aux convenances de la bonne
administration et à la protection
intérêts
des
agents
et
des
des
droits
administrés, ‘et
et des
que
son
mérite, comme celui des. hypothèses scientifiques,
est surtout d’être commode.
|
Tel est justement
l’avis
des trois principaux vain-
queurs. Pour eux, la distinction est imparfaite, et il
ne faut pas la pousser au-delà des buts pratiques
vue desquels
elle a été établie.
dissertations.
Ils s'appliquent
en
D’où le plan de leurs
d'abord
à approfondir
le contraste du contentieux de pleine juridiction et du
contentieux de l’annulation; les deux premiers suggèrent une analogie, imparfaite elle aussi, avec la
distinction de l’action publique et de l’action civile .
en matière de délits; et l’un de ceux-ci évoque une
comparaison fngénieuse de la théorie administrative de
lintérêt
excès
direct
et
de pouvoir,
et
dicteur
légitime
personnel
dans
de la théorie
dans
les.
actions
le recours
civile du
d’état.
pour
contra-
Cela
fait,
les trois concurrents s’attachent à estomper le contraste:
ils montrent la jonction possible des deux contentieux,
leur suppléance réciproque, leur mutuel réfléchissement. C'était incontestablement la meilleure méthode
pour démêler le rôle propre de chacun des deux groupes
de recours au milieu des chevauchements et des enchevêtrements que révèle l’expérience
Des dix compositions remises, celle de M. Kayser (1)
obtient le premier prix.
(4) Devises: Acta est fabula.
æ
La
modération
souvent
qu’un
leur humeur,
|
des personnes
effet de
heureuses
la bonne
fortune
n’est
sur
‘ RAPPORT
DE M.
LALOUEL
.
18
Le fond est riche cans ostentation, l'ordonnance
méthodique et personnelle, la pensée vigoureuse . et
maitresse d'elle-même. Pas de digressions dans le
développement.
Pas
d'inexactitudes,
si
d’omissions
ce
détails. On y trouvé
averti des sinuosités
n’est
sur
a
reprocher.
quelques
très
Point
lévers
une doctrine précise, un sens
du contentieux administratif,
une maturité intellectuelle précoce; bref, toutes qualités
juridiques qui méritent le plus grand éloge.
Des
louanges
analogues
doivent être adresséesà
M. Erzin (1). À tort ou à raison, il croit, avec IxErINe,
que le droit n’est qu’un intérêt renforcé; telle est juste-
ment l’une de ses devises: c’est sur cette maxime qu’il
appuie le caractère purernent contingent de la distinetion des deux branches du contentieux: le recours
qui sert de sanction au droit et celui dont la recevabilité n’exige qu’un intérêt. S'il vient seulementà la
seconde place, c ‘est d’abord à raison d’une confusion
sur un point du reste accessoire. C’est aussi parce que
la première partie est moins solidement bâtie, surtout
avec moins d'originalité. Au lieu d’une comparaison
continue des deux contentieux, sous le rapport de la
recevabilité, des causes d'ouvertures, des effets, ce sont
deux
présentations
panneaux
est bien
prix.
successives
d’un diptyque. Mais,
conçue,
bien
étoffée.
et séparées
comme
en. définitive,
Elle
obtient
les
l’œuvre
le second
Une mention très honorable est accordée à: M. Scuner-
(1) Devises :
L'histoire de la peine est une abolition constante
- (In£rING).
Le droit est un intérêt renforcé:
:
74
RAPPORT
DER
(1),
DE
dont le travail
compris.
Les compositions
de
M. LALOUEL
est riche et heureusement
M.
o
Rogizror
(2)
et
de
M. Taierry (3) sont notablement .distantes des trois.
premières. Elles se recommandent par des mérites
à peu près opposés: celle de M. RoBizcor, par une
personnalité accusée qui séduit mais qui ne dissimule
pas la maigreur du fond; celle de M. Turerry par
une égalité parfaite, qu’on souhaiterait de voir rehaussée par
des
qualités plus brillantes.
L’un
et
l’autre
sont allés au'cœur du sujet, dont ils connaissent bien
les éléments essentiels. Après hésitations, le jury a
donné une première mention honorable à M. RoBILLOT,
et une deuxième mention à M. Tuterry, dont le travail
est véritablement trop terne. .
TROISIEME ANNEE
Les concours
droit
ont eu pour ‘objet le droit civil et le
commercial.
Droit civil
Le sujet proposé
était ainsi conçu:
et à quelles conditions
« À quels titres
de preuve la femme
commune
en bien exerce-t-elle ses reprises?» (4).
(1) Devises:
C’est la loi que je sers... en servant ma rancune.
Non
inulius premor.
:
(2) Devises : Video meliora proboque, deteriora sequor.
Ich weiss nicht was soll es bedeuten
.
Dass ich so traurig bin (Henri Heiwe).
. (8) Devises: Un tiens vaut mieux que deux tu lPauras.
‘
I} ne faut jamais courir après deux lièvres à la fois.
{4) Commission: MM.
GéÉny,
Krogzcz, VoïRiN,
rapporteur,
RAPPORT DE M. LALOUEL
Il fallait,
tout
d’abord,
.
75
définir les reprises
et les
situer dans l’ensemble des opérations de liquidation
d’une communauté, la question des reprises se posant
à propos de tous les régimes communautaires. Il convenait alors d'examiner à quel titre la femme exerce
ses reprises, distinguant les reprises en nature, c’est-à-dire
portant sur des biens dont la femme n’a jamais cessé
d'être propriétaire,
et les reprises
en valeur,
qui
ont
donné lieu à controverses: on devait rappeler Pévolution de la jurisprudence et l’opinion consacrée par
l’arrêt Moinet: la femme exerce ses reprises à titre de
créancière.
Surtout
justifier
cette solution
et l’affiner
en distinguant les deux situations: la femme a accepté
la communauté
Ayant
ou bien elle y a renoncé.
ainsi établi à quel titre la femme
commune
exerce ses reprises, il restait à en exposer les conditions
de preuve, problème qui se pose pour les reprises en
nature comme pour les reprises en valeur, et où il
faut distinguer entre les reprises d'immeubles
prepres
et les reprises mobilières. Pour celles-ci, il fallait exposer
le système de la Cour de Cassation, en opposition avec
le système doctrinal suivi par certaines cours d'appel,
les discuter, en tirant principalement parti des articles
560 et 563 du Code de commerce. Puis transporter
le débat sur le terrain législatif et aborder enfin la
réforme du 29 avril 41924, en rappelant les dispositions
d'avant-garde de la loi du 13 juillet 4907 et ce qu’il
faut entendre désormais par « le droit commun
preuve»
prévu,
à
article 1499.
Huit compositions
l'égard
on£
d’un labeur çonsciencieux.
des
tiers,
été remises
par
qui
le
de la
nouvel
témoignent
On regrette pourtant
que
76
RAPPORT DE M. LALOUEL
leurs auteurs n'aient pas su tirer un meilleur
parti
de leurs
connaissances.
qu'aucun
concurrent,
la femme
est appelée à exercer ses reprises, n’a songé.
le sujet
d’une fagon
Ils ont généralement présenté
par trop
simpliste.
recherchant
le
à exploiter
la notion de prélèvement,
C’est
titre
auquel
ni à affirmer la
“
solution en distinguant suivant que la femme
la
communauté
presque
seule
Le
qui
toutes
ayant
ou
y renonce.
les compositions
Cette
ont
ainsi
accepte
réserve
faite, ‘
été retenues,
une
été éliminée.
premier prix est décerné à M. DELCHIARO (1)
a bien compris l’ensemble du sujet, l’a traité en
une langue précise et élégante, indiquant avec à-propos
le-point de vue économique et social. Peut-être a-t-1l
envisagé
un
peu
cavalièrement
le
problème
de
la
détermination du titre. En revanche, il expose avec
maîtrise la question de preuve. Parfois, on rencontre,
çà et !à,
des
affirmations
plus
osées
que
prouvées,
l’auteur se fiant üun peu trop à sa facilité.
_
|
La composition de M. LAROGKE (2) obtient le deuxième
prix.
|
D'un style moins
châtié que la précédente,
elle se
recommande par ses qualités de construction. L'auteur
a su saisir les sommets du sujet, et pourvoir ses déve‘loppements d'une armature solide.
|
‘
À ses vues généralement assez nettes, il joint quelques
observations qui donnent à son travail un cachet
d'originalité
(4) Devises:
5
(2) Devises:
de
bon
aloï.
Il
n’a
malheureusement
L'égalité est lâme des partages.
Le droit travaille sur de la matière sociale vivante.
l'ywt seévroy -
Salus populi suprema
lex esto.
RAPPORT DE M. LALOUEL
11
entrevu qu'inparfaitement la distinction entre Vacceptation et la renonciation de la femme. Mais surtout
il a négligé d'exposer le système doctrinal de la preuve
des reprises.
|
.
Une
à M.
première
Dürorca
clairement
mention
très honorable
(1) qui
a présenté,
ordonné, des
est
accordée
suivant
un plan
situations
judicieusement
analysées, accompagnées de solutions le plus souvent
exactes. Mais on chercherait en vain dans sa composition
le sens critique et la note personnelle qu’on trouve dans
les précédentes. Il ne discute pas le système de la Cour:
de Cassation relatif à la preuve
s’embrouille
des reprises; et il
dans l'exposé du système
leurs l’auteur assimileà tort les
doctrinal. Aïl-
reprises mobilières en
nature et en valeur pour ne reconnaître, dans tous
Jes
cas, à la femme qu’un droit de créance.
M. Lévy (2) y fait preuve d’une remarquable richesse
de connaissances, qui lui obtiennent une
mention très honorable. Il sait so dégager
deuxième
du cadre
du cours, et rassembler tout ce qui intéresse la question.
Malheureusement,
sa composition
offre l’aspeet
d’un
chantier en désordre, où s'accumulent pêle-mêle les.
matériaux: l'édifice reste à bâtir. Au surplus, Pauteur
s’embarrasse d’une opinion un peu étroite et arbitraire
en prétendant séparer rigoureusement les reprises el
les récompenses.
commun
Enfin, il soutient à tort que le droit
de la preuve
(art.
1499
nouveau)
soumet,
dans-tous les cas, la femme à l'exigence de la production
d’un acte ayant date certaine.
(1) Devises: Fac et spera. Errare humanum est.
(2) Devises: Obéissance à la loi. — Kzquaæerc aer,
18
Ho
RAPPORT- DE M. LALOUEL .
4
‘Une première ‘mention
M. Lorane (1)
:
On trouve, dans
honorable
ci
cette composition,
échoit
à
une tentative
de plan et un effort méritoire de discussion.
Recher-
chant à quel titre la femme exerce ses reprises, l’auteur
collectionne
que
Les
peut
minutieusement
invoquer
arguments
tous
chacune
décisifs
des
se
les
thèses
trouvent
arguments
en présence.
ainsi
noyés
dans unflot d’ arguties sans grande valeur (ainsi l’auteur
cotoie la notion de prélèvement, et finalement ne
l’aperçoit pas}. Plus loin, il s’imagine que la question
de preuve ne se posé qu'au seul cas où la femme exerce
ses reprises à titre de créancière; et il commet une
méprise dans l’exposé du système doctrinal de la
_ preuve.
La
.
composition
de Mlle
Danu
(2)
“une deuxième mention honorable.
mérite
encore
:
- Le sujet est traité, mais d’une façon confuse. L’auteur n’a pas su dégager la question des reprises de
l’ensemble des opérations de liquidation d’une communauté.
Après
avoir
exposé
d’abord
la reprise des
propres en nature, s’attachant exclusivement à la ques-
tion de preuve, Mlle Dapu passe ensuite au prélève-
ment des récompenses, mélange certains cas de rapport
aux cas de prélèvement, et ne soupçonne pas que le
problème de la preuve se pose à propos des prèlèvements.
Ce défaut de discernement est, dans une certaine mesure,
(1) Devises: L’union fait la force.
Unis comme au front..
(2) Devises: Ceux qui vivent, ce sont ceux qui uttent.…
°
Dans tous lès domaines ü: ya beaucoup d’ appelés
.
et peu d'élus.
. RAPPORT- DE M. LALOUEL:
19.
compensé par une science indéniable de la jürispru- …
dence,
dont
certaines :évocations sont parfois même
caractéristiques où trop compliquées.
peu
Enfin MÉe Serrier (1) se voit décerner une troisième
mention honorable,
:
:
. L'essentiel. du sujet — mais rien que l'essentiel —.
est indiqué
dans un style
. sont nombreuses.
clair et précis. Les lacunes
Le système
doctrinal
des reprises est exposé d'unefaçon
que
de la preuve
non moins fantaisiste
l'élaboration de la loi du 29 avril 1924 et la con-
‘clusion est inattendue.
Droit commercial
|
Le sujet proposé était Hbellé : « L'action, l'obligation et
«la part de fondateur» (2). 1 ne comportait pas une étude
. détaillée de l’ensemble dés valeurs mobilières, mais une
comparaison entre trois cabégories
de titres que l’on
rencontre ou. que l’on peut rencontrer dans les sociétés
par actions.
7
De date plus récente que l’action, l'obligation et la
part
de fondateur
ont
pris,
depuis
la fin du siècle
dernier, une importance sans cesse grandissante. Quelle
utilité offrent-elles pour létablissement
émetteur ?
À quels besoins répond leur création
à côté de celle
des actions? C’est ce que Îles concurrents
avaient tout
d'abord à rechercher. Une brève indication des avan-
tages
qu’elles procurent
à leurs titulaires
4
(1) Devises: Diem perdidi.
Tu trémbles, vieille
carcasse,
et
devait les
que
|
dirais-tu
donc si tu savais où je te mènerai demain!l..
(2) Commission : MM. Henrv, Lescor, rapporteur ; VOIRIN.
80
|
amener
RAPPORT DE M. LALOUEL
ensuite à comparer
d’une façon plus
appro-
fondie et à distinguer les trois sortes de valeurs mobilières, sous le rapport notamment
de leur nature, de leur
forme ou des conditions de leur émission ét des droits
attachés à leur possession. L’action est une part sociale,
l'obligation un prêt. Et, de cette différence
tale, résultent plusieurs
différences
fondamen-
accessoires.
Quant
à la part de fondateur, sa nature juridique demeure
encore incertaine et'si d'après une opinion dominante
à lheure
actuelle,
ce titre
se
rapproche
davantage
de l'obligation que de l’action, à tout le moins constatet-il une
créance
d'un
fallu le reconnaître
caractère
lorsqu'il
particulier.
s’est
agi
Il a bien
de régler
les
“conflits qui, très souvent, s’élèvent entre les porteurs
de parts et les actionnaires prenant, dans les assemblées
générales,
des
décisions
susceptibles
porteurs.
de
nuire à ces
|
Action, obligation et part de fondateur présentent
donc des traits distinctifs et ne sauraient être confondues. Mais il est impossible de passer sous silence une
évolution très curieuse qui tend à combler peu à peu
le fossé creusé à l’origine entre ces différents titresL’actionnaire doit, en principe, courir toutes les chances
bonnes
ou mauvaises
de la Société.
Or
cet aléa, la
pratique a réussi à le diminuer par l’émission d'actions
de priorité
conférant
un
droit de préférence sur les
bénéfices ou sur le capital social, et la jurisprudence
l’a restreint encore en proclamant la validité, sous
certaines réserves, des clauses dites d'intérêt fixe,
alors qu'au contraire avec l’apparition des obligations
à coupons variables ‘et. des bons d'amortissement, les
simples bailleurs de. fonds se sont vus désormais asso-
RAPPORT DE M. LALOUÉL
84
ciés aux risques de l’entreprise. Seuls, les actionnaires
participent à la gestion de la société et tous, en
jouissent
théorie,
de
que les obligataires et les porteurs de parts
teur,
groupés
en
assemblée
ou
en
voici
Mais
prérogative.
cette
de fonda-
sociétés
particu-.
lières, prétendent acquérir aujourd’hui un véritable
droit de contrôle sur la conduite des opérations
sociales, tandis qu’à linverse, la grande masse
des
actionnaires se trouve exelue de la gestion, en fait
réservée à ces quelques personnes qui, soit à raison
du nombre de leurs titres, soit à cause de la nature de
leurs
&
actions,
assorties
d’un
droit
de vote
privilégié,
disposent, au sein des assemblées générales, de la
majorité des voix: n’en faut-il pas conclure que l’on
aurait tort de s'exagérer les différences. existant entre
les trois sortes de valeurs mobilières, variétés toutes
trois, à notre avis, du droit de créance ordinaire?
Le sujet, tiré au sort, se prêtait, on le voit, à des
aperçus intéressants. Les matériaux étaient abondants.
Il convenait seulement de les classer et de les assembler
avec art. À des étudiants déjà müûris par trois années
d'études juridiques, la tâche, semble-t-il, était aisée.
Une
occasion s'offrait à eux
travail
d'affirmer
de construction et de
ainsi,
synthèse, leur
dans
ce
person-
nalité.
Cinq copies ont été remises, qui attestent chez leurs
auteurs une connaissance
sociétés
et, pour
assez
ce motif,
étendue
ont paru,
du droit
des
toutes les cinq,
mériter une récompense. La commission regrette pourtant
que,
dans
l’ensemble,
les
concurrents
n’aient
pas su s’en tenir à la comparaison qui leur était demandée
et,
s’affranchissant
davantage
du
cours,
faire
7
. 82
RAPPORT
DE.M.
œuvre
plus personnelle —
ment
satisfaisants.
Ce
LALOUEL
au lieu de travaux simple-
sont
d'excellentes compositions
que la Faculté aurait eu alcrs à récompenser.
Trois
mandent
dissertations
viennent
du reste par
en tête, qui
des qualités
se
recom-
très diverses.
Dans un préambule sobre, maïs précis, la composition de M. Durorc (1) indique de suite les circonstances
dañs lesquelles on a recours aux émissions
d'actions,
d'obligations ou de parts de fondateurs et par là même
leur utilité. Puis elle marque avec soin les caractères
principaux de chacun de ces titres, énumère les droits
et obligations
qu'ils engendrent,
et sans trop insister
— car l’auteur sent que la matière ne rentre pas tout”
à fait dans les limites. du sujet à traiter —
décrit som-
mairemnent leurs multiples variétés, pour en arriver enfin
dans une large conclusion qui constitue assurément le
meilleur passage de cette étude, à une comparaison
très exacte, parfaite si elle eût été poussée un peu plus
loin, entre les trois sortes de valeurs mobilières.
- Ecrite dans une langue simple. mais toujours
cor-
recte, et partant d’une lecture facile et agréable, cette
composition ne renferme aucune erreur grave. On ne
peut lui reprocher que son excessive brièveté en ce
qui
concerne
la nature
des parts de
fondateurs
et
les droits des porteurs de ces parts vis-à-vis des actionnaires, Elle emporte le premier prix.
Si la composition de M. Duporco séduit par sa forme,
la composition de M. Lévy (2) étonne par l’accumula{4} Devises: Voe victis.
°
Quand même!
|
(2) Devises: Navigare necesse ést.
Res mobilis, res eilis.
RAPPORT. DE M. LALOUEL.
“on de détails
eb le savoir
contient
qu’ elle
: 83
qu’elle
révèle. L'auteur connaît la jurisprudence aussi bien
que la loi. I ignore point la date des arrêts ‘impor-.
tants, non plus que les noms des parties au procès;
" peine peut-on relever dans les dix-sept pages de sa
eopieuse
dissertation quelques
très légères inexacti-
le plan original qu'il a souci d’an-‘tudes. Par ailleurs,
. noncer: nature propre de chacun des trois titres, les
“conditions de leur émission, les droits et obligations
“auxquels ils donnent naissance, leur cession, leur ex-.
“‘tinction, prouve une exacte compréhension dela question posée. Il est vraiment
dommage que
son exécution
Fort
de la maxime
qu'il a choisie
comme première devise Vavigare necesse
est, l'étudiant
| laisse tant à désirer.
‘whésite pas, en effet, à prornener le lecteur à travers.
le vaste champ de.ses connaissances, quitte trop souhors du sujet,
vent à s’égarer dans des développements
par exemple lorsqu'il analyse les lois du 15 juin
et.du 8 février 1902 sur la perte et le vol
des titres
4872
au.
_porteur. C'est à une comparaison entre Paction, lobligation et la part de fondateur qu'il nous conviait dans.
son introduction;
reprises,
il semble
or,
cette
comparaison,, à maintes
l'avoir perdue
de vue.
Si j'ajoute
que le style de la composition est parfois négligé et
l'orthographe fantaisiste, on comprendra que le jury,
tout en rendant hommage
à l’érudition de l’auteur,
ne l'ait, en définitive, jugée digne que d’un second prix.
À peu de distance, arrive la composition de Me SER-
RER (1) que le jury a récompensée d’une mention très
+
_{t} Devises: Toutes. blessent, la dernière tue.
Tout est perdu fors l’honneur!
84.
RAPPORT DE M. LALOUEL
‘horiorable. Les deux parties en sont d'inégale valèur,
Dans la première, consacrée à l'examen des traits
caractéristiques de l'action, de l’ebligation et de la part
de fondateur, il est traité avec trop d’ampléur des
problèmes délicats que
obligations,
de la nature
qu’elles
soulève
l'amortissement
et, par contre, avec trop
des
parts
bénéficiaires
confèrent. La deuxième
dés.
de concision
et
des
droits
partie où l’auteur
cherche à établir un parallèle entre les trois titres ef
à les rapprocher au triple point
de vue deleur nature,
dé leurs formes et des prérogatives qu'ils procurent,
plaît davañtage par la clarté des idées, Le sérieux et:
intelligent effort de construction que l’on y remarque,
Seule,. une
formule
imprécise,
susceptible
de
faire:
croire, que dans la pensée de l’étudiante, les obliga-
tions s’intègrent dans Le éapital social, vient la déparer.
Üne
première : partie, semblable à
la
seconde,
eût
certainement valu à cetle dissertation, d’une rédaction
toujours ferme, quoiqu’un peu sèche, un meilleur rang*
dans le classement final.
Les deux dernières compositions
les précédentes.
sont loin dé valoir
L
|
Celle de M. LoranG ({}, exempte de toute confusion
ou erreur grossière, renferme certes de bons passages,
en particulier sur le point de savoir si les décisions
de
l’assemblée extraordinaire
s'imposent,
dans
tous
les cas, au respect dés porteurs de parts; mais on y
trouve
aussi quantité de longueurs et de hors-d’œuvre.
Ainsi,
dès le
début,
l’auteur
#
(à) Devises : Honneur et Patrie,
À chacun le sien, :
s’attarde
à rechercher
RAPPORT DE M. LALOUEL
85
le critérium de la distinction entre l'intérêt et l’action,
et, plus loin, dans le seul but apparemment dé mon-
trer qu'il connaît cette difficile question,
en vientà
parler des actions, sociale et individuelle, en respon.
gabilité contre les administrateurs de sociétés. En
outre, l'étude morcelée, schématique qu’il fait de
chacun des trois titres, sans essayer, à aucun moment,
l’un à l’autre, témoigne d’une insuf-
de les comparer
fisante compréhension du sujet. Il lui est décerné une
première mention.
et les mêmes critiques peuvent
de M. MARLET (1), moins
être adressés à la composition
complète que la précédente, d’un laconisme décevant.
sur les parts de fondateurs, dépourvue de tout art,
Les
éloges
mêmes
cà et là émaillée de formules vagues, imprécises qui
malheureusement correspondre
paraissent
taine impréecision
de pensée.
à une
cependant
dénote
Elle
cer-
des connaissances encore très suflisantes pour
lui soit attribué une deuxième mention.
qu'il
Il convient de rappeler ici que la Faculté de Nancy
a figuré,
cette année
encore,
au palmarès
du Concours
général entre tous les étudiants français de 3° année.
de licence. Elle deït cet honneur à ME SErRIER, que
nous
félicitons
être revenue
(4) Devises:
d’avoir
avec
une
tenté
cette
deuxième
épreuve
mention,
Qui épouse le corps épouse les dettes.
Subrogatum rapit naturam subrogati.
et
d’en
86
-
RAPPORT DE M. LALOUEL
CONCOURS
DE DOCTORAT
Le concours sur mémoires
pas eu plus d’attrait que
Aucun
ouvrage
n'a été
vérité,
à comprendre
et ses médailles d’or wa
les années précédentes.
déposé.
Je
déplore,
une
fois
de plus, cette abstention dont je ne parviens pas, en
les
causes.
. N'y aura-t-il pas enfin, parmi vous, Messieurs les nouveaux Etudiants
samment
en doctorat, quelque travailleur suffi-
amoureux
de sa terre natale ou assez recon-
naissant de l'hospitalité qu'il aurareçue pour contribuer
avec entrain à l’étude des institutions
Je vous y encourage de toute mon âme.
Les
concours
de
doctorat
se
lorraines?
présentent
sous
une
autre forme, moins négligée, par le seul effet de la
réglementation actuelle. Je veux parler des prix de
thèses. La thèse, trop fréquemment envisagée en dehors
des Facultés comme une formalité sans grande impor-
tance,
offre
souvent
un
grand
intérêt
scientifique
et la Faculté de Droit-de Nancy a eu la fierté de décerner, cette année encore, un premier prix ex æquo aux
deux ouvrages remarquables que
l’ordre chronologique où elles ont
constituent, dans
été soutenues, les
thèses de M. RosamBerT et de M. CHEVALLIER.
La thèse de M. Jean RosamBErT est consacrée à
l'étude de Là
XIV® siècle.
L'auteur
Veuve,
envisage
en
donc,
droit
d’une
canonique,
part,
jusqu’au
cette haute
autorité morale et religieuse qu'est l'Eglise catholique;
d'autre part, cet être faible, privé de tout soutien
qu'est la veuve, et il prétend retracer les relations
qui se sont établies entre l’une et l’autre. Pour bien
RAPPORT
DE
M. LALOUEL
817
traiter un pareil sujet, il faut d’abcrd des bases solides;
soin l’idée générale qui
inspire le droit canonique en cette matière, il faut enfin
il faut
ensuite
dégager
noter la réalisation
avec
générale
de cette idée
phases successives, suivant
dans
ses
un plan et une exposition
appropriés au sujet. ‘
Des
bases
solides,
ce sont,
de toute
évidence,
des
textes bien établis, d’après les meilleurs manuscrits
ét, autant que possible, d’après des éditions scienti-
fiques modernes. À ce point de vue, le travail de
M. RoSAMBERT comporte une bibliographie très complète, indiquant
les recueils
de sources
et à peu près
tous les ouvrages — ils sont nombreux — où l’on peut
trouver des renseignements sur le sujet. Des notes,
très nourries et très intéressantes, apportent constam-
ment au lecteur les preuves des affirmations énoncées
au texte. Nous reprochons ceperidant à l’auteur d’avoir
utilisé parfois des recueils vieillis et incomplets à la
place d'éditions plus récentes dont il ne devait pas
ignorer l’existence et cela principalement au sujet
de la loi des Wisigoths.
Dans l’ensemble,
cependant,
les textes sont dépouillés d’une manière aussi complète
qu'intéressante.
L'idée générale
qui inspire,
au
sujet
de la veuve,
la législation de l'Eglise a été bien mise en lumière.
Chez les peuples
primitifs, la veuve
est une
esclave, autrefois achetée par son mari,
condition est, en général, très dure. M.
l’a très bien décrite dans une
ancienne
et dont la
RosAMBERT
introduction
qui
est
une des meilleures parties de sa thèse et où il apporte
divers renseignements et documents très curieux que
lui ont fournis des missionnaires. Sous l'empire romain,
88
RAPPORT
DE M.
LALOUEL
la veuve est complètement émancipée: c’est la conséquence du mariage sans manus, dans lequel les deux
époux sont deux étrangers juxtaposés que le divorce
sépare très souvent. Il en résulte une situation inverse
de la précédente. La veuve est très libre; elle est même
trop
libre,
au point
chrétienne
ce qui
de vue
présente
moral.
se préoccupe
de sérieux
Aussi,
de
inconvénients
dès l’origine,
l'Eglise
sa situation. Ce: qu’elle
veut, c'est que la veuve ne tombe pas dans le péché.
La veuve a une tendance à vivre dans la débauche:
il ne faut pas que cela soit, et, à ce point de vue, la
première chose à faire est de lui venir en aide, de lui
_accorder une sorte d'allocation, au sens moderne du
mot, afin qu'elle n'ait pas à se procurer des ressources
autrement. De là ces veuves assistées qui jouent un
si grand rôle dans l'Eglise primitive. Maïs la veuve
doit être mieux que cela. L'idéal chrétien, c’est que la
veuve devienne une sorte de religieuse, vivant au
milieu des laïcs, priant, jeûnant pour ses bienfaiteurs;
s’occupant des malades et des infirmes, exerçant une
influence morale
est bien présenté.
L'auteur
sur les
a été
moins
autres
|
chrétiens.
heureux
dans
Tout
cela’
l’exposition
détaillée du sujet. On y relève des répétitions, diverses
périodes
historiques
chevauchent
la distribution des matières
l'une
sur
l’autre,
dans les chapitres
donne
parfois l'impression d’avoir été faite un peu au hasard.
Mais notre plus grand grief consiste en ce que l’auteur,
qui
XIVE
nous
avait
promis
de
nous
conduire
jusqu’au
siècle, ne ‘dépasse pas, en réalité, le IX®,
C’est
par une pure fiction, grâce à quelques développements,
3
RAPPORT
DE
M. LALOUEL
-
89
du reste sans grand intérêt, qu’il prétend aller jusqu’au
"XIVE siècle.
Malgré
ces imperfections,
,
l'ouvrage
de M.
Rosam-
BERT, complété très heureusemsnt par des tables
alphabétiques permettant de retrouver facilement tel
ou tel renseignement, restera la monographie essen-
tielle ét fondamentale sur la question et sera, sans nul
doute, apprécié favorablement dans le monde scientifique.
La thèse de M. CHEVALLIER,
en une matière toute
différente, sera tout aussi remarquée. Elle est intitulée:
L'instruction de service et le recours pour excès de pouvoir. C’est un sujet bien austère se prêtant difficile- :
ment à des développements oratcires. L'auteur a su
le rendre des plus intéressants en le traitant d’un point
de vue très positif, et non pas dogmatique, ce qui
n’eût donné qu’une impression fugitive d’un acte
dont la nature juridique sera peut-être fixée demain
mais ne se dégage pas encore à l'heure actuelle avec
des contours très nets. Cet acte cependant intervient
chaque jour, il produit des effets tantôt bienfaisants,
tantôt préjudiciables pour les fonctionnaires ou les
particuliers
Peut-on
qu'il
l’attaquer?
atteint.
Peut-on
Conception
s’en
pratique,
prévaloir?
mais
bien
vivante, qu'il conviendrait d’'avcir dans toutes les
branches du droit administratif. M. CHEVALLIER, voulant établir la nature et la portée
de l’instruction de
service, va l’étudier expérimentalement. Il va chercher dans la jurisprudence du Conseil d'Etat, dont il
scrute les arrêts avec une remarquable perspicacité,
les distinctions: ingénieuses
et
parfois
bien subtiles
90
_ RAPPORT DE M. LALOUEL
qui ont permis à cette haute. juridiction d'évoluer
‘—libéralement du rejet brutal à une admission conditionnelle du recours. Il dégage avec précision les pogi-
tions qui peuvent être tenues pour assurées et, arrivé
à ce point de son travail, il se décide à envisager l’avenir. L'avenir immédiat s'entend, celui qui permet
d’entrevoir une direction savante de la matière au
fond si variée que constituent toutes les instructions
de service. Et c'est une occasion d’ évoquer à chaque
instant toutes les grandes théories du droit adminisà
tratif
et
surtout
leurs
applications
contentieuses
parioïs contradictoires, au milieu desquelles M. CxeVALLIER $e meut avec une aisance qui séduit et qui
rassure. Les théoriciens y puiseront des aperçus nouveaux, les praticiens les renseignements les plus précieux. Même si l'instruction
de service devait se trans‘former bientôt, M. CHEVALLIER aurait marqué brillamment une étape en une œuvre qui lui fait le plus
grand honneur.
°
Il ne nous reste plus, Messieurs, qu’à vous entretenir
des. prix de fondation.
PRIX DE FONDATION
La Faculté de Droit de Nancy est dotée de trois prix
de fondation
correspondant
licence et qui lui permettent
à chacune
des années
de récompenser,
de
en pre-
mière et en seconde année « l’étudiant le plus méritant .».
en troisième année « un étudiant de nationalité française, ayant fait toutes ses études juri diques à la Faculté
de Nancy, digne d'intérêt par sa situation personnelle
et s'étant distingué par son mérite et ses efforts ».
RAPPORT DE M. LÂLOUEL
94
La fondation pour la première année ést le prix Marcel Fabricius, attribué à M. Bernard GÉNY pour son
son
parfaite,
assiduité
et intelli-
méthodique
travail
gent, son succèsà l’examen de fin d'année passé avec ”
la mention bien et ses deux prix aux
civil et de dreit romain.
ccnoours
de drcit
Ce sont là de brillants débuts
dont tout permet d'espérer la continuation heureuse.
Le prix de deuxième année, fondation Charies Wirbel,
est remporté par l'étudiant qui, après avoir enlevé
l'examen de fin d’année avec la mention très bien, s’est
vu attribuer les deux premiers prix de drcit civil et de
droit administratif, conservant un élan qui avait fait
dès l’an dernier l'admiration de tous ses maîtres. J’ai
nommé M.' Pierre KAvsEer.
En troisième année, le choix de la Faculté s’est porté.
pour la fondation Pierre Perrin sur M. René Loraxc.
Nous nous plaisons ainsi à rendre hommage
aux efforts
très méritoires de cet étudiant et aux progrès dont j'ai
pu personnellement constater l’ascension, l'ayant compté
pendant ses trois années de licence parmi les plus assi dus
et les plus laborieux.
Enfin, la médaille d'argent, que la Société industrielle
de l'Est
destine
à l’étudiant
le plus méritant
de la
Faculté de Droit qui suit en même temps les cours de
PInstitut commercial, a été attribuée à M. Jean GUTTON.
Ainsi s'achève la liste de nos lauréats. L'usage est de
faire suivre leur proclamation de quelques conseils. Je
n’y faillirai pas.
Rassurez-vous,
je serai
bref.
J’atti-
rerai vctre attention seulement sur deux points, d’importance fcrt inégale.
Le
premier a trait à la présentaticn matérielle de vcs
travaux. Nous avons eu la satisfacticn de recevoir cette
æ
:
92
RAPPORT DE M. LALOUEL
année une grande majorité de copies écrites lisiblement.
Est-ce par crainte del’application de cet article un peu
draconien,
mais
nécessaire,
de
notre
règlement
des
concours qui menace la copie trop mal écrite d’être
impitoyablement négligée ? Je ne le pense pas, car vos
manuscrits révèleraient
une application
d’écclier
qui
-ne se remarque nulle part et je le regrette tout particu-
lièrement pour l’un d’entre vous.
pas quoiqu'il ait été couvert
Je ne le nommerai
de tant
de lauriers qu'il
pourrait entendre sans amertume une vérité qui n’a pour
but que de le servir. Il est le survivant d’une époque où
non seulement on ne s’efforçait pas de bien former ses.
lettres mais où, au contraire, on s’attachait comme à
uù point d'honneur, à tracer des pattes de mouches si
indéchiffrables
que
important incapable
j'ai
connu
plus
d’un
personnage
de relire ses propres
notes.
Ce
n’était là que juste châtiment de leur négligence. Tous
les grands hommes
signent illisiblement, répétait-on à
l'envi quand j'ai commencé mes études. Et beaucoup:
d’entre nous s'irigéniaient à se combiner des signatures
de grands hommes. L'expérience ne tarde pas à appren-
dre qu’on ne se trouve pas toujours dans la vie en relations avec des individus qui ne songent qu'à votre
bonheur et qu’il vaut mieux, si l’on veut atteindre son
but, ne pas impressionner trop défavorablement le
lecteur, dès le premier coñtact, en lui impcsant un exercice aussi
divinatoire que linterprétation
de
certains
manuscrits. L'écriture lisible — je n’entends pas par là
une page de calligraphie avec des pleins et des déliés,
mais des lettres formées et non pas qu’on déchiffre —
l'écriture lisible, dis-je, est une utilité, même pour une
dactylographe.
Elle
est
aussi,
comme
l'orthographe,
œ
RAPPORT DE M. LALOUEL
. 93
qui n'est pas, n'en déplaise à Voltaire, la seule affaire
des protes, un ornement
de la pensée, laquelle chemine
plus allègrement dans la clarté que dans les mémoires,
souvent cités, de M. de la Chalotais, « écrits avec une
plume faite d’un cure-dent et de l’encre faite avec dela
suie de cheminée, du vinaigre et du sucre, sur des
papiers -d’enveloppe de chocolat. » Dans les périodes
troublées on peut
se voir imposer
de telles conditions,
il faut alors s’y soumettre; mais quand on peut faire
autrement
les rechercher
serait,
croyez-moi,
de
mau-
vais aloi, tandis qu’une écriture correcte sur un papier
propre est une élégance et une politesse.
Ma seconde observation est d’un ordre tout différent.
Rendant Compte de vos exposés, j'ai signalé à plusieurs reprises l'originalité, la personnalité de certaines
de vos constructions. C’est là une qualité précieuse qu’il
vous
faut
entretenir
et,
mieux,
développer.
Nous
sommes en un temps où, de plus en plus, nous faisons
tous la même chose, au même moment. On porte les
mêmes vêtements, on fait les mêmes gestes, on se distrait de la même manière, on roule sur les mêmes routes
dans des voitures faites au moule et on va aux mêmes
spectacles qu'on applaudit aux mêmes endroits, automatiquement. La mode n’a jamais fait autant de victimes qu'aujourd'hui et la vie intellectuelle n’a jamais
été aussi menacée.
Je ne vous dirai pas, pour vous ‘en
convaincre, qu'il n’y a qu’à prêter une oreille attentive
aux conversations de votre entourage. Le caractère
mécanique des propos, l’abus des expressions toutes
faites, traduisant l'absence de toute réflexion, ont toujours été le lot. des milieux moyens. Je veux parler
seulement
des intellectuels,
de ceux chez lesquels on
94
©
s'attend
à
RAPPORT DE M. LALOUEL
trouver
l’affranchissement
de
la
pensée.
De plus en plus ils tendent à former des groupes où on
ne conserve que l'illusion de juger et de raisonner par
soi-même et où, en réalité, on pense en communauté.
J'y vois un résultat à peu près inévitable de la guerre.
Les facultés combattives ont été exaspérées et le sentiment
très noble de l’amour
de la vérité s’est commué
en besoin maladif de lutter violemment contre l'erreur.
On croit ne pouvoir rétablir le règne de cette vérite qu'en
commençant par détruire brutalement tout ce qui peut lui
porter atteinte. Et pour cela on se réunit, on s'associe
dans l’intention d'arrêter de communs moyens d’action, ne percevant pas le danger, chaque jour croissant, de voir la pensée remplacée par des associations
d'idées,
qui ne tardent
pas, hélas!
à ne devenir
que
des lieux-communs. Ainsi qu’on l’a dit pittoresquement,
les cerveaux apparaissent comme les lampes électriques
des grandes villes, ils sont « branchés sur le même courant.
»
Je n’entends pas faire le procès de l’association dont
je suis le premier à reconnaître les bienfaits. Elle est
indispensable : l’union fait la force. Mais il ne faut jamais
perdre de vue l’écueil redoutable où elle peut conduire.
Il est d'autant plus menaçant que la nécessité où vous
vous trouvez de vous spécialiser presqu'aussitôt après
avoir quitté le lycée fait de vous des victimes toutes
désignées pour cette hydre qui nous suce à tous, cha-
que jour, plus ou moins de sang: la déformation professionnelle. Est-il possible de l’éviter ? Complètement, je
ne le crois pas. Presque complètement, j'en suis persuadé. Comment ? Par une forte culture générale, en
prenant intérêt à tout ce qui peut solliciter votre esprit.
?
RAPPORT DE M. LALOUEL
95
Mais encore convient-il ici de s’armer contre un autre
danger : celui de la dispersion. Bref, le rouage essentiel
demeure toujours le même: une volonté constamment
en éveil. Conservez done cette originalité dont vous
avez
sans
fait preuve
dans
aller, bien entendu,
vos
compositions,
jusqu’à
cultivez-la
l’excentricité.
Cela
vous permebtra de mettre plus de vie dans vos travaux
et plus de joie dans .vos efforts, car il n’est pas nécessaire d’avoir le style morose pour être un bon juriste.
Le droit n’est pas inévitablement assommant.
La frai-
cheur de vos compositions vient, une fois de plus, de
lPattester.
Vos
professeurs
espèrent
bien y avoir
été
pour quelque chose. C’est votre manière à votre tour
de les encourager. Soyez-en remerciés, et félicités.
RAPPORT
DE
M.
LALOUEL
Prix et Médailles
Séance du 12 juillet 1924 |
PREMIERE ANNEE
DRorT
ROMAIN
1 Prix, — M. Aurry (Paul-Henri-René).
2 Priæ. — M. Géwy (Bernard).
4. Mention honorable. — M. Doven (Henri-Jean
|
|
Marie-Antoine).
2e
id.
M. Brxr (Pierre-MarieEugène).
3e
id.
Mie
REevyuer
Mary).
|
DroïT
(Eileen-
crvIL
4 Prix. — M. Doyen, déjà nommé.
28 Prix. —
M. GÉny, déjà nommé.
ge Mention honorable. — M. GauTror (Jean- Bap-
\
tiste-Marie).
2e
id.
- M. Brer, déjà nommé,
DEUXIEME ANNEE
Deorr
civiz
1® Prix. — M.'Kavser (Pierre-Marie).
28 Prix. — M. Exrin (Edouard-Georges).
4re Mention honorable. —
|
2.
id.
M. SCHNEIDER
(Pierre- :
Gérard-André).
M. Rogrzror
(JacquesHenri-Félix).
RAPPORT DE M. LALOUEL
97
DROIT ADMINISTRATIF
4e Pris. —
M.
KAYser,
déjà nommé. :
2e Prix. — M. Erin, déjà nommé.
Mention
très
honorable.
—
M.
nommé.
SCHNEIDER,
déjà
|
ire Mention honorable. — M. RogïzLor, déjà nommé.
2e
id.
M. Taigrry
(Jean-Paul).
TROISIEME ANNÉE
. DROIT
civIL
1% Prix. — M. DeLcnraro (Antoine-Emile).
2 Prix. — M. Larocne (André-Emile-Augustin).
1e Mention très honorable.
—
M.
Durorce
(Jean-
Marie-Ernest).
2 Mention
très honorable.
—
M.
Lévy (Georges-
Robert).
47e Meniion honorable.
2e
_
— M. Loranc (René).
id.
Mie
Dapu
(Renée-Ber-
the-Marguerite).
3e
id.
Mie SErrier
|
(Marie-Ge-
neviève).
Sencranmeerrenas
DROIT
4e Prix. —
2€ Prix. —
Mention très
4e Mention
2e
COMMERCIAL
M. Duporco, déjà nommé.
M. Lévy, déjà nommé.
honorable. — Me SerRiER, déjà nommée
honorable. — M. Loranc, déjà nommé.
id.
M. MarLer (Jules-Adrien).
8
98
RAPPORT DE. M, -LALOUEE PRIX
1%
DE THÈSE
Prix ex-æquo: M. CHEvarciER
Jacques).
id.
5
+
M RosAMBERT
PRIX MARCEL
M
(Jean-André).
FABRICIUS
GÉNY; déjà nommé.
PRIX
M.
(Joseph-Jean-
CHARLES
VIRBEL
Kayser, déjà nommé.
FONDATION
M. LoranG,
PIERRE PERRIN
déjà nommé.
INSTITUT COMMERCIAL
|
“Médaille de la Société industrielle de l'Est. — M. Gur-
TONx (J can-Pau).
RAPPORT. DE M. SPILLMANN
DOEN DE LA FACULTÉ DE
- SUR LA SITUATION
ET LES TRAVAUX
PENDANT L'ANNÉE
Les
MÉDECINE. !
SCOLAIRE
Facultés de: Médecine
‘une Période d'attente. De
DE LA FACULTÉ
1923- 1924
traversent
nouveaux
actuéllemenit :
décrets,
réorganisation : complète | de l'Agrégation
‘des
parus
à .
Facultés
de Médecine et la réforme des études médicales.
|
Le premier décret..est sur le point: d’être appliqué,
la première session pour-la première épreuve de l’exa-
nfen d'aptitude aux fonctions d'agrégé dans les Facultés:
de Médecine devant s'ouvrir en janvier. 1995. La seconde:
épreuve
: aux deux
aura lieu ultérieurement. Les candidats
admis :
épreuves seront inscrits sur une «liste d’apti-
. tude aux fonctions d’agrégés », et le Conseil de la Faculté
. sera appelé, ‘dans certaines conditions précisées par le
décret, à présenter un nom en ças de vacance d’un
: poste d'agrégé. C’est. là une réforme extrêmement .
“importante, qui est susceptible d’avoir une très grande :
©
répereussion sur-le recrutement des Facultés de Médecine. L'opinion du corps enseignant est: loin’ d’être L
unanime sur la nature des épreuves imposées et sur :
| la modalité
du concours. On ne pourra se faire une ôpi-
_nion définitive sur la valèur de la réforme que le jour:
. où on sera en possession de tous les: “détails. concerñiant :
.‘son
apphçation.
|
ot
Ut
La réfoime des études: médicales constitue,
:- part, un bouleversement complet
:
qui
d'autre:
entraînera .de:
100
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
sérieuses modifications dans les programmes. La Faculté
de Nancy, appelée à délibérer sur le projet de réforme,
avait transmis des conclusions très fermes concernant
notamment le maintient de l’enseignement de l’anatomie en {7e et en 2€ année et le maintien des travaux pratiques de physiologie et de médecine opératoire; elle
avait, en outre, instamment demandé que les Facultés
soient laissées libres
d'assurer,
suivant
les possibilités
locales, l'enseignement des « spécialités » dans les ser-
vices de Clinique où fonctionne un stage régulier. Le
décret paru à l’Officiel du 11 octobre 1924 ne paraît
pas avoir tenu compte
été
discutés
de ces desiderata,
à l’Assemblée
générale
de
qui avaient
l’Association
des membres du corps enseignant en octobre 1923. I]
nous semble que la suppression de l’enseignement de
Panatomie
en 2e année
constitue une erreur préjudi-
ciable à instruction des futurs médecins et, sans vou-
loir-entrer dans le détail, ce qui nous entraïnerait à de
trop longs
développements,
il nous paraît que la sup-
pression de travaux pratiques importants et la restriction de certains stages hospitaliers à deux mois ne peu-
vent
véritablenent
progrès.
Le Conseil
pas
être
considérées
comme
°
de la Faculté reconnaît volontiers,
un
avec
M. le Ministre de l’Instruction publique, que le régime
actuel « fait peser une trop lourde charge scolaire sur
la tête des étudiants et que des connaissances accumulées et d'autant
plus vite oubliées
ne pouvaient
tenir
lieu d’un travail mieux ordonné, plus posé et plus réfléchi ». Il éprouve, lui aussi, le désir très vif de perfectioriner et de simplifier à la fois les méthodes d’instruction. Il est indiscutable
que les étudiants
d’une intel-
RAPPORT
Jectualité
DE M,
moyenne,
sont
SPILLMANN
incapables
le bagage scientifique éminemment
101
d’emmagasiner
complexe nécessité
par les études médicales. Ce n’est peut-être pas une raison suffisante pour rayer des programmes des études
‘et des concours
seurs,
des
preuves
d'aptitude
enseignements
eb dont
destinés
pratiques
la suppression
aux futurs
qui
se ferait
ont
profes-
fait leurs
très
rapide-
ment sentir. Il y aurait un sérieux avantage à diminuer
la durée des enseignements théoriques de façon à
laisser à l’étudiant le temps nécessaire pour réfléchir à
ce qu’il à eu l’occasion d'observer.
On devrait pouvoir exiger des élèves, au moment des
examens,
un minimum
de connaissances jugées indis-
pensables à la pratique médicale. Si le professeur doit
être chargé de l’enseignement véritablement supérieur,
le personnel placé sous ses ordres devrait avoir pour
mission de réaliser l’enseignement élémentaire indispensable. Cette façon de procéder aurait le grand avantage
bien
de tracer aux étudiants une ligne de
définie avec un programme nettement
conduite
délimité.
Le gros inconvénient de l’enseignement médical actuel
est d’être illimité; l'étudiant a toujours l'impression de
s’avancer
dans l'inconnu.
Îl serait prélérable,
tout en
lui laissant acquérir, au jour le jour, des notions simples mais nécessaires, de lui faire suivre de temps à
autre, des enseignements plus complets lui permettant
d'atteindre
des sphères
plus
élevées
et d'acquérir
des
notions plus générales.
Il est bien certain également qu’il y aurait lieu de
réaliser dans les cliniques un enseignement progressif,
Les étudiants de 17e année suivent déjà, à la Faculté de
Nancy, les cliniques
dites de propédeutique médicale
100
RAPPORT DE M. SPILLMANN
sérieuses modifications dans les programmes. La Faculté
de Nancy, appelée à délibérer sur le projet de réforme,
avait transmis
des conclusions très fermes
notamment le maintient
de l'enseignement
concernant
de l’anato-
mie en {re et en 2e année et le maintien des travaux pra-
tiques .de physiologie et de médecine opératoire; elle
avait, en outre, instamment demandé que les Facultés
soient
laissées
libres
d'assurer,
locales, l’enseignement
suivant
des « spécialités
les
possibilités
» dans les ser-
vices de Clinique où fonctionne un stage régulier. Le
décret paru à l'Officiel du 11 octobre 1924 ne paraît
pas avoir tenu compte de ces desiderata, qui avaient
été
discutés
à l’Assemblée
générale
de
l’Association
des membres du corps enseignant en octobre 1923, Il
nous semble que ia suppression de l’enseignement de
l'anatomie en 2e année
constitue une erreur préjudi-
ciable à l'instruction des futurs médecins et, sans vouloir-entrer dans le détail, ce qui nous entrainerait à de
trop longs
développements,
pression de travaux
il nous paraît que la sup-
pratiques importants et la restric-
tion de certains stages hospitaliers à deux mois ne peuvent véritablenent pas être considérées comme un
progrès,
Le Conseil
°
de la Faculté reconnaît volontiers,
avec
M. le Ministre de l'Instruction publique, que le régime
actuel « fait peser une trop lourde charge scolaire sur
la tête des étudiants et que des connaissances accumulées et d'autant plus vite oubliées ne pouvaient tenir
lieu d’un travail mieux ordonné, plus posé et plus réflé-
chi ». Il éprouve, lui aussi, le désir très vif de perfec-
tionner et de simplifier à la fois les méthodes d’instruction. Il est indiscutable que les étudiants d’une intel-
RAPPORT
jJectualité
DE
moyenne,
M.
sont
SPILLMANN
incapables
Je bagage scientifique éminemment
101
d'emmagasiner
complexe nécessité
par les études médicales. Ce n’est peut-être pas une raison suffisante pour rayer des programmes des études
‘et des concours d'aptitude destinés aux futurs profes-
seurs, des enseignements pratiques qui ont fait leurs
preuves et dont la suppression se ferait très rapidement sentir. Il y aurait un sérieux avantage à diminuer
la durée des enseignements théoriques de façon à
laisser à l'étudiant le temps nécessaire pour réfléchir à
ce qu’il a eu l’occasion d'observer.
On devrait pouvoir exiger des élèves, au moment
examens,
un minimum
des
de connaissances jugées indis-
pensables à la pratique médicale. Si le professeur doit
être chargé de l’enseignement véritablement supérieur,
le personnel placé sous ses ordres devrait avoir pour
mission de réaliser l’enseignement élémentaire indispensable. Cette façon de procéder aurait le grand avantage
bien
de tracer aux étudiants une ligne de
définie avec un programme nettement
Le gros inconvénient
conduite
délimité.
de l’enseignement médical actuel
est d’être illimité; l'étudiant a toujours l'impression de
s’avancer dans l'inconnu. Il serait préférable, tout en
Jui laissant acquérir,
au jour le jour,
des notions sim-
ples mais nécessaires, de lui faire suivre de temps à
autre, des enseignements plus complets lui permettant
d'atteindre
des sphères
plus
élevées
notions plus générales.
Il est bien certain également
et d'acquérir
des
qu'il y aurait lieu de
réaliser dans les cliniques un enseignement
progressif,
Les étudiants de {ré année suivent déjà, à la Faculté de
Nancy, les clini ques dites de propédeutique médicale
102
RAPPORT
DE’ M. SPILLMANN
et chirurgicale, Il serait très utile de pouvoir organiser
également pour les élèves de 26 année un enseignement
clinique adapté à leur degré d'instruction. Mélangés à
eurs aînés de 3e, de 4e et de 5 années, il leur est
diffi-
cile d’assimiler les notions souvent délicates qui leur
sont présentées; ils se découragent volontiers s'ils
ne comprennent pas. Nous avons, d’autre part, de grosses difficultés avec les jeunes gens qui ont passé avec
succès le concours de l’externat des hôpitaux. Dès qu'ils
sont en possession de leur titre, ils sont appelés à faire
partie du personnel des nombreuses cliniques générales
et spéciales de la Faculté. À partir de ce moment,
il
leur est difficile d’être soumis aux obligations scolaire-
de leurs camarades.
Il se produit alors ce fait para-
fession,
plus
doxal que les externes des hôpitaux, élèves privilégiés
qui devraient être mieux préparés à l’exercice de là prone
peuvent
suivre
les
mêmes
enseignes
ments que les élèves stagiaires ordinaires. Notre quatrième année d’études comporte 37 étudiants dont
28 externes; il nous reste donc 9 étudiants souris à
l'instruction. normale et régulière. Cette anomalie ne
peut
pas
durer;
sa
suppression
entraînera
forcément
des modifications importantes de l’organisation actuelle.
Les quelques considérations qui précèdent et qui
devraient être longuement
développées
devant le corps enseignant
des Facultés
montrent
bien
les difficultés des problèmes qui sont posés actuellement
de médecine.
La pratique de la médecine nécessite, de nos jours, des
connaissances tellement étendues que si nous voulons
continuer à marcher dans la voie dn progrès, nous serons
appelés à évoluer et à modifier profondément nos méthodes d'enseignement, L’instruction scientifique et pro-
RAPPORT
DE
M.
SPILLMANN
103
fessionnelle des Facultés de Médecine doit être adaptée
aux exigences
de l'heure présente.
La Faculté de Nancy considère qu’une réforme très
importante consisteraità laisser aux différentes. Facultés une
certaine
ments;
les lignes
liberté
dans
générales
Papplication des
règle-
de l’enseignement
étant
défin'es et le régime des exameris étant nettement déterminé, il ne peut y avoir aucun inconvénientà laisser
les Facultés libres de conduire leurs élèves aux examens
suivant leurs moyens
et leurs possibilités.
Ce qui est
possible à Paris ne l'est pas toujours en province, et des
organisations pratiques très faciles à réaliser dans cer-
taines
Facultés
provinciales
sont
souvent
Pinsuccès dans la capitale. Cette simple
paraît dominer la plupart des questions
vouées
à
constatation
actuellement
en discussion.
+
*
*
Au cours de l’année qui vient de s’éeouler, la Faculté
de Médecine a rendu les honneurs suprêmes à un collègue
éminent,
été nommé
le professeur
Louis
SENGERT,
à la Chinique Chirurgicale
qui
avait.
de Strasbourg à
la réouverture de l’Université alsacienne. Louis SEncERT avait fait toutes ses étudesà Nancy et avait été
nommé,
après
une série de brillants concours,
profes-
seur agrégé à la Faculté de Nancy en 1907. Ses remarquables travaux sur la chirurgie de l’œsophage .thoracique et abdominal l’avaient placé au premier rang
des maîtres de la chirurgie française. Après avoir
accompli avec une maitrise très remarquée la tâche péril-
leuse de chirurgien aux armées, le Professeur agrégé de
la Faculté de Nancy était parti là où ilestimait que son
404
RAPPORT
DE M.
SPILLMANN
devoir lappelait et il avait réalisé à Strasbourg une
œuvre magnifique qui restera son honneur et sa gloire,
Louis SENCERT qui avait été plusieurs fois lauréat de
la Faculté des Sciences et de la Faculté de Médeeine
(prix Amussat, prix Larrey), de la Faculté des Sciences
(fondation Bouchard), avait été nommé en 1913 mem-
bre de la Société de chirurgie et, en 4920, membre correspondant
de l'Académie
de Médecine.
Officier de la
Légion d'honneur, il avt obtenu, au cours de la guerre,
une citation à l’ordre de la VIII Armée.
C'était un chirurgien aux idées hardies et aux initiatives heureuses,
qui avait pour l’avenir chirurgical les
plus légitimes éspoirs. Il a suceombé à l’âge de 46 ans à
. un mal implacable; sa mort est une grande perte pour
la chirurgie française. Les Recteurs des Universités de
Strasbourg et de Nancy et les Professeurs des deux
Facultés de Médecine, unis dans la même pensée reconnaissante,
ont
conduit
solennellement
à sa
dernière
demeure, celui qui avait exprimé maintes fois le désin
de reposer en terre lorraine. Les discours. des recteurs
CHARLETY,
de Strasbourg,
et Ch. Ana,
de Nancy,
du
professeur CHAVIGNY remplaçant le doyen Weiss,
de
Strasbourg, du doyen de la Faculté de Nancy, des Présidents des Associations des internes et anciens internes
de Nancy et de Strasbourg rappelèrent l’œuvre aceom-
plie par le Professeur Louis Sencerr. Son souvenir sera
précieusement
Nancy.
conservé
à la Faculté
#
Deux
cérémonies
*
de Médecine de
*
touchantes
année à la Faculté de Médecine.
ont
été célébrées
cette
-
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
°
105
Le 6 juin, l’assemblée de la Faculté, réunie en séance
extraordinaire dans la salle du Conseil, a fêté le jubilé
des quatre-vingts ans de son ancien doyen, le profes-
seur F. GROSS. Les Professeurs, les Agrégés et les chargés de cours, sous la présidence de M.le Recteur Apam,
avaient tenu à féliciter, en lui offrant le témoignage de
leur affectueux respect et de leur très grande reconnaissance, celui dont le nom est attaché pour toujours à
l’histoire
de
la
Faculté
de
Médecine.
l'Université,
le
Doyen
de
la Faculté,
Le
Recteur
le
de
professeur
Vaurmin et le docteur R. ROsENTHAL rappelèrent successivement la tâche accomplie par le professeur F.,
Gross pendant son décanat qui fut, pour la Faculté de
Nancy, une ère de grande prospérité. De 1898 à 1903,
«de
nombreuses
transformations
furent,
en effet,
con-
çues et réalisées par le doyen F. Gross: construction
du groupe principal des bâtiments de la rue Lionnoïs,
création de l’Institut dentaire, création de nouveaux
services d'enseignement: clinique de chirurgie infantile,
d’oto-rhino-laryngologie,
d’urologie,
des maladies
tuberculeuses; cliniques médicale et chirurgicale élémentaires, service d’électro-radiologie, clinique dentaire.
L'Académie
de Médecine
avait chargé le professeur
G. ETIENNE, membre correspondant, de transmettre à
son associé national avec ses félicitations et ses vœux,
le souhait de le voir rester longtemps encore l'exemple
vivant du labeur consciencieux et de l'honneur professionnel.
Cette belle et impressionnante cérémonie se termina
par la remise d’un parchemin portant une adresse signée
de tous les membres de la Faculté et scellée d’un des
vieux sceaux de l’antique Faculté de Pont-à-Mousson,
106
._
: RAPPORT DE M. SPILLNANN
. « Le Doyen, les Professeurs, les-Agrégés et les. Chargés de cours de la Faculté de Médecine de Nancy,
réunis en assemblée extraordinaire le 6.juin 1924, à l’oc-
casio du 80e anniversaire de-la naissance de ‘M. le
Doyen honoraire F. Gross, lui adressent, avec leurs
meilleurs souhaits, l'expression de leur très affectueux
“respect et l'hommage de leur profonde gratitude pour
‘les éminents services rendus pendant son décanat, » (1)
Le 19 juillet, les élèves et les admirateurs du Professeur VUILLEMIN, réunis dans le grand amphithéâtre
de la Faculté de Médecine, ont fêté sa promotion dans
la Légion
d’° honneur.
Dès la publication
de la promé-
tion Pasteur, un comité s’était formé pour offrir au
professeur VUILLEMIN son portrait par le grand artiste
lorrain E. Frranr. M. le Recteur de l'Univérsité avait.
à présider la cérémonie à laquelle. assistaient la
plupart des Professeurs de l'Université, les collègues,
tenu
4
.les amis
docteur
et les élèves
du professeur VuiLcemin. M. le
KnorPrzer,
M. le professeur
agrégé
THIRY,
© M.le doyen SriLLmanx et M. le recteur Ch. Ana, célébrèrent à tour. de rôle la vie de labeur et les recherches
scientifiques du maître dont la réputation a franchi
les frontières et qui a contribuéà faire rayonner au loin
la médecine et la science lorraine. Cette cérémonie émouvante par sa simplicité et par sa cordialité restera dans
le souvenir de tous ceux qui ont eu l'honneur d'y prendre part: elle fut ce qu’elle devait être, un éclatant
hommage rendu à un savant dont la modestie égale le
(1) Le compte renlu détaillé de la cérémonie a été publié
dans l1 Riou: Milieule
12, p. 33Là 400.
de l'Est du
15 juin
1924,
tel
n°
—
“RAPPORT DE M. SPILLMANN
savoir. L'Université
de Nancy
407
est justement fière de Je
compter parmi ses membres les plus éminents.
Le personnel de la Faculté
de Médecine
à subi,
au
cours de l’année 1923-1924, les modifications suivantes.
Par décret du 29 février 1924, M. LAMBERT, professeur
de physique médicale, a été nommé, sur sa demande,
-professeur de physiologie en remplacement du regretté
doyen Meyer. Cette mutation a très heureusement
permis à M. LAMBERT de reprendre, dans le domaine
physiologique, l'orientation du début de sa carrière
scientifique. Un décret, du même jour, nommait
M. Durour, professeur de physique à Alger, professeur
de physique en remplacement de M. LamBErr. Cette
seconde mutation permettait à la Faculté d'accueillir
au sein du Conseil l’ancien collègue qui attendait depuis
plusieurs
années
l’occasion
de
rentrer
de Nancy: les collègues et les amis de
à l'Université
M. Durour ont
applaudi à cette nomination,
Par décret du 8 mars 1924, M. le professeur agrégé
ROBERT, pérennisé dans les fonctions d’agrégé depuis
le 17 novembre 1921, a été nommé Professeur sans
chaire. L’attribution de ce titre honorifique a été
accueillie avec joie par les collègues, les élèves et les amis
de
M.
RoBERT,
qui
s’est
consacré
exclusivement
à
Pétude et à l'enseignement de la chimie depuis le début
de sa carrière.
_
MM. les professeurs agrégés G. Tai
ont été nommés
du
1%
MM.
temps
novembre
et P. MarTHrEU
agrégés sans limite de temps
1924.
Les
travaux
à dater
scientifiques
de
G. Tairy et P. Maraieu qui réservent tout leur
aux
recherches
de laboratoire
et à l’enseigne-
ment de la bactériologie et de la physiologie, les dési-
108
RAPPORT
DE M.
SPILLMANN
gnaient d’une façon toute particulière pour la pérennisation dans les fonctions d’agrégé.
Par arrêté du 2t janvier 1924, MM. les professeurs
agrégés LAMY et CAussADE
ont été chargés, le premier
de l’enseignement de l'électrothérapie et de la radiologie
et le second de la clinique des maladies contagieuses. La
_ première nomination confirmait officiellement M. Lamy
dans une fonction qu’il remplissait en fait depuis
plusieurs années à la satisfaction générale; la nomina. tion de M. Caussane,
particulièrement qualifié pour la
direetion d’un service clinique de contagieux, correspondait à un besoin rendu indispensable par la prochaine
application de la réforme des études médicales. Par déli-
bération du Conseil de l’Université et g'âce au concours
bienveillant de M. Picor, président du Stade Universitaire Lorrain, M. le professeur agrégé P. Marnieu a été
chargé d’un cours d’éducation physique et d’organisa.
tion du travail et du sport. Les intéressants travaux de
M. Mararau le désignaient d’une façon toute spéciale
pour cette création qui dote la Faculté de Médecine .
d'un enseignement nouveau
dont l'importance ne sau-
rait échapper à tous ceux qui ont souci de l’avenir de la
jeunesse française,
M. Pacaup, Secrétaire de l'Inspection académique
de la Moselle, a été nommé Secrétaire de la Faculté de
Médecine en remplacement de M Corrrarp, admis à
faire valoir ses droits à une pension de retraite à compter du 31 décembre
1923. L'activité éclairée déployée
par M. Pacaun lui a permis de mener à bien la réorganisation du Secrétariat qui fonctionne actuellement d’une
façon remarquable. Le personnel du Secrétariat a été
complété par les nominations de M. VarLy,
commis
.
RAPPORT DÉ M. SPILLMANN
109.
stagiaire, en remplacement de M. PAQUIER, secrétaire
adjoint, admis à la retraite, et de M. MERVELET, appa- :
riteur,
en remplacement
de M.
GHÉraRrpi,
également
|
admis à la retraite.
MM. les professeurs agrégés P. Marnreu,
et Mutez
ont
été
nommés
officiers
de
CAUSsADE
l’Instruction
publique
et M. le docteur Paysanr, préparateur de tra-
vaux au Laboratoire de Chimie, a été nommé officier
d'Académie. La Faculté a accueilli avec plaisir ces distinctions méritées,
|
Les Professeurs et Agrégés de la Faculté, ainsi que
plusieurs
de leurs
collaborateurs,
ont
pris
part
à de
nombreuses réunions scientifiques:
Congrès des Anatomistes, Strasbourg. — MM. CoLLIN
(une communication et deux démonstrations); LücrEn,
Murez, Warrin, Guigar, À. RosenrHaL.
Congrès de la Société francaise d'ophtalmologie, Paris. —
M.
JRanDeLize
(deux
communications),
{une communication).
M.
Durour
Congrès de chirurgie, Paris. — MM. VaurrRin, Micnez,
JAGQUES.
|
Congrès international
de Neurologie, Paris. — M. ErrewNE (président d'honneur).
Congrès d'Urologie, Paris. — M. Axpré.
Congrès de la Société française d'Orthopédie.— M. Mure
(rapport sur « Le Spina bifida ocoulta »).
|
Congrès
d'hygiène
de
l’Institut
Pasteur,
Paris.
—
MM. SrrLLMANK, J. ParisoT.
Congrès d'Oto-Rhino-Laryngologie, Paris. — M. JacQUES
(Président
: du
Congrès,
2
communications):
M. AuBrioT (2 communications).
Congrès
de Médecine légale, Paris. — M. Pierre PaRr-
410-
RAPPORT DE M. SPILLMANN -
sort et M, LuGIEN (Rapport en collaboration
sur « Les
formes rares ou anormales de l’hymen »)).
D'accord avec M. le Proviseur du Lycée de Naney,
il a été organisé une visite de la Faculté et de l’Institut
Anatomique pour lés élèves de la classe de philosophie.
M. le professeur LamBerr
MATHIEU
et M. le prefesseur agrégé
avaient préparé à leur intention une démons-
tration avec
présentation
de film cinématographique;
M. le professeur GARNIER avait tenu à faire visiter luimême
les locaux
beaucoup
de
de succès
son
et
laboratoire. Cette
nous
avons
eu
visite ‘èut
le pläisir
d'en
constater les résultats à la rentrée. Des visites analogues
avaient été prévues pour les étudiants du P. C. N., mais
ne purent avoir lieu par suite d’un malentendu. Nous
continuerons
cette année
notre
propagande
dans
les:
milieux scolaires, nous attachant surtout à montrer aux
jeunes gens le but poursuivi par les Facultés dè Médecine eb le rôle
dévolu,
dans
la société,
aux
médecins
praticiens.
_
|
La Faculté de Médecine reçut également pendant les
vacances la visite d’instituteurs et d’institutrices venus
à Nancy pour suivre des séances d'éducation physique.
Plusieurs professeurs voulurent bien ouvrir à cette
importante
délégation les portes
de leurs services res-
pectiis où ils furent reçus avec une cordialité dont ils
ont gardé un reconnaissant souvenir: visite de l’Ins-
titut Sérothérapique, professeur Macé; visite du laboratoire de physique
avec causerie, professeur
Durour;
visite du laboratoire de‘chimie, professeur GARNIER;
visite du Musée anatomique, professeur Lucren; visite :
du laboratoire de médecine légale avec conférence,
professeur P. Parisor; visite du laboratoiré d’édücatiôn
|
RAPPORT
DE M: SPILLMANN
-
111
agrégé P.MarkiEv;
physique avec conférences, professeur
visite de l’Institut dentaire.
Une importante délégation de Chefs de clinique et de
Chefs de laboratoire de PUniversité de Vilno (Pologne),
a suivi pendant les mois d'août et de septembre 1924
«
les
organisés
cours
Après
de Nancy.
Médecine
intention
à son
la Facullé
par
entente
cordiale
une
M, le Doyen de la Faculté de Médecine
Pclonaises
avec
de Vilns,
qui composaient
et les Polonais
de
les
la déléga-
tion ont été affectés dès leur arrivée dans les cliniques
hospitalières et dans les différents laboratoires; l’enseignement
agrégés
a été assuré régulièrement par les professeurs
présents
sieurs conférences
rer
MM.
les
à
Nancy
pendant
faites
furent
au
SPrILLMANN
professeurs
les
vacances.
cours
(Des
Plu-
de leur séjour
phénoinènes
de sensibilisation en dermatologie; Aperçu général sur
lle
RÉ);
la lutte anti-syphilitique en Meurthe-et-McseAxDp
(Les conditions de l’opérabilité en chirurgie urinaire);
Durour (L'’ophtalmoscopie); par MM. les professeurs
agrégés
MarTHiEu
(Mesure
des
intellectuelles); DE LAVERGNE
aptitudes
physiques
et
(Le bactériophage d’Hé-
relle; Les virus des cetodermoscs); par MM. les docteurs J. BENECH (Les procédés nouveaux de traitement
de la syphilis) et À. Remy (Les stations hydro-minérales
ct climatiques de la France),
Différentes réceptions et d'intéressants voyages furent
organisés sous la direction de M. le professeur Bru-
NEAU (réception à l'Hôtel des Kiudiants et à l’EstRépublicain, visites de Nancy et des environs, visite de
Verdun et des champs de bataille, visite des fonderies :
de
Pont-à-Mousson),
MM.
les
CAUSsADE, CORNIL et DE LAVERGNE,
professeurs
agrégés
qui s'étaient parti.
112
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
culièrement attachés à rendre le séjour. de leurs collé. gues polonais instructif et agréable, les conduisirent aux
Stations de Vittel et de Contrexéville; cette visite avait
été inspirée par M. le professeur agrégé PERRIN.
- Vers la fin de leur séjour, les médecins polonais furent
reçus officiellement à l’hôtel de ville par M. le Maire de
la ville
de Nancy
qui voulut
bien accepter
de venir
présider le banquet offert par la Faculté de Médecine
à la délégation de Vilno et au cours duquel des toasts
cordiaux furent échangés.
Les médecins de l’Université de Vilno ont remporté
de leur séjour en Lorraine un bon et durable souvenir.
Ils ont manifesté depuis, à différentes reprises, de tou-
chants sentiments de reconnaissance. Cet enseignement
médical
heureuses
franco-polonais
conséquences
aura, nous l’espérons, les plus
et contribuera
davantage Ia Pologne et Ia Lorraine.
à rapprocher
LL
|
La Faculté de Médecine à continué, comme l’an passé,
à donner à la Société des Sciences médicales de Luxembourg, des conférences dont le succès a été croissant. Ces
conférences ont contribué à resserrer les liens d'amitié
qui unissent la Faculté de Nancy et le corps médical
luxembourgeois.
Elles
ont
permis,
à
nouveau,
aux
professeurs et aux agrégés de Nancy de faire connaître
dans le Grand-Duché les savants français et les méthodes scientifiques françaises.
- Comme lés années précédentes, le professeur agrégé
M. Perrin a tenu à compléter son enseignement régu-
lier de thérapeutique et d’hydrologie en faisant visiter
à ses élèves français et étrangers quelques stations hydro-
miñérales et climatiques françaises. La première caravane thermale eut lieu au moment des fêtes de la Pen-
RAPPORT DE M. SPILLMANN
113
tecôte: elle visita successivement les stations de Luxeuil,
Plombières, Besançon, Salins-du-Jura et Divonne. Le
passage à Besançon fut l’occasion d’une visite à PEcole
de Médecine dont le directeur, M. le professeur PRIEUR,
avait tenu à présenter lui-même les différents services.
Une seconde caravane conduisit, un peu plus tard, de
nombreux ‘étudiants à Contrexéville et à Vittel. Ces
deux
voyages,
parfaitement
organisés,
permirent
à
nos étudiants de se rendre compte par eux-mêmes et sûr
_ place du remarquable outillage hydrologique et elimatologique que nous possédons en France. On ne peut
que souhaiter prospérité à ces voyages d’études médieales qui obtiennent parmi les élèves de la Faculté un
succès toujours grandissant.
"
« Le nombre des laboratoires particuliers des cliniques
hospitalières s’est accru de deux unités par la création
des postes de chefs de laboratoires d’urologie
et d’oph-
talmologie (Services du professeur AnpRé et du professeur agrégé JEANDELIZE). La Faculté de Médecine qui
assure le traitement afférent à l'un de ces postes est
très reconnaissante au Conseil de l’Université d’avoir
bien voulu se charger de la seconde création,
Il nous
reste à souhaiter que les postes de chefs de Laboratoire
de Chirurgie et d’Obstétrique, prévus au moment de la
réforme des études médicaleset qui n’avaient pu être
mis au concours jusqu’à présent, puissent être rétablis
lors du‘ vote du prochain budget. Ces deux laboratoires
sont d’autant. plus indispensables que les cliniques dé
chirurgie et d’obstétrique vont. être considérablement
'
Fo
agrandies. À la suite d’une entènte avec la Commission administrative des Hospices, il a été créé à l'Hôpital civil deux
9.
114
RAPPORT
DE
M.
SPILLMANN
. postes de Médecins assistants de Consultation, Ces médecins, nommés au concours par un jury composé de
Professeurs et d'Agrégés de la Faculté de Médecine,
sous l'a présidence d’un Membre de la Commission admi-
nistrative,
sont
chargés
d’assurer
chaque
matin,
de
9 heures à 11 heures, les consultations gratuites de médecine et de chirurgie générale; les autres consultations
restent assurées par les différents chefs de service et
par les chefs de clinique:
‘Il a été pris d’autre part, et toujours
la Commission des Hospices,
d'accord avec:
une décision importante
à la suite de laquelle les internes des hôpitaux de Reims
et de Besançon sont admis à se présenter au concours de
_l’Internat des hôpitaux de Nancy à la condition de justifier de la prise de 12 inscriptions de doctorat et d’une
année
d’internat
à l’une quelconque
de Médecine.
Le Conseil
accepter
l'Administration
par
des
de Faculté
deux
Ecoles
a en outre fait
hospitalière
le principe
de l'admission des étudiants étrangers au Concours dé
l’Internat et de l’Externat. Cette mesure a été favorablement accueillie par nos étudiants étrangers et nous
avons eu le plaisir de proposer lors du dernier concours,
comme
interne
titulaire
des
hôpitaux,
luxembourgeois.
Si l'absence
un
étudiant
i
de crédits
suffisants
nous
à empêchés
d'améliorer les locaux des différents laboratoires dela
Faculté, la Commission Administrative des hôpitaux
a,
pour
Un
de
son
côté
commencé
la transformation
troisième
pavillon,
des
d'importants
cliniques
parallèle
aux
travaux
hospitalières.
deux
pavillons
actuels de l'Hôpital général est en voie d’achèvement et renfermera, dans un avenir prochain, les servi-
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
445
ces de médecine infantile, d'urologie, d’oto-rhino-laryngologie et d’électro-radiologie. Ces vastes constructions permettront d'installer lés cliniques d’enseignement
dans
des
conditions
parfaites.
La
construction
‘de deux groupes opératoires modernes a été également
décidée par la Commission
groupe,
seur
attenant
VAUTRIN,
des Hospices; le premier
à la clinique chirurgicale
est
suffisamment
ouverture puisse être prévue
avancé
dans le
du Profes-
pour
que
courant
son
de 1995,
les travaux du second groupe, dépendant de la clinique
chirurgicale
du
Professeur
MicHez,
viennent
d’être
commencés. Les deux cliniques
de chirurgie seront donc
pourvues sous peu d'installations modèles. À la suite
de longs
Pices,
pourparlers
la construction
avec
d’un
l'Administration
Institut
de
des
Hos-
gynécologie
à réaliser avec une fondation primitivement attribuée à
M. le Professeur VaurRiN par la famille Boulanger, a
été décidée et est en voie de réalisation dans un immeu-
ble de la rue de Strasbourg voisin de l’Hôpital Général.
Cet Institut sera dirigé, suivant le désir de la donatrice,
par M. le Professeur VAauTRiN. La création d’un centre
anti-cancéreux, qui était à l’étude depuis plusieurs mois
à la Faculté de Médecine et qui avait suscité de très
sérieuses difficultés,a pu, de ce fait, être réalisée. Ce
centre anti-cancéreux, à la formation et à l’administration
duquel
participeront
la Faculté
de Médecine,
la Ville de Nancy, la Commission des Hospices et l’Of-
fice départemental d'Hygiène, sera installé provisoire
ment,
dans les locaux de l’Institut de Gynécologie. Par
arrêté de M. le Ministre de l’Hygiène et du Travail, ont
été nommés Directèur du Centre M. le Professeur Vau-
Trin et Chefs de Service MM. les Professeurs Houxe,
116
RAPPORT DE M. SPILLMANN
Lawserr et Durour. La réalisation de ce centre, qui
permettra de traiter les cancéreux par la radiothérapie
profonde et par les applications de radium, sera effec-
tive dans les premiers mois de 1925. Le Ministère de
PHygiène a accordé à ce centre 200 milligrammes de
radium et la Ville de Nancy a consacré, en même temps,
une somme de 200.000 francs à l’achat des appareils de
radiothérapie. Le fonctionnement
séront
rattachés
plusieurs
de ce centre auquel
départements
de la Région
de l'Est, nécessitera des frais très élevés qui devront
être couverts par des subventions départementales ou
communales et par des dons particuliers.
La
Maternité
Fancien
que
en
séminaire
d’Obstétrique
construction
est en voie
pourra
qui, dès maintenant,
dans
Îles jardins
d'achèvement;
s'installer
dans
font l’admiration
de
la Clini-
les locaux
des visiteurs.
L'Hôpital A. Fournier en construction dans l’ancien
jardin du couvent du Sacré-Cœur, actuellement lhôpi-
tal
Maringer,
sera
vraisemblablement
inauguré
‘au
début de 1925: la clinique de Dermatologie et de Syphiligraphie y sera installée dans un bâtiment qui pourra
servir de modèle à toutes les installations similaires.
Ces transformations importantes, et qui représentent
un effort considérable, sont réalisées. par la Commission
administrative
des
Hospices
et par l'Administration
départementale; la Faculté de Médecine ne peut être
qu'infiniment reconnaissante aux différentes adminis-
trations sus-visées qui lui donnent par là même de nouveaux et puissants moyens d'action et de travail.
À la suite d’un accord intervenu entre le Département et l'Université, la Faculté de Médecine pourra
réaliser, dans le courant de l’année scolaire prochaine,
RAPPORT
ne
amélioration
ges Etudiants.
DE
M.
SPILIMANN
considérable
Le transfert
pour
ses
117
Professeurs
et
de la
de la Biblivthäque
Facalté dans l’ancien séminaire, en bordure de la rue
de Strasbourg, est décidé et les travaux d’aménagenent
pourrant
enbvention
coinencer
votée
Sous
par
attendant l'ouverture
peu
grâce
le Conseil
des
de
nouvelles
à
générouse
une
l’Université.
de
salles
En
lecture,
à proximité des bâtiments de la Faculté et des services
hespiLalicrs, une salle de travail sera atnénagée pour les
étudiants
dans
un loeal
mis à la dispesition
du Conseil
par A. le Professeur Durorr. Cetle salle de travail per-
mettra aux étudiants, entre deux séances de cours ou de
travaux pratiques, de rédiger leurs nantes ou de consulter
traités et publications scientifiques. Après l'ouverture
ge la nouvelle bibliothèque, cette salle de travail sera
transformée en salle d'examens ou de cominissions, ou
mêrne, éventuellement,
en nouvelle salle de eours dont
le besnin se fait journellement sentir.
L'avenir de la Faculté de Médecine se présente actuellement sous les plus heureux auspices. Le nombre des
étudiants français el étrangers est en progression et la
rentrée des élèves du P. C. N, nous laisse entrevoir, pour
l'année pruchaine, un nombre très élevé d'étudiants de
te année. Le nombre des élèves de l’Institut dentaire
a presque triplé en {€ année, à tel point qu'un est
obligé d'organiser des séries de travaux pratiques,
les locaux étant devenus trop exigus. Les efforts du
personnel enseignant de la Faculté de Médecine ont
porté
leurs
fruits
et
tout
nous
permet
d’escumpter,
pour les années qui viennent, de brillants résultats qui
contribueront à aug» menter le bon renom de l'Université
lorraine,
118
RAPPORT
DE M.
PERSONNEL
SPILLMANN
ENSEIGNANT
Par décret du 29 février 4924, M. LAMBERT, professeur
de Physique médicale est nommé professeur de Physiologie en remplacement de M. Meyer, décédé.
Par
décret
du 29 février 1924, M. Durour, professeur
de Physique médicale à la Faculté mixte de Médecine
et de Pharmacie
de l'Université d’Alger,
est nommé
professeur de Physique médicale à la Faculté de Médecine
de
l’Université
de
M. LAMBERT.
Nancy
en
remplacement
de
|
Par décret du 8 mars 1924, le titre de professeur est
conféré à M. RoBERT, agrégé.
Par arrêté du 15 novembre 1923, M. SpiLLMANN,
professeur de Clinique des maladies syphilitiques et
cutanées, est nommé pour trois ans, à partir du
novembre 1923, doyen de la Faculté de Médecine
16
de
Nancy.
Ont été promus:
\
Par arrêté du 45 novembre 4923, M. LamBErT (de la
48 classe à La 3°).
© | Par arrêté du 24 mai 1924, MM. Couuin, LUGIEN,
FRuHINSHOLZ
(promotion à la 3€ classe reportée au 4€
avril 4993); HausnaLTER (de la 2e classe à la 47e); SprzLMANN (de la 36 classe à la 2).
Par arrêté du 12 août 1924, M. Remy,
préparateur
(de-la 56 à la 4€ classe).
Agrêégés :
Par arrêté du 19 juin 1924, MM. les Agrégés P. M4THJEU (Physiologie) et Tairy (Parasitologie) sont maintenus en exercice sans limite de temps.
RAPPORT
DE M.
SPILLMANN
119
Agrégés chargés d'enseignement:
Arrêté du 9 août 1924 : MM. Perrin (Pharmacologie);
* j. ParisorT (Pathologie générale); Caussane (Pathologie
interne); BARTHÉLÉMY (Pathologie externe); JoB (Accouchements);
JEANDELIZE
(Clinique
Ophtalmologique).
Chargés de cours:
Arrêté du 21 janvier 1924: M. Lamy (Electrothérapie et radiolngie); M. CaussapE (Clinique des maladies contagieuses).
Arrêté du 15 mai 1924: M. P. Marureu (Organisation
du travail et du Sport). (F. U.).
Arrêté du 9 août 1924: MM. J. Parisor (Pathologie
expérimentale); PERRIN (Thérapeutique et Matière
médicale); JEANDErIZE (Ophtalmologie); Biner (Pathodogie externe); Jos (Accouchements);
BARTHÉLÉMY
{Médecine opératoire); Caussane
ses); Lamy (Electro-radiologie);
mentales).
PERSONNEL
(Maladies
LaLAnnEe
contagieu(Maladies
AUXILIAIRE
Chefs des travaux:
Arrêté du 9 août 1924: MM. RoBerT, agrégé (Chimie); THirx ,agrégé (Histoire Naturelle); P. MarTxiEu,
a régé (Physiologie); Lauy, agrégé (Physique); Murez,
agrégé (Anatomie);
WATRIN,
NIL, agrégé (Anatomie
agrégé
(Histologie);
Cor-
pathologique); Simonin (Patho-
logie expérimentale).
Chefs de laboratoire:
Arrêté
du
21
décembre
1923:
M.
Vieneuz
ratoire de Clinique médicale).
(Labo-
Arrêté du 26 février 1924: M. HausxazTer (Jean)
(Laboratoire de Clinique de Dermatologie).
120
RAPPORT
Chefs
DE M. SPILLMANN
de clinique:
: Arrêté du 10 décembre 1923 : M. Bonne. (Clinique des
Voies urinaires).
- Arrêté du 5 mars 1924 : M. Marnreu (Louis) Ciniqne
médicale).Arrêté du 15 cctobre 1924 : a. MicHoN (CHinique
médicale);-M, Brexas (Clinique médicale infantile)..
- Prosecteur:
o
Arrêté du 4 décembre 1923 : M. Gurpaz.
+ Aide d'anatomie:
Arrêté du 22 novembre 1923 : M, Rousssaux.
| Aides de clinique:
L
Arrêté du -23
Rey (J. }.
novembre
1923 : MM.
Reny
P:) et
Préparateur de Hravaut :
Arrêté du 22 novembre 1923: Mie Boxpon..
Préparateur de cours:
Arrêté du 29 octobre 1923 : M. CHATELAIN.
F7
PERSONNEL DU SecRÉTARIAT
Secrétaire:
Lou
ou
et
i
Arrêté du 29 décembre 1923 : Admissionà la retraite
de M. CorrraRD.
|
Arrêtés du 5 février 1924 et du 17 jnillet
nation
de M.
PacauD,
en remplacement
192%
: Nomi-
de M. Cotr-
FARD.
. Commis:
Arrêté
du
27
septembre. 1923 :
Nomination
de
M. VarLy en qualité de commis stagiaire, en rerplacement de M. PAQUIER.
|
121
RAPPORT DE M. SPILLMANN
Apparileur+
_ Arrêté du 18 février 1994 : Nomination
VELET en qualité d’appariteur stagiaire,
ment de M. GHERARDI,
ErupranTs
Le nombre
la Faculté
de M. MEr-"
en remplace-
.
des étudiants inscrits ou immatriculésà
au cours
de l’année scolaire 1923- 1924
s’est
élevé à 323 répartis de la façon suivante:
ÉTUDIANTS
|:
RS
Français
VE
En
A
Étudiants ayant pris
dans l’année une ou
plusieurs inscriptions:
vue du dipiôme d'État
teur en médecine.
de doc.
vue
dudiplôme
dentiste
de chirurgien-
(stagiaires), ,.,,.,...,.
* En vue de diplômes, titres, certificats universitaires ....,.,,... ’.
EH
91
1
vue du diplôme universitaire
de chirurgien-dentiste.,, :.. .,
En vue du diplôme de sage-femme.
immatri-
181
- En vue du diplôme universitaire
_de. doëteur en médecine... ...:! ‘
En
‘Étudiants
F
|
£
F
444 | 61»
En vue du diplôme d'État de chirurgien dentiste ...,.,.,,.,. i
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lEtranger
» |147
»|»1927
»
al
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2
15
à
2
2 |
19
» | 49
»
»
43
2
à
»
»
»
3
irrégulier. d’études ....…
10!
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6!
»|
16
Sans recherche de grade où de
diplôme... .... .., . .,....,
»
»
#4
ot
4
Étudiants ayant subi dans l’année des examens en vertu
d'inscriptions antérieures non périmées ….,..,. doses “…..
30
{
4-1
11
36
cuiés dans l’année.
En
cours
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2
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ÿ
47
nr À
.
323
‘122
_'RAPPORT DE M. SPILLMANN
Origine
des Etudiants
étrangers .
. Les. étudiants étrangers 8e répartissent
suit, au point de vue de leur origine :
_…—…—.
—
.
Ê
BE
an
ORIGINE
NOMBRE TOTAL
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2 ln ©5 07%,
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- GRADES
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- EXAMENS
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se décomposant en
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Bulgarie . . , . .|
+: |
À
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SE
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:
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ainsi - qu 1
|
- PRIX
Immatriculation. Inscriptions. — Le nombre des
inscriptions prises en 1923-1924 a été de 740 et le nom-
bre des immatriculations de 99.
Examens. — La: Faculté à fait subir, au cours
Pannée
scolaire
1923-1924,
491
examens,
dont:
de
313
. pour le doctorat d'Etat, 78 pour le diplôme universitaire (mention médecine), 43 pour le diplôme d'Etat
de chirurgien-dentiste,
6 pour le diplôme universitaire
de chirurgien-dentiste, 45 pour le diplôme
de sâge-
femme, 4 pour le diplôme de médecine légale et psychiâtre ét 2 pour le diplôme d'hygiène de l’Université
de Nancy.
123.
RAPPORT DE M. SPILLMANN
RÉSULTAT
DES EXAMENS
Dociorai ancien régime - Diplôme d Etai
Préseniés
4er examen.
,
.
2e
examen..
gs
examen,
4°
examen,
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ÿ°
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26
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2
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24
25
24
»
Ajonrnés
»
»
»
»
1
6
2
Æ
»
Dociorar ancien régime - Diplôme d' Université
Présentés
el
À
examen,
,
2
examen.
. , . . . . . .
3e
examen
4° examen,
.
5e
examen
*
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. . , ....
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partie.
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Refusés
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À
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»
5
5
»
7
7
»
6
»
5
4
Doctorat nouveau régime - Diplôme d'Etat
Présentés
fre
2
3e
4e
Se
année.
année,
année, ,
année. . . . ,.
année, . . . . Léa
Clinique obstétricale,
Clinique chirurgicale
Ciinique médicale. .
Thèses.
.
. .
Lee
, , .,
,.
a
42
49
43
32
14
7
9
8
3
Reçus
Refusés
(r)
26
J4
35
27
11
16
15
8
5
3.
7
9
8
»
»
»
3
»
(1) I s’agit là des « refusés » à une ou plusieurs parties de l'examen
multiple de fin d'année.
. 124
_
RAPPORT DE M. SPILLMANN
Doctorat - Nouveau régime - Diplôme d’ Université
Présentés
fre année,
ue
8e année,
!: .
Reçus
‘À
2e année, . . . ..
4
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année,
, . . , . . . ..
5e.année. , , . , . , . .
Clinique -obstétricale
., . . .
: Clinique chirurgicale .
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7.
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4
Thèses, . . ..,
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18
2
1
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Clinique médicale.
Refusés
»
»
»
.
4
4.
>.
4.
»
:.… Chirurgiens-Dentistes
Le tableau suivant donne les résultats des examens
pour le diplôme de chirurgien-dentiste (Etat et Uni-
Versité).
|
A
ÉTAT
D
Le
:
|
|
|
Validation de stage.
{re année scolarité
l 2
. scolarité.
nt
gg
À . UNIVERSITÉ
Regus | Ajournés
|
g
|»
Présentés
|
REÇUS
2
2
|“ Ajournés
|
»
|. {1
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»
»
»
»
, . ,
43
43
s |
4
- &
»
| der examen
5
5
»
»
»
examen
|. 5
2
5
|
»
le,
|
_D'ages-femmes :
Les résultats des examens
suivants :
4e
.
. , ,
année scolarité
Sannée
| Présentés
.__.
examen:
de sages-femmes sont les
ot
25 présentées, 25 reçues.
_2® examen: 20 présentées, 20 reçues.
oo
»
|
3
RAPPORT DE M. SPILLMANN
195
Médecine légale ex Psychiâtre
. 4 candidats ont subi avec succès l'examen en vue du
diplôme de Médecine légale et psychiâtre de l’Université
de Nancy.
Diplôme
d'Hygiène
2 candidats ont subi avec succès les épreuves
diplôme d'Hygiène de l’Université de Naney.
du
GRADES
Doctorat en Médecine. — La Faculté a délivré, au
cours de l’année scolaire 1923-1924, 29 certificats d’aptitude au grade d'Etat de docteur en médecine et 410
diplômes de docteur de l’Université de Nancy (mention
médecine).
Chirurgiens-dentistes. — La Faculté a délivré 5 certificats d'aptitude au diplôme
de Chirurgien-Dentiste.
Sages-Femmes. — La Faculté a décerné 20 diplômes
de Sage-Femme.
Concours
Les concours
pour
POUR LES Prix
les
divers
prix
ont
donné
les”
résultats Suivants:
I.
—
Prix d' Anatomie
décerné.
Prix
Universitaires
et d Histologie (2° Année).
|
—
Non
Mentions très honorables : MM. Benorr (Hubert), de
Nancy, né le 21 mars 1904 à Nancy (M.-et-M.); GRAND-
PIERRE (Gabriel),.de Nancy,
Pont-à-Mousson (M.-et-M.).
né le 20 janvier
1903, à
126
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
Prix de Physiologie (2° année). —
Non décerné.
Mention honorable. — M. ScHumacker
Belfort,
(Pierre), de
né le 7 octobre 1902, à Belfort (Territoire).
Prix de Chirurgie (4° année). — Non décerné.
Mention honorable. — M. Reny (Jean-François), de
Blénod-les-Toul (M.-et-M.), né le 5 octobre 1901, à
. Longwy (M.-et-M.).
Prix de Médecine (42 année). — Non décerné.
Mention très honorable.
—
M. CHATELAIN
(Pierre),
de Fournet-Blancheroche (Doubs), né le 19 mai 1904, à .
Fournet-Blancheroche (Doubs).
II,
—
Prix
de
Eondeation
Prix Benit (dit de FInternat), — 1%
. (Albert), de Gergueil (Côte-d'Or),
Saint-Etienne (Loire).
né le 15 août 1896, à
2e prix: M. BonèmE (Pierre), de
octobre 1899, à Nevers (Nièvre).
Prix Pierre Schmitt,
décerné
prix: M. Tacnor
Nancy,
né le 27
\
à l’interne reçu le 4
“au concours de 1924 :
M. CariLLon (Raymond), de Recicourt (Meuse),
.le 21 novembre 1899, à Douaumont (Meuse).
Prix Ritter (Prix de Chimie). —
Non
né
décerné.
Prix Heydenreich- Victor Parisot:
Médecine: M. Micnon (Léon),
juillet 1897, à Poitiers (Vienne).
de Nancy,
né le 13
Chirurgie: M. BonÈème (Pierre),
octobre 1899, à Nevers (Nièvre).
de Nancy,
né le 27
Prix de fin d'Etudes dentaires (ex-aequo). — M. Caner
(Maurice-Jean),
août
de
Scy-Chazelles
1898, à Cambrai
(Moselle),
(Nord); M. PEzLERIN
né
le 3
(Lionel-
RAPPORT DE M. SPILLMANN
127
_ Jean-Marie), de Nancy, né ‘le 48 mai 1901, à Nancy
(M.-et-M.).
|
Prix de PAssociation générale des
M. ETIENNE (René), de Neufchâteau
8 mars 1898, à Cornimont (Vosges).
Etudiants. —
(Vosges), né le
Prix de Thèse. — Hors concours : M. Marareu (Louis),
de Besançon (Doubs).
Prix Ritter.
49 Fondation
du
Travail
Conseil
déjà couronné en 1923:
général
de
Meurthe-et-
Moselle et de la Ville de Nancy: M. FLoRENTIN (Pierre),
de Nancy, né le 17 décembre 1900, à Nancy.
2 Fondation Schemel: Mlle HazLEer (Marguerite), de
Thaon-les-Vosges, née le 3 décembre 1888, à Thaon-lesVosges (Vosges).
© Mentions très honorables: M. Arnoux, de Nancy;
Mie BroGrADATZz, de Grand-Graditche (Serbie); M. DouZAIN,
de Saizerais
(M.-et-M.);
(Vosges); M. Lenuc,
M. Larrorre,
de Longwy
d’Epinal
(M.-et-M.);
M. Res-
LING, de Dombasle (M.-et-M.): M. THouveniIN,
d’Essey-
les-Nancy (M.-et-M.); M. Veuix, de Rambervillers (Vosges),
.
Mentions
honorables : M. FEuILLADE,
de Longuyon
(M.-et-M.); M. HausHaLTER, de Nancy; M. Hussow, de
Nancy;
M.
Jacquor,
de Martigny-les-Gerbouvon (Vos-
ges); M. Muzzer, de Carignan (Ardennes); M. PrERsON,
de Vézelise (M.-et-M.);: M. RaripraMNa, de Ismarivohamita (Tananarive); M. VLarcovirex,
de Smederevo
(Serbie); M. Weiss, de Maxéville (M.-et-M.).
A
—
PUBLICATIONS
DES
LA FACULTÉ
MEMBRES DE
ANNÉE
SCOLAIRE
1923-1924
nd, PRE
Laboratoire
DE MÉDECINE
net
d'Histoire
naturelle
médicale
M. VuILLEMIN, professeur.
Liste A
*
Nouvelles preuves de lorigine dystrophique des scyphies.
— Comptes rendus de À Académie des Sciences, t., CLX XVII, p. 999
42 novembre
Bifurcation
1923.
des fouilles par cohérence.
—
Comptes
rendus
de l'Académie des Sciences, t. CLX XVIII, p. 1452, 28 avril 1924.
Adhérence entre denx feuilles ou deux folioles. — Comptes
rendus de l Académie des Sciences, t. CLX XVIII, p. 1589, 5 mai
1924.
Anomalies
T Académie
des feuilles
des
Sciences,
par
alloplasie. —
t. CLX XVIII,
Comptes rendus
p. 2036,
10
juin
de
1924.
Le phyllome et le frondome chez les Angiospermes. — Bulletin
de la Société botanique de France, t. LX XI, p. 117, 24 mai 1924.
Liste B
.
La parasitologie dans ses rapports avec Part
L'Art médical, première année, p. 28, 1924.
médical.
—
-M. DomrRAY, préparateur.
_
Pouvoir bactéricide
de l'ail [Alium
ration avec M. VLAIGOvITCH). —
la Société de biologie,
t. XC,
1924;
satioum], (en collabo-
Comptes rendus des séances de
n° 48, p. 1428.
30
130.
:
RAPPORT
DE M, SPILLMANN
La toxicité” expérimentale de ail At
satiouri] (en cola.
boration avec MM. PerkiN ot VLAICOVITCH). — Comptes rendus
|: des séances de la Société de Biologie, t. XC, 1924, n° 18, p. 1491.
L’injection
d’hyposulfite
de soude
dans
le traitement
de
Pépididymite
blennorrhagique aiguë
(en collaboration avec
M. Grrmaub). — Pulletin de la Société française de Dermatologie
et de Syphiligraphie, n° 5, mai 1924, Réunions de Dermatologie
de Nancy, R. N. 6.
Laboratoire de Médecine
Légale
mer
Professeur : Pierre PARISOT.
Préparateur de Travaux: Docteur E. Morin. Année scolaire 4922-1923
| (omès dans le précédent compte
Travaux
du
rendu. des Facultés)
|
Professeur Pierre PaRISOT
Discours de M. le Professeur P. Parisor, Président du VIITe
Congrès de Médeciné Légale. _ fn Annales de Médecine légate,
‘No 7, 1923.
Sur l' étude critique dela loi sur les Maladies Professionnelles. —
In Annales de Médecine Légale, No 7, 4928,
Deux cas d'hémorragie cérébrale traumatique (en collaboration
avec. M..le: Docteur Morr).
© _No7, 4928.
Mort
…—
In
Annales de Médecine Légale, -
dü nouveau-né par hémorragie méningée
(en collaboration avee M. le Docteur Morin). —
Médecine Légale, No 9, 1923.
x
ou par suffocation |
In Annales
de
‘ L'automobile homieide (en collaboration avec M. le Docteur
Morin). — In Annales de Médecine légate, No 9, 1928,
. De la photographie en Médecine Légale (en collaboration: âvec |
M. le Docteur Morin). — Congrès des Sociétés Savantes;Paris 1928.
Travaux
du
Docteur
préparateur
E. Mori,
de travaux.
Deux cas d’hémorragie cérébrale traumatique (en collebora- :
. tion avec M.'lé Professeur Pierre ParisoT).
|
|
:
Mort du nouvéai-né par hémorragie méningée ou par suffo. .
|:
RAPPORT, DE M. SPILLMANN
cation {en collaboration
431
avec M. le Professeur Pierre PaRisor}.
L'Automobile homicide (en collaboration
seur Pierre PARISOT).
De Ja photographie
|
en médecine
“M..te Professeur P. Parisot).
avéë M. le Profes.
:
légale (en ceHaboration avec.
Année séolaire 1923-1924
Travaux
du
Professeur
Pierre Pamsor
Étude médico- Jégale des formes rares ou anormales de Lhymen. —.
Rapport fait au IX° Congrès de Médecine Légale, 1924, par MM. les
_ Professeurs Pierre Parisor et Lucren.
Tabèset accidents du travail. —
” légale,
Re
| Congrès
de
De la nature du travail dans ‘certaines prisonssde
1Xe Côngrès de Médecine légale:
Médecine
province—
Mort subite et adhérences pleurales (en “cvllaboration avec.
M. le Docteur E. Monts). — Xe Congrès: de Médecine légale.
Travaux
de. M. le Docteur E. Morin,
Préparateur de Travaux
M.
Mort subite et adhérences pleurales {en collaboration
avec
le Professeur Pierre PARISOT) —. IXe Congrès de
Médecine
légale,
_
eo
Les épanchements sous-s-cutanés traumatiques de sérosité et la loi
du 9 avril 1898 {en collaboration avec M. le Professeur G. MrcuxL),—
In Bulletin chirurgical des accidents du
travail, No°14, 1923.
THÈSES. insphréos par M. le Professeur Pierre PARISOT :
ME BEOGRADATZ, — Adhérences. pleurales; mort rapide et
subite, étude médico- -légale (mention très honorable).
Murrer.
—
L'hymen
{Mention honorable}.
_
dans
les
expertises
médico-légales
Taomas. — Accidents du travail; évaluations des incapacités
des membres. *
Vezin. — Des accidents d'automobiles a au point
légai. {Mention très honorable)
de vue médico-
432
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
Laboratoire d’Anatomie pathologique
“M.
Lucien Corniz,
19 Tumeurs
du
système
agrégé,
chef
des travaux.
nerveux:
Essai de classification des tumeurs cérébrales
(en collaboration
avec MM.
les Professeurs"
Roussy. et LHERMITTE
de Paris), — Annales d’'Anatomie pathologique, n° 3, 1924.
- Tumeur du tractus pharyngo-hypophysaire
[en collaboration
‘avec MM: MerLanp et FLoRenTIN). — Comptes -rendus
Société de Biologie, n° 24 du 7 octobre 1924, p. 787.
de
la
°" Surla présence de mastocytes dans les tumeurs neurocutanées
de la maladie de Recklinghausen (en collaboration
avec
M. Micnon). — Compies rendus de la Société de Biologie, n° 24,
du
7 octobre 1924, p. 790.
Neurangiome -de
Pavant-bras
M. Morior). Comptes-rendus de la
de Nancy, Mars 1924.
Métastase
cérébrale
d’un
L
|
|
(en
collaboration
avec
Société de Dermatologie
épithélioma
primitif
des
voies
biliaires (en collaboration avec M.-le: Professeur Ricnow). —
Société de Médecine de Nancy, 1924.
Sur le neuroépithéliome rétinien (en collaboration avec M. le
Professeur
agrégé
d'Ophtalmologie
JEANDELIZE).
de Paris,
20 Inflammations
mai
du système
Tuberculose médullaire.
Dilatation bronchique :
—
Comptes
1924.
rendus
du
Congrès
s
nerveux:
— Progrès
Méningite
médical, février 1924.
suppurée
et ramollisse-
ment occipital (en collaboration avec M. le Professeur Ricxon).
— Société de Médecine de Nancy, 1924.
Syphilis du-corps strié (en collaboration avec M. le Professeur
RicnoN).
— Société de Médeciné de Nancy, 1924. :
80
Divers:
Ulcération de l’œsophage, puis de l’aorte thoracique par un
abcès froid ganglionnaire intertrachéobronchique au cours d’un
mal de Pott ayant déterminé une atteinte de toute la colonne
vertébrale de D 7 au sacrum(en collaboration avec M. le Professeur SIMON). — Comptes rendus de-la Société anatomique de Paris,
juillet 1924, p. 478.
RAPPORT DE M. SPILLMANN
Les
lésions histologiques
à propos
exotique,
de
de cinq cas. —
Paris,
133
l'ostéite: pianique
Bulletin de la Société
1924.
(Goundou),
de Pathologie
«
Hypertrophie mammaire
|
(en collaboration avec M. le Profes-
seur agrégé HAMANT). — Bulletin de la Société d'Obstétrique et de
Gyriécologie de Nancy, 9 mars 1924,
9 Travaux anaiomo- -cliniques et cliniques:
Les fumeurs cérébrales (en collaboration avec M: le Professeur
Roussv). — Article du Traité de Médecine Widal, Roger, Teissier,
110 pages.
Les
Hémianesthésies
cérébrales (en. collaboration
Professeur Roussx). — Article
Roger, Teissier, 28 pagès.
Sur _la Sclérose en plagues
du
Traité de
(en: collaboration: avec
fesseur ETIENNE et M. Louis MATHIEU).
nale de Neurologie, Paris,
p. 774, 1924.
avec
—
M.
Médecine
le
Widal,
M. le Pro-
Réunion’
internatio-
1924, dans Revue Neurologique,
t. I,
Hémi-syndrôme de la queue de cheval. Diagnostic d’un osteosarcome sacro-iliaque par l'épreuve du lipiodol {en collaboration
_avec M. le Professeur Errenne et M. Louis MATHIEU). — Société
de Médecine de Nancy, mai 1924, et Revue Neurologique, mai
1924.
:
Exploration au lipiodol du sphineter vésical dans un cas s de
sclérose
MM.
en plaques. à forme
Bonnet
25 mai 1924.
et
Tacnor).
médullaire
— Société
(en collaboration avec
de
Médecine
:
de
Nancy,
-
. Syndrôme de réduction de la colonne lombo-sacrée {en collaboration avec MM. Boxer et Tacuor). — Société de Neurologie
de Paris, 5 juin 1924.
Gomme
creux
de la clavicule
sus-claviculaire
seur SPILLMANN
‘(en
avec
syndrôme
€t M. Drouert).
— Réunion
Nancy.
compression ‘du
avec
M.
le Profes.
dermatologique de.
Po
5° Participation
: Congrès
de
coilaboration.
des
aux
Congrès :
Anatomistes,
192 réunion,
Le.
|
|
Strasbourg,
Co
1993.
” Réunion internationale de la Société de Neurologié, Paris,
igai
.
134
RAPPORT
DE
M.
SPILLMANN
Laboratoire de Physiologie
I
Mouvement
M. LamBerT,
nommé
du
professeur
professeur
de
Personnel
de physique médicale,
physiologie,
par
décret
du
est
29
février 1924.
Il
Travaux
et
Publications
M. LAMBERT,
professeur
1. Appareil pour la radioscopie en relief. — Comptes rendus
du. Congrès de l'Association pour lavancement des Sciences,
Bordeaux,
p. 816.
|
2. La Stéréoradioscopie.
p. 19. -
— L’ Ari médical, janvier 1924,
n°0 1,
M: Pierre MATHIEU, agrégé, chef des travaux
et M. HERMANN (H), préparateur des travaux
8. Répartition bi-latérale de la ventilation pulmonaire
chez le
chiens — Comptes rendus de l’Académie des Sciences, t.CLX XVIII,
p. 1630.
&. Cloisonnement
expérimental
de la trachée
chez
les
ani-
maux de laboratoire. — Comptes rendus de la Société de Biologiè,
t. XC, n° 18.
5. Variations bi-latérales parallèles de la circulation d'air.
conséquence de l’interdépendance pleurale chez le chien. —
Comptes rendus de la Société de Biologie, t. XC, n° 18.
* 6. Au
sujet
des réflexes
à
point
de
départ cutané.
Comptes rendus de la Société de Biologie t. XCI, n° 27.
° 7. Hémi- -suppression
du champ
de l’hématose
chez
—
le chien.
— Comptes rendus de la Société-de Biologie, t&. XCI, n° 27.
8. — Interdépendance des cavités pleurales chez le chien:
— Société des Sciences vétérinaires de Lyon, juin 1924.
:
. 9. Recherches sur la fonction pulmonaire par l’emploi d’un
diviseur d’air trachéal. Premier mémoire (sous presse).— Journal
de Physiologie
et de Pathologie
générale.
"40. Les relations interpleurales chez le chien. Etude critique et
expérimentale. —
t. IE, fase.
Bulletin de la Société des Sciences ae Nancy,
3, novembre
1924.
RAPPORT. DE M. SPILLMANN .
..
433
© M. Pierre MATHIEU,
- et M. “MERKLEN, Préparateur du Coërs
41. -À- propos des variations respiratoires du tracé oscillomérique
chez l'homme. —
:
Comptes rendus de la Société de Biologie,
+. XCI, n° 27.
12. Evaluation. quantitative de larapidité et6 de l'importance
du réflexe oculo-cardiaque. -— Socidié de Médecine de. Nancy,
23 juillet 1924.
:
_ Laboratoire d’Histologie
M.
|. 1
R.
Cozcix, professeur.
Un. procédé rapide. de coloration
de la glande pituitaire
— Compies rendus de la Société de Biologie, t. LXXXIX,
11 décembre 1923.
p. 1229
2. Sur la régénération des cellules hypophysaires chez Phomme.
— Comptes rendus de la Société de Biologie, &. XG, p. 4053,
2 avril 1924.
1 fig,
|
3. Cycle sécrétoire et régénération de la cellule hypôphysaire
chez l’homme, —419e Réunion
Strasbourg,
14-16
‘4. Action. d'un
de l'Association des Anatomistes:
avril 1924, 2 fig.
mélange
.
colorant sur
un hydrogel. Démors-
tration spéciale, — 19 réunion de F Association des Anatomistes,
‘Strasbourg, 14-16 avril 1924.
:
|
5. Sur Fendocytogenèse. — Comptes rendus de la Société de |
Biologie, t. XC, p. 1419, 13 mai 1924.
|
‘6. Action d’un mélange colorant sur un hydrogel (aë note),
Corrptes rendus de la Société de Biologie, t. XCI, p. 798, 22 juillet
192%
oct
Le
Le
:
M. le. d°cteur “WATRIN, professeur agrégé
chef des
travaux
histologiques, .
”
assistant à l'hôpital Maringer.
. 1.) Réaction pigmentaire des capsules surrénales au cours de l'in-
toxication colibacillaire expérimentale. —
Société de Biologie, Nancy, 2 avril 1924.
Comptes rendus de la
156
/.
RAPPORT
DE M.
SPILLMANN.
2.) Modification du pancréas ét de l'intestin chez le rat au cours de
l'inanition. — Comptes rendus de la Société de IBiologie, Nancy»
juillet 1928.
. 8.) Participation au Congrès de sanatomistes (Strasbourg, 1924) et :
communication avec démonstration sur les modifications expérimentales des capsules surrénales chez le cobaye.
Voir
dermatologie.
M. le docteur Pierre FLORENTIN, préparäteur. ”
1. Lésions de l’écorce cérébrale et des ganglionssympathiques .
dans
un
cas
de démence
précoce
(en collaboration
avec
M.
le
DocteurÀ. MEr1AND). — Comptes rendus de la Société de Biologie,
11 décembre 1923:
2. Multiplication nucléaire dans la cellule hépati qué après
ligature.du canal cholédoque chez le lapin (en collaboration avec
M. le Docteur Hermann}: -— Compies rendus de la Société de
Biologie, 41
décembre 1928.
3, Un cas de pigmentogenése pathologique. —- Comptes rendus
de la Société de Biologie, S avril 1924.
&. Présence
diana
aux
Linné
environs
({ridée;
de. Nancy
du Sisyrinchium
(en collaboration avec Ms
bermu-
R. LiennaDr}.
— Comptes rendus de la Société de Biologie, 2 avril 1924.
5. Sur
une
collaboration
tumeur
avee
MM.
du
tractus
L. Corniz
pharyngo-hÿpophysaire
ef A
MERLAND). —
rendus de la Société de Biologie, 22 juillet 1924.
{en
Comptes
6. Recherches expérimentales sur la Biligénie pigmentaire
normale ét pathologique. Thèse de Nancy, 1924. Prix du Conseil
général.
|
M. le docteur À. MRLAnD,
médecin
assistant libre.
Voir Florentin n® À et 5.
des Âsiles,
RAPPORT
DE
M.
Laboratoire
SPILLMANN
137
d’Anatomie
M. Lucien, professeur.
4. Des formes rares et anormales de l'hÿmen {en collaboration
avec M. le Professeur
P. Parisot).
—
Rapport présenté au IX
Congrès de Médecine légale, Paris, 25-27 mai 1924.
2. Rapports du thymus avec les troncs veineux de la base
du cou {en collaboration avec M. J. GuiBaL). — Repue française
d' Endocrinologie, avril 1924.
|
3. Thymus
rétro-veineux.
Considérations
anatomiques
et
pathologiques (on collaboration avec M. J. GurBar). — Société
de Médecine de Nancy, 27 juin 1924.
4, Observations relatives à l'indépendance anatomique
des
plèvres chez le chien (en collaboration avec M. J. GuiBa). —
Comptes rendus de la Société de Biologie, t. XCI, 1924, p. 6938.
M. Murez, professeur agrégé.
1. Absence congénitale du grand pectoral chez un nouveau-né.
_
Société de Médecine de Nancy, 28 novembre 1928.
2. Le redressement forcé du pied-bot congénital et les inter-
ventions adjuvantes. — L'Hôpital, juin 1924.
3. Le maintien de la correction du pied-bot congénital., — Journal des Praticiens, 14 juin 1924.
4. Fixation de la correction du
pied-bot
congénital.
—
La
Clinique, juillet 1924.
5. Le
traitement
du
pied-bot
congénital
(en
collaboration
avec M. le Docteur Ræperre}, Paris, Maloine et fils, édit.
6. Le Spina
bifida oculta —- Rapport présentéà la VIe Réunion
de la Société française d’Orthopédie,
°
M.
J. Guisar,
Paris,
10 octobre
1924.
prosecteur.
1. À propos de deux observations de sympathec tomie
périfémorale {en collaboration avec M. Marmteu, Ch). — Société
de Médecine de Nancy, 28 novembre 1928.
2. Rapports du thymus avec les troncs veineux de la base
du cou (en collaboration avec M. Lucren). — Revue française
d’ Endocrinologie, t. Il, n° 2, 1924.
|
8. Thymus rétro-veineux (en collaboration avec
— Société de Médecine de Nancy, 25 juin 1924.
M.
Lucien).
438
RAPPORT DE M. SPILEMANN
4. Fracture condylienne du fémur et fracture dé la cuisse
. en collaboration avec M. Marureu, Ch).
— Société de Médecine
de Naney, 44 juin 1924.
5. Insuline et. chirurgie
Avec M. Ch.
492%.
MATHIEU).
=
6. Observations
—
relatives
des ‘diabétiques
(en
|
collaboration
Société de Médecine de Nancy, juin
——-
à l'indépendance
anatomique
plèvres chez le chien (en collaboration avec M. Lucien).
‘rendus de la Société de Biologie, t. XCI, 1924, n° 698,
7. A propos de la douleur élevée dans la rupture des
extra-utérines rompues (en collaboration avec M. Ch.
— Société de Gunécologte et TObstétrique de Nancy,
;
des
— Comptes
|
grossesses
Maraiau).
mai juillet
4924.
| Participation
aux Congrès
XIXS réunion de l'Association des Anatomistes.
bourg, 14-16 avril 1924. — MM. Lucten, Murex,
RosENTHAL.
—
Stras-.
GuIAL,
IXe Congrès des médecins légistes de langüe française. ——
Paris, 25-27 mai 1924. — M. Lu&ïEn, rapporteur,
VIe réunion de la Société française d’Orthopédie, Paris,
octobre 192%. — M.
| Laboratoire
MureL,
rapporteur.
de Physique médicale .
M Duréur, professeur de physique médicale à a
_ Faculté de Médecine d'Alger, est nommé en la même
qualité à la Faculté de Médecine de Nancy, per
décret”
du 29 féévrier 1924.
Travaux
Rapport
présenté
du Professeur
à M. le Gouverneur
DUFOUR
général
de l'Algérie
sur la création d’un centre de lutte contre le cancer, à Alger.
L'enseignement de la physique dans les. Facultés de Médecine.
Leçon d'ouverture du cours de Physique médicale, pubée dans
la Revue Médicale de l'Est. - *.
.Fun
ce
|
RAPPORT DE M. SPILLMANN
139
Articles parus. dans les Annales d'oculistique :
Sur les équations réduites de l’Optique géométrique.
Le rôle de la vergence en dioptrique (travail communiqué
au Congrès de la Société française d’'Ophtalmologie, mai 1924).
L'emploi des filtres colorés et la vision des couleurs.
|
Analyses faites pour la Repue générale des Sciences:
À. Broca, — Leçons d’Optique physiologique.
E. Ricnano. — La Mémoire biologique.
Thèse faite sous la direction du Professeur Durour,
au labo-
ratoire de Physique Médicale de la Faculté mixte. de Médecine
|
et de Pharmacie d’Alger.
Gustave Césarini. — De la vision des couleurs et de la dys-
chromatopsie.
=
M. LAMBOLEZ
Mesure des rayons de courbure des milieux oculaires. — Société
de Biologie, 11 décembre 1923.
/
Détermination
des
profondeurs
par méthodé
pique. — Concours médical, 10 février 1924.”
radiostéréosco-
de
Sur le travail du cœur. — Concours. médical, 8 juin 1994.
- Les formules de réfraction en ophtalmologie, — ‘Concours
médical,
14 septembre
1924.
Le calcul de la constante
septembre 1924.
_
Les
calculs logarithmiques
d'Ambard.
dans
leurs
|
— Biologie médicale,
|
applications
médicales
—
Concours médical, 9 et 23 novembre 1924.
Etiologie et pathogénie de Pobésité {en collaboration avec
M. Paul MaTureu). — Revue Médicale de l'Est, 1% novembre 1923.
Laboratoire de Thérapeutique, Hyd rologie,
Maladies
M.
Maurice
tuberculeuses
PERRIN,
de
- Les glandes
professeur
agrégé
chargé
cours.
à sécrétion interne et le système
sympathique,
[Comment peut-on comprendre, à l’heure actuelle, la question
des rapports avec ces deux systèmes dans les états pathologiques?]
120.
(en
RAPPORT DE, M. SPILLMANN
collaboration
avec
M.
A.
Hanns).
—_ Strasbourg. médical,
17 novembre 1928.
- L'influence réciproque et l’action du sympathique et des glandes
endocrines- en pathologie. — Revue française d'endoërinologie,
t, I, 4995, n°0 5.
°
Le réflexe oculo-cardiaque dans les états pathologiques (en
collaboration avec M.'R. YVovanoviren})., — . Revue médicale de
PEst, 14 décembre
19928.
. Les rapports du sympathique et: des glandes endocrines
en
pathologie (en collaboration avec M. À. Hanns). — Revue médicale de P Est, 187 décembre 1928,
Le réflexe oculo-cardiaque dans Ia tuberculose pulmonaire
(en collaboration avec M. R. Yovawovrren}). —Reoue de la Tuber-
culose, 1924, n9 4, février 1924.
Sérothérapie antipneumococcique.
—
Société de Médecine
de Nancy (discussion), 12 mars 1924.
‘
Préface du livre Ordonnance d'Hygiène musculaire, de M. Paul
Micnon,
18 avril 4924. —
Société d'éditions: typographiques
éditeur, 1924.
|
.
|
La toxicité expérimentale de l'ail (Allium
salivum)
-(en
collaboration avec M. P. DomBray et M. Vrarcovircn), — Société
de Biologie de Nancy, 13 mai 1924.
|
L’ail en thérapeutique. —
Paris,
Bulletin général de Thérapeutique,
n° 5, 1924.
|
Les eaux minérales de Yougo-Slavie (en collaboration
M. Louka SmirvawiTon). — Paris médical, 9 août 1924.
Le sérum
antityphoïdique
de Rodet.
—
avec
Bulletin général de
Thérapeutique, 1924, n° 6.
Application de la méthode d’Arloing à Pétude du pouvoir
antianaphylactique de eau de Naney-Thermal (en collaboration
avec M. P. Derovuc). — Société d’Hydrologie et de Climatologie
de Nancy et de l'Est, 23-24 septembre 1924.
L'état colloïdal et l’activité des eaux minérales (en collaboration avec M. Paul Marnteu). — Société d Hydrologie et de Clima.
tologie de Nancy et de P Est, 28-24 septembre 1924.
Travaux
inspirés
Contribution à l'étude du captage des sources thermo-minérales, par M. Ph. Sanrezur. — Thèse de Nancy, 3 mai 1924
‘LA
(Aïlium
salivum)
en thérapeutique; ses effets dans la
RAPPORT DE M; SPILLMANN
+44
tuberculose: recherche de son pouvoir bactéricide; détermination
de son équivalent toxique, par M. VLAIKOVITCH. — Thèse- de
Nancy, 3 mai 1924.
-Le Berizoate de Benzylé: ses effets dans le traitement de ia
-toux des tuberculeux:; recherche expérimentale de sa toxicité
immédiate, par M. Norquin. — Thèse de Nancy, 11 juin 1924.
* Observations, in: Syphilis tertiaire de la rate,par M. j. RoussEAU.
—
Thèse
de Paris,
19 juin 1924.
ui
Les troubles pupillaires chez les tuberculeux, par x. Marin-
KOVITCH. — Thèse de Nancy, 11 juillet 1924,
La pression artérielle chez les tuberculeux pulmonaires,
M. Vassiczréviren, Thèse de Nancy, 11 juillet 1924.
par
Laboratoire de Pathologie générale
et expérimentale et Clinique
des maladies tuberculeuses
“(HOPITAL VILLEMIN)
M. Jacques Partsor,
agrégé,
chargé de cours.
Année 1923-1924
La lutte antituberculeuse et de corps médical. — Revue d Hygiène ei de Prophylatie sociales, novembre 1929.
Organisation de la lutte contre le cancer dans
raine (en coHaboration
et de Prophylaxie
Une
avec
sociales,
M.
Connir).
avril 1924.
Colonie scolaire en Bretagne,
sény (en collaboration
—
|
La station
avec M. LacomBx).
la région lor-
Repue d'Hygiène
—
marine de Guis-
Revue d'Hygiène
et de Prophylaxie sociales, avril 1924.
Les Maîtres tuberculeux dans les écoles libres (en coliaboration
avec M. Viocetre). — Société de Médecine publique et de Génie
sanitaire,
Les
80 avril 1924.
« Guérisseurs»
et de Prophylaxie
et la santé
sociales,
mai
publique.
— Revue d'Hygiène
1924.
L’ Alcoolisme dans la région lorraine {avant et après la guerre),
(en collaboration avec M. Lepuc). — Revue d'Hygiène et dé Pro-
phylaxie sociales, juin 1924.
|
Fc
442
RAPPORT
Le fonctionnement
et-Moselle, —
DE M.
SPILLMANN
de l'Office d’hygiène sociale de Meurthe. ‘
Reoue d'Hygiène et de: “Prophylazie ssociales, juillet
1924.
Effets de: la lutte antituberculeuse dans le département de
Meurthe-et-Moselle. — Communication à. la Conférence internationale de là tuberculose, août 1924.
Participation
Gulose,
à ia Conférence internationale
— Lausanne,
de
la Tuber.
-
1924.
Août
Participation au Congrès à’ “hygiène. — Paris, octobre 19224,
Médecine opératoire
M. BaRTHÉLENT,
4.
Le rôle du chirurgien
professeur
agrégé. |
dans la lutte contre
le cancer. —
Reoue Médicale de l'Est, 15 juillet 1928.
. 2, Décortication pulmonaire pour fistule pleurale, Guérison.
‘…… Bulletin de la Société de Médecine de Naney, 13 juin 1923.
“8, À propos de la radiothérapie des fibromes utérins.— Bulletin
de la Société de Médecine
de’ Nancy,
mars
1924.
&. Rapport sur une mission à la Faculté de Médecine de Bey
routh comme
président
des
jurys ‘d'examens,
l’Instruction publique, janvier 1924..
—
Ministere _de ‘
5. Deux cas de mort
par rachianesthésie.. — Bulletin et
Mémoires de là Société de Chirurgie .de Paris, 19 mars 1924.
6. Un cas de pancréatite hémorragique sans stéatonécrose. |
— Bulletin et Mémoires de
@ la Société de Chirurgie de Paris, 19
mars 1924.
7. Le
traitement
moderne
—… Société des Sciences
du 3 février 1924.
8. Traitement
des
médicales
d’une tumeur
fractures
du
des
mombres.
Luxembourg,
—
conférence
blanche du genou par la syno-
vectomie. Guérison avec conservation des mouvements. — Bulletin de la Société de Médecine de Nancy, 14 mai 1924.
9. La tuberculose
…
de la Société de
génitale et
son
traitement.
—
Bulletin
Gynécologie et d'Obstétri ique, 18 juin 1928.
40. ‘Corne cutanée du talon chez un blessé de guerre. — Bulletin
de la Société de Dermatologie, juin 1924.
|
-RAPPORT DE -M. SPILLMANN
41.
Le
| sucrée. —
traitement
des. ulcères
variqueux
445
par
l'eau. bouillie
Bulletin de la Société de Dermatologie, juin 1994.
12. Hernie inguinale gauche renfermant la trompe de Fallope .
Ectopie des annexes (en collaboration avec M. J. Hoome). —
_ Bulletin de la Société anatomique de Paris, 5 avril 192%.
483. Les
débuts
du jeune praticien.
-—
Discours
de clôture.
de la session d'examens de novembre 1923, à la Faculté de Méde.
cine de Beyrouth. — Revue Médicale de l'Est, mai 1924. |
14. Un nouveau cas de survie définitive chez le chien saigné
à blanc et traité par l'injection intra-veineuse de sérum gommé.
—
Société de Biologie de Nancy,
novembre
1924.
Éducation Physique et [Organisation
“du Travail
et du. Sport
(Enseignement nouveau) |
M.
Pierre MATHIEU,
agrégé,
chargé
du cours
(Juin 1924).
4. À
propos
d’une
visite
à l’Institut
Emile
Merz,
à Domel-
2. Effets de la compression oculaire sur le rythme
cardiaque
_dange. — Repüe Médicale de l'Est,t. LI, n° 24.
chez
les änormaux
(en collaboration
avec
M. L.
ce
MERrk1EN
et
Mie Harrer). — Société de Médecine de Nancy, juillet 1924.
8. Technique, interprétation et résultat de la compression
oculaire chez les anormaux {en collaboration avec M. L. MERKLEN
et Mie Harrer). — Berger-Levrault, éditeurs, Nancy, 1924.
4. Rapport
sur
les
dans Ia marche à pied.
Epinal, juillet 1924.
notions
physiologiques
— Congrès
national
indispensables
d’excursionnisme,
‘5. À propos de l’albuminurie transitoire chez les coureurs à
pied.{en collaboration avec M. L. MERKLEN).: =. Société de: Biologie,
C.R:, t: CXI, n° 28.
6.
Travail i inspiré : Du
choix
des tests dans la’ détermination
de l’âge mental chez les anormaux. —
Nancy,
novembre
1924,
150
pages,
Thèse de Mi
6 planches.
—
Harrer,
Travail
du
A4
RAPPORT DE M. SPILLMANN
Laboratoire
HausnarTEr,
d'éducation
physique
et du service
du Professeur
2 prix de thèse, 1924.
7. Divers: Série d’articles de vulgarisation sur la physiologie
de l'effort (en collaboration avec M. L. MERkIEN). — Pulletin
du Stade Universitaire lorrain.
|
|
Laboratoire
d'Hygiène
| Année 1924
M. DE LAVERGNE,
prolesseur agrégé.
Considérations de Pathologie généraleà propos de la vaccina-
tion anti-diphtérique. —
Revue d’Iygiène, février 1924.
L’Allergie typhique. -— Journal des Praticiens, avril 1924,
Bacille paratyphique B. Sa pénétration dans les voies lymphatiques mésentériques après ingestion chez le lapin. —S'ociété
de Biologie, mai 1924.
Les Septicémies. — Paris Médical, 7. ‘juin 1924.
À propos d’une récente épidémie de méningococcie
boration
avec M. MerLar)., —
Revue
(en colla-
Médicale de l'Est, 11 juin,
1924.
Recherches biologiques à l’occasion d’un cas de botülisme. —
Société de Biologie, juin 1924.
|
Paludisme et Comité d'Hygiène
Revue d'Hygiène, juillet 1924.
de la Société
des Nations. —
ÆEtude sur la Pathogénie d’un cas de purpura, survenu
après vaccination T. À. B. (en collaboration avec M. B1ze). —
Société médicale des Hôpitaux, juillet 1924.
Radiculo-polioméylite. Complication de méningite cérébrospinale
(en collaboration
Hépitaux, juillet 1924.
-
avec
M. B1zE). —
Société médicale des
oi
Purpura exanthématique et cotloïdoclasie (en collaboration
avec M. B17E).
— Presse médicale, septembre 1924.
‘La Séro-prophylaxie (en collaboration avec M.PERRIER.) —
Revue d'Hygiène, septembre 1924.
|
RAPPORT DE M. SPILLMANN
445
Glinique médicale
© M. SIMON,
professeur.
Personnel
.
|
|
M. le docteur VIGNEUL est nommé Chef de laboratoire
de clinique (arrêté du 24 décembre 1923).
M. le docteur
Micxon
est nommé. Chef de clinique
arrêté du 15 octobre 1924).
Travaux
M. Simon. —
Sérothérapie
antipneumococcique.
—, | Répue
. médicale de l'Est, 487 avril 1924,
MM. Simon et Conniz. —
l'aorte
thoracique
par
un
Ulcération de l'æsophage puis
abcès
froid ganglionnaire
de
au cours
d'un mal de Pott. — Société de Médecine de Nancy, 1h mai 1924
et Bulletin de la Société anaïomique de Paris, juillet 1924.
de
THÈSES
RESSLING.—- Considérations sur lapratique du tubage duodénal.
Clinique médicale
infantile
M. HAUSIALTER, professeur.
Personnel
M.le
docteur BRENAS
est nommé
chef
de clinique
(arrêté du 45 octobre 1924).
.
L
Travaux
M.
Présentation
HausnaLTER, professeur.
d’une fillette avec tic « en mouvement
probablement post-encéphalitique.
14 novembre 1928.
-—
Société
de
de valse»
Médecine,
LE
146:
RAPPORT DE M. SPILLMANN
Forme exceptionnelle de lentigo généralisé.
— Réunion derma-
tologique de Nancy, 18 décembre 1928.
|
Exemple de Feffet du traitement spécifique par les injections
sous-Cutanées de novarzénobenzol dans l'hypotrophie du nourrisson d’origine hérédo-syphilitique. — Réunion dermatologique
de Nancy, 18 décembre 1923.
Dystrophie
crânienne
de forme.-analogue
hérédo- -syphüitique et chez
son enfant,
gique de Nancy, 18 décembre 1998.
chez
une
femme
— “Réunion : ‘dermatolo-
.
Syphilis virulente éhez un nourrisson de sept semaines issu
d'une femme porteuse de signes d’hérédo- -syphilis. : — Réunion
dermalologique de Nancy, 18 décembre 1923.
on
Le sérum
antipneumococeique
chez le nourrisson. —
.de médecine, 12 mars 1924."
|
Présentation de - géromorphisme.
de Nancy, & avril 1924.
M.
—
Société
Réiñion dermatologique
ABEL, chef de laboratoire.
(Clinique médicale inf antile)
Des variations de la cytologie dans la méningite tuberculeuse.
— Revue médicale de l'Est, 197 mars 1924.
Un
cas d’érythème
boration
avec Mie
noueux
Eaux)
de nature
—
Revue
tuberculeuse
médicale de
août 1924.
:
Un cas de botulisme. — Société de Médecine,
Me
M. LAURENT,
chef de dinique
infantile.
{en colla-
VEst,
4e
°
9 juin 1924.
médicale
|
L'élevage des poupons hors du foyer. — Revue de Prophylaxie
et d'Hygiène
sociales,
avril 1924.
Un cas d’impétigo suraigu staphylococcique (en collaboration
avec M. le Docteur.
Nancy, juin 1924.
DrourT).
—
Réunion
dermatologique’ de
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
Clinique
de, M.
147
médicale *
le. Professeur
Étienne .
Personnel
M. le docteur Louis MATHIEU
est nommé
chef’ de. cli-
nique (arrêté du 5 mars 1924).
| Travaux
4. Sérothérapie
antipneumococcique
{en
collaboration
avec
M. Braun). — Société médicale des Hôpitaux de Paris, 7 décembre
1923.
2. Nouveau
cas de sérothérapie dans la myélite
de l'adulte
à type subaigu
(92 cas}, (en collaboration avec M. le Docteur
LEnrz, de Metz). — Société médicale des Hôpüaux de Paris,
août 1924.
3, À propos.de la disparition de la chlorose. — Sociéié médicale
des Hôpitaux de Paris, 14 décembre 1928.
4. Sur un cas de dysthyroïdie familiale, maladie de. Basdow
grave à forme vagotonique transformable {en collaboration avec
M.
le Docteur
te I, n0 1, 192%
Ricnann).
—
Revue
française
d' Endocrinologie,
5. Action diurétique des composés mercuriels dans la cirrhose
atrophique de Laennec (en colläboration avec MM. Micron et
Novaroviren). — Réunion dermatologique de Nancy, 4924...
6. La Médecine ancienne et la Médecine nouvelle.
médicale de PEst, 1% février 1924.
M. CoRnIz,
|
—
Revue
professeur agrégé.
ét M. L. MATHIEU, chef de dinique médicale.
‘7. Remarques sur la ponction lombaire et le liquide céphalorachidien dans la sclérose en plaques (en collaboration avec M. le
Professeur
G.
Eriexns). — Réunion internationale de Neurologie,
Paris, mai 1924.
8. Torticolis
(en collaboration
|
|
spasmodique, spasme de torsion et encéphalite
avec M.
le Professeur
G.
ETIENNE).
de Médecine de Nancy, 26 mars 1924,
9. Injection de lipisdol dans le diagnostic
drome
d’un
de la queue de cheval par ostéosarcome
du
—
cas de
Société
syn-
bassin (en
448.
=
RAPPORT
DE M. SPILLMANN:
collaboration avec M. le Professeur. G.
de Médecine de Naney, 1924.
ETIENNE). —
.
Société.
|
- M. le docteur J. Benecu, chef de clinique
médicale.
40. -Diabète grave au cours du paludisme prolongé (en collaboration avec M. le professeur
G. ETIENNE). —
des Hôpitaux de Paris, 18 janvier 4994.
44, Diabète sucré et syphilis. :— La
UT
Société médicale
Pratique médicale
caise, février 1924.
42. Tumeur -du cervelet. Intervention. Guérison.
de Médecine de Nancy, 25 mars 1924.
co
13.
Comment
employer
le bismuth et ses composés
—_
en
frane
“Société
.
syphi:
ligraphie. _— La Pratique médicale française, mai 1924.
44. Introduction à l’étudé de l'insuffisance hépatique. —
Revue médicale de PEst, septembre 1924.
. 45. L’Inspection médicale des, Ecoles de la Ville de Nancy.
— Revue d'Hygiène et de Prophylaxie sociales, janvier 1998.
|
16. Réflexions sur l'Inspection médicale des Ecoles de la Ville:
de Nancy. — Revue d'Hygiène .ei de Prophylaxie sociales, juin
1924.
M. le
docteur M. VERAIN,
|
17. A
Rev).
18.
cho
de laboratoire.
de la clinique médicale.
propes de plusieurs
— Revue médicale
Formule
Pneumococcique,
cas de réaction
|
méningéo a im
de PEst, Aer mars 1922.
leucocytaire
au. cours
de la sérothérapie
anti-
témoin de son action antitoxique (en côilabo-
ration avec MM, le professeur G. Brtenne etM. BRAUN). — Société
de Biologie de Nancy, 19 février 19224.
_
49. Les stades du fonctionnement rénal dans Phyperuricémie
(en collaboration
d’ Hydrologie de
avec M. le Professeur
Nancy,
G.' ETIENNE), —
30 septembre 1924.
Société.
|
RAPPORT
DE.M.
SPILLMANN
149
Clinique Chirurgicale
M. VAUTRIN, professeur.
Considérations sur les tuberculoses pelviennes. — Bulletin:
de la Société d'Obstétrique et de Gynécologie, n° 3, p. 196, 1924.
_ Contribution à l’étude des plaies des oreillettes (en collaboration
avec
n° 5, 1924.
Sur
le
M. le docteur
sarcome
M. Micuon).
—
GuiizemIN).
pédiculé
du
grêle
—
Revue
(en
collaboration
Revue de Chirurgie,
n°9 7, p. 443,
de Chirurgie,
avec
1924.
e
M.
le docteur
A. GUILLEMIN.
Fracture du scaphoïde. — Société de Médecine,
— Revue Médicale de L'Est, 15 mars 1994, p. 203.
12 mars 1924
Fracture du Benett — Société de Médecine de Nancy, 25 juin
41924. — Revue médicale de l'Est, 167 juillet 1924, p. 435.
Fractures de l’omoplate. — Société de Médecine, 25 mars
“1924. —
Revue médicale de l'Est,
p. 235 et 326.
Dislocation complexe du carpe. — Société de Médecine, 12
mars 1924. — Revue médicale de V Est, 15 mars 4924, p. 203.
Luxation
de l’astragale autour de ses axes verticaux et trans-
versaux. Résultat éloigné. — Société de Médecine,
.— Repue médicale de V'Est, 1% juin 1924, p. 374.
28 mai 1924.
“Trois cas d’ulcères de l'estomac perforés chez des malades
de 63 et 72 ans. — Société de Médecine, 25 juin 1924. — Revue
médicale de l'Est, 1% juillet 1924, p. 486.
Réflexions sur
trois cas d’ulcères
d'estomac perforés
chez
le
vieillard. — Revue médicale de l'Est, 15 août 1924, p. 531-535.
Utérus bicorne unicervical. — Société de Gynécologie, 19
mars 192%. -—— Bulletin de la Société de Gynécologie, 13° année,
n° 5, p. 397.
Quelques observations de tuberculose génitale.
— Société
de Gynécologie, 7 mai 1994, — Bulletin de la Société de Gynécologie, 132 année, n° 7, p. 532.
À propos de la douleur élevée dans la rupture
extra-utérine. — Société de Gynécologie,
de la Société de Gyñécologie 13° année,
Grossesse
interstitielle
rompue.
de grossesse
7 mai 1924. — Bulletin
n° 7, p. 531.
Transfusion
sanguine,
Gué-
450
©
RAPPORT
DE
M:
SPILLMANN
rison. — Société de Gynécologie, - 46 juillet 1994.
de la Société de Ci ynécologie, 13° ahnée, n° 8; p. 677.
——
Bulletin
Injection intra-cardiaque d’adrénaline. — Survie de 35 minutes,
— Société de Médecine, 14 mai.1924. — Recue médicale de Est,
4e juin 1924, p. 367.
Quelques
types
de
|
traumatismes du
Chirurgie de Paris, 2 juillet 1924. —
. Chirurgie,
t. L,
poignet. —
Société
de
Bulletin de la Société de
n° 22, p. 848.
Contribution à l’étude des plaies des oreillettes (en collabora-
tion avec M. le Docteur Vaurrrin), — Repue de Chirurgie, t. XLII,
n° 5, 4924.
|
‘
Invagination de l'iñtestin grêle (en collaboration avec M. le
Docteur VauTrin). — Société de Médecine, 28 mai 1924. -— Revue
médicale de l'Esi, 497 juillet 1924, p, 872.
Kyste
dermoïde
du
Bregma
(en
collaboration
avec
M.
le
Docteur Vaurnin). -— Société de Médecine, 27 février 1924. ==
Revue médicale de PEst, 187 mars 1924, p. 171.
Fracture transversale de l'aile iliaque et du -quadrant antéroLtéral du bassin {en collaboration avec M. le Docteur VaUTRIN).
Syndrome
cérébelleux. Tumeur
1924.
—
Revue
cérébelleuse.
médicale de
Intervention.
Amélioration persistante (en collaboration avec M. le Docteur
J. Benson). — Société de Médecine, 26 mars 1924. — Revue
médicale de PEst, 497 avril 1924, p. 234
Hématomyélie
par
luxation
antérieure
complète
de la
Ve
vertèbre cervicale (en collaboration avec MM. Bonèwe et Micnon}.
— Société anatomique de Paris, 20 décembre 1923.
- Condrome
ostéoïde
d’origine périostique au niveau du petit
trochanter {en collaboration -avec MM.
Bonèmes
et Micnon).
—
Société de Médecine, 9 avril 1924. — Revue médicale de l'Est,
48r mai 1924, p. 386.
‘
Contusion ‘artérielle. thrombose oblitérante.
Transfusion
san-
guine (en collaboration avec M. Micmon). — Société de Médecine,
25 juin 492%. — Revue médicale de F Est, 4% juillet 1924, p. K3$
Sur-une variété -raro de fracture de Maissonneuve (en collabora-
tion
avec M. Porn)
vembre
1924.
— Sociélé de Chirurgie
de Paris, 19 no.
:
/
— Société de Médecine, 27 février
PEst, 4% mars 1924, p. 170.
RAPPORT DE M. SPILLMANN
A51
M. Micxon
4. Principes
de
la thérapeutique
inhibitrice
du
parasym-
pathique. — Revue médicale de l’Est, 127 décembre 1923.
‘
2. Sur la phase d’action négative de l’atropine chez l’homme.
_— Comptes rendus de la Société de Biologie, t. XG, 13 mai 1924?
p. 1424.
|
3. La Gastroscopie.
1924, n° 2.
4. Sur
la
—
Annales
de
Médecine,
thérapeutique | inhibitrice
du
tu
XVI,
août
parasympathique
Thérapeutique hypovagotonique. — Manuscrit couronné par
la Faculté de Médecine, Prix Heydenreich, Parisot, 1924.
5. Ordonnance d’hygiène musculaire. — Nancy,
1924. —
Société d’impressions typographiques.
Travaux publiés en collaboration
. 4. Hématomyélie par luxation complète de la VE vertèbre cervi-
cale {en collaboration -avec MM. GvuizcemMiIN et Bonème), —
Société anatomique, Paris, 20 décembre 1923.
2. Chondrome du trochanter (en collaboration avec MM. Guiz£
LEMIN et Bonèmr). — Société de Médecine de Nancy, 8 avril 4924,
—
8: Les myomes cutanés (en collaboration avec M. SPIL£LMANN).
Annales de Dermatologie, 1924, n° &.
&. Ulcérations tuberculeuses de la main et du pied (en colla-
horation avec M. Drouer}). — Société de Dermatologie,
Nancy,
mai 1924.
‘
9
5. Melaena grave du nouveau-né. Transfusion sanguine.
Guérison (en collaboration avec M. VERMELIN). — Société d'Obstétrique et de Gynécologie,
6. Sur
quelques
modes
Nancy,
21 mai
d'évolution
néoplasique (en collaboration avec M.
rendus de la Société de Biologie t. XC,
7. Contusion
artérielle.
Thrombose
du
1924.
tissu
cartilagineux
Bonème). — Comptesp. 1424, 18 mai 1924.
oblitérante.
Gangrène
du membre, Amputation. Transfusion sanguine (en collaboration
avec M. GuiLLEMIN). — Revue médicale de Est, 479 année, n° 13,
p. 435.
|
8. Action diurétique des composés mereuriels dans la cirrhose
atronhique de Laennec {en collboration avec MM. Evene et
Novaxkoviton), — Société de Dermatologie de Nancy, 5 avri 1924.
9. Contribution
à l’étude
du
sarcome
pédiculé
grêle (en collaboration avec M. VauTRIN). —
1924.
de l'intestin
Revue de Chirurgie,
.
152
RAPPORT DE M. SPILLMANN
h Sur la présence de mastocytes dans les
tumeurs cutanées de
la maladie de Recklinghausen (en collaboration avec M. CoRNIL).
— Comptes rendus de la Société de Biologie, t. CXL, p. 787.
M.
Hématomyélie
vertèbre
de
par
cervicale
la Société
—
P. BonèME
luxation
GGILLEMIN,
anatomique
de
antérieure
Bonème,
Paris,
complète
Micxon.
décembre
de
—
la
Ve
Bulletin
1993.
Chondrôme ostéoïde d’origine périostique au niveau du petit
trochanter. Dégénérescence et pathogénie, — Communication
à la Société de Médecine de Nancy, séance du9 avril 4924. GuizLEMIN, BOHÈME, MIcHoN.
Sur quelques modes d'évolution du tissu cartilagineux néoplastique. — Société de Biologie de Nancy; 13 mars 1924, Micuon,
BonÈmr.
Mémoire. sur un cas de fracture du col astragalien avec luxation antéro-externe du fragment postérieur. Pathogénie et thérapeutique. — Archives franco-belges de Chirurgie, avril 192%;
n° 4.
|
Les fossettes
|:
rétrocæcales ‘et leurs hernies. Mémoire pour le
prix Heydenreich d’où a été extrait un mémoire sur les fossettes:
_retrocæcales et leurs hernies. Etude anatomique et anatomo.
pathologique. — Annales d’Anatomie pathologique médicochirurgicales, t. E, n° 4, juillet 4924.
|
Sur une variété rare de fracture.de Maisonneuve.
N
Traitement
orthopédique {en collaboration avec M. Gurzremin). — Communication à la Société de Chirurgie,
49 novembre
1924.
Clinique de Dermatologie
. Personnel
M.
HAUSHALTER
(Jean),
est nommé
|
cheî
de labora-
toire de clinique (arrêté du 26 février 1924).
Travaux
M. L. SPILLMANN, professeur.
+4. L’auto-hémothérapie dans le zona. — La Médecine, novembre 1923, 5€ année, n° 2.
RAPPORT
DE.M. SFILLMANN
153
2. La lutte antisyphilitique en Meurthe-et-Moselle et Je Corps
médical. —
Revue d'H ygiène et de Prophylaie sociales, novembre
1923.
3. Sclérodactylie
_ R. D. N.
(en
collaboration
avec
(1), 18 décembre 1923.
M:
CAUSSADE).
—
4. Adénite inguinale du type lympho- -granulomatose. — R. D.
N., 18 décembre 1923.
$. Syphilides
décembre 1993.
cutanées
tertiaires précoces. — R.
,
© 6. Le diagnostic précoce de la syphilis primaire. —
18 décembre 1928.
7. Ostéite syphilitique de la clavicule. Syndrome
sion
de la portion
intra-scalénique
de
D. N.,
R. D. N.,
de compres-
l’espace sus-claviculaire
{en collaboration avec MM. Cornir et Drouer). — R. D. N,
5 avril 19284.
8. Tuberculose cutanée à localisations multiples et gommes
lymphatiques {en collaboration avec M. Drouer}. — R. D. N.,
5 avril 1924.
#
9, Grangène
spontanée
ef sérum anti-gangréneux. _R. D. N.
5 avril 1924.
|
,
40. Le Prurigo des malteurs. — R. D. N. 5 avril 1924.
11.
Les
myomes
cutanés (en
collaboration
avec M.
Micnon).
— Annales de Dermatologie et de Suphiligraphie, vie
\
série, &. V.
n° 4, avril 1924.
:
12. La lutte contre la syphilis àau dispensaire de-vénéréologie
- de l'hôpital Maringer (en collaboration avec M. J. HAUSHALTER).
—
Revue d'Hygiène
et de Prophylaxie sociales,
avril 1924.
43. À propos d'un cas de mycosis fongoïde (en collaboration
avec MM. Warrin et DRouet), — R. D. N., 8 juin 1924.
14. Un
MM.
cas de granulosis
Pervnier
et WaTriN). —
rubra
nasi (en collaboration avec
R. D. N., 3 juin 1924.
15. Les phénomènes de sensibilisation et de désensibilisation
en dermatologie. — Société
bourg, 26 octobre 1924.
16. Les
pigmentations
des
Sciences
cutanées
génie et traitement (en collaboration
Médecine, novembre 1924, p. 126.
médicales
acquises:
avec
M.
de
Luxerm-
étiologie,
patho-
WaTrinx).
—
La
(1) R. D. N. — Réunion dermatologique de Nancy in Bulle.
tin de la Société française de Dermatologie et de Syphiligraphie.
154
RAPPORT DE.M.. SPULLMANN
M: WaTRIN, professeur agrégé d'Histologie.
1: — Acné interise de “la face : traitement faccinothérapique et
adiothérapique. — Réunion dermatologique, décembre 1923,
|
. 2 '— Dermalite polymorphe douloureuse et autohémothérapié, —
Réunion dernatologique, Naney, Décembre 1928.
h
.8. — Sarcoïdes guéries par des injections de tuberculine et d’ arsenohenzol. …— Réunion de Nancy, Décembre 1923.
|
4. — Syphilides palmaires tardives. -— Réunion dermatolagique,
Nancy,
mars 1922.
© H, — Stomaltite biémuthique
gique; juin 1924.
6: — - Erysypèle
gique, juin 1928,
persistant de
1. —— À propos d'un cas
avec
MM,
SPILLMANN
intense.
— - Réunion dermatolo-
la face. — Réunion dermatolo-
de inycosis | fongoïde
dermatoligique,
Pemphigus ‘congénital grave. (en collaboration
HOLZ). — Réunion dermatologique, mars 1924,
aveë M. FRUHINS.
Thèses
HAUSHALTER
—
‘
collaboration
Réunion
juin 1924.
et Drover).
(en
inspirées à la Clinique
(Jean), —
La
lutte contre
la shit
dans
la
région lorraine,
Weiss (Maurice). . — © Contiibution
dans la société moderne,
à
T'étude
de
la spi
:
| Ginique de Chirurgie infantile
et Orthopédie
M. FROELICH, professeur, -:
Traitement palliatif sanglant de Ia luxation. congénitale de
la hanche. -— Congrès français de Chirurgie. — Presse médicale,
novembre
1924, Paris, 8 octobre 1924.
De la métatarsalgie.
français d’orthopédie,
novembre 1924.
Société
De l'arthrodèse ‘de l'épaule. — Congrès
Paris, 9 octobre 192%. Presse médicale,
de Médecine de. “Nancy,
4923 et. 1924:.
#
in. Revue
Lo
-
médicale
de
-
L'Est,
| RAPPORT DE.M. SPISLMANN
. 1455
10 Maladie kystique. de l'extrémité supérieure
ga ‘octobre 1923.
29 Malformations
du‘ fémur,
congénitales. multiples, 24 octobre. 1923.
:
:
30 Décollement épiphysaire spontané de l'extrémité supérieure:
du fémur (coxa-vara et ostéochondrite), 11 janvier 1924.
4. Destruction spontanée des épiphyses chez des
suite en
voie de croissance, 18 février 1924.
:
:
5° Nouveaux cas de destruction des épiphyses, 27 février 1924
.6° Lésions
graves
de
la colonné
vertébrale
coïncidant
avec
‘une œsophogoscopie chez une fillette de 9 ans, 12 mars 1924.
7e Invagination intestinale, 11 avril 1924.
_89 Coxites sèches avec enfoncement :_ progressif du. .cotyle,
44
avril 1924.
Clinique Obstétricale
pos
ee
M
FRUHINSROLZ, prolesseur.
:4.:De l’exploitation
Socté
de
la voie
de Médecine de Naney,
externe en obstétrique.
_—
12 décembre 1928.
2, Un cas de mole hydatiforme avec kystes lutéiniques. —
Soctété d'obstétrique et de gynécolagie de Nañey, 19 décembre 1923.
‘8. Albuminurie gravidique et criterium de provocation. =
Soctété d'obstétrique et de gynécologie de Nancy, 90 février 1924,
. 4. Un cas de pemphigus congénital non spécifique {en colla-
boration avec le M. le docteur Wärrin), — Sociëié Dermatolo-
Bique de Nancy, 5 avril 4924.
:
,
5. Myomectomie et gestation {en collaboration avec M. le
docteur Hamanr). — Société d'Obstérique et de | Gynécologie de
Nancy, 21 mai 1924.
6. L'hémiplégie des accouchéès
{en Collaboration ‘avec M.
le
Docteur FRANÇAIS). — "Société d'Obstétrique ei de Gynécologie de.
Nancy, 48 juin 1924,
7. Tuberculose- génitale et puerpéralité
M. le Docteur FEUILLADÉ). —
cologie
8.
de
Nancy,
Tuberculose
Société d'Obsiérrique et de. Guné-
16 juillet 4924.
1924 {Paris,
Masson).
“
Pa
utero-annexielle et puerpéralité
ration avec M. le Docteur FEUILLADE).
trique, novembre
|
{en collaboration avec.
—
(en
collabo-
Gynécologie et Obsté-
156
RAPPORT'DE
M. SPILLMANN
9, Les faux visages et la yélite gravidique. —
de V'Est, 15 septembre 1924.
Revue médicale
40. Les droits physiologiques du nouveau-né (leur méconnaissance sociale), — Repue médicale de P Est, 15 septembre 1924.
Thèses inspirées: .
Larcorre. — Kystes lutéiniques.
Baupor. — Myomectomie et puerpéralité.
FraneAis, —
Hémiplégie des accouchées.
Poprovircu, — JIcthyose congénitale.
Husson. — Bassin sacro-coxalgique.
Feuirzane. — Tuberculose génitale et puerpéralité.
M.
Louis
JoB,
professeur agrégé.
4. Présentation de la face dans un bassin
d'Obstétrique et de Gynécologie de Nancy, 19
. 2. Avortement, Perforation du cul de sac
tomie vaginale,
Obstruction intestinale.
d'Obstétrique et de Gynécologie de Nancy,
MM.
coxalgique. — Société
décembre 1923.
postérieur, HystérecGérison. — Société
16 juillet
1924 {avee
Hamant et Mara.
3. L’injection vaginale
dans
les suites de couches. — - Revue
médicale de l'Est, 15 septembre 1924.
M. le docteur Henri VERMELIN, chef de clinique
|
obstétricale.
,
4. Absence congénitale partielle du pectoral droit d’un nouveau-né (er collaboration avec M. Murez}. — Socicié d'Obstétrique
et de Gynécologie de Nancy, 27 novembre.
2. Insertion velamenteuse du cordon. Rupture des vaisseaux
fæto-placentaires au cours du travail. Mort fœtale. — Société
d'Obstétrique et de Gynécologie de Naney, 17 février 1924.
3. Thrombose
variqueuse
des
suites
de couches
chirurgicale (en collaboration avec M. HawanT).
d'Obstétrique et de Gynécologie de Nancy, 7 mai 1924.
—
Hxcrèse
Société
4. Melaena du nouveau-né. Transfusion sanguine. Guérison
{en collaboration avec M. Micuon). -— Société d'Obstétrique et de
Gynécologie de Nancy,
21 mai 1924.
CPE]
RAPPORT
Clinique
Epingle
avril
Jacques,
intra-bronchique.
1924;
février
M. SPILLMANN
157
d’Oto-Rhino-Laryngologie
M.
27
DE
—
professeur.
Société de
Médecine
de
Nancy,
n° 8,
internationale,
ot L’Oto-rhino-laryngologie
1924.
Uranoplastie à volet
Nancy, 27 février 1924;
vomérien. — Société de Médecine
de
et L'oto-rhino-laryngologie internationale,
n° 8, avril 1924.
Paradoxes thérapeutiques en otorhino-laryngologie. — Société
de Médecine de Noncy, 28 mai 1924; et Revue médicale de l'Est,
15 juillet 1924.
‘Etude anatomique d’une fistule branchiale du, cou {en collaboration avec M. le Docteur AuBrior). — Société de Biologie, 19
février
1924;
Notes
et Annales
de pratique
des Maladies
sur
de l'Oreille,
l’adénoïdisme
n° 8, août 1924.
et les mastoïdites.
—
Revue médicale de l'Est, 15 juillet 1924.
Les responsabilités lointaines de la syphilis en pathologie
nasale. — Académie de Médecine, 14 octobre 1924; t. XCII,
n° 33.
Syphilis, polypose ct rhinantrites. — Congrès trançais d’oto-
rhino-laryngologie, Paris, octobre 1924; et: Annales des Maladies
de VOreille, t. XXXXIII, n° 12.
Essai de vaccinothérapie de l’ozène. — Congrès français d’otorhino-laryngologie, Paris, octobre 1922; et: Annales des Maladies
de lOreille, t. XXXXIII, n° 12.
Tables d’opérations
oto-rhino-laryngologiques
avec
têtière
œæsophagoscopique, — Congrès français d’oto-rhino-laryngologie; Paris, octobre 1924; et: Annales des Maladies de l'Oreille,
ft. XXXXIV, n° 2.
M.
le
docteur
AuBrioT,
chef
de
clinique.
Fistule branchiale du cou (voir plus haut, en collaboration
avec M. Jacques}.
Ulcération
faciale extensive
de nature
indéterminée.
—
Société de Médecine de Nancy, 279 février; et: Revue médicale de
l'Est, 1°7 mars 1924.
Amygdalite chronique et rein. — Société de Médecine de Nancy,
26 mars 1924; et: Revue médicale de l'Est, 127 avril 1924.
458
RAPPORT
Origine. amygdalienne
DE
M.
SPILLMANN:
-de certains
goîtres
récents.
—
Revue
médicale de l'Est, 15 avril 1924.
‘Ulcération phagédénique tertiaire nas0- frontale pseudo-néoplasique post-traumatique en collaboration avec M. le Professeur
Hocne). — Revue médicale de V Est, 15 juillet 1924.
Les soins postopératoires ‘en otologie.
PEst, 15 juillet 1924.
—
Revue médicale
de
Complications laryngées d’un cas de brûlure de l’œsophage
par caustique. — Congrès de la Société française d’oto- rhino-
laryngologie; Paris, octobre 1924.
—
Récidive symétrique d’un lymphôme de l'amygdale pälatine,
Congrès français d'oto-rhino- larÿngologique
Paris, octobre
4924:
Clinique
d’Urologie
Personnel
M. le docteur BoNNET est nommé chef de clinique
(arrêté du 10 décembre 1923).
|
Travaux
M. -ANDR£,
|
professeur.
- Un cas de faux calcul de l'uretère, —
Nancy, 23 janvier 1924.
Société de Médecine de
.
7.
Diagnostic et traitement des calculs dur rein, — Conférence faite
à la Société des Sciences médicales de Luxembourg, 30 mars 1924.
Indications opératoires et résultats des interventions dans la
lithiase
juillet
rénale
1924.
chirurgicale.
MM.
—. Revue
AnDRÉé
et
médicale
francaise,
GRANDINEAU.
La vessie > des néphrectomisés pour tuberculose, —
français d’urologie. Paris, octobre 1924,
M. le docteur Bonnet,
4. Exploration
tenum
dans
MM. Corniz
un
juin-
24 Congrès
chef de dique
au lipvodol de la contractilité vesico sphinccas
de
et Tacnor).
paraplégie
—
Compies
(en
collaboration
rendus de
avec
la Société de
Médecine de Nancy 28 mai 1924.
2. L’irrethroscopie
à irrigation et l'emploi
des Courants de
Haute Fréquence en thérapeutique urétenale. — Revue médicale
de l'Est, 15 novembre 1924.
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
459
: Clinique Chirurgicale
“de M. de Professeur G. Michel:
M. G. Micrer
Myomectomie
FrunINsnoLz
et
gestation
(en collaboration
et ITAMANT.) — Société d’Obstétrique
avec
MM.
et de Gyné-
cologie, mai 1924.
Le centenaire du Pocteur Liépaurr.— Revue médicale
MM, G.
a
De
l'emploi
Mrouer.
et
Ch.
de l'Est,
MarTareu
des greffes épiploïques libres en chirurgie crâ-
nienne. — Société nationale de chirurgie de Paris, 27 février 1994.
2. Thrombose veineuse du membre supérieur. — Société de
Médecine de Nancy, novembre 1923.
8. Appendicite gangréneuse, sérothérapie. - -- Société de Médecine
ale Nancy, mai 1924,
|
:
4. Salpirigite, appendicite et grossesse extra-utérine, difficultés
de
1922.
diagnostic.
.
Ml
M.
— Société “d'Obsiéirique
de
Ganécologic,
mai
docteur Maruieu, chef de clinique.
Gvigar,
interne
des hôpitaux,
… Mémoires
D* Ch.
et
|
prosecteur.
-
MaTHreu, — À propos de trois cas de thrombophlébite du sinus caverneux, complica-
id.
-id.
|
tion
l
d’accidents
dentaires
et parti
culièrement de la dent de sagesse {en
.
collaboration
Camarsra}.
—
avec
M.
Revue
le Docteur
médicale
-- “PEst, 45 janvier 1924.
À propos de trois cas de maladie
de
de
Madelung bilatérale {en collaboration avec M. le Docteur Josepn)..—
Revue médicale de l'Est, janvier 1924.
+ Insüline et chirurgie des diabétiques (en
collaboration avec MM. les Docteurs
160
RAPPORT
Dr Ch. Marmieu.,
—
id.
DE M.
SPILLMANN
GuiBaz et CoLson). — Reoue médicale
de V'Est, janvier 1924.
Sept observations
d’ulcus
gastriques
perforés, 14 mai 4924.
Plaie
du
ventricule
14 mai
id.
droit
par
coup
de
couteau. Tentative de suture, Mort.
‘
1924.
Plaie du ventricule droit par coup de
couteau. Suture et guérison, 44 mai
1924.
Société anatomique de Paris
Dr Ch. Marmreu et Montor. — Mucocèle géant de l’appendice
cæcal.
‘
"Société de Médecine de Nancy
Dr Micnez et Dr Maruieu, — Thromibose veineuse du membre
supérieur, novembre
Dr Ch. Marteu.
—
1928.
a
A propos de deux observations de sympathectomie périfémorale {en collàboration
avec
M.
novembre 1923.
le Docteur
Guirar},
id.
À propos du traitement des fistules
tidiennes par arrachement du
auriculo-temporal (en collaboration
M. le docteur GamazetA), 9 janvier
id.
Striction
serrée du cou, accident
du
28
|
paronerf
avec
1924.
tra-
id.
vail, 23 janvier 1924.
Hanche à ressort bilatéral,
id.
Présentation d’un appareil à fraciure de
AE
Fracture
23
. 4924.
janvier
‘ l’humérus, 27 février 1924.
de
l’humérus
et
de
lolicrâne
avec luxation de l’avant-bras en avant,
44 mai 1928,
id.
Arthrite purulente du genou:
par la méthode de Willems,
Guérison
44 mai
4924.
Dr Ch. MATHIEU. — Régénération
ablation de résection, 14 juin 1924.
de la cupule radiale après
RAPPORT
pr
Guisar
DE M. SPILLMANN
et Maruieu.
—
°
Fracture du condyle
du fémur
“fracture de la diapyse, 41 juin 1924.
° pr Maruieu. —
Tumeur
- 9 juillet 1924.
Dre Marnieu,
GuiBaz
… diabétiques,
9 juillet 4924.
161
du grèle et invagination
et Corson.
—
et
intestinale,
Insuline et chirurgie
des
Société de Gynécologie et Obstétrique
Dre MaruïÈu,
Anner. — Césarienne et placenta praevia, 16.
janvier 1924.
|
D's MATHIEU et GuiBar. — Rupture de grossesse extra-utérine
et douleur élevée, 18 juin 1924.
-* Dre Jon, HamanT et Ch. MaTaieu.
hystérectomie,
occlusion
Clinique
—
Perforation
intestinale, guérison,
médicale
vaginale,
16 juillet 1924.
propédeutique
ten
M.
L.
4.
Dre Ricnow,
2.
Drs Ricnow, L.
Ricron,
L. Corniz
prolesseur.
et Tnomas.—
Monoplégie brachiale
gauche sensitivo-motrice et cerises jacksoniennes par métastase
frontale d’un cancer primitif de la vésicule biliaire. —- : Société
de Médecine de Nancy, 9 juillet 1924.
Connit,
HARTEMANN.
—
Syndrome
syphili-
tique du corps strié. Gomme de l’occipital droit. — Société anatomique de Paris, 5 juillet 1924; et Société de Médecine de Nancy,
25 juin 1924.
|
8. D's Ricown, L. Corn, HARTEMANN.— Dilatation bronchique
et méningite purulente terminale chez une syphilitique, ancienne
bacillaire. Hémianopsie préterminale
lissement
Paris,
1924.
4.
du
pôle
5 juillet 1924;
DT
Ricron. —
occipital gauche.
en rapport
—
avec un ramol-
Société anatomique
et: Société de Médecine de Nancy,
Rupture
spontanée du cœur
par
de
25 juin
thrombo-
artérite oblitérante de la coronaire gauche. — Société de Médecine de Nancy, 12 novembre 1924.
12
162
©
M.
Li
pe
RAPPORT
DE M. SPILLMANN
le docteur Louis CAUSSADE,
|
prefesseur
agrégé.
Pathologie de l'intestin (en collaboration avec M. F. Trémo-
LIèREsS), — În Traité de Médecine de Roger-Widal-Teissier, fasci.
cule XIV, 296-pages.
Les dyspepsies intestinales (en collaboration
MOLIÈRES), — Biologie médicale, 1924, n°9 5.
avec
M.
F.
Traitement des colites (en coHaboration avec M. F.
Tri-
Trémo.
LIÈRES). — La Consultation, juillet 1924.
Quelques
considérations
sur
la
technique
et .les
résultats
du tubage duodenal (en collaboration avec M. G.GuiBar).— Société
de Médecine de Naney,
41 juin
1924.
Sur un cas de bradykinésie à type hémiplégique à la suite de
lencéphalite léthargique. — Société de Médecine de Nana
avril 4994
Spasme de torsion du tronc consécutif à l’encéphalite léthargique (en collaboration avec M. P. SIMON). — Société de Médecine
de Nancy, avril 1924.
|
‘ Considération
sur l'isolement
des
contagieux à domicile, —
| Revue d'hygiène et de prophylawie sociales, janvier 1924.
Sclérodactylie bilatérale avec scérodermie progressive
dans
un cas de sclérose rénale. Résultats de Fopothérapie pluriglan-
_dulaire {en collaboration avec M. L. Spritmann). — Réunion
dermatologique
de Nancy,
1924,
Thèse inspirée
1
Rissrine, — Considération
na, 31 mai 1924.
sur la pratique
du tub âge duodo-
Clinique Chirurgicale élémentaire
M. Biner,
Kyste
wolfien
du
agrégé libre.
ligament
large (en
collaboration
avec
M. Fourene). — Bulletin de la Société d'Obstétrique et de Gynécologie, 1923, n° 6, p. 397 et suivantes.
2. Greffe italienne pour plaie de la face dorsale du pied {en
collaboration avec M. Rénv}). — Société de Médecine de Nancy,
27 février 1924.
:
|
:
RAPPORT
2.
Résection
DE
du genou
M.
SPILLMANN
163
et astragalectomie
pour
articulations :
ballantes (en collaboration avec M. RéNy). — Société de Médecine
de Nancy,
4,
27 février 1924.
Traitement des fistules parotidiennes par l’arrachement du
nerf auriculo- -temporal (en collaboration avec M. GAMALEIA). —
Société de Médecine de Nancy, 9 janvier 1924.
5.
Gangrène
|
d’un doigt après hystérectomie (en coliaboration
avec M. RÉNY). — Société de Gynécologie et d'Obstétrique, 7 mai
4924.
6. Infection
appendicite.
—
putride
7.
|
:
hematocolpos
consécutive
Société de Gynécologie et d'Obstétrique,
4924.
propos
d’un
à
|
une
18 juin
|
Les
indications
de
la
sympathectomie
périartérielle,
à
de quelques observations personnelles (en collaboration
avec M. RÉNy).
1924.
—
Société de Médecine de Nancy,
12 novembre
RAPPORT DE M. PETIT :
|
DOYEN DE LA racüurÉ DES SCIENCES
. SUR
LES
TRAVAUX ET
PENDANT
LE
PERSONNEL
L'ANNÉE
SCOLAIRE
L'Institut Électrotechnique
ses nouveaux
peut,
enfin,
bâtiments,
posséder
|
DE
LA
FACULTÉ
1923-1924
est désormais
bien adaptés
installé dans
aux
un fonctionnement
besoins et
normal.
Ea
Station de recherches hydrauliques, annexée à l’Institut de
Mécanique appliquée, a terminé le montage de son matériel et commencé ses travaux à la rentrée de novembre
41924:
Mais aucun changement
l’Institut agricole et
des
|
n’a été apporté à la situation
de
services de Botanique, au point
de vue des locaux et des terrains d’essai : il faudra, probablement, en arriver, pour les travaux
pratiques, à monter
une baraque, épave de la guerre ou des régions dévastées,
au milieu des ruines de la Bibliothèque universitaire. Cette
question, sur laquelle reviennent depuis bon nombre
d'années les rapports du doyen, devient toujours plus
pressante. [Il semblerait qu’en matière d’enseignement
agricole,
l'effort
indispensable
dut
être
réalisé
collaboration des deux ministères intéressés.
par
une
M. le Professeur D. Jonnson, de l'Université Columbia,
a été désigné comme professeur d'échange. par l’Union
des Universités américaines: il a bien voulu donner quelques conférences,
hautement appréciées par les étudiants
en géographie comme par ceux en géologie.
rare boune
fortune d'entendre
un savant
C'était une
d’une si haute
:
166
RAPPORT
DE M.
PETIT
valeur exposer en un français impeccable, ses idées
et ses
travaux. Et, les trop courts moments que M. Jonxson
nous a cohsacrés, ont fait apprécier l’homme autant que
le savant et le professeur.
|
M. Derays, professeur à l'Université de Louvain avait
été désigné pour faire quelques conférences à notre Faculté ;
un très cruel deuil de famille la contraint de remettre sa
_ visite aù mois de décembre 1924.
Sur la proposition de la Faculté, le titre de docteur
bonoris caus4 de l'Université de Nancy. a été conféré à
quatre professeurs étrangers : M. DE DoNDER, professeur
de Physique mathémathique à FUniversité de Bruxelles,
membre de l’Académie royale de Belgique; M. Vorocex,
. professeur à l’École Polytechnique Tchèque de Prague,
membre de l’Académie tchèque ; M. Posejpar, professeur.à
: PUniversité Charles, Directeur de l'Institut de Physique de
cette Université à Prague; M. BoGpaN, professeur de Chimie
physique à l’Université de Jassy.
La Faculté a reçu dans ses divers laboratoires un certain nombre d'étrangers, venus pour effectuer des travaux de
recherches qui ont été ou seront prochainement sanctionnés
pour Pobtention du doctorat de l’Université ou du diplôme
d’études supérieures. La Faculté témoigne sa gratitude au
Conseil de l'Université qui a bien voulu accorder quelques
bourses d’études et favoriser ainsi lPexpansion lorraine,
ainsi que les relations intellectuelles avec des pays pour
lesquels elles existaient déjà.
Il à semblé
que l’attention des étudiants
devait
être
utilement appelée sur des questions d'ordre général, abstraction faite de toute spécialisation, et quatre conférences ont
été faites, dans cet ordre d’idées, par des professeurs qui
ont bien voulu accepter cette charge suplémentaire :
RAPPORT
DE
M.
PETIT
167
M. Croze. — Les Théories de la Physique.
M. G. Darmois. — Le Rôle des Mathématiques dans les
..
sciences expérimentales.
M. Guxrz. — Les Théories modernes sur la constitution
de la
M.
Ces
diants
matière.
CuÉNoT. — L’Adaptation des êtres,
conférences ont été suivies par de nombreux étude la Faculté et des Instituts techniques.
PERSONNEL
M. Guyor, professeur de Chimie
ture, démissionnaire,
a été
appliquée à la tein-
nommé,
sur la demande
de
la Faculté, professeur honoraire.
Ce n’est pas sans un très vif regret que nous voyons
M. GuYyoT nous quitter, après avoir appartenu à la Faculté
pendant vingt-cinq années ; ses brillants travaux en Chimie organique, puis dans le domaine
des matières colo-
rantes lui avaient valu la création d’une chaire, fondée
par la Ville de Nancy, mais ses découvertes et leurs applications avaient attiré l'attention d’une très importante
Société industrielle dont il est devenu le directeur scientifique ; apres un congé de deux ans, M. GuyoT, par un sen-
timent qui est tout à son honneur, ne voulut pas, en
renouvelant son congé, mettre obstacle à son remplacement et il montra son dévouementà la Faculté en donnant
sa
démission.
Le
Conseil
de
la
Faculté
désirait
très
vivement que des liens fussent conservés entre elle et un
distingué collègue, il savait que M. Guyor, souhaitait,
lui
aussi, nous rester attaché et c’est pourquoi l’honorariat fut
demandé par une délibération unänime.
M. Courror, déjà chargé du cours, a été nommé professeur de Chimie appliquée à la Teinture, en remplacement
168
RAPPORT
DE M.
PETIT
de M. Guyor ; nous sommes heureux de fixer ainsi d’une
manière plus stable, un collègue dont nous avons pu apprécier le mérite scientifique, le travail et l’enseignement.
M. MenTRÉ,
conférences
délégué
de
dans
Mécanique
grade de Docteur
ès
emploi. M. FREDEL,
les fonctions de maître de
appliquée,
sciences,
a
été
ayant obtenu
titularisé
dans
le
son
chef de travaux de Botanique, a été,
sur la proposition de la Faculté, nommé maïître de conférences adjoint.
M. Girces remplace, comme préparateur de physique,
M. CHATELAIN. passé dans l’enseignement secondaire;
M.
Bousser
succède comme
préparateur à l’Institut Chi-
mique, à M. BERTON, démissionnaire. À l’Institut «lectrotechnique,
comme
MM.
DEPARDIEU,
préparateurs, MM.
PETEGNIEF,
VIN,
remplacent
PELTIER, RIEGER et MICHEL:
Mie Toussaint et M. NicoLas ont été nommés préparateurs
à
MM.
Tarpreu
l’École
de
et
Brasserie,
Gros
en
remplacement
de
démissionnaires.
Je ne veux pas me borner à mentionner brièvement
l'admission à !i retraite de M. TRIBOLET, garde des coilec-
tions à l’Institut Chimique. M. TRIBOLET, entré en fonctions, dès la fondation de l’Institut, s’est, pendant trente
années, dévoué à sa chère maison; il connaissait tous les
anciens élèves, aussi bien que les étudiänts en cours de scolarité, et nul mieux que lui n’était capable de donner un
renseignement sur ce qui se trouvait à lEnstitut, aussi bien
comme
produits,
appareils,
livres,
que
personnel.
moment, où il est admis à la retraite, je tiens
Au
à exprimer
à ce fidèle et dévoué collaborateur, notre gratitude pour
les services qu'il a rendus depuis tant d’années. J'espère
qu'il nous les continuera encore longtemps, puisqu'il nous
reste, dans un emploi créé par la Faculté.
RAPPORT
Distinctions
DE
honorifiques.
—
M.
PETIT
MM.
169
CRrozE,
professeur,
Pocas, chef de travaux, BAUDELOT, préparateur, ont été *
nommés officiers de l’Instruction publique, M. MENTRE,
maître de conférences, officier d’Académie.
M. PEriT a été nommé
commandeur de l’ordre Polonia
Restituta.
Promotions. — MM. E. Darmois, G. DarMoïs, BOURION,
Vavon, TRAVERS, professeurs, ont été promus de la 4° à la
3° classe; M. CROZE, professeur sans chaire de la 3° à la
2° classe dans le cadre
des
maîtres
de conférences.
MM.
Tressonr, Rosser, LiENHarr, GARNIER, chefs de travaux
passent de la 3° à la 2° classe. M. PÉTELOT, préparateur, en
congé, de la 4° à la 3° classe.
Conseils et Comités. — M. Perir a été élu délégué des
Facultés des sciences au Conseil supérieur de l’Instruction
publique. MM. Maupuir et GaIN ont été élus membres de la
‘sous-commssiion des sciences appliquées
au comité con-
sultatif de l’enseignement supérieur.
L'activité sentifique dans les divers laboratoires a été
très grande, et la liste des travaux reproduite à la fin du
présent rapport le démontre clairement.
Non seulement sept thèses ont été soutenues pour
le titre de Docteur de l’Université de Nancy (mention
sciences), mais encore la Faculté a conféré deux grades
de Docteur ès sciences.
M. Lavicee, délégué dans les fonctions de chef de travaux de mathématiques, a présenté pour le Doctorat ès
sciences physiques:
Première thèse.—
Recherches expérimentales sur la propa-
gation des ondes électromagnétiques le long des fils.
170
RAPPORT
Deuxième
thèse.
—
DE
M.
PETIT
Action de la lumière
sur les réac-
- tions chimiques.
M. BoULANGÉ a présenté pour le Doctorat
ès sciences
naturelles :
|
Première thèse. — Recherches sur l'appareil copulateur des
Hyménoptères et spécialement des Chalostogastres.
Deuxième thèse. —
(Propositions données par la
Faculté). Botanique: Cyéologie et reproduction des Saccharomycètes. Géologie : Évolution géologique du Boulonnais.
MM. Lavizce et BOULANGE ont été admis au grade, avec
la mention très honorable et les félicitations du jury.
Dans cette même année scolaire, MM.
de conférences
de Mécanique
MANN, préparateur
Docteur
Paris.
MENTRÉ,
appliquée,
et DE MaLLe-
de physique, ont obtenu
ès sciences,
devant
la Faculté
maître
le grade
de
des Sciences de
Il nous paraît intéressant de souligner ce fait, que, dans
la même année, trois membres de la Faculté ont soutenu
leurs thèses pour le doctorat ès sciences, et que sept théses ont été présentées à la Faculté pour le Doctorat de
l'Université; il faut y ajouter plusieurs diplômes d’études
supérieures obtenus par des étrangers.
ÉTUDIANTS
Le nombre des étudiants a été de 839, en légère
augmentation sur l’année précédente (811); de ces 839
étudiants, 578 sont élèves des Instituts ou Écoles techni-
ques, c’est-à-dire que la proportion varie peu; il y la eu
augmentation du côté des étudiants étrangers dont le
nombre passe de 95 à 148.
Le nombre
des candidats
aux
divers
certificats d’études
\
RAPPORT
DE
M.
PETIT
471
supérieures a légèrement diminué aussi bien que celui des
certificats délivrés (207 au lieu de 226).
Les étudiants se répartissent comme
suivant,
établi conformément
l'indique
le tableau
aux prescriptions
de la cir-
culaire ministérielle du 36 juillet 1915.
T'ABLEAU
472
mm
mm
RAPPORT
oo
+0 0
DE
M,
PETIT
mm
mm
en
. ETUDIANTS
EE
Français
en 2
A
En vüe du certificat d'études P.C.N.
42
En vue de certificats d’études supérieures (licence)... jones cos
105
En vue de diplômes ou de certificats universitaires...
EH
EF
6
2
6 | 52
À
6
»
à
»
»
ès sciences...
Î
>
»
»
En vue d’un diplôme d'études supé.
TIEUTES 4 dessus ssssse des oosssrs ….
4
»
3
>
En vue d'une agrégation de l’enseignement secondaire... eme.
»
2
»
»
En vue d'un certificat d'aptitude de
l'enseignement secondaire... .
»
si
>
»
»
>»
»
»
En vue
du doctorit
vue d'un certificat d'aptitude
de l’enseignement primaire supéTIQUT4 sense suisses
anse en
————— mu,
70 préparent dezti,
tres d'Universite
LS
HF
Etudiants ayant pris
dans l’année une ou
plusieurs inscriptions.
[OBSERVATIONS
|Etrangers
LE
En
Etudiants immatriculés dans l’année.
En vue d’un diplôme, brevet ou certificat universitaire.,
257
218
1
Sans rechercher aucun grade ni
diplôme ou ne rentrant pas dans
les catégories ci-dessus...
1 1 16
»
vue d'un grade ou titre pour
lequel ils ont des inscriptions requises (en cours régulier d’études) 207 | 17 À 21
»
En
2
165 préparent desti,
tres d'Univetsité.
GC
19 Etudiants avant subi dans
vertu d'inscriptions non périmées
l'année
crus
2° En vertu d'inscriptions prises
libre d'enseignement supérieur. …
ee ent
des
examens
en
teertiqrrateaseseineererge
dans un
,...,..
établissement
va
Luseesse
33)
31
2/1
»
»
»
»
1143
5
653 | 38
Ts
Ÿ
TE
691
148
SR
nm.
839
305
d'un
candidats
ou
se sont
plusieurs
207 certificats
ont
faits inscrire
certificats
été
et ont
délivrés
pour
—
839
En plus pour mémoire: {6étudiarts
en Médecine
et Pharmacie
et S.P.CN,
l'obtention
passé 335 examens.
: 6 avec
la mention
frês
bien; 39 avec la mention. bien; T1 avec la mention 55e?
bien ; JE avec la mention passable.
49 -de ces candidats qui se présentaient au 3° certificat
ont obtenu le diplôme de licencié ès sciences.
RAPPORT
DE
M.
PETIT
173
Origine des étudiants étrangers. — Les étudiants étrangers
se répartissent de la manière suivante, au point de vue de
leur origine :
=
a
ë a
à
ORIGINE
ÿ
<$ |
NUMBRE TOTAL
5 8 Ê
se décomposant et
los E HOTAL TR
Ë
À OBSERVATIONS
5 | Z£S£
ë
Ë È î
H
5 &.8
£
F
|
ke
-Beleique esse
À
3
»
3
:
Bulgarie. sors
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7
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»
agerhaïdjian .,
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“Espagne... .......
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:
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FGrèces osseuses
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Luxembourg. ...
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Roumanie. .... .
Tchéco-Slovaquie.
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Lithuanie
, .....
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»
Toraux, ....
2
»
2
2
»
174
RAPPORT
DE M.
PETIT
4
PaysIQUE
M. Gurron
2 fait, de novembre
à mai, à raison d’une
leçon par semaine, un cours public de Radiotélégraphie;
deux autres cours publics ont été donnés, comme
d’habi-
tude, l’un d’rlectricité
par
industrielle,
subventionné
la
Ville de Nancy, par M. le Professeur GRUMBACE, le second
de Météorologie, par M. le Professeur Croze. Ces trois
cours publics ont été largement fréquentés.
Comme les années précédentes, les laboratoires de physique ont assuré les travaux pratiques de physique pour
tous les services; nous avons déjà signalé les avantages que
présente cette concentration, au double point de vue du
matériel et du personnel,
mais
elle
constitue
naturelle-
ment une lourde charge pour les services de l’Institut de
physique
|
Suivant la tradition,
de très nombreux travaux, dont la
liste est donnée à la fin de ce rapport, ont été effectués à
Flnstitut de physique ; les auteurs ne sont pas seulement
les professeurs et préparateurs du service, mais
encore des
chercheurs étrangers à celui-ci.
M. DE MALLEMANN,
préparateur,
à soutenu
devant
la
Faculté des Sciences de Paris ses thèses pour le doctorat
ès sciences : M. Lavirce, chef des travaux de mathématiques, a présenté également ses thèses pour le doctorat
ès sciences devant la Faculté de Nancy; tous deux ont
obtenu la mention très honorable, et les recherches qui
leur ont valu le grade de Docteur ès sciences sont considérées par les physiciens comme ayant une réelle valeur.
M.
HONNELAITRE,
ingénieur-chimiste,
a pu, grâce à la
bourse fondée par M. BLONDLOT, professeur honoraire,
poursuivre des études en vue du Doctorat d’'Université;
RAPPORT
DE M. PETIT
175
son travail est à l'impression et la thèse sera soutenue pen-
dant la prochaine année scolaire.
M. Joxesco, chef de travaux à l’Université de Bucarest,
a passé également son doctorat
ancien
étudiant
de
d’Université.
M.
Arris,
l’Institut technique de Massachussets,
termine ses recherchesaussi en vue du Doctorat d'Université;
tous. deux
bénéficiaient
d’une bourse
d’études créée
par l'Université de Nancy.
La Faculté exprime
sa gratitude à M. BLoNDLOT et au
Conseil de l’Université qui, par leurs allocations, ont permis
à ces trois personnes d'effectuer des travaux de recherches.
MM.
Gizces et PIERRET ont obtenu le diplôme d’études
supérieures, M. PÉRIN a travaillé aussi au laboratoire.
La section de Nancy de la Société française de physique
a tenu
des réunions
régulières
et des
communications
nombreuses y ont été faites soit par le personnel enseignant
soit par des ingénieurs, ceux-ci traitant de recherches intéressant la physique.
|
Les services de la télégraphie militaire, dirigés par
M. le Général FERRIÉ, ont promis, pour l’année 1923-1924
de s'intéresser aux recherches des
en fournissant du matériel et des
s’occupera particulièrement de ce
Grâce aux quatre professeurs,
laboratoires de physique
subventions. M. PrERRET
genre de travaux.
l’activité scientifique des
laboratoires de physique est toujours
très grande : ceux-ci
constituent un centre d’études connu et apprécié.
MATHÉMATIQUES
En dehors dela préparation aux divers certificats et de leurs
travaux personnels, les professeurs de Mathématiques ont
dirigé les recherches de deux licenciés ès sciences de l’Université de Jassy venus, comme boursiers de l’Université de
176
RAPPORT DE M. PETIT
Nancy, préparer leurs thèses pour le Doctorat d'Université;
ces thèses seront soutenues dans la prochaine année scolaire.
Uu boursier de l’État français, entreprend des recherches
en vue du Doctorat ès sciénces mathématiques.
MINÉRALOGIE
Le laboratoire assure, comme les années précédentes, les
travaux pratiques de Minéralogie de tous les services de la
Faculté et il y a du mérite car, comme il a été signalé antérieurement, sa situation, comme matériel d'enseignement,
est tout à fait misérable ; elle résulte du fait que pendant
près de trente années, la chaire de Minéralogie a été occupée
par notre collègue THouLErT adonné exclusivement aux
études d’océanographie. Les crédits affectés au service ne
permettent naturellement pas de modifier cet état, d’antant
que le matériel pour les recherches était inexistant. Il serait
indispensable qu’une subvention extraordinaire importante
vint donner au laboratoire les intruments de travail nécessaires aux études personnelles et à l’enseignement.
Actuel-
lement, les sujets de recherches doivent être choisis, non
pas d’après leur intérêt scientifique, mais suivant ce que leur
étude coutera. Et l’orientation des études minéralogiques,
singulièrement modifiée, limite beaucoup les possibilités à
ce point de vue strictement pécuniaire.
22 Étudiants ont suivi les cours et travaux pratiques pour
le certificat de minéralogie; une bonne partie d’entre eux
sont des élèves de l’Institut chimique qui trouvent, dans la
minéralogie, un complément utile à leurs études en chimie,
ils’y trouve aussi des élèves de l’Institut de géologie et des
étudiants de la Faculté de Pharmacie.
M. CHEVALLIER, préparateur et M. VÉZIROF, ingénieur
RAPPORT DE M. PETIT
171
géologue et ancien élève de l’École des Mines de Pétrograd,
ont prêté un concours très dévoué au professeur.
INSTITUT CHIMIQUE
Le nombre des élèves a été de 138, et 25 diplômes d’ingénieur-Chimiste
ont
par le travail
recherches
de
été accordés;
sième année continuent
les résultats obtenus’
demandé
aux élèves de troi-
à donner satisfaction ; presque
tous les élèves prennent à cet exercice un très vif intérêt’
“et il constitue un élément utile de formation.
Le Directeur de lnstitut signale que
rend
le prix de la vie
la fréquentation de l'Institut difficile pour un
très
grand nombre d'élèves, quelques-uns même ont dû quitter
Flnstitut au cours de leurs études, faute de ressources suf-
fisantes. La même cause intervient également sur le recrutement des
préparateurs,
rétribués sur
le
budget
de
la
Faculté et à un taux fort inférieur à celui qui est accordé
à leurs collègues appartenant au cadre de PEtat. Il en
résulte que ces jeunes gens restent très peu de temps en
fonctions et que la plupart d’entre les élèves sortants préfrent entrer aussitôt dans l’industrie.
MM.
Bexoïir,
Berton, Lévy, Husson
ont
soutenu des
thèses pour le doctorat d’Université; MM. Wirca et
Suiwoski ont obtenu le diplôme d’études supérieures.
M. le docteur LaNDpA assistant à l’Université de Prague
a,
comme
boursier d’études
effectué un travail au
M. WriGa,
à dans
de
l’Univérsité de Nancy,
laboratoire de Chimie organique.
les mêmes
conditions, entrepris une.
thèse pour le doctorat d’Université.
La liste des travaux de Chimie, donnée à la fin de ce
rapport, témoigne de l’activité des recherches personnelles
13
178.
RAPPORF
DE M.
PETIT
effectuées par les professeurs de Chimie et par leurs collaborateurs.
INSTIFUT
ÉLECTROTECNIQUE
STATION
DE
ET
DE
RECHERCHES
MÉCANIQUE
APPLIQUÉE
HYDRAULIQUES
Les services-ont été, au cours de l’année scolaire, complètement installés dans les nouveaux bâtiments qui por-
tent le nom de « Fondation Solvay » en mémoire de
limportante donation faite par M. Ernest Sorvay et qui
devait permettre
les constructions
avant la guerre. Mais
par suite de l'élévation énorme des prix, la dépense s’est
trouvée quadruplée; les subventions que le Ministère de
lInstruction publique a bien voulu accorder successivement ont permis de terminer bâtiments et aménagements
seulement
en
1924. Nous
remercions
M.
le Ministre et
aussi les députés et sénateurs lorrains, M. l’adjoint Scamrrr
et M. HERRIOT, alors rapporteur du budget de PInstruction
publique d’avoir procuré à la Faculté les moyens d’achever
des installations indispensables.
L'Institut dispose ainsi de bâtiments spécialement amé-
nagés pour ses divers services, salles de dessin, salles de
travail pour les élèves, bibliothèque, laboratoires d’essais et
de recherches, etc.
Un laboratoire pour l’étude des courants haute tension
et un transformateur de 120.000 volts
ont pu être instal-
lés grâce à des subvèntions particulières notamment celles
dela Société des Amis des Instituts Techniques; il fonctionne
sous la direction de M. le Professeur MAUDUIT et rendra
de grands services aux industries de la région ; aux laboratoires de Mécanique, le matériel s’est accru d’une installation pour les essais concernant les ventilateurs et les courants gazeux. Enfin, la Station des recherches hydrauli-
RAPPORT DE M. PETIT
ques, montée par les subventions
vaux Publics
179
du Ministère
des. Tra-
et de la Société hydrotechnique de France
termine ses installations destinées aux
recherches. Le plan
général de celles-ci, arrèté par la Société hydrotechnique
de France, s'applique aux trois stations similaires de Gre-
noble, Toulouse et Nancy.
M. PARTENI, ingénieur électricien de l’Université de Jassy,
termine
un
travail
en
vue
du
M. Moroz, ingénieur polonais,
Doctorat
d'Université;
a effectué des recherches
sur les pompes centrifuges et les terminera dans la prochaine année scolaire.
Le nombre des élèves a été de 2714, dont 210 Français et
61 étrangers; il a été délivré 45 diplômes d’IngénieurÉlectiicien et 26 d’Ingénieur-Mécanicien de l'Université de
Nancy.
‘
“ Un conseil de perfectionnement a été constitué à l’Ins-
titut,
et ses membres
appartiennent
monde industriel; ce conseil
au
Conseil
tous
au
a tenu sa première réunion
et il a désigné comme président M.
du Conseil d'Administration de la
Crédit Indusiriel ; parmi les membres
l'Association des anciens Élèves qui
transmettre
présque
DEesrORGEs, président
Société Nancéienne de
figure le président de
est ainsi à même de
les désiderata
de
ses camarades,
inspirés par les observations qu'ils ont faites, étant dans
Pindustrie. Nous signalons avec joie cette nouvelle manifestation de la sympathie que les industriels de la région
veulent bien témoigner à l’Institut Électrotechnique et la
collaboration précieuse qu’ils consentent à lui accorder.
ÊÉcoLe SUPÉRIEURE DE LA MÉTALLURGIE
EN DE L’INDUSTRIE DES MINES
La durée des études a été portée à trois années scolaires
comme
il était
prévu
et suivant,
en cela, l'exemple des
180.
RAPPORT
Écoles des
PETIT
Mines de Paris et Saint-Étienne;
régime fonctionne
1923.
DE M.
pour
les
élèves
ce nouveau
admis au concours de
|
Ila été admis, au
concours de 1924, 32 élèves sur les
228 candidats qui se sont présentés.
Le
laboratoire de combustibles a été terminé
et com-
mencera à être utilisé dès le début de la prochaine année
scolaire.
M. P. Marrix, bénéficiaire de la bourse créée à l’École,
sous le nom de Bourse de Billy, termine sa thèse en vue du
doctorat
de l'Université de Nancy ; M. SEIGLE, professeur
de Métallurgie, a continué ses recherches sur les propriétés
physiques et mécaniques des aciers et sur diverses ques-
tions de sidérurgie.
BOTANIQUE ET INSTITUT AGRICOLE
Les laboratoires de recherches sont beaucoup trop restreints pour qu’on y puisse admettre tous ceux qui demandent à y travailler et cette situation ne
peut être, évidem-
ment, améliorée que par le transfert des services de botanique, de l'Institut Agricole et Colonial dans des locaux
nouveaux. Actuellement et depuis vingtannées,
locaux
les mêmes
doivent servir aux travaux pratiques du P. C. N.
et de l’Institut Agricole, et chaque année, l’on se demande
comment il sera possible d’arranger les heures et les jours
pour des catégories différentes ; en fait, lesdits locaux sont
occupés sans interruption.
M. HausnaLrer, diplômé de l’Institut Agricole, a sou-
tenu sa thèse : Études des races bovines en Lorraine, pour le
doctorat de l'Université ; il a été admis avec la mention
«tré honorable » et les félicitations du jury.
RAPPORT
DE M.
PETIT
181
Un autre ancien élève de l’Institut a terminé une thèse .
en vue du Doctorat de l’Université et la soutiendra au
début de la prochaine année scolaire; deux élèves de l’Ins-
titut ont obtenu la licence ès sciences, et quatre autres des
certificats d’études supérieures. Il à été délivré onze diplômes d’études supérieures agronomiques dont sept avec la
mention #ngénieur et quatre avec la mention
Les étudiants
chinois
agronome.
de l’Institut agricole
ont
fait
preuve d'initiative et d'activité, en fondant à Nancy une
Société d'agriculture de la Chine nouvelle, avec siège à Nancy;
la réunion constitutive a été tenue le 2 août, sous la présidence de M. Lrou, secrétaire de l’Institut franco-chinois
de Lyon; des représentants de Lyon, Montpellier, Paris,
Versailles, Toulouse, Louvain y assistaient.
« L'Institut Agricole et Colonial a participé à l'exposition
de Strasbourg et obtenu un grand prix.
Une donation anonyme a été faite à l’Université pour
fonder un Prix de la France extérieure et consistant en une
rente de 150 francs qui sera décerné à partir de 1925 ; ce
prix est destiné à encourager les études musulmanes et
africaines faisant l’objet de l’enseignement que donne M. le
Docteur Hucuer à l’Institut Colonial.
Le nombre total des étudiants pour la Botanique et
l’Institut Agricole et Colonial a été de 136 dont 5 pour la
Botanique Coloniale et à poursuivant des recherches.
Ce court compte-reudu, montre une fois de plus la
nécessité de pourvoir les services d’une installation convenable, avec terrains d’essais, ferme
expérimentale et labo-
ratoires de recherches. Il est évident que l'installation
actuelle entrave le développement de l’Institut Agricole et
Colonial et que cette situation, datant déjà de longtemps,
est une cause de découragement pour le personnel.
"482
‘
RAPPORT
DE M.
PETIT
“InsrriUT DE GÉOLOGIE APPLIQUÉE
Les collections ont fait l’objet de modifications
et de
travaux d'organisation, leur classement n’avait pas été repris
depuis
la guerre et se trouvait. inachevé; une salle spé-
ciale est consacrée aux crustacés et
plantes
fossiles ainsi
qu'aux matériaux d’Espagne dont un élément essentiel est
constitué par les échantillons recueillis
collègue NIcKLÉs.
|
par notre regretté
La très belle collection GaïzLarpor donnée à l’Institut
et dont le classement n’était pas terminé fera l’objet d’une
étude scientifique; il eu sera de même pour la collection
MorEAU, également donnée à la Faculté; on a pu sortir aussi
des échantillons très intéressants.
Les collections de Minéralogie appliquée
et celles du
Musée industriel ont été soumises à un nouveau
classement et l’on réunit en un ensemble pratiquement
utilisable les nombreux échantillons provenant des sondages exécutés en Lorraine; quand ce travail sera terminé,
cette salle
contiendra tous les
termes
de
comparaison *
nécessaires à l’étude du sous-sol de la région.
Ces travaux sont ralentis par les ressources dont dispose l’Institut comme personnel et comme argent.
Le nombre des élèves a été de 12 : trois diplômes d’Ingénieur-Géologue ont été délivrés.
EcoiE
DE BRASSERIE
:
. Des recherches ont été faites au point de vue technique
sur l’utilisation des centrifuges à grande vitesse à la clarification des bières et des. turbines à la séparation des
drèches ; d’autres travaux ont été publiés dans le Bulletin
n° 3-de la Fondation de la Brasserie et de la Malterie Française à l’École de Brasserie de Nancy.
RAPPORT
DE
M. PETIT
183
Le nombre des élèves a été de 34 et il a été délivré 6
diplômes
d’Ingénieur-Brasseur.
Gertilicats
d'études
supérieures
À. — Session d'octobre 1923
110
ou
candidats
plusieurs
étaient
certificats.
inscrits
Ces
pour
110
l'obtention
candidats
ont
d’un
subi
124 examens.
64 certificats
40
4
4
5
12
.8
ont été délivrés, savoir:
de mathématiques générales;
de calcul différentiel et intégral ;
de mécanique rationnelle;
de physique générale;
de mécanique appliquée ;
de physique appliquée;
5 de chimie générale;
1
4
7
1
3
3
de chmie appliquée;
de chimie physique et électrochimie;
de géologie;
d'évolution des êtres organisés ;
de S. P. C. N.;
de minéralogie.
ToTaL 64
22 de ces candidats, qui se présentaient au troisième
certificat, ont obtenu le diplôme de licencié ès-sciences.
Ce sont: Miks Freyss, Srozr, MM. ANDRÉ, BARONNET,
BARTET, CALLIER, CHEVRIER, DéTrey, DuBRAY, FLAYEUX,
GILLES,
GOLOUBINOFF,
ManHËs,
Pascaz,
HONNELAITRE,
Pouvreau,
REGNIER,
Ko,
LUGNIER,
SCHIFFER, SCHwAR-
BERG, T'ILLEMENT,
B.
— Session de juin 1924
195 élèves se sont
ou plusieurs
examens.
fait inscrire
certificats.
Ces
195
pour
élèves
lobtention
d’un
ont subi
225
184
RAPPORT
DE
M.
PETIT
143 certificats ont été délivrés, savoir :
86 de mathématiques générales 5
2 de calcul différeutiel et intégral;
19 de mécanique rationnelle ;
4
8
12
14
5
de
de
de
de
de
géométrie supérieure ;
physique générale:
physique appliquée;
mécanique appligée ;
chimie générale ;
5 de chimie appliquée ;
8 de chimie physique et électrochimie ,
6 de botanique;
3 de géologie;
12
6
5
2
2
de
de
de
de
de
minéralogie;
zoologie;
S, P. C. N.;
botanique agricole;
chimie et géologie agricoles ;
2 de zoologie agricole.
TorTaL : 143
27 de ces candidats, qui se présentaient au troisième
certificat, ont obtenu
le diplôme de licencié ès-sciences.
Ce sont : Mie Toussaint, MM. ALLARD, ANDRE, BaïLLY,
BARONNET, BLANVILLAIN, CAEN, DAUPHNN, DELOLME, EmaNUELY, GERMAIN, GoDIN, KANENGIESER, LAPOIRIE, LEBŒUF,
Leresvre, Marc, MéaLin, MicxoT, PENET, PHELTPOT,
RamaDiEr,
RENAUX,
DE PEUFEILHOUX.
ROMIEU,
SALTET,
TCHANG, Vie LATTE
RAPPORT
Gertificat de
des Sciences
DE
M.
l’enseignement
physiques
185
PETIT
préparatoire
chimiques
et naturelles
(P. C.N.)
57 candidats se sont présentés ; #7 ont été admis au
grade :
Sessions
Inscrits
Admis
Admis °/o
Octobre 1923...,..........
Juin 4924 ,................
45
42
11
36
73.33 °/o
88.71 °/o
57
47
TOTAUX ..,...... o..
Mentions. —
Octobre 1923 : 1 bien, 4 assez bien, 6 passable.
Juin 1924 : À érès bien, 2 bien, 13 assez bien,
passable.
:
20
°
Diplômes d’études supérieures
M. GzLes a obtenu le diplôme d’études supérieures en
sciences physiques avec la mention très bien.
M.
PierRET,
en
sciences
physiques,
avec
la mention
très bien.
M. Scrwowski, en sciences physiques, avec la mention
honorable.
M. ZeTEL, en sciences physiques.
Baccalauréat
445 candidats se sont présentés aux divers baccalauréats :
214 au baccalauréat de l’enseignement secondaire
(1° partie, série D: sciences-langues vivantes) et 231 au
baccalauréat de l'enseignement secondaire (2° partie,
mathématiques).
186
RAPPORT
Les
résultats
des
DE
M.
examens
PETIT
-sont
donnés
dans
Îles
tableaux ci-après :
Baccalauréat de l'enseignement secondaire (1*° partie, série D,
. sciences-langues vivantes).
Sessions
-
Examminés Ajournés Admis
Octobre 4923 ................ .
Juillet 4924.,,.,.............. …
16
68
35
33
TOTAUX ....,........
244
OA04
113
66
Admis °},
48.82 0L
80
54.79 9/0
Mentions. — Octobre 4923 : 1 très bien, 8 assez bien, 25 passable.
—_
Juillet
Baccalauréat
1924 : 5 bien, 19 assez
de
l'enseignement
bien, 55 passable.
secondaire
(2°
partie,
. 2° serie, mathématiques).
Sessions
Examinés
Octobre 1928 .......,..........
Juillet 1924...,.,,......,,....
Ajournés
74
Admis
34
457
56
46
101
Admis
54.05 ©7°
648307
TOTAUX ..,..... ....
231
90
441
Mentions. — Ociobre 1923 : 4 bien, À assez bien, 38 passabe
—
duillet 4924 : À trés bien, 5 bien, 49 assez bien,
passable.
94
53
|
Titres d'Université
Diplôme de Docteur de PUniversité, mention « Sciences »
HO a été délivré à MM. Bexorr, BERTON, FICHTER,
HausHauTer,
Huüsson, Jonesco, Lévy.
Diplôme d'ingénieur chimiste
I] a été délivré à 25 étudiants: Mes Bazocue, Toussarnwr,
VauciN,
MM.
ANDRE,
APCHIÉ,
CALLIER (André), CaLLier {Simon},
BARONNET,
DisLon,
BUREAU,
DuROUDIER,
GoDin, GoLouginorr, Herr, Houor, Kors, Max, Moret,
NICOLAS, Papova, Parisot, PomonNis, POUSSIN, VILATTE
DE PEUFERHOUX, PARRY,
;
RAPPORT
DE M. PETIT
_ 4187
Diplôme de chimiste
.
Jla été obtenu par 3 étudiants : MM. GERBEAUX, Mar.
CHAL, SAVIGNAT.
Diplôme d'ingénieur électricien .
Il a été obtenu par 45 étudiants : MM. Basrin, BINET,
BLanviLLaIN, Bois, Boisseau, BouFranpEAuU,
Bur
CHARBONNIER,
CoLas,
Desrorces, DRüESNE,
FRaNGoIS,
CoLrior,
DucnËne,
GALLERON,
GEORGET
Davipsonn,
CaqQuor,
DELAUNAY,
Dupvis, Eiceces, FABERT,
La
CHESNAIS,
GOULON,
GREMILLOT, HENRION, LaviGNe, Lesœur, Lecuve, LEvENTON, LIANG, MÉaLiN, MuLzer, NamY, Perrier, PiQuaRp,
Pouvreau, RaMADIER, RawzoNI, ROUSSEL, ROYER, TISSIET,
TissoT, VAINBERG, VARROY, VIN.
Diplôme d'ingénieur mécanicien
Il a été obtenu par 26 étudiants : MM. BErGER, CarLioz,
Coromeu, Convers, CouLon,
GEORGEON,
Meyer,
REMY,
GRAILLOT,
MorEau,
SCHIFFER,
DeparpiEu, Erxv, Fourcuy,
JacTEL,
PETRGNEE,
SENICOURT,
KLeiN,
Menu,
PÉTERHANSEL,
SIMON,
Mercier,
PEUILLOT,
T'EXIER D'ARNOULT,
THréBauT, TRÉFFEL.
Diplôme d'ingénieur des Industries Métallurgiques et Minières
Il a été délivré
BruNEL, Bornes,
CoLas, CornoT,
à 35
élèves : MM.
BÉGUÉ, BERNARD-
CHARDON, CHARPENTIER, COHEN-SOLAL,
Dauer, Davezac, Deruiws, Dasrivai,
Dinier, Drrer, DuserrranD, Duraroure, GoBerr, Gory,
GRossET, GUÉRIN, GUINET, DE HazparT pu Lys, HAsTE,
Hourouerie,
Hyverr,
Jousser,
Jovienor,
KEssLer,
LAMOTTE
D'INcamPs, MaAcHerEy, , MaILBOs, MEUKIER,
PRUD'HOMME, ZELLER (Jean), ZELLER (Marc).
188
RAPPORT
DE
M,
PETIT
Diplôme d'ingénieur brasseur
Ce diplôme a été délivré à 6 étudiants : MM.
CorDiER,
DEGERMANN,
DUPRAT,
FENART,
Boxxer,
GILLMANN.
Diplôme d'études supérieures de Brasserie
Il a été accordé à 20 étudiants : MM.
Ever,
Deschamps,
DUQUESNE,
HENIMANN,
JAEGER,
JULLIEN,
MicHarD, RINCK, SCHWEITZER,
VITTECOQ,
FABRE,
Bickine, Bossur,
GENESTE,
MariorrEe,
SEYLANIAN,
HAAG,
MErmoun,
SIMONKET,
VIZIER.
Diplôme
d'études supérieures agronomiques
Le diplôme a été délivré à 9 étudiants : MM. DELoLuE,
DES Roys, Duroupier, LE Compasseur CréÉQuy MoxrFORT DE COURTIVRON, LEFBVRE, NicoLas, NiktTAS, SZAPIRO,
TcHranc.
pa
pepe
;
Diplôme d'ingénieur géologue
Il a été accordéà 3 étudiants : MM. Davour, NICOLESCO,
VÉZIROFF.
|
TRAVAUX ET PUBLICATIONS DU PERSONNE DELA FACULTÉ
pendant l’année scolaire 1923-1924
. FE. — Sciences Mathématiques à Applications
M. Leau,
professeur
Sur l'emploi de certaines fonctions majorantes dans les théorèmes
d'existence. —
“janvier 1924.
Compte-renclus de l'Académie
des
Sciences,
no 5,
M. G, Darmois, professeur
dus
4, Sur le problème intérieur de Schwarzschild. —
de l'Académie des Seiences, décembre 1923.
% Sur la théorie einsteinienne
tions
qui en ont été
faites.
Compte-ren-
de la gravitation et les applica-
Conférence
faite devant
Physique (section de Strasbourg), 21 décembre 1928.
la Société de
3° Éléments de la théorie des espaces. Introduction à la théorie
de la relativité générale. — Annales de Physique, janvier 1924.
49 Étude théorique et expérimentale
du
fluxmètre (en
collabora-
tion avec M. G. Risaun, professeur à la Faculte des Sciences de
Strasbourg). — Annates de Physique,
février 1924.
M. MENTRÉ, maître de conférences
4, Les variétés de l’espace réglé étudiées dans leurs propriétés
infinitésimales projectives. — Thèse de Doctorat, Paris 1923.
2, Sur les complexes à foyer inflexionnel quadruple. — Cowpterendus de l’Académie des Sciences, 14 janvier 1924.
3° Sur la déformation projective de certaines congruences de
droite. — Compte-rendus de l'Académie des Sciences, 7 juillet.
1924.
|
4, Les contrepoids des moteurs monocylindriques. — Bulletin de
l'Association des Anciens. Élèves ingénieurs, Î. E. N.,
août 1924
490
-
RAPPORT
H. — Sciences
DE M.
PETTT
Physiques
et Applications
M. Gurtox, professeur:
4° Sur la décharge à haute fréquence dans les gaz raréfiés (on
collaboration avee MM, Mirra et YLosraLo). — Journal de Physi.
que (6) t. IV, 420: novembre 1923. — Société de Physique (sec-
tion de Nancy), novembre 1923.
2% Les phénomènes de résonancé. — La Science Moderne, &. I,
p. 257, 1924.
8° Sur la décharge
électrique
à fréquerice très élevée, —
Com.
pte-rendus de l'Académie des Sciences, t GLXX VII, p. 467, 4994.
ä° Mestre électrométique des faibles différences de potentiel alter.
nâtives (en collaboration avec M. LAVILLE). — Compte-rendus
de FAcadémie des Sciences, t. CLXXIX, p. 892, 1924.
Be La vitesse de propagation de l'électricité. —
P.T. T., 43 année, p. 369, 1924.
Annales
des
M. E. Darmoïrs, professeur
1, Gryoscopie dans le sulfate de soude
hydraté. Grandeur molé.
ulaire des malates, molybdates et molybdo-malates (en collaboration avec M. J. PERRIN). — Compte-rendus de l'Académie des
Sciences, t. CLXXVII, 4923, p. 762, — Société de Physique (section de Nancy), 13 décembre 1923;
|
2 Sur les points de fusion
pinène. — Compte-rendus
des mélanges
de camphène
et de
de l’Académie des Sciences,t. CLXRVIT,
p. 1846, 1924.
3° Étude électrométrique de l'acidité des mélanges d'acide malique
et d'acide
molybdique (en
collaboration
avee
M.
A.
Honns-
LAITRE). — Compie-rendus de l’Académie des Sciences, t. CLXX VIH,
p- 2183, 1994.
4° Sur les composés de lacide malique et du cuivre, — Cornpterendus de l'Académie dec Sciences, t. CEXXVIN, p, 1981, 1924.
8° Quelques propriétés du dimolybdeomalate d'ammonium (en collaboration avec M. À. HonNELaITRE). — Compte-rendus de l’Académie des Seiences, t. GLXXIX, p. 629, 1924.
6° Sur l’acide malique droit, l'inversion de Walden et la résolu-
tion de l'acide
malique racémique
{en
collaboration
avee
M.
3.
Perrin). — Bulletin dela Société Chimique de France, avril 1923.
99 La concentration en ions hydrogène. — Journal de Physique,
décembre 1923.
RAPPORT
DE M.
PETIT
191
8° Procédés d'étude des corps actifs. Applications aux composés
de l'acide malique, du cuivre et des alcalis. — Journal de Physiques août 1924.
ge Solutions modernes des problèmes d'éclairage.
ifique, 8 décembre 1923.
—
Revue scien-
&
M. GRuMBACH, professeur
4° Sur lerôle del’ionisationdans les piles à liquide fluorescent, —
Compte-rendus
1924.
de
l’Académie
des Sciences,
1.
GLXXIX,
p.
628,
9 Méthode de mesure du point d’inflamation des essences. Rapports au Directeur de la Section Technique de l’Artillerie ;: Résumés dans les Combustibles
liquides,
Paris, 1924.
M. CROZE, professseur
4° La dispersion
anomale
Ba Société Philomathique
et le
spectre
solaire.
— Bulletin de
de Paris, novembre 1923.
2° Sur quelques points de la théorie des spectres. — Bulletin de
lu Société Française de Physique (section de Nancy}, décembre
1923.
3° Sur les rapports des raies ultimes et des raies de résonnance.—
Compte-rendus de l'Académie des Sciences, décembre 1993.
4° Sur la hauteur des raies dans le spectre-éclair de la chromos.
phère. — Compte-rendus de l'Académie des Sciences, janvier 1924.
5, La structure des spectres.
nés à la Sorbonne, mai 4924.
Trois
conférences - rapports
don-
6° Remarques critiques sur le déplacement spectral d'Einstein. —
Bulletin da la Société de Physique, section
de Strasbourg
décembre 1923.
M. Lavir re, chef de travaux, docteur ès Sciences
4° Thèses pour le Doctorat ès sciences : « Recherches experimentales sur la propagation des ondes électromagnétiques le long des
fils ». — Annales de Physique, septembre 1924.
2° Sur la décharge électrique à fréquence très élevée ( en collabo-
ration avec M. GuTroN). — Compte-rendus de l’Académie des Sciences, t. LOXX VIII, p. 467.
192
RAPPORT DE M. PETIT
M. DE MALLEMANN, docteur ès-sciences, préparateur
10 Remarques sur quelques propriétés électro-optiques des molécules de forme quelconque. — Bulletin de la Société Française
de Physique (section de Nancy), avril 4924.
2% Recherches expérimentales et théoriques sur la biréfringence
électromagnétique des corps
Thèse Paris, juillet 1924.
actifs, —
|
Annales de Physique
et
M. Joxesco, chef de travaux de l'Université de Bucarest
4° Thèse de Doctorat de l’Université de Nancy (mention Sciences),
juillet 4924: Recherches sur les raies ultimes. Application au spectre du plomb.
90 La conduchilité électrique et la théorie de Bohr. — Bulletin
de la Société de Physique (section de Nancy), 1924.
M. W.-P. Azuis, boursier d’études à Université de Nancy
4° Sür l'amortissement des oscillations d’un résonateur hertzien. —
Compte-rendus de l'Académie des Sciences, t. CLXXIXK, p. 677,
4924. Travail déposé comme thèse pour le Doctorat de l'Université
de Naney.
M. HoNwELArTRE,
bourse Blondlot
1° Étude de quelques complexes organo-molybdiques,— Mémoire
déposé pour l'obtention dù grade de Docteur de l’Université de Nancy. *
2 Étude Électrométrique de l'acidité des mélanges d'acides malique et molybdique {en collaboration avec M. E. Darmors), —
Compte-rendus de l'Académie des
Sciences, t. GLXXVIIT, p. 2183.
laboration avec M. E. Danois).
Compte-rendus
3° Quelques propriétés du dimolybdomalate d'ammonium
—
des Sciences, t. CLXXIX, p. 629.
M. Gries,
Recherches
sur le spectre
supérieures, juillet 4924.
{en col-
de l'Acadèmie
boursier d'Études
du Glucinium.
—
Diplôme,
d’études
M. PrerreT, boursier d’Agrégation
Sur la eryoscopie dans le sulfaie de soude hydraté. — Mémoire
pour l'obtention du diplôme d'Etudes Supérieures de Sciences Physiques, juillet 1924,
RAPPORT
DE
M. PETIT
193
M. J. PERIN, boursier d’Agrégation
4» Cryoscopies dans le sulfate de soude hydraté.
Grandeur
molé-
culaire des malates, molybdatesetmolybdo-malates (en collaboration
avec M. E. Darwois), Compie-rendus
de l'Académie des Sciences,
t. CLXX VI, p. 762, *
90 Sur
l'acide
malique
droit,
l’inversion
de Walden
et la résolu-
tion de l'acide racémique {en collaboration avec M. KE. Darmors). —
Bulletin de la Société Chimique de France; avril 1924,
HE. — Sciences
Chimiques
M. Günrz, professeur
1° Sur les sous-sels alcalino-terreux. — Bulletin
Chimique de France, t. XXXV, p. 709, 4924.
de la Société
2, Sur les sous-sels alcalino-terreux (en collaboration avec M.
Banoir, — Bulletin de la Socièté Chimique de France, t, XXXV,
p. 709, 1924.
M. Bouriox, professeur
4o Traité de Thermochimie.
Urbain, Paris 1994.
—
Collection
Langevin,
Perrin,
20 Comment se présente actuellement le problème de la détermination des chaleurs de réaction, — Bulletin de l'Union des Physisiens, 1924.
.
|
|
%æ Étude ébullioscopique des sels doubles formés par le ‘chlorure
mercurique avec les
chlorures
l'Académie des Sciences, t.
alcalins
—
Compte-rendus
de
CLXX VIT, p. 86, 1824.
4, Étude ébullioscopique de la formation des sels doubles entre
le cyanure mercurique et les halogènes alcalins et alcalino-terreux, —
Compte-rendus de l'Académie des Seiences, t CEXXVIT, p. 4474,
1924.
|
5 Sur une anomalie cimétique observée dans la réduction du chlorure mereurique par le formiate de sodiüm. — Compte-rendus
de l'Académie des Sciences, t. CLXXVIII, p. 1908, 1024.
6, Sur la précipitation des cations monovalents par Fhydrogène
sulfuré, — Bulletin Socièté Philomatique, 1924.
‘
T Étude ébullioscopique de l'association moléculaire des polyphénols
(en
collaboration
avec
M.
Rouver).
Société Chimique (4), t. XXXV, p. 987.
—
Bulletin
4
de
la
M.
DE
‘RAPPORT
194
PETIT
8& Étude ébullioscopique
des sels doubles formés par le chlorure
mercurique avec les chlorures alcalins (en collaboration avec M.
Rover).
—
Compte- -rendus
de
l'Académie
- CLXXVIU, p. 86, 4924.
ÿ Sur la précipitation des cations monovalents
des
Sciences,
t,
par: l'hydrogène
sulfuré (en collaboration avec M. BOURGHAUD).
M.. TRAVERS, professeur :
4 Contribution à l'étude des orthophosphates
simples
et doubles
des métaux Li, Me, Ca, Zn, Gl, AL — Annales de Chimie, mars-
avril 4924 ; mai-juin 1924 ; juillet-août 1824.
2° La courbe de neutralisation progressive
que.
3°
- 4
8°
de l'acide
molybdi-
— Société Chimique de France, juin 1924.
La préparation du tétramolyhdate de soude, — Jbid., juin 1924.
La constitulion
du paramolybdate
de $oude, — Ibid, juin 1924.
Gontribution-à l'étude des orthophosphates. simples et doubles
des métaux Li, Me, Ca, Zn, Gl, Al(en collaboration avec Mie PrrRON). — Annales de Chimie, mars-avril 4924; mai-juin 4924; juil-
let-août 1924.
6e La carbonisation de la houille à basse età haute température —
Science et Industrie, 15 mars 1924,
7° La crise des carburants, les remèdes proposés. —
Conférence
à la Société Industrielle de l'Est, 5 avril 1994.
8 La détermination des ions hydrogène. — Chimie et Industrie;
septembre
1924.
M. Vavon, professeur
4o Rôle de l'empêchement
tique. —
stérique dans l’hydrogénation
Bulletin de la Société
Chimique
de France,
cataly-
(4e série), t.
: XXKV, p. 29, 4924.
2 Étude de quelques heptènes. — 7bid., (4e série), t. XXXV p. 29.
3 Étude des Acides méthylcinnamiques et de leurs dérivés. —
Jbid. (4 série), p. 29, 1924, & XXXV).
4° Conférence au laboratoire de M. HALLER: Empêchement stérique et hydrogénation
catalytique.
—
Revue
Générale
des
Scien-
ces, p. 505, 1924.
‘8 De l’empêchement stérique dans la série terpénique. — Bulleletin de la Société Chimique
526, 1924
de France, {4e sèrie,}
t. XXXV,
p.
RAPPORT DE M. PETIT
-195
ge Sur l'isomérie du menthol et du néomenthol:. —
Compte-ren-
dus de l'Académie des Sciences, &. CEXXKIX, p. 408
%e Étude de quelques, heptènes (en collaboration avee M.
ne).
— Bulletin de la Société
Chimique de France, (4
Kixrsérie),
t. XXXV,p. 29,
go Études
des acides
méthylcinnamiques ‘et de leurs
dérivés (en
collaboration avec M. Husson). — Bulletin de la Société Chimique
” de France. (4e série), &, XXXV, p. 29, 1924,
. 9e Sur l'isomérie du menthol et du néomenthol (en collaboration
avec M. A.
Couperc). — Compte-rendus de l'Académie des Seien-
ces, t. CLXXIX, p. 405.
M. CourroT,
professeur
‘Jo Synthèse de l’Indanylamine et: de ses dérivés N substitués, —
Compte-rendus de l'Acadëmie des Sciences, t. CLXXVII, p.
498.
26 Analyse de « Couleur et Constitution chimique de Jh. Martinet ». — Revue Générale des Sciences, p. 2416 et 217, 1924.
3° Sulfonation du Fluorène, — Compte-rendus de l'Acadérvie dès
aSciences, t. GLXX VIN, p.2259.
4° Synthèse de l'Indanylamine et de ses dérivés N Substitués (en
collaboration avec M. DoNDELINGER). — Compte-rendus de l’Académie des Seienées, t, CLXXVIL, p. 498.
5° Sulfonation du fluorène (en collaboration avec M. R. GkorFROY). _— Compte-rendus de l'Académie des Seiences,t. CLXX VIE,
p. 2289.
M. CornUBerT, chargé de Cours
Étude
de deux Diméthyleyelopentanones
symétriques
‘et dissy-
métriques (en collaboration avec M. ITaLrER). — Compte-rendus
de l'Académie des Sciences, t, CLXXVIUI, p. 815, 1924.
M. À. Guwrz,
chef dé travaux
#
Sur l'énergie mise en jeu dans la phosphorescence. — Compterendus de l'Académie des Sciences, t, CLXXIX, p 864, 1924.
M. BENOIT, préparateur
4° Sur lés sous-sels alcalino-terreux (en collaboration avec M.
Gunrz), — Bulletin de la Société Chimique de Fränce, t XXKV,
p- 709, 1924.
*
196
RAPPORT
DE
M.
PETIT
2, Thèse pour le Doctorat de l'Université de Nancy (mention
Seiences) : « Contribution à l'étude des sous-sels de Baryum et de
Strontium ».
M. RoUYER, préparateur
1° Étude ébulliostopique de la formation des sels doubles entre le
cyanure mereurique et les halogénures alealins etalcalino-terreux, —
Comgte-rendus de l’Académie des Sciences, t. GLXXVIE, p. 4474.
.- 20 Sur une anomalie cinétique observée dans la réduction du
chlorure mereurique par le formiate de soude.
—: Compte-rendus
de l'Académie des Sciences, t. CLXX VIH, p. 1908.
3
Étude ébullioscopique
phénols
(en
de l'association moléculaire des poly-
collaboration avee
M.
Boution),
— Bulletin ‘de la
Société Chimique de France, t, XXXV, p. 937, 4924.
4 Étude
mercurique
Bouriox).
ébullioscopique des sels doubles
formés par
le chlorure
avec les chlorures alcalins {en collaboration avec M.
—
CLXX VII, p. 86.
Compte-rendus
de
l'Académie
des
Sciences,
M. BERTON, préparateur
4 Sur l'hydrogénation de l’oxime de la cyclohexanone, — Bultetin de la Société Chimique de France, t. XXXV, p. 938.
2° Thèse pour le Doctorat de l'Université de Naney (mention
Sciences) : « Mécanisme de l’hydrogénation catalytique des phénols
par le noir de platine.
Mie PERRON, préparateur
4° Contribution à l'étude des orthophosphates simples
(en collaboration avec M. Travers), — Annales de
Physique, mars-avril, mai-juillet 1924.
et doubles
Chimie et
M. DONDELINGER, préparateur
#&
4° Synthèse de l’Indanylamine et de ses dérivés substitués (en
collaboration avee M, Courror). — Compte-rendus de l'Académie
des Sciences, t, CLXXX VII, p. 493.
‘
M. LanDa, docteur de l’Université de Prague
Étude de quelques dérivés de l'aldéhyde pentadécylique. — Bulletin de la Société chimique de France, t, XXXV,
p. 939, 1924.
RAPPORT
DE M.
PETIT
197
M. Ivanorr
. Gondensation du furfurol avec les aldéhydes aliphatiques. — Bulletin de la Société Chimique de France. 1. XXXV,
p. 941,
1924.
M. Michel Lévy
Thèse
pour le Doctorat de l'Université de Nancy (mention scien-
.
ces : « Contribution à l'étude de l’empêchement stérique. Étude de
quelques
cétones dérivant
de la Benzalacétone
».
M. André Hussox, Ingénieur-Chimiste
1e Étude des Acides méthylcinnamiques et de leurs dérivés (en
collaboration avee M. Vavon). — Bulletin de la Société Chimique
àe France, t. XXXV, p. 29, 1924.
2 Thèses pour le Doctorat de l’Université de Nancy (mention
Sciences),: € Hydrogénation catalytique par le noir de platine.
Application à lFacide cinnamique et ses dérivés. »
#
M. KzeINeR, docteur de l’Université de Nancy
Etude de quelques heptènes (en collaboration avec M. Vavon).—
Bulletin de la Socièté Chimtque de France, t. XXXV, p. 29, 1924.
M. A. Couperc, docteur de l’Université de Nancy
Sur l’isomérie du Menthol et du Néomenthol (en collaboration
avec M. VAVoN). — Compte-rendus de l'Académie des Sciences,
t. CLXXIX, p. 405.
M. GEOFFROY
Sulfonation du fluorêne (en collaboration avec M. CourToT). —
Compte-rendus de l'Académie des Sciences, t. CLXXVII, p. 2259.
M.
ZETEL
:
Travail pour l'obtention du diplôme d'études snpémeures : « La
Mobilité du Chlore dans les dérivés benzéniques substitués par des
radicaux électro-négatifs, par rapport à l’'ammoniaque ».
M. BourGEAUD, Ingénieur-Chimiste
Sur la précipitation des cathions monovalents
sulfuré (en collaboration avec M. Bourion). —
Société Philomatique, 1924.
par l'hydrogène
Bulletin de la
‘
198
RAPPORT DE
IV. —
M. PETIT
Minéralogie, Géologie et Applications
M. LonGcHAMBON, professeur de Minéralogie
4° Sur la dispersion
rotatoire de l'acide tartrique.
dus de l'Académie des Sciences, & GEXXVII, p
2% Sur le rhodotrioxalate
de potassium,
—
—
954.
Compte- ren.
Coimpte-rendus,
l'Académie des Sciences, t CLXXX VIT, p. 1828.
3° Sur
les lames
auxiliaires
achromatiques.
. Société Française de Physique.
4 Un nouveau prisme de déviation
L'Union des Physiciens.
* 5° Atlas de Cristallographie
—
Bulletin
constante. —
de
de la
Bulletin de
(en cours d'impression).
M. Jozv, chargé de cours de Géologie Lorraine
Présentation d’une note de M. N. Laux sur : « La méthode analytique Buckman et son application à l'étude du Système Jurassique ». — Compte-rendus sommaires de la Société Géologique de
France, p. 93, 19 mai 1924.
M. THIÉBAUT, préparateur
\
«
* 4° Sur la présence d’un mica blanc dans les sédimentsargileux. —
Compte-rendus de l'Académie des Sciences, 1924.
2° Compte- -rendus des recherches faites durant l'année > 1923
(à la
caisse dés recherches scientiques).
3° Recherche sur la composition minéralogique de quelques sédiments du Bassin de Paris, — Congrès des Sociétés Savantes, Dijon
1924.
|
4° Conférencesur «: Le servicedes eaux à l’armée de Lorraine»
—
Conférence aux officiers de réserve de la 20° région.
8°. L'eau dans les:communes rurales de Meurthe-et-Moselle
(en
collaboration avec M. PrEauD, ingénieur en chef du génie rural. —
Notice publiée par les soins de l'Office agricole de Meurthe-et-Mo-
selle,
‘
M. CoRRoY,
‘
boursier
d’études
4° Révision de la feuille de Wassy au 1/80000° (Terrrains Crétacés), —
Bulletin
de
la Carte
t. XXVII, 1922-1923,
2% Le Néocomien
Géologique de France,
no 454,
|
de.la bordure orientale du Bassin de Paris (thèse
de Doctorat), 376 p., 9 pl. et
cartes hors-texte (en. impression).
RAPPORT DE M. PETIT
V. — Botanique
199
et Institut Agricole
M. Gain, professeur. Directeur de l’Institut Agricole et Colonial
40 Anomalies des plantes carencées issues de graines
chauffées de
120°
à
1500.
—
Compte-rendus
de
d'Hélianthus
l'Académie
des
Sciences, mars 1924.
20 Sciences naturelles appliquées ; Organisation des Recherches et
de l'Enseignement, Revue Générale des Sciences, n° 8, p. 74, 18
février 1921.
.
3 Catalogue des semences
du
- brochure-fascicule 4, décembre
Jardin
Botanique de Nancy;
1
1923. (Nouvelle série).
40 Bulletin de l'Institut Colonial et Agricole
de Nancy, fasei-
cule 25, décembre 4923, et fascicule 26, juillet 1924.
5° La Société d'Agriculture de la Chine nouvelle. —
dus de
l'Académie
d'Agriculture,
t.
Compte-ren-
X, n° 28, p. 810,
45
octobre
1924.
Go
Compte-rendus
d'Agriculture.
let 1924.
1° Analyses
Revue
des
séances
hebdomadaires
(Générale des Sciences,
bibliographiques
et critiques
de
l’Académie
octobre 1923, juil-
dans
la Revue Géné-
rale des Sciences.
M. RavBauD,
maître de Conférences
4° Le Cladosporium Lauri parasite de la Cochenille du Laurier.
Congrès de pathologie végétale de Strasbourg, 4 juin 1923.
20 Essai du pelit germoir
automatique de laboratoire. —
Générale de Botanique t. XXXVI, p. 193, 493, 1924.
M.
Revue
FRIEDEL., maître de conférences adjoint, chef de travaux
4° Relation entre l’Anatomie de lafleur, de la tige et du pétiole
chez V'Aristolochia Sipho L. (en collaboration avec M. Sou You Ts1-
NEN), 27 juin 1924.
20 Fleurs anormales d'Asperula odorata. L. présentant le type
3 au lieu du type normal 4. Simples remarges sur quelques anomalies de symétrie florale. — A. F. A. S., Congrès de Liège, juillet
1924.
200
RAPPORT
DE M. PETIT
M. Lenoir, docteur ès sciences, préparateur
Le Noyau de la Cellule-mère du sac embryonnaire chez le Fri.
tillaria imperialis, observè pendantson évolution prosynaptique! —
Compte-rendus de l'Académie dee. Sciences, t. CLXXIX, p. 698,
1924.
VI. — Zoologie et Applications
M. CuÉNoOT, pr ofesseur
4o L'état actuel du problème de l'évolution. — Revue des questions scientifiques, Louvain, p. 5, janvier 1924.
2° Sur la transmissibilité
collaboration àavee MM.
d’un caractère somatique acquis. (en
LrennarT
et VERNIER).
—-Compte-rendus
de l'Académie des Sciences, t. CLXXVIIT, p. 1129, mars 1924.
9° Jacques Los, notice Nécrologique. — Revue Générale des
Scicnces, 35° année, avril 1924, p. 228.
|
” 4s Analyses. — Année Biologique, Revue Générale des Sciences:
M. Bou, professeur
40 L'analyse indirecte et le mouillage du lait. — Le Lait, 4e année,
n° 4, 1924.
2 Les variations de la composition du lait de vache au cours de
la lactation; leur importance au point de vue de l'alimentation des
enfants du premier âge (en collaboration avec Mme M. Bouin). —
Revue d'Hygiène et de Prophylaxie sociales, juillet 4924.
8e
Articles
Laiterie, Beurrerie,
Fromagerie,
Vins. —
La
Science
Moderne, publiée sous la direction de M. BreTon. Librairie A. Quillet,
Paris (pp. 213-241).
Travaux inspirés (laboratoire de zoologie appliquée). Étude sur
les races Bovines en Lorraine, par G. Hausmarrer. — Thèse
d'Université, Nancy, 1924,
M. LreNHarT, chef de Travaux
lo Méthode de préparation des Insectes Orthopières destinés aux
eullections® — Bulletin de la Société Linnéenne de Lyon, 2e
année, p. 430.
‘
2 Sur la iransmissibilité d'un caractère acquis (Cataracte du
Lapin (en collaboration avec MM. L, Cuénor ef P. Vernier). —
Compte-rendus de l’Académie des Sciences, p. 41129, {° semestre
4924.
RAPPORT
30 Préserice
aux
environs
DE M. PETIT
de Nancy
de
Sisyrinchium
201
.bermu-
diana L. [iridée] (en eollaboration avec M. P. FLORENTIN).
Compte-rendus des séances de la Société de Biologie, t. XC, p. 1075.
M. REMY, prépararateur
40 Géonémie du genre Lithoglyphus (Gastrop. Prosobr.) Migration vers l'Ouest de l'Europe d’une espèce pontique, Lithoglyphus
aaticoides de Férussac. — Archives de Zoologie expérimentale,
1. LXIT, p. 40, N. et R., 1924.
20 Les stations françaises du Vorticellien Ophrydium versatile
(O.-F. MuLer). — Feuille des Naturalistes, t. XLV, p. 99, 1924.
3° Note sur la répartition géographique de Lytoglyphus naticoi-
des de Férussac (Gastrop.
tre, t. XIII, p. 83, 4924.
Prosob.).
4° Analyses critiques dans
rale des Sciences.
— Annales de Biologie lacus-
l'Année biologique et la Revue
Géné-
&
VII. —
institut Electrotechnique
et de mécanique
appliquée
M. Maupuir, professeur, directeur du Laboratoire d’Electrotechnique
4° Isolement ou mise à la terre du neutre d’un système triphasé. —
(Revue générale d'Électr icité), 8 mai 1924.
- 2 Courants de défaut et courants à la terre dans un réseau triphasé : influence du transformateur récepteur. — Revue générale
d'Électricité, 9 août 4924.
30 Mise indirecte du neutre à la terre : bobine de Petersen. —
Revue générale d'Électricité, 1 novembre 1924.
4o Calcul des courants de court-circuit daus un réseau. — Bulletin
des anciens élèves de l'I. E. N., mai 1924.
,
M. Haux, directeur du Laboratoire de Mécanique
Note sur l'application
aux turbomachines des théories modernes
de l'hydrodynamique. — Rapport présenté au Congrès de Mécanique
de Delft, en 1924.
202
RAPPORT
École
DE
Supérieure
M.
de
et de l'Industrie
M.
SeiGLe,
PETIT
la Métallurgie
des
Mines
chargé du Cours de Métallurgie:
1°Les phénomènes d’écrouissage. Propriétésdes aciers doux écrouis,
Conférence à la section de Nancy de la Société de Physique, jan-
vier 1924.
©
‘
2 Considérations sur les appareils Cowper — Iron and Steel Institute. Meeting de mai 4924.
3° Sur la composition des gaz de haut-fourneau — Compte-rendus de l'Académie des Sciences, 22 avril 1924.
4% Remarques au sujet d'une étude de M. DErCLAYE, chef des
hauts-fourneaux d'Ougrée-Marihaye. — Revue de Métallurgie,
mai 1924.
5° Quelques particularités des déformations permanentes par
torsion, — Compte-rendusde l’Académie
des Sciences, 16 juin 1924.
6° Phénomènes de torsion au toronnage et au câblage.— Principe
des machines à faire les câbles wiétalliques.— Industrie Minérale,
15 octobre et 4°" novembre 1924.
To Progrès dans la fabrication des fontes et des aciers ordinaires
(1913-1923). — Société de Chimie Industrielle, à paraître incessamment.
8& Étude sur les fatigues des aciers par flexion rotatives de grande
amplitude (en collaboration avec M. CRerTIN). — Revue de Métallurgie, juin 1924.
PeSur les essais de torsion engénéral, considérations théoriqueset
expérimentales (en collaboration avec M. OrErIN), — Génie Civil,
7et14 juin 4924.
‘
10 Limite élastique et résistance sous des efforts simultanés de
tracion et de torsion (en collaboration avec M. CRETIN). — Cosnpterendus de l'Académie des Sciences, juillet 1924.
lo Traductions résumées d'articles étrangers. — Bulletin de
l'Industrie Minérale,
25.
IX. — École de Brasserie
M. PETIT, professeur
1 Eléments non amylacés du malt.
20 Forme
et dimension
tion de froid.
des
câves, par rapport à la consomma-
RAPPORT
3 Action du Carbonate
(en collaboration
M. Raux,
avec M.
de
DE M.
chaux
PETIT
sur les albuminoides
203.
du malt
RicHaRp).
chef de travaux, Directeur du Laboratoire
de Brasserie.
4e Étude sur les enduits des cuves et foudres.
90 Relation entre la dimension des grains et leur extrait.
3° Composition des orges 4924.
Bulletin n° 3 de la Fondation de la Brasserie et Malterie
Françaises à l'Écolé de Brasserie de Nancy.
204
RAPPORT DE M. PETIT
PALMARES
{Arinée
. PRIX
scolaire
DE
1928-1924)
FONDATION
|
Prix Edouard Koœll, fond par M. 1 -L. Kaœll ei
sa famille, en mémoire d'Edouard Kelï; sous-Heutenant au
167 R. I., trésorier de l'Association des Elèves de FEcole de
Brasserie de Nancy, Mort pour
la France, pour être décerné,
chaque année à l'élève le plus méritant sortant de PEcole.
M. Fenarr (Michel-Emile-Gérard), de Séclin (Nord),
Ingénieur Brasseur.
Prix Georges Arth,
fondé par
M"
Arib, en
mémoire de son défunt mari, en son vivant professeur à la
Faculté des Sciences et directeur de l'Institut chimique de
Nancy, pour étre décerné chaque année, à un étudiant français
ayant obtenu Le diplôme d'Ingénieur-chimiste de P Université
de Nancy.
|
|
: M.
Saône).
Korg
(Emile-Maurice)
de Belouchamp
|
COS
NEA
(Haute-
RAPPORT DE M. PETIT
PRIX
PRIX
205
ONIVERSITAIRES
décerné sur
les subventions du Département
de Meurthe-et-Moselle et de Ja Ville de Nancy
Prix
de Licence
TousoL (Valentin-Charles-David-Benjamin), d'Alger.
ALLARD (Pierre-Marie-Emile), de Vesoul (Haute-Saône).
ANDRE
(Pierre-Marie-Bernard), de Nuits-Saint-Georges
(Côte-d'Or).
DavwPHiN (Jacques-Marie-Emile), de Neuviller-surMoselle (Meurthe-et-Moselle).
DELoLME (Antoine-Marie-Lucien), d’Yssingeaux (HauteLoire).
|
FAIBERT (Gaston-T'héophile-Louis), de Sablon (Moselle).
Prix de l'Enseignement
chimiques
des Sciences
physiques,
et naturelles
. M. Lévy (Jacques), de Belfort.
PRIX
offerts par l’Association des A neiens Élèves
de l'École de Brasserie
M. Corpter (Jean-Joseph), de Lecelles (Nord).
PRiX offert par l'Association des Anciens Éléves
de l'Institut Chimique
M. APcHié (Alfred), de Faux (Dordogne).
Prix
Diaz
M. AxDRÉ, déjà nommé.
Ossa
er
206
RAPPORT
ME DAILLES
DE
M.
PETIT
offertes par l'Association des Anciens
Étèves de l'Institut Chimique
3:
ANNÉE
Médaille de vermeil : M. Kozs, déjà nommé
2:
ANNÉE
Médaille d'Argent : M. Doc (Etienne-Marie-André),
Paris.
.
1°
Médaille
de Bronze
de
ANNÉE
: M.
TcHaxc
Han
Lraxc,
de
Rai
Kiang (Chine).
PRIX décernés sur la subvention
de la Société industrielle de l'Est
INSTITUT
CHIMIQUE
3e Année. — M. Kors, déjà nommé.
2e Année. —
M. Do,
tre Année.
M. 'TcmaAxG HAN
—
déjà nommé.
LranNG, déjà nommé.
MÉDAILLES offertes par la même Société :
INSTITUT
DE
PHYSIQUE
Médaille d'argent :
Mie HENNEQUIN (Suzanne-Mathilde), de Nancy.
M. Grizes (Jules-Henri-Alphonse), de Cesancey (Jura).
M. Prerrer (Emile), de Magneux (Haute-Marne).
RAPPORT DE M. PETIT
207
INSTITUT ÉLECTROTECHNIQUE
ET
DE
MÉCANIQUE
3°
APPLIQUÉE
ANNÉE
Médaille d'argent :
Section d'électricité : M. CoLLioT, déjà nommé.
Section de mécanique : M. PETEGNIEr (Paul-Jules-Edmond),
de La Vergenne (Haute-Saône).
2°
ANNÉE
Médaille de bronze :
Section d'électricité : M. LEGaIT (Jean-Félix-Jules), de Paris.
Section
de mécanique
: M.
CorziGxon
(Désiré-Marie-
Henri), d’Ihor (Meuse).
#
147"
Médaille
de
bronze.
ANNÉE
—
Les
deux
sections réunies:
M. Dupuy DE LA GRAND’RIVE (Gaston-Louis-Joseph}, de
Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle).
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
LA
MÉTALLURGIE
ET DE L’INDUSTRIE DES MINES
Médaille d'argent. — GoBerT (Eugène-Henri), de Villerupt (Meurthe-et-Moselle).
INSTITUT
CHIMIQUE
Électrochimie
Médaille d'argent. — M. ANDRÉ, déjà nommé.
Teinture
et
Matières
colorantes
Médaille d'argent.
— M. Kozs, déjà nommé.
208
-
RAPPORT
DE
M.
PETIT
Grande Industrie Chimique
Médaille d'argent. — M. ArcutÉ,
déjà nommé
Métallurgie
Médaille d'argent. — M. CaLLtER (André-Marie-Alfred),
de Cannes (Alpes-Maritimes).
Co
ÉCOLE
DE BRASSERIE
Médaille d'argent. — M. GILLMANN (Jean), de Lunéville
INSTITUT
AGRICOLE
Médaille d'argent. — M. DELOLME, déjà nommé.
INSTITUT
COLONIAL
Médaille d'argent. — M. DELOLME, déjà nommé.
MÉDAILLE
décernée
par
la Chambre
syndicale
des
Constructeurs de Machines agricoles de France.
M. Durounier (Gaston-Roger-Marie), de Sétif (Constantine).
ne
nd
PI
D
mn
|
RAPPORT DE M: AUERBACH
DOYEN
DE
LA
FACULTÉ
SUR LA SITUATION ET LES
PENDANT
DES
LETTRES
TRAVAUX
DE LA FACULTÉ
L'ANNÉE SCOLAIRE 1923- 1294
PERSONNEL
M.
” quitté
Sourau, en
même
temps
que sa chaire (x), a
le décanat où avait appelé, à la fin de sa carrière,
l'estime de ses collègues. M. SouRIAU a consacré 30 années
sa vie à la Faculté
guère les exercices
particulièrement
où son ‘enseignement, que ne grevaient
préparatoires
VOUÉ
à l'agrégation, a été plus
aux disciplines
philosophiques
dont ses ouvrages montrent Pintérèt ét la dignité :
‘que et la morale.
l’esthéti-
_
M. Souriau a eu la bonne fortune d’arriver à Nancy au
_ moment de Péclosion d’ une école d’art novatrice en tous
les genres, et inquiète de ses formules. Il na. pas eu la
“prétention de rappeler les chercheurs aux justes règles, à
la doctrine classique du Beau. Mais ce n'est pas en vain
que l'esthétique fit valoir ses titres,
,
M. Soüriau a eu le courage de professer la morale ex
cathedra,
devant
des
auditoires assidus
de personnes
de
tous Âges qui ont suivi ses leçons comme si elles étaient
pour elles une initiation. Ainsi le Beau, le Vrai, le Bien—
‘sil est permis d’ évoquer ces rubriques périmées - — ont êté
rajeunis et rehaussés ici.
|
:
M. Sourrau n’a pas dédaigné la pédagogie théorique
dont les praticiens, c’est-à-dire les instituteurs et les insti(1) M. SOuRIAU à cessé ses fonctions actives au 1e° Novembre 1923.
15
910
RAPPORT
DE M. AUERBACH
tutrices, affectent, dit-on, de discuter les vertus. Il a, cette
année, abandonné cette partie de sa tâche. M. l'inspecteur
d'Académie AURIAC a pris, avec une bonne grâce dont
nous ie remercions,
la succession de M. Sourrau, et donné
à un personnel qu’il connaît. de plus près
appropriées et appréciées.
des directives
_ Ce n’est point que M. SourrAU eût renoncé à toute activité professorale. À la place d’un jeune et distingué maitre, M. BERTRAND, dont la Faculté s’est privée non sans
regret, M.
SOURIAU a accepté
la charge de conférences
supplémentaires qui l’ont retenu dans la maison. Mais, au
- début de la présente année scolaire, il a dû, pour ménager
sa santé, prendre sa retraite réelle.
_ La meilleure part de sa succession est échue à M. Jean
LAPORTE, qui, sur la proposition.unanime de la Faculté, a
été titularisé (1). Les thèses de M. LaPpoRTE l’ont qualifié
d’abord comme théologien laïque ; son cours public sur la
Religion de Pascal, replacé parmi les figures actuelles à
l’occasion de son tricentenaire, a témoigné non seulement
de l’érudition de M. LaPortE, mais de l'esprit de finesse
et de la compréhension
avec lesquels il a pénétré les con-
ceptions jusqu'aux plus subtiles de MM. DE PorT-RoyaLet de
leurs adversaires. Son exposé semble avoir, par son impartialité même, déconcerté quelque peu ceux qui l’écoutaient.
Mais M. LaporTE ne s’est point absorbé dans cet épisode,
qu'il a animé, de l’histoire de la pensée religieuse en France.
Son enseignement, ses récents articles révèlent sa maîtrise
à traiter'des problèmes divers, et jusqu’à ceux de l’heure
présente, que la philosophie embrasse dans son ressort.
#
(1) Par décret du
16 juillet 1924.
RAPPORT
DE M.
AUERBACH
a1t
ENSEIGNEMENT
L'activité des enseignements
dehors
par
les résultats
des
fermés
épreuves
se
manifeste
au
des
certificats
de
licence et diplômes d’étades supérieures.
La saison des cours publics a été brillante pour la philosophie, dont nous avons déja signalé le succès, la littérature française, l’histoire lorraine, la préhistoire.
M. EsTÈve a présenté, peut être même
. de ses auditeurs,
la vie
et l'œuvre de
révélé à nombre
Sully Prudhomme.
M. Robert PaRISOT a suivi les destinées de Verdun à travers les âges, jusqu’à la phase héroïque de la grande guerre.”
M. Goury a étudié la civilisations de l’âge du bronze, dans
les milieux où elle s’est épanouie, à Troie, à Mycènes, en
“Gaule surtout, et dans
raine.
une enquête plus locale en Lor-
M. HOTTENGER 2 traité, en économiste et en historien,
l’ancienne industrie du sel et des salines en Lorraine.
Notre enseignement 1 rayonné au dehors. Sous le
_patronage de la Haute Commission de Coblence, des conférences ont été organisées à Trèves où le Directeur des
cours secondaires français, M. GRiner, licencié de la
Faculté de Nancy, a su attirer un public non seulement
de nos compatriotes, mais aussi de Rhénans qui ont
entendu avec intérêt MM. Vorrion, BræscH et EsrÈve.
Si cet essai pouvait se poursuivre et s’amplifier, la région
mosellane serait une suffragante au spirituel de l’Université
lorraine. Est-il permis d'espérer que les circonstances ne
contrarieront pas ce vœu
?
M. Dimorr a été convié, par l'Institut des hautes études
de Belgique, à donner deux conférences sur un sujet où il
a déjà conquis sa maîtrise: André Chénier. :
212
RAPPORT
DE
M. AUERBACH
L’heureuse tradition des échanges de professeurs nous à
valu,
au cours de l’hiver, deux
visites de collègues
trans-
atlantiques, M. le Professeur DouGLas Jonxsow, de Colum-
bia qui, en sa double qualité de géologue et de géographe, a chevauché sur les Facultés des Sciences et des Lettres,
et M. le Professeur WaLno LELAND, qui a complété
auprès des maîtres de Sorbonne son éducation d’historien.
L'un et l’autre ont tenu à donner aux étudiants une conférence spéciale, le premier sur l'interprétation dela carte,
dont la lecon publique a été l'illustration; le second, sur
les sources de l’histoire du Canada. Peut-être l’un et l’autre ont-ils remporté
l’impression
que
pour n'être pas, à l’instar de l'Amérique,
notre
Université,
un
palace de la
science, n’en est pas moins un centre d’études vivace, eten
bon rang dans le mouvement des idées et des recherches.
Notre affiche s’est enrichie de deux rubriques nouvelles.
C’est d'abord une chaire d'Histoire des parlers lorrains
(créée par décret du 27 octobre 1923), dont le titulaire
_Était d'avance désigné. La thèse de M. Charles BRUNEAU
est garante que les dialectes — pour
ne pas prononcer
le
mot de patois — seront scientifiquement étudiés et authentiqués.
La
paléographie et le diplomatique figurent aussi en
nom parmi les disciplines autonomes. A vrai dire, M.
le
Professeur Robert Parisor initiait ses étudiants à ces sciences
auxiliaires de l’histoire médiévale, et avait formé une bibliothèque de fac-simile. Il a proposé de confier cette tâche à
un spécialiste qui joint aux titres d’ancien élève de l’École
des Chartes et d’archiviste paléographe, ceux d’agrégé d’histoire et de docteur ès-lettres, M. Émile Duvernoy, d'autant
plus syÿmpathiquement accueilli qu’il a étudié dans la maison
où il professe à présent. Le Conseil de l’Université a bien
\
RAPPORT DE M. AUERBACH
213
voulu agréer la demande d’une subvention pour un cours,
d'abord semestriel et biennal, mais que son succès nous a
engagés à distribuer chaque année pendant une suffisante
période. Nous aimons à croire que les candidats au doctorat
en droit qui l’ont recherché trouveront des imitateurs (1).
ÉTUDIANTS
L’effectif des étudiants, au cours de Îa dernière année
scolaire, s'est sensiblement renforcé, ayant passé de 180 à
232 ; dans un ressort académique aussi limité que le nôtre
cet accroissement est significatif. Parmi
culés, le secrétariat enregistre
uue
ces 232 immatri-
trentaine de désinté-
ressés, dont 18 étrangers. Nous ne relevons que 7 étrangers
parmi les. 202 étudiants authentiques.
4
On
peut se demander si l'augmentation numérique n’est
pas due à Pappoint des étudiants d’origine primaire, qui,
dès que l'accès de la Faculté leur a été ouvert, s’y sont
empressés au point que les tenants jaloux de la culture
classique auraient pu s’alarmer. Mais d'abord ces recrues
nouvelles ne forment qu’une minorité : 61 contre 141
nourrissons de l’enseignement secondaire.
Cette minorité s’est-elle adaptée au milieu où elle ne
semblait pas destinée
par son
éducation première ? Nous
avons sollicité, sur ce délicat problème pédagogique et
même social, les appréciations des maîtres particulièrement
qualifiés pour porter un jugement. Nous leur cédons la
parole.
« Depuis que fonctionne le nouveau régime, écrit M. le
Professeur EsrÈve, la Facultéa délivré le certificat régulier
(1)
Unede
Chartes.
nos étudiantes, Mile
PaRANT,
a été reçue à l'Ecole des
214
RAPPORT
de littérature
juin
DE M. AUERBACH
française, en six sessions, de mars
1922
à
1924, à douxe candidats, six bacheliers, aspirant à la
“licence, six non bacheliers, aspirant au professorat des Écoles Normales et des Écoles Primaires Supérieures.
Les candidats bacheliers ont été reçus: ## avec mention
bien ; deux avec mention assez-bien : /rois avec mention
. passable.
Les candidats
non bacheliers ont été reçus : ing avec
mention assez bien ; ##7 avec mention passable.
Il est permis de supposer que, parmi ceux-ci, plusieurs
auraient encore mieux fait, s'ils avaient eu la culture classique. Ils ont pu se trouver dans certains cas gênés, non
pas dans l’usage de la langue française et du style littéraire
qu'ils manient
camarades bacheliers,
à talent égal, aussi bien que
mais dans
leurs
l’exercice de leur juge-
ment en matière de littérature, faute de certaines notions
qu'il est difficile de posséder finement si on n’est pas familier avec
la tradition antique et si on n’a pas pratiqué
les
textes. C’est ainsi qu’en juin 1924, un candidat du groupe
des non bacheliers, qui méritait de grossir la liste des heureux, à manqué
sa composition
française,
parce qu’il ne
se faisait pas une idée assez nette de ce que c'était au
XVIe siècle que l’humanisme. Mais la statistique ci-dessus
parait prouver qu’il est très possible de donner une bonne
culture littéraire française à des jeunes gens qui n’ont pas
fait
d’études gréco-latines, ou tout au
moins latines, à la
condition toutefois qu'ils aient de l’ouverture d'esprit et
des aptitudes distinguées. Il importe, en effet de remarquer
que les candidats non bacheliers à qui nous avons délivré
le certificat de littérature française représentent l'élite de
l’enseignement d’où ils sont issus, et que ceux qui seraient
RAPPORT
. seulement moyens
DE
M.
AUERBACH
215
dans leur ordre ont peu ou point de
chances de l’obtenir. »
« Ces étudiants, ainsi s'exprime M. DIMorr, sont en gériéral remarquables par la conscience et l’ardeur qu’ils apportent à leur travail. [ls s’assimilient aussi rapidement que
leurs camarades
provenant
de
l’enséignement
secondaire
lee méthodes de l’enseignement supérieur et n’éprouvent
pas de difficultés spéciales à les appliquer en ce qui ce
concerne
que nous
létude
de la littérature
française.
Les étudiants
recevons de l’enseignement primaire
réprésen-
tent une élite réelle parmi les jeunes gens formés par cet
enseignement. Îl me paraît en tout cas incontestable que les
etudiants distingués qui nous arrivent de l’enseignement
primaire sont parfaitement aptes à tirer profit des cours
«qu’ils entendent à la Faculté, et que nous devons nous
féliciter de les compter chaque année en plus grand nombre dans notre clientèle. Peut-être toutefois y aurait-il lieu,
pour leur faciliter la compréhension
de
certains écrivains,
dont la langue et le style sont plus particulièrement
pro-
ches du latin, d'envisager à l’usage de ces étudiants une
conférence spéciale de latin, qui en leur permettant d’acquérir au moins les éléments de cette langue, leur rendrait le
plus grand service. »
Au contact de la culture classique dans ses diverses disciplines, les futurs professeurs d’Écoles Normales ou inspecteurs primaires, prendront l'esprit critique, le sens de
la mesure qui leur permettront d'exercer une influence
modératrice sur les éducateurs des écoles publiques.
L'augmentation du nombre des étudiants est due aussi à
l'élément féminin : 94 étudiantes ont fréquenté les cours,
dont 24 en vue d’un certificat ne comportant pas le bac-
216
RAPPORT
DE
M.
AUERBACH
calauréat et 10 sans ambition de grade ou de diplôme.
"Mais la majorité se voue aux études classiques. Pour
celles-ci, il semble légitime que la licence leur confère
des facilités de carrière qui jusqu'ici étaient réservées de
préférence aux détentrices du certificat d'aptitude, après
un concours. L'Association des Facultés s’est préoccupée
de cette question.
Les étudiants se répartissent comme l’indique le tableau
suivant établi conformément aux préscriptions de la circu-
laire ministérielle du 31 juillet 1915.
TABLEAU
RAPPORT
DE
M.
AUERBACH
217
ÉTUDIANTS
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Étrangers
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Série
Prilosophie.
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Série Histoire ct géographie. ......
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ÿ
Série Langues et littéritures classiques
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7
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%
10
ÿ
»
Î
Série Langmes ct ïittératures étrangères
Anscriptions +
F
ÉXBSERVATIONS
ES
1
Français
on vue des certificats (non bachoiicr).
en vue d'un diplôme universitaire...
en
en
vue
du
doctorat
ès
vue d'an diplôme
Tiëures ..,.,.,.....
lettres... ......
d'études supé,..,..........
en vue d’une agrégation de l’enscigne
ment secondaire Shoes ses esse
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7
»
»
en
vue d'un
certificat d'aptitude à
l'enseignement secondiire....,,,...
»
ÿ
»
»
en
vue dun certificat d'aptitude à
l'enscignement primaire supérieur.
7
4
»
»
5
Étud iants
matricuiés
l'année.
it
dans
en vue
d'un
diplôme,
brevet
ou
certifi-
en vue d'un grade où titre pour leque!
ils ont les inscriptions requises (en
cours régulier d'études) ....,......,
sans rechercher aucun grade ni diplôme
où ne rentrant pas dans is catégories ci-deseus
C. — Etudiants ayant subi duns l'année des
‘vertu d'inscriptions antérieures non périmées
ovaunens
en
en plus : pour
mémoire
8 étu2932
232
diants en droit.
Si le libellé administratif ne mentionne que pour mémoire
les étudiants en droit, nous faisons grand cas de cette
chentèle qui rend témoignage de la solidarité intellectuelle
au sein de l’Université. Cette so:idarité se manifeste plus
oficiellement pour la liste des certificats que la Faculté de
218
RAPPORT DE M. AUERBACH
Droit à établie et qui s’ajuste au régime de la licence ès
lettres.
|
INSTALLATIONS
Si les effigies
notre
des héros
Musée d'Archéologie,
l'Ecole des Beaux-Arts,
et des dieux,
qui peuplaient
sont encore
hospitalisées à
qui n’est pas pour elles un
lieu
d’exil, l’Institut d'Archéologie et d'Histoire de l’art s’est
aménagé dans un décor plus digne de ses ambitions : un
vétuste et incommode amphithéâtre en gradins s’est trans-
formé en un groupe de salles parées de vitrines où
les objets, rassemblés par le goût érudit de MM. PERDRIZET
et BULARD, sont mis en moutre ou en valeur (1). Ces
embellissements,
qui
masquent
la disgrâce originelle de
notre logis ont pu être exécutés grâce au concours de la
Ville de Nancy. Il n’est que juste, en un temps
où il est
licite de médire des propriétaires, de commémorer la générosité bien comprise de la nôtre, représentée par M. l’Adjoint
Aux. Il est vrai qu’une Faculté est une locataire de tout
repos et qui rehausse moralement son habitat.
L'ancien local, où l'archéologie était confinée, a étéattribué à la perception d’Essey-les-Nancy, puisque l’Université
est devenue
banlieue.
immédiat
une annexe fiscale de cette
salles
mentation
de
L'agent comptable a été mis ainsi en contact
avec ses tributaires, à qui sont épargnées de
moins lointaines démarches,
Les
commune
de travail
qui,
pour
|
ont reçu,
n'être
pas
elles aussi, une
décorative,
n'en
orne-
est
_pas moins précieuse : des livres ont peuplé des rayons
jusqu'ici trop dépourvus. La Faculté a décidé de prélever
(r) Nous nous plaisons à signaler des dons précieux de notre collègue,
M. le Professeur HuGuET, exemple qui, nous l’espérons, sera suivi. :
«
RAPPORT
DE
M. AUERBACH
219
(périodiquement | sur le crédit des collections une somme
qui permette d'acquérir les ouvrages indispensables de consultation
courante
; le
classement
des
volumes
et
des
fiches a été confié, dans chaque section, à un étudiant, et
ce régime fonctionne très régulièrement.
PRIX
Diplômes
ET DIPLOMES
d'etudes
supérieures
Session de novembre 1923
Langues classiques. — M. HAGUENAUER : « T'hucydide
peintre de Périclès », mention : passable.
Session de juin 1924
Philosophie. — Mie Vivës : « Le Mysticisme de Malbranche», mention : assez-bien.
M. Goxer : « Le Pluralisme de Renouvier », mention:
passable.
Langues classiques : M. HEYBERGER : « Le personnage
d’Antigone dans le théâtre de Sophocie », mention
passable.
M. FaBreN : « Étude de la langue de Théophile de Viau
dans Pyrame et Thisbé », mention : assez-bien.
Histoire et géographie. — M. CLauDE : « Un lorrain de
la Révolution et de l’Empire. Etienne Mollevaut », mention:
bien.
|
DocrorAT
D'UNIVERSITÉ
Le modeste office de lecteur anglais a été tenu depuis
deux ans par un Master of Arts de l’Université de Manchester, M. FcercHer. M. FLETCHER s’est fait étudiant de
langue et littérature françaises ; mais au lieu de cultiver,
comme. la plupart des étrangers, le français moderne et
220
RAPPORT
parfois trop
sous
moderne,
la direction
DE
M.
AUERBACH
il s’est épris du vieux français et,
de M.
BRUNEAU,
a élaboré une thèse
intitulée : Étude sur la langue des vœux du Paon. Roman en
vers du XIV® siècle, par Jacques de Longuyon. (Presses
Universitaires de France, 1924, XXIV, 184 pages).
Ce poème aura été deux fois à lhonneur, puisqu'il est
intégralement publié dansles Reliquiæ d'Albert CoLLIGNON.
M. FLETCHER a conquis le grade de docteur de l’Université de Nancy, avec mention très honorable, et s’est
habi-
lité ainsi pour occuper une chaire dans une Université de
son pays.
Licence
ANCIEN
Année
RÉGIME
scolaire
1923-1924
Session de juin 1924
Allemand. — M. GRINER, mention
: passable.
NOUVEAU
RÉGIME
Ont été admts au grade de licencié ès-lettres :
Philosophie. — Mme CoLonna D'Istria, Mie NIxET et
M. ROBILLOT.
Lettres.
—
.
MM.
BERNAMONT,
FRossaRT,
T'HIRION
et
VERT.
Histoire et Géographie. — M. BLecu, M"
GEenvor et
WOoLrr.
Allemand. — M. Barrau.
TABLEAU
RAPPORT DÉ M. AUERBACH
Licence (aonveat
294
régime):
“Seosions de Mars et juin 1924
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224
On
RAPPORT
ne manquera
DE
M.
AUERBACH
pas
d’être frappé de la faiblesse du
pourcentage des candidats
admis pour la première partie
du baccalauréat à la session de juillet. La disgrâce atteint
également les établissements libres et ceux de l’État. Il ne
nous appartient pas d’en interroger les causes. Les philosophes ont été plus favorablement traités, surtout grâce aux
compositions scientifiques, qui ont été jugées faciles.
Publications
Sur la liste des publications des maîtres de la Faculté,
nous avons inscrit le nom d’un de nos disparus, Albert
Corziexox. Notre regretté collègue et ami, dont la curiosité et l'activité littéraires n’ont jamais chômé, a laissé
des travaux dont quelques-uns ont paru dignes d’être conservés. MM. BRUNEAU, Dimorr, FRÈRE ont procédé au
dépouillement d’un assez volumineux dossier décrits avec
un zèle pieux pour la mémoire du vieil humaniste dont la
jeunesse et la gaieté d'esprit exerçait son charme
sur les
jeunes. Le beau volume des Reliquiæ a pu être publié,
grâce à la libéralité du Conseil de l’Université, qui a
décerné un dernier hommage à Albert CoLLIGNON,
hom-
mage auquel s’est associée la Ville de Nancy, pour reconnaître les services rendus par Albert CorLIGNox à la cité.
Nous renouvelons ici l’expression de notre gratitude.
M. Auersacu. — Revue d'Histoire mondiale de la Guerre:
Janvier 1924. — Général Max Hoffmann.
der versäumten Gelegenheiten, p. 357-63.
Juillet 1924. — Otto Bauer.
Der
Krieg
Die osterreichische Revolu-
lion, P. 170-4.
Octobre 1924. — Michael Karolyi. Gegen
Welt. Mein Kampf um den Frieden, p. 249-52..
M. Brasscu.
—
“Trois articles
parus,
eine ganxe
en 1923, dans la
RAPPORT DE M. AUERBACH
225
Revue Historique: Les pétitions du Champ de Mars, juillet 1701.
_ Les origines de l'Entente cordiale (Grande Revue,
septembre 1923).
— Le dernier domicile du- Père Duchesne. (Révolution fran-
guise, décembre
1923).
= Édition critique du Père Duchesne d'Hébert, deuxième
fascicule.
M.
Corn.
te XLVIL,
—
|
Bulletin de
1924, p. 58-97, avec
Correspondance
bhellénique,
deux feuilles hors-texte.
Traduction grecque d’une loi romaine, dela fin de ror
avant J.-C. Projets de politique orientale de Marius et des
démocrates.
M. Albert CorriGNon. — Reliquiæ. Les Vœux du Paon
de Jacques de Longuyon. Une suite de l'Argenis de Barclay ::
Archembrote et Théopompe. Faune et flore du Théâtre classique et du Théâtre romantique. Pétrone en France : additions
ei corrections. — Liste des travaux publiés par Albert Collionon.
(Annales de l'Est, 38° année, 1924, XXII+ 164 p).
“E. Duvernoy. — Les légendes de lhistoire de Lorraine,
brochure in-8, Nancy, 1923.
— Divers articles publiés dans:
Bulletin de la Société d'Archéologie lorraine, de Nancy
Les Cahiers lorrains, de Metz,
M. Esrève. — L'invention et Part dans la poësie d'Alfred
de Vigny. (Correspondant du 25 novembre 1923).
— Alfred de Vigny critiqué par Brixeux. (Revue d'histoire
littéraire de France, octobre-décembre 1923).
Compte rendu des thèses de M: de Samie sur Chênedollé. Revue d'histoire littéraire de la France, octobre-novem-
bre 1923.
—
Alfred de V igny, sa pensée et son art. (Un volume in-16,
Paris, Garnier, 1923.
16
226
—
RAPPORT DE M. AUERBACH
Byron (Collection
un volume
—
de cent chefs-d’œuvre étrangers) :
in-1 2, Paris, Renaissance du Livre, 1924.
Alfred
de
Vigny : les
Destinées,
édition
critique.
(Société des Textes français modernes ; un volume in-16, Paris,
Hachette,
1924).
|
— Sully Prudhomme, poète sentimental et poète philosophe,
_ dix leçons. (Revue des
Cours ét Couférences,
15
février au
31 juillet 1924).
Conférence faite à Trèves,
le 23 mai 1924,
sur Lamar-
fine.
M. LAURENT. — Arméniens de Cilicic. (Mélanges Schlumberger, 1924, p. 159
seq).
|
— Des Grecs aux Croisés. Étude sur
Phistoire d'Edesse
entre I07I ét 1096, (Bvzantion, t. 1. Bruxelles, 1924).
— La Nationalité
française,
conférence
faite
à. Hague-
nau le 17 novembre 1924.
M. Robert Parisor. — Histoire de Lorraïnee, t. NII. De
1789 à 1919. (Paris, Auguste Picard, 1924, 1 volume in-8°
de VIIE+ s21 p., avec 18 planches hors texte).
— Histoire de Lorraine. Index alphabétique général. Paris,
Auguste Picard, 1924, 1 volume in-8° de 109 p.
M. REYHER, — Noies
sur les sources du Richard
II
de
Shakespeare. (Revue de PEnseignement des Langues vivantes,
janvier à avril 1924).
-— Greene et
octobre 1924).
Shakespeare.
(Revue Anglo- Américaine,
M. À. Vuzuion. — Le problème du mal dans l'œuvre
dramatique de G. Hauptmann. (Mélanges Charles Andler).
RAPPORT DE M. AUERBACH
.
.
221.
PRIX DÉCERNÉS PAR LA FACULTÉ
PRIX
décernés sur les subventions du Département
|. de Meurthe-et-Moselie et de la Ville de Nancy.
-M. Leroy (André-Louis), de Sedan
. Mie
Secuin (Marguerite-Claire), d'Annecy. (HauteSaône}.
M. THIRION (Pierre), de Montmédy (Meuse).
|. M. RoBiLLor (Jacques-Henri-Félix), de Lure (Haute|
Saône).
_ M. CIAUDE (André-Émile), de Gézoricourt (Meurtheet-Moselle).
M. Davoixe (Jean-lrénée), d’Argonnex (Haute-Savoie).
|
Rappel de prix.
Prix Charles Wirbel, destiné à l'élève le plus
méritant de la Fuculté des Lettres, en mémoire du lieutenant
Hirbel, licencié ès-leitres, mort au Champ d'Honneur.
M. Thiriow, déjà nommé.
Médailles de l'Université afiribuées sur la proposition de la Société lorraine des études locales dans lenseignement public, placée sous le patronage de la Faculté des Leitres.
M.
MarrTiN (Auguste), de Petitmont (Meurthe-etMoselle).
M. MaRCHAND Uules), de Mangiennes (Meuse),
50€
RAPPORT DE M. BRUNTZ
|
SUR
DOYEN DE LA FACULTÉ DE PHARMAGIE
LA SITUATION
PENDANT
ET
LES
L'ANNÉE
TRAVAUX
SCOLAIRE
DE
LA
FACULTÉ
1923-1924
MONSIEUR LE RECTEUR,
MESSIEURS,
Dans notre rapport publié l'an dernier, nous rappelions
que depuis dix ans, l'Administration dela Faculté de Pharmacie
nous était confiée et, à l’occasion de cet anniver-
saire, nous avions tenu à jeter un coup d'œil sur l’évolution
de
l'établissement dont
nous
assurons
Avec satisfaction, nous constations que
la gestion.
la situation
de
Îa
Faculté était aussi prospère que nous pouvions le souhaiter;
mais,
après
avoir
mentionné
les faits acquis,
nous
ajoutions ne pouvoir nous déclarer satisfait, avant que les
avantages spéciaux, réclamés avec insistance par le Conseil de la Faculté, ne nous soient accordés. D’autre part,
nous indiquions que 142 étudiants, avaient, en 1922-1923,
fréquenté la Faculté: nous estimions que ce nombre, relativement élevé, quand
lation
on le compare à celui de la popu-
scolaire d'autrefois.
était un maximum
que
lon
aurait sans doute peine à maintenir. Les événements sont
venus contredire nos prévisions, puisque, en 1923-1924,
le nombre des étudiants est monté à 159, et il semble
qu’il doive encore augmenter l’an prochain, si l’on en juge
230
RAPPORT DE M. ÉRUNTZ
par le nombre des stagiaires inscrits,
nier,
dans le
ressort
académique
depuis
juillet der.
de Nancy. Il en résulte
que, si l’an. dernier, nous éprouvions déjala nécessité de
présenter un tableau de l’ensemble des modifications et
des réformesà accomplir à la Faculté, sous le rapport du
personnel universitaire et des bâtiments scolaires, le nom-
bre croissant de nos étudiants nous met dans obligation
d'envisager, à bref délai, une solution aux questions que
nous allons exposer.
|
Âu point de vue de l’enseignement, nous avons deux
sujets de préoccupations. Le premier concerne la physique,
science fondamentale pour les étudiants en pharmacie.
Elle est enseignée, à la Faculté, par M. PrzLor, professeur
âu Lycée, fonctionnaire très dévoué, dont l’enseignement
appliqué aux sciences pharmacologiques est très prisé par
ses élèves. M. PizLor est chargé d’un cours complémentairc
de
physique (deux heures par semaine
pendant
semestre). Il est en outre chargé des fonctions
travaux pratiques de physique (une séance
pendant un semestre). Si, l’enseignement ne
d’être fait par un non pharmacien qui a su
un
de chef des
par semaine
souffre pas
se plier aux
exigences de la pharmacie, nos étudiants reçoivent cependant un enseignement théorique trop restreint et un ensei-
gnement pratique complètement insuffisant. En ce qui
concerne la physique, nos étudiants, qui suivent les cours
pendant les deux premières années de scolarité, sont en
état d’infériorité vis-à-vis de leurs camarades de toutes les
autres Universités. Si, pour des raisons
d'économie,
nous
ne demandons ni chaire, ni agrégé de physique, alors que
nous n'avons déjà, ni chef de travaux, ni préparateur de
physique, du moins, nous estimons qu’il est nécessaire que
nos
étudiants’
puissent
suivre,
pendant
un
semestre,
RAPPORT DE M. BRUNTZ
rois
cours
de
pratiques.
physique
|
et deux
La seconde question, sur
laquelle
231
séances de
nous
voulons
travaux
attirer
pattention de l'Administration supérieure, concerne l’enseignement de l'analyse chimique et toxicologie. M. DovRs, professeur, enseigne, avec distinction, ces deux
sciences, mais le programme exigeant que le cours d’ana-
lyse chimique soit suivi par les étudiants de 1° et
2° année, le cours de toxicologie par les étudiants de 3° et
4° année, tous les élèves sont donc obligés d’être présents
à cecours, pendant
toute la durée de leur scolarité;
les
étudiants dés deux premières antiées entendent des cours
de toxicologie sans y être préparés, et ceux des deux der-
nières années des cours d’analyse chimique qu’ils ont
déja suivis pendant deux ans. Il apparaît donc absolument
nécessaire,
à l'exemple des autres Universités,
l'enseignement
de diviser
de la chaire de M. Douris, en deux par-
ties, et de confier un cours complémentaire d'analyse chimique à un agrégé ou à un chef de travaux.
En ce qui concerne le personnel, plusieurs
remarques
sont à formuler.
La Faculté ne possède qu’un seul poste d'agrégé; il est
d'ailleurs inoccupé, du fait qu'aucun concours n’a eu lieu
depuis la guerre. Il est indispensable de mettre à bref délai,
les places
vacantes
d’agrégés
au
concours
à
moins
de
renoncer à l'agrégation, et de créer, dans les Facultés de
Pharmacie,
comme dans les Facultés des Sciences ou des
Lettres, un corps de maitres de conférences. Mais un seul
agrégé ou
un seul maître
de conférences
ne peut
nous
suflire, trois au moins sont nécessaires, chacun appartenant
aux trois grands groupes de sciences enseignées dans nos
Facultés: sciences physiques et chimiques, sciences naturelles,
232
RAPPORT
DE M.
BRUNTZ
sciences pharmaceutiques. Âvec trois
agtégés,
nous
aurions
alors l'assurance de recruter le haut personnel enseignant:
les professeurs pourraient utilement être remplacés et leurs
cours complétés; enfin, les jurys d'examens
seraient régu-
lièrement constitués suivant les exigences du règlement. Si
la Faculté disposait de trois agrégés, ils pourraient participer ainsi à l’enseignement : l’un assurerait le service
de
la
physique, un autre, celui de l'analyse chimique, etau dernier
pourrait être confié un enseignement manquant dans
Facultés, celui de la pharmacodynamie.
nos
Au point de vue du personnel auxiliaire et subalterne,
nous avons déjà maintes fois, attiré l'attention sur son
insuffisance. Nos
doléanees
furent
en partie écoutées
et
des améliorations sérieuses apportées à la situation. L'État,
l'Université et la Faculté ont créé divers postes, mais mal”
gré les sacrifices consentis, et l’autorisation accordée de divi-
ser chaque poste de préparateurs, en deux ou trois postes
de moniteurs, nous ne sommes pas en mesure de satisfaire les besoins de l’enseignement. Le laboratoire de phy-
sique, nous l'avons dit, ne possède ni chef de travaux, ni
préparateur, ni moniteur,
ni garçon de laboratoire.
Mais,
c’est surtout le manque de garçon qui se fait sentir. Il y a
treize services d'enseignement
à assurer,
les laboratoires
sont surpeuplés et nos garçons ne peuvent suffire à satis-
faire les demandes du personnel et des étudiants. Pourquoi
doric une Faculté de Pharmacie de la même importance
que la nôtre sous tous
les rapports, a-t-elle neuf garçons
de laboratoires, alors que nous n’en avons que cinq ?
Abordons maintenant la question des locaux scolaires.
La Faculté de Pharmacie a toujours dû reculer devant
les agrandissements des autres Facultés voisines : fort heu-
reusement, elle a été rehaussée de
deux
étages,
mais
RAPPORT
comme
DE M. BRUNTZ
233
les projets d’agrandissement furent réduits pour
les ramener en juste rapport avec
cières, et comme le nombre
les disponibilités finan-
des étudiants s’est accru consi-
dérablement, nous sommes maintenant trop à l’étroit.
Des laboratoires étaient construits pour contenir les uns
quinze,
les autres vingt-cinq étudiants.
s'efforçait d’en
loger vingt
ou
trente,
Jusqu’alors, on
mais l’année
pro-
chaine, c’est quarante étudiants que chaque laboratoire
devra abriter. Le problème de l’agrandissement des salles
de travaux
pratiques
se pose donc à l'heure actuelle,
et
demande une prompte solution.
Pour des cours répondant à treize enseignements divers,
suivis par cent
années d’études
vingt étudiants, appartenant à quatre
différentes, nous n'avons qu’un seul
amphithéâtre. Il faut convenir que, sous le rapport de
l'enseignement théorique, nos commodités ne sont pas
plus grandes qu'en ce qui concerne les travaux pratiques.
Les étudiants qui fréquentent, tous les jours, les laboratoires de la Faculté, sont privés de vestiaires, de lavabos
“et ils n'ont même pas une galerie pour s’abriter en attendant
l’heure
de
pénétrer dans les laboratoires ou la salle
de cours, ils sont dans la nécessité, en cas
temps, de s’abriter en s’entassant dans l'escalier.
pièce renferme diverses collections, et elle est
lisée comme salle de conseil, salle d'examens
de mauvais
Enfin, une
encore utiet salle de
thèses.
Ce court exposé démontre combien,
grâce à la prospé-
rité de la Faculté, notre situation devient critique. Nous
attendons et espérons, à bref délai, une solution conforme
à nos urgents besoins.
Après avoir signalé les difficultés avec lesquelles nous
sommes aux prises, nous
devons
rappeler les principaux
234
RAPPORT
faits qui se sont
laire.
DE M.
déroulés
dans
BRUNTZ
le
cours de
l’année
sCo-
.
La Faculté, en séance d'Assemblée,
a demandé,
pour deux
nationalité polonaise,
le
16
juillet 1923,
grands amis de la
le diplôme
de
France,
de
docteur honoris causà
de l'Université de Nancy (mention pharmacie) : M. BrowiLAS
Kosxowskt,
professeur
de
pharmacie
galénique
à
l'Université de Varsovie, président de la Société pharmaceutique générale de Pologne, et M. CasimIR WENDA,
pharmacien de l’Université de Varsovie, rédacteur en chef
de la Revue pharmaceutique.
Nous tenons à rappeler, ici, les titres de MM. KosKowski et WEnDa, à l'octroi de la haute distinction qui
leur a été accordée par l’Université.
M.
le professeur Koskowski,
après
avoit
pratiqué l’art
pharmaceutique, a occupé différents postes : agrégé de
l’Université, rédacteur principal du journal pharmaceutique
de Pologne, et directeur
de l'Ecole Pharmaceutique Léopold. Les
publications
de
M.
Koskowski
ont
trait
à
hygiène des eaux et des laits, à l'hygiène de l’habitation
et de l'alimentation, à la matière médicale,
à l’organothé-
rapie, aux objets de pansements, à l’essai et l’analyse des
médicaments, et à l’industrie des produits chimiques phar-
maceutiques.
Toutes ces
valeur scientifique, et d’un
publications
précieux
sont d’une
haute
secours pour les pra-
ticiens. Conçues par un savant consciencieux et un techni-
cien éprouvé, elles sont marquées d’un cachet d’originalité
pratique,
qui les fait apprécier des
pharmaciens,
comme
des industriels.
M. le pharmacien WENDA, a, au cours
de
la guerre,
organisé et dirigé, en qualité de « colonel-pharmacien »,
le service pharmaceutique de Parmée polonaise. M. Wexpa
RAPPORT
DE
M.
BRUNTZ
235
est l’auteur de nombreuses pulications, écrites parfois en
collaboration avec M. le profeseur ScHoER, de Zurich, et
ce rapportant toutes à l’histoire dela pharmacie polonaise et
mondiale. Les livres et les
petits
chefs-d’œuvre
revues de
littéraires,
M.
travaux
WENDA
d’un
sont de
bibliophile
érudit, amoureux de sa profession, de son passé et surtout
de son avenir.
MM. Koskowsk! et WENDA ont donné à la France
de
précieuses marques d’attachement. Depuis la reconstitution
de la Pologne, ils ont pris une part active à la réorgani-
sation des Universités, des études, et du régime pharmaceutique
de leur
méthodes,
pays,
s'inspirant
de nos
idées,
de nos
et de nos résultats. Tous deux, travaillant de
concert, cherchent à recruter un personnel enseignant de
‘culture française, en particulier par l'attribution de bour-
ses d’études permettant à des jeunes polonais de suivre les
cours de l'Université de Nancy, et ils s’efforcent d’obtenir
des pouvoirs publics, léquivalence des études universitaires françaises et polonaises.
Le Conseil de l’Université, dans sa séance du 24 octobre
1923, a bien voulu appuyer
noire délibération,
Ministre de lInstruction Publique
et M. le
à approuvé nos propo-
sitions (décision du 14 novembre 1923). À la séance solennelle de rentrée à l’Université, Le 1$ novembre 1923, M.le
Recteur a remis à M. le Professeur Kosrkowski, qui, seul,
avait pu se rendre à Nancy, son diplôme, les insignes du
grade de Docteur et la médaille de l’Université. Ce fut une
grande joie, pour le personnel enseignant de la Faculté,
les associations professionnelles des pharmaciens lorrains
et nos étudiants de recevoir et fêter M. le Professeur
Koskowskt.
Nous
sommes
:
satisfaits
des
relations
cordiales
nouées
236
RAPPORT DE M. BRUNTZ
avec nos amis polonais, pour le plus grand bien des interêts nationaux et régionaux.
Mentionnons
encore le succès de deux de nos étudiants
polonais, qui, sitôt leur doctorat terminé, ontété nommés
chefs
des
travaux
à
l’Université
de
Vilno
: M.
Fagprcri
(chimie physiologique) et M. Monixowskr (chimie orga-nique).
L’an dernier, nous nous réjouissions de nous être adjoint
un précieux collaborateur, à titre de chef des travaux pra-
tiques de micrographie, M. MaxGenoT. Peu de temps après
avoir pris possession de son poste, M. MANGENOT nous à
quittés, appelé à la Sorbonne, près de son ancien Maître,
Pour assurer le service, nous avons fait appel à la bonne
volonté de M. Seror qui a trouvé, malgré ses occupations
habituelles, le temps de diriger de nombreuses séances de
travaux pratiques.
|
Pour remplacer M. MaANGENoT, le Conseil de la Faculté
a décidé de faireappel, en qualitéde chargé de fonctions de
chef des travaux pratiques de micrographie, à M. SreIMETZz,
pharmacien,
qui
préparateur du cours de matière
s'est toujours
fait remarquer
par
son
médicale,
aptitude
au
travail et son dévouement aux intérêts de la Faculté,
M. Sreimerz, qui a profité d’une bourse polonaise, de
séjour à l’Université de Varsovie, a pu, sous la direction
éclairée de M. le professeur Moprakowski, directeur de
l’Institut pharmacologique, terminer un travail important,
sur les titrages physiologiques des préparations galéniques
de Digitale. M. STeIMETZ compte soumettre le résultat de
ses recherches au jugement
de la Faculté, dans le but d’ob-
tenir le grade de docteur en pharmacie. Sitôt pourvu de
ce grade, la Faculté proposera à M. le Ministre, la nomina-
1
;
RAPPORT DE M. BRUNTZ
237
tion de M. STEIMErZ, comme chef des travaux pratiques
de micrographie.
Le Conseil de l’Université (séance
bien voulu, à la demande
du
30 juin 1924), a
de l’Assemblée
de
créer un emploi de moniteur des travaux
microbiologie.
Nous
sommes
la Faculté,
pratiques
reconnaissants
à
M.
de
le
Recteur et à MM. les membres du Conseil de l'Université
d’avoir bien voulu accéder à notre demande.
En 1923-1924, la Faculté a reçu des dons importants.
_Aun appel fait dans le monde pharmaceutique et industriel par M. le professeur LAsSEUR, en faveur de son service.
de microbiologie, de nombreux et généreux
donateurs se
sont fait un devoir d'apporter à notre jeune et très distingué Collègue, des dons dont la valeur lui a permis de doter
&on laboratoire d’ultramicroscopes, très puissants, qui lui
sont
nécessaires
pour
poursuivre
des recherches impor-
tantes tant au point de vue scientifique général, qu’au point
de vue de leurs applications à lhygiène sociale.
Nous nous faisons un devoir de remercier nos généreux
donateurs dont certains, par l'importance de leurs libéralités, méritent le titre de bienfaiteurs. La confiance qu'ils
ont témoignée, non seulement à M. LasseEur dont les
remarquables travaux sont bien connus, mais aussi à la
Faculté, à lactivité
scientifique de laquelle
voulu s'intéresser, ne sera point trompée.
‘
ïls ont bien
M. LasseuRr a, d'autre part, reçu de la Caisse des Recherches scientifiques, une appréciable subvention, dans le but
de lui permettre la poursuite de ses travaux sur les réactions anticorps
($
avril
1924).
M.
SEvor
a
également
bénéficié des libéralités de la Caisse des Recherches scientifiques, qui lui a attribué une somme importante à titre
238
de
RAPPORT DE M. BRUNTZ
S
contribution à la publication
d’une flore coloriée
des
champignons de Lorraine (22 mars 1924).
Un prix de Faculté, destiné à récompenser annuellement
une étudiante, a été fondé par
M.
SAUVEUR, pharmacien
un de
à Baccarat.
nos anciens élèves,
M.
SAUVEUR
avait
épousé une étudiante de la Faculté de Nancy; ayant eu la
douleur de perdre sa jeune femme,
peu
de temps
après
son mariage, il a tenu à en perpétuer le souvenir, par un
prix à décerner à une étudiante française, s'étant distinguée par
son travail, intéressante quant à sa situation de
famille, et ayant commencé ses études à la Faculté de
Nancy. Ce prix portera le nom de : Prix Denise Moissonnier.
Le Conseil
dela
Faculté, a, dans la séance
du
17
mars
1924, accepté la donation faite par M. SAUVEUR, et régularisée
Nancy.
Nous
le 7 juin
1924, par devant M° Houot,
adressons à nouveau,
à M.
notaire
SAUVEUR,
|
à
pour sa
généreuse initiative, l'expression de notre vive reconnaissance, non seulement au nom de la Faculté, maïs aussi au
nom des bénéficiaires futures du prix Denise Moissonnier,
Pour
la première fois, la Faculté a tenté,
sous la ditection de M. le professeur SEYOT,
d’une exposition
(23-26
mai).
cette année,
l’organisation
de plantes fleuries de la région lorraine
Cette
exposition a été visitée par un grand
nombre de botanistes, d'étudiants et d'amateurs. Ellea parfaitement atteintson but : faire aimer la botanique, et connaître les plantes au milieu desquelles nous vivons. La
Faculté se propose de faire, l’année prochaine, une série de
ces expositions quipermettront, au cours de la belle saison,
de passer en revue l’ensemble de la flore régionale.
Cette année encore, l’enseignement de la mycologie a
remporté un vif succès. Le cours public, subventionné par
RAPPORT DE M. BRUNIZ
239.
x Société des Amis de l’Université, les séances de. déter:ination, et les excursions mycologiques ont été très sui_yies. La Faculté de Pharmacie, de concert
avec
Îa Société
‘des Amis de l’Université, a manifesté extérieurement
son
activité par des expositions de champignons, car, indépendamment de celles faites à Nancy (15-18 août, 5-9 septembre), d’autres eurent lieu à la demande des mycologues,
à spinal (24 août), Metz (7 septembre), Remiremont (14
septembre),
Saint-Dié (21
septembre)
et Charleville
(r2
octobre). Deux excursions ont été faites dans les environs
de Nancy, à Pont-Saint-Vincent (31 août) et Blainville
(25 septembre).
|
|
Nous terminerons cet exposé en signalant que la Faculté
a, cette année, organisé un cours spécial de comptabilité
“oénérale et pharmaceutique, qui aura lieu en 1924-1925.
La
Faculté a décidé aussi, dans le but d'aider l'Œuvre des
Offices d'Hygiène sociale, de compléter l’enseignement
donné par M. VERNIER, en faisant appel à des spécialistes;
c’est ainsi qu’au cours de l'hiver 1923-1924, M. le Professeur agrégé Jacques PARISOT, que nous remercions de ses
bons offices,a fait spécialement pour les étudiants en pharmacie, une conférence sur la lutte antituberculeuse.
PERSONNEL ADMINISTRATIF
DÉCORATION
ET NOMINATION
M. BruN1Z, doyen, a été promu Officier du Mérite Agricole
(décret
Comité
du
21 août
1924), et nommé
membre
du
local pour: lattribution des Prêts d'Honneur aux
étudiants (arrêté rectoral du 15 mars 1924).
240
RAFPORT
DE M. BRUNTZ
PERSONNEL
ENSEIGNANT
Promorions, DécoraTions, DIsHNCTIONS
ET DÉLÉGATIONS
UNIVERSITAIRES
Professeurs. — M, PASTUREAU, professeur de pharmacie
chimique, a été promu de la 4° à la 3° classe, à compter du
1® novembre 1923 (arrêté du ‘24 mai 1924).
M. Sevor, professeur d’histoire naturelle, a été promu
de la 4° à la 3° classe, à dater du 1
12 août 1924.
MM.
PASTUREAU
juin 1924 (arrêté du
et LASSEUR, professeurs, ont été dési-
gnés pour présider les jurys d’examens (sessions de 1924),
dans les écoles de médecine et de pharmacie de Reims et
Besançon.
M. RexaRD, chargé
du cours de législation pharmaceu-
tique, professeur à la Faculté de Droit, est passé à ce dernier titre, au choix, de la 4° à la 3° classe. Sa rapide pro-
motion ne nous a pas laissé indifférent, bien qué due à la
proposition de M. le Doyen de la Faculté de Droit. Nous
nous réjouissons de ce succès
remporté
par M. RexaRD,
dû en partie à la valeur de ses nombreuses publications
parmi
lesquelles celles qui ont trait à la législation
phar-
maceutique occupent une première place.
M. Lasseur, professeur, a été promu Officier de l’Instruction publique (arrêté du 10 août 1924).
M. GRÉLOT, professeur, a été nommé membre du jury
d'État constitué en vue de la délivrance du diplôme d’Infirmière professionnelle
d'État, par arrêté du
14
1924, de M. leMinistre du Travail et de l'Hygiène.
octobre
RAPPORT
DE
M.
BRUNTZ
241
Chargés de cours complémentaires. — Ont été maintenus
dans les fonctions de
chargés
de
cours
complémentaires
(arrêté ministériel du 13 juillet 1923):
MM.
BRUNTZ,
professeur, Zoologie.
Douris, professeur, Chimie Biologique.
GRELOT, professeur, Hydrologie.
FavrEL,
Chimie minérale, Minéralogie.
PiLLOT, professeur, Physique.
RENARD, professeur, Législation.
VERNIER, chef des travaux, Hygiène.
M. VERNIER, chargé
de cours, a été
nommé
membre
titulaire de la Société des Sciences (20 décembre 1923),
et Médecin contrôleur pour l’ophtalmologie, en applicaion de l’article 64 de la loi du 31 mars 1919 (16 janvier
1924).
Chefs
des travaux.
ces, nommé
—
M.
chef de travaux
MANGENOT,
docteur
ès-scien-
de micrographie, pour l’an-
née scolaire 1923-1924, par arrêté ministériel du 24 novembre 1923, a été nommé préparateur à la Faculté des
Sciences de Paris, à partir du 1° janvier 1924, par arrêté
du Recteur de l’Université de Paris.
M. SEYOT, professeur, a été chargé d’assurer
le service
des travaux pratiques de micrographie, à partir du 16
janvier 1924 jusqu’à la nomination d’un chef des travaux
pratiques titulaire (arrêté ministériel du 7 février 1924).
Ont été maintenus dans les fonctions de chef des travaux
(arrêté ministériel du 13 juillet 1923) :
MM.
Prior, chargé de cours, Physique.
VERNIER,
logie.
chargé
de cours, Microbiologie et Parasito:
242
RAPPORT
CorpEsARD,
DE
docteur
M. BRUN'TZ
en pharmacie, Chimie, Analyse
chimique et Toxicologie.
|
À été maintenu dans les fonctions de chef des travaux
(arrêté rectoral du 11 juillet 1923):
M. GirLor, pharmacien de 1'° classe, Pharmacie.
M. GILLOT a été également promu Officier de l’Instruction Publique (arrêté ministériel du 10 août 1924).
À été maintenu
au titre de Délégué
dans
de préparateur d'analyse chimique et
(arrêté rectoral du 19 novembre 1923) :
les fonctions
de toxicolobie
M. FRecHIN, Analyse chimique et Toxicologie.
Ont adressé leurs démissions :
|
À la date du 1 décembre 1923 : M. Cuisinier,
(démission acceptée par arrêté rectoral du 13 décembre
1923);
|
À la date du 16 mars 1924 : M. RoBerT (démission
acceptée par arrêté rectoral du 4 mars 1924).
La démission de M. Norror, préparateur, a été acceptée
“à dater du
novembre
M.
1* novembre
1923,
par arrêté rectoral du 8
1923.
BERNARD,
préparateur,
a été promu
au grade
de
pharmacien-aide-major de 2° classe de réserve (décret du
3 novembre
1922).
Délégué préparateur.
-— A
été délégué,
à partir du 16
mars
1923, dans les fonctions de préparateur de pharmacie galénique, en remplacement de M. RoBerT, démissionnaire : M. MATHIEU, étudiant de 1'° année.
Aide-préparateur.
d’aide-préparateur
— À été déléguée-dans les fonctions
de
Botanique,
en
remplacement
Mie. RousseL, démissionnaire : M" Sexor.
de
RAPPORT DE M. BRUNIZ
Moniteurs.
—
Ont
dans les fonctions
décembre 1923) :
MM.
été délégués,
de moniteurs
Bucuer, Chaire de Chimie ;
BarBiN,
DELABAR,
948
à titre temporaire,
(arrêté
rectoral
Fo
du 13
Travaux pratiques de Chimie ;
Travaux pratiques de Chimie ;
M
Me
NosLaT, Chaire de Microbiologie.
Sevor, Chaire de Botanique.
M.
Lecras, Travaux pratiques de Micrographie.
NOMINATIONS
PRÉFECTORALES
Pharmaciens-inspecteurs. — Sur la proposition du Doyen
de la Faculté, ont été nommés pharmaciens-inspecteurs
-éhargés
de visiter les pharmacies,
les dépôts
de
médica-
ments tenus par les médecins et les vétérinaires, ainsi que
les fabriques d'eaux minérales :
Département de Meurthe-et-Moselle. (Arrêté du 12 janvier 1924): 1° circonscription (les quatre cantons de
Nancy) : M. BRuntz, professeur; 2° circonscription
(arrondissement de Nancy) : M. SEyoT, professeur;
3° circonscription (arrondissement de Lunéville et de
Toul) : M. Douris, professeur; 4° circonscription (arrondissement de Briey}) : M. PAGEL., docteur en pharmacie.
Département de la Meuse. (Arrêté du 12 janvier 1924) :
re
circonscription
(arrondissements
de
Bar-le-Duc
et
Commercy) : M. GiïLLoT, chef de travaux ; 2° circonscription (arrondissements de Montmédy et Verdun) :.
M. PAcez, docteur en pharmacie.
Département des Vosges. (Arrêté du 9 janvier 1924) :
1° circonscription (arrondissements d’Épinal, de Mirecourt,
#7"
*
244
|
RAPPORT
DE
M, BRUNTZ
et de. Neufchâteau) : ‘M. LaronTAIE, pharmacien" de
re classe; 2° circonsctiption (arrondissements de Saint:
Dié et de Remiremont) : M. SCHWANDER, Pharmacien de
tre classe.
Département de la Haute-Marne. (Arrêté
du
12: janvier
1924): 1° circonscription (arrondissement de Chaumont) : M. GRaNDSIRE, pharmacien de 1'° classe; 3° cire |
conscription (arrondissement de Langres) : M. Durwer,
pharmacien de
sement
I
1° classe ; ‘3° circonscription
de Wassy)
: M.
TALFUMIÉRE,
(arrondis-
pharmacien
de
classe.
SUBVENTIONS
Le département de Meurthe-et-Moselle et la Ville de
Nancy nous ont continué les subventions qu’ils nous
accordent annuellement. Nous adressons nos remerciements au Conseil général et au Conseil municipal pour
l'intérêt qu'ils veulent bien nous porter.
PERSONNEL AUXILIAIRE
Décorations. —
M.
Jacouor,
Officier de: lInstruction
10 août I 924).
mécanicien,
Publique
a été promu
(arrêté ministériél du
Subrentions. —. Par arrêtés rectoraux ‘des 29: décernbre
1923 et 3 juin 1924, des secours ont été alloués à
Mr: Waac
ratoires.
et à Mn CuaLBOT, veuves de garçons de labo-
_ Décès. -— M. CHALBOT,
est. décédé. Je. 17: avril
ancien garçon de laboratoire,
1924.°M.
Cnäarpôr, après
avoir
obtenu deux congés en raison de son état de santé, avait
RAPBPORT DE M. BRUNIZ
donné sa démission
se. faire
l'année
représenter
aux
dernière.
obsèques
‘dévoués serviteurs, et a fait déposer
245
La Faculté a tenuà
dun
de ses vieux et.
une couronne
sur sa
tombe.
ÉTUDIANTS
INTERNAT. EN
PHARMACIE
A La. suite : d'un concours :qui
s’est ouvertà la Faculté |
M.
de Pharmacie,
Gumnier, membre
le 22 octobre 1923, sous
des
Hospices,
Me
la présidence de.
de la Commission administrative
MENETRET
et M. THÉVENARD. ont été
nommés Internes titulaires des Hôpitaux (séance de Ra
Comtnission Administrative du 30 octobre 1923).
|
F
ÉLECTIONS
© Ontété élus par leurs camarades, délégués au Conseil
de PUniversité, pour les affaires disciplinaires, les étudiants dont les noms suivent : Délécues titulaires : M. DELABar et LE Quer. Délégués suppléants : MM. SpicrMaxx,
BULTINGAIRE, FRECHIN et MATHIEU.
°
|
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_
Dispenses DE Drorrs
Sept étudiants ont obtenu des dispenses de droits d’inscriptions, de bibliothèque, et de travaux pratiques :
MM.
Barmin,
Fapicki,
Mie
Me Kricner, Me :SEYOT,
la Faculté,
12 novembre
GRANDIEAN,
Mie CHORZELSKA
1923).
Me
GRuYER,
(Conseil
|
de
246
RAPPORT
DE
M.
BRUNTZ
BOURSES
Ont
été
l'Université,
nommés
les
par
étudiants
arrêtés
rectoraux,
boursiers
de
polonais candidats au doctorat
dont les noms suivent: M. Faicri (8 novembre 1923).
Mie ChorzeLska (15 février 1924).
|
PuBLicaTion
ET TRAVAUX
DES ÉTUDIANTS
Dix-neuf étudiants régulièrement inscrits à la Faculté
poursuivent, dans leslaboratoires des professeurs, desrecherches
en vue de lobtention du grade de docteur en phar-
macie de l’Université
de Nancy.
Huit sont dirigés
par
M. LasseuR, trois par M. BRUNTZ, trois par M. Douris,
deux par M. FaAvREL, un par M. Sevor, un par M. Pas-
TUREAU, un par M. GReLor. La liste des thèses soutenues dans le cours de l’année figure parmi les travaux de
la Faculté.
mare
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RAPPORT
DE
Statistique
M. BRUNTZ.
2471
des Étudiants
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142. L'augmentation est donc de 17, à savoir : 12 candi-
dats pharmaciens, ÿ candidats herboristes.
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En 1922-1923, Le- nombre total des inscriptions était de
320. Cette année, il est donc en augmentation de 14. Le
Secrétariat à délivré. en outre 29 bulletins d'inscriptions au:
stage officinal.
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la été de 148. Il est cette année
cétte diminution
pharmaciens
À. R
en diminution de
porte sur les examens
probatoires
10;
de
Le nombre des examens d’herboristes
est en augmentation de 7 unités (26 au lieu de 19). Le
nombre de thèses soutenues cette année est de 8 au lieu
_ de 5 l'an dernier. Sur les 172 examens subis, on compte
. 49 mentions « très bien » (114,04 ee) ; 24 mentions « bien »
(13,93 0/9); 27 mentions « assez bien » (15,69 4) et 76
mentions « passable » (44,18 «).
RAPPORT
DE
M. BRUNITZ
251
ÉTUDIANTS DIPLOMES
An
cours de
l’année
scolaire,
les
candidats
dont
noms suivent ont été admis aux grades de :
les
°
1° Docteur en Pharmacie
M.
BryanT,
JossEr,
KaTEs,
ME
CuorzeLsxa.
LoOMüLLER,
MM.
Famicki, GALLET,
MoNIKkowskl.
2° Pharmacien (nouveau régime)
Mie AxprEux,
M.
Baupry,
MIE Boïsniere, M. Bour-
siER, Mie Deraunay, MM. FLERUOT, GACHET, GELLY,
GiauEz, GirARDEL, Mie Giro, MM. Goprroy, Guias,
Henry, Mie Kaurreisex,
Levy, Évpwie, MUR,
Mie Savarrier, Mie
MM. Le Mavurr, LE Quinio,
NÉEL-DUCHÈNE, Mie NoBLarT,
ScHwanper,
MM.
SEGER, THOUVE-
NIN, VAYRIOT,
3° Pharmaciens de 1°° Classe (ancien régime).
MM. Besrin, Boirzor, CrrHarez, CorrtEr, GRALL,
Jou-
VENET, LAVALOU, LE CüN, LE GUIGNIEC, LEMÉE, SAILLARD,
VERNET.
4° Herboriste
Mroe Barvizre, Mme Coxsreiss, Mile Dugois, M. DumoRAND, M
GaAUBERT, M'® GEorGEer, MM. GRELIER,
HauMonT, Lavaz,
DER, MM.
PEDron,
SIros, Way.
Me
PRUDENT,
Mie
ScHxE:ï-
252
|
RAPPORT
DE M.
BRUNTZ
CONCOURS POUR LES.PRIX
L. -— Prix DE FONDATIONS
a) Prix de Thèse (Fondation du Département de Meurthe-et-Moselle et de la Ville de Nancy):
4% Prix. — Médaille de l’Université. M. Lomürzer
(Marie-Louis), de Cirey (Meurthe-et-Moselle).
2°
Prix. — Médaille de l'Université (Ex-æquo) :
M. Moxowskr (Casimir-Vincent) de Souwalki, (Pologne); Fagickt (Jean-Antoine) de Konsk, (Pologne).
b) Prix de M. le Directeur Bleicher : M. PicarDp (Léopold-Marie-Jean}, de Caluire (Rhône).
|
c) Prix Denise
Moissonnier (fondé par M. Henri
VEUR, en mémoire de sa femme : Mie NoraT
Sau-
(Anne-
Marie-Antoinetie), de Rambervillers (Vosges).
d) Prix des Sciences Pharmacologiques (Fondation de
la Société des Anciens Étudiants de la Faculté de Pharmacie) : Mne SCHWANDER (Jeanne-Marie Louise), d’Épinal
(Vosges).
e) Prix de validation de stage (Fondation de la Société
Lorraine de Pharmacie) : M. Hesse (Pierre-Édouard), de
Commercy (Meuse).
IT. —
|
Prix UNIVERSITAIRES
1'e Année
Médaille
(Doubs).
d'argent : M. MartatEu (Max),
de
Besançon
Mention honorable: M. MarcHaL (Jean-Léon-Gustave),
de Badonviller (Meurthe-et-Moselle).
RAPPORT
DE M.
BRUNTZ
253
2° Année
Médaille
d'argent : M.
PIERRON
(René-Pierre-Émile,
de
Nancy.
Mention honorable : M. Bucuer
(Marie-Charles-Pierre),
de Nancy.
3° Année
Médaille d'argent : M. FRECHIN (Joseph-Eugène-Charles- -
Marie), de Lure (Haute-Saône).
4° Année
Médaille d'or : non
III. —
(orrs
décernée.
Prix DE LA FACULTÉ
DES TRAVAUX
PRATIQUES)
1° Année
Chimie et analyse
chimique,
Médaille d'argent : M. Fri-
BOURG (René), de Gouvieux (Oise).
Mention honorable : M.
de Sedan (Ardennes).
BERTRAND
(Paul-Marie-Efnest),
2° Année
Chimie,
(analyse
qualitative ét quantitative),
Médaille
d'argent : M. Bucuer (déjà nommé).
Médaille de bronze : M1e Main (Gabrielle-Clémentine),
de Granges (Vosges).
.
Botanique, Médaille d'argent : M. Lecras (Émile), de
Saint-Dié, (Vosges) ; Médaille de bronze : M. MoxaL (JeanLouis-Émile), de Nancy.
254
‘ RAPPORT DE M. BRUNTZ :
|
| 3° Année
#
Micrographie appliquée : (non décerné).
Pharmacie (ex-æquo) :
M.
FRECHIN,
déjà
nommé
;
MIMENETRET (Marie-Julia-Berthe), de Blimont (Doubs).
4° Année
Microbiologie (non décerné).
Analyse biologique (non décerné).
TRAVAUX DE LA FACULTÉ
Laboratoire de Chimie
M.
FAVREL, professeur
|
THÈSES INSPIRÉES
- 1 Moxrxowskr. — Méthodes volumétriques de dosage
de l'acide sulfurique combiné à l'état de sulfate de benzidine (1° novembre: 1923).
2° CHORYELSKA, —
Nouvelles
méthodes de dosage
du
potassium et de l acide tartrique basées sur la précipitation
de ces corps à l’état de bitartrate (30 juillet 1924),
M.
GIRARDEF,
agrégé libre
° 10 Sur les ferments de la racine. de Bryone. —. Journal
de Pharmacie et de Chimie, t. XXIX, p. 337, 1924.
2° Surla décortication du. marron d’Inde. — Journal de
de Pharmacie et de Chimie, t. XXIX, p. 338,
1924.
3 L'eau pure en biologie (en collaboration avec M. LasSUR). -- Bulletin de la Société de Chimie biologique,
P+ 34; 1924.
t. VI,
|
RAPPORT
DE M.
BRUNTZ
4e Sur les ferments de la racine de
Bryone.
255
—
Bulletin
de la Société des Sciences de Nancy, t. IL, p.66, 1924.
&° Nouvel appareil à extraction
— Bulletin de la Société des
Sciences de Nancy, t. IL p. 66.
THÈSE INSPIRÉE
1° BRYANT.
— Contribution
à l'étude de la
racine de
Bryone (17 juillet 1924).
Laboratoire
|
d'Analyse
chimique
et Toxicologie
M. Docs, professeur
1° Sérums
et antisérums. Sur la recherche des taches de
sang en médecine
pont). —
Fp.
95;
légale (en collaboration avec M.
RicaR-
Bulletin des Sciences Pharmacologiques, t. XXXI,
«
1924.
2° Guide pratiqué pour l’analyse du sang au point de
vue chimique, biologique, toxicologique, et de médecine
légale. — 1 vol. 469 p., 58 fig. et 2 planches en couleur.
Vigot Frères, éditeurs, Paris.
|
THÈSES INSPIRÉES
1° GALLET.— La lave de Volvic et ses applications dans
Pindustrie (6 novembre 1923).
2° KATEB. — Procédé de destruction des matières organiques en toxicologie (26 juin 1924).
3° Josser. —
Contribution à l'étude de la Toxicologie
du Cyanure de Mercure (10 novembre 1923).
Laboratoire
d'Histoire
Naturelle
M. SEyoT, professeur
1° À. B. C. mycologique. Livre de poche de lPamateur de
champignons, 124 p., 10 fig., 307 dessins en couleurs.
236
Ouvrage
RAPPORT
honoré
d’une
DE
M.
BRUNTZ
subvention
du Ministère de Pins.
truction Publique (Les Arts graphiques Modernes, éditeurs,
Jarville-Nancy.
‘
2° Cours public de mycologie (suite). —
Bulletin de la
Société Lorraine de mycologie, N° 6, p. I, 1924.
Laboratoire
de Pharmacie chimique
M. PASTUREAU, professeur
1° Rapport à M. Le Ministre de lInstruction publique sur
le fonctionnement de l’Université de Nancy, pendant l’année scolaire 1922.
|
2° Médicaments
chimiques à action élective sur le sys-
tème nerveux sympathique. — Bulletin de PAssociation des
Étudiants en Pharmacie de Nancy, p. 3, juin 1924.
3° Sur l’éthyltriméthylglycérine (en collaboration avec
M. BERNARD). — Comptes-rendus de l’Académie des Sciences,
t. CLXXIX, p. 131, 1924.
4° Cours de pharmacie chimique de la Faculté de Pharmacie de Nancy. Médicamentschimiques de la série grasse.
et de la série aromatique, t.,[ ScHiLMANHEC, éditeur Nancy.
Laboratoire
de Pharmacie
galénique
M. GRreLoT, professeur
ro Le contrôle des médicaments à l’officine. —
de PAssociation des étudiants en Pharmacie
de Nancy,
Bulletin
P.
3.
janvier 1923.
24 L'eau-de-vie de mirabelle de Lorraine. — Annales des
falsifications, +. XVIE, p. 261. |
3° Le camphre brut dans
Caractérisation, dosage.
les préparations
officinales.
— Bulletin des Sciences Pharmacoto-
giques, t. XXXI, p. 369, 1924.
J
RAPPORT
DE M.
BRUNTZ'
257
Je La vente du lait et le décret du 25 mars 1924. —
Revue d'Hygiène et de prophylaxie, t. IIF, p. 232,
1924.
5° La pollution des rivières par les eaux résiduaires des
hauts-fourneaux. — Bulletin des Sciences Pharmacologiques,
t. XXXI, p. 520, 1924.
M. GrzLor, chef des travaux
1° Remarques sur le déterminisme du sexe chez Mercur
liaris annua. L. — Comptes-rendus de F Académie des Sciences,
t. LCXX VII, p. 1995.
2° Sur
la détermination du sexe
chez la Mercuriale
annuelle. — Bulletin de l'Association des Étudiants en Pharmacie de Nancy, p. 9, juin 1924.
3° Observations sur le polymorphisme floral de Mercurialis annua L. — Bulletin de la Société Botanique de France,
t. LXXI, p. 684, 1924.
Laboratoire
de
Matière
Médicale
M. BRuNTZ, professeur
THÈSES
4° LomüLLer.
histologique
—
INSPIRÉES
Contribution à l'étude de la structure
des poils des fourrures, précédée de notes
sur l’histoire de la corporation des fourreurs, sur la mode
des
fourrures,
sur
leur
commerce
et
sur
(30 janvier 1924).
leur
industrie
Ÿ
Laboratoire
de Microbiologie
M. LassEUR, professeur
1° L’eau pure en biologie (en collaboration avec Grrar-
DET). —
Bulletin-de la Société de Chimie
P. 314, 1924.
biologique, t. VI,
238
RAPPORT
DE M.
BRUNTZ
THÈSE INSPIRÉE
1°
Farc.
—
Contribution
à
l'étude
des
vaccins
(17 novembre 1924).
Laboratoire
d'Hygiène
M. VERNIER, chargé de cours
‘19 Deux cas de mycose oculaire (en collaboration avec
M. BRETAGNE). — Revue Médicale de l'Est, t. LIL, p. 299,
1924.
2° À propos des collyres en ampoules stérilisées. — Revue
Médicale de Est, t. LIT, p. 307.
3° Sur la transmissibilité d’un caractère somatique
acquis [cataracte de lapins] (en collaboration avec MM. CutNOT et LIENHART).— Comptes-rendus de l Académie des Sciences, t. CLXXVIIE,
Cours
p. 1129,
1924.
de Législation
M
Pharmaceutique
RENARD, chargé de cours
1° Les fraudes médicamenteuses. — Bulletin des Sciences
bharmacologiques, t. XXXI, p. 49, 1924.
. 20 Chambres des pharmaciens. — Pharmacie Parisienne,
t. XVIE, p. 24, 1923.
NANCY,
IMPRIMERIE
J. COURÉ
ET
FILS.
Fichiers
seance_rentree_1924_complet.pdf, application/pdf, 20,99 Mo,
Classe
Document
Université de Nancy. (1924). Comptes Rendus de l'Université de Nancy. Novembre 1924.. https://histoire-universite-nancy.fr/s/una2gm/item/8574, accès le 19 mai 2022