Comptes Rendus des Travaux des Facultés et de l'École Supérieure de pharmacie de Nancy, pendant l'année scolaire 1888-1889
1889
; Nancy (Meurthe-et-Moselle)
; Discours Officiel
;
Document
;
partie, publication en série imprimée
; sr1889
;
par : Université De France / Académie de Nancy
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Identifiant (dcterms:identifier)
sr1889
Créateur (dcterms:creator)
Université De France / Académie de Nancy
Titre (dcterms:title)
Comptes Rendus des Travaux des Facultés et de l'École Supérieure de pharmacie de Nancy, pendant l'année scolaire 1888-1889
Sujet (dcterms:subject)
Discours Officiel
Editeur (dcterms:publisher)
Imprimerie de Berger-Levrault et Cie. 11, Rue Jean-Lamour, 11
Direction de la Documentation et de l’Édition (Université de Lorraine)
Institut François Gény (EA 7301 Université de Lorraine)
Décanat de la Faculté des Sciences (Université de Lorraine)
Décanat de la Faculté de Droit Sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine)
Maison des sciences de l'homme Lorraine (Université de Lorraine)
Bibliothèque-médiathèque de Nancy
Date (dcterms:date)
1889
Droits (dcterms:rights)
Couverture spatiale (dcterms:spatial)
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Type (dcterms:type)
partie
publication en série imprimée
Date de publication (dcterms:issued)
1890
Format (dcterms:format)
PDF avec ocr
Langue (dcterms:language)
fr
extracted text (extracttext:extracted_text)
UNIVERSITÉ
DE FRANCE
ACADÉMIE
DE
COMPTES
DES
NANCY
RENDUS
TRAVAUX
DES FACULTÉS
ET
L'ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PENDANT
DE
DE PHARMACIE
NANCY
L'ANNÉE
SCOLAIRE
1888-1889
NANCY
IMPRIMERIE
BERGER-LEVRAULT
il,
RUE
JEAN-LAMOUR,
1890
11
ET
Ci
ACADÉMIE
DE
ADMINISTRATION
ACADÉMIQUE
Recteur de l'Académie : M. MOURIN
Recteur honoraire : M. MAGGIOLO
NANCY
:K, IE.
3%,
MM. MELLIER, I #3, à Nancy.
Inspecteurs de l'Académie
THOUVENIN 3%, I £ÿ, à Épinal.
LANGROGNET
le-Duc.
Secrétaire de l’Académie : M
HUET, I &.
3%, I €, à Bar-
ACADÉMIE
CONSEIL
&#
. le Recteur MOURIN
AsSsE
. MELLIER,
DE
NANCY.
ACADÉMIQUE
:%, L£5, Président du Conseil.
I #ÿ, Inspecteur d'Académie à Nancy.
. THOUVENIN %, I 4, Inspecteur d’Académie à Épinal.
. LANGROGNET
3%, LE, Inspecteur d'Académie
à Bar-le-Due,
EERE
f. LEDERLIN %, L£ÿ, Doyen de la Faculté de Droit.
. HEYDENREICH, À 45, Doyen de la Faculté de Médecine.
. BICHAT,, I tÿ, Doyen de la Faculté des Sciences.
. DEBIDOUR, I 5, Doyen de la Faculté des Lettres.
. SCHLAGDENHAUFFEN, 14, Directeur de l'École supérieure
de Pharmacie,
+
M. LIÉGEOIS, I&ÿ, Professeur à la Faculté de Droit.
M. GROSS, I 4, Professeur à la Faculté de Médecine.
M. MATHIEU %K, LE5, Professeur à la Faculté des Sciences.
M. PFISTER, A tÿ, Professeur à la Faculté des Lettres.
M. BLEICHER 3%, It, Professeur à l'École supérieure de Pharmacie.
. MÉALIN %, L£ÿ, Proviseur du Lycée de Nancy.
EEREREREREE
. CHICOULAN, Ï 43, Principal du Coilège de Lunéville.
COLONNA D'ISTRIA, Professeur au Lycée de Bar-le-Duc.
ETIENNE, I {$, Professeur au Lycée de Naney.
. HOSTEINN, I £ÿ, Professeur au Lycée de Nancy.
. LOOSEN, I £ÿ, Professeur au Lycée de Nancy.
THOUVENOT, I és, Professeur au Collège de Verdun,
MANGIN, À #ÿ, Professeur au Collège d'Épinal.
. ADAM,
.
.
M .
M .
Maire de Nancy.
DIDION, Conseiller général de la Meuse.
BLONDEL, I £ÿ, Conseiller général des Vosges.
MASSÉ %, Maire de Bar-le-Duc.
HUET, 1 4, Secrétaire de l'Académie, Secrétaire du Conseil,
ACADÉMIE
CONSEIL
DE
GÉNÉRAL
NANCY.
DES
7
FACULTÉS
M. MOURIN 3%, I &, Recteur, Président du Conseil,
M. LEDERLIN 3%, L[£y, Vice-Président, Doyen de la Faculté de
Droit.
HEYDENREICH, A #ÿ, Doyen de la Faculté de Médecine,
BICHAT, I ff, Doyen de la Faculté des Sciences.
DEBIDOUR, I #ÿ, Doyen de la Faculté des Lettres.
SCHLAGDENHAUFFEN, I£ÿ, Directeur de l'École supérieure
de Pharmacie.
. LOMBARD 3%, I 53, Professeur à la Faculté de Droit.
. BLONDEL,, E &ÿ, Professeur à la Faculté de Droit.
BERNHEIM, I #, Professeur à la Faculté de Médecine.
HECHT 3%, I 4, Professeur à la Faculté de Médecine.
. FLOQUET,, I &, Professeur à la Faculté des Sciences.
. FRIANT, I 3, Professeur à la Faculté des Sciences.
. EGGER, I #3, Professeur à la Faculté des Lettres.
. GRUCKER 3%, I #3, Professeur à la Faculté des Lettres.
RÉRERERERRESE
M.
M.
M.
M.
. BLEICHER
3%, I &3, Professeur à l'École supérieure
macie.
M. HUET,
I £#ÿ, Secrétaire.
de
Phar-
8
ACADÉMIE
DE
ENSEIGNEMENT
FACULTÉ
MM, LEDERLIN
NANCY
SUPÉRIEUR
DE DROIT
3%, IE&ÿ, Doyen, Professeur
de Droit romain, au-
torisé à faire le cours de Pandectes, et Chargé du cours de
Droit français étudié dans ses origines féodales et coutumières.
JALABERT %, I, Doyen honoraire, Professeur à la Faculté
de Droit de Paris,
LOMBARD (Ad.) 3%, I£#, Professeur de Droit commercial, et
Chargé du cours de Droit des gens.
LIÉGEOIS, 14, Professeur de Droit administratif, et Chargé
du cours d'Histoire du Droit.
BLONDEL, I £ÿ, Professeur de Code civil, et Chargé du cours
de Droit constitutionnel.
BINET, I£ÿ, Professeur de Code civil, et Chargé du cours
d'Enregistrement,
LOMBARD (P.), I £ÿ, Professeur de Code civil.
GARNIER, I #ÿ, Professeur d'Économie politique,
MAY, I'£, Professeur de Droit romain.
GARDEIL, À $, Professeur de Droit criminel.
BEAUCHET, A£ÿ, Professeur de Procédure civile.
BOURCART, À tÿ, Agrégé, Chargé du cours de Pandectes,
autorisé à faire le cours de Droit romain.
GAVET, À 53, Agrégé, Chargé du cours d'Histoire générale du
Droit français public et privé.
CHRÉTIEN, À ##, Agrégé, Chargé du cours de Droit international privé.
LACHASSE,
I #3, Docteur en Droit, Secrétaire,
ACADÉMIE
FACULTÉ
Doyen:
M. HEYDENREICH,
DE NANCY.
DE
MM. HECHT
MÉDECINE
À #5.
Doyens honoraires: MM. STOLTZ,
Professeurs
9
Cx, lé, TOURDES O%,I&,
MM. STOLTZ OC, LE.
TOURDES O%, 14.
COZE 3%, IE.
V. PARISOT 3%, I£3.
HERRGOTT %, L#.
ROUSSEL %, 14.
DEMANGE 3%, L 5.
BÉCHET, I &.
honoraires
3%, I #3, Professeur de Pathologie générale et de Patho-
logie interne.
BEAUNTIS 3%x, LEÿ, Professeur de Physiologie,
FELTZ %,1£F, Professeur d'anatomie et de Physiologie patho-
logiques.
BERNHEIM,
I£#, Professeur de Clinique interne.
GROSS, I £#, Professeur de Clinique externe. .
CHARPENTIER, I #, Professeur de Physique médicale.
POINCARE
CHRÉTIEN,
3%, L€3,
Professeur d'Hygiène.
IX, Professeur de médecine opératoire.
HEYDENREICH,
À &, Professeur de Clinique externe,
WEISS, À #3, Professeur de Pathologie externe.
GARNIER, À ##, Professeur de Chimie médicale et de
logie.
SPILLMANN, 145, Professeur de Clinique interne.
A. HERRGOTT,
Toxico-
A %F, Professeur de Clinique obstétricale et
accouchements,
DEMANGE,
MACÉ,
A &ÿ, Professeur de Médecine légale.
A 4, Professeur d'Histoire naturelle médicale.
BARABAN, À #, Agrégé, Chargé du cours d’Histologie.
NICOLAS, Agrégé, Chargé du cours d'Anatomie descriptive.
SCHMITT, At, Agrégé, Chargé du cours de Matière médicale
et de Thérapeutique.
10
ACADÉMIE
DE
NANCY.
MM. LANGLOIS, AËF, Chargé du cours complémentaire de Clinique
des Maladies mentales.
ROHMER, AËX, Agrégé, Chargé du cours elinique des maladies
des yenx.
SCHMITT, ASF, Agrégé, Chargé du cours clinique des Maladies syphilitiques et cutanées.
SIMON, Agrégé,
enfants.
Chargé
P, PARISOT , Agrégé,
du
cours
clinique
des
Maladies
des
Chargé du cours clinique des Maladies
des vieillards.
REMY, Agrégé, Chargé du cours complémentaire d’'Accouchements.
Professeur adjoint:
M. E. PARISOT,
À #ÿ, Accouchements.
MM. SCHMITT, A 6.
ROHMER, À &.
BARABAN, À &.
GUÉRIN.
Agrégés en exercice,
Agrégé libre:
M.
, {
RENÉ, A 4.
NICOLAS.
VAUTRIN.
SIMON.
REMY.
P. PARISOT.
SCHLAGDENHAUFFEN,
L£ÿ.
M. F. LAMBERT DES CILLEULS, ®, À &, Secrétaire,
ACADÉMIE
FACULTÉ
DE
DES
NANCY.
11
SCIENCES
Doyen : M. BICHAT, I &.
MM. GRANDEAU
O%,
I £#, Professeur de
Chimie
et
de Physio-
logie appliquées à l'agriculture, suppléé par M. PETIT.
MATHIEU 3%, 1 #3, Professeur de Mathématiques pures.
BICHAT, I£ÿ, Professeur de Physique.
LE MONNIER, 14, Professeur de Botanique.
FRIANT, L£&ÿ, Professeur de Zoologie.
FLOQUET, I #ÿ, Professeur de Mathématiques appliquées.
THOULET, A #, Professeur de Minéralogie et de Géologie.
HALLER, À #, Professeur de Chimie.
BLONDLOT, A &#, Professeur adjoint, Maître de conférences
de Physique.
WOHLGEMUTH,
Géologie.
À ##, Chargé
d'un
cours complémentaire de
QUÉN OT, Chargé d’un cours complémentaire de Zoologie.
GUNTZ, À £#, Chargé d'un cours complémentaire de Chimie.
MILLOT, I &, Chef des travaux météorologiques, Chargé d’un
cours complémentaire de Météorologie.
ARTEH, À ##, Chargé de conférences de Chimie industrielle, Chef
des Travaux chimiques.
PARAF, Maitre de conférences de Mathématiques.
HERVIEUX, L£ë, Chargé d’an cours complémentaire de Mathé-matiques.
VOGT, Chargé d’un cours complémentaire de Mathématiques,
H. GRANDEAU, chef des travaux agronomiques , suppléé par
M. MULLER.
GEORGEL, I £F, Secrétaire.
12
ACADÉMIE
FACULTÉ
Doyen : M. DEBIDOUR,
DE
DES
NANCY.
LETTRES
I #ÿ.
Doyen honoraire : M. BENOIT
3%, L'éÿ.
Professeur honoraire : M. CAMPAUX 5%, L'#5.
MM. THIAUCOURT, 14ÿ, Chargé du cours de Littérature latine.
GRUCKER 3%, L &, Professeur de Littérature étrangère
DEBIDOUR, I #ÿ, Professeur d'Histoire,
EGGER,
KRANTZ,
I {ÿ, Professeur de Philosophie.
PFISTER,
1 &ÿ, Professeur de Littérature française.
Aëÿ, Chargé d'un cours d'Histoire etde Géographie.
MARTIN (Aïb.), À #3, Maître de confér‘® de Philologie grecque.
COLLIGNON, LE, Maître de conférences de Littérature latine.
AUERBACH,
Maître de conférences d'Histoire et de Géographie.
DIEHL, Maître de conférences d'Histoire ancienne.
LICHTENBERGER, Maître de conférences de Langue et Littérature allemandes.
COUSIN,
Maître de conférences de Grammaire,
LEMERCIER, A,
Maître de conférences de Littérature an-
cienne.
ÉTIENNE, À &#, Professeur au Lycée, Chargé d'un eours complémentaire de Langue et Littérature françaises.
GEORGEL., I £#, Secrétaire.
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE
Directeur : M. SCHLAGDENHAUFFEN, I£63.
MM. JACQUEMIN %, I&#, Professeur de Chimie,
SCHLAGDENHAUFFEN, I &ÿ, Professeur de Physique et de
Toxicologie.
BLEICHER 3%, I &ÿ, Professeur d'Histoire
naturelle.
GODFRIN, À £#, Professeur de Matière médicale.
HELD, Professeur de Pharmacie.
KLOBB, Agrégé, Chargé d'un cours complémentaire de Chimie,
BRUNOTTE, Agrégé, Chargé d'un cours complémentaire de
Zoologie,
JACQUEMIN,
%,14%ÿ,
Chargé
d'un cours de Minéralogie et
d'Hydrologie.
DELCOMINÈTE,I#3 , Chargé d'un coursde Pharmacie galénique.
F. LAMBERT
DES
CILLEULS,
@, A%ÿ, Secrétaire.
CONSEIL GÉNÉRAL DES FACULTÉS
RAPPORT
SITUATION
DES
DE
ÉTABLISSEMENTS
D'ENSEIGNEMENT
L'ACADÉMIE
DE
SUPÉRIEUR
NANCY
Bi SUR LES
AMÉLIORATIONS
PRÉSENTÉ
QUI
POURRAIENT
AU CONSEIL GÉNÉRAL
Par M. V. EGGER,
MoxsiEur
Y ÊTRE
INTRODUITES
DES FACULTÉS
Professeur à la Faculté des lettres.
LE
RECTEUR,
MESSIEURS,
J'ai l'honneur de vous présenter Le rapport sur la situation
des établissements d'enseignement
démie et sur les améliorations
supérieur de notre Aca-
qui pourraient
y être intro-
duites, rapport qui, conformément à l’article 14 du décret
du 28 décembre 1885, doit être envoyé chaque année au
Ministre de l’Instruction publique.
Le total des élèves inscrits et ayant fait acte de scolarité
dans les quatre Facultés et à l'École supérieure de pharmacie
pendant l'année scolaire 1888-1889 a été de 602, au lieu de
14
CONSEIL
GÉNÉRAL
DES
FACULTÉS.
615, total de l’année précédente. Ge chiffre se décompose de
la manière suivante :
Faculté de droit: 154, au lieu de 170;
Faculté de médecine : 165, au lieu de 141;
Faculté des sciences : 72, au lieu de 101;
Faculté des lettres : 137, au lieu de 124;
École supérieure de pharmacie : 74, au lieu de 79.
Le nombre des étudiants s’est donc accru dans les Facultés
de médecine et des lettres, tandis qu’il diminuait dans les
trois autres établissements. Malheureusement, il faut s’attendre dans
l'avenir à une
diminution
sensible
du nombre
des étudiants de la Faculté de médecine, par suite de la création de l’École
de médecine
militaire
de Lyon,
qui
prive
désormais notre Faculté d’une partie de sa clientèle scolaire.
La même mesure pourra nuire également au recrutement des
élèves de l'École supérieure de pharmacie.
La Faculté de droit a conféré 25 diplômes de licencié,
5 de docteur, et 15 certificats de capacité pour la profession
d’avoué.
La Faculté de médecine a conféré 18 diplômes de docteur,
1 diplôme d’officier de santé, 2 diplômes de sage-femme de
première classe, 14 diplômes de sage-femme de seconde classe.
L'École supérieure de pharmacie a conféré 12 diplômes de
pharmacien de première classe, 5 diplômes de pharmacien
de seconde classe, 1 diplôme d’herboriste.
La Faculté des sciences a examiné 328 candidats au bacca-
lauréat ès sciences complet, sur lesquels
et 27 candidats au baccalauréat ès sciences
quels 10 ont été admis ; 46 candidats au
la plupart élèves de la Faculté, sur lesquels
86 ont été admis,
restreint, sur lesgrade de licencié,
21 ont été admis,
Savoir:
12 à la licence ès sciences mathématiques;
6 à la licence ès sciences physiques ;
3 à la licence ès sciences naturelles.
CONSEIL
GÉNÉRAL
DES FACULTÉS.
15
Trois de ses élèves ou anciens élèves ont été reçus agrégés
des lycées, savoir:
1 à l'agrégation des sciences mathématiques, et 2 à l’agrégation des sciences physiques.
La Faculté des lettres a exaininé 269 candidats au baccalauréat ès lettres (première
partie),
sur lesquels 149 ont été
admis, et 192 candidats au baccalauréat ès lettres (seconde
partie), sur lesquels 86 ont été admis ; 22 candidats au grade
de licencié, sur lesquels 14 ont été admis, savoir:
5
8
2
4
à
à
à
à
la
la
la
la
licence
licence
licence
licence
ès lettres proprement dite ;
historique;
philosophique;
d'allemand.
Un de ses élèves a obtenu Le certificat d'aptitude à l'enseignement de la langue allemande, et 6 ont été reçus à l’agrégation des lycées, savoir:
2 à l'agrégation de grammaire :
8 à l'agrégation d'histoire;
1 à l'agrégation d'allemand.
Le
personnel
enseignant
a
subi
les
modifications
sui-
van£es :
A la Faculté
de médecine,
M. Tourdes, admis
à la re-
traite, a été remplacé dans la chaire de médecine légale par
M. Émile Demange;
chaire
d'histoire
chargé de cours,
vacantes, celle de
celle d'anatomie,
MM. Schmitt et
M.
Macé
naturelle
a été nommé
qu’il
occupait,
titulaire de la
comme
agrégé
depuis 1888; deux chaires sont devenues
thérapeutique, par la retraite de M. Coze;
par la mort prématurée de M. Lallement;
Nicolas, agrégés, sont chargés de ces deux
enseignements; enfin, M. Pierre Parisot, agrégé, a été chargé
du cours complémentaire des maladies des vieillards en rem-
placement de M. Ém. Demange.
À la Faculté des lettres, M. Thiaucourt a été nommé titulaire de la chaire de littérature latine.
16
CONSEIL
GÉNÉRAL
DES
FACULTÉS.
A l’École supérieure de pharmacie, M. Held, agrégé, a été
nommé
titulaire de la chaire de pharmacie.
À la Faculté des sciences, M. Petit vient d'être chargé du
cours de chimie et de physiologie appliquées à l'agriculture.
La Faculté des sciences pourra enfin prendre possession
de l’Institut chimique dans les premiers mois de 1890; dès
maintenant, l’enseignement de la chimie industrielle a pu
être provisoirement organisé dans les locaux actuels; M. Arth
a été chargé du cours, et la Faculté compte une douzaine au
moins
d'étudiants qui se destinent
appliquée.
A la même
Faculté,
à des
travaux de chimie
et afin d'assurer la préparation des
candidats à l'agrégation des sciences mathématiques, M. Vogt,
docteur
chargé
ès sciences,
de
professeur au lycée
conférences
de
de Nancy,
mathématiques
a été
élémentaires,
à
raison de deux par semaine. Satisfaction a élé ainsi donnée
à un des vœux émis par nous les années précédentes.
Dans les trois autres Facultés, l’organisation de l’enseignement n’a subi aucune modification notable. Mais à l'École
supérieure de pharmacie, l’ordre des examens probatoires
ayant été modifié par un décret du 24 juillet 1889, en vue
d'exiger des étudiants des connaissances pratiques plus étendues, l’enseignement a dû être remanié en conséquence.
En
outre, les cours, annuels jusqu'à présent, ont été transformés
en cours semestriels, en vue de mieux répartir le travail imposé aux étudiants,
Il me reste à vous exposer les divers vœux émis par nos
établissements d'enseignement supérieur, vœux relatifs à
l’enseignement, à l'installation matérielle, aux étudiants, aux
examens.
1° La Faculté de droit se préoccupe avec raison des conséquences
de la nouvelle
loi militaire.
Cette
loi a, en effet,
posé des conditions plus dures aux étudiants en droit qu’à
ceux des autres Facultés; les études de la licence en droit,
qui durent trois années et qui sont celles de la grande majo-
CONSEIL
GÉNÉRAL
DES
FACULTÉS.
17
rité des étudiants, n’ont pas paru au législateur suffisantes .
pour
motiver
la réduction
à un
an du service militaire
de
trois ans; seuls les candidats au doctorat, qui font six ans
d'études, jouiront de ce privilège; on s'attend à voir dans
l'avenir moins de jeunes gens aborder les études de droit;
parmi
ceux qui les entreprendront,
un plus
grand
nombre
visera le doctorat, plus d'un sans doute avec une préparation
ou une aptitude insuffisantes ; le grade inférieur sera moins et
trop peu recherché ; la poursuite du grade supérieur ne sera
plus réservée à une élite choisie, Sans se résigner à l'avance
à ces conséquences auxquelles elle voudrait trouver moyen
d'échapper, la Faculté de droit émet au moins le vœu que la
magistrature
se recrute
à l’avenir de préférence ou unique-
ment parmi les docteurs en droit; à peine est-il besoin d’ailleurs de poser en loi ce principe; il s’imposera presque nécessairement, car la licence seule supposera désormais trois
années d’études
juridiques,
interrompues, précédées ou sui-
vies par trois autres années de service militaire, tandis que
le doctorat représentera six années d’études juridiques et une
seule année de service militaire.
2 Pour compenser dans la mesure du possible la perte
des élèves militaires, la Faculié de médecine demande que
le Ministre lui envoie un certain nombre d’élèves boursiers.
3° Elle renouvelle son vœu en faveur de la construction
aussi prochaine que possible de l’Institut anatomique sur un
terrain situé à proximité de l'hôpital civil.
4 Elle insiste également sur le vœu déjà plusieurs fois
émis par elle de la création à l'hôpital civil d’un service spécial pour les maladies des enfants.
5° La Faculté des sciences demande, pour le jour où les
services de la chimie industrielle seront installés à l’Institut
chimique, la réorganisation du personnel de ces services,
ainsi qu'une augmentation notable des frais de cours et de
laboratoire. Elle demande, dès maintenant, un crédit spécial
pour le chauffage des nouveaux bâtiments, Il est évident que
FACULTÉS,
2
|
18
CONSEIL
GÉNÉRAL
DES
FACULTÉS.
ce dernier vœu est d’une urgente nécessité;
les locaux ac-
tuellement occupés par la chimie devant être affectés à d’au-
tres services dès le jour de l'ouverture de l'Tastitut, il sera
impossible d’affecter au nouvel établissement une partie
quelconque du crédit actuel de chauffage; la dépense prévue
de
ce chef
pour
1890,
à partir
du 1” janvier,
2,000 fr.
est de
°
6° La Faculté des sciences, frappée des anomalies que pré-
sente la réglementation actuelle des mentions à l'examen du
baccalauréat, émet le vœu que l’on revienne à un syslème
analogue à la
règle autrefois
suivie en
cette matière.
Elle
formule ainsi ses propositions :
« Tout candidat qui, à la suite des épreuves orales, a plus
de deux notes mal ou dont la moyenne des notes esl inférieure à deux, est ajourné,
« Est attribuée
: 1° la mention
passable
à tout
candidat
dont la moyenne des notes est comprise entre deux
demi, malgré une ou deux notes rat; 2° la mention
à tout candidat, ayant au plus une note ma}, dont la
des notes est comprise entre deux et demi et irois
et deux et
assez bien
moyenne
et demi;
8° la mention bien à tout candidat n'ayant pas de note mal,
dont la moyenne des notes est comprise entre #rois et demi
et quatre;
4°
la
pas de note mal,
mention
frès bien
à tout candidat
n'ayant
dont la moyenne des notes est supérieure à
quatre, »
|
1° La Faculté des lettres demande que la situation des
maîtres de conférences, chargés de cours et professeurs
adjoints, soit réglementée par décret d’une manière plus
conforme au mérite de ces maîtres et aux services qu'ils
rendent, qu'ils puissent être nommés, sur la demande de la
Faculté, après la première ou la seconde année de service,
non pour une année seulement, comme aujourd’hui, mais
pour
une période
de plusieurs
années;
que leur traitement
soit
amélioré sur la base de leurs années
de service dans
CONSEIL
GÉNÉRAL
DES
FACULTÉS.
19
les Facultés, quel que soit le titre momentané de leurs fonctions.
8° Si les éiudiants de la Faculté des lettres sont invités
en 1890, comme ils l’ont été en 1889, à aller assister durant
quelques semaines à diverses classes du lycée de Nancy,
pour
y
prendre
es
leçons
de
pédagogie
pratique,
leurs,
maîtres de la Faculté souhaitent qu’ils aient dans ces classes
un rôle moins passif et qu'ils puissent s’y essayer vraiment
à l’enseignement secondaire sous la direction des professeurs; à cette condition
seulement ils tireront un profit réel
de la mesure inaugurée en 1889.
9° La Faculté des lettres prépare avec succès des candidats
aux agrégations d'histoire, de grammaire et d'allemand. Elle
souhaiterait pouvoir accueillir et diriger de même les candidais à l'agrégation des lettres età l’agrégation de philosophie.
Pour cela elle demande l’adjonction à son personnel d’un
maître de conférences de philosophie et d’un maître de con-
férences de littérature française, et deux conférences supplémentaires, d'une heure chacune, qui seraient consacrées,
l’une à la littérature grecque, l’autre à la littérature latine.
L'enseignement de la pédagogie,
de M. Alexandre
Martin,
suspendu depuis le départ
pourrait être confié au maître de
conférences de philosophie. Elle demande également la création de quelques conférences supplémentaires d'his'oire, qui
permettraient de séparer entièrement les aspirants à La licence et les aspirants à l'agrégation, au grand profit des uns
et des autres. Enfin, une conférence de langue et de littérature anglaises serait nécessaire (les programmes sont là pour
Vattester) pour compléter la préparation des candidats à l’agrégation d'allemand.
10°
Quant aux candidats au certificat d'aptitude pour l’en-
seignement de la langue allemande, la préparation insuffisante
de le plupart d'entre eux et la nature même de l’enseignement
qu'ils réclament font désirer que leur direction soit désormais
confiée à des professeurs de l’enseignement secondaire.
20
CONSEIL
GÉNÉRAL
DES
FACULTES.
11° Enfin la Faculté des lettres se préoccupe du sort de
ses anciens élèves qui, trop souvent, après avoir conquis le
grade de licencié, ou même après avoir travaillé pour l’agrégation, se trouvent sans place après leurs
années de bourse.
Sans doute l’Université, en leur fournissant des facilités enviables pour obtenir les diplômes universitaires, ne leur a
rien garanti, ainsi que le rappelait récemment une circulaire
ministérielle ; mais
a-t-elle
garanti davantage
la tranquille
possession du poste qu’ils occupent aux jeunes professeurs de
collège,
qui, simples bacheliers,
ne font aucun
effort pour
devenir licenciés et justifier ainsi leur situation? Il y a
là, dans le corps enseignant ou qui aspire à enseigner, un
état de choses anormal et injuste sur lequel la Faculté des
lettres appelle l’attention de l'administration,
12° La nouvelle loi militaire accordant le privilège du
service d’un an aux étudiants en pharmacie qui poursuivent
le diplôme de première classe et à ceux qui travaillent en vue
d'acquérir le titre d’interne des hôpitaux (internes nommés
au concours dans une ville où il existe une Faculté de médecine), l'École supérieure de pharmacie émel le vœu que les
étudiants en cours d'inscription pour le diplôme de pharmacien de première classe soient seuls admis à concourir pour
l'internat,.
13° Elle renouvelle le vœu d’être autorisée à conférer le
diplôme de seconde classe aux candidats qui auront émis l’in-
tention d'exercer la pharmacie dans d’autres départements
de la région de l'Est que le département de Meurthe-etMoselle.
RAPPORT
DE M. LEDERLIN,
DOYEN
SUR LA SITUATION
PENDANT
LA FACULTÉ
DE DROIT
ET LES TRAVAUX DE LA FACULTÉ
L'ANNÉE
Monsieur
DE
SCOLAIRE
1888-1889
LE RECTEUR,
MESSIEURS,
La situation de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’an-
née
1888-1889,
dente;
n’a gubre différé de celle de l’année précé-
le rapport
que j'ai à vous soumettre à cet égard peut
se résumer en peu de mots.
INSCRIPTIONS,
EXAMENS
ET
GRADES.
Nous avons compté l'an dernier 154 étudiants en cours
d'études ayant fait acte de scolarité, soit en prenant des inscriptions, soit en subissant des examens, soit sous l’une ou
l’autre de ces deux formes, savoir:
41
29
28
82
étudiants
étudiants
étudiants
aspirants
de
de
de
au
1° année;
2° année;
3° année;
doctorat;
24 aspirants au certificat de capacité.
154
22
COMPTES
La ville de Nancy
selle
nous
en
ont,
RENDUS.
et le département de Meurthe-et-Mo-
corame
d’habitude,
fourni Le plus grand
nombre (Nancy, 59; le département, 28). Le département
des Vosges et celui de la Meuse y figurent, l’un pour 19,
l'autre pour 21 étudiants; les autres départements français,
ensemble, pour 17. De nos anciennes provinces, il ne nous
est arrivé que 9 étudiants; des pays étrangers, 1.
Le nombre total des inscriptions
trimestrielles
prises sur
les registres de la Faculté s’est élevé à 445, soit en moyenne
à 111.25 par trimestre.
Elles comprennent, en moyenne, 36 inscriptions de première année; 23 de seconde année; 21 de troisième année;
19 de doctorat; 12 de capacité.
La dispense facultative des droits d'inscription prévue par
la loi du 26 février 1887, art. 1‘, et le décret du 31 mars
suivant, a été accordée à 6 étudiants.
La Faculté
n’a eu à prononcer aucune perte d'inscription
pour défaut d’assiduité aux cours.
58 élèves se sont fait inscrire aux conférences facultatives?.
Nos examens se sont élevés au nombre total de 220 épreuves,
subies par 141 candidats ; ils ont eu pour résultat la collaïion
de 74 grades ou titres, soit 29 de bachelier, 25 de licencié,
1. Relevé des inscriptions par années d’études
INSCRIPTIONS,
Capacité. .
. .
ire année.
, . .
2° année ., .
. . .
8*année . , .
. .
Doctorat . . , . .
La moyenne
2. Nombre
,
et par {rimestres:
NOVEMBRE
anvien
mars
aa
1888.
1889,
1889.
1889.
23
59
10
82
186
110
38
81
35
18
18
31
trimestrielle avait été en
8
25
18
17
9
at
1887-1888
TOTAUX
pour
l'année.
MOYENNES
par
trimestre.
7
27
48
148
12
»
35,78
T2
445
411.25
18
17
3
92
84
18
de 124.95.
des étudiants inscrits aux conférences
ire année, . 4
4
2e année . 4.
. . . . sacs
3 année . ... , . . . . . , « +
Doctorat. , , , , , 4,
« «1.
facultatives
lé
16
10
18
23
»
21
»
19.80
FACULTÉ
DE
DROIT.
23
5 de doctorat, et 15 certificats de capacité pour la profession
d’avoné.
La proportion des admissions aux ajournements dans
l’en-
semble des 220 épreuves subies devant la Faculté a été de
180 admissions, soit 81.82 p. 100, et 40 ajournements, soit
18.18 p. 100 *.
Cette proportion, très satisfaisante en elle-même, s’est
élevée de 5 à 6 p. 100 aux examens de baccalauréat et de licence subis dans la session de juillet * (86.02 p. 100 d'admissions et 13.98 p. 100 d’ajournements), et aux épreuves
du doctorat* (87.50 p. 100 et 12.50 p. 100); elle est, au coutraire, descendue à 64,28 contre 35.71 dans les sessions de
1. Relevé
général des cxarnens subis pendant l'année
NATURE
DES
NOMBRE
EXAMENS.
N
can-
Capacité.
,
+,
,
.
,
.
.
4.
.
+
°P
scolaire
:
admis-
épreuves,
didats.
Baccalauréat et Licence.
Doctorat,
à
:
DES
ajour-
sions.
2. Relevé
des
1839;
178
144
34
80.90
16
18
15
ä
83.33
16.66
141
220
81.82
18.18
4
de
24
Baccalauréat
des
°
des
Cane
veuves
didats,
jer Kxamen de Pace paies
calauréat, .
, . . 12 partie,
2e Examen de Bac-jire partie
ealauréat. . . . . Âge partie,i
a
sac
partie
Exanten
de Licence,
Elre partie.
PIE
94
94
*
23;
{
71
al
8
189
et
de
3. Relevé des examens
DES
, ,
. .
. ,
. 4
12,50
mm"
Licence
de la session
de
PRoPoRTION P, 100
re
des
des
admis.
ajourne-
"sions.
24
22
24
22
83
21
15
20
è1
20
22
19
136
117
ments.
9
2
3
à
2£
19
ner"
des
des
admis-
ajour-
sions.
nements.
62.50
90.90
87.50
90.90
95.65
90
47
837.59
5.09
13.50
9.09
4,35
9.58
86.02
13.98
de Doctorat subis pendant l'année scolaire 1888-1889:
ne
EXAMENS.
1er Hxamen de Doctorat
2e Rxamen de Doctorat,
3° Bramen de Doctorat.
Thèse de Doctorat, . .
19.10
87.50
40
136
NATURE
ajour=
101
nn,
CS
néments.
, .,
examens
DÉS EXAMENS
sions.
. , ..
...,,
NOMBRE
NATURE
P. 100 D£s°
TR
admis
:
nements,
220
juillet
1888-1889:
paopoar.
,
,
.
à
.
,
,
.
,
.
,
,
. .
4 .
, .
, .
. .
,
NOMERE
des
des
a
É
rroronTion
des
des
candidats.
admis.
ajourne-
9
5
4
5
1
5
&
ÿ
&
L
à
»
ALT
88.35
109
199
»
4
a1
3
87,50
sions,
Mes.
adimissions.
P, 100
. des
ajournements.
23,25
16.67
»
»
14.50
24
COMPTES
RENDUS.
novembre et de janvier ‘. Les examens de capacité, dont nous
avons généralement à signaler la faiblesse, n’ont amené que
3 ajournements
sur 18 épreuves (soit 85.33 p. 100 d'admis-
sions contre 16.66 p. 100 d’ajournements”*}.
Des observations analogues s'appliquent aux notes obtenues dans les divers examens. La proportion des boules
blanches
et blanches-rouges
s'est élevée
à près
de moitié
(exactement 47.29 p. 100) dans les examens de baccalauréat
et de
licence
de la session de juillet; tandis que l’ensemble
des boules rouges-noires
et noires n’y a pas dépassé un cin-
quième (20.86 p. 100). Ces proportions ont été renversées
dans les sessions de novembre et de janvier (18.24 p. 100 de
boules blanches et blanches-rouges et 48.40 p. 100 de boules
noires et rouges-noires). La proportion des boules rouges à à
peine varié: 81.62 p. 100 en juillet, 33.83 p. 100 en novembre et janvier *.
Aux examens de doctorat, nous complons environ deux
1. Relevé des examens de Baccalauréat
vembre 1888 et de janvier 1889:
et de Licence
des
NOMBRE
NATURE
ler Examen
calauréat.
2e Examen
calauréat,
Examen
des
can
didae,
DES HXAMENS.
de Bac-fire nel
, , . , 2e partie.
de Bac-{ire
.
. .. 2e arte, |
;
lie partie
de Licence.}}; rue |
4x
ON
8
{
|
30
de no-
PROPORTION r. 10Û
des
admis.
sions,
des
ajournements,
des
admis
sions,
6
à
2
4
&
»
38.33
169
»
7
7
4
6
4
4
1
5
%
85.71
57,14
100
»
42
27
15
61,28
ds.
CPPEUTESS
7
partiel
sessions
l4
7
7
50
NÉ RS
»
ne
des
ajournements.
66,67
»
50
»
14.29
42,86
,
#5.72
42
2, Voir à la page 23 le tableau n° 1, Relevé
dant l’année scolaire 1888-1889.
8, Relavé
général
des boules distribuées aux examens
Re
NATURE
LES
BOULES,
Boules blanches . . . .
—
blanches-rouges,
——
FOURES, à 4 4 4
—
rougés-noires, .
—
HOÏPES 4, 4 4 4
, . .
, , ,
0 4 4
, , ,
4 4
NOMBRE.
..
. «
« «
0
93
100
130
62
23
de
SESSION
de juiliet 1889.
PRGPORTION
B 100.
22.70
94,50
91.62
15.20
5.66
des examens subis pen-
Baccalauréat et de Licence
SÉSSIONS
de nov, 1888 et janv. 1889.
NOMBRE.
5
18
42
4i
29
nee
PROPORTION
r. 169.
8.96
14.28
83.33
82.53
15.87
:
FACULTÉ
DE
DROIT.
23
tiers de boules blanches (exactement 65.62 p. 100), un quart
de boules blanches-rouges (24.96 p. 100), un dixième de
boules rouges (10.42 p. 100); il n’y a point eu de boules
rouges-noires ou noires ‘.
Aux
ches
examens
de capacité,
et blanches-rouges
la proportion des boules blan-
a dépassé
12 p. 100 (exactement
12.49 p. 100); celle des boules rouges s’est élevée à près des
deux tiers (58.38 p. 100); celle des rouges-noires et noires
a été de 29.16 p. 100 *.
Dans l’ensemble de nos examens, 19 candidats ont obtenu,
à la suite de 25 épreuves, la mention éloge, attachée à l’unanimité des boules blanches.
L'éloge spécial a été accordé à la suite de cinq épreuves su-
bies par trois candidats Ÿ.
1. Relevé des boules distribuées aux
NATURES
Boules
—
——
——
examens
de Doctorat:
DES BOULES.
NOMBRE.
ProporTion P. 400.
blanches , , , . . . . , . . , .
blanches-rouges. , . . . . . . .
63
23
64.62
23,96
rouges,
,
eee
ee +
rouges-noires
MOÎreS. 4 ee
, . 4 + 4 4
4
se ee
+
4
10
+ +
+
10.42
»
»
»
»
96
2. Relevé des boules distribuées aux examens
NATURE
de Capacité:
DES BOULES.
NOMBRE.
Boules blanches. , . , . « . . + , .
—
blanches-rouges 4 . . . . , 4
=
TOURS 4 à ee ee
——
FOUSES-HOÏIFES.
à 4 + + + + +
=
noires, ses
ee
+
.
« . .
. . , +
+ +
+ +
pRoPoRTION P. 100,
i
8
42
15
6
+
1.38
di ii
58.38
20.83
8.33
T2
8. Voici les noms
l'éloge spécial :
PeEureR
des
candidats qui
EXAMEN
DE
ont mérité
soit la mention
BACCALAURÉAT.
Éloge spécial aux deux parties: M. Sadoul (Louis).
SECOND
EXAMEN
DE
RACCALAURÉAT.
ire partie. — Éloge spécial: MM. Cura, Dubreuil, Lévy (Henri);
Eloge: MM. Chevalier (Henry), de Courteville, Spire.
2° partie, — Éloge spécial: M. Lévy (Henri);
Eloge: MM. Cura, Dubreuil, Spire.
EXAMEN DE LICENCE.
ire partie, — Éloge : MM. Boulay, Devaux, Maïillefer;
2e partie, — Æloge: M. Boulay.
éloge,
soit
26
COMPTES
ENSEIGNEMENT
RENDUS.
ET
PERSONNEL.
Il ne s’est produit, au cours de la derniere année,
modification dans le personnel Ge la Faculté,
aucune
ni dans la té:
partition de ses enseignements.
Mais je dois signaler, dans cet ordre d’idées, l'ouverture
d’un cours
nouveau,
l’assentiment
dont la Faculté
du Conseil général
des
a pris
l'initiative avec
Facultés, et qui a ob-
tenu un plein succès. Je veux parler du cours de Droit naturel, donrié par M. Gaver, agrégé. Il a été ouvert en novembre
et a compris 20 leçons. Il a été fréquenté par un auditoire
d'environ 15 personnes, en moyenne, comprenant principalement des aspirants au doctorat et des étudiants de première
ou de troisième année; nous y avons remarqué trois élèves
de la Faculté
des Lettres,
candidats à l'agrégation de philo-
sophie. Nous ne doutons pas que le succès du cours ne soit
assuré pour l’avenir et qu’il ne trouve chaque année un audi-
toire suffisant parmi les élèves de nos deux Facultés de Droit
et des Lettres.
Les palmes d'Offcier de l’Instruction publique ont été décernées à M. May’; celles d'Oficier d'Aradémie à M. Curé-
TIEN?.
M. Lepenzin,
PREMIER
dont les pouvoirs comme
EXAMEN
DE
Éloge: MM. Bruneau, Gaudré.
DEUXIÈME
EXAMEN
DE
Doyen expiraient
DOCTORAT,
DOCTORAT,
Élage spécial: M. de Vernéviile (Louis) ;
Eloge:
M. Michon.
SECOND
EXAMEN
DE
DOCTORAT,
Éloge: MM. Benoit, Florentin, Michon.
THÈSE
DE
DOCIORAT.
Éloge: MM. Cuny (Gustave), Mélin.
La majorité des boules blanches dans l’ensemble des examens de Bacealauréat et de Licence a été obtenue par M. Boulay {14 !/, boules sur 18 boules)
et par
M.
Lecomte
(18 boules
blanches
1. Arrêté du 13 juillet 1889.
2. Arrêté
du 28 décembre
1888,
sur
18 boules.
FACULTÉ
DE
DROIT.
27
en février 1889, a été nommé à ces fonctions pour une nouvelle période de trois ans !.
L'Assemblée de la Faculté a de même renouvelé à MM. A.
Lomsarp
et BLonnez le mandat qu'elleleur avait confié pré-
cédemment
de la représenter
au Conseil général
des Facul-
tés”. M. À. Lowpanp a été nommé assesseur*.
Entre les sujets divers qui s'offraient aux études de nos
collègues dans leur travaux personnels“, le Droit romain a
tenu la première
place,
par l’étendue des publications qu’il
a inspirées.
M.
May
romain.
a fait paraître le tome
Les
obligations,
II de ses Éléments de Droit
la procédure civile et les actions
y sont expliquées de la manière la plus scientifique et la plus
claire tout à la fois, avec les qualités de méthode, d'exposition
et de style que
nous
avions
déjà remarquées
dans
son pre-
mier volume; son livre ne sera pas seulement utile aux étudiants, auxquels il est surtout destiné; les maîtres aussi
trouveront plaisir et profit à le consulter.
M.
BourcarrT
a traduit
et annoté l’Introduction
historique
au Droit privé de Rome, de M. James Muirhead, professeur à
l'Université d'Edimbourgf. Nous devons lui savoir gré de
nous avoir fait connaître celte œuvre importante, qui cones-
titue
sagé
s'est
plété
vrage
un traité complet sur le droit privé des Romains, envisurtout au point de vue historique. M. Bouncarr ne
pas borné toutefois à une simple traduction; il a comles indications bibliographiques de façon à mettre l’ouabsolument au courant des progrès réalisés dans la
1. Arrêté du 14 février 1889.
2. Scrutin du 26 janvier 1889.
8. Arrêté du 25 février 1889.
4. La liste des publications des membres de la Faculté de Droit, pendant
l’année scolaire 1888-1889, est donnée à la suite de ce rapport.
5. M.
Gaston
May,
6.
Bourcart,
Éléments
de
droit
Facultés de droit. Tome II, contenant
les Actions. Paris, 1890, 1 vol. in-8°.
M.
Introduction
romain,
à l'usage
les Obligations,
historique
au
droit privé
des
étudiants
la Procédure
de
Rome,
Muirhead, professeur de Droit romain à l'Université d'Édimbourg,
annoté avec l'autorisation de l’auteur. Paris, 1889. 1 vol. in-8e.
civile
par
des
ct
James
traduit et
a
28
COMPTES
RENDUS.
science depuis sa publication en Angleterre. Il y a ajouté
aussi, soit au cours, soit à la fin du volume, des notes élendues sur des matières qu'il n’entrait pas dans le plan de l’auteur d'approfondir ou de développer, telle que la clientèle et
la plèbe, l’évolution historique de la famille, la coemplio,
l'histoire
de la propriété,
l’origine des rontrats; Les droits
personnels et la procédure primitive à Rome ; ce sont des
études
ingénieuses
et savantes
qui font le plus grand hon-
neur à M. BouncarrT.
Des modifications considérables
seront
apportées
désor-
mais à nos programmes d’études et d'examens ; elles sont la
conséquence
des
réclamations
élevées
pour
faire attribuer
dans nos Facultés une place plus large au Droit public et aux
sciences qu'on est convenu d'appeler sciences politiques et
administratives ou sciences d'État; elles ontété adoptées par
le Conseil supérieur
de l’Instruction
enquête
toutes
ouverte
dans
les
publique,
Facultés
après une
de Droit et sanc-
tionnées par le décret du 24 juillet 1889 *.
L'enseignement du Droit public et des sciences qui s’y
rattachent n’était représenté jnsqu’ici, pour les aspiranis à la
Licence, que par les deux cours d'Économie politique et de
Droit administratif. Le Droit constitutionnel
et le Droit des
gens faisaient l’objet de deux cours de Doctorat. Nous aurons désormais : en première année, un cours annuel d'Économie
politique
constitutionnel
et un cours semestriel d’Éléments de Droit
et d'organisation
des
pouvoirs
publics;
en
seconde année, un cours annuel de Droit administratif géné.
ral, et
un cours
semestriel
en troisième année,
des
étudiants
sur
nistratif ou du Droit
de
Droit international public;
des cours semestriels offerts au choix
des
matières
spéciales
du
Droit
admi-
des gens, sur la Législation financière,
sur la Législation coloniale. Six semestres au moins, au lieu de
quatre,
seront obligatoirement consacrés par nos fulurs licen-
1. Décret du 24 jnillot 1889, fixant les malières de l’enseignement dans les
Facultés de Droit,
FACULTÉ
c163 à ce genre
DE
DROIT.
d’études ; deux autres
29
semestres
pourront
y
être ajoutés, à leur gré, en troisième année. Cette extension
donnée au Droit public
et aux
sciences d’État exige
des sa-
crifices plus où moins considérables de la part d’autres enseignements. Le Droit civil, le Droit commercial et le Droit
criminel conservent le nombre de cours qui leur était attribué jusqu'ici. Maïs le cours de Droit romain qui était biennal
ne comprendra plus que la première année et le premier semestre de la seconde; la durée des cours d'Histoire générale
du Droit français et de Procédure civile sera réduite à un
semestre; le cours du Droit international privé, qui était
annuel et obligatoire, deviendra semestriel et facultatif pour
les étudiants de troisième année. D’autres cours semestriels
sur la procédure civile {voies d'exécution), la législation industrielle, le droit maritime, seront offerts à ceux de nos
élèves qui se destineront
gramme
nouveau
année ; il est dès
aux
carrières
sera appliqué
aujourd'hui
judiciaires.
successivement,
en
vigueur pour
Ce pro-
d'année en
la première
année, tandis que ceux de nos élèves qui ont pris leurs inscriptions avant la publication
régime
antérieur.
du
décret restent
Rien n’est changé
études de Doctorat.
Le nouveau programme
de
soumis
au
quant à présent aux
la Licence ne satisfera peut-
être pas entièrement les partisans des enseignements nouveaux; ils réclamaient pour eux une place plus large encore,
et auraient même voulu leur faire consacrer une section spé-
ciale dans nos Facultés ; d'un autre côté, les sacrifices imposés à plusieurs de nos enseignements
ne sont pas sans nous
laisser des regrets. Mais la transaction qui a prévalu, et dont
les frais ont été faits surtout par quelques-uns de nos enseignements anciens, donnera aux études de la Licence plus de
largeur et plus de variété,
sans en augmenter la durée, qui
reste fixée à trois ans; elle conserve pareillement l'unité d'études et l'unité de diplôme; aucune spécialisation n’est imposée prématurément à nos étudiants:
tous
suivront jusqu'à
30
COMPTES
RENDUS.
la Licence les nêmes cours soit de droit public, soit de droit
privé; une fois reçus licenciés, ils pourront aspirer tous avec
d'égales
chances
de succès
à toutes les carrières judiciaires
ou administratives. C’est alors, mais alors seulement, que le
moment sera venu pour eux de se spécialiser, soit par les
études du Doctorat, soit par la pratique. La Faculté de Droit
de Nancy se félicite d’avoir contribué dans une large mesure
à faire triompher ces idées fondamentales à ses yeux, et que
son rapporteur, M. BINET, a exposées avec autant de vigueur
que de netteté dans sa délibération, lors de l'enquête ouverte
sur le projet de réforme :.
L'année scolaire qui vient de s’ouvrir sera marquée par un
autre fait considérable, soit au point de vue universitaire,
soit au point de vue social : la mise en vigueur de la nouvelle
loi militaire.
Elle
impose
à tous
les jeunes gens
re-
connus propres au service militaire l'obligation de servir
trois ans dans l’armée active; mais elle décide aussi qu’en
temps de paix, après un an de présence sous Les drapeaux,
« sont envoyés en congé dans leurs foyers, sur « leur de« mande, jusqu'à la date de leur passage dans la ré-serve :.….
« 2°
les jeunes
gens
qui
ont
sbtenu
ou
qui
« leurs études en vue d'obtenir : soit le diplôme
poursuivent
de licencié
« ès lettres, de licencié ès sciences, de docteur en droit, de
« docteur en médecine,
de pharmacien
de 1" classe,
de vé-
À
térinaire, ou le titre d’interne des hôpitaux nommé au con« cours dans une ville où il existe une Faculté de médecine» ;
elle leur demande
de justifier
de leurs diplômes avant l’âge
de vingt-six ans, sous peine d’avoir à accomplir les deux ans
de service dont ils avaient été dispensés. (Loi du 15 juillet
1889, art. 37, 23 et 24.) Nous sommes reconnaissants au législateur du souci qu’il a témoigné des études universitaires
et des carrières dont elles assurent le recrutement. Mais il
nous était permis d'espérer qu'à l'égard des étudiants en droit,
3.
Délibération
de l'assemblée
de
la Faculté,
du
20 juin
1889.
FACULTÉ
la dispense qui leur
DE DROIT.
est accordée
51
serait subordonnée
à des
conditions moins rigoureuses et plus en harmonie avec celles
que l’on exige des élèves d’autres Facultés. Le grade de docteur n'était réservé jusqu’à présent qu'à un petit nombre d’enire eux; les plus intelligents et les plus
daient, soit pour se préparer
studieux
à l'agrégation des
Le demanFacultés de
Droit, soit pour se créer des titres plus sérieux aux
fonctions
de la magistrature, ou simplement pour augmenter leurs counaissances ; ce grade exige, après la Licence, trois nouvelles
années d’études au moins, trois examens, et deux thèses ;
beaucoup de nos élèves, et des meilleurs, n’y arrivaient qu'après l'âge de 26 ans.
Au contraire,
la Licence, qui réclame
trois ans d’études et est sanctionnée par
trois
examens
Com-
prenant six épreuves distinctes, marquait pour la plupart de
nos élèves le terme de leurs études; elle correspondait,
comme les licences ës lettres ou ès sciences ou le Doctorat
en médecine, à un ensemble d’études complet; elle ouvrait
l'accès à toutes les fonctions de la magistrature
ou de l’ad-
ministration. Il nous semblait que la loi militaire ne devait
pas demander à nos étudiants plus qu’à
cultés, ni leur imposer
des
conditions
celles qui ont été fixées par notre
l'admission
aux fonctions publiques.
licenciés
voudront
des autres
Fa-
plus rigoureuses que
législation
aura-t-elle pour nos Facultés de Droit?
bre de nos
ceux
Quelles
Un
sans doute
générale
pour
conséquences
plus grand nomaspirer au Docto-
rat; mais nous arriveront-ils aussi sérieusement préparés?
nous apporteront-ils suriout les mêmes aptitudes, les mêmes
dispositions, le même goût pour l'étude ? N’est-il pas à craindre, d'autre part,
qu'il ne se produise
sible dans le nombre de nos licenciés,
une
diminution
et que beaucoup
sen-
de
jeunes gens, voyant le peu de faveur attaché à la Licence, et
ne se sentant pas la force et le courage d'atteindre
le Docto-
rat, ou peut-être n’en ayant pas Le temps ou ne disposant pas
des ressources pécuniaires qu'il exige, ne se détournent de
nous pour rechercher d’autres carrières plus favorisées?
:
32
COMPTES
RENDUS.
Je voudrais tout au moins qu’une compensation
à nos docteurs, et que les fonctions
de
fût offerte
la magistrature
leur
fassent réservées, de préférence aux licenciés. La loi militaire conduira peut-être elle-même à ce résultat ; elle dispose
en effet que nul n’est admis dans une administration de l'État
s’il ne justifie
avoir
satisfait aux
obligations
imposées
par
cette loi (art. 7 de la loi du 15 juillet 1889). La magistrature
ne pourra donc accueillir désormais que des docteurs en droit
qui auront passé un an sous les drapeaux, ou des licenciés
dont les études auront élé interrompues par trois ans de service militaire ; entre ces deux catégories de candidats, ses
préférences ne sauraient être douteuses.
”
Telles sont, Messieurs, les prévisions qui se présentent à
mon esprit; l'expérience nous montrera si elles sont ou non
fondées. Quoi qu’il arrive, nous ferons tous nos efforts pour
rester à la hauteur de notre lâche, pour maintenir le niveau
des études «ct faire comprendre à nos étudiants la nécessité
plus impérieuse que jamais
deur et persévérance.
de se livrer au
travail
avec
ar-
PUBLICATIONS
DES
MEMBRES
DE
PENDANT
LA
FACULTÉ
L'ANNÉE
SCOLAIRE
DE
DROIT
1888-1889
M. LiËGrois. — Compte rendu du Traité d'économie politique rurale,
par Guillaume Roscher, professeur à l’Université de Leipzig, traduit sur
la dernière édition par Charles Vogel, (Annales de la science agronomique
française et étrangère, 1888, tome If, page 443.)
— Des Expertises médico-légales en matière d'hypnotisme; recherche
de l'auteur d'une suggestion criminelle. (La France judiciaire, 1889,
page ?1.)
— Les Coalifions de producteurs, les Accaparements de stocks el l'article 419 du Code pénal, (Le Droit, journal des tribunaux, 1% et 15 mai 1889,
rages 413 et 461.)
— De l'Enseignement des sciences politiques et admänistralives dans
les Facultés de Droit. (Le Droit, 20 juilict 1889.)
M. Mav. — Éléments de Droit romain à l'usage des étudiants des FaCaltés de Droit. Tome Il, contenant les Obligations, la Procédure civile et
les Actions. Paris, 1890. 1 vol. in-8°.
.
M. GanDelr. — Articles imprimés ou sous presse dans la Grande Encyclopédie, en cours de publication: Calomnte. — Carcan. — Loi Caroline.
— Censure. — Charges el informations. — Charges nouvelles. — Citation directe, -— Co-auteur, — Commissaire de police. — Commulation
de peine. — Code pénal. — Code d’instruclion criminelle.
—
Analyse
et traduction
des
lois
el décrets publiés,
en
1887,
dans
le
canton d'Unterwald [Obiwatden et Nidwalden] (Suisse). (Annuaire de législation élrangère, publié par la Société Ge législation comparée, 17° année,
1888, pages 700-702.)
— Examen doctrinal dz la Jurisprudence criminelle en 1887-1858.
{Revue critique de législation et de jurisprudence, 1889, pages 1-29.)
M. Beaucagr, — De l'Ecceulion des jugemeuts francais en Alsace-Lor.
raine. {Jouraal dn droit international privé, 1888, pages 466 ct suiv.)
— Bulletin de la jurisprudence allemande. (Ibid., 1888, pages 528536: 820-825; 1889, pages 118-122, 306-814.)
FACULTÉS,
ë
34
COMPTES
M. BEAGGHETr, — Bullelin
pages 682-687; 1889, pages
RENDUS.
de la jurisprudence
137-140.)
danoise.
(Ibid.,
1888,
— Bulletin de la jurisprudence norvégienne.
(Ibid, 1888, pages 565-567.)
—
de procédure,
— Bulletin de la jurisprudence suédoise. {(Ibid., 1889, pages 175-179.}
Revue des travaux
législatifs.
223-240.)
(Recueil
1889,
— Bulletin de la jurisprudence danoise en matière maritime.
internationale de droit maritime, 1888-1889, pages 325 et suiv.)
—
Bulletin
de
la jurisprudence
norvégienne
en
matière
pages
(Revue
maritime.
{(Ibid., 1888-1889, pages 584 et suiv.)}
— Bulletin de la jurisprudence suédoise en matière maritime. (Ibid,
1888-1889, pages 135 et suiv.)
ë
— Du Calcul des jours de planche dans le Droit suédais. (Ibid., 18881889, pages 199 et suiv.)
— De l'Obligation de l'affréleur de livrer la cargaison dans le délai
fixé. (Ibid., 1888-1889, pages 88 et suiv.)
—
Traduction,
Notice
ou
Analyse
des lois norvégiennes
des %$ juin et
6 juillet 1887. (Annuaire de législation étrangère, 1888, pages 717 et suiv.)
—
Traduction
ou
analyse
de
trois lois
suédaïses
du
18 juillet
1887.
{Ibid., pages 722-731.)
— Notes sur des arréts: Cassation, 2? décembre 1888, Pandectes françaises, recueil périodique, 1889, 1, 57; Cassation, 20 mars 1889, 26ëd.,
1889,
1, 225:
Cassation,
22 mai
1889,
1889, ibid., 1889, 2, 169; Toulouse,
—
Àrticies parus
sans nom
tbid.,
1889,
1, 133;
Paris,
14 mai
14 mars 1889, £6id., 1889, 2, 185.
d'auteur dans
les Pandectes
françaises,
ré-
pertoire alphabétique, lome VI, vi AZ/emagne, pages 216-316; Angleterre,
pages 603-672.
M. Bouncarr, — {néroduclion historique au droit privé de Rome, par
James Muirhead, professeur de Droit romain à l’Université d’Édimbourg.
Traduif et annoté avec l'autorisation de l'auteur.
—
Comptes
rendus.
—
Paris,
Éléments de Droit romain,
1889.
tome
1 vol. in-50.
1°", par M. Gas-
ton May. (Revue critique de législation et de jurisprudence, tome XVII,
1889, pages 159-152.)
— Inéroduction historique au droit privé de Rome, de 1. Muirhead.
{Nouvelle Revue historique de Droit français et étranger, 12° année, 1888,
pages 840-845.)
— Bulletin de jurisprudence allemande. {Revue internationale de Droit
maritime, tome V, pages 249-254.)
M. Gaver. — Compfe rendu des Éléments de Droit romain, par M, Gaston May,
tome {®T. {Annales
M. CHRÉTIEN.
—
Revue
commerciale
et
1888,
696-703;
pages
732-742.)
de l'Est, année
1889,
de la jurisprudence
maritime.
(Journal
année
(1889,
du
Droit
pages
pages
291-300.)
ilalienne en matière civile,
international
161-172,
privé,
333-846,
année
508-515,
RAPPORT
DE
M. HEYDENREICH, DOYEN DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE
SUR LA SITUATION ET LES TRAVAUX
PENDANT
L'ANNÉE
MonsiIEUR
DE LA FACULTÉ
SCOLAIRE
1888-1889
LE RECTEUR,
Messieurs,
Le rapport que j'ai l'honneur de vous présenter contient
l'exposé de la situation de la Faculté de médecine pendant
l’année scolaire 1888-1889.
ÏJ.
—
PERSONNEL
ENSEIGNANT.
L'application de l'article 39 du décret du 28 décembre
1885, article relatif à la mise à la retraite des professeurs, à
privé la Faculté du concours de son doyen,
M. Tourdes, pro-
fesseur de médecine légale, et plus récemment de celui de
M. Goze, professeur de thérapeutique.
Nos deux collègues étaient parmi nous les derniers représentants de ce corps de professeurs qui a porté si haut le
renom de l’ancienne Faculté de Strasbourg. Après que cette
36
COMPTES
RENDUS.
École, à laquelle s’attachaient de si glorieux souvenirs, eut
sombré
dans
les désastres
de
apporter à la Faculté de Nancy,
la
guerre,
ils étaient
son héritière,
venus
le concours
de leur science, de leur talent, de leur expérience. [ls empor-
tent aujourd'hui,
dans la retraite, les sympathies et Le res-
pect dus à des carrières si dignement remplies.
Quant à moi, à qui incombe la lourde tâche de succéder à
notre vénéré doyen, M. Tourdes, je m'efforcerai de m'inspirer
de son exemple,
de sa vie toute de travail
tâcherai de justifier ainsi la confiance
et d'honneur ; je
qu'ont placée en moi
mes collègues et le Conseil général des Facultés.
Pendant l’année qui vient de s’écouler, la mort a fait un
vide dans nos rangs : Lallement nous a été prématurément
enlevé, à peine âgé de 50 ans. $a carrière avait été brillante.
Au cours de ses études, à Paris, il avait remporté les plus
belles distinctions. Aussitôt docteur, il avait été attaché à
l'École de médecine de Nancy en qualité de professeur suppléant des chaires
de chirurgie
et accouchements
et de chef
des travaux anatomiques. Nommé professeur adjoint d’anatomie lors du transfert à Nancy de la Faculté de médecine
de Strasbourg, il était devenu, en 1879, titulaire de la chaire
d'anatomie descriptive.
Lallement se signalait dans son enseignement par la netteté
le l'exposition,
par la chaleur
de sa parole,
à laquelle
ïi
savait donner un tour familier, par les aperçus philosophiques
et les applications
pratiques
qui abondaient
dans ses cours.
En dehors de son enseignement, sans parler même de sa
clientèle absorbante, il se dépensait dans des occupations
multiples ; et partout son activité infatigable, son intelligence
naturellement portée vers le progrès, vers les innovations
utiles, son esprit d'initiative, rendaient précieuse sa collabo-
ration. Nous avons perdu en lui un collègue dont le dévouement à la Faculté ne s’est jamais démenti.
M. Tourdes a été remplacé dans sa chaire de médecine
légale par M. Demauge,
agrégé,
qui se trouvait tout désigné
FACULTÉ DE MÉDECINE.
37
pour le professorat par ses importants travaux et par une
collaboration de plus de dix années à l’enseignement de la
Faculié,
En même
temps,
M.
Macé
était nommé
professeur
d’his-
toire naturelle médicale. Cette chaire était vacante depuis la
mort d'Engel en 1880. Depuis 1883, M. Macé était chargé du
cours,
en sa qualité
d’agrégé; en devenant
chaire, il a obtenu la juste
ses nombreux
travaux,
récompense
parmi lesquels
titulaire
d
la
due à ses services, à
son
Traité de baciério-
logie est devenu classique.
La chaire d'anatomie descriptive, qu'occupait Lallement,
et la chaire de thérapeutique et matière médicale, que la
mise à la retraite de M. Coze laisse vacante, ne sont pas
encore pourvues de titulaires. MM. Nicolas et Schmitt,
agrégés à notre Faculté, sont chargés de ces deux enseignements, qu'ils sauront maintenir à un niveau élevé.
J'ai à signaler une dernière modification dans le personnel
enseignant : M. Pierre Parisot, agrégé, a été chargé du cours
complémentaire des maladies des vieillards, vacant par suite
de la nomination
decine légale.
de M
Demange
Personnel auxiliaire. —
Specker
a
éié
professeur de mé-
Pendant l’année
certain nombre de changements
sonnel auxiliaire de la Faculté.
M.
comme
nommé
1888-1889,
un
sont survenus dans le perchef
de
clinique
médicale,
MM. Sénique et Adam chefs de clinique chirurgicale. Le
concours pour l’internat, au début de l’année scolaire, s’est
terminé par la nomination de MM. Riche, Zumbiehl et Sibut
(les deux premiers prenant le litre d'aides de clinique). Le
concours poux l’externat a donné lieu à la nomination de
MM. Cuvillier, Georges, Steinmetz, Braun, Frælich, Manceaux, Cultin, Sterne, Patte, Weill, Fagot, Kæhler et
Dreyfus.
M. Zilgien a été nommé
chef des travaux
d'anatomie pa-
38
COMPTES
thologique,
M.
Pierrot
RENDUS.
chef
des
iravaux
M. Prautois prosecteur,
M. Voirin
pratiques de chimie,
Lambert
M.
de
thérapeutique,
préparateur
préparateur
es
travaux
de physique,
MM. Crépet et Frœlich aides d'anatomie, M. Duron aide de
physiologie, M. Chambelland aide d'anatomie pathologique.
Enfin M. Fistié a été chargé
des fonctions
de directeur du
laboratoire des cliniques.
Distinctions honorifiques. —- M. Bagnéris, agrégé, a obtenu
les palmes
d'officier d’'Académie.
La même
distinction à été
accordée à M. Lambert des Cilleuls, secrétaire de la Faculté
de médecine
et de l'École
supérieure
de pharmarie,
et à
M. Petitjean, premier commis du secrétariat.
IT,
—
PERSONNEL
DES
ÉTUDIANTS.
Le nombre des élèves, qui ont accompli
larité pendant l’année
candidats au doctorat et
Parmi les candidats
d'inscriptions et 46 en
cours d'inscriptions se répartissent
sco-
de la manière suivante :
87 pour la première année, 28 pour
troisième, 29 pour la quatrième.
Si l'on compare ce chiffre d'élèves
cédentes, on constate qu’il y a eu une
Depuis l’année 1885-1886, époque à
élèves était tombé à un minimum de
s’est pas démentie, atteignant
la seconde, 18 pour la
à celui des années préprogression constante.
laquelle le nombre des
118, la progression ne
successivement les chiffres de
127, de 141, enfin de 165 étudiants.
Malheureusement il faut s'attendre
diminution sensible
des actes de
1888-1889, a été de 165, dont 158
7? candidats à l’officiat.
au doctorat, 112 étaient en cours
cours d'examens. Les 112 élèves en
dans l'avenir à une
de notre contingent d'élèves. Le chiffre
de 165 étudiants comprend, eu effet, la totalité de nos élèves
militaires : ceux d’entre eux qui ont été envoyés à l’École
de
Lyon
ne nous
ont
été enlevés
que
dans
le courant
de
FACULTÉ
l’année; d’autres,
en
DE
MÉDECINE.
plus grand
39
nombre,
nous sont
restés
jusqu'à la fin de leurs études. À l’avenir, cette portion si importante de notre recrutemeut nous fera complètement défaut.
Inscriptions. — Le nombre
Faculté de médecine pendant
des inscriptions prises à la
la dernière année scolaire a
été de 391, dont 881 inscriptions pour le doctorat et 10 pour
le grade d’officier de santé.
L’année précédente ce chiffre avait été de 428 inscriptions,
dont 419 pour le Goctorai et 9 pour l’officiat. Mais cette élévation de nombre tout apparente tenait à ce que des inscriptions avaient été accordées cumulativement à des élèves
pourvus de diplômes étrangers.
Origine des élèves. — Au point de vue de leur origine,
appréciée d’après leur lieu de naissance, nos élèves se répartissent ainsi :
Meurthe,
. , , , . . .
. .
.
. .
. .
Moselle,
,
.
.
.
..
Vosges. .
Bas-Rhin,
Haut-Rhin
.
.
.
.
.
.
.
.
43
27
. . . . . ,. . . . . . . .
. . . ,..
. . .....
. .........
. ...
Meuse .
Marne .
Haute-Marne
Haute-Saône
Ardennes ,
Nord.
+
Autres départements
Ile de 1a Réunion.
sous
22
13
di
11
3
2
2
2
2
15
1
ru
Belgique, Luxembourg, Suisse, Allemagne.
Roumanie.
États-Unis
..
6
2
3
Total
L’Alsace-Lorraine
nous
165
fournit
toujours
un
contingent
d'élèves imposant. Sans parler de ceux, en grand nombre,
qui sont originaires des pays annexés, mais dont les familles
40
COMPTES
RENDUS.
sont venues 8e fixer en France, on compte 44 élèves, dont les
parents habitent encore les pays annexés.
Élèves boursiers.
demi-bourses.
—
Dix
Trois
autres
de nos
élèves
ont été admis
ont
obtenu
à bénéficier
des
de
Ia
dispense des droits d'inscriptions.
Élèves militaires. — Le nombre des élèves militaires à la
Faculté de médecine a été de 25, dont 18 en cours d’inscriptions et * en cours d'examens. Ces derniers sont aujourd’hui
docteurs ; sur les 18 autres, 5 ont élé envoyés dans le courant
de l’année à l’École de Lyon. Il ne nous reste donc plus
actuellement que 13 élèves militaires, qui pour la plupart
auront terminé leurs études d'ici à peu de mois.
Tout récemment, à la suite du concours de 1889, 6 élèves
de Nancy ont été
admis
à l'École
du service
de santé mili-
taire. L'un d'eux, étudiant à 8 inscriptions, a été reçu le premier
de sa promotion.
Ces
6 élèves
ont
dû nous
quitter,
conformément aux règlements actuels.
ETT.
—
Examens.
Examens.
—
Les
CONCOURS
examens
passés
POUR
devant
LES
PRIX.
la
Faculié
de
médecine de Nancy ont été au nombre de 258 pour le doctorat
et de 7 pour le grade d'officier de santé, Il convient de citer
encore 18 examens de sages-femmes. L’année précédente le
nombre des examens de doctorat avait été de 244.
La proportion des ajournements
pour les épreuves de doc-
torat a été d'environ 15 p. 100. Mais les ajournements ont
été, pour le premier examen
partie du deuxième,
de doctorat et pour la première
incomparablement
plus fréquents que
pour les autres examens.
La Faculté a reçu 18 docteurs en médecine (dont 11 docteurs civils et 7 militaires), 1 officier de santé, 2 sages-femmes
de première classe et 14 sages-femmes de seconde classe.
FACULTÉ
DE
MÉDECINE.
41
La lecture de quelques tableaux fera apprécier l’ensemble
des examens passés devant la Faculté :
Examens
&
Bien,
,
.
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LE
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3
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|
42
COMPTES
Concours pour les prix. —
RENDUS.
Les prix
de fin d’anuée
tous décernés, à l'exception du prix
sciences anatomiques
de 8° année
et physiologiques),
pour lequel aucun
candidat ne s’est fait inscrire. Voici les noms
Première
année.
Prix des
sciences
on: éte
(prix des
des lauréats :
physiques
el naturelles:
M. Jacques (Paul-Lucien),de Nancy. Meuiion très honorable:
M. Crussard (Eugène-François-Auguste), de Neufchâtean.
Quatrième
année.
Prix
de
chirurgie
et accouchements
M. Thiébaut (Henri-Pierre Joseph-Alexandre), de Neufchä-
:
teau. Mention honoralle : M. FrϾlich (Marie-Albert-Auguste-
Raoul-René), de Drulingen (Bas-Rhin).
Quatrième
année.
Prix de médecine
: M.
Thomesco
(Jean),
de Rumanesté (Roumanie).
Le prix de l'internat, ou prix Bénit, a été obtenu par M. Simon
(Marie-Paul-Émile), de Lunéville. Des mentions honorables
Enfin,
parmi
les
thèses
de
Riche et Sibut.
doctorat
passées
devant
la
Faculté, cinq ont été jugées dignes d’une distinction. Le prix
de thèse a été décerné
à M.
Legrain, pour sa thèse intitulée :
Les Microbes drs écoulements de l’urèthre. Contribution à l'étude
de l'éliologie et de la pathogénie des
honorables
uréthrites.
ont été accordées à MM.
Des
mentions
Riboulot (Contribution
à l’étude chimique de quelques liquides de ponction au point de vue
du diagnostic), Vaté (De la Pleurésie purulente latente), Friant
(Quelques
considérations
sur la cheiloplastie
consécutive à l’abla-
tion du cancer des lèvres), Zumbiehl (De la Névrite traumatique
chronique).
IV.
—
ENSEIGNEMENT.
Aucune modification essentielle n’a été apportée à l’enseignement de la Facuité de médecine
pendant
la dernière
au-
née scolaire, Gependant j'aurai à signaler un certain nombre
de mesures, qui
services,
ont
eu pour résultat
d'améliorer
plusieurs
+
ont été accordées, ex æquo, à MM.
FACULTÉ
Ressources
DE
anatomiques.
—
MÉDECINE.
Le nombre
48
des corps transj'or-
tés à la Facullé pendant l’année 1888-1839 a été de
8 enfants nouveau-nés, Sur ce total, 128 corps nou
ont été livrés aux dissections et aux exercices de
opératoire. Un tableau permeitra de comparer la
184, plus
réclamés
médecine
situation
de l’année dernière avec celle de l’année précédente,
Corps
transportés
à la Faculté.
…
NOMBRE
1887-1888.
Maréville.,
Hôpital
,. ...,
eivil
Hospice
4...
, , 4
Saint-Julien
Maison
de secours.
Prison.
.
Morgue
.
4...
4. 4 4.
.
.
. .
4, .
. .
. . .
« . 4 4
.,.....,
4. ,
,
«
.
….
4,44,
, 44, ,
Fotal,
TOTAL.
NON
RÉCLAMÉS.
11888-1899.11897-1888.11888-1880.
da
ë7
44
57
gt
84
81
4
ai
47
6
12
27
is
9
13
4
8
8
8
33
25
20
q
184
184
118
128
|
Le
J’ajouterai qu'il a été fait à l'hôpital civil 342 autopsies.
Si l’on ajoute ce chiffre à celui des corps transportés à la
Faculté
(défaication
faite
des
corps
provenant
de l'hôpital
civil et qui y ont été autopsiés avant le transport), on arrive
à un total de 492 corps utilisés d’une manière ou d’une
autre.
Nos ressources anatomiques , d’ailleurs, augmenteront
probablement dans l'avenir, grâce à une mesure que M. le
Préfet de Meurthe
quête.
que
Par
dorénavant
l'asile
et-Moselle a bien voulu prendre à ma re-
un arrêté en date du 27 juin 1889, il a décidé
les cadavres des
de Maréville
et qui
ne
aliénés
seraient
qui décéderaient à
point
réclamés par
leurs familles, seraient mis à la disposition de la Faculté de
médecine.
Get
arrêté a le grand avantage de régulariser,
à
notre profit, une situation qui jusque-là n'était pas nettement
définie.
A4
COMPTES
RENDUS.
Cliniques. — Les cliniques de la Faculté ont continué cette
année à bénéficier de la subvention de 5,000 fr. votée annuellement par le Conseil général de Meurthe-et-Moselle.
Le Conseil général des Vosges accordait depuis plusieurs
années une subvention de 500 fr. pour l'entretien dans nos
cliniques
de malades
indigents
de ce département.
Par une
délibération en date du 1* mai 1889, il a porté cette subvention de 500 fr. à 1,000 fr., donnant ainsi une nouvelle preuve
d'intérêt
à la Faculté
mettait un
de médecine,
en
même
temps
qu’il
plus grand nombre de malades en mesure d’user
des ressources
exceptionnelles que présentent nos hôpitaux.
Quelques chiffres permettront d'apprécier l'importance des
ressources cliniques dont dispose la Faculté.
Cinq de nos cliniques (les deux cliniques médicales, les
deux cliniques chirurgicales
yeux)
sont
lades dans
placées
et la clinique des maladies
à l'hôpital civil. Le mouvement des ma-
l’ensemble
de ces cinq cliniques est indiqué par”
le tableau suivant:
1887.
Restant au 1% janvier
Entrés pendant l'année.
,
,
.
.
256
257
2,704
. .
2,794
2,961
Sortis pendant l'année.
Décédés, . . . . . .
, , . .
, . ..
2,237
300
2,381
340
Restant au 31 décembre
,
257
240
2,794
2,961
Total.
chiffres
qui
.
.
. .
.
2,588
. .
,
1888.
.
Total,
Les
des
. ,
,
. .
précèdent
. .
. .
correspondent,
pour
l’année
1888, à une moyenne de 260 malades par jour.
À
ces
ressoures
il y a lieu d'ajouter celles que fournis-
sent les consultations, et qui jouent un rôle important surtout dans la clinique des maladies des yeux. À cette dernière
clinique, le nombre des malades traités en consultation pen-
dant l’année scolaire 1888-1889 à été de 1,450. II avait été.
de 1,300 l’année précédente.
FACULTÉ
DE
MÉDECINE.
45
Trois des cliniques de la Faculté (la clinique obstétricale,
la clinique des maladies syphilitiques et cutanées et la clinique des maladies des enfants) sont placées à la Maison départementale de secours, qui renferme,
en outre, un service
pour les affections chroniques, ainsi que le dépôt des aliénés,
Dans cet établissement, le mouvement de la population, pendant l'année 1888, a accusé un total de 1,572 malades, avec
une moyenne de 280 malades par jour. Sur ce total, on a
compté 603 malades à la Maternité, 366 dans le service des
syphilitiques, 291 dans le service des affections chroniques,
197 dans celui des enfants, 115 au dépôt des aliénés.
L’hospice Saint-Julien, où se trouve la clinique des maladies des vieiilards, contient en permanence plus de 800 vieillards.
Enfin, la clinique des maladies mentales utilise’ les ressources fournies par l'asile d’aliénés de Maréville, dont la
population fixe est d'environ 1,600 malades“
D'importants
cours
dans
améliorations,
nité
travaux
le courant
et dans
ont
été effectués à la Maison de se-
de l’année. Ils ont amené de grandes
principalement
dans
le service de la Mater-
celui des syphilitiques. De nouvelles construc-
tions ont été élevées également à l’hospice Saint-Julien.
Enfin, à l'hôpital civil, l’alministration fait édifier des pavillons,
qui seront affectés aux maladies contagieuses et qui
viendront
s'ajouter aux
tuellement existants.
services
deux pavillons de même
Ces diverses
hospitaliers méritaient
améliorations
nature ac-
dans nos
d’être signalées d'une facon
spéciale.
Biblioihèque. — La section médicale de la bibliothèque
universitaire a recu, pendant la dernière année scolaire,
un nouvel
accroissement.
Le
nombre
des
volumes
qu'elle
possède a été porté de 15,064 à 15,577. Le nombre des lecteurs à été de 2,164; celui des ouvrages prêtés s'est élevé
à 1,838.
46
COMPTES
V. —
RENDUS.
QUESTIONS
GÉNÉRALES.
École du service de santé militaire. —
25 décembre
santé
1888 a créé à Lyon une École du service de
militaire.
Il a abrogé,
1® octobre 1883,
service
Un décret en date du
en même
temps, le décret du
qui créait deux Écoles
de santé militaire,
dont le siège
préparatoires
du
était fixé à Nancy
et à Bordeaux.
Ainsi se trouve résolue, à notre détriment,
cette question
pendante depuis de longues années. IL ne servirait de rien
de rappeler ici les arguments si puissants
qui militaient en
faveur d’une solution conforme aux intérêts de la Faculté de
médecine
et de l’Université de Nancy. Mais, au moment où
nous allions cesser d’être admis à donner l’enseignement aux,
médecins de l’armée, il est de mon devoir de proclamer que
la Faculté
de médecine
de Nancy, tant qu'elle a été admise
à cet honneur, n’a pas failli à sa tâche.
C’est elle
qui
a fourni
à la médecine militaire le contin-
gent proportionnellement le plus nombreux et de beaucoup.
C'est ce contingent d'élèves formés par elle, qui était réputé
le meilleur à l’École d'application du Val-de-Grâce; je ne
crains pas d’être démenti sur ce point. Gette année, encore,
au classement
de sortie du Val-de-Grâce,
on compte
quatre
de nos élèves parmi les neuf premiers. A l’École de Lyon,
où deux promotions seulement ont subi un claseement de fin
d'année, le premier de l’une des deux promotions est un
élève de Nancy. Enfin, au concours, qui vient de se terminer, pour l'admission à l’École de Lyon, le premier reçu des
candidats à huit inscriptions est également un de nos élèves,
Ii importe de relever tous ces succès, d'autant plus qu'un
rapport officiel consacré à la comparaison des mérites respectifs des
Facultés,
auprès
desquelles
pouvait
être placée
la
nouvelle École de santé, a cru devoir passer sous silence la
Faculté de Nancy, l’une des quatre Facultés cependant que
FACULTÉ
DE
MÉDECINE.
47
M. le Directeur du service de santé avait eu mission de visiter,
celle qui
pour recevoir
en
1883
avait
été désignée
au premier rang
les élèves militaires, celle enfin qui avait re-
cueilli l'héritage de Strasbourg et qui pouvait, à ce titre, invoquer
un
Faculté
de Nancy
passé
glorieux
—
pour
la médecine
militaire.
je le proclame bien haut
La
— avait le
droit de s'attendre à être trailée avec moins de dédain.
Ji ne
nous
quences
est pas possible
résultant
pour
nous
encore de mesurer Les conséde la
création
de
l’École
de
Lyon. Un certain nombre d'élèves militaires nous sont restés
jusqu’à
la fin de
leurs études; ce n’est qu'après lenr départ
que la création nouvelle aura pour nous son plein effet.
Dès
aujourd’hui,
on
peut
prévoir
que
notre
chiffre
d'é-
lèves dimiuuera sensiblement, et il serait désirable que
M. le Ministre, pour atténuer, dans la mesure du possible,
le coup
qui
nous est porté,
boursiers à la Faculié
les Facultés des
sciences
boursiers aux Facultés
nerait à ces Écoles
Paris ayant une
voulût
de médecine,
bien envoyer des élèves
comme
cela a lieu pour
et des lettres. En
empruntant les
de Paris et de Lyon, on n’occasion-
aucun
dommage
surabondance
sérieux,
la Faculté
de
d'élèves et celle de Lyon
se
trouvant largement dotée par la création de l’École de santé.
Sur
la proposition de M. le Préfet, le Conseil général de
Meurthe-et-Moselle, dans sa session d'août 1889, a déjà émis
un
vœu
ment
un
dans
ce
sens.
Ce
même vœu rencontrera certaine-
accueil favorable au Conseil général des Facultés.
Institut anatomique.— La question de l’Institut anatomique,
si importante
pour notre
École, a fait cette année un grand
pas. Dans sa séance du 23 mai 1889, le Conseil muniripal
de Nancy a voté l’ouverture d’une rue derrière l'église SaintPierre, et l'enquête faite sur ce projet a été favorable aux
décisions du Conseil.
C'est le long
pital
civil,
que
de cette voie nouvelle, à proximité de l’hôdoit
être
construit
l'Institut
anatomique.
48
COMPTES
RENDUS.
Ainsi que l’a fait remarquer au Conseil municipal le rapporteur de la commission, « la rue et l’Institut peuvent être entrepris simultanément, et le sol de la rue pourra étre achelé
en même
temps que le sol nécessaire à l'édification du nou-
vel Institut,
puisqu'ils appartiennent tous deux à la congré-
gation de Saint-Charles et sont contigus ».
Grâce au vote du Conseil, on peut considérer que la question de l’Institut anatomique va entrer dans la période d’exécation.
sont
Les
pas
dispositions
favorables
de
la municipalité
ne,
douteuses; c’est à elle qu’il appartient aujourd'hui
d'imprimer aux travaux une impulsion active. Je propose au
Conseil général des Facultés
déjà
émis
en faveur
de
renouveler
le
vœu
qu'il a
de la construction de l’Institut anato-
mique dans un avenir aussi prochain que possible.
L
Clinique des maladies des enfants. — Une dernière question,
qui réclamerait une prompte solution, est celle de la création
à l'hôpital civil d’un service où seraient réunis les enfants
atteints d’affections médicales, service qui serait attribné à
l’agrégé chargé de la clinique des maladies des enfants.
raisons
Les
si sérieuses qui militent en faveur de cette Création,
ont été exposées déjà; des pourparlers ont été engagés entre
M. le Recteur, M. le Maire et la Commission
des hospices:
mais jusqu'à présent aucune solution n’est intervenue. [l est
à souhaiter que la réalisation de ce projet ue se fasse plus
attendre longtemps.
Vœux
exprimés. —
de la Facuité
Eu terminant cet exposé de la situation
de médecine, je résumerai en quelques propo-
sitions les vœux qu'il exprime :
1° L'envoi d'élèves boursiers à la Faculté de médecine de
Nancy;
2° La construction, aussi prochaine que possible, de l'Eustitut anatomique;
.
3° La création, à l'hôpital civil, d'un service spécial pour
les maladies des enfants.
PUBLICATIONS
DES
MEMBRES
DE LA FACULTÉ
PENDAN'TF
M.
LE
L'ANNÉE
PROFESSEUR
DE MÉDECINE
SCOLAIRE
TOURDES,
1885-1889
DOYEN
HONORAIRE.
1° Compte rendu des travaux de lu Faculté de médecine pendant l'an-
née scolaire 1887-1888 (Nancy, 1889).
96 Allocution prononcée à La séance de rentrée de la Faculté de méde-
cire le 31 octobre 1888 (Revue médicale de l’ést, novembre 1888),
39 Discours prononcé aux obsèques de M. le professeur Lallement au
nom de l'Association de prévoyance des médecins de Meurthe-et-Moselle
(février 1889).
4° Remarques
tions
1888).
{Archives
sur
de
l'empoisonnement par la strychnine.
lauthropologie
criminelle,
p. 498.
Deux
Paris
5° Articles Aflentats aux mœurs, Viabilité, Infanticide,
paire encyclopédique des sciences médicales (Paris, 1889).
M. LE
PROFESSEUR
du
observa-
et Lyon,
Diction-
BEAUNIS.
i° Les Sensations internes (Un volume de la Bibliothèque scientifique
internationale}.
2° Deuxième édition de la traduclion russe du Somnambulisme provoqué.
8° Traduction allemande du Somnambulisme provoqué.
4° Recherches sur la mémoire
des sensations
(Travail présenté
à la
réunion des Sociétés savantes).
5° Recherches sur la contraction simultanée des muscles antagonistes
{Archives de physiologie).
6° L'École du service de santé militaire de Strasbourg et la Faculté de
médecine de Strasbourg (Discours prononcé à la séance de rentrée de la
l'aculé de médecine).
FACULTÉS,
à
50
COMPTES
M. LE
RENDUS.
PROFESSEUR
BERNHEIM.
1° De la Suggestion et de ses applications à la thérapeutique
tion allemande,
(Traduc-
Leipzig et Vienne).
2° Idem (Traduction anglaise, New-York et London).
8° Ictère, in Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales.
4° Valeur relative des divers procédés destinés à provoquer l'hypnose
et à augmenter la suggesfibilité au point de vue thérapeutique (Gommunication faite au Congrès d’hypnotisme, le 9 août 1589).
5° Les Hallucinations
rétroactives suggérées dans
ou artificiel (Communication faite
au
gique, le 9 août 1889).
Congrès
le sommeil
naturel
de psychologie physiolo-
6° A propos du Vortrag du D Friedländer: Aus Professor Bernheim's
Ktinik (Berliner klinische Wochenschrift, 1° juillet 1889).
7 Cominunication sur l'aphasie à la Société de médecine de Nancy
(12 juin 1889).
8° Sur un vas de sclérose en plaques amélioré par suggestion (Revue
médicale de l'Est, 1889, page 368).
90 Sur la suspension des fabétiques (Société de médecine de Nancy,
15 mai 1889).
10° De la Pneumonie aboriive chez le vieillard
M. P. Parisot;
Revue médicale de l'Est,
1889,
p.
{en collaboration avec
129).
11° De l’Amnésierétroactive dans le sommeil provoqué (Revue de l’hypnotisme, 1% juillet 1889).
M. LE
PROFESSEUR
GROSS.
Nouveaux Éléments de pathologie et de clinique chirurgicales. Tome F®* :
Maladies de la tête (en collaboration avec MM. Rohmer et Vautrin, prolesseurs agrégés; chez J.-B. Baillière et fils,
Paris}.
=
M. LE PROFESSEUR
POINCARÉ.
1° Rapport sur les maladies épidémiques en Meurthe-et-Moselle pendant l'année 1888.
2° Rapport sur le service départemental de la vaccine pendant l'année
1888.
3° Recherches
partie).
bactériologiques
M. LE
1° La Créoline
sur
PROFESSEUR
(Semaine
médicale,
les
égouts
de
Nancy
(Deuxième
HEYDENREICH.
7 novembre
1888).
20 La Laparotomie dans la péritontite tuberculeuse (Semaine méicale,
19 décembre 1888).
FACULTÉ
DE
MÉDEUINE.
51
3° La Résection du pubis pratiquée pour faciliter l'accès de la vessie
(Semaine médicale, 9 janvier 1889).
4 Le Cathétérisme des uretères (Semaine médicale, 13 février 1889).
5° L’Incision en deux temps
médicale, 13 mars 1889).
6° La
Tarsectomie
1889).
des kystes hydatiques du foie (Semaine
antérieure
totale
(Semaine
médicale,
10 avril
1° Sur un nouveau mode de traitement applicable à la guérison des
difformités par cicatrices (Semaine médicale, 12 juin 1889).
8° De la Néphrorraphie (Semaine médicale, 10 juillet 1889).
9° De l'Incision vaginale appliquée à l’ablation des tumeurs de l'a-
vaire et de la trompe (Semaine médicale, 3 août 1889).
10° Le Traitement de l'hydrocèle par les injections d'acide phénique
pur (Semaine médicale, 20 novembre 1889).
11° Des Grejfes appliquées à la guérison des difformités par cicatrices
(Communication
au
Congrès
français de
chirurgie,
séance
du
7 octobre
1889).
12° Kyste hydatique du foie guéri par l'ouverture en deux
(Communication à la Société de médecine de Nancy, séances du
vrier et du 13 mars 1889).
13° Sur une nouvelle application des greffes pratiquées suivant
thode de Thiersch (Communication à la Société de médecine de
séance du
temps
18 f6la mcNancy,
{2 juin 1889}.
14° Pseudarthrose de l'avant-bras droit quérie par la résection des
fragments (Communication à la Société de médecine de Nancy, séance
du 10 juillet 1889).
15° Rapport sur la situation et les travaux de lu Faculté de médecine
pendant l'année scolaire 1888-1889.
16°
Discours
prononcé
(Revue médicale de PEst,
M.
aux
obsèques
de
M.
le professeur
Lallement
15 mars 1889).
LE PROFESSEUR
WEIÏISS.
1° Anévrysme poplité traité sans succès par la méthode de Reïd.
Ligature de l'artère fémorale. Guérison (Revue médicale de l'Est, novembre 1888).
2° Contribution à l'étude de l'arthrotomie antiseptique de la hanche
(Revue médicale de l'Est, 1889).
M. LE
PROFESSEUR
GARNIER.
Méthode d'analyse des liquides albumineux ef analyses diverses de
liquides de ponction (in Thèse inaugurale du I Riboulot, novembre
1888).
02
COMPTES
RENDUS,
M. LE PROFESSEUR
SPILLMANN.
1° Fréquence de la tuberculose chez les animaux d'espèce bovine dans
Les hautes Vosges (Communication au Congrès pour la tuberculose).
2° Du Trailement dès kystes hydatiques du foie par la ponction
simple
{Bulletin médical).
3° Du Traitement de l'orchi-épididymile blennorrhagique {avec M. le
Dr Schmitt; Revue médicale de l'Est).
4° Furonculose et polyurie {avec M. le D' Pierre Parisot; Annales de
dermatologie et de syphiligraphie).
5° Action thérapeutique de la coronille dans les affections cardiaques
(avec M. le D Haushalter; Revue médicale de l'Est).
6° Observation de purpura infectieux (Société de médecine de Nancy].
1° Manuel de diagnostic médical et d'exploration clinique (Seconde
édition, entièrement refondue. Paris, G. Masson, éditeur).
#
M. LE
PROFESSEUR
ALPH.
HERRGOTT.
Contribution à l'étude des polypes du col de l'utérus pendant l'accouchement (Revue médicale de l'Est et Annales de gynécologie).
M. LE
PROFESSEUR
E. DEMANGE.
1° De l'Impétigo contagieux des enfants (Société de médecine).
2° De l’Hymen en spirale; variété non décrite (Revue médicale de l'Est,
1888),
3° Hématocèle péri-ulérine par ruplure d'un kyste fœtal di à une
grossesse tubaïre; prévention d'empoisonnement (Société de médeciné,
novembre 1888).
4° Un cas de
grossesse
nerveuse
avec
apparition
de
sécrétion lactée
dans les deux seins chez une femme mariée qui n'avait jamais été enceinte (Société de médecine, décembre 1888).
5° Des Progrès de la pathologie du système nerveux {Discours prononcé
à la séance solennelle de la Société de médecine de Nancy, juin 1889).
M. LE PROFESSEUR MACÉ.
19 Sur la présence de germes vivants dans les conserves alimentaires
{en collaboration avec M. le professeur Poincaré; Revue d'hygiène,
1889).
29 Traité pralique de bactériologie. 1 vol. de 711 pages avec 173 figures. Paris, J.-B. Baillière, 1889.
5° Les Substances alimentaires étudiées au microscope. 1 vol. de 600
pages avec 350 figures. Paris, J.-B, Baillière (en cours de publication).
.
FACULTÉ
DE
M. SCHMITT,
MÉDECINE.
53
AGRÉGÉ,
19 Sur un cas de syringomyélie (Revue médicale de l'Est, 1e el 13 déeembre
1888;
avec
planche; en collaboration
avec le D' Baraban).
29 Trailement de la blennorrhagie chez la femme (Revue médicale de
l'Est,
1% octohre
1889).
3e La Pyrodine (monoacétylphénythydrazine) [Revue médicale de l'Est,
15 octobre 1889).
4° La Forme analgésique de la syphilis nerveuse précoce et les lésions
syphilitiques précoces des artères cérébrales (Communication au Gongrès
international de dermatologie et de syphiligraphie, 10 avril 1889).
59
Guérison
(Communication
par
ouverture
spontanée
d'un
à la Société de médecine,
kyste
27 mars
hydatique
du
foie
1889).
6° Divers Aréicles bibliographiques el Revues parus dans la Revue médicale de PEst,
M. ROHMER,
1° Trailement des granulations
AGRÉGÉ.
conjonctivales
par
le massage
avec la
poudre d'acide borique.
20 Nouveaux Éléments de pathologie et de clinique chirurgicales, par
MM. Gross, Rohmer et Vautrin (Veux, Oreilles).
3° Endothéliome méningitique de l'orbite (Société française d'ophthalmologie et Sociéié de médecine de Nancy}.
M. BARABAN,
1°
tale,
29
Est:
3°
AGRÉGÉ.
Zymphangiomes et kystes séreux {Archives de médecine expérimenjuillet 1889, et Revue médicale de l'Est; avec planche).
Oblitération congénitale de l'orifice aortique (Revue médicale de
avec planche).
Endartérite el gangrène symétrique des extrémités (en collaboration
avec le D' Étienne; Revue médicale de l'Est;
avec planche).
4° Recherches sur la soudure des feuillets épiploïques chez l'homme
(Revue médicale de l'Est, 1% novembre; avec planche).
5° Modifications de l’endothélium péritonéal chez l'homme au cours de
certaines maladies (Revue médicale de l'Est}; avec planche).
6° Note sur l'anévrysme superficiel de La tôle {in Thèse de Vuillaume,
Nancy).
M. BAGNÉRIS, AGRÉGÉ.
Nouveau dispositif pour la photographie du fond de l'œil (Société des
sciences de Nancy, 18 juillet 1889).
54
COMPTES
RENDUS.
M. RENÉ, AGRÉGÉ.
1° Anosmie (Bulletin de la Société de biologie, 1889).
90 Recherches expérimentales
sur le rôle de la matière glucogène
dans
‘
la fonction antitoxique du foie (id.).
8° Relations entre l’origine blastodermique des organes et leurs maladies : cataracte et eczéma. — Cataractes naphtaléniques (Gazette des
hôpitaux, 1889).
4 Luxation incomplète du cristallin
(id.).
5° Aniridie traumatique (id.).
en arrière;
étude médico-légale
M. NICOLAS, AGRÉGÉ.
1° Observation d'un cas tératologique rare (malformation des parois
de la cavité buccale et de l'oreille moyenne), en collaboration avec M. le
D' Prenant (Bulletin de la Société des sciences de Nancy, 8 pl).
2° Considérations sur l'appareil hyoïdien de l’homme et ses anomalies
(Revue biologique du nord de la France, 1 pl.).
8° Rapports des muscles avec l'épithélium dans le pharynx du péripate
(Revue biologique du nord de la France, 1 pl).
4° De l'Emploi des fluosilicates pour la conservation des cadavres
{Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie, numéro de mai).
5° Ossification de l'appareil hyoïdien
(en collaboration
avec M. Paul,
Parisot; Bulletin mensuel de la Société des sciences de Nancy).
6° Cas tératologique rare {en collaboration avee M. le D Prenant; Bulletin mensuel de la Société des sciences).
1° Sur une forme très rare d'exostose du maxillaire supérieur (Bulletins de la Société anatomique
de Paris).
80 Sur une apophyse anormale
anatomique de Paris).
de la clavicule (Bulletins de la Société
M. VAUTRIN,
19 Étude
1889).
sur les kystes du scrotum
AGRÉGÉ.
(in Revue de chirurgie, 10 janvier
2 Collaboration au {% volume du Traité
chirurgicale, par Gross, Rohmer et Vautrin.
élémentaire
de pathologie
M. SIMON, AGRÉGÉ.
1° Contribution
à
l’étude
de
l'érythème
infectieux
avec M. le D' Legrain; Annales de dermatologie
1888, et Revue médicale de Est, 1889).
(en
et de
collaboration
syphiligraphie,
*
FACULTÉ
DE
MÉDECINE.
55
2° Note sur la revaccination chez les enfants (Revue médicale de l'Est,
1889),
3° Sur un cas de noma
(Revue médicale
de l'Est,
1889).
4° De l'Action anfithermique de La pyrodine, éludiée comparativement
avec l'antifébrine et la phénacétine (Revue médicale de l'Est, 1889).
M. $. REMY,
AGRÉGÉ.
1° Polype utérin observé au moment
extraction du placenta;
l'Est, 1889, p. 65).
aucun
de
accident
la délivrance.
consécutif
(Revue
Hémorrhagie ;
médicale
de
9° Éclampsie puerpérale sans albuminurie (Revue médicale de l'Est,
1889, p. 231).
3° Travail compliqué de carcinome (Revue médicale de l'Est, 1889,
p. 666).
4° Relächement ef rupture des symphyses du bassin (Archives de tocologie, 1889, p. 305).
5° Cloisonnement incomplet du vagin. Accouchement; seclion au
thermocautère; siège, mode des fesses (Archives de tocologie, 1889,
p. 632).
6° Quelques
considérations
sur
la
rétention
placentaire
(Archives
de
tocologie, 1889, p. 769).
M. P. PARISOT,
AGRÉGÉ.
1° De La Pneumonie abortive chez le vieillard (en collaboration avec
M. le professeur Bernheïm; 2x Revue médicale de l'Est, mars 1889).
29 Furonculose ef poiyurie (en collaboration avec M. le professeur
Spillmann; ix Annales de dermatologie ct de syphiligraphie, septembre
1889}.
M. LANGLOIS,
CHARGÉ
DE
COURS.
Folie simulée et aliénés dits criminels. Brochure in-8v, 159 pages.
M. VUILLEMIN,
CHEF
DES TRAVAUX
D'HISTOIRE NATURELLE.
1° Sur une bactériocécidie ou tumeur bacillaire du pin d'Alep (Comptes
rendus de l'Académie des sciences, 26 novembre 1888 ; Socicté nationale
d'agriculture, 5 décembre 1888, et Journal de micrographie, 1858,
p. 514).
20 Sur les relations des bacilles du pin d'Alep avec Les tissus vivants
{Gomptes rendus de l’Académie des sciences, 81 décembre 1888).
3° Sur da genèse des tumeurs bactériennes du pin d'Alep (Comptes
rendus de l’Académie des sciences, 11 mars 1889).
56
COMPTES
RENDUS.
4 Les Tumeurs bactériennes des végétaux (Bulletin des séances de la
Société des sciences de Nancy).
5° Sur les affinités des Frankénices (Journal de botanique, t. IH).
6° La Maladie du peuplier pyramidal (Comptes rendns de l'Académie
des sciences,
25 mars
1889, et Revue
des eaux
et forêts,
1889).
#
T° Sur une maladie parasitaire du peuplier pyramidal {(Bullelin des
séances de la Société des sciences de Nancy).
89 Analyse de travaux botaniques (Journal de botanique, t. If).
90 Sur une déformation parasilaire des feuilles de coquelicots comparée
aux lubercules radicaux des légumineuses (Bulletin des séances de La
Société des sciences de Nancy).
109 Anéibiose ef symbiose (Association française pour l'Avancement des
sciences; avec planches). Sous presse.
11° La Micrographie et la botanique descriptive (Congrès international
de botanique de Paris). Sous presse.
190 Actes du Congrès international de botanique de Paris, rédigés par
les secrétaires français (en collaboration avec M. Maury). Sous presse,
13° Sur la propagation du Champignon des racines de l’Orchis mascula
(Bulletin des séances de la Société des sciences de Nancy). Sous presse.
M. PRENANT,
CHEF
DES TRAVAUX
D'HISTOLOGILE.
1° Observation d’un cas tératologique rare (malformation des parois
de la cavité buccale et de l’oreille moyenne), en collaboration avec
M. Nicolas (Bulletin mensuel et Bulletins de la Société des sciences de
Nancy).
2° Remarques à propos de la structure des spermatosoides et du tra-,
vail de Ballowitz (Revue biologique du nord de la France).
30 Sur la structure des spermatozoïdes du péripate (Revue biologique
du nor de la France).
4° La Métamérie céphalique, sa place dans l'histoire de l’évolution des
vertébrés (Revue scientifique).
50 Étéments
d'embryologie
heil}. Sous presse.
M. SCHUHL,
CHEF
de l'homme
DE
et des vertébrés (Paris, Stein-
CLINIQUE
OBSTÉTRICALE.
Note sur un accouchement dans une présentation du front (Revue médicale de l'Est, 15 février 1889).
M. HAUSHALTER,
CHEF
DE
CLINIQUE
MÉDICALE.
1° Un cas d'anévrysme d'une branche de l'artère pulmonaire,
cours d'une tuberculose pulmonaire (Revue de médecine).
dans le
FACULTÉ
DE
MÉDECINE.
29 Un cas de contracture hystérique de
13
ans,
guérie
par
suggestion à l'état de
57
la hanche
veille
chez une enfant de
{in Revue
médicale
de
l'Est).
3° Statistique des cas de fièvre lyphoide observés à la clinique de
M, Spillmann pendant l'épidémie de 1888 (Revuc médicale de l'Esl}.
4° Statistique des cas de variole observés à la clinique de M. Spillmann pendant l'épidémie de 1889 (en collaboration avec M. Adam; tn
Revue médicale de l'Est).
5° De la Suspension
dans le traitement des
affections du système ner-
veux (en collaboration avec M. Adam; 2x Progrès médical).
6° Recherches sur la valeur thérapeutique de la coronille dans les
affections cardiaques (en collaboration avec M. Spillmann; in Gazette
hchdomadaire de médecine et de chirurgie}.
7° Manuel de diagnostic médical (avec M. Spillmann).
RAPPORT
DE
M. BICHAT,
DOYEN DE LA FACULTÉ
SUR
PENDANT
LES TRAVAUX
L'ANNÉE
Moxsreur
DES SCIENCES
DE LA FACULTÉ
SCOLAIRE
1888-1889
LE RECTEUR,
MESSIEURS,
J'avais
espéré que je pourrais
vous annoncer
celte année
lé compiet achèvement de notre nouvel Institut, malheureusement il n’en est rien: les travaux n’ont pu être poussés
avec assez d'activité pour que le service de la chimie
puisse
prendre possession, dès le commencement de l’année scolaire,
des nouveaux locaux qui lui sont destinés. Au mois de janvier, peut-être, il sera possible d'ouvrir aux élèves certains
laboratoires du rez-de-chaussée ; mais ce n’est probablement
pas avant le mois d'avril 1890 que l'installation sera complètement terminée. Ge n’est qu’à ce moment que nous pourrons
aménager d’une façon convenable les laboratoires de physique, de zoologie et de géologie dont je déplorais l’an dernier
l'insuffisance. Le laboratoire actuel de chimie générale sera
affecté à la physique et à la zoologie. Le laboratoire de géo-
60
COMPTES
RENDUS,
logie, qui se trouve actuellement installé dans un grenier,
sera transféré dans Le local occupé aujourd’hui par la chimie
agricole.
Bien que l’Institut chimique n'ait pas encore ouvert ses
portes, il était important que des cours de chimie industrielle
fussent sérieusement
organisés
des élèves qui viennent demander
dès la rentrée.
nombre
à la Faculté non seulement
les connaissances de chimie générale
examens universitaires,
Le
nécessaires pour les
mais aussi l’enseignement
pratique
indispensable à ceux qui veulent plus tard faire des travaux
de chimie appliquée, devient tous les ans plus considérable.
Nous avons dès maintenant la certitude de compter cette
année dans nos laboratoires au moins une douzaine d’étudiants de cette catégorie. C’est un beau début qui fait espérer
que les sacrifices consentis par l’État, les départements et la
ville de Nancy porteront leurs fruits.
En attendant la création d’une chaire de chimie appliquée,
M. le Ministre
a bien voulu
nommer
cours de chimie industrielle. En même
M.
Arth
chargé
d’un
temps il autorisait la
création d'un nouveau poste de garçon de laboratoire. Malgré
ces deux nominations, l’organisation des cours en conférences
et travaux
pratiques
de chimie ne peut, actuellement,
être
considérée comme suffisante. Elle sera complétée, nous en
avons le ferme espoir, lorsque le service de la chimie sera
définitivement installé dans les locaux de l’Institut. En
dehors de la réorganisation du personnel, il faudra, de toute
nécessité,
augmenter dans
de notables
proportions les frais
de cours et de laboratoire et, dès cette année même,
il sera
indispensable de pourvoir au service du chauffage de l’Institut
chimique. Les locaux occupés actuellement par la chimie
‘ seront, en effet, affectés à d’autres services : ils exigeront la
même dépense de chauffage et les crédits actuels seront,
comme autrefois, complètement absorbés. Il est donc nécessaire de pourvoir par un crédit spécial au chauffage de l’Ins-
titut, et cela, à partir du 1% janvier 1890, époque à laquelle
FACULTÉ
DES SCIENCES.
61
nousprendrons possession des laboratoires du rez-de-chaussée.
La dépense prévue s'élève à deux mille francs.
Pendant la dernière année scolaire, un congé a été accordé
sur sa demande à M. Grandeau père. Ge congé vient d’être
renouvelé pour l’année scolaire 1889-1890. Le cours de
chimie et de physiologie appliquées à l’agriculture a été
confié à M. P. Petit, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé des sciences physiques et docteur ès sciences.
M. Petit a passé deux ans au laboratoire de M. Berthelot. En
dehors de sa thèse, il a publié, soit seul, soit en collaboration
avec son illustre maître, plusieurs travaux importants. On
peut être sûr que le cours de chimie agricole a été placé
entre bonnes mains.
|
M. Grandeau fils ayant obtenu également un nouveau
congé, un de nos anciens élèves, M. Müller, agrégé des
sciences physiques, a été chargé de le remplacer dans les
fonctions de chef des travaux chimiques.
Enfin un de nos anciens élèves, M. Minguin, préparateur
du cours de chimie générale, remplace M. Arth comme chef
des travaux chimiques et il est remplacé lui-même par
M. Férée qui est pourvu
des
deux diplômes
de
licencié
ès
sciences.
Dans mon rapport de l'an dernier, je discutais les conditions dans lesquelles nous pouvons préparer sérieusement
nos élèves aux divers concours d’agrégation et je démontrais
qu'avec l’organisation actuelle il nous était à peu près impossible, malgré tous nos efforts, d'obtenir des résultats à l’agrégation des sciences mathématiques. Pour remédier à cet état
de choses, nous avions demandé, à défaut de la troisième
chaire de mathématiques réclamée depuis si longtemps, la
nomination
d’un
raisons budgétaires
proposition.
second
maître
de conférences.
Pour
des
il n’a pas été possible d'accueillir cette
M. le Ministre a consenti
cependant
à déléguer
à a Faculté M. Vogt, docteur ès sciences, professeur au lycée
de Nancy, qui, deux fois par semaine, voudra bien donner à
62
COMPTES
RENDUS.
nos candidats à l'agrégation l’enseignement élémentaire
qui
leur faisait défaut.
.
Je n'ai aucune observation à présenter au sujet des cours et
conférences qui ont été faits pendant
la dernière
année sco-
laire ; ils ont eu lieu d’une manière régulière et conformément
au programme arrêté par le Conseil général des Facultés.
I. —
Éruprants.
Le nombre des élèves inscrits sur les registres de la Fa-
culté pendant l’année scolaire 1888-1889 s’est élevé au chiffre
de 72, répartis de la manière suivante :
1° Boursiers
2
Maître
Et
_
des sciences mathématiques .
des sciences physiques .
sciences mathématiques. . . . . .
sciences physiques . . . . . . . .
18
a HE
Agrégation
Agrégation
Licence ès
Licence ès
de l'État.
auxiliaire.
Licence ès sciences physiques.
. . . . . .
. . .
. . .
.
. .
8° Professeur,
Licence ès sciences mathématiques.
. . . .
. .
.
1
4° Moûtres répétiteurs.
Licence ès sciences mathématiques
:
:
:
Licence ès sciences physiques
,
.
. . . . . . ,
D
Agrégation des sciences physiques .
Licence ès sciences mathématiques . . , . . . .
Licence ès sciences physiques . . . . . . . . .
1
8
8
Licence ès sciences naturelles
Chimie industrielle, , , , ,.
Total,
.
.
.
,
.
.
.
dl
.
5° Élèves
.
16
libres.
.
.
. , .
.
.
.
.
. . . .
.
.
9
10
86
, . ,. . . 172
FACULTÉ
DES SCIENCES.
63
Ces 72 élèves se groupent, suivant les différents ordres
d'enseignement, de la manière suivante :
Sciences mathématiques
Sciences physiques
,
Sciences naturelles
.
, .
Chimie industrielle
,
,
.
. . .
.
. . . .
29
.
.
.
24
.
,
, . ,
,
Total...
.
.
.
.
.
. .
,
.
.
.
. .
9
.
10
......
1
L'an dernier le nombre des étudiants était de 101. La
diminution que l’on constate cette année est due à ce que les
élèves de l'École d'agriculture n’ont pas été autorisés à suivre,
comme par le passé, les cours de chimie agricole.
IT.
—
Coxcours
D'AGRÉGATION.
Un de nos anciens élèves, M. Colin, professeur au lycée
de Vesoul, a été reçu cette année au concours d’agrégation
pour les sciences mathématiques. Deux de nos boursiers,
MM. Pointelin et Müller, ont été admis à l’agrégation des
sciences physiques, le premier avec le n° 6 et le second avec
le n°7.
III.
—
CoLLATION
1°
Pendant l’année
DES
GRADES.
Licence.
1888-1889,
la Faculté a tenu les deux
sessions réglementaires pour les trois ordres de licence.
A.
—
Session
de
novembre
1888.
Les épreuves ont eu lieu les 12, 13, 14 et 15 novembre.
Vingt candidats
de la Faculté.
se sont présentés
sur lesquels
douze élèves
64
COMPTES
RENDUS.
Licence ès sciences mathématiques. — 11 candidats ; 8 ontété
déclarés admissibles après les épreuves
Ces trois candidats ont été admis
assez bien. Ge sont :
écrites et pratiques.
au grade
avec la mention
MM. Cozsarp, maître répétiteur au lycée de Laon;
Léoxar»,
boursier de la Faculté;
Perrin, maître répétiteur au lycée d'Orléans.
Licence ès sciences physiques. — Sept candidats, dont quatre
ont été déclarés admissibles
pratiques ; ces quatre candidats
après les épreuves
ont été admis
écrites
et
au grade avec
la mention assez bien. Ge sont:
MM. Férée, boursier de la Faculté;
Piseegr, étudiant libre ;
Sainr, maître répétiteur au lycée;
Vezavier, ancien boursier de la Faculté.
Licence ès sciences naturelles. — Deux candidats ; tous deux
admissibles après les épreuves écrites et pratiques ; un seul,
M. Liétard, élève libre, a été définitivement admis au grade
avec la mention assez bien.
B. —
Session de juillet 1889.
26 candidats se sont présentés :
16 pour la Licence ès sciences mathématiques.
7
—
—
physiques.
3
—
—
naturelles.
13 ont été admis
définitivement au grade.
Le tableau sui-
vant contient les noms des différents candidats, l’ordre de
licence à laquelle ils se présentaient et la note obtenue par
chacun d'eux.
Licence ès sciences mathématiques:
MM. Banoxnez, boursier de la Faculté
Pgrozra,
boursier
de la Faculté
.
.
. ,
,
,
. . Bien.
,.
.
.
Id.
FACULTÉ
DES
SCIENCES.
65
MM. Gramusser, professeur au collège de Mirecourt. Assez bien.
Haxs, boursier de la Faculté. . . . . . . . Id.
Vixcexr, étudiant libre. , , .
. Id.
Favre,
maître répétiteur au lycée
GaïpA, maitre répétiteur
Lazsé, maître répétiteur
Rossix dit Larenrikre,
lycée
de Nancy . . .
de Reims.
Sans mention.
au lycée de Naney.
au lycée &e Naney.
maître répétiteur au
. . , , . . . . .
Id.
Id.
Id.
Licence ès sciences physiques :
MM. BacarD, boursier de la Faculté
Rec,
Licence
MM.
, ..
. . Bien.
boursier de la Faculté
.
. Assez bien.
ès sciences naturelles :
Vurirenin, docteur en médecine.
,
Hecur, docteur en médecine
2%
300 candidats
,
.
.
.
Très bien.
. . + . . Bien.
Baccalauréat.
se sont présentés
aux épreuves des divers
baccalauréats :
323 au baccalauréat ès sciences complet,
21 au baccalauréat ès sciences restreint,
La proportion des candidats reçus a été de 40 p. 100 pour
le baccalauréat ès sciences complet et de 66 p. 100 pour le
baccalauréat ès sciences restreint.
Baccalauréat
NOMBRE
DE
és sciences
complet.
CANDIDAYS
ADMIS
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SESSIONS.
g |
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124:
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5 |
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FACULTÉS,
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Novembre 1888. , ...|
Avril 1889 . , . .
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À. —
66
COMPTES
B.
—
Baccalauréat
RENDUS.
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NOMBRE
sciences
DE CANDIDATS
ADMIS AVEC LA NOTE
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SESSIONS.
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Novembre 1888 . . . . .
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3
5
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8
is
x
1
à
3
19
.
. .
ToTAUX
.
k
Les mentions sont décernées
avec succès les diverses
aux candidats qui ont subi
épreuves
de l’examen
du baccalau-
réat suivant les prescriptions du règlement de 1882. Il résulte
de ce règlement que tel élève qui,
sur un ensemble de onze
notes, a dix notes bien ou très bien et une seule note mal, ne
peut obtenir une mention autre que passable sans une délibé-
ration spéciale du jury, tandis que tel autre candidat qui a
dix notes passable et une seule note assez bien mérite la mention assez bien.
D'après le même règlement, un candidat peut étre admis
avec la mention bien sans avoir mérité
la note
bien dans au-
cune des parties de l'examen.
La Faculté pense que ces anomalies qu’elle rencontre à
chaque session d'examens pourraient être évitées en appliquant une règle analogue
à celle qu'elle
suivait
autrefois et
qui peut se résumer ainsi :
À. — Tout candidat qui, à la suite des épreuves orales, a
plus de deux notes mal ou dont la moyenne des notes est inférieure à deux est ajourné.
B. — Est attribuée :
1° La mention passable
à tout
candidat
dont
la moyenne
des notes est comprise entre deux et deux el demi, malgré une
ou deux notes mal ;
FACULTÉ
DES
SCIENCES.
61
2° La mention assez bien à tout candidat ayant au plus une
note mal dont la moyenne
des notes est comprise entre deux
ei demi et trois et demi ;
3° La mention
mai dont
bien à tout candidat n'ayant pas de note
la moyenne
des
notes
est comprise
entre
trois et
demi et quatre ;
4° La mention très bien à tout candidat n'ayant pas de note
nat dont la moyenne des notes est supérieure à quatre.
SERVICE
MÉTÉOROLOGIQUE.
Deux nouvelles stations sont venues combler, cette année,
une partie des lacunes que présente
encore
le réseau météo-
rologique qui doit embrasser toute la superficie du département de Meurthe-et-Moselle. M. Dalbin, pharmacien à
Nomeny, a bien voulu s’astreindre à faire avec régularité les
observations
que
l’on
demande
à une
station
complète
et,
grâce à l’obligeance de M. Denys, ingénieur en chef à Épinal,
nous recevons chaque mois le détail des observations pluviométriques recueillies à Bayon par le garde-rivière; ce
qui porte à 85 le nombre de nos correspondants.
Il faut y ajouter les 170 instituteurs
qui fournissent Les
données nécessaires à la statistique des orages.
Le dépouillement des observations est fait par M. Miliot,
chef des travaux météorologiques, assisté de M. Thiéry,
préparateur de physique. Le premier rédige des bulletins
mensuels
qui
sont distribués
aux observateurs,
à la presse
locale, aux sociétéssavantes de Nancy et, moyennantéchange,
à plusieurs commissions météorologiques, notamment à celles
des
départements
également
la plus
voisins.
grande
Un
bulletin
publicité,
annuel,
résume
les
qui
caractères
généraux des saisons écoulées et donne les moyennes
totaux des indications fournies pendant
reçoit
ou les
toute l’année par les
instruments de l’observatoire et des diverses stations.
À la Faculté des sciences, on lit les instruments
trois fois
68
._
COMPTES
par jour, et les nombres
RENDUS.
corrigés
sont
envoyés par dépêche
à Paris chaque matin et chaque soir. Joints à ceux que fournissent tous les observatoires de l'Europe, ces nombres
servent à dresser la carte synoptique affichée à l’entrée du
palais des Facultés et à la rédaction de la dépêche météorologique quotidienne
qui indique
le temps
probable pour le
lendemain.
Cette année, la Commission à obtenu, du Bureau central
météorologique, trois médailles, à titre de récompense, pour
ses meilleurs observateurs ; ellea été heureuse de les remettre
à MM. Gruyer (Louis), instituteur à Rogéville; Douchet,
instituteur à Mance ; Bauquel, instituteur à Pexonne.
Enfin le Conseil général à bien voulu, cette année, porter
de 600 fr. à 700 fr. la subvention qu’il accorde à la Cormmission météorologique.
Le cours complémentaire
de physique
du globe,
dont est
chargé M. Millot, est toujours suivi avec fruit par les candidats à la licence de physique et à l’agrégation d'histoire et
de géographie.
PRIX
DÉCERNÉS
Grâce à la libéralité
du
PAR
Conseil
LA
FACULTÉ.
général
de Meurthe-et-
Moselle et de la municipalité de Nancy, la Faculté à pu,
comme les années précédentes, récompenser les élèves les
plus méritants.
Un prix d'une valeur de 100 fr. à été accordé à M. Vuillemin reçu à la licence ès sciences naturelles avec la mention
très bien, et quatre prix d’une valeur de 70 fr. ont été décernés
. à MM. Badonnel, Bagard, Hechtet Pérolla, reçus à la licence
avec la mention bien.
|
PUBLICATIONS
DES
MEMBRES
DE
PENDANT
LA
FACULTÉ
L'ANNÉE
DES
SCOLAIRE
SCIENCES
1888-1989
M. GrawnLeau, doyen honoraire, professeur de chimie et physiologie
appliquées à l’agricullure :
io Études agronomiques,
1'° série, 1885-1886;
4° édition. —
Hachette
ei Ce,
20 Études
agronomiques,
Hachette et tie,
3° série,
1887-1888;
29 édition,
in-12,
—-
30 Études agronamiques, 4° série, 1888-1889; in-12, -— Hachette et C?°.
4 La Production du blé en France. Conférence faite au 2 congrès des
grains et farines (vingtième mille). In-8°. 1889.
|
5° Culture et production des céréales en Europe et dans le NouveauMonde. Conférence faite au 8° congrès des grains et farines, août 1889.
In-89.
6° Les Progrès de l'agriculture et les syndicats agricoles. Gonférence
faite le 27 février 1889 à la Socièté centrale du travail professionnel.
In-8°,
1889.
3° Recherches expérimentales sur
(en collaboration avec M. A. Leclerc).
l'alimentation du cheval de trait
Annales de la science agronomique
française et étrangère, {. [ de 1888, Paris, 1889.
S° Annales de la science agronomique française
el étrangère,
en col,
laboration avec M.H. Grandeau, t. Il, 1888, et t.E*, 1889. 2 vol. in-8°, 1889.
go L'Épuisement du sol et les récoltes. In-12, 1889, — Hachette et Ge.
M. FLoquer, professeur de mathématiques:
19 Sur le mouvement d'un fu flexible ef inextensible (Gomptes rendus
de l’Académie des sciences).
20 Sur les lignes de thalweg du paraboloïde de révolution à axe vertical (Bulietin de la Socièté des sciences de Nancy).
70
COMPTES
M. HazLen,
RENDUS.
professeur de Ghimie
:
10 Sur de nouveaux éthers neutres et acides des Camphols. Succinates
(Comptes rendus,
t. GVIHE, p. 410).
20 Sur de nouveuux éthers neutres
{Gomptes rendus, t. GVIIT, p. 456).
39 Sur la cyanacctophénone,
et acides des Camphols.
Phtalates
l'arthométhylcyanacétophénone
et l’éther
orthotoluylacétique. Méthode générale de synthèse des acides B acétoniques de la série aromatique (Gomptes rendus, t. CVIH, p. 1116).
45 Infuence qu'exerce sur certains corps neutres l’introducfion dans
leur molécule de radicaux
dit négatifs. Sur une nouvelle classe de corps
à réaction acide. Cyanomalonates d'éthyle et de méthyle (Annales de
chimie et de physique, 6° série, t. XVI).
5° Camphre et Bornéol de Romarin. Nouvelle méfhode de séparation
du Camphre et du Bornéol (Comptes rendus, t. GVIH, p. 1308).
‘
6° Sur les acétates et bensoates de camphols actifs et racémiques. Sur
un mode de préparation d'un bornéol droit pur, identique au bornéol
de Dryobalanops (Comptes rendus, t, CIX, p. 29).
19 Sur de nouveaux dérivés du Camphre (Gomptesrendus, t. GIX, p. 68).
8 Sur de nouveaux dérivés du Camphre (Gomptes rendus, t. CIX,
p. 112).
9° Sur les isocamphols.
Influence
des
dissolvants
certains
groupes
rotatoire (Comptes rendus, t. GIX, p. 187).
10° Nomenclature
et origine
de
sur
de
leur pouvoir
composés
azotés
(Agenda du chimiste, année 1889).
119 Sur Les éthers monochloroacétoacétique à et y. Essai de synthèse de l'acide citrique (en collaboration avec M. Held. Gomptes rendus, t. GVIH, p.516).
M. Tuouzer,
professeur de minéralogie :
1° De l'État des études d'océanographie en Norvège et en Écosse. Rap-
port sur une mission du ministère de l'instruction publique (Archives des
Missions, 3° série, t. XV).
29 Considérations
Neuve,
avec
sur
pl. (Bulletin
la
structure
de Ia Société
et la
genèse
des bancs
de Terre-
de géographie de Paris, 1888).
8° L'Océanographie, sa définition, son histoire (Bulletin de la Société
de géographie de l'Est, 1889).
49 Traité d'océanographie (statique). Introduction (Revne maritime et
coloniale, t. CII, novembre 1889).
5° Solubilité des minéraux dans l’eau de mer (Comptes rendus Acad.
‘sciences, t. CVHI, p. 753).
6° Sur la chaleur spécifique de l’eau de mer à différents degrés de con-
centration et de
t. CV, p. 794).
dilution (en
collaboration.
Comptes
rendus
Acad. se.,
7° Les Études d’océanographie en Norvège et en Écosse (Revue scienti-
fique, t, XL,
p. 554).
FACULTÉ
DES
SCIENCES.
71
M. BLoxpcor, professeur adjoint de physique
:
{o Sur une loi élémentaire de l'induction électra-magnétigue (Société
des sciences de Nancy).
20 Sur un compleur d'énergie électrique (Société des sciences de
Nancy).
M. KoggLer, chargé d'un cours complémentaire de zoologie :
1° Recherches sur la double forme de spermatozoïdes chez le Murex
braudaris et le M. trunculus (Recueil zoologique suisse, t. V).
20 Recherches sur la structure du pédoncule des Cirrhipèdes (Revue
biologique du nord de la France, t. Ie),
3° Recherches sur la structure du système nerveux des Lidapides (Re-
vue biologique du nord de la France, t. E').
4° Sur les formations
(Gomptes rendus
de
Acad.
de
recouvrement
chez l'Anatife et le Tollicipes
se. Paris, t. OVIIT).
5° Recherches sur l’organisation
biologie, L. IX).
des Cirrhipèdes,
1"
partie (Archives
M. Guvrz, chargé d’un cours complémentaire de chimie:
19 Sur le fluorure d'argent (Société des sciences de Nancy).
20
Sur le poids moléculaire de l'acide Ruorhydrique (Société des sciences
de Nancy),
M. Artx, chargé d'un cours de chimie industrielle :
Observalion sur le dosage de l'acide phosphorique
dans
les scories
mas, el sur un phosphate ferrique quañrihydraté [Bulletin de
chimique, 8° série, L. IT, p. 324).
M.
Pemir,
chargé
d'un cours de chimie
agricole
Tho-
la Société
:
Recherches sur quelques composés azotés de la série aromatique (Annales de chimie et de physique, octobre 1889).
£n collaboration avec M. Berthelot :
1° Chaleur de formation de l'hydrogène antimonié (Annales de chimie
et de physique, septembre 1889).
29 Chaleur de combustion du carbone
graphite,
carbone
amorphe
(Annales
dans ses divers
de
chimie
tembre 1889).
80 Chaleur de combustion et de formation
chimie et de physique, septembre (889),
et
de
élats : diamant,
physique,
des nitriles
sep-
(Annales de
4° Recherches fhermiques sur les camphres nitrés isomériques el sur
le camphre
cyané
(Gomptes
rendus,
t, GIX),
72
COMPTES
RENDUS,
M. Wouezegmu®rx, chargé d'un cours complémentaire
de géologie :
1° Note sur le callovien entre Toul et Neufchâteau (Socitté des sciences
de Nancy).
90 Sur la cause du changement
de
lit de
de la Meuse (Association française, août 1889).
la Moselle,
ancien affluent
M. Minor, chargé d'an cours de météorologie :
Rapport sur le concours Herpin. Discours de réception à l’Académie de
Stanislas. Séance publique du 16 mai 1889.
Répartition moyenne des pluies dans le département de Meurthe-etMoselle, avec carte (Bulletin de la Gommission météorologique, 1888, et
Bulletin de la Société des sciences, 1889)..
Note sur des roches polies et strices dues à d'anciens glaciers, découvertes
aux environs de Remiremont (en collaboration avec M. le D' Bleicher.
Bulletin de la section vosgienne du Club alpin, juillet, 1889, et Düiletin
de la Société des sciences).
|
Climatologie de la chaîne des Vosges, un chapitre du livre intitulé :
les Vosges, le sol ef les habitants, par M. ie D° Bleicher (Bibliothèque
scientifique contemporaine).
M. Henry Granpeau,
chef des travaux agronomiques :
Recherches sur les formes nafurelles de l'hunvus et leur influence sur
la végétation et Le sol, par Müller, de Gopenhague. Tradait de l'allemand.
12-89 de 351 pages, figures et tableaux. 1889.
M. CREvVALLIER, préparateur de minéralogie :
Sur la chaleur spécifique de l'eau de mer à différents degrés de concentration et de dilution (en collaboration. Comptes rendus Acad. sc.,
t CVILL, p. 794).
RAPPORT
DE M. DEBIDOUR, DOYEN DE LA FACULTÉ DES LETTRES
SUR LES TRAVAUX ET LA SITUATION
PENDANT
L'ANNÉE
MoxsiEUR
DE LA FACULTÉ
SCOLAIRE
1888-1889
LE RECTEUR,
MESSIEURS,
Chargé de vous exposersommairement l’état et Les travaux
de la Faculté des lettres pendant la dernière année scolaire,
je dois lout d’abord relater les modifications qu’a subies,
depuis le mois de novembre 1888, le personnel de cette corporation el quelques faits nouveaux intéressant
ment certains des membres qui la composent,
particulière-
La Faculté possède, vous lesavez, sept chaires magistrales.
L'une d'elles, celle de langue et littérature
titulaire M. Decharme,
fonctions
décanales.
grecques,
a pour
qui m'a précédé dans l'exercice des
Maïs cet honorable
professeur
a cessé
depuis trois ans de l'occuper. Appelé à la Sorbonne, comme
chargé de cours, en novembre 1886, il a été attaché, il y a
quelques mois, comme professeur adjoint à ce grand établissement. Il devient donc
revienne jamais
de moins
parmi nous.
continue à être tenue à Nancy
en moins
probable qu'il
Sa place dans l’enseignement
par M. Albert Martin, chargé
74
COMPTES
de cours,
qui
est lui-même
culté.
La chaire de langue
RENDUS.
professeur
et Littérature
cante par la retraite du vénéré
M.
adjoint
à notre
Fa-
latines est devenue va-
Campaux,
faisais part l'année dernière à pareille
dont je vous
époque.
Deux candi-
dats ont sollicité l'honneur de succéder à ce maître si apprécié
et si regretté: M. Thiaucourt qui, depuis la rentrée, occupait
déjà la place à titre de chargé de cours, et M.
fesseur
au
lycée
de
Dijon,
que
nous
services distingués dans l'Université
et deux
santes sur Lesage
Sans
et sur
Columelle.
Barberet, pro-
recommandaient
thèses
des
intéres-
méconnaître
les
titres et le mérite de ce dernier postulant, nous ne pouvions,
mes collègues et moi, refuser la préférence à son compétiteur qui, après avoir été un de nos meilleurs élèves, était
depuis six ans pour nous un
culièrement
compétent
en
collaborateur remarqué,
matière
de philologie
parti-
latine,
et
qui s'était fait connaître du monde savant non seulement par
la solidité de son enseignement, mais par la publication
d'importants travaux de critique et d’érudition.
La section
notre choix.
permanente
M.
du Conseil
le Ministre
consacré. M. Thiaucouri
de
a donc
supérieur
a confirmé
l’Instruction publique
été nommé
professeur
l’a
tilu-
laire. Nous en avons été heureux pour lui, qui le souhaitait,
pour la Faculté,
qui désire le conserver
bien
longtemps
au
nombre de ses membres, et pour les élèves dont il continuera
de diriger
les travaux,
sinon
avec
plus
de
sollicitude,
dn
moins avec plus d'autorité encore que par Le passé.
Il y a un au, je vous annonçais
qu’il allait être remplacé
dans son ancien emploi de maître de conférences par M. Collignon,
professeur
de rhétorique
au
lycée
de
Nancy.
Ce
dernier, vous le savez, n’était pas pour nous un étranger, un
nouveau venu. Précédemment, et au grand profit de nos
étudiants,
années.
il avait
été
notre
auxiliaire
pendant
plusieurs
[l n’était pas un de nous qui n’eût depuis longtemps
son opinion faite sur cet esprit si cultivé,
si délicat,
si fin,
FACULTÉ
et sur
l'influence
enseignement,
DES
pénétrante,
Aussi
LETTRES.
vraiment
avions-nous
15
suggestive,
demandé
qu'il
de
son
nous
fût
rendu. Nous sommes reconnaissants à l'administration de
lavoir fait rentrer, avec un titre supérieur à celui qu’il y portait autrefois, dans une Faculté où ses qualités d’humaniste et
d’historien littéraire peuvent se manifester tout à l'aise, pour
le charme de ses auditeurs et pour le profit de ses disciples.
Vous connaissez, Messieurs, d'assez longue date nos autres
maîires
de conférences.
Nul
d’entre eux
ne s’est séparé de
nous. Et nous nous en félicitons, car il n’en est pas un dont
le concours
instant
légitime
Ge
ne nous soit précieux et dont le zèle
ralenti.
Jeunes,
ambition,
former
de
laborieux
ils ont
tous
élèves,
mais
bons
et
possédés
se soit un
de
le souci non
la plus
seulement
d'augmenter
par
leurs
travaux personnels la notoriété de bon aloi que leur ont déjà
value leurs premiers
M. Auerbach,
succès. L'an dernier, l’un d’entre eux,
avait déjà conquis
avec honneur
en Sorbonne
le grade de docteur ès lettres. Deux autres, cette année, on!
eu le même mérite. Ce sont MM. Diehl et Lemercier. Le
premier,
dans
ses
deux
thèses
historiques
(1° Études
sur
l'administration byzantine sous l'evarchat de Ravenne (568-751);
2° Quo tempore, qua
mente seriptus
sit Xenophontis libellus qui
Tléçot inscribitur), et le second, dans ses deux thèses littéraires (1° Étude littéraire et morale sur Jean Vauquelin de la
Fresnaye ; 2° De Platonis Phædro dialogo), ont fait preuve non
seulement
d’un
art
d’une érudition solide et d’un jugement sûr, mais
très
la fois des
réel
de
professeurs
composition
sérieux
Deux de leurs collègues, MM.
et montré
et des
qu'ils
écrivains
sont à
de talent.
Lichtenberger et Cousin,
s’ap-
prêtent également à affronter, dans un avenir peu éloigné,
les épreuves du doctorat, Ce dernier, chargé par le ministère de l'instruction publique d’une mission archéologique
en Carie, nous a quiltés au mois de juin et nous revient à
cette heure avec une ample
science fera son profit.
moisson de découvertes dont la
|
76
COMPTES
RENDUS.
Nous sommes donc heureux de conserver nos maîtres de
conférences.
Mais
combien
de
temps
les garderons-nous?
Nous ne pouvons nous dissimuler que la éondition matérielle
qui leur est faite (à eux comme à leurs collègues des autres
Facultés) n’est ni pour les séduire ni pour les retenir. Ils
ne sont ni assurés de l'avenir, puisque leurs nominations
doivent être renouvelées chaque année, ni certains d'une
amélioration
de
traitement
qu'aucune
loi,
aucun
décret,
aucun arrêté ministériel ne leur garantit. Et ce que je dis là
d'eux s'applique également aux professeurs adjoints, qui sont
exposés à vieillir dans une Faculté, sans pouvoir jamais
compter, au point de vue pécuniaire, sur un avancement
régulier.
Ce n’est pas la première fois que nous appelons
de l'administration sur les plaintes qu'inspire
fonctionnaires une situation si peu en rapport
mérites et avec leurs travaux. J'aurai sans doute
occasions
énoncer
à revenir
une
fois
sur ce sujet.
de
plus
les
Pour
arguments
l'attention
à tous ces
avec leurs
en d'autres
aujourd'hui,
sans
que j'ai dû
faire
valoir en leur faveur, je me bornerai à renouveler ici mes
conclusions. On ne doit pas oublier que les mafires de conférences sont en grande partie d'anciens professeurs de
lycées, -qui abandonnent, pour des emplois précaires dans
notre enseignement, des places sûres et des traitements supérieurs à ceux que les Facultés leur offrent. Nous souhaite-
rions qu'ils fussent nommés
pour
une
surtout
que
période
leur
sinon à titre définitif, du moins
de plusieurs
avancement
années.
fût réglé
Nous
par
désirerions
décret
et que,
rendant les mêmes services que les professeurs titulaires
(surtout depuis qu’ils sont autorisés à participer aux examens
du Baccalauréat), ils fussent assurés, après cinq ou six années
d'exercice, d'atteindre le traitement attribué aux chargés de
cours. À plus forte raison pensons-nous que ces derniers ne
devraient pas avoir d'avantage, quantaux appointements, sur
les professeurs adjoints, qui sont, vous le savez, assimilés en
FACULTÉ
DES
LETTRES.
droit, par le décret du 28 décembre
titulaires.
Pour en revenir
aux travaux
1885,
aux professeurs
de la Faculté,
terez, je l'espère, une satisfaction,
déjà très actif et très varié,
71
vous
consta-
que notre enseignement,
l’a été plus encore cette année
que pendant les précédents exercices. J’ai déjà exposé, dans
mon dernier
rapport,
les raisons
qui nous
ont
déterminés,
mes collègues et moi, à remettre en honneur la tradition des
cours ouverts, qui avait quelque temps paru tendre à se perdre
dans
l’Université,
plus familier,
chent
et cela
sans
plus pratique,
de préférence
négliger
cet
enseignement
plus professionnel
les aspirants
à certains
certains concours.
|
Je ne reviendrai pas sur 6e sujet. Je me
que recher-
examens
ou à
bornerai à vous
dire que jamais, depuis bien longtemps, nous n’avions appelé
le grand
public
à autant
de
cours
que
durant
la dernière
année scolaire, et à vous indiquer brièvement le sujet des
leçons auxquelles nous avons cru devoir le convier. M.Krantz
a continué, avec le talent que vous lui connaissez et avec le
brillant succès dont il est coutumier, son Histoire du Romantisme
français
et s’est
attaché
surtout
à analyser
et juger
l'œuvre dramatique de Victor Hugo. M. Thiaucourt a débuté
dans la chaire de langue et littérature latines par une sérieuse
et instructive étude,
pleine d’aperçus personnels,
et les Césars. M. Martin
a inauguré
sur Tacüle
son enseignement public
en appelant, avec son autorité particulière d’helléniste, l’attention de son auditoire sur l'Histoire de la Comédie grecque.
M. Egger a traité
cette année
de la Logique
avec sa vigueur
et sa solidité d'exposition habituelles. M. Diehl, dans des
entretiens où l'intérêt du fond n'avait d'égal que la distinction de la forme, a fait connaître les Grandes découvertes de
l'archéologie classique au x1x° siècle. Le talent souple et nerveux
de M. Auerbach a rendu saisissant son tableau de la Colonisation européenne
en Océanie.
M.
Pfister a poursuivi,
avec sa
sûreté de méthode et sa lucidité ordinaires, en s’arrélant sur
18
COMPTES
RENDUS.
la période carolingienne, sa magistrale
et de l'Alsace. Enfin,
Hisioire de la Lorraine
pour ma part, je me suis efforcé de re-
tracer avec clarté, sous ce titre : La Sainte-Alliance
et la Révo-
lution, l’histoire diplomatique de l’Europe de 1814 à 1848.
Tous les cours que je viens
d'indiquer ont été régulière-
ment suivis par le public d’un bout à l’autre. Le nombre des
auditeurs à varié de 50 à 800;
ce dernier chiffre,
il eût été parfois
si notre grand
amphithéâtre
supérieur à
ne se fût, à
certains jours, trouvé trop exigu. Mais en dehors des séries
de leçons consacrées à de simples auditeurs, plusieurs d’entre
nous ont entrepris
et mené
à bonne
fin des
cours
fermés,
consacrés spécialement à des élèves, et d’un caractère sinon
plus sérieux, du moins plus technique
et, par là, plus profi-
tables peut-être à des étudiants qui pour la plupart se destinent au professorat.
C'est ainsi que durant la dernière
année
scolaire ont été
traités les sujets suivants : 1° Litiéraiure et critique allemandes
(par M. Grucker); 2° Grammaire allemande (par M. Lichtenberger) ; 3° Littérature latine, depuis les origines jusqu’à Auguste
(par
M.
Collignon);
4° Histoire
de la conjugaison
française
(par M. Étienne); 5° Grammaire des langues classiques (par
M. Cousin) ; 6° Institutions françaises sous les Valois (par M. Pfster); T° Institutions romaines (par M. Diehl). Et à cette énumération je dois joindre le cours libre de Paléographie diplomatique et de Bibliographie,
que M.
Émile
Duvernoy,
agrégé
d'histoire, archiviste de Meurthe-et-Moselle (un de nos
anciens élèves), avait été autorisé à ouvrir et qu'il a fait
pendant le 1° semestre avec une réelle compétence, au grand
avantage de nos étudiants en histoire. Cetauxiliaire vaillant
et dévoué a élé chez nous le bienvenu,
sa collaboration le meilleur souvenir.
et nous gardons de
Tout le temps qui n’a pas été pris par les cours publics et
par les cours fermés dont je viens de faire mention
dire à peu près
la moitié
de
nos heures
de
(c’est-à-
service)
à été,
comme d'habitude, employé eu conférences proprement dites,
FACULTÉ
DES
LETTRES.
19
sur lesquelles je ne m'étendrai pas, me bornant à rappeler
qu’elles sont généralement consacrées à des explications
critiques
d'auteurs,
à la correction
nous remettent chaque
mois
nos
des
élèves,
compositions
que
et aux
par
leçons
lesquelles ils s’exercent au professorat sous notre direction et
notre contrôle.
Vous trouverez, Messieurs, à la suite de ce rapport la
notice
complète
et détaillée
de
publications
effectuées
par
chacun de nous depuis le mois de novembre 1888, Je vous y
renvoie,
et vous verrez
dentes, la Faculté
que
n’a pas
Cette année,
moins
la plume que par la parole.
comme
manifesté
Je me
les précé-
son activité par
bornerai
à signaler ici
cette œuvre collective que nous avons entreprise,
il y a près
de trois ans, et qui, sous le litre d’Annales de l'Est, fait déjà,
nous osons le croire, quelque honneur à l’Üniversité de
Nancy. Cette Revue trimestrielle, dont je vous ai déjà fait
connaître le but, le programme et le caractère, jouit toujours
de l’estime du public
destinée.
MM.
Des
sérieux
collaborateurs
Mossmann,
Mathieu,
auquel
d’un
elle
grand
Le Monnier,
est spécialement
mérite,
comme
etc., n'ont pas
peu
contribué cette année à son succès.
II va sans dire qu’elle continue à être alimentée
lement par les membres
de la Faculté.
principa-
Ses dernières livrai-
sons doivent à certains d’entre eux plusieurs articles qui ont
été justement remarqués.
Je signalerai notamment
le travail
de M. Auerbach sur la Question d’ Alsace à la diète de Ratisbonne,
les études de M. Pfister sur les Légendes de saint Dié et de
saint Hidulphe
(morceaux précieux
en ce qu’ils nous donnent
une idée de ce que sera cette histoire de Lorraine et d'Alsace
que prépare si laborieusement depuis plusienrs
années notre
savant collègue), l’apercu de M. Diehl sur les Sujets de genre
dans l'archéologie classique (leçon d'ouverture de ses derniers
cours), et l’éloge si ému, si touchant du pasteur Oberlin, le
bienfaiteur du Ban-de-la-Roche, par M. Grucker, membre
l’Académie
de Stanislas.
de
Qu’il me soit permis de mentionner
80
COMPTES
RENDUS.
aussi deux articles dus à d'anciens membres de la Faculté,
savoir la fin de l'étude de M. Basch sur Wilhelm Scheurer et
la philologie allemande, et les pages si instruciives, si lumineuses consacrées par M. Campaux à la Critique du texte.
d’Horace. Notre respecté collègue, dans les studieux loisirs
de sa retraite, ne nous oublie pas ; il semble avoir renouvelé
un sujet que l’on pouvait croire épuisé ; il nous promet la
suite de son important travail et nous le remercions à l’avance
cordialement de vouloir bien nous en donner la primeur.
Si notre enseignement
qu'à des auditeurs,
nos
public
ne s'adresse, en général,
conférences
ei nos cours fermés ont
pour clientèle un personnel de vrais étudiants, dont l’accroissement rapide
—
et continu
éminemment
ne permet
pratiques —
de
plus à certains esprits
demander
à quoi
servent
les Facultés des lettres. Il y a dix ans, nous n'avions guère
qu'une douzaine d'élèves inscrits, participant régulièrement
à nos exercices scolaires. En 1888 nous en comptions 124 et
cette année nous en avons eu jusqu'à 137 (dont 15 prenaient part
à nos
travaux
par
correspondance).
En
ce qui
touche à la nature des études et au but poursuivi, ce nombreux personnel se répartissait dans les catégories suivantes :
Aspirants à l'agrégation des lettres.
—
—
. . . . .
de grammaire
,
,
.
.
.
.
2
22
—_—
—
de philosophie, . , . .
—
—
d'histoire. . . . . . .
—
—
d'allemand . , , . . .
Aspirants au certificat d'aptitude à l’enseignement
de l’allemand , , , . . . . . . . . . . .
Aspirants à la licence littéraire , , . . . . . .
4
10
6
—_
_—
—
—
Divers,
—
—
. . ....
di
10
7
philosophique.
, . . . .
historique , . . . . . .
des langues vivantes . , .
.......
.. .. .
Total.
.
.
.
.......
27
31
7
13%
Sous ce titre : Divers sont désignés des élèves qui, sans se
préparer
à un
des
concours
ou
des
examens
susindiqués,
FACULTÉ
DES
LETTRES.
81
avaient demandé à suivre spécialement, pour leur instruction, certaines conférences ou certains cours fermés. Plusieurs, par exemple,
étaient venus
étudier particulièrement
la Paléographie du moyen dge et la Diplomatique sous M. Duvernoy. D’autres étaient des jeunes gens étrangers (nous
avons eu notamment pour élèves
bourgeois)
pourvus
de grades
un Suisse
conquis
et deux Luxem-
dans
leur pays,
et
désireux surtout de poursuivre sous notre direction l'étude
de la langue et de la littérature française, de la langue et de
la littérature allemande,
de l’histoire et de la géographie.
Sous le rapport de leurs conditions personnelles,
comment se classaient nos 137 étudiants:
Boursiers d'agrégation. .
Boursiers de Hcence. . .
Maîtres répétiteurs .
Professeurs de lycées ou de
Élèves libres. . , . . .
Total,
L’assiduité
. . . ,
, . . .
ue
collèges
. . . .
, . . .
et le travail des élèves
satisfaisants. Parmi nos boursiers,
à l'administration
comme
. .
. .
es
. .
. .
. .
. .
. .
ee
, .
. .
. .
.
«
,
.
.
voici
. . 15
. 15
+ 15
. 84
. 58
. 13%
ont été généralement
un seul a dû être signalé
trop irrégulier
et trop peu labo-
rieux pour pouvoir être maintenu en possession de son titre.
La déchéance a été prononcée contre lui. Cette mesure rigou-
reuse, mais nécessaire, a été, croyons-nous, d’un excellent
exemple pour ses camarades.
Les prix annuels que nous devons à la libéralité du Conseil
général de Meurthe-et-Moselle et du Conseil municipal de
Nancy ont été décernés à MM. Heymonet, élève libre,
Balteau, boursier d’agrégation, et Windenberger, boursier
de licence.
Le certificat d'Études supérieures, institué par la Faculté
depuis quelques années, a été demandé par un certain nombre
d'élèves. Trois d’entre eux en ont été jugés dignes, et je
tiens à les mentionner ici. Ce sont : MM. Linster et Bührer,
étudiants étrangers, et M. Petit, étudiant libre de Nancy.
FACULTÉS,
6
82
COMPTES
Indépendamment
tenus de suivre
RENDUS.
des cours et conférences
à la Faculté, plusieurs
qu'ils étaient
des jeunes
gens qui
se préparent sous notre direclion soit à l'agrégation, soit à la
licence, ont été désignés par nous, suivant les instructions
de M. le Ministre de l'instruction publique, pour assister,
durant plusieurs semaines, à diverses classes du lycée de
Nancy. Ils étaient au nombre de treize. Tous se sont acquittés
consciencieusement de la tâche — toute passive — qui leur
avait été confiée. Ils ne paraissent pas, à vrai dire, en avoir
tiré grand profit. Car pour obéir aux prescriptions de la circulaire
ministérielle qui avait
institué cette innovation,
ont dû se borner à suivre comme
ils
témoins des exercices sCo-
laires auxquels ils ne pouvaient prendre aucune part person-
nelle. [Il faudrait, pour que la mesure que je viens de mentionner eût des résultats vraiment
avantageux,
que nos étu-
diants s’essayassent quelque peu au rôle de maîtres dans les
classes auxquelles ils sont appelés à assister, qu'ils pussent
interroger les élèves, corriger leurs devoirs et faire quelques
leçons, sous la direction des professeurs. C’est la conviction
de mes collègues, aussi bien que la mienne propre.
Quels ont été, au bout de la dernière année
ce qui regarde les concours
et les examens
scolaire,
auxquels
en
corres-
pondent nos cours et nos conférences, les résultats de notre
enseignement? Sous ce rapport, nous avons lieu, en somme,
d’être aussi satisfaits que les années précédentes.
C'est au succès de nos élèves à l’agrégation que, comme
nous-mêmes, Messieurs, vous attachez sans doute le plus de
prix.
Vous apprendrez
donc
avec plaisir
que
sur quinze de
nos élèves qui ont affronté en juillet dernier cette épreuve
redoutable, sept ont été déclarés admissibles
et que six sont
finalement sortis vainqueurs de la lutte, savoir MM. Bonjean
et Barat, agrégés de grammaire; M. Clarac, agrégé d’allemand ; MM. Dubois, Balteau et Bécourt, agrégés d'histoire.
Je tiens, du reste, à vous faire remarquer que nous n’avons
pas présenté
de candidats
à l’agrégation
des Lettres.
Ils ne
FACULTÉ
nous auraient pas manqué,
leur assurer autant de cours
DES
LETTRES,
83
si nous avions été en mesure de
et de conférences
qu'il leur en
faut pour mener à bonne fin leur préparation. Nous
si la Faculté avait deux heures supplémentaires à
par semaine, l’une à la littérature grecque, l’autre
rature latine, et si notre professeur de littérature
qui
a déjà
tant
de
peine
à corriger
le serions
consacrer
à la littéfrançaise,
les compositions
des
candidats à la Licence et des aspirants à l'agrégation de
grammaire, avait pour auxiliaire un nouveau maître de conférences,
que l'administration,
accordera
bien
un
jour.
l’agrégation de philosophie,
nous
J'ajoute
osons l’espérer,
qu’en
ce
qui
nous
touche
à
il ne nous est guère possible de
former régulièrement de bons candidats. Depuis deux ans,
nous
en
peine
dans
dont
loués,
que l’enseignement philosophique n'étant représenté
notre Faculté que par un professeur, ce professeur,
le zèle et le mérite, du reste, ne sauraient être trop
ne peut à lui seul assurer à ceux de ses élèves qui se
destinent
tion,
avons
eu
un,
pas
davantage.
On
comprend
à la Licence et à ceux qui ambitionnent
l’agréga-
une préparation complète à ces deux épreuves.
faut forcément
choisir.
Aussi
demandons-nous
sieurs années l’adjonction à notre personnel
sans
Il lui
depuis plu-
d’un maître de
conférences de philosophie, auquel, par parenthèse, pourrait
être confié l’enseignement de la pédagogie, suspendu
de fait
depuis le départ de M. Alexandre Martin.
La préparation à l’agrégation de grammaire
donne
depuis
longtemps à Nancy d'excellents résultats, parce qu'elle est
dirigée par un nombre de maîtres suffisant, et qu’ils peuvent
se partager la tâche au plus grand avantage des étudiants,
J'en dirai autant, ou à peu près, de la préparation à l’agrégation d'histoire qui a été couronnée cette année d’un si
éclatant succès. [l serait seulement à désirer, comme nous
l'avons demandé
plusieurs fois,
que l’enseignement fût ren-
forcé de quelques conférences supplémentaires,
ce qui nous
permettrait de séparer entièrement les aspirants à la Licence
84.
COMPTES
des aspirants à l’agrégation,
RENDUS.
au grand
autres. Quant aux cours et exercices
des uns
et des
institués en vue
profit
de l’a-
grégation d'allemand, vous savez quels fruits ils portent
chaque année, grâce surtout à notre vaillant et dévoué collègue M. Grucker. Mais il est fort regrettable qu'un complément naturel el nécessaire, que nous avons instamment et
plusieurs fois réclamé, leur fasse encore aujourd’hui défaut.
C’est l’enseignement de la langue et de la littérature anglaise
que je veux dire. Il est absolument indispensable (les programmes sont là pour l’attester) aux étudiants qui aspirent à
lPagrégation d’allémand, et même à ceux qui se préparent
simplement à la Licence d'allemand. Pourtant il n'existe pas
encore à la Faculté de Nancy. Je signale de nouveau cette lacune. Puisse-t-elle étre bientôt comblée!
MM. Grucker et Lichtenberger ont bien voulu, cette année
encore, accueillir un assez grand nombre d'élèves ayant pour
but de conquérir le certificat d'aptitude à l’enseignement de
la langue allemande. Ils en ont eu jusqu’à 27, dont plusieurs
se sont présentés au concours qu'ils avaient en vue; cinq de
ces jeunes gens ont eu les honneurs de l’admissibilité ?. Un
seul, M. Bernadac,
a obtenu un succès complet. Je dois faire
observer que beaucoup des étudiants qui aspirent au certificat
nous arrivent fort mal préparés par leurs travaux antérieurs
aux études
pour mission
de philologie ei de littérature que la Faculté
de diriger.
filles qui généralement
a
Parmi eux se trouvent des jeunes
ne se sont
pas
élevées
au-dessus
de
l'enseignement primaire et dont quelques-unes ne sont même
pas pourvues du brevet d’institutrice. Avec de tels disciples,
les maîtres, au détriment de leurs autres élèves, sont presque
toujours obligés de se remettre à faire
la classe et doivent sou-
vent se borner à des exercices tout à fait élémentaires,
n'ont rien de commun avec l'enseignement supérieur.
qui
Il se-
rait à désirer que ce travail, dont nos collègues ont bien voulu
1. L'un d'eux, M. Voirin, qui avait obtenu le 3° rang,
une maladie subile, de subir les épreuves orales,
a été empêché,
par
FACULTÉ
DES LETTRES.
85
jusqu'à présent se charger, fût confié au personnel de l’enseignement
secondaire.
Les
Facultés
y gagneraient
plus détournées de la mission qui leur est propre
diants, dont il est ici question, n'y perdraient
de
n'être
et les étu-
certainement
rien.
La préparation
aux
divers
ordres
de Licence
n’a pas eu
cette année plus que les précédentes pour effet de déterminer
un grand nombre
de candidats à affronter les épreuves qui
permettent d’obtenir ces grades. Les deux sessions d'examens
tenues en novembre 1888 et en juillet 1889 ne nous ont fourni
que vingt-deux aspirants, sur lesquels quinze
ont
été décla-
rés admissibles et quatorze finalement reçus :
Licence
littéraire.
MM. Hevymower, étudiant libre;
Brocu (Ernest), idem ;
Moxix,
idem ;
Favréaux, maître répétiteur au lycée de Nancy;
Uxaavuer, boursier de la Faculté,
Licence
historique.
MM. Couvsa, boursier de la Faculté ;
Pronnrer, édem;
Horrer,
étudiant libre.
Licence philosophique.
MM.
Winpexsenger, boursier de la Faculté
Ferrer, étudiant libre.
Licence des langues vivantes.
MM. Broou (Ernest), étudiant libre;
Bertranp, boursier de la Faculté ;
LaLaAGuË, idem;
SÉNIL, dem.
Six d’entre eux ont mérité la mention assez bien, à savoir:
MM. Favréaux, Hoffer, Heymonet, Bloch, Ungauer et Windenberger:,
Il n’en est pas moins regrettahle que le nombre des candi-
86
COMPTES
RENDUS.
dats à la Licenee ne soit pas plus élevé.
Mais il est évident,
comme je l'ai constaté déjà par mes précédents rapports, que
beaucoup de jeunes gens, qui se destinent à l’enseignement
secondaire, et qui même ont commencé des études sérieuses
pour y pouvoir entrer avec honneur, se découragent à la pensée que
la Licence,
très péniblement
obtenue
par eux, ne
leur ouvrira pas toujours les portes de cette Université qu’ils
sont impatients de servir. Actuellement d'anciens boursiers de
Licence, et même d'anciens boursiers d’agrégation, signalés
comme fort capables de triompher au prochain concours, demeurent sans ressources, sans possibilité de poursuivre leurs
études et, faute des humbles chaires de collège auxquelles
ils avaient tant de titres, sont réduits à solliciter, sans être
toujours sûrs de les obtenir, des emplois de maîtres répétiteurs. Si vous rapprochez de ce fait-là celui-ci, que d’autres
jeunes gens, pourvus simplement du grade de bachelier, ont
été placés comme professeurs dans l’enseignement secondaire
et qu'ils y sont maintenus, bien qu’ils ne fassent rien,
ou à
peu près rien, pour devenir licenciés, vous jugerez sans doute
comme moi qu'il y aurait lieu d'appeler sur ces derniers l’attention
de
l'autorité
supérieure,
afin que désormais,
grâce
à des prescriptions équitables, ceux qui occupent des emplois
sans en être dignes ne les détiennent pas indéfiniment au
préjudice de ceux qui les méritent.
Je ne puis terminer ce rapportsans vous rendre compte des
résultats qu'ont produits
à la Faculté
des Lettres, pendant
l'année scolaire 1888-1889, les examens de Baccalauréat.
À la première série des épreuves, 269 candidats se sont
présentés. L'année précédente la Faculté avait eu à en juger
3815. Le nombre des aspirants continue done à décroître,
comme il l’a fait avec une sorte de régularité depuis 1880 ou
1881, et cela sans doute pour les causes que j'ai précédemment indiquées. Sur le total des jeunes gens dont il est ici
question, 163 ont été reconnus admissibles et 149 ont été
reçus (1 avec la mention très bien, 35 avec la mention bien,
FACULTÉ
DES
LETTRES.
87
29 avec la mention assez bien). C’est une moyenne de 55 p.
100, bien supérieure à celles de 1888 et de 1887, lesquelles
n'étaient respectivement que de 44 et de 82 p. 100. Il ne
faut pas, à mon sens, conclure de ces chiffres que
des études
dans
le niveau
l’enseignement secondaire s’est tout à coup
et fort sensiblement élevé. La progression considérable
que je signale provient surtout de ce que, depuis deux ans,
lindulgence des examinateurs s'est accrue dans une propor-
tion manifeste. Les candidats ne sont pas, en général, beaucoup mieux préparés que par le passé. Les principales causes
d'échec continuent d’être, aux épreuves écrites, leur faiblesse
en thème allemand et en version latine, aux épreuves orales
leur insuffisance en grec, en histoire et en géographie.
Dans la 2° série, nous avons eu à nous prononcer sur 192
aspirants. C'est 26 de plus qu’en 1887-1888. Cet accroissement provient en partie du grand nombre de candidats antérieurement refusés et qui sont restés fidèles à notre Faculté,
en partie d’un afflux d'aspirants venus des divers ressorts aca-
démiques qui avoisinent celui de Nancy. Les admissibles
ont été au nombre de 107, dont 86 ont été finalement jugés
dignes
du
grade
de bachelier
(18
avec
la mention
bien,
7 avec la mention assez bien et 61 avec la note passable). La
proportion est ici de 44 p. 100. C’est, à peu de chose près,
celle que j'avais à constater l’année dernière. Les candidats
ont paru en général avoir des notions suffisantes de philosophie. Ceux qui ont été ajournés le doivent en majeure partie
à l'insuffisance de leur instruction scientifique ou à leur ignorance, parfois scandaleuse, de l’histoire contemporaine.
En somme, et si l’on confond les deux
séries, on
la Faculté a eu à examiner 461 candidats (au lieu
s'étaient présentés l’année précédente) et qu’elle
235, c'est-à-dire un peu plus de 50 p. 100, tandis
portion correspondante ne s'élevait qu’à 45 p.
l’année scolaire 1887-1888.
voit que
de 481 qui
en a reçu
que la pro100 pour
PUBLICATIONS
DES
MEMBRES
DE
PENDANT
M. GRUCKER,
LA FACULTÉ
L'ANNÉE
PROFESSEUR
DE
DES
SCOLAIRE
LETTRES
1888-1889
LANGUES
ET LITTÉRATURES
ÉTRANGÈRES.
Le Pasteur Oberlin. Discours prononcé
(Nancy, Berger-Levrault et Cie, in-8°).
M. DEBIDOUR,
à
PROFESSEUR
l'Académie
de
Stanislas
D'HISTOIRE.
1° Rapport sur les iravaux et la situation de la Faculté pendant l'an-
née scolaire 1887-1888
(Comptes rendus
des travaux des Facultés de
Nancy pendant l’année scolaire 1887-1888, p. 87-104).
2° Articles Bonaparte (famille), Bonaparte (Charles), Bonaparte {Lætitia}, Bonaparte (Joseph}, Bonaparte (Lucien), Bonaparte (Louis), Bonaparte (Jérôme), Bonaparte (Élisa), Bonaparte
(Pauline), Bonaparte
(Caroline),
Bonaparte
(Napoléon-Jérôme),
Bonaparte
(Louis-Lucien),
Bonaparte (prince de Canino), Bonaparte {Pierre}, Bonaparte (Antoine),
Bonaparte {(loseph-Napoléon), Bonaparte (Napoléon-Charles), Joséphine
(émpératrice), Marie-Louise {(impératrice), Napoléon H, Bonaparte (Napoléon-Eugène-Louis, prince impérial), Bonaparte (Mathilde), Bourrienne,
Bourmont, Boulay de la Meurthe, Boissonnet, Borel, Bosquet, Brémond
d'Ars (EL. de), Brémond d'Ars (Ch. de), Brémond d'Ars (1. de), Brémond
. d’Ars (C. de), Brémond d'Ars (P.-R. de), Brémond d’Ars (Th.-Ch. de),
Bugeaud, Breteuil (baron de), Breteuil (comée de}, Bruno (général,
Cadoudal,
Caffarelli,
Calder,
Calley de Saint-Paul,
Cambacérès
(duc de),
Cambacérès {cardinal de), Cambacérès (général de), Cambacérès (sénateur),
Cambacérès (député), Cambronne, Campaigna, Camparan, Campo-Chiaro,
Campredon, Canga-Arguelles, Canning {Stratford), Canrobert, Canuel,
#
FACULTÉ
Capelle,
Capellen,
Capo
DES
d'Istria,
LETTRES.
Caprara,
89
Caraman,
dans
la Grande
Encyclopédie.
3° Le Congrès de Vienne. Introduction: — première partie {articles publiés dans la Révolution française, numéros d'août et d'octobre 1888,
p. 110-129 et 304-888).
4° Les Chroniqueurs, 9° série. Paris, Lecène et Oudin, { vol. in-8°,
M. EGGER,
PROFESSEUR
DE
PHILOSOPHIE.
Article Zréroduction, dans le Dicéionnaire
encyclopédique des sciences
médicales.
M. KRANTZ, PROFESSEUR DE LANGUE ET LITTÉRATURE
FRANÇAISES.
Compies rendus critiques dans les Annales de l'Est.
M. PFISTER,
PROFESSEUR
D'HISTOIRE
ET
DE
GÉOGRAPHIE.
1° Les Légendes de saint Dié ef de saint Hidulphe (Annales de l'Est de
juillet et octobre 1888, p. 376-408 et 536-588).
2° Les Manuscrits allemands de la Bibliothèque nationale relatifs à
l'Alsace
(Revue d'Alsace).
3° Comptes
rendus
dans
la Revue
crilique
et dans
les
Annales
de
l'Est.
M. THIAUCOURT,
PROFESSEUR DE LANGUE
LATINES.
ET LITTÉRATURE
1° Les Historiens latins et particulièrement Tacite (Leçon d'ouverture
du cours de littérature latine à la Faculté des lettres de Nancy. — Nancy,
1889. Broch. in-8°).
29 Note sur un passage de l'Agricola de Tacite (Revue de phüologie,
1888).
39 Ce que Tacite dit des Juifs
au
commencement
toires (Revue des Études juives, 1888).
du Livre V des His-
M. ALBERT MARTIN, PROFESSEUR ADJOINT, CHARGÉ DU COURS
DE LANGUE ET LITTÉRATURE GRECQUES.
1° Catalogue
des
manuscrits
grecs de
Suéde,
d'après
les
papiers de
Ch. Graux (Archives des Missions scientifiques et littéraires, 3° série, L. V).
25 Comptes
dologie.
rendus dans
la Revue
critique
et
dans
la Revue de phi-
90
COMPTES
M. AUERBACH,
MAITRE DE CONFÉRENCES
ET DE GÉOGRAPHIE.
1° Buffon géographe
février, mars 1889).
(Revue
2° La Nouvelle-Guinée,
(lucation).
89 La
Question
RENDUS.
de géographie,
étude sur
d'Alsace
à la
DIERL,
MAITRE
décembre
1888, janvier,
la colonisation allemande
diète
de
Raïisbonne,
(Annales de l'Est, juillet 1889, p. 809-336).
4° Comptes rendus critiques dans la Revue
Revue critique.
M.
D'HISTOIRE
de
1663
de géographie
DE CONFÉRENCES
ANCIENNE.
(Revue d'éà
1673
et dans la
D'HISTOIRE
1° Les Sujets de genre dans l'antiquité classique, leçon d'ouverture du
cours d'Archéologie à la Faculté des lettres de Nancy (Annales de l'Est,
janvier 1889, p. 37-57).
2 Inscriptions de Jasos et de Bargylia (Bulletin de correspondance
hellénique, janvier 1889; en collaboration avec M. Cousin).
3° Inscriptions de Cibyra et d'Ériza (Bulletin de correspondance hellénique, avril 1889: en collaboration avec M. Cousin).
4° Articles Campanile, Capitulaire (salle), Carillon, Cathédrale, dans
la Grande Encyclopédie.
5° Comptes rendus critiques dans la Revue historique.
M. COUSIN,
MAITRE
DE
CONFÉRENCES
DE
GRAMMAIRE.
1° Inscriptions du tempte de Zeus Panamaros (la consécration de la
chevalerie) [dans le Bullelïn de correspondance hellénique, XW, p. 479480; en collaboration avec M. Deschamps],
29 Inscriptions
de Jasos et de
Bargylia
(ibid,
XIM,
p. 23-10;
en col-
laboration avec A. Diell).
8° Inscriptions de Cibyra et d'Eriza
boration avec M. Diehl).
M. LEMERCIER,
MAITRE
(ibid,
XI,
DE CONFÉRENCES
GRECQUE.
p.
383-342;
en colla-
DE PHILOLOGIE
Comptes rendus critiques dans les Annales de l'Est.
M. COLLIGNON,
MAITRE
DE CONFÉRENCES
LATINE.
Comptes rendus critiques dans les Annales
et d'octobre 1889).
DE LITTÉRATURE
de l'Est (numéros de juillet
RAPPORT
DE
M.
SCHLAGDENHAUFFEN,
SUR LA SITUATION
DE L'ÉCOLE
ET LES TRAVAUX
SUPÉRIEURE
PENDANT
Monsieur
L'ANNÉE
DIRECTEUR,
DE PHARMACIE
SUOLAIRE
1888-1889
LE RECTEUR,
MEssrEuRs,
Chargé
de
vous
rendre
compte
de la situation
de notre
Établissement et des actes scolaires accomplis durant le cours
de cette année, je me propose de vous entretenir dans le
présent rapport, d’abord du personnel des étudiants, des inscriptions prises et des diplômes délivrés, puis des modifications apportées à l’enseignement, et enfin des travaux per-
sonnels des professeurs.
TJ.
—
PERSONNEL
DES
ÉTUDIANTS.
À la fin d'octobre 1888, l'École comptait 55 élèves.
Pendant l’année scolaire 1888-1889, 19 nouveaux élèves
ont été immatriculés à notre École, dont 9 pour la première
92
COMPTES
RENDUS.
classe et 10 pour la seconde, ce qui a porté Le nombre de nos
étudiants à 14.
En 1889, 3 étudiants ont demandé que leurs dossiers fussent transférés à d’autres établissemenis : Lyon (1), Reims (1),
Besançon (1). À ce chiffre, il y a lieu d'ajouter: 1° celui
représentant le nombre des étudiants reçus pharmaciens et
qui s'élève cette année à 17; 2° le nombre des étudiants
rayés provisoirement, conformément au décret du 30 juillet
1883, comme n'ayant pas accompli d'actes scolaires depuis
2 ans, soit ?, dont 3 de première année, L de deuxième,
1 de troisième, et 2 de quatrième année. Total: 27.
En déduisant ce chiffre 27 de nos 74 étudiants, il nous
reste avant le 1° novembre 1889, époque de l'ouverture de
nos registres d'inscription, 47 étudiants classés quant à leur
scolarité de la manière suivante :
À 4
$
inseriptions.
à
RE
aa
et
a
5 2%
.
ag|
A 9"
2 2%
naslèsal
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CLASSE.
4
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23
2e CLASSE,
4
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1
3
3
8
3
»
4
4
14
2
4
7
5
19
1
4
À ces chiffres s’ajouteront tous les nouveaux étudiants qui
viendront à notre École prendre des inscriptions ou subir des
examens, et ceux qui, rayés provisoirement de notre registre
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE,
.
93
matricule, reprendront le cours de leurs études pendant l’année 1889-1890.
Origine des Étudiants. —
Le tableau ci-dessous indique les
départements où sont nés nos 47 étudiants.
NUMÉROS
d'ordre.
DÉPARTEMENTS.
1re CLASSE, | Be CLASSE,
4,
TOTAL:
1
Aisne...
»
1
1
2
Côte-d'Or...
0. 4... , .
}
1
2
5
Gers
,.
L
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1
&
Haute-Loire.
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1
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1
5
Manche... ...,
4, ,,.
1
»
1
6
Haute-Marne
L
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.
.
,. . , . , , , ..
1
Meurthe,
8
Meuse.
9
Moselle
. , , ,,
10
Nièvre,
.
11
Hautes-Pyrénées
18
Haut-Rhin
18
Bas-Rhin
14
Haute-Saône,
15
Seine,
16
17
Vosges
,
.
4.
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4
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7
22
25
âT
.
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.
..
, ., . . . , . .,
Totaux,
,
, ..
Le nombre des étudiants ayant pris des inscriptions s’élève à 49, comme en 1887-1888, mais ainsi répartis :
ÉTUDIANTS,
re année
,
, .
1re CLASSE. | 2e CLASSR.
ss...
TOTAL.
17
2e année
12
&e année
20
49
Inseriptions. — [y a eu 189 inscriptions, dont 91 pour la
94
COMPTES
RENDUS.
1 classe et 98 pour la 2° classe. Elles se répartissent ainsi
par trimestre :
nn
TRIMESTRES,
HE
a
su
Bose
ire CLASSE, | À
us
ss
Bass
us
se
de ss
nu us
Totaux
0,
, . . .
CLASSE,
22
23
23
a+
33
ai
23
25
91
38
Examens de vaiidation de stage. —
169
[.e nombre
|
total des can-
didats aux deux sessions a été de 14, dont 5 en vue de la
1" classe et 9 en vue de la 2° classe. Sur ce nombre, 2? étudiants à la 2° classe ont été refusés.
Examens semestriels et de fin d'année. — 49 examens, tant
trimestriels que de fin d'année, ont été subis : 28 par les
étudiants de 1° classe et 21 par ceux de 2° classe. Les notes
obtenues sont indiquées dans le tableau suivant:
1° Examens
;
[
DÉSIGNATION
ñ
5
=
des
A
#
FEà
,
examens,
CR
z
.
&
#
5
e
Él
8
à
ë
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DIPLÔME
‘Thèse
définilifs.
432 |
à
2°E2 |
ë
à
:
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SUPÉRIEUR.
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5
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CLASSE,
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9
6
22
Totaux, , ,
. . .
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE.
95
Examens semestriels et de fin d'année.
ns
,
#1
DÉSIGNAUION
des
à
a
A
em
BIEN.
#4]
examens.
o
à
Es
4 5 à
Ë
Ë
2
£
5 *
à
=
E
:
&
à
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2
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à
a
à
Et
z
ee
|vovan.
1ré CLASSE,
Fin de 1rc année,
.
. . . .
»
2
È
4
»
Fin
.
. . . .
»
»
2
4
2
8
,
2
ë
ë
2
»
12
. ..
2
1
7
10
2
2%
de 2e année,
Examen
setnestriel
Totaux.
.:
,
.
.
2e
8
CLASSE,
Fin de ire année,
.
.
. . .
»
»
3
4
5
12
Fin de 2e année
. .
.
. ..
1
1
1
3
3
9
. . .
1
1
£
7
8
gl
Totaux.
,
Diplômes. — Le nombre des diplômes conférés cette année
a été de 17, dont:
12 de 1'° classe;
5 de 2° classe,
Total.
.
.
. 17
Ce nombre est supérieur à celui de l'an dernier où nous
n'avons délivré que 15 diplômes; mais, en le comparant à
ceux des dix années précédentes, 11 reste au-dessous de la
moyenne, comme l'indique le tableau suivant.
En
ajoutant au
nombre
des pharmaciens
reçus
celui des
herboristes de 1° et de 2° classe, on trouve :
DIPLÔMES
cobférés aux
Du {er janvier 1880
au 31 décembre 1889.
1880...
diet classe, | dore
et 2e classe.
,......
.. . . ., . ..
26
»
1881. :....,,.,,....
4...
21
»
488%.
seu
ss se
29
»
.
27
1
1
1883,
.
DIPLÔMES
conférés
,
.
44
4
ou
+
1884... 4...
1885,
.
.
.
,
.
.
.
1886,
,
.
.
.
,
.
,
1887...
.
1888...
.
.
44
.
.
,.
.
28
.
.
.
.
4...
26
»
4.
4
.
.
.
23
3
24
L
us
,,
so
.......
. . . . ..
1889. 4.44,
4,4, 4 4e 4 4 a
15
»
17
1
96
COMPTES
RENDUS.
Il serait difficile de trouver la cause de variation de ces
nombres, celle du minimum de 1888 comme celle de 1881,
qui accuse celte année 21 élèves, tandis que les deux années
précédente et suivante en comptaient 26 et 29.
On arriverait au même résultat négatif en cherchant à
grouper les étudiants par catégories suivant les départements
qui
nous
fournissent
généralement
le
contingent
le
plus
élevé. La classification établie de cette manière nous donne-
rait, pour les trois dernières années, les nombres suivants :
années. | MEURTHR, | MOSELLE, | meuse. | HAUTE- |
MARNE. |
BAS | HAUT-
RHIN.
EHIX.
LHAUTÉ- one
BAÔNE.
1887.
.
.
12
ÿ
à
6
2
8
8
9
1888,
.
.
12
7
1
5
&
6
»
8
1889.
.
.
7
5
8
1
5
7
2
7
L’inspection de ces tableaux nous permet seulement de
suivre les fluctuations annuelles et nous montre souvent une
hausse subite dans la proportion de 75 p. 100 à la suite d’une
baisse établie à un moment donné. Quant à leur cause, on
ne saurait la découvrir. Nous croyons cependant la trouver
dans ce fait que les étudiants de 2° classe, après avoir subi
leurs deux derniers examens chez nous, sont obligés, pour
obtenir leur diplôme, de passer leur dernier définitif dans
une autre École, dans le ressort de laquelle ils désirent
exercer leur profession. Cette mesure réglementaire est
excessivement préjudiciable à notre École, qui n’a le droit
de conférer le diplôme de 2° classe qu'aux candidats inscrits
pour Meurthe-et-Moselle. Tous les candidats élevés chez
nous nous échappent au moment de l'examen et grossissent
d'autant le nombre des diplômes délivrés ailleurs. La prospérité
des Écoles
verse de la nôtre.
rapport
antérieur
préparatoires
Nous
avons
cette situation
s’établit donc en raison in-
déjà fait ressortir dans un
fâcheuse
de l’organisation
attueHe. Il nous suffit, je crois, d'en toucher un mot et d’ap-
ÉCOLE
pelér
l’attention
SUPÉRIEURE
de M.
DE
PHARMACIE.
le Ministre
97
sur ce point, pour faire
cesser dorénavant l’état d’infériorité relative dans lequel se
trouvent les Écoles supérieures de pharmacie de province, et
particulièrement celle de Nancy.
Gratuilé des inscriptions. —
En exécution de la loi du 26 fé-
vrier 1887 et de l'arrêté ministériel
gratuité a été accordée à 8 élèves.
du 31 mars suivant, la
Préparateurs. — À la suite d’un concours auquel avaient
pris part 2 élèves de 1° année, au commencement d'octobre
1888, M. Daliroff a été nommé aide-préparateur des travaux
pratiques en remplacement de M. Simon, démissionnaire.
C'est
nommé
dans
les
mêmes
préparateur
conditions
que
M.
Janny
a été
de matière médicale, son prédécesseur,
M. Paul Girard, ayant donné sa démission.
Concours
pour
les prit universitaires. — Les concours ont
eu lieu au mois de juillet. Les programmes généraux avaient
été affichés.
À la suite des épreuves, le jury a arrêté ainsi la liste des
propositions à faire à M. le Ministre, propositions qui ont
été agréées par décision du 21 septembre dernier.
I année. —
compositions
Médaille
ayant
d'argent
et 80 fr. de livres : Les
été trop faibles, l'École n’a pas cru de-
voir adresser de proposition à M. le Ministre.
2° année. — Médaille d'argent et 79 fr. de livres : M. Ræsch.
3° année. — Médaille d’or d’une valeur de 300 fr. :
M. Lamaze.
Concours pour les prix de travaux pratiques.—A la suite des
différentes épreuves que les candidats ont eu à subir, le conseil de l’École, sur la proposition du jury, a décerné les prix
suivants:
1" année. — Prix de chimie. Une médaille d'argent à
M. Curien; médaille de bronze: M. Martin; mention honoFACULTÉS.
4
rable : M. Lenoir.
98
COMPTES
RENDUS.
2° année. — Prix de chimie. Médaille d'argent : M. Henry.
3° année. — Prix de toxicologie et d'analyse. Médaille
d'argent: M. Grandsire.
3° année. — Prix de micrographie générale. Médaille d'argent: M. Gilgenkrantz; médaille de bronze: M. Bourbon.
Distinctions honorifiques. —
M.
Des Gilleuls, secrétaire de
l'École, a obtenu les palmes académiques en récompense de
ses
longs
services dans
l’administration des
Facultés
sciences et de médecine. (Décret du 29 décembre 1888.)
des
M. Thouvenin, chef des travaux d'histoire naturelle et de
micrographie générale, a été également nommé officier d'académie dans le courant de la présente année, pour services
rendus dans l’enseignement supérieur.
Nos meilleures félicitations à tous deux.
IE. —
MODIFICATIONS
APPORTÉES
À. — Examens
probatoires.
Jusqu'à présent, uos examens
trois,
répartissaient
les
A L'ENSEIGNEMENT.
matières
définitifs,
de
au nombre
l’enseignement
de
de
la
manière suivante :
1° ExaAMEn.
2° ExaAnEN.
|
1° Épreuve pratique d'analyse chimique;
2
Épreuve orale sur la physique, la chimie,
cologie et la pharmacie.
la toxi-
1° Épreuve pratique de micrographie;
| 2E Épreuve orale sur la botanique, la zoologie, la
.
k 4e
,
:
matière médicale, l'hydrologie et la minéralogie.
|
3° ExAMEN.
:
le Épreuve orale sur les matières premières de cinq
préparations chimiques et de cinq préparations
de pharmacie galénique.
| 2 Préparation de cinq compositions chimiques et de
cinq compositions de pharmacie galénique.
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE.
99
Aujourd’hui l’ordre de ces épreuves est modifié en vertu
du décret du 24 juillet 1889 qui porte :
Art.
1%.
—
Les
matières
des
examens probatoires
pour
les grades de pharmacien de 1° et de 2° classe sont les suivantes:
1% Examen.
pharmacie:
— Sciences physiques ; application de ces sciences à la
Épreuve pratique : Analyse chimique ;
Épreuve orale: Physique, chimie, toxicologie.
2° Examen.
— Sciences naturelles; application à la pharmacie :
Épreuve pratique : Mierographie ;
Épreuve orale : Botanique, zoologie, minéralogie et hydrologie.
8° Examen.
—
1" partie:
Sciences
pharmaceutiques proprement
dites :
Épreuve
pratique : Essai
ou
dosage d’un médicament;
recon-
naissance de médicaments simples et composés ;
Épreuve orale: Pharmacie chimique et galénique; matière médicale.
2° partie: Préparation de huit médicaments chimiques où galéniques;
interrogation sur ces préparations.
Quatre
jours
sont
accordés
pour la deuxième
partie
de
l’examen.
Cette dernière partie du 3° examen pourra être remplacée,
après avis de l’École ou de la Faculté mixte, par une thèse
contenant des recherches personnelles.
Art.
2. —
Les candidats refusés à la deuxième partie
du
3° examen conservent le bénéfice de la première partie. Dans
les Écoles supérieures et les Facultés mixtes, le délai d’ajournement est fixé à trois mois au minimum.
Les étudiants refusés à l’une ou l’autre de ces épreuves,
dans les Écoles de plein exercice et préparatoires, pendant la
session d'août, sont ajournés à la session de novembre suivant.
Aucun délai n’est exigé entre des examens probatoires subis avec succès.
100
COMPTES
RENDUS.
Art. 3. — Les dispositions du présent décret sont exécutoires à partir du 1° janvier 1890.
Les étudiants en cours d'examens termineront ces épreuves
suivant le régime actuellement en vigueur.
Art. 4. — Tarticle 14 du décret du 26 juillet 1885 et les dis-
positions contraires à celles du présent décret sont abrogées.
Ces modifications, en somme, ne doivent pas être de nature à porter le trouble dans l'esprit de nos élèves; car, ce
que l’on exige d'eux à l'avenir, ce sont des connaissances
pratiques plus étendues. Habitués pendant leur scolarité aux
manipulations durant trois ans, ils doivent pouvoir satisfaire
largement aux exigences du nouveau programme ; d’ailleurs
l’enseignement spécial à la fois théorique et pratique de l’École a toujours été dirigé dans ce sens.
Cours semestriels. — Depuis plusieurs années déjà on avait
constaié les inconvénients qui résultaient d’une surcharge
considérable de travail imposée aux élèves de 2° année.
Tantôt c’étaient les cours d'histoire naturelle, de matière
médicale
ou de
chimie,
qui se suivaient
sans interruption
durant la matinée, tantôt les autres branches de l’enseignement réclamaient leur attention soutenue. Puis, après une
heure seulement de repos, les élèves devaient se rendre dans
leurs laboratoires respectifs pour commencer leurs manipulations.
Tout
marchait
à souhait
semaines qui suivaient la rentrée;
pendant
les premières
mais, au bout d’un cer-
tain temps, il était facile de reconnaître que les élèves n’apportaient plus le même zèle à leurs études.
Dans le but de ne pas voir déserter certains cours ou travaux de laboratoire et mettre les élèves dans le cas de se
voir priver d’une inscription en raison de leur absence ou de
leur inassiduité, l'École a pensé qu’il serait préférable de
diviser le travail et de le répartir de telle manière qu’avec le
même
nombre
complet,
de leçons l'élève pût étudier son programme
ÉCOLE
Pour
arrver
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE.
à ce but, il n'y avait
qu'un
101
moyen
à em-
ployer : c'était de transformer nos cours annuels en cours semestriels, à raison de trois lecons par semaine au lieu de
deux seulement qui sont obligatoires quand la durée du cours
est d’une année entière.
|
De cette façon, l’enseignement pourra être plus complet;
car
les cours,
quoique
semestriels, seront
imposés
catégories d'élèves. D’un autre côté, comme
à deux
notre personnel
enseignant est plus considérable et le nombre des cours plus
étendu
que
les années
tribution des heures
des avantages
réels
précédentes,
de travail,
sous
il s'ensuit
par semestre,
tous les rapports;
connaissances sera plus grande
et acquise
que
la dis-
présentera
la somme
des
avec moins
de
peine.
Personnel enseignant.
—
M.
Thouvenin,
notre estimé chef
des travaux micrographiques, chargé d’un cours complémentaire de zoologie, vient d’être appelé à la chaire de pharmacie et matière médicale à l’École de médecine de Besancon.
En
adressant au nouveau titulaire nos meilleures félicita-
tions,
nous
temps
nos
ne
pouvons manquer de lui exprimer en même
regrets
de
le voir quitter cette École où il a su
gagner l'affection et l'estime de tous ceux qui
La
place
de
chef
de travaux,
restée
l’entouraient.
vacante
1° novembre, va être occupée par M. Brunotte,
d’un arrêt ministériel en date du 15 de ce mois.
depuis
le
en vertu
En suite d’un arrêté du 28 juillet 1888, il avait été décidé
que trois places d’agrégés près de l’École de pharmacie de
Nancy seraient mises au concours dans le courant de l’année
1889.
Le premier concours s’est ouvert le 17 février dernier.
M. Klobb seul s'était fait inscrire. Pour le second, commencant le 1° mai suivant, il ne s'était présenté également qu’un
seul candidat : M. Brunotte. Tous deux élèves de l’École de
102
COMPTES
RENDUS.
pharmacie etde la Faculté des sciences de Nancy, se sont distingués dans l’ensemble des épreuves qui leur avaient été
imposées.
Leurs
lecons
publiques,
après
3 heures, sans le
secours de livres, ainsi que celles après 24 heures de préparation, ont eu un même succès. La soutenance de leurs
thèses,
l'argumentation de celles de leurs compétiteurs pour
les places vacantes à l'École de Paris leur ont valu les sympathies de tout le jury. Aussi ont-ils été reçus tous deux à
lunanimité des suffrages.
Un arrêté en date du 18 mars dernier nomme M. Klobb
agrégé de chimie et de toxicologie près l'École de Nancy;
un autre, en date du 1° juin suivant, confère à M. Brunotte
les mêmes fonctions dans la section d’histoire naturelle et de
pharmacie; tous deux sont chargés d'enseignements supplémentaires dans leurs sections respectives.
Toutefois, M. le Ministre a décidé que le cours complémentaire de zoologie, dont M. Brunotte était chargé, serait
supprimé à partir du 1* novembre 1889 et remplacé par des
conférences faites conformément aux prescriptions du décret
du 30 juillet 1886.
Les
épreuves du troisième
candidat
à la place
de
phar-
macie n'ont pas eu de résultat satisfaisant. Le jury n'ayant
pu faire de présentation à M. le Ministre, la place mise au
concours reste donc vacante. Je dois ajouter que le candidat qui s’y était présenté, quoique muni de titres universitaires sérieux, licencié ès sciences physiques, docteur ès
sciences physiques,
n'appartient pas à l’École de pharmacie
de Nancy.
La chaire de pharmacie de notre École, restée vacante depuis
la mort
des chargés
de M.
Décamps,
de cours, MM.
occupée
successivement par
Haller et Held,
vacante dans le courant de cette année.
Deux
a été déclarée
candidats
s'é-
taient présentés : MM. Held, agrégé de l'École de Nancy, et
M,
Massol,
agrégé de celle de Montpellier,
Une
commis-
ÉCOLE
sion, chargée
SUPÉRIEURE
d'examiner
DE
les titres
PHARMACIE.
103
el travaux scientifiques
des compétiteurs, a présenté en première ligne M. Held.
Lauréat de la Société de pharmacie de Lorraine et trois
fois lauréat durant sa scolarité, M. Held s'était fait connaître
dans le monde savant par des publications importantes. Ses
services universitaires sont nombreux; car il a été successivement chargé des fonctions de chef des travaux pratiques
de chimie et de pharmacie, du cours d’hydrologie et de minéralogie, puis enfin du cours magistral de pharmacie, à la
suite de sa réception au concours d’agrégation dans la section
de chimie et toxicologie, en 1883. Un décret en date du
19 octobre dernier le nomme titulaire de la chaire. L'École
est heureuse d’applaudir à ce succès qui n’est que la consécration des services rendus, des titres et des travaux scientifiques de notre excellent collègue.
En raison de l'augmentation de notre personnel enseignant, l’École va avoir besoin de locaux plus vastes que
ceux qui sont à sa disposition; elle estime que, par suite du
transfert à l’Institut chimique des services de la chimie agricole, notre nouveau titulaire, ainsi que M. Klobb, agrégé,
et le professeur de matière médicale, pourront être logés
moins à l'étroit qu'ils ne le sont à l'heure présente. A la
suite de ces changements, l’École pourrait affecter une
partie des locaux actuels à une salle de délibérations, à un
cabinet du directeur, dont elle est privée d’ailleurs depuis
son installation.
Je vous rappellerai enfin, Messieurs, qu’en vertu du décret
du 28 décembre 1885, l'École avait été invitée à présenter
un nouveau Directeur, puisque les pouvoirs du Directeur
actuel expiraient le 15 octobre dernier.
Une double présentation devait être faite. M. Schlagdenhauffen a été présenté en première ligne, M. Bleicher en
seconde
ligne,
Le
Conseil
général
des Facultés a confirmé
104
COMPTES
RENDUS.
ces votes. Qu'il me soit permis d'exprimer, à ce sujet, à
MM. les membres de cette assemblée, ainsi qu'à mes excellents collègues, mes plus sincères remercîments, d’avoir bien
voulu m'honorer de leurs suffrages.
Loi militaire. —
jeunes
La loi militaire
du 15 juillet dit que les
gens qui poursuivent leurs études en vue d'obtenir le
diplôme de pharmacien de 1'° classe ou le titre d’interne des
hôpitaux nommé au concours dans une ville où il existe une
Faculté de médecine, sont envoyés en congé dans leurs
foyers,
sur leur
demande,
jusqu'à
la date
de leur passage
dans la réserve.
Or, si la loi ne pense pas faire participer aux mêmes avantages les candidats au diplôme de pharmacien de 2° classe,
il me semble qu'il y aurait lieu d'introduire une modification à l’article 28 portant que les places d'internes des hôpitaux ne seraient accessibles dorénavant qu'aux élèves des
Écoles de pharmacie en cours d'inscription pour la 1" classe.
IIT.
—
TRAVAUX
ET
PERSONNELS
DES
DES
PROFESSEURS
PRÉPARATEURS.
Au cours de la présente année, M. le professeur Bleicher
a obtenu quelques distinctions sur lesquelles nous devons
attirer lattention.
Les matériaux pour une étude préhistorique de l'Alsacequ’il
publie, depuis dix années, en collaboration avec M. le docteur
Faudel, ont valu à ces deux auteurs une mention honorable
de l’Institut pour le grand prix des antiquités de France.
Notre collègue vient aussi d’être nommé correspondant du
Ministère de l'instruction publique, en récompense de ses travaux scientifiques et préhistoriques.
Parmi les publications de M. Bleicher, je vous citerai en
première
ligne
le
volume
de la Bibliothèque
intitulé: Les Vosges, le sol, les habitants.
contemporaine
ÉCOLE
Après
une
SUPÉRIEURE
introduction
DE
dont
PHARMACIE.
105
les généralités s’appliquent
à toutes les chaînes de montagnes, il consacre une première
partie à la géographie physique et à la géologie : elle contient
la définition,
la délimitation
des Vosges et leur description.
Successivement, M. Bleicher fait connaître les faits essentiels de leurstructure physique, leur constitution géologique,
telle que nous la comprenons aujourd’hui. Pour les transformations qu’elles ont subies à travers les âges, il fait La part
large à la dénudation et, sans se prononcer formellement
sur
le nombre
des
périodes
glaciaires,
présent, leurs anciens glaciers
il n’étend
pas, quant
à
au delà des limites posées
par des témoins irrécusables.
La météorologie
et la
climatologie
occupent
la seconde
division, suivie de l’exposé des origines, des modifications et
de l’état actuel de la flore des cryptogames comme des phanérogames. Dans une quatrième partie, le même
la même méthode sont observés pour la faune.
ordre
et
Enfin vient l’homme, étudié dans les caractères actuels et
dans les traces qu’on a trouvées
de lui depuis
les temps les
plus reculés.
Cette dernière partie est complétée par une
étude de la
limite des langues sur le massif vosgien.
Plus récemment, M. Bleicher, en collaboration avec M. le
professeur Fliche, de l’École nationale forestière, a publié,
dans le Bulletin de la Société géologique de France, un mémoire
intitulé : Recherches sur quelques tufs quaternaires du Nord-Est
de la France.
Quelque
modestes
les végétaux
et les
que
soient
animaux
ces études, qui portent sur
dont
ces
tufs
contiennent les
restes, elles ont leur importance en raison des résultats auxquels sont arrivés les deux auteurs.
Îls permettent d'établir, en effet, que, pour la Lorraine au
moins et probablement pour tout le Nord-Est de la France,
il y a eu une première période de refroidissement, pendant
laquelle les végétaux
de l'extrême
Nord
se sont répandus
106
COMPTES
RENDUS.
dans les plaines, que le climat s'est ensuite réchauffé,
le témoignent et la fldre des tufs qui contient quelques
aujourd’hui méridionales et la faune des tufs riche
lusques des stations chaudes et humides.
Tout à fait à la fin des temps quaternaires et à
de l’époque actuelle, les végétaux méridionaux ont
comme
espèces
en moll'aurore
de nou-
veau cédé la place à des formes plus septentrionales dont on
trouve les restes dans les tourbes des environs de Nancy.
Enfin, l'invasion du hêtre dans nos pays, à la fin de ces différentes périodes, est aussi démontrée par ces recherches.
Si nous ajoutons que M. Bleicher a publié, en collaboration de M. Millot, chargé du cours de météorologie
à la Fa.
culté des sciences, une courte note sur la découverte
des ro-
ches polies et siriées aux environs de Remiremont, dans le
Bulletin
de la Section vosgienne du Clup alpin, qu’il a pris une
part active
aux
congrès
internationaux
de
géographie,
de
l’Association pour l'avancement des sciences, qui se sont
tenus à Paris, à l'Exposition universelle, par ses communications et les discussions auxquelles il à été mêlé,
nous aurons
épuisé la liste
des travaux de notre infatigable
collègue.
M. le professeur Godfrin s’est efforcé, dans le courant de
cette année, de mettre la dernière main à un travail qui lui
fait le plus grand honneur et qui consiste à reproduire, par
la photographie, des coupes microscopiques des
produits ti-
rés de la matière médicale. Ce n’est pas là une idée nouvelle
dont notre collègue voudrait se prévaloir, puisque bon nombre de savants avaient cherché depuis longtemps à la réaliser; mais,
degré
de
Ce
qui fait son
perfection
qui
mérite,
n’avait
pas
C’est d’être
arrivé
à un
encore été atteint jus-
qu'alors.
Grâce à ses précieux moyens d'investigation, il peut étudier à l'heure présente la constitution intime des végétaux
avec un grossissement aussi puissant qu’il le désire, et cela
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE.
107
à l’aide de planches photographiées qui sont la reproduction
fidèle de ses clichés.
L'élève,
muni
de
ces
dessins photographiques,
pourra,
mieux qu'avec n'importe quelle autre méthode, suivre facilement, pendant le cours, la description faite par le maître; le
praticien, à son tour, les consultera avec fruit, pour y puiser
les renseignements relatifs à la détermination des caractères
anatomiques des produits végétaux les plus employés en
pharmacie.
L'ouvrage consiste en un fort volume in-4°, renfermant
45 planches de 21/28 environ. Présenté à l'Exposition universelle,
il à été
fort remarqué
et apprécié, surtout par le
jury qui l’a trouvé digne d’une médaille d'argent.
Cette exposition eût dû être complétée par celle de lappareil photographique
lui-même,
dont
se sert notre
collègue
pour obtenir ses épreuves; mais l'emplacement réservé à l’École de pharmacie dans les galeries de l'Enseignement supé-
rieur était trop exigu pour permettre une pareille installation.
Dans sa thèse
présentée
au concours d’agrégation (section
d'histoire naturelle) et intitulée
M. Brunotte étudie avec le plus
commerciales du poivre.
Après un examen approfondi de
che connus jusqu'alors, l'auteur
fournit les résultats
fraudes.
Ce travail
est
une
les
plus
: Fruits utiles des Pipérités,
grand soin les falsifications
tous les procédés de recherconstate que le microscope
certains
monographie
pour
découvrir
très complète
les
qui com-
prend tout ce qui se rapporte à l’histoire, à la culture et au
commerce
du poivre.
Il est accompagné
de
trois planches
lithographiées et photographiées d’une exécution parfaite.
Les
travaux
dans
l’ordre
des
sciences chimiques ne sont
pas moins nombreux que ceux des naturalistes.
M. Held venait à peine de soutenir sa thèse de doctorat ès
108
COMPTES
RENDUS.
sciences, que nous le retrouvons dans son laboratoire,
train
de faire
avec
M.
taires sur des sujets
amenés à démontrer
Haller
des
recherches complémen-
précédemment
l'existence
en
ébauchés.
Ils ont été
de deux éthers
acétylacéti-
ques monochlorés isomères de position.
Puis, ayant obtenu un éther acétylacétique cyané particulier, un nouveau corps, beaucoup moins stable que son isomère,
ils ont, par l’action de l'acide chlorhydrique au sein
de l'alcool, réussi à préparer l’éther acétonedicarbonique,
qui, par fixation directe d’acide cyanhydrique, suivie d'une
saponification, fournit du citrate de potasse, d’où il est facile
d'isoler de l'acide citrique.
Ce travail, d’une haute portée scientifique, ne manquera
pas d'attirer l’attention des chimistes, surtout en raison des
tentatives, infructueuses jusqu'alors, faiies en vue d'obtenir
ce composé par voie synthétique. C’est le premier travail de
cette nature, la première synthèse qui soit sortie des labora-
toires de notre École.
Lois des doubles décompositions chimiques. Tel est le titre de
la thèse que M. Klobb a présentée au concours d’agrégation,
le 17 février 1889,
L'auteur
commence
par
un
historique
montre que la théorie de Berthollet
dans la science jusque vers la moitié
chimie est venue bouleverser les idées
d'un jour nouveau toutes les théories
pour expliquer les phénomènes
très
complet
et
régnait en maîtresse
du siècle. La thermoanciennes et éclairer
imaginées jusqu'alors
et la nature des tran: forma-
tions chimiques des corps. L’exposé clair et méthodique de
toutes les parties du sujet, ainsi que la brillante soutenance
de cette thèse ont valu à son auteur les éloges du jury.
À peine affranchi des soucis du concours, M. Klobb se
remet
au travail et prépare
de nouveaux
composés intéres-
sants à plus d'un point de vue et remarquables surtout par
leur aspect physique et leur mode de cristallisation.
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE.
109
Le premier est constitué par un sulfate double d'ammoniaque et d'oxyde lutéo-cobaltique; le second, non encore
analysé complètement, s'obtient dans des conditions spéciales en faisant réagir de l’éthylène-diamine et son chlorhydrate sur les sels de cobalt.
M. Schlagdenhauffen a continué, cette année, à étudier, en
collaboration avec M. le professeur Heckel, de Marseille, divers
végétaux
originaires de nos colonies, au point de vue à
la fois botanique et chimique. Ils ont exposé à l'Esplanade
des Invalides, au palais des Colonies, toutes les matières
premières sur lesquelles ont porté leurs travaux depuis une
dizaine d'années, en même temps que les produits immédiats
qui en dérivent.
Le jury de la classe 45 a bien voulu leur accorder une médaille d’or en récompense de leurs travaux,
Travaux
personnels des préparateurs.
—
Depuis
plusieurs
années déjà, le professeur de matière médicale, occupé de
l'étude des corps gras fournis par le règne végétal, avait
constaté
que
des
traités
spéciaux
les plus
autorisés renfer-
maient des indications les plus contradictoires au sujet des
propriétés
de
ces
composés.
Il a proposé à son préparateur
de reprendre à nouveau tout ce pui avait été fait à ce sujet et
de déterminer les conditions opératoires permettant d'arriver
à des résultats concordants.
M.
faire
Girard
une
s'est mis à l’œuvre aussitôt et n’a pas tardé à
ample
ont
fourni
les éléments nécessaires pour publier une véritable
moisson
d'expériences
qui
lui
mono-
graphie sur l'essai des huiles végétales et leurs falsifications,
Ce
travail, présenté
récemment
à un concours
ouvertà
l'École de pharmacie de Paris, a été jugé digne du prix Gobley.
Cette récompense, de ia valeur de 2,000 fr., a été partagée,
cette année, entre quatre concurrents d'égal mérite.
Nous félicitons M. Girard de ce brillant succès et sommes
110
COMPTES
RENDUS.
heureux de rappeler, à cette occasion, qu'il y a trois ans
déjà, M. Noël, alors préparateur de matière médicale, obtenait la même
distinction pour un mémoire analogue au pré-
cédent et entrepris également sous les auspices de M. le pro- °
fesseur Godfrin.
M. Georges Jacquemin,
en poursuivant ses recherches sur
les saccharomycès et sur les fermentations, a fait connaître,
en février dernier, que les vins d'orge, produits sous l’influence des champignons
propres
aux raisins de Riquewihr,
de Chablis, de Beaune, possédaient le bouquet caractéristique de ces crus, au point que les dégustateurs s’y sont
trompés et ont pris, par exemple, le vin d'orge pour du chablis, et cela à Chablis même.
Cette mise en pratique d’une idée de M. Pasteur constitue
une découverte importante pour la vinification.
Elle était dans l'air, comme on dit, et la preuve c’est que
M. Rommier a fait part, cette année, à l'Institut, des résultaits analogues dont il veut faire profiter la vinification en
général. Mais, si ces travaux ont du mérite, il est bien certain que la priorité appartient à M. Jacquemin.
Notre préparateur de chimie à fait parvenir, par l’intermédiaire de M. Chatin, à la Société des agriculteurs de f'rance,
une note sur la fabrication du vin d'orge. Son travail a été
l’objet d’un rapport très élogieux auquel la Société des agriculteurs
de
France s’est si bien intéressée
qu'on a proposé
d'accorder une médaille d’or à l'inventeur.
Enfin, il a soumis ses produits au contrôle de divers jurys
el a ainsi obtenu à l'Exposition internationale d'hygiène de
Cologne une médaille d'argent, la plus haute récompense
attribuée
aux boissons fermentées, et à l'Exposition univer-
selle une médaille de bronze.
À côté de ces publications scientifiques, je n’oublierai pas
de vous
mentionner
un ouvrage
non
moins
utile peut-être
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE.
111
que les précédents, intitulé: Petit Guide des aspirants pharma-
ciens et herboristes et destiné principalement à MM.
les étu-
diants. Il contient tous les règlements en vigueur dans les
Facultés mixtes de médecine et de pharmacie et les Écoles
supérieures
de
pharmacie,
et permet
aux intéressés de
se
familiariser avec les obligations que leur imposent les règlements universitaires.
Ge travail dont M. des Cilleuls, le secrétaire de l'École, est
l’auteur, vient combler une lacune qui s'était fait sentir depuis longtemps.
En résumé, Messieurs, si le nombre de nos élèves, comme
j'ai eu l'honneur
de vous le dire en commençant,
pas entièrement à nos espérances, cela tient,
perte du contingent militaire qui autrefois
ou le 1/4 du chiffre total et, d'autre part,à
de nos candidats en quête de leur diplôme
différente de la nôtre.
ne répond
d’une part, à la
atteignait le 1/3
l'abandon forcé
dans une École
S'ilnous est impossible de combler le premier vide qui est
la conséquence de mesures financières que s'impose le ministère de la guerre pour réduire le cadre des pharmaciens
de l’armée,
M.
qu'il nous soit permis
le Ministre
un avenir plus
du moins d'espérer que
de l'instruction publique
pût
où moins rapproché, les moyens
trouver, dans
d'assurer
à
l’École supérieure de pharmacie de Naucy un recrutement
plus naturel, plus complet et plus en harmonie avec les
eHorts et la somme
de travail de son personnel
enseignant.
Car ce n'est ni l’activité, ni l’amour du travail, ni les bons
conseils à l’adresse des élèves studieux qui font défaut
nous, ainsi que
le montre la liste
des publications
chez
impor-
tantes qui sont sorties de notre École dans le courant de cette
année.
PUBLICATIONS
DES
MEMBRES DE L'ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE
PENDANT
L'ANNÉE
SCOLAIRE
1888-1889
M. SCHLAGDENHAUFFEN, PROFESSEUR
ET DE PHYSIQUE,
DE
TOXICOLOGIE
1° Nouvelles recherches botaniques, chimiques
et thérapeutiques sur de
Baobab (en collaboration avec le professeur Heckel, de Marseille; Journal
des nouveaux remèdes}.
20 Étude physiologique de l'extrait hydroalcoolique de Coronilla scorpioides (en collaboration avec M. Reeb, de Strasbourg; Journal de pharmacie d’Alsace-Lorraine).
3° Acfion physiologique de la coronilline (en collaboration avec M. Giey,
professeur agrégé à la Faculté de médecine de Paris; Bulletin de la Socièté biologique, avril 1889).
49 Sur le produit des lalicifères des Mimusops et des Payenna (en collaboration avec M. le professeur Heckel; Comptes rendus de l'Académie
des sciences).
5° Sur un latex du Bassia latifotia (Comptes rendus de l'Académie des
sciences).
6° Sur da sécrétion oléo-gommo-résineuse des Araucarias (Compies
rendus de l’Académie des sciences).
|
M. BLEICHER,
PROFESSEUR
D'HISTOIRE
NATURELLE.
1° Les Vosges, le Sol, les Habitants (Bibliothèque scientifique de J. Baillière et fils).
29 Contribution à l'étude des tufs quaternaires du Nord-Est de la
France {en collaboration avec M. Le professeur Fiche; Bullefin de la S0ciété géologique de France).
ÉCOLE
3° Note sur
SUPÉRIEURE
DE PHARMACIE.
la découverte d'un atelier
113
de taille de silex aux
environs
de Commercy (Bulletin de la Société des sciences de Nancy).
4° Sur un remplissage de fissure du calcaire dolomitique de Mandray
{Vosges] (Bulletin de la Société des sciences de Nancy}.
5° Sur la découverte de roches polies et striées dues à d'anciens gla-
ciers, aux environs de Remiremont (en collaboration avec M. Millot,
chargé dn cours de météorologie à la Faculté des sciences; Bulletin de la
Société des sciences de Nancy).
M. GODFRIN,
PROFESSEUR
DE
MATIÈRE
MÉDICALE.
1° Étude des Strophantus du commerce {Société de pharmacie de Lorraine, novembre 1888).
2° Atlas photographique
de l'histologie des drogues simples.
3° Procédés d'inclusion
au savon;
malière médicale
application à la botanique et à la
(Société des sciences de Nancy,
M. HELD,
PROFESSEUR
DE
avril 1889).
PHARMACIE.
19 Sur quelques dérivés des éthers acétyicyanacétiques (Bulletin de la
Société de chimie, t, Ier, 3e série, 1889).
90 Nouveaux dérivés des éthers acétylcyanacétiques (Mémoire dans
An».
chim.
et phys.,
1889).
3° Quelques modifications à apporter aux procédés d'analyse élémentaire dans certains cas particuliers (Bulletin de la Société des sciences
de Nancy).
En collaboration avec M. Haller,
1° Sur les éthers x ety monochloroacétoacétiques. Essai de synthèse de
l'acide citrique,
(Comptes
rendus,
t. 108).
20 Sur les acétylcyanacétates de méthyle et d'éthyle [Mémoire dans Ann.
chim. ot phys.).
M. KLOBB,
PROFESSEUR
AGRÉGÉ.
Essai sur les lois des doubles décompositions chimiques (Thèse d’agrégation, février 1889).
M. BRUNOTTE,
PROFESSEUR
Fruils utiles des Pipéribés (Thèse d'agrégation,
FACULTÉS.
AGRÉGÉ.
mai
1889),
8
ii4
M.
COMPTES
G. JACQUEMIN,
RENDUS:
PRÉPARATEUR
DU
COURS
DE
CHIMIE.
i° Le vin d'orge el l’eau-de-vie de sin d'orge, uu point de vue de l'hygiène et de l'alimentation (Brochure publiée en décembre 1888, rééditée
et augmentée en mai 1889).
29 La cervoise ou vin d'orge (Mémoire présenté à la Société des agriculteurs de France.
M. GIRARD,
FRÉPARATEUR DU COURS DE MATIÈRE
MÉDICALE.
Falsification des huiles végétales du commerce.
M. F. LAMBERT
DES
CILLEULS,
SECRÉTAIRE.
Petit quide des aspirants pharmaciens et herboristes.
RAPPORT
SUR
LES
CONCOURS
ENTRE
DE
FACULTÉ
DE
PENDANT
Par
M.
LES
Là
DROIT
L'ANNÉE
ÉTUDIANTS
DE
SCOLAIRE
BLONDEL,
NANCY
1888-1889
professeur
Messreurs,
La tradition veut que chacun
de nous
soit appelé,
à tour
de rôle, à vous rendre compte des concours ouverts entre les
étudiants de notre Faculté. Pour la seconde fois, depuis
quatorze ans,
cet honneur m'est
aujourd’hui
dévolu;
je tà-
cherai d’en user aussi brièvement que possible. Permettezmoi cependant, Messieurs les étudiants, de vous dire, avant
d'entrer en matière,
qu’à travers tous les changements réa-
lisés pendant ce long espace de temps, quelque chose ne s’est
point altéré : c’est l'intérêt profond que nous portons tous à
vos travaux; c'est la sympathie avec laquelle nous applaudissons à vos efforts et à vos succès. Vous ne verrez, je l’espère,
dans nos éloges comme dans nos critiques, que l’expression
de ces sentiments.
116
COMPTES
CONCOURS
DE
RENDUS.
PREMIÈRE
ANNÉE
Droit romain.
Le sujet désigné par Le sort était intitulé : Des conditions de
l’usucapion *. Six compositions ont été remises: aucune d'elles
west absolument satisfaisante, ce qui a lieu d’étonner quand
on songe que le sujet était relativement facile et qu'il s’agis-
sait d’une matière avec laquelle les étudiants sont, en général, assez vite familiarisés. La Faculté a dû écarter quatre dissertations et se borner, pour les deux autres, à un second prix
et une mention honorable.
Le second prix est décerné
vail est à peu près exempt
à M. Louis
Sadoul?.
Son
d'erreurs ; il a notamment
une idée exacte de la J'usta causa,
et a presque
seul
tra-
donné
indiqué
d’une manière satisfaisante les cas exceptionnels où l’usucapion
est possible
sans bonne
foi. 11
convient
également de
louer les développements consacrés à la jonction et à la continuation des possessions, qui constituent la meilleure partie
de cette dissertation. Malheureusement, l'auteur, comme
d’ailleurs tous ses concurrents, ne semble pas se douter de
l’évolution
historique
de
l’usucapion.
Ox,
l'observation
développement progressif de cette institution, dans
du
le Droit
romain, pouvait seule fournir ces vues d'ensemble qui domi-
nent et éclairent le sujet et qu'on regrette de ne pas trouver
dans
cette composition.
Une mention honorable est attribuée à M. Gaston Gabriel*,
dont la dissertation, au fond et en la forme, est sensiblement
inférieure à la précédente. À côté de quelques bons passages,
notamment sur la Just eausa, on y rencontre des hors1. La commission chargée de l’examen des compositions élait formée de
MM. Max, professeur, président; Bourcart, agrégé; CHRÉTIEN, agrégé, rapporteur.
2. Devises: Suum
3, Devises : Suum
cuique, -— Fais ce que dois,
cuique lribuere, — À chacun le sien,
FACULTÉ
DE
DROIT.
d'œuvre ct des digressions inutiles,
117
par exemple
sur la na-
ture et les éléments de la possession et sur la théorie de la
représentation juridique. La méthode laisse aussi à désirer;
on se demande comment l’auteur a pu rattacher à l'étude de
la bonne foi l'énumération des choses imprescriptibles. Quant
à la forme, nous nous bornerons à rappeler à M. Gabriel que
la simplicité du style est un des éléments de la clarté: ce
sont là deux qualités auxquelles il fera bien de s'attacher.
Histoire
du Droit.
Pour la première fois, cette matière était offerte aux efforts
de nos élèves et nous en attendions les résultats avec un vif
intérêt. Allions-nous constater que l’histoire du Droit doit
être, comme
la préface
certains l'ont prétendu, le couronnement et non
des études juridiques; où bien les travaux qui
nous étaient remis prouveraient-ils que
certains
développements de pure
nos étudiants
de
première
ce cours, dégagé
érudition,
année
peut
de
intéresser
et s’adjoindre utilement
aux autres enseignements ? Disons tout de suite que Pépreuve
a été favorable : et, s'il en revient quelque mérite aux concur-
rents, il ne nous est pas interdit de penser que la manière
dont
cet
enseignement
leur
a été
donné
y est
aussi pour
quelque chose. Le sujet était ainsi formulé : « Histoire de la
propriété foncière en France,
au point
de vue
des démembrements dont elle a êté susceptible
de ses
et des
attributs,
droits réeis
qui pouvaient la grever * ». Peut-être s'agissait-il moins, pour
les
concurrents,
d'énumérer
avec
exactitude
et
sans
en
omettre aucun les différents attributs, démermbrements et
droits réels dont l’ancien droit français s’est montré si prodigue, que d’esquisser la remarquable évolution par laquelle
l'organisation de la propriété a passé du droit romain à notre
ancien droit, pour revenir, à très peu de chose près, à son
1, Commission d'examen: MM. Lepreurx, doyen, présiden!; BeAucreT, pro.
fessour; Gavrr, agrégé, rapporteur.
118
COMPTES
RENDUS.
point de départ et, pour ainsi dire, à son berceau. La
simplicité est, en effet, le caractère distinctif de l’organisation
actuelle;
la
propriété
nous
y apparaît
avec
ses
trois
attributs (user, jouir, disposer) comme un simple pouvoir de
droit
privé,
susceptible
de peu
de
démembrements,
ne
se
prêtant qu’à la constitution d’un petit nombre de droits réels
et se distinguant
nettement
tant de la souveraineté que
des
droits personnels. Chose remarquable, cette organisation est
l'image fidèle de la propriété dans
Quel
voyons
contraste
le droit romain classique.
avec notre ancien
la propriété
acquérir
toutes
droit français,
sortes
veaux (souveraineté territoriale, souveraineté
se décomposer par des démembrements
où nous
d’attributs
nou-
personnelle),
multiples,
se grever
de droits réels inconnus jusqu'alors pour revenir, en définitive, après un vaste et long circuit, au point de départ! C’est
cette transformation qu'il fallait indiquer d’abord pour la
suivre dans les détails, en parcourant les diverses périodes
de l’histoire du Droit français et en recherchant, dans chacune d'elles, les causes sous l'influence desquelles se déroulait cette intéressante évolution. Aucun des concurrents ne
semble
avoir
eu
nettement
cette
conception
du
sujet;
là
était d’ailleurs la véritable difficulté de la question.
Sur les six compositions remises, trois ont dû être écartées,
Parmi les autres, nous retrouvons au premier rang le travail
de M. Louis Sadoul'. Son étude sur Les attributs successivement attachés à la propriété depuis les Romaïns jusqu’à la
période féodale inclusivement
est un
peu brève, mais
assez
exacte; il faut signaler aussi l'indication des démembrements
de la propriété et des divers droits réels depuis le dernier
état du Droit romain jusqu’à la fin de la période monarchique
et la transformation apportée à toute cette organisation par le
droit intermédiaire. En résumé, la composition de M. Sadoul
révèle une somme assez considérable de connaissances ac1. Devises:
Quid leges sine moribus.
—
Le mort saisit le vif.
FACULTÉ
quises et n’est
DROIT.
déparée par aucune
regretter seulement
consistant
DE
119
erreur notable. On
peut
qu'il se soit attaché à suivre un plan
à étudier
successivement
les trois questions
du
sujet (attributs de la propriété, démembrements, droits
réels), au lieu de les grouper sous chaque période de l’histoire du droit français et d’examiner, dans chacune d'elles,
les causes qui ont modifié la propriété à ces divers points de
vue. Néanmoïns,
les qualités réelles de ce travail ont déter-
miné la Faculté à lui décerner,
sans hésitation, le premier
prix. M. Sadoul couronne ainsi, par un double succès, sa première année d’études. Les concours et les examens ont montré ce qu'il
peut
faire: nous
espérons
dans l’heureux résultat de ses débuts, un
qu'il
verra
surtout
encouragement
et
un stimulant,
Le second prix est accordé à M. Louis François !. Sa com-
position est peut-être, comme plan d'ensemble, supérieure à
la précédente
: il ne
sépare
pas les
trois questions
et les
étudie concurremment dans chaque période. Mais l’idée générale du sujet lui manque aussi; on relève, de plus, dans
sa dissertation, des incorrections de langage qui confinent à
l'erreur,
des
inexactitudes
et un
développement
plus succinct de la période révolutionnaire, Malgré
beaucoup
tout, ce
travail est encore assez complet ; Le style en est facile et rien
de tout à fait important n'y est omis.
M. Gabriel * obtient une mention honorable. Lui seul annonce au début le plan qu'il va suivre et paraît avoir du
sujet une idée d'ensemble. Mais on ne tarde pas à s’apercevoir
que
sa science
manque
de
sûreté;
ses
historiques sont loin d’être précises ; souvent
connaissances
il confond
les
unes avec les autres les diverses périodes de l’histoire du
droit français dont il ne semble pas avoir une exacte notion;
enfin il ne distingue pas toujours suffisamment les démembrements de la propriété et les droits réels. Toutefois, il y a,
1. Devises: Paterna paiernis. — Nulle terre sans seigneur.
3, Devises: Summum jus, summa injuria. — Cens sur cens n’a lieu.
120
COMPTES
RENDUS.
dans son travail, des points heureusement traités; on y
trouve une bonne étude du fief, de la censive et de l’alleu;
le droit de la Révolution y est bien résumé, mieux peut-être
que chez les deux autres lauréats, de sorte que si M. Gabriel
ne vient qu'au troisième rang,
rien ne semble lui interdire
d’aspirer, une autre fois, au second et même au premier,
CONCOURS
DE
Code
SECONDE
ANNÉE
civil.
Les concurrents avaient à traiter: « Des actions en nullité ou
en rescision ouveries
au mineur à raison de sa minorité‘. »
La
Faculté a eu la satisfaction de n’écarter que trois compositions sur huit et d'en récompenser cinq. Ce n’est pas que
rien
d’absolument
remarquable
se dégage
de ce concours;
mais la moyenne en est très bonne; le classement
des cinq
dissertations, quoique facile, n’accuse pas de l’une à l'autre
des différences profondes et si, en définitive, l'écart est notable entre la première et la dernière, la transition est ménagée par les intermédiaires.
Le premier prix appartient
à M.
de
Courteville”,
Dès
le
début, il a bien établi, quoique trop brièvement, le principe
de l'incapacité du mineur ; le plan est nettement indiqué et
fidèlement suivi. Après une distinction entre le mineur non
émancipé et le mineur émancipé, l’auteur, se conformant à
une division devenue classique, examine successivement les
cas où les formalités requises par la loi
ont
été observées et
ceux où le tuteur a agi seul, maïs dans la limite des pouvoirs
que la loi lui confère; il est regrettable seulement que la
1. Commission d'examen : MM. Bconver, professeur, président; GarDerr,
professeur; Gaver, agrégé, rapporteur.
2. Devises: Jamque opus peregi. — Il y a un temps pour apprendre et
un temps pour oublier,
FACULTÉ
DE
discussion fasse complètement
DROIT.
121
défaut sur l'hypothèse
où le
tuteur, obligé à certaines formalités, a agi sans les observer,
L'auteur se relève lorsqu'il parle du mineur agissant seul;
enfin, son étude de la situation du mineur émancipé est
exacte et complète. La Faculté n'a pas hésité à placer cette
composition au premier rang.
M. Dubreuil ! vient en seconde ligne avec un travail
dont
le début est également bon, bien que la formule de l’incapacité du mineur soit trop absolue. Dire que le mineur
est in-
capable de se léser par un contrat, n'est-ce pas oublier qu’il
n'est pas restituable,
formes
même
légales ont été
en
cas
de
lésion,
lorsque
ohservées? Sur certains points,
dissertation de M. Dubreuil est supérieure
les
la
à la précédente;
il fait mieux ressortir la distinction de l’action en nullité et de
l’action en rescision ; il donne aussi plus de détails en ce qui
touche la durée de l’action. C’est dans l’ensemble que se
manifeste l’infériorité de M. Dubreuil par rapport à son concurrent plus heureux; la division est moins nette, l'entrée
en matière trop tardive; le tout est moins fortement construit et moins
bien ordonné ; je dois
ajouter aussi, un
peu
moins complet. Pourtant, il y a des parties excellentes dans
ce travail et le second prix qui lui est décerné n’en est que
la juste récompense.
La
première
mention
honorable
appartient
à M.
Henri
Lévy?. Sa composition présente de bons passages ; il analyse
bien la différence entre la nullité et la rescision proprement
dite, et, plus loin, entre la réduction et la rescision. Mais on
y relève plus de lacunes que chez les précédents ; en outre,
son travail est trop touffu; les théories générales y tiennent
autant de place que
la théorie
spéciale
particulièrement s'attacher; il semble
par l’ardeur et la vivacité de son esprit,
à laquelle
il fallait
que l’auteur, emporté
veuille
tout dire et
1. Devises: Nuda pactio obligationem non parit. — Donner et retenir ne
vaut.
2. Devises : Omnia petita, non ultra petita. — Vérité en deçà des Pyrénées,
erreur au delà.
122
COMPTES
RENDUS.
tout écrire à la fois, si bien que la lecture de son travail a
de temps en temps exercé la patience de la commission.
Une seconde mention honorable est attribuée à M. Arnoult', Il n’a omis aucune des questions importantes du
sujet ; mais l’ordre et la méthode laissent beaucoup à désirer
et il devra se mettre en garde contre la tentation de dissimu-
ler parfois sous la phraséologie l'incertitude de la pensée. La
meilleure partie de son étude est, sans contredit, celle où il
distingue entre les actes passés par le mineur et ceux passés
pour lui. Il y a là une division à la fois ingénieuse et simple.
Une troisième mention est accordée enfin à M. Cura*. Ici
nous trouvons des développements de moins
dus. Pourtant
compense; il
d’une manière
mineur et fait
en moins
éten-
l’auteur a fait preuve de qualités dignes de réa particulièrement mis en relief, quoique
trop succincte, le principe de l'incapacité du
ressortir la différence entre l’action en nullité
pour inobservation des formes et l’action en rescision.
Si ce
travail eût été moins écourté, les qualités réelles dont il témoigne lui eussent valu un meilleur rang.
Économie politique.
Le sujet offert aux concurrents portait
formation et le rôle du
capital®. + Il était
sur « La
de
nature, la
ceux dont
l’am-
pleur et l’intérêt sollicitent ordinairement les efforts de nos
étudiants;
aussi
nombre de huit
relrouvons-nous
compositions
que
en économie
nous
avons
politique
le
rencontré
en
droit civil. Ici encore, la Faculté en à conservé cing ; mais,
sauf pour le second rang, les vainqueurs
se trouvent classés
d'une manière bien différente. M. Lévy obtient cette fois, et
1. Devises: Malitiis non est indulgendum. — Tout ce que je sais, c'est que
je ne sais rien,
2. Devises: Suum euique. — Los lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires.
3. Commission d'examen : MM. Liéérors, professeur, président; GARNIER, Professeur; Garner, professeur, rapporteur.
FACULTÉ
DE DROIT.
123
sans conteste, le premier prix’. Il semble qu'il ait réservé
pour l’économie politique les qualités dont nous avons signalé
l'absence dans le concours de Code civil : un plan largement
conçu et fidélement
suivi,
des développements
complets
et
méthodiques conduits avec ordre et logique; un style facile
et clair,
et contre
lequel on ne peut
relever
que
de rares
sacrifices à la phrase, tels sont les mérites qui ont placé au
premier rang le travail de M. Lévy.
Vient ensuite, avec un second prix, M. Dubreuil ?, qui a su
rester fidèle à lui-même.
Sa dissertation est complète, bien
ordonnée ; on y remarque une réfutation
claire et sensée des
doctrines socialistes. Mais il y a dans la conception et l’exécution du plan moins d'ampleur que chez M. Lévy; le style
est plus sec, et si, dans les détails, les qualités des deux
concurrents paraissent se compenser, M. Dubreuil reste inférieur dans l’ensemble.
Une première mention est accordée à M. Spire *. Beaucoup
de lecture, un certain esprit philosophique manifesté par
une fort bonne analyse du capital, voilà les qualités dont a
fait preuve M. Spire. Malheureusement l’ordre et la méthode lui ont manqué; les idées sont abondantes, justes en
soi, mais jetées au hasard, sans lien et sans enchaînement
logique ; le style lui-même se ressent de ce que la pensée ne
paraît pas s'être suffisamment fixée. M. Spire réussira mieux,
certainement, s’il s'attache à coordonner plus strictement ses
connaissances et à les exposer avec plus de rigueur.
M.
Armoult*
obtient une
seconde mention
pour une
dis-
sertation d’une lecture agréable et facile, et relativement
complète en dépit de quelques lacunes. Malheureusement on
y rencontre des hors-d'œuvre, des développements un peu
1. Devises: Judex esto. — Les lois sont les rapports nécessaires qui résulten! de la nature des choses.
2, Devises: Quid leges sine moribus ? — Rien sans peine.
3. Devises: Quia privato usui borum publicum postponitur {Tacite). — Dans
l'isolement, les prospérilés se nuisent; dans l’état social, les prospérités s’entr'aident (Bastiat, Harmontes économiques).
4, Devises: Dura lex, sed lex. — La mauvaise monnaie chasse la bonno.
194
COMPTES
RENDUS.
vagues, et, pour tout dire, une tendance à l’amplification dont
il faut d'autant plus se garder en cette matière que l’économie politique est parfois accusée, à tort, d'y provoquer.
La troisième mention honorable est attribuée à M, de
Courteville‘. Ses développements sur le rôle du capital ne
sont pas toujours heureux; sa dissertation présente des inégalités et même des obscurités; quelques parties en ont cependant paru assez bonnes pour mériter une récompense.
CONCOURS
DE
TROISIÈME
ANNÉÉ
Code civil.
« De
la résolution
de la vente
pour
défaut
de paiement
prix ® », tel était le sujet désigné par le sort. Deux
tions ont été remises ; une seule est récompensée,
du
dissertac’est celle
de M. Boulay*. Elle est vraiment satisfaisante, attestant du
commencement à la fin des connaissances sûres, de la méthode, une
notion
exacte
et complète
du
sujet.
Toutes
questions importantes y sont étudiées ou tout au moins
quées ; les erreurs y sont rares et peu graves
les
indi-
et, si la forme
répondait au fond, il n’y aurait réellement pas de critiques
graves à exprimer. Malheureusement le style est faible et la
rédaction laisse à désirer. Mais, dans un travail de ce genre,
il faut bien se résigner à passer sur des défauts dont le manque de temps est, pour une bonne part, responsable. Tel
qu'il est, le travail de M. Boulay nous a semblé mériter un
premier prix.
‘ 1, Devises: Sunt lacrymæ
que
son
commencement,
rerum
(Virgile). —
La fin d’une
chose vaut mieux
2. Commission d'examen: MM. Bixer, professeur, président; P. Lomsan»,
professeur ; Gaver, agrégé, rapporleur.
3. Devises: Resoluto jure dentis, resolvitur sine accipientis jus. — Fais ce
que dois, advienne que pourra,
FACULTÉ
DE
DROIT.
125
Droit international privé.
Les concurrents
avaient à traiter « De
la lettre de change
en droit international privé’. » Sur trois compositions, deux
ont paru dignes d’être retenues. Au premier rang, nous retrouvons M. Boulay”, dont la dissertation l’emporte de beaucoup sur les autres. Sans
doute le style
manque
encore de
fermeté et de précision ; la phrase est souvent incomplète et
la pensée, insuffisamment exprimée, a besoin d’être achevée
par le lecteur; mais la connaissance
du sujet et des princi-
pales difficultés qui s’y rattachent, l'absence d'erreurs graves,
sauf peut-être dans l'analyse des législations étrangères à
propos desquelles il serait excessif d'exiger une exactitude
absolue, ont paru justifier les propositions de la commission
et la Faculté n’a pas hésité à décerner à M. Boulay un premier prix.
Vient ensuite M. Lecomte”, auquel nous n’avons pu accor-
der qu’une mention honorable. Sa dissertation est mieux
écrite que celle de M. Boulay, mais il y a moins d'ordre et
de méthode et, de plus, les développements sont loin d’être
aussi
complets;
beaucoup
de
questions
importantes
sont
omises ou plutôt indiquées que discutées. M. Lecomte eût pu
cependant prétendre à un second prix si, dans la dernière
partie de son travail, il n’eût commis des erreurs qu’une lec-
ture attentive des textes laissés à sa disposition lui eût permis d'éviter.
1. Commission d'examen: MM. A. Lowsarp, professeur, président ; Beaucuer,
professeur; Cmeérirx, agrégé, rapporteur.
2, Devises : Fraus omnia corrumpit. — Le mari vit comme maître mais meurt
comme associé.
3. Devises: Lex
chére ne vaut.
statuit de
eo quod plerumque
fit,
—
Surenchère
sur
suren-
126
COMPTES
RENDUS,
Messieurs LES ÉTUDIANTS,
[Il résulte du rapport
dont
je viens
d’avoir
l'honneur
de
donner lecture que les récompenses dont dispose la Faculté
ne sont pas nécessairement attribuées, comme on pourrait le
croire,
au mérite
relatif;
autrement,
nous
serions
parfois
amenés à couronner des travaux qui ne s'élèveraient pas audessus de la médiocrité. Vous avez pu voir, au contraire, que,
dans certains concours, nous avons dû, bien malgré nous,
nous borner et n’accorder des prix et des mentions qu’à des
compositions d’une réelle valeur intrinsèque. Il ne faudrait
pas cependant que nos lauréats fussent
tentés
de se reposer
sur leurs succès d'aujourd'hui et de voir dans les récompenses
obfenues
autre
chose
qu'un
encouragement
à mieux
encore. Tous d’ailleurs, ou presque lous, encourent
faire
la même
critique; ils semblent ignorer, pour la plupart, l’art d'écrire
et surtout l’art de composer, et ils ne nous en voudront pas
de leur dire que s'il est bon, avant tout, de savoir, il importe
aussi
de metire
en
œuvre
leurs
surplus, quelque valeur que présentent
connaissances.
Au
les distinctions obte-
nues par eux, il leur faut s’habituer à voir en elles la preuve
de leurs efforts, mais non le but unique auquel ils doivent
tendre. Plus que jamais, la loi suprême qui s'impose à eux
est celle du travail. Qu'ils étudient done pour apprendre et
pour se préparer à remplir dignement le rôle, quel qu'il soit,
auquel leur destinée les appellera. À ce prix, leurs efforts,
quoi qu'il arrive, ne seront pas perdus. Heureux
ou malheu-
reux dans les concours, ils pourront se rendre le témoignage
.que leur temps a été bien employé,
et qu’ils se sont disposés,
dès leur jeunesse, à servir de leur mieux notre chère patrie.
PRIX
ET MENTIONS
HONORABLES
DÉCERNÉS À LA SUITE DES CONCOURS
TROISIÈME
OUVERTS
EN 1888- 1889
ANNÉE
Droit civil français.
1°* Prix (Médaille d'argent).
.
M. BOULAY (Henry-Joseph-Théodore), né à Chaumousey (Vosges),
le 27 septembre 1866.
Droit international privé.
1% Prix (Médailled’argent).
Mention HonoRaBze
.
,
.
.
M. BOULAY (déjà nommé).
.
M. LECOMTE
(Henri), né à Nancy
{Meurthe}, le 6 juin 1869.
SECONDE
ANNÉE
Droit civil français.
1 Prix (Médaille d'argent).
.
M.
PAVIN ps COURTEVILLE
(Constantin-Alexandre-Henri), né
à Forbach (Moselle), le 22 juillet
1869.
M. DUÜBREUIL (Charles
- HenriPaul), né à Chaumont (HauteMarne), le 14 novembre 1869.
.
M. LÉVY
2° Prix (Médaille de bronze).
1
Menrios
monorasce
.
.
(Henri-Adrien), né
à Lu-
néville (Meurthe), le 5 mars 1870.
2< Menriox
monoragze
.
.
.
M. ARNOULT
(Claude-Charles-Ga-
briel), né à Thionville (Moselle),
3° Mention
Honoragze
.
.
.
M.
le 29 avril 1868.
CÜURA (Raymond-Lucien-Ana-
tole), né à Mulhouse (Haut-Rhin),
le 14 novembre
1868,
128
COMPTES
RENDUS,
Économie politique.
1% Prix (Médaille d'argent),
2 Prix (Médaille de bronze),
1" Mexrion movorarze, . .
2° Mexrion HonoraBne
8° Menrion nonoraBze
. . .
. . .
M. LÉVY (déjà nommé).
M. DUBREUIL (déjà nommé).
M. SPIRE (Henri-Paul-André),
à Nancy
1868.
(Meurthe),
né
le 28 juillet
M. ARNOULT (déjà nommé).
M. PAVIN
pe COURTEVILLE
(déjà nommé).
PREMIÈRE
ANNÉE
Droit romain.
2* Prix (Médaille de bronze).
MexTion HononaBze
. . .
.
M.SADOUL(Roger-Charles-Louis),
né à Raon-l'Étape (Vosges), le
17 février 1870.
M. GABRIEL (Marie-Eugène-Gaston), né à Novéant (Moselle), le
15 mai 1870.
Histoire générale du Droit français public et privé.
1% Prix (Médaille d'argent),
2 Prix (Médaille de bronze)
MexTion nHoxoRABze
. , .
M. SADOUL (déjà nommé).
M. FRANÇOIS (Marie
- Auguste -
.
Louis}, né à Nomeny (Meurthe),
le 28 avril 1869.
M. GABRIEL (déjà nommé).
TABLE
DES
MATIÈRES
Enseignement supérieur — l'aeuité de Droit
—
Faculté de Médecine.
—
Faculté des Sciences.
—
Faculté des Lettres .
—
École supérieure de pharmacie
.
.
Rapport sur la situation des établissements d'enseignement supérieur de l'Académie de Nancy et sur les améliorations qui pourraient y être introduites, présenté au Conseil général des
Facultés, par M. V. Egger, professeur
à la Faculté des letires.
13
Rapport de M. Lederlin, doyen de la Faculté de Droit, sur la situation et les travaux de la Faculté pendant l’année scolaire
1888-1889 .
du
Publications des membres
scolaire 1888-1889 .
eu
a
ee
os
a
de la Faculté de Droit,
es
+
à
à
pendant l’année
,
33
Rapport de M. Heydenreich, doyen àde la Faculté de Médecine, sur la
situation et les travaux de la Faculté percent l’annte scolaire
1888-1889 .
sue
Due
ee
es
Publications des membres de la Faculté de Médecine ? peRaRE
scolaire 1888-1889 , . . . .
se
l'aunée
Rapport de M. Bichat, doyen de la Faculté des sciences, sur
travaux de la Faculté pendant Pannéc scolaire 1888-1889.
les
Publications des membres de la Faculté des Sciences5 pendant lannéce
scolaire 1888-1889
.
,
.
3
49
59
69
Rapport de M. Debidour, doyen de la Faculté des
à Lettres de Nancy |
sur les travaux et la situation de la Faculté pendant l’année
. Scolaire 1888-1889 .
sondes
ss ee ou ea ee
Publications des membres de la Faculté des Lettres pendant l’année
scolaire
Rapport
1888-1889
de M.
travaux
.
Done
Schlagdenhaulfen, directeur,
de
l'École
scolaire 1888-1859
supérieure
do
se
on
en
+
à
88
à
sur la situation et les
pharmacie
pendant
l’année
gi
130
TABLE
DES MATIÈRES.
Publications des membres de l’École sapérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1888-1889. . . . . . . . . . . . . .
Rapport
sur les concours
entre
Les étudiants
de
Droit.
—
Prix
suite des concours
Nancy,
et
mentions
ouverts en
imprimerie
112
de la Faculté de Droit
de Nancy pendant l’année scolaire 1888-1889, par M. Blondel,
professeur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Faculté
Pages.
honorables
1888-1889.
Berger-Levrauit
.
.
ef
décernés
.
Cie.
.
.
.
{19
à li
.
.
.
197
DE FRANCE
ACADÉMIE
DE
COMPTES
DES
NANCY
RENDUS
TRAVAUX
DES FACULTÉS
ET
L'ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PENDANT
DE
DE PHARMACIE
NANCY
L'ANNÉE
SCOLAIRE
1888-1889
NANCY
IMPRIMERIE
BERGER-LEVRAULT
il,
RUE
JEAN-LAMOUR,
1890
11
ET
Ci
ACADÉMIE
DE
ADMINISTRATION
ACADÉMIQUE
Recteur de l'Académie : M. MOURIN
Recteur honoraire : M. MAGGIOLO
NANCY
:K, IE.
3%,
MM. MELLIER, I #3, à Nancy.
Inspecteurs de l'Académie
THOUVENIN 3%, I £ÿ, à Épinal.
LANGROGNET
le-Duc.
Secrétaire de l’Académie : M
HUET, I &.
3%, I €, à Bar-
ACADÉMIE
CONSEIL
&#
. le Recteur MOURIN
AsSsE
. MELLIER,
DE
NANCY.
ACADÉMIQUE
:%, L£5, Président du Conseil.
I #ÿ, Inspecteur d'Académie à Nancy.
. THOUVENIN %, I 4, Inspecteur d’Académie à Épinal.
. LANGROGNET
3%, LE, Inspecteur d'Académie
à Bar-le-Due,
EERE
f. LEDERLIN %, L£ÿ, Doyen de la Faculté de Droit.
. HEYDENREICH, À 45, Doyen de la Faculté de Médecine.
. BICHAT,, I tÿ, Doyen de la Faculté des Sciences.
. DEBIDOUR, I 5, Doyen de la Faculté des Lettres.
. SCHLAGDENHAUFFEN, 14, Directeur de l'École supérieure
de Pharmacie,
+
M. LIÉGEOIS, I&ÿ, Professeur à la Faculté de Droit.
M. GROSS, I 4, Professeur à la Faculté de Médecine.
M. MATHIEU %K, LE5, Professeur à la Faculté des Sciences.
M. PFISTER, A tÿ, Professeur à la Faculté des Lettres.
M. BLEICHER 3%, It, Professeur à l'École supérieure de Pharmacie.
. MÉALIN %, L£ÿ, Proviseur du Lycée de Nancy.
EEREREREREE
. CHICOULAN, Ï 43, Principal du Coilège de Lunéville.
COLONNA D'ISTRIA, Professeur au Lycée de Bar-le-Duc.
ETIENNE, I {$, Professeur au Lycée de Naney.
. HOSTEINN, I £ÿ, Professeur au Lycée de Nancy.
. LOOSEN, I £ÿ, Professeur au Lycée de Nancy.
THOUVENOT, I és, Professeur au Collège de Verdun,
MANGIN, À #ÿ, Professeur au Collège d'Épinal.
. ADAM,
.
.
M .
M .
Maire de Nancy.
DIDION, Conseiller général de la Meuse.
BLONDEL, I £ÿ, Conseiller général des Vosges.
MASSÉ %, Maire de Bar-le-Duc.
HUET, 1 4, Secrétaire de l'Académie, Secrétaire du Conseil,
ACADÉMIE
CONSEIL
DE
GÉNÉRAL
NANCY.
DES
7
FACULTÉS
M. MOURIN 3%, I &, Recteur, Président du Conseil,
M. LEDERLIN 3%, L[£y, Vice-Président, Doyen de la Faculté de
Droit.
HEYDENREICH, A #ÿ, Doyen de la Faculté de Médecine,
BICHAT, I ff, Doyen de la Faculté des Sciences.
DEBIDOUR, I #ÿ, Doyen de la Faculté des Lettres.
SCHLAGDENHAUFFEN, I£ÿ, Directeur de l'École supérieure
de Pharmacie.
. LOMBARD 3%, I 53, Professeur à la Faculté de Droit.
. BLONDEL,, E &ÿ, Professeur à la Faculté de Droit.
BERNHEIM, I #, Professeur à la Faculté de Médecine.
HECHT 3%, I 4, Professeur à la Faculté de Médecine.
. FLOQUET,, I &, Professeur à la Faculté des Sciences.
. FRIANT, I 3, Professeur à la Faculté des Sciences.
. EGGER, I #3, Professeur à la Faculté des Lettres.
. GRUCKER 3%, I #3, Professeur à la Faculté des Lettres.
RÉRERERERRESE
M.
M.
M.
M.
. BLEICHER
3%, I &3, Professeur à l'École supérieure
macie.
M. HUET,
I £#ÿ, Secrétaire.
de
Phar-
8
ACADÉMIE
DE
ENSEIGNEMENT
FACULTÉ
MM, LEDERLIN
NANCY
SUPÉRIEUR
DE DROIT
3%, IE&ÿ, Doyen, Professeur
de Droit romain, au-
torisé à faire le cours de Pandectes, et Chargé du cours de
Droit français étudié dans ses origines féodales et coutumières.
JALABERT %, I, Doyen honoraire, Professeur à la Faculté
de Droit de Paris,
LOMBARD (Ad.) 3%, I£#, Professeur de Droit commercial, et
Chargé du cours de Droit des gens.
LIÉGEOIS, 14, Professeur de Droit administratif, et Chargé
du cours d'Histoire du Droit.
BLONDEL, I £ÿ, Professeur de Code civil, et Chargé du cours
de Droit constitutionnel.
BINET, I£ÿ, Professeur de Code civil, et Chargé du cours
d'Enregistrement,
LOMBARD (P.), I £ÿ, Professeur de Code civil.
GARNIER, I #ÿ, Professeur d'Économie politique,
MAY, I'£, Professeur de Droit romain.
GARDEIL, À $, Professeur de Droit criminel.
BEAUCHET, A£ÿ, Professeur de Procédure civile.
BOURCART, À tÿ, Agrégé, Chargé du cours de Pandectes,
autorisé à faire le cours de Droit romain.
GAVET, À 53, Agrégé, Chargé du cours d'Histoire générale du
Droit français public et privé.
CHRÉTIEN, À ##, Agrégé, Chargé du cours de Droit international privé.
LACHASSE,
I #3, Docteur en Droit, Secrétaire,
ACADÉMIE
FACULTÉ
Doyen:
M. HEYDENREICH,
DE NANCY.
DE
MM. HECHT
MÉDECINE
À #5.
Doyens honoraires: MM. STOLTZ,
Professeurs
9
Cx, lé, TOURDES O%,I&,
MM. STOLTZ OC, LE.
TOURDES O%, 14.
COZE 3%, IE.
V. PARISOT 3%, I£3.
HERRGOTT %, L#.
ROUSSEL %, 14.
DEMANGE 3%, L 5.
BÉCHET, I &.
honoraires
3%, I #3, Professeur de Pathologie générale et de Patho-
logie interne.
BEAUNTIS 3%x, LEÿ, Professeur de Physiologie,
FELTZ %,1£F, Professeur d'anatomie et de Physiologie patho-
logiques.
BERNHEIM,
I£#, Professeur de Clinique interne.
GROSS, I £#, Professeur de Clinique externe. .
CHARPENTIER, I #, Professeur de Physique médicale.
POINCARE
CHRÉTIEN,
3%, L€3,
Professeur d'Hygiène.
IX, Professeur de médecine opératoire.
HEYDENREICH,
À &, Professeur de Clinique externe,
WEISS, À #3, Professeur de Pathologie externe.
GARNIER, À ##, Professeur de Chimie médicale et de
logie.
SPILLMANN, 145, Professeur de Clinique interne.
A. HERRGOTT,
Toxico-
A %F, Professeur de Clinique obstétricale et
accouchements,
DEMANGE,
MACÉ,
A &ÿ, Professeur de Médecine légale.
A 4, Professeur d'Histoire naturelle médicale.
BARABAN, À #, Agrégé, Chargé du cours d’Histologie.
NICOLAS, Agrégé, Chargé du cours d'Anatomie descriptive.
SCHMITT, At, Agrégé, Chargé du cours de Matière médicale
et de Thérapeutique.
10
ACADÉMIE
DE
NANCY.
MM. LANGLOIS, AËF, Chargé du cours complémentaire de Clinique
des Maladies mentales.
ROHMER, AËX, Agrégé, Chargé du cours elinique des maladies
des yenx.
SCHMITT, ASF, Agrégé, Chargé du cours clinique des Maladies syphilitiques et cutanées.
SIMON, Agrégé,
enfants.
Chargé
P, PARISOT , Agrégé,
du
cours
clinique
des
Maladies
des
Chargé du cours clinique des Maladies
des vieillards.
REMY, Agrégé, Chargé du cours complémentaire d’'Accouchements.
Professeur adjoint:
M. E. PARISOT,
À #ÿ, Accouchements.
MM. SCHMITT, A 6.
ROHMER, À &.
BARABAN, À &.
GUÉRIN.
Agrégés en exercice,
Agrégé libre:
M.
, {
RENÉ, A 4.
NICOLAS.
VAUTRIN.
SIMON.
REMY.
P. PARISOT.
SCHLAGDENHAUFFEN,
L£ÿ.
M. F. LAMBERT DES CILLEULS, ®, À &, Secrétaire,
ACADÉMIE
FACULTÉ
DE
DES
NANCY.
11
SCIENCES
Doyen : M. BICHAT, I &.
MM. GRANDEAU
O%,
I £#, Professeur de
Chimie
et
de Physio-
logie appliquées à l'agriculture, suppléé par M. PETIT.
MATHIEU 3%, 1 #3, Professeur de Mathématiques pures.
BICHAT, I£ÿ, Professeur de Physique.
LE MONNIER, 14, Professeur de Botanique.
FRIANT, L£&ÿ, Professeur de Zoologie.
FLOQUET, I #ÿ, Professeur de Mathématiques appliquées.
THOULET, A #, Professeur de Minéralogie et de Géologie.
HALLER, À #, Professeur de Chimie.
BLONDLOT, A &#, Professeur adjoint, Maître de conférences
de Physique.
WOHLGEMUTH,
Géologie.
À ##, Chargé
d'un
cours complémentaire de
QUÉN OT, Chargé d’un cours complémentaire de Zoologie.
GUNTZ, À £#, Chargé d'un cours complémentaire de Chimie.
MILLOT, I &, Chef des travaux météorologiques, Chargé d’un
cours complémentaire de Météorologie.
ARTEH, À ##, Chargé de conférences de Chimie industrielle, Chef
des Travaux chimiques.
PARAF, Maitre de conférences de Mathématiques.
HERVIEUX, L£ë, Chargé d’an cours complémentaire de Mathé-matiques.
VOGT, Chargé d’un cours complémentaire de Mathématiques,
H. GRANDEAU, chef des travaux agronomiques , suppléé par
M. MULLER.
GEORGEL, I £F, Secrétaire.
12
ACADÉMIE
FACULTÉ
Doyen : M. DEBIDOUR,
DE
DES
NANCY.
LETTRES
I #ÿ.
Doyen honoraire : M. BENOIT
3%, L'éÿ.
Professeur honoraire : M. CAMPAUX 5%, L'#5.
MM. THIAUCOURT, 14ÿ, Chargé du cours de Littérature latine.
GRUCKER 3%, L &, Professeur de Littérature étrangère
DEBIDOUR, I #ÿ, Professeur d'Histoire,
EGGER,
KRANTZ,
I {ÿ, Professeur de Philosophie.
PFISTER,
1 &ÿ, Professeur de Littérature française.
Aëÿ, Chargé d'un cours d'Histoire etde Géographie.
MARTIN (Aïb.), À #3, Maître de confér‘® de Philologie grecque.
COLLIGNON, LE, Maître de conférences de Littérature latine.
AUERBACH,
Maître de conférences d'Histoire et de Géographie.
DIEHL, Maître de conférences d'Histoire ancienne.
LICHTENBERGER, Maître de conférences de Langue et Littérature allemandes.
COUSIN,
Maître de conférences de Grammaire,
LEMERCIER, A,
Maître de conférences de Littérature an-
cienne.
ÉTIENNE, À &#, Professeur au Lycée, Chargé d'un eours complémentaire de Langue et Littérature françaises.
GEORGEL., I £#, Secrétaire.
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE
Directeur : M. SCHLAGDENHAUFFEN, I£63.
MM. JACQUEMIN %, I&#, Professeur de Chimie,
SCHLAGDENHAUFFEN, I &ÿ, Professeur de Physique et de
Toxicologie.
BLEICHER 3%, I &ÿ, Professeur d'Histoire
naturelle.
GODFRIN, À £#, Professeur de Matière médicale.
HELD, Professeur de Pharmacie.
KLOBB, Agrégé, Chargé d'un cours complémentaire de Chimie,
BRUNOTTE, Agrégé, Chargé d'un cours complémentaire de
Zoologie,
JACQUEMIN,
%,14%ÿ,
Chargé
d'un cours de Minéralogie et
d'Hydrologie.
DELCOMINÈTE,I#3 , Chargé d'un coursde Pharmacie galénique.
F. LAMBERT
DES
CILLEULS,
@, A%ÿ, Secrétaire.
CONSEIL GÉNÉRAL DES FACULTÉS
RAPPORT
SITUATION
DES
DE
ÉTABLISSEMENTS
D'ENSEIGNEMENT
L'ACADÉMIE
DE
SUPÉRIEUR
NANCY
Bi SUR LES
AMÉLIORATIONS
PRÉSENTÉ
QUI
POURRAIENT
AU CONSEIL GÉNÉRAL
Par M. V. EGGER,
MoxsiEur
Y ÊTRE
INTRODUITES
DES FACULTÉS
Professeur à la Faculté des lettres.
LE
RECTEUR,
MESSIEURS,
J'ai l'honneur de vous présenter Le rapport sur la situation
des établissements d'enseignement
démie et sur les améliorations
supérieur de notre Aca-
qui pourraient
y être intro-
duites, rapport qui, conformément à l’article 14 du décret
du 28 décembre 1885, doit être envoyé chaque année au
Ministre de l’Instruction publique.
Le total des élèves inscrits et ayant fait acte de scolarité
dans les quatre Facultés et à l'École supérieure de pharmacie
pendant l'année scolaire 1888-1889 a été de 602, au lieu de
14
CONSEIL
GÉNÉRAL
DES
FACULTÉS.
615, total de l’année précédente. Ge chiffre se décompose de
la manière suivante :
Faculté de droit: 154, au lieu de 170;
Faculté de médecine : 165, au lieu de 141;
Faculté des sciences : 72, au lieu de 101;
Faculté des lettres : 137, au lieu de 124;
École supérieure de pharmacie : 74, au lieu de 79.
Le nombre des étudiants s’est donc accru dans les Facultés
de médecine et des lettres, tandis qu’il diminuait dans les
trois autres établissements. Malheureusement, il faut s’attendre dans
l'avenir à une
diminution
sensible
du nombre
des étudiants de la Faculté de médecine, par suite de la création de l’École
de médecine
militaire
de Lyon,
qui
prive
désormais notre Faculté d’une partie de sa clientèle scolaire.
La même mesure pourra nuire également au recrutement des
élèves de l'École supérieure de pharmacie.
La Faculté de droit a conféré 25 diplômes de licencié,
5 de docteur, et 15 certificats de capacité pour la profession
d’avoué.
La Faculté de médecine a conféré 18 diplômes de docteur,
1 diplôme d’officier de santé, 2 diplômes de sage-femme de
première classe, 14 diplômes de sage-femme de seconde classe.
L'École supérieure de pharmacie a conféré 12 diplômes de
pharmacien de première classe, 5 diplômes de pharmacien
de seconde classe, 1 diplôme d’herboriste.
La Faculté des sciences a examiné 328 candidats au bacca-
lauréat ès sciences complet, sur lesquels
et 27 candidats au baccalauréat ès sciences
quels 10 ont été admis ; 46 candidats au
la plupart élèves de la Faculté, sur lesquels
86 ont été admis,
restreint, sur lesgrade de licencié,
21 ont été admis,
Savoir:
12 à la licence ès sciences mathématiques;
6 à la licence ès sciences physiques ;
3 à la licence ès sciences naturelles.
CONSEIL
GÉNÉRAL
DES FACULTÉS.
15
Trois de ses élèves ou anciens élèves ont été reçus agrégés
des lycées, savoir:
1 à l'agrégation des sciences mathématiques, et 2 à l’agrégation des sciences physiques.
La Faculté des lettres a exaininé 269 candidats au baccalauréat ès lettres (première
partie),
sur lesquels 149 ont été
admis, et 192 candidats au baccalauréat ès lettres (seconde
partie), sur lesquels 86 ont été admis ; 22 candidats au grade
de licencié, sur lesquels 14 ont été admis, savoir:
5
8
2
4
à
à
à
à
la
la
la
la
licence
licence
licence
licence
ès lettres proprement dite ;
historique;
philosophique;
d'allemand.
Un de ses élèves a obtenu Le certificat d'aptitude à l'enseignement de la langue allemande, et 6 ont été reçus à l’agrégation des lycées, savoir:
2 à l'agrégation de grammaire :
8 à l'agrégation d'histoire;
1 à l'agrégation d'allemand.
Le
personnel
enseignant
a
subi
les
modifications
sui-
van£es :
A la Faculté
de médecine,
M. Tourdes, admis
à la re-
traite, a été remplacé dans la chaire de médecine légale par
M. Émile Demange;
chaire
d'histoire
chargé de cours,
vacantes, celle de
celle d'anatomie,
MM. Schmitt et
M.
Macé
naturelle
a été nommé
qu’il
occupait,
titulaire de la
comme
agrégé
depuis 1888; deux chaires sont devenues
thérapeutique, par la retraite de M. Coze;
par la mort prématurée de M. Lallement;
Nicolas, agrégés, sont chargés de ces deux
enseignements; enfin, M. Pierre Parisot, agrégé, a été chargé
du cours complémentaire des maladies des vieillards en rem-
placement de M. Ém. Demange.
À la Faculté des lettres, M. Thiaucourt a été nommé titulaire de la chaire de littérature latine.
16
CONSEIL
GÉNÉRAL
DES
FACULTÉS.
A l’École supérieure de pharmacie, M. Held, agrégé, a été
nommé
titulaire de la chaire de pharmacie.
À la Faculté des sciences, M. Petit vient d'être chargé du
cours de chimie et de physiologie appliquées à l'agriculture.
La Faculté des sciences pourra enfin prendre possession
de l’Institut chimique dans les premiers mois de 1890; dès
maintenant, l’enseignement de la chimie industrielle a pu
être provisoirement organisé dans les locaux actuels; M. Arth
a été chargé du cours, et la Faculté compte une douzaine au
moins
d'étudiants qui se destinent
appliquée.
A la même
Faculté,
à des
travaux de chimie
et afin d'assurer la préparation des
candidats à l'agrégation des sciences mathématiques, M. Vogt,
docteur
chargé
ès sciences,
de
professeur au lycée
conférences
de
de Nancy,
mathématiques
a été
élémentaires,
à
raison de deux par semaine. Satisfaction a élé ainsi donnée
à un des vœux émis par nous les années précédentes.
Dans les trois autres Facultés, l’organisation de l’enseignement n’a subi aucune modification notable. Mais à l'École
supérieure de pharmacie, l’ordre des examens probatoires
ayant été modifié par un décret du 24 juillet 1889, en vue
d'exiger des étudiants des connaissances pratiques plus étendues, l’enseignement a dû être remanié en conséquence.
En
outre, les cours, annuels jusqu'à présent, ont été transformés
en cours semestriels, en vue de mieux répartir le travail imposé aux étudiants,
Il me reste à vous exposer les divers vœux émis par nos
établissements d'enseignement supérieur, vœux relatifs à
l’enseignement, à l'installation matérielle, aux étudiants, aux
examens.
1° La Faculté de droit se préoccupe avec raison des conséquences
de la nouvelle
loi militaire.
Cette
loi a, en effet,
posé des conditions plus dures aux étudiants en droit qu’à
ceux des autres Facultés; les études de la licence en droit,
qui durent trois années et qui sont celles de la grande majo-
CONSEIL
GÉNÉRAL
DES
FACULTÉS.
17
rité des étudiants, n’ont pas paru au législateur suffisantes .
pour
motiver
la réduction
à un
an du service militaire
de
trois ans; seuls les candidats au doctorat, qui font six ans
d'études, jouiront de ce privilège; on s'attend à voir dans
l'avenir moins de jeunes gens aborder les études de droit;
parmi
ceux qui les entreprendront,
un plus
grand
nombre
visera le doctorat, plus d'un sans doute avec une préparation
ou une aptitude insuffisantes ; le grade inférieur sera moins et
trop peu recherché ; la poursuite du grade supérieur ne sera
plus réservée à une élite choisie, Sans se résigner à l'avance
à ces conséquences auxquelles elle voudrait trouver moyen
d'échapper, la Faculté de droit émet au moins le vœu que la
magistrature
se recrute
à l’avenir de préférence ou unique-
ment parmi les docteurs en droit; à peine est-il besoin d’ailleurs de poser en loi ce principe; il s’imposera presque nécessairement, car la licence seule supposera désormais trois
années d’études
juridiques,
interrompues, précédées ou sui-
vies par trois autres années de service militaire, tandis que
le doctorat représentera six années d’études juridiques et une
seule année de service militaire.
2 Pour compenser dans la mesure du possible la perte
des élèves militaires, la Faculié de médecine demande que
le Ministre lui envoie un certain nombre d’élèves boursiers.
3° Elle renouvelle son vœu en faveur de la construction
aussi prochaine que possible de l’Institut anatomique sur un
terrain situé à proximité de l'hôpital civil.
4 Elle insiste également sur le vœu déjà plusieurs fois
émis par elle de la création à l'hôpital civil d’un service spécial pour les maladies des enfants.
5° La Faculté des sciences demande, pour le jour où les
services de la chimie industrielle seront installés à l’Institut
chimique, la réorganisation du personnel de ces services,
ainsi qu'une augmentation notable des frais de cours et de
laboratoire. Elle demande, dès maintenant, un crédit spécial
pour le chauffage des nouveaux bâtiments, Il est évident que
FACULTÉS,
2
|
18
CONSEIL
GÉNÉRAL
DES
FACULTÉS.
ce dernier vœu est d’une urgente nécessité;
les locaux ac-
tuellement occupés par la chimie devant être affectés à d’au-
tres services dès le jour de l'ouverture de l'Tastitut, il sera
impossible d’affecter au nouvel établissement une partie
quelconque du crédit actuel de chauffage; la dépense prévue
de
ce chef
pour
1890,
à partir
du 1” janvier,
2,000 fr.
est de
°
6° La Faculté des sciences, frappée des anomalies que pré-
sente la réglementation actuelle des mentions à l'examen du
baccalauréat, émet le vœu que l’on revienne à un syslème
analogue à la
règle autrefois
suivie en
cette matière.
Elle
formule ainsi ses propositions :
« Tout candidat qui, à la suite des épreuves orales, a plus
de deux notes mal ou dont la moyenne des notes esl inférieure à deux, est ajourné,
« Est attribuée
: 1° la mention
passable
à tout
candidat
dont la moyenne des notes est comprise entre deux
demi, malgré une ou deux notes rat; 2° la mention
à tout candidat, ayant au plus une note ma}, dont la
des notes est comprise entre deux et demi et irois
et deux et
assez bien
moyenne
et demi;
8° la mention bien à tout candidat n'ayant pas de note mal,
dont la moyenne des notes est comprise entre #rois et demi
et quatre;
4°
la
pas de note mal,
mention
frès bien
à tout candidat
n'ayant
dont la moyenne des notes est supérieure à
quatre, »
|
1° La Faculté des lettres demande que la situation des
maîtres de conférences, chargés de cours et professeurs
adjoints, soit réglementée par décret d’une manière plus
conforme au mérite de ces maîtres et aux services qu'ils
rendent, qu'ils puissent être nommés, sur la demande de la
Faculté, après la première ou la seconde année de service,
non pour une année seulement, comme aujourd’hui, mais
pour
une période
de plusieurs
années;
que leur traitement
soit
amélioré sur la base de leurs années
de service dans
CONSEIL
GÉNÉRAL
DES
FACULTÉS.
19
les Facultés, quel que soit le titre momentané de leurs fonctions.
8° Si les éiudiants de la Faculté des lettres sont invités
en 1890, comme ils l’ont été en 1889, à aller assister durant
quelques semaines à diverses classes du lycée de Nancy,
pour
y
prendre
es
leçons
de
pédagogie
pratique,
leurs,
maîtres de la Faculté souhaitent qu’ils aient dans ces classes
un rôle moins passif et qu'ils puissent s’y essayer vraiment
à l’enseignement secondaire sous la direction des professeurs; à cette condition
seulement ils tireront un profit réel
de la mesure inaugurée en 1889.
9° La Faculté des lettres prépare avec succès des candidats
aux agrégations d'histoire, de grammaire et d'allemand. Elle
souhaiterait pouvoir accueillir et diriger de même les candidais à l'agrégation des lettres età l’agrégation de philosophie.
Pour cela elle demande l’adjonction à son personnel d’un
maître de conférences de philosophie et d’un maître de con-
férences de littérature française, et deux conférences supplémentaires, d'une heure chacune, qui seraient consacrées,
l’une à la littérature grecque, l’autre à la littérature latine.
L'enseignement de la pédagogie,
de M. Alexandre
Martin,
suspendu depuis le départ
pourrait être confié au maître de
conférences de philosophie. Elle demande également la création de quelques conférences supplémentaires d'his'oire, qui
permettraient de séparer entièrement les aspirants à La licence et les aspirants à l'agrégation, au grand profit des uns
et des autres. Enfin, une conférence de langue et de littérature anglaises serait nécessaire (les programmes sont là pour
Vattester) pour compléter la préparation des candidats à l’agrégation d'allemand.
10°
Quant aux candidats au certificat d'aptitude pour l’en-
seignement de la langue allemande, la préparation insuffisante
de le plupart d'entre eux et la nature même de l’enseignement
qu'ils réclament font désirer que leur direction soit désormais
confiée à des professeurs de l’enseignement secondaire.
20
CONSEIL
GÉNÉRAL
DES
FACULTES.
11° Enfin la Faculté des lettres se préoccupe du sort de
ses anciens élèves qui, trop souvent, après avoir conquis le
grade de licencié, ou même après avoir travaillé pour l’agrégation, se trouvent sans place après leurs
années de bourse.
Sans doute l’Université, en leur fournissant des facilités enviables pour obtenir les diplômes universitaires, ne leur a
rien garanti, ainsi que le rappelait récemment une circulaire
ministérielle ; mais
a-t-elle
garanti davantage
la tranquille
possession du poste qu’ils occupent aux jeunes professeurs de
collège,
qui, simples bacheliers,
ne font aucun
effort pour
devenir licenciés et justifier ainsi leur situation? Il y a
là, dans le corps enseignant ou qui aspire à enseigner, un
état de choses anormal et injuste sur lequel la Faculté des
lettres appelle l’attention de l'administration,
12° La nouvelle loi militaire accordant le privilège du
service d’un an aux étudiants en pharmacie qui poursuivent
le diplôme de première classe et à ceux qui travaillent en vue
d'acquérir le titre d’interne des hôpitaux (internes nommés
au concours dans une ville où il existe une Faculté de médecine), l'École supérieure de pharmacie émel le vœu que les
étudiants en cours d'inscription pour le diplôme de pharmacien de première classe soient seuls admis à concourir pour
l'internat,.
13° Elle renouvelle le vœu d’être autorisée à conférer le
diplôme de seconde classe aux candidats qui auront émis l’in-
tention d'exercer la pharmacie dans d’autres départements
de la région de l'Est que le département de Meurthe-etMoselle.
RAPPORT
DE M. LEDERLIN,
DOYEN
SUR LA SITUATION
PENDANT
LA FACULTÉ
DE DROIT
ET LES TRAVAUX DE LA FACULTÉ
L'ANNÉE
Monsieur
DE
SCOLAIRE
1888-1889
LE RECTEUR,
MESSIEURS,
La situation de la Faculté de droit de Nancy, pendant l’an-
née
1888-1889,
dente;
n’a gubre différé de celle de l’année précé-
le rapport
que j'ai à vous soumettre à cet égard peut
se résumer en peu de mots.
INSCRIPTIONS,
EXAMENS
ET
GRADES.
Nous avons compté l'an dernier 154 étudiants en cours
d'études ayant fait acte de scolarité, soit en prenant des inscriptions, soit en subissant des examens, soit sous l’une ou
l’autre de ces deux formes, savoir:
41
29
28
82
étudiants
étudiants
étudiants
aspirants
de
de
de
au
1° année;
2° année;
3° année;
doctorat;
24 aspirants au certificat de capacité.
154
22
COMPTES
La ville de Nancy
selle
nous
en
ont,
RENDUS.
et le département de Meurthe-et-Mo-
corame
d’habitude,
fourni Le plus grand
nombre (Nancy, 59; le département, 28). Le département
des Vosges et celui de la Meuse y figurent, l’un pour 19,
l'autre pour 21 étudiants; les autres départements français,
ensemble, pour 17. De nos anciennes provinces, il ne nous
est arrivé que 9 étudiants; des pays étrangers, 1.
Le nombre total des inscriptions
trimestrielles
prises sur
les registres de la Faculté s’est élevé à 445, soit en moyenne
à 111.25 par trimestre.
Elles comprennent, en moyenne, 36 inscriptions de première année; 23 de seconde année; 21 de troisième année;
19 de doctorat; 12 de capacité.
La dispense facultative des droits d'inscription prévue par
la loi du 26 février 1887, art. 1‘, et le décret du 31 mars
suivant, a été accordée à 6 étudiants.
La Faculté
n’a eu à prononcer aucune perte d'inscription
pour défaut d’assiduité aux cours.
58 élèves se sont fait inscrire aux conférences facultatives?.
Nos examens se sont élevés au nombre total de 220 épreuves,
subies par 141 candidats ; ils ont eu pour résultat la collaïion
de 74 grades ou titres, soit 29 de bachelier, 25 de licencié,
1. Relevé des inscriptions par années d’études
INSCRIPTIONS,
Capacité. .
. .
ire année.
, . .
2° année ., .
. . .
8*année . , .
. .
Doctorat . . , . .
La moyenne
2. Nombre
,
et par {rimestres:
NOVEMBRE
anvien
mars
aa
1888.
1889,
1889.
1889.
23
59
10
82
186
110
38
81
35
18
18
31
trimestrielle avait été en
8
25
18
17
9
at
1887-1888
TOTAUX
pour
l'année.
MOYENNES
par
trimestre.
7
27
48
148
12
»
35,78
T2
445
411.25
18
17
3
92
84
18
de 124.95.
des étudiants inscrits aux conférences
ire année, . 4
4
2e année . 4.
. . . . sacs
3 année . ... , . . . . . , « +
Doctorat. , , , , , 4,
« «1.
facultatives
lé
16
10
18
23
»
21
»
19.80
FACULTÉ
DE
DROIT.
23
5 de doctorat, et 15 certificats de capacité pour la profession
d’avoné.
La proportion des admissions aux ajournements dans
l’en-
semble des 220 épreuves subies devant la Faculté a été de
180 admissions, soit 81.82 p. 100, et 40 ajournements, soit
18.18 p. 100 *.
Cette proportion, très satisfaisante en elle-même, s’est
élevée de 5 à 6 p. 100 aux examens de baccalauréat et de licence subis dans la session de juillet * (86.02 p. 100 d'admissions et 13.98 p. 100 d’ajournements), et aux épreuves
du doctorat* (87.50 p. 100 et 12.50 p. 100); elle est, au coutraire, descendue à 64,28 contre 35.71 dans les sessions de
1. Relevé
général des cxarnens subis pendant l'année
NATURE
DES
NOMBRE
EXAMENS.
N
can-
Capacité.
,
+,
,
.
,
.
.
4.
.
+
°P
scolaire
:
admis-
épreuves,
didats.
Baccalauréat et Licence.
Doctorat,
à
:
DES
ajour-
sions.
2. Relevé
des
1839;
178
144
34
80.90
16
18
15
ä
83.33
16.66
141
220
81.82
18.18
4
de
24
Baccalauréat
des
°
des
Cane
veuves
didats,
jer Kxamen de Pace paies
calauréat, .
, . . 12 partie,
2e Examen de Bac-jire partie
ealauréat. . . . . Âge partie,i
a
sac
partie
Exanten
de Licence,
Elre partie.
PIE
94
94
*
23;
{
71
al
8
189
et
de
3. Relevé des examens
DES
, ,
. .
. ,
. 4
12,50
mm"
Licence
de la session
de
PRoPoRTION P, 100
re
des
des
admis.
ajourne-
"sions.
24
22
24
22
83
21
15
20
è1
20
22
19
136
117
ments.
9
2
3
à
2£
19
ner"
des
des
admis-
ajour-
sions.
nements.
62.50
90.90
87.50
90.90
95.65
90
47
837.59
5.09
13.50
9.09
4,35
9.58
86.02
13.98
de Doctorat subis pendant l'année scolaire 1888-1889:
ne
EXAMENS.
1er Hxamen de Doctorat
2e Rxamen de Doctorat,
3° Bramen de Doctorat.
Thèse de Doctorat, . .
19.10
87.50
40
136
NATURE
ajour=
101
nn,
CS
néments.
, .,
examens
DÉS EXAMENS
sions.
. , ..
...,,
NOMBRE
NATURE
P. 100 D£s°
TR
admis
:
nements,
220
juillet
1888-1889:
paopoar.
,
,
.
à
.
,
,
.
,
.
,
,
. .
4 .
, .
, .
. .
,
NOMERE
des
des
a
É
rroronTion
des
des
candidats.
admis.
ajourne-
9
5
4
5
1
5
&
ÿ
&
L
à
»
ALT
88.35
109
199
»
4
a1
3
87,50
sions,
Mes.
adimissions.
P, 100
. des
ajournements.
23,25
16.67
»
»
14.50
24
COMPTES
RENDUS.
novembre et de janvier ‘. Les examens de capacité, dont nous
avons généralement à signaler la faiblesse, n’ont amené que
3 ajournements
sur 18 épreuves (soit 85.33 p. 100 d'admis-
sions contre 16.66 p. 100 d’ajournements”*}.
Des observations analogues s'appliquent aux notes obtenues dans les divers examens. La proportion des boules
blanches
et blanches-rouges
s'est élevée
à près
de moitié
(exactement 47.29 p. 100) dans les examens de baccalauréat
et de
licence
de la session de juillet; tandis que l’ensemble
des boules rouges-noires
et noires n’y a pas dépassé un cin-
quième (20.86 p. 100). Ces proportions ont été renversées
dans les sessions de novembre et de janvier (18.24 p. 100 de
boules blanches et blanches-rouges et 48.40 p. 100 de boules
noires et rouges-noires). La proportion des boules rouges à à
peine varié: 81.62 p. 100 en juillet, 33.83 p. 100 en novembre et janvier *.
Aux examens de doctorat, nous complons environ deux
1. Relevé des examens de Baccalauréat
vembre 1888 et de janvier 1889:
et de Licence
des
NOMBRE
NATURE
ler Examen
calauréat.
2e Examen
calauréat,
Examen
des
can
didae,
DES HXAMENS.
de Bac-fire nel
, , . , 2e partie.
de Bac-{ire
.
. .. 2e arte, |
;
lie partie
de Licence.}}; rue |
4x
ON
8
{
|
30
de no-
PROPORTION r. 10Û
des
admis.
sions,
des
ajournements,
des
admis
sions,
6
à
2
4
&
»
38.33
169
»
7
7
4
6
4
4
1
5
%
85.71
57,14
100
»
42
27
15
61,28
ds.
CPPEUTESS
7
partiel
sessions
l4
7
7
50
NÉ RS
»
ne
des
ajournements.
66,67
»
50
»
14.29
42,86
,
#5.72
42
2, Voir à la page 23 le tableau n° 1, Relevé
dant l’année scolaire 1888-1889.
8, Relavé
général
des boules distribuées aux examens
Re
NATURE
LES
BOULES,
Boules blanches . . . .
—
blanches-rouges,
——
FOURES, à 4 4 4
—
rougés-noires, .
—
HOÏPES 4, 4 4 4
, . .
, , ,
0 4 4
, , ,
4 4
NOMBRE.
..
. «
« «
0
93
100
130
62
23
de
SESSION
de juiliet 1889.
PRGPORTION
B 100.
22.70
94,50
91.62
15.20
5.66
des examens subis pen-
Baccalauréat et de Licence
SÉSSIONS
de nov, 1888 et janv. 1889.
NOMBRE.
5
18
42
4i
29
nee
PROPORTION
r. 169.
8.96
14.28
83.33
82.53
15.87
:
FACULTÉ
DE
DROIT.
23
tiers de boules blanches (exactement 65.62 p. 100), un quart
de boules blanches-rouges (24.96 p. 100), un dixième de
boules rouges (10.42 p. 100); il n’y a point eu de boules
rouges-noires ou noires ‘.
Aux
ches
examens
de capacité,
et blanches-rouges
la proportion des boules blan-
a dépassé
12 p. 100 (exactement
12.49 p. 100); celle des boules rouges s’est élevée à près des
deux tiers (58.38 p. 100); celle des rouges-noires et noires
a été de 29.16 p. 100 *.
Dans l’ensemble de nos examens, 19 candidats ont obtenu,
à la suite de 25 épreuves, la mention éloge, attachée à l’unanimité des boules blanches.
L'éloge spécial a été accordé à la suite de cinq épreuves su-
bies par trois candidats Ÿ.
1. Relevé des boules distribuées aux
NATURES
Boules
—
——
——
examens
de Doctorat:
DES BOULES.
NOMBRE.
ProporTion P. 400.
blanches , , , . . . . , . . , .
blanches-rouges. , . . . . . . .
63
23
64.62
23,96
rouges,
,
eee
ee +
rouges-noires
MOÎreS. 4 ee
, . 4 + 4 4
4
se ee
+
4
10
+ +
+
10.42
»
»
»
»
96
2. Relevé des boules distribuées aux examens
NATURE
de Capacité:
DES BOULES.
NOMBRE.
Boules blanches. , . , . « . . + , .
—
blanches-rouges 4 . . . . , 4
=
TOURS 4 à ee ee
——
FOUSES-HOÏIFES.
à 4 + + + + +
=
noires, ses
ee
+
.
« . .
. . , +
+ +
+ +
pRoPoRTION P. 100,
i
8
42
15
6
+
1.38
di ii
58.38
20.83
8.33
T2
8. Voici les noms
l'éloge spécial :
PeEureR
des
candidats qui
EXAMEN
DE
ont mérité
soit la mention
BACCALAURÉAT.
Éloge spécial aux deux parties: M. Sadoul (Louis).
SECOND
EXAMEN
DE
RACCALAURÉAT.
ire partie. — Éloge spécial: MM. Cura, Dubreuil, Lévy (Henri);
Eloge: MM. Chevalier (Henry), de Courteville, Spire.
2° partie, — Éloge spécial: M. Lévy (Henri);
Eloge: MM. Cura, Dubreuil, Spire.
EXAMEN DE LICENCE.
ire partie, — Éloge : MM. Boulay, Devaux, Maïillefer;
2e partie, — Æloge: M. Boulay.
éloge,
soit
26
COMPTES
ENSEIGNEMENT
RENDUS.
ET
PERSONNEL.
Il ne s’est produit, au cours de la derniere année,
modification dans le personnel Ge la Faculté,
aucune
ni dans la té:
partition de ses enseignements.
Mais je dois signaler, dans cet ordre d’idées, l'ouverture
d’un cours
nouveau,
l’assentiment
dont la Faculté
du Conseil général
des
a pris
l'initiative avec
Facultés, et qui a ob-
tenu un plein succès. Je veux parler du cours de Droit naturel, donrié par M. Gaver, agrégé. Il a été ouvert en novembre
et a compris 20 leçons. Il a été fréquenté par un auditoire
d'environ 15 personnes, en moyenne, comprenant principalement des aspirants au doctorat et des étudiants de première
ou de troisième année; nous y avons remarqué trois élèves
de la Faculté
des Lettres,
candidats à l'agrégation de philo-
sophie. Nous ne doutons pas que le succès du cours ne soit
assuré pour l’avenir et qu’il ne trouve chaque année un audi-
toire suffisant parmi les élèves de nos deux Facultés de Droit
et des Lettres.
Les palmes d'Offcier de l’Instruction publique ont été décernées à M. May’; celles d'Oficier d'Aradémie à M. Curé-
TIEN?.
M. Lepenzin,
PREMIER
dont les pouvoirs comme
EXAMEN
DE
Éloge: MM. Bruneau, Gaudré.
DEUXIÈME
EXAMEN
DE
Doyen expiraient
DOCTORAT,
DOCTORAT,
Élage spécial: M. de Vernéviile (Louis) ;
Eloge:
M. Michon.
SECOND
EXAMEN
DE
DOCTORAT,
Éloge: MM. Benoit, Florentin, Michon.
THÈSE
DE
DOCIORAT.
Éloge: MM. Cuny (Gustave), Mélin.
La majorité des boules blanches dans l’ensemble des examens de Bacealauréat et de Licence a été obtenue par M. Boulay {14 !/, boules sur 18 boules)
et par
M.
Lecomte
(18 boules
blanches
1. Arrêté du 13 juillet 1889.
2. Arrêté
du 28 décembre
1888,
sur
18 boules.
FACULTÉ
DE
DROIT.
27
en février 1889, a été nommé à ces fonctions pour une nouvelle période de trois ans !.
L'Assemblée de la Faculté a de même renouvelé à MM. A.
Lomsarp
et BLonnez le mandat qu'elleleur avait confié pré-
cédemment
de la représenter
au Conseil général
des Facul-
tés”. M. À. Lowpanp a été nommé assesseur*.
Entre les sujets divers qui s'offraient aux études de nos
collègues dans leur travaux personnels“, le Droit romain a
tenu la première
place,
par l’étendue des publications qu’il
a inspirées.
M.
May
romain.
a fait paraître le tome
Les
obligations,
II de ses Éléments de Droit
la procédure civile et les actions
y sont expliquées de la manière la plus scientifique et la plus
claire tout à la fois, avec les qualités de méthode, d'exposition
et de style que
nous
avions
déjà remarquées
dans
son pre-
mier volume; son livre ne sera pas seulement utile aux étudiants, auxquels il est surtout destiné; les maîtres aussi
trouveront plaisir et profit à le consulter.
M.
BourcarrT
a traduit
et annoté l’Introduction
historique
au Droit privé de Rome, de M. James Muirhead, professeur à
l'Université d'Edimbourgf. Nous devons lui savoir gré de
nous avoir fait connaître celte œuvre importante, qui cones-
titue
sagé
s'est
plété
vrage
un traité complet sur le droit privé des Romains, envisurtout au point de vue historique. M. Bouncarr ne
pas borné toutefois à une simple traduction; il a comles indications bibliographiques de façon à mettre l’ouabsolument au courant des progrès réalisés dans la
1. Arrêté du 14 février 1889.
2. Scrutin du 26 janvier 1889.
8. Arrêté du 25 février 1889.
4. La liste des publications des membres de la Faculté de Droit, pendant
l’année scolaire 1888-1889, est donnée à la suite de ce rapport.
5. M.
Gaston
May,
6.
Bourcart,
Éléments
de
droit
Facultés de droit. Tome II, contenant
les Actions. Paris, 1890, 1 vol. in-8°.
M.
Introduction
romain,
à l'usage
les Obligations,
historique
au
droit privé
des
étudiants
la Procédure
de
Rome,
Muirhead, professeur de Droit romain à l'Université d'Édimbourg,
annoté avec l'autorisation de l’auteur. Paris, 1889. 1 vol. in-8e.
civile
par
des
ct
James
traduit et
a
28
COMPTES
RENDUS.
science depuis sa publication en Angleterre. Il y a ajouté
aussi, soit au cours, soit à la fin du volume, des notes élendues sur des matières qu'il n’entrait pas dans le plan de l’auteur d'approfondir ou de développer, telle que la clientèle et
la plèbe, l’évolution historique de la famille, la coemplio,
l'histoire
de la propriété,
l’origine des rontrats; Les droits
personnels et la procédure primitive à Rome ; ce sont des
études
ingénieuses
et savantes
qui font le plus grand hon-
neur à M. BouncarrT.
Des modifications considérables
seront
apportées
désor-
mais à nos programmes d’études et d'examens ; elles sont la
conséquence
des
réclamations
élevées
pour
faire attribuer
dans nos Facultés une place plus large au Droit public et aux
sciences qu'on est convenu d'appeler sciences politiques et
administratives ou sciences d'État; elles ontété adoptées par
le Conseil supérieur
de l’Instruction
enquête
toutes
ouverte
dans
les
publique,
Facultés
après une
de Droit et sanc-
tionnées par le décret du 24 juillet 1889 *.
L'enseignement du Droit public et des sciences qui s’y
rattachent n’était représenté jnsqu’ici, pour les aspiranis à la
Licence, que par les deux cours d'Économie politique et de
Droit administratif. Le Droit constitutionnel
et le Droit des
gens faisaient l’objet de deux cours de Doctorat. Nous aurons désormais : en première année, un cours annuel d'Économie
politique
constitutionnel
et un cours semestriel d’Éléments de Droit
et d'organisation
des
pouvoirs
publics;
en
seconde année, un cours annuel de Droit administratif géné.
ral, et
un cours
semestriel
en troisième année,
des
étudiants
sur
nistratif ou du Droit
de
Droit international public;
des cours semestriels offerts au choix
des
matières
spéciales
du
Droit
admi-
des gens, sur la Législation financière,
sur la Législation coloniale. Six semestres au moins, au lieu de
quatre,
seront obligatoirement consacrés par nos fulurs licen-
1. Décret du 24 jnillot 1889, fixant les malières de l’enseignement dans les
Facultés de Droit,
FACULTÉ
c163 à ce genre
DE
DROIT.
d’études ; deux autres
29
semestres
pourront
y
être ajoutés, à leur gré, en troisième année. Cette extension
donnée au Droit public
et aux
sciences d’État exige
des sa-
crifices plus où moins considérables de la part d’autres enseignements. Le Droit civil, le Droit commercial et le Droit
criminel conservent le nombre de cours qui leur était attribué jusqu'ici. Maïs le cours de Droit romain qui était biennal
ne comprendra plus que la première année et le premier semestre de la seconde; la durée des cours d'Histoire générale
du Droit français et de Procédure civile sera réduite à un
semestre; le cours du Droit international privé, qui était
annuel et obligatoire, deviendra semestriel et facultatif pour
les étudiants de troisième année. D’autres cours semestriels
sur la procédure civile {voies d'exécution), la législation industrielle, le droit maritime, seront offerts à ceux de nos
élèves qui se destineront
gramme
nouveau
année ; il est dès
aux
carrières
sera appliqué
aujourd'hui
judiciaires.
successivement,
en
vigueur pour
Ce pro-
d'année en
la première
année, tandis que ceux de nos élèves qui ont pris leurs inscriptions avant la publication
régime
antérieur.
du
décret restent
Rien n’est changé
études de Doctorat.
Le nouveau programme
de
soumis
au
quant à présent aux
la Licence ne satisfera peut-
être pas entièrement les partisans des enseignements nouveaux; ils réclamaient pour eux une place plus large encore,
et auraient même voulu leur faire consacrer une section spé-
ciale dans nos Facultés ; d'un autre côté, les sacrifices imposés à plusieurs de nos enseignements
ne sont pas sans nous
laisser des regrets. Mais la transaction qui a prévalu, et dont
les frais ont été faits surtout par quelques-uns de nos enseignements anciens, donnera aux études de la Licence plus de
largeur et plus de variété,
sans en augmenter la durée, qui
reste fixée à trois ans; elle conserve pareillement l'unité d'études et l'unité de diplôme; aucune spécialisation n’est imposée prématurément à nos étudiants:
tous
suivront jusqu'à
30
COMPTES
RENDUS.
la Licence les nêmes cours soit de droit public, soit de droit
privé; une fois reçus licenciés, ils pourront aspirer tous avec
d'égales
chances
de succès
à toutes les carrières judiciaires
ou administratives. C’est alors, mais alors seulement, que le
moment sera venu pour eux de se spécialiser, soit par les
études du Doctorat, soit par la pratique. La Faculté de Droit
de Nancy se félicite d’avoir contribué dans une large mesure
à faire triompher ces idées fondamentales à ses yeux, et que
son rapporteur, M. BINET, a exposées avec autant de vigueur
que de netteté dans sa délibération, lors de l'enquête ouverte
sur le projet de réforme :.
L'année scolaire qui vient de s’ouvrir sera marquée par un
autre fait considérable, soit au point de vue universitaire,
soit au point de vue social : la mise en vigueur de la nouvelle
loi militaire.
Elle
impose
à tous
les jeunes gens
re-
connus propres au service militaire l'obligation de servir
trois ans dans l’armée active; mais elle décide aussi qu’en
temps de paix, après un an de présence sous Les drapeaux,
« sont envoyés en congé dans leurs foyers, sur « leur de« mande, jusqu'à la date de leur passage dans la ré-serve :.….
« 2°
les jeunes
gens
qui
ont
sbtenu
ou
qui
« leurs études en vue d'obtenir : soit le diplôme
poursuivent
de licencié
« ès lettres, de licencié ès sciences, de docteur en droit, de
« docteur en médecine,
de pharmacien
de 1" classe,
de vé-
À
térinaire, ou le titre d’interne des hôpitaux nommé au con« cours dans une ville où il existe une Faculté de médecine» ;
elle leur demande
de justifier
de leurs diplômes avant l’âge
de vingt-six ans, sous peine d’avoir à accomplir les deux ans
de service dont ils avaient été dispensés. (Loi du 15 juillet
1889, art. 37, 23 et 24.) Nous sommes reconnaissants au législateur du souci qu’il a témoigné des études universitaires
et des carrières dont elles assurent le recrutement. Mais il
nous était permis d'espérer qu'à l'égard des étudiants en droit,
3.
Délibération
de l'assemblée
de
la Faculté,
du
20 juin
1889.
FACULTÉ
la dispense qui leur
DE DROIT.
est accordée
51
serait subordonnée
à des
conditions moins rigoureuses et plus en harmonie avec celles
que l’on exige des élèves d’autres Facultés. Le grade de docteur n'était réservé jusqu’à présent qu'à un petit nombre d’enire eux; les plus intelligents et les plus
daient, soit pour se préparer
studieux
à l'agrégation des
Le demanFacultés de
Droit, soit pour se créer des titres plus sérieux aux
fonctions
de la magistrature, ou simplement pour augmenter leurs counaissances ; ce grade exige, après la Licence, trois nouvelles
années d’études au moins, trois examens, et deux thèses ;
beaucoup de nos élèves, et des meilleurs, n’y arrivaient qu'après l'âge de 26 ans.
Au contraire,
la Licence, qui réclame
trois ans d’études et est sanctionnée par
trois
examens
Com-
prenant six épreuves distinctes, marquait pour la plupart de
nos élèves le terme de leurs études; elle correspondait,
comme les licences ës lettres ou ès sciences ou le Doctorat
en médecine, à un ensemble d’études complet; elle ouvrait
l'accès à toutes les fonctions de la magistrature
ou de l’ad-
ministration. Il nous semblait que la loi militaire ne devait
pas demander à nos étudiants plus qu’à
cultés, ni leur imposer
des
conditions
celles qui ont été fixées par notre
l'admission
aux fonctions publiques.
licenciés
voudront
des autres
Fa-
plus rigoureuses que
législation
aura-t-elle pour nos Facultés de Droit?
bre de nos
ceux
Quelles
Un
sans doute
générale
pour
conséquences
plus grand nomaspirer au Docto-
rat; mais nous arriveront-ils aussi sérieusement préparés?
nous apporteront-ils suriout les mêmes aptitudes, les mêmes
dispositions, le même goût pour l'étude ? N’est-il pas à craindre, d'autre part,
qu'il ne se produise
sible dans le nombre de nos licenciés,
une
diminution
et que beaucoup
sen-
de
jeunes gens, voyant le peu de faveur attaché à la Licence, et
ne se sentant pas la force et le courage d'atteindre
le Docto-
rat, ou peut-être n’en ayant pas Le temps ou ne disposant pas
des ressources pécuniaires qu'il exige, ne se détournent de
nous pour rechercher d’autres carrières plus favorisées?
:
32
COMPTES
RENDUS.
Je voudrais tout au moins qu’une compensation
à nos docteurs, et que les fonctions
de
fût offerte
la magistrature
leur
fassent réservées, de préférence aux licenciés. La loi militaire conduira peut-être elle-même à ce résultat ; elle dispose
en effet que nul n’est admis dans une administration de l'État
s’il ne justifie
avoir
satisfait aux
obligations
imposées
par
cette loi (art. 7 de la loi du 15 juillet 1889). La magistrature
ne pourra donc accueillir désormais que des docteurs en droit
qui auront passé un an sous les drapeaux, ou des licenciés
dont les études auront élé interrompues par trois ans de service militaire ; entre ces deux catégories de candidats, ses
préférences ne sauraient être douteuses.
”
Telles sont, Messieurs, les prévisions qui se présentent à
mon esprit; l'expérience nous montrera si elles sont ou non
fondées. Quoi qu’il arrive, nous ferons tous nos efforts pour
rester à la hauteur de notre lâche, pour maintenir le niveau
des études «ct faire comprendre à nos étudiants la nécessité
plus impérieuse que jamais
deur et persévérance.
de se livrer au
travail
avec
ar-
PUBLICATIONS
DES
MEMBRES
DE
PENDANT
LA
FACULTÉ
L'ANNÉE
SCOLAIRE
DE
DROIT
1888-1889
M. LiËGrois. — Compte rendu du Traité d'économie politique rurale,
par Guillaume Roscher, professeur à l’Université de Leipzig, traduit sur
la dernière édition par Charles Vogel, (Annales de la science agronomique
française et étrangère, 1888, tome If, page 443.)
— Des Expertises médico-légales en matière d'hypnotisme; recherche
de l'auteur d'une suggestion criminelle. (La France judiciaire, 1889,
page ?1.)
— Les Coalifions de producteurs, les Accaparements de stocks el l'article 419 du Code pénal, (Le Droit, journal des tribunaux, 1% et 15 mai 1889,
rages 413 et 461.)
— De l'Enseignement des sciences politiques et admänistralives dans
les Facultés de Droit. (Le Droit, 20 juilict 1889.)
M. Mav. — Éléments de Droit romain à l'usage des étudiants des FaCaltés de Droit. Tome Il, contenant les Obligations, la Procédure civile et
les Actions. Paris, 1890. 1 vol. in-8°.
.
M. GanDelr. — Articles imprimés ou sous presse dans la Grande Encyclopédie, en cours de publication: Calomnte. — Carcan. — Loi Caroline.
— Censure. — Charges el informations. — Charges nouvelles. — Citation directe, -— Co-auteur, — Commissaire de police. — Commulation
de peine. — Code pénal. — Code d’instruclion criminelle.
—
Analyse
et traduction
des
lois
el décrets publiés,
en
1887,
dans
le
canton d'Unterwald [Obiwatden et Nidwalden] (Suisse). (Annuaire de législation élrangère, publié par la Société Ge législation comparée, 17° année,
1888, pages 700-702.)
— Examen doctrinal dz la Jurisprudence criminelle en 1887-1858.
{Revue critique de législation et de jurisprudence, 1889, pages 1-29.)
M. Beaucagr, — De l'Ecceulion des jugemeuts francais en Alsace-Lor.
raine. {Jouraal dn droit international privé, 1888, pages 466 ct suiv.)
— Bulletin de la jurisprudence allemande. (Ibid., 1888, pages 528536: 820-825; 1889, pages 118-122, 306-814.)
FACULTÉS,
ë
34
COMPTES
M. BEAGGHETr, — Bullelin
pages 682-687; 1889, pages
RENDUS.
de la jurisprudence
137-140.)
danoise.
(Ibid.,
1888,
— Bulletin de la jurisprudence norvégienne.
(Ibid, 1888, pages 565-567.)
—
de procédure,
— Bulletin de la jurisprudence suédoise. {(Ibid., 1889, pages 175-179.}
Revue des travaux
législatifs.
223-240.)
(Recueil
1889,
— Bulletin de la jurisprudence danoise en matière maritime.
internationale de droit maritime, 1888-1889, pages 325 et suiv.)
—
Bulletin
de
la jurisprudence
norvégienne
en
matière
pages
(Revue
maritime.
{(Ibid., 1888-1889, pages 584 et suiv.)}
— Bulletin de la jurisprudence suédoise en matière maritime. (Ibid,
1888-1889, pages 135 et suiv.)
ë
— Du Calcul des jours de planche dans le Droit suédais. (Ibid., 18881889, pages 199 et suiv.)
— De l'Obligation de l'affréleur de livrer la cargaison dans le délai
fixé. (Ibid., 1888-1889, pages 88 et suiv.)
—
Traduction,
Notice
ou
Analyse
des lois norvégiennes
des %$ juin et
6 juillet 1887. (Annuaire de législation étrangère, 1888, pages 717 et suiv.)
—
Traduction
ou
analyse
de
trois lois
suédaïses
du
18 juillet
1887.
{Ibid., pages 722-731.)
— Notes sur des arréts: Cassation, 2? décembre 1888, Pandectes françaises, recueil périodique, 1889, 1, 57; Cassation, 20 mars 1889, 26ëd.,
1889,
1, 225:
Cassation,
22 mai
1889,
1889, ibid., 1889, 2, 169; Toulouse,
—
Àrticies parus
sans nom
tbid.,
1889,
1, 133;
Paris,
14 mai
14 mars 1889, £6id., 1889, 2, 185.
d'auteur dans
les Pandectes
françaises,
ré-
pertoire alphabétique, lome VI, vi AZ/emagne, pages 216-316; Angleterre,
pages 603-672.
M. Bouncarr, — {néroduclion historique au droit privé de Rome, par
James Muirhead, professeur de Droit romain à l’Université d’Édimbourg.
Traduif et annoté avec l'autorisation de l'auteur.
—
Comptes
rendus.
—
Paris,
Éléments de Droit romain,
1889.
tome
1 vol. in-50.
1°", par M. Gas-
ton May. (Revue critique de législation et de jurisprudence, tome XVII,
1889, pages 159-152.)
— Inéroduction historique au droit privé de Rome, de 1. Muirhead.
{Nouvelle Revue historique de Droit français et étranger, 12° année, 1888,
pages 840-845.)
— Bulletin de jurisprudence allemande. {Revue internationale de Droit
maritime, tome V, pages 249-254.)
M. Gaver. — Compfe rendu des Éléments de Droit romain, par M, Gaston May,
tome {®T. {Annales
M. CHRÉTIEN.
—
Revue
commerciale
et
1888,
696-703;
pages
732-742.)
de l'Est, année
1889,
de la jurisprudence
maritime.
(Journal
année
(1889,
du
Droit
pages
pages
291-300.)
ilalienne en matière civile,
international
161-172,
privé,
333-846,
année
508-515,
RAPPORT
DE
M. HEYDENREICH, DOYEN DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE
SUR LA SITUATION ET LES TRAVAUX
PENDANT
L'ANNÉE
MonsiIEUR
DE LA FACULTÉ
SCOLAIRE
1888-1889
LE RECTEUR,
Messieurs,
Le rapport que j'ai l'honneur de vous présenter contient
l'exposé de la situation de la Faculté de médecine pendant
l’année scolaire 1888-1889.
ÏJ.
—
PERSONNEL
ENSEIGNANT.
L'application de l'article 39 du décret du 28 décembre
1885, article relatif à la mise à la retraite des professeurs, à
privé la Faculté du concours de son doyen,
M. Tourdes, pro-
fesseur de médecine légale, et plus récemment de celui de
M. Goze, professeur de thérapeutique.
Nos deux collègues étaient parmi nous les derniers représentants de ce corps de professeurs qui a porté si haut le
renom de l’ancienne Faculté de Strasbourg. Après que cette
36
COMPTES
RENDUS.
École, à laquelle s’attachaient de si glorieux souvenirs, eut
sombré
dans
les désastres
de
apporter à la Faculté de Nancy,
la
guerre,
ils étaient
son héritière,
venus
le concours
de leur science, de leur talent, de leur expérience. [ls empor-
tent aujourd'hui,
dans la retraite, les sympathies et Le res-
pect dus à des carrières si dignement remplies.
Quant à moi, à qui incombe la lourde tâche de succéder à
notre vénéré doyen, M. Tourdes, je m'efforcerai de m'inspirer
de son exemple,
de sa vie toute de travail
tâcherai de justifier ainsi la confiance
et d'honneur ; je
qu'ont placée en moi
mes collègues et le Conseil général des Facultés.
Pendant l’année qui vient de s’écouler, la mort a fait un
vide dans nos rangs : Lallement nous a été prématurément
enlevé, à peine âgé de 50 ans. $a carrière avait été brillante.
Au cours de ses études, à Paris, il avait remporté les plus
belles distinctions. Aussitôt docteur, il avait été attaché à
l'École de médecine de Nancy en qualité de professeur suppléant des chaires
de chirurgie
et accouchements
et de chef
des travaux anatomiques. Nommé professeur adjoint d’anatomie lors du transfert à Nancy de la Faculté de médecine
de Strasbourg, il était devenu, en 1879, titulaire de la chaire
d'anatomie descriptive.
Lallement se signalait dans son enseignement par la netteté
le l'exposition,
par la chaleur
de sa parole,
à laquelle
ïi
savait donner un tour familier, par les aperçus philosophiques
et les applications
pratiques
qui abondaient
dans ses cours.
En dehors de son enseignement, sans parler même de sa
clientèle absorbante, il se dépensait dans des occupations
multiples ; et partout son activité infatigable, son intelligence
naturellement portée vers le progrès, vers les innovations
utiles, son esprit d'initiative, rendaient précieuse sa collabo-
ration. Nous avons perdu en lui un collègue dont le dévouement à la Faculté ne s’est jamais démenti.
M. Tourdes a été remplacé dans sa chaire de médecine
légale par M. Demauge,
agrégé,
qui se trouvait tout désigné
FACULTÉ DE MÉDECINE.
37
pour le professorat par ses importants travaux et par une
collaboration de plus de dix années à l’enseignement de la
Faculié,
En même
temps,
M.
Macé
était nommé
professeur
d’his-
toire naturelle médicale. Cette chaire était vacante depuis la
mort d'Engel en 1880. Depuis 1883, M. Macé était chargé du
cours,
en sa qualité
d’agrégé; en devenant
chaire, il a obtenu la juste
ses nombreux
travaux,
récompense
parmi lesquels
titulaire
d
la
due à ses services, à
son
Traité de baciério-
logie est devenu classique.
La chaire d'anatomie descriptive, qu'occupait Lallement,
et la chaire de thérapeutique et matière médicale, que la
mise à la retraite de M. Coze laisse vacante, ne sont pas
encore pourvues de titulaires. MM. Nicolas et Schmitt,
agrégés à notre Faculté, sont chargés de ces deux enseignements, qu'ils sauront maintenir à un niveau élevé.
J'ai à signaler une dernière modification dans le personnel
enseignant : M. Pierre Parisot, agrégé, a été chargé du cours
complémentaire des maladies des vieillards, vacant par suite
de la nomination
decine légale.
de M
Demange
Personnel auxiliaire. —
Specker
a
éié
professeur de mé-
Pendant l’année
certain nombre de changements
sonnel auxiliaire de la Faculté.
M.
comme
nommé
1888-1889,
un
sont survenus dans le perchef
de
clinique
médicale,
MM. Sénique et Adam chefs de clinique chirurgicale. Le
concours pour l’internat, au début de l’année scolaire, s’est
terminé par la nomination de MM. Riche, Zumbiehl et Sibut
(les deux premiers prenant le litre d'aides de clinique). Le
concours poux l’externat a donné lieu à la nomination de
MM. Cuvillier, Georges, Steinmetz, Braun, Frælich, Manceaux, Cultin, Sterne, Patte, Weill, Fagot, Kæhler et
Dreyfus.
M. Zilgien a été nommé
chef des travaux
d'anatomie pa-
38
COMPTES
thologique,
M.
Pierrot
RENDUS.
chef
des
iravaux
M. Prautois prosecteur,
M. Voirin
pratiques de chimie,
Lambert
M.
de
thérapeutique,
préparateur
préparateur
es
travaux
de physique,
MM. Crépet et Frœlich aides d'anatomie, M. Duron aide de
physiologie, M. Chambelland aide d'anatomie pathologique.
Enfin M. Fistié a été chargé
des fonctions
de directeur du
laboratoire des cliniques.
Distinctions honorifiques. —- M. Bagnéris, agrégé, a obtenu
les palmes
d'officier d’'Académie.
La même
distinction à été
accordée à M. Lambert des Cilleuls, secrétaire de la Faculté
de médecine
et de l'École
supérieure
de pharmarie,
et à
M. Petitjean, premier commis du secrétariat.
IT,
—
PERSONNEL
DES
ÉTUDIANTS.
Le nombre des élèves, qui ont accompli
larité pendant l’année
candidats au doctorat et
Parmi les candidats
d'inscriptions et 46 en
cours d'inscriptions se répartissent
sco-
de la manière suivante :
87 pour la première année, 28 pour
troisième, 29 pour la quatrième.
Si l'on compare ce chiffre d'élèves
cédentes, on constate qu’il y a eu une
Depuis l’année 1885-1886, époque à
élèves était tombé à un minimum de
s’est pas démentie, atteignant
la seconde, 18 pour la
à celui des années préprogression constante.
laquelle le nombre des
118, la progression ne
successivement les chiffres de
127, de 141, enfin de 165 étudiants.
Malheureusement il faut s'attendre
diminution sensible
des actes de
1888-1889, a été de 165, dont 158
7? candidats à l’officiat.
au doctorat, 112 étaient en cours
cours d'examens. Les 112 élèves en
dans l'avenir à une
de notre contingent d'élèves. Le chiffre
de 165 étudiants comprend, eu effet, la totalité de nos élèves
militaires : ceux d’entre eux qui ont été envoyés à l’École
de
Lyon
ne nous
ont
été enlevés
que
dans
le courant
de
FACULTÉ
l’année; d’autres,
en
DE
MÉDECINE.
plus grand
39
nombre,
nous sont
restés
jusqu'à la fin de leurs études. À l’avenir, cette portion si importante de notre recrutemeut nous fera complètement défaut.
Inscriptions. — Le nombre
Faculté de médecine pendant
des inscriptions prises à la
la dernière année scolaire a
été de 391, dont 881 inscriptions pour le doctorat et 10 pour
le grade d’officier de santé.
L’année précédente ce chiffre avait été de 428 inscriptions,
dont 419 pour le Goctorai et 9 pour l’officiat. Mais cette élévation de nombre tout apparente tenait à ce que des inscriptions avaient été accordées cumulativement à des élèves
pourvus de diplômes étrangers.
Origine des élèves. — Au point de vue de leur origine,
appréciée d’après leur lieu de naissance, nos élèves se répartissent ainsi :
Meurthe,
. , , , . . .
. .
.
. .
. .
Moselle,
,
.
.
.
..
Vosges. .
Bas-Rhin,
Haut-Rhin
.
.
.
.
.
.
.
.
43
27
. . . . . ,. . . . . . . .
. . . ,..
. . .....
. .........
. ...
Meuse .
Marne .
Haute-Marne
Haute-Saône
Ardennes ,
Nord.
+
Autres départements
Ile de 1a Réunion.
sous
22
13
di
11
3
2
2
2
2
15
1
ru
Belgique, Luxembourg, Suisse, Allemagne.
Roumanie.
États-Unis
..
6
2
3
Total
L’Alsace-Lorraine
nous
165
fournit
toujours
un
contingent
d'élèves imposant. Sans parler de ceux, en grand nombre,
qui sont originaires des pays annexés, mais dont les familles
40
COMPTES
RENDUS.
sont venues 8e fixer en France, on compte 44 élèves, dont les
parents habitent encore les pays annexés.
Élèves boursiers.
demi-bourses.
—
Dix
Trois
autres
de nos
élèves
ont été admis
ont
obtenu
à bénéficier
des
de
Ia
dispense des droits d'inscriptions.
Élèves militaires. — Le nombre des élèves militaires à la
Faculté de médecine a été de 25, dont 18 en cours d’inscriptions et * en cours d'examens. Ces derniers sont aujourd’hui
docteurs ; sur les 18 autres, 5 ont élé envoyés dans le courant
de l’année à l’École de Lyon. Il ne nous reste donc plus
actuellement que 13 élèves militaires, qui pour la plupart
auront terminé leurs études d'ici à peu de mois.
Tout récemment, à la suite du concours de 1889, 6 élèves
de Nancy ont été
admis
à l'École
du service
de santé mili-
taire. L'un d'eux, étudiant à 8 inscriptions, a été reçu le premier
de sa promotion.
Ces
6 élèves
ont
dû nous
quitter,
conformément aux règlements actuels.
ETT.
—
Examens.
Examens.
—
Les
CONCOURS
examens
passés
POUR
devant
LES
PRIX.
la
Faculié
de
médecine de Nancy ont été au nombre de 258 pour le doctorat
et de 7 pour le grade d'officier de santé, Il convient de citer
encore 18 examens de sages-femmes. L’année précédente le
nombre des examens de doctorat avait été de 244.
La proportion des ajournements
pour les épreuves de doc-
torat a été d'environ 15 p. 100. Mais les ajournements ont
été, pour le premier examen
partie du deuxième,
de doctorat et pour la première
incomparablement
plus fréquents que
pour les autres examens.
La Faculté a reçu 18 docteurs en médecine (dont 11 docteurs civils et 7 militaires), 1 officier de santé, 2 sages-femmes
de première classe et 14 sages-femmes de seconde classe.
FACULTÉ
DE
MÉDECINE.
41
La lecture de quelques tableaux fera apprécier l’ensemble
des examens passés devant la Faculté :
Examens
&
Bien,
,
.
tSs
LE
|5° Examen.
a
[+
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IE
la
3
4
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52
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38
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24
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Médicere,
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Ajournés,
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4 . , ..
TOTAUX.
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Assez bien
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Très bien.
doctorat.
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258
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d'année.
NOTES.
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14
de fin d'études.
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Assez bien
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Médioere.
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Ajournées
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5
»
»
8
2
14
18
Tutaux,
+ ,
. .
4, « . .
|
|
42
COMPTES
Concours pour les prix. —
RENDUS.
Les prix
de fin d’anuée
tous décernés, à l'exception du prix
sciences anatomiques
de 8° année
et physiologiques),
pour lequel aucun
candidat ne s’est fait inscrire. Voici les noms
Première
année.
Prix des
sciences
on: éte
(prix des
des lauréats :
physiques
el naturelles:
M. Jacques (Paul-Lucien),de Nancy. Meuiion très honorable:
M. Crussard (Eugène-François-Auguste), de Neufchâtean.
Quatrième
année.
Prix
de
chirurgie
et accouchements
M. Thiébaut (Henri-Pierre Joseph-Alexandre), de Neufchä-
:
teau. Mention honoralle : M. FrϾlich (Marie-Albert-Auguste-
Raoul-René), de Drulingen (Bas-Rhin).
Quatrième
année.
Prix de médecine
: M.
Thomesco
(Jean),
de Rumanesté (Roumanie).
Le prix de l'internat, ou prix Bénit, a été obtenu par M. Simon
(Marie-Paul-Émile), de Lunéville. Des mentions honorables
Enfin,
parmi
les
thèses
de
Riche et Sibut.
doctorat
passées
devant
la
Faculté, cinq ont été jugées dignes d’une distinction. Le prix
de thèse a été décerné
à M.
Legrain, pour sa thèse intitulée :
Les Microbes drs écoulements de l’urèthre. Contribution à l'étude
de l'éliologie et de la pathogénie des
honorables
uréthrites.
ont été accordées à MM.
Des
mentions
Riboulot (Contribution
à l’étude chimique de quelques liquides de ponction au point de vue
du diagnostic), Vaté (De la Pleurésie purulente latente), Friant
(Quelques
considérations
sur la cheiloplastie
consécutive à l’abla-
tion du cancer des lèvres), Zumbiehl (De la Névrite traumatique
chronique).
IV.
—
ENSEIGNEMENT.
Aucune modification essentielle n’a été apportée à l’enseignement de la Facuité de médecine
pendant
la dernière
au-
née scolaire, Gependant j'aurai à signaler un certain nombre
de mesures, qui
services,
ont
eu pour résultat
d'améliorer
plusieurs
+
ont été accordées, ex æquo, à MM.
FACULTÉ
Ressources
DE
anatomiques.
—
MÉDECINE.
Le nombre
48
des corps transj'or-
tés à la Facullé pendant l’année 1888-1839 a été de
8 enfants nouveau-nés, Sur ce total, 128 corps nou
ont été livrés aux dissections et aux exercices de
opératoire. Un tableau permeitra de comparer la
184, plus
réclamés
médecine
situation
de l’année dernière avec celle de l’année précédente,
Corps
transportés
à la Faculté.
…
NOMBRE
1887-1888.
Maréville.,
Hôpital
,. ...,
eivil
Hospice
4...
, , 4
Saint-Julien
Maison
de secours.
Prison.
.
Morgue
.
4...
4. 4 4.
.
.
. .
4, .
. .
. . .
« . 4 4
.,.....,
4. ,
,
«
.
….
4,44,
, 44, ,
Fotal,
TOTAL.
NON
RÉCLAMÉS.
11888-1899.11897-1888.11888-1880.
da
ë7
44
57
gt
84
81
4
ai
47
6
12
27
is
9
13
4
8
8
8
33
25
20
q
184
184
118
128
|
Le
J’ajouterai qu'il a été fait à l'hôpital civil 342 autopsies.
Si l’on ajoute ce chiffre à celui des corps transportés à la
Faculté
(défaication
faite
des
corps
provenant
de l'hôpital
civil et qui y ont été autopsiés avant le transport), on arrive
à un total de 492 corps utilisés d’une manière ou d’une
autre.
Nos ressources anatomiques , d’ailleurs, augmenteront
probablement dans l'avenir, grâce à une mesure que M. le
Préfet de Meurthe
quête.
que
Par
dorénavant
l'asile
et-Moselle a bien voulu prendre à ma re-
un arrêté en date du 27 juin 1889, il a décidé
les cadavres des
de Maréville
et qui
ne
aliénés
seraient
qui décéderaient à
point
réclamés par
leurs familles, seraient mis à la disposition de la Faculté de
médecine.
Get
arrêté a le grand avantage de régulariser,
à
notre profit, une situation qui jusque-là n'était pas nettement
définie.
A4
COMPTES
RENDUS.
Cliniques. — Les cliniques de la Faculté ont continué cette
année à bénéficier de la subvention de 5,000 fr. votée annuellement par le Conseil général de Meurthe-et-Moselle.
Le Conseil général des Vosges accordait depuis plusieurs
années une subvention de 500 fr. pour l'entretien dans nos
cliniques
de malades
indigents
de ce département.
Par une
délibération en date du 1* mai 1889, il a porté cette subvention de 500 fr. à 1,000 fr., donnant ainsi une nouvelle preuve
d'intérêt
à la Faculté
mettait un
de médecine,
en
même
temps
qu’il
plus grand nombre de malades en mesure d’user
des ressources
exceptionnelles que présentent nos hôpitaux.
Quelques chiffres permettront d'apprécier l'importance des
ressources cliniques dont dispose la Faculté.
Cinq de nos cliniques (les deux cliniques médicales, les
deux cliniques chirurgicales
yeux)
sont
lades dans
placées
et la clinique des maladies
à l'hôpital civil. Le mouvement des ma-
l’ensemble
de ces cinq cliniques est indiqué par”
le tableau suivant:
1887.
Restant au 1% janvier
Entrés pendant l'année.
,
,
.
.
256
257
2,704
. .
2,794
2,961
Sortis pendant l'année.
Décédés, . . . . . .
, , . .
, . ..
2,237
300
2,381
340
Restant au 31 décembre
,
257
240
2,794
2,961
Total.
chiffres
qui
.
.
. .
.
2,588
. .
,
1888.
.
Total,
Les
des
. ,
,
. .
précèdent
. .
. .
correspondent,
pour
l’année
1888, à une moyenne de 260 malades par jour.
À
ces
ressoures
il y a lieu d'ajouter celles que fournis-
sent les consultations, et qui jouent un rôle important surtout dans la clinique des maladies des yeux. À cette dernière
clinique, le nombre des malades traités en consultation pen-
dant l’année scolaire 1888-1889 à été de 1,450. II avait été.
de 1,300 l’année précédente.
FACULTÉ
DE
MÉDECINE.
45
Trois des cliniques de la Faculté (la clinique obstétricale,
la clinique des maladies syphilitiques et cutanées et la clinique des maladies des enfants) sont placées à la Maison départementale de secours, qui renferme,
en outre, un service
pour les affections chroniques, ainsi que le dépôt des aliénés,
Dans cet établissement, le mouvement de la population, pendant l'année 1888, a accusé un total de 1,572 malades, avec
une moyenne de 280 malades par jour. Sur ce total, on a
compté 603 malades à la Maternité, 366 dans le service des
syphilitiques, 291 dans le service des affections chroniques,
197 dans celui des enfants, 115 au dépôt des aliénés.
L’hospice Saint-Julien, où se trouve la clinique des maladies des vieiilards, contient en permanence plus de 800 vieillards.
Enfin, la clinique des maladies mentales utilise’ les ressources fournies par l'asile d’aliénés de Maréville, dont la
population fixe est d'environ 1,600 malades“
D'importants
cours
dans
améliorations,
nité
travaux
le courant
et dans
ont
été effectués à la Maison de se-
de l’année. Ils ont amené de grandes
principalement
dans
le service de la Mater-
celui des syphilitiques. De nouvelles construc-
tions ont été élevées également à l’hospice Saint-Julien.
Enfin, à l'hôpital civil, l’alministration fait édifier des pavillons,
qui seront affectés aux maladies contagieuses et qui
viendront
s'ajouter aux
tuellement existants.
services
deux pavillons de même
Ces diverses
hospitaliers méritaient
améliorations
nature ac-
dans nos
d’être signalées d'une facon
spéciale.
Biblioihèque. — La section médicale de la bibliothèque
universitaire a recu, pendant la dernière année scolaire,
un nouvel
accroissement.
Le
nombre
des
volumes
qu'elle
possède a été porté de 15,064 à 15,577. Le nombre des lecteurs à été de 2,164; celui des ouvrages prêtés s'est élevé
à 1,838.
46
COMPTES
V. —
RENDUS.
QUESTIONS
GÉNÉRALES.
École du service de santé militaire. —
25 décembre
santé
1888 a créé à Lyon une École du service de
militaire.
Il a abrogé,
1® octobre 1883,
service
Un décret en date du
en même
temps, le décret du
qui créait deux Écoles
de santé militaire,
dont le siège
préparatoires
du
était fixé à Nancy
et à Bordeaux.
Ainsi se trouve résolue, à notre détriment,
cette question
pendante depuis de longues années. IL ne servirait de rien
de rappeler ici les arguments si puissants
qui militaient en
faveur d’une solution conforme aux intérêts de la Faculté de
médecine
et de l’Université de Nancy. Mais, au moment où
nous allions cesser d’être admis à donner l’enseignement aux,
médecins de l’armée, il est de mon devoir de proclamer que
la Faculté
de médecine
de Nancy, tant qu'elle a été admise
à cet honneur, n’a pas failli à sa tâche.
C’est elle
qui
a fourni
à la médecine militaire le contin-
gent proportionnellement le plus nombreux et de beaucoup.
C'est ce contingent d'élèves formés par elle, qui était réputé
le meilleur à l’École d'application du Val-de-Grâce; je ne
crains pas d’être démenti sur ce point. Gette année, encore,
au classement
de sortie du Val-de-Grâce,
on compte
quatre
de nos élèves parmi les neuf premiers. A l’École de Lyon,
où deux promotions seulement ont subi un claseement de fin
d'année, le premier de l’une des deux promotions est un
élève de Nancy. Enfin, au concours, qui vient de se terminer, pour l'admission à l’École de Lyon, le premier reçu des
candidats à huit inscriptions est également un de nos élèves,
Ii importe de relever tous ces succès, d'autant plus qu'un
rapport officiel consacré à la comparaison des mérites respectifs des
Facultés,
auprès
desquelles
pouvait
être placée
la
nouvelle École de santé, a cru devoir passer sous silence la
Faculté de Nancy, l’une des quatre Facultés cependant que
FACULTÉ
DE
MÉDECINE.
47
M. le Directeur du service de santé avait eu mission de visiter,
celle qui
pour recevoir
en
1883
avait
été désignée
au premier rang
les élèves militaires, celle enfin qui avait re-
cueilli l'héritage de Strasbourg et qui pouvait, à ce titre, invoquer
un
Faculté
de Nancy
passé
glorieux
—
pour
la médecine
militaire.
je le proclame bien haut
La
— avait le
droit de s'attendre à être trailée avec moins de dédain.
Ji ne
nous
quences
est pas possible
résultant
pour
nous
encore de mesurer Les conséde la
création
de
l’École
de
Lyon. Un certain nombre d'élèves militaires nous sont restés
jusqu’à
la fin de
leurs études; ce n’est qu'après lenr départ
que la création nouvelle aura pour nous son plein effet.
Dès
aujourd’hui,
on
peut
prévoir
que
notre
chiffre
d'é-
lèves dimiuuera sensiblement, et il serait désirable que
M. le Ministre, pour atténuer, dans la mesure du possible,
le coup
qui
nous est porté,
boursiers à la Faculié
les Facultés des
sciences
boursiers aux Facultés
nerait à ces Écoles
Paris ayant une
voulût
de médecine,
bien envoyer des élèves
comme
cela a lieu pour
et des lettres. En
empruntant les
de Paris et de Lyon, on n’occasion-
aucun
dommage
surabondance
sérieux,
la Faculté
de
d'élèves et celle de Lyon
se
trouvant largement dotée par la création de l’École de santé.
Sur
la proposition de M. le Préfet, le Conseil général de
Meurthe-et-Moselle, dans sa session d'août 1889, a déjà émis
un
vœu
ment
un
dans
ce
sens.
Ce
même vœu rencontrera certaine-
accueil favorable au Conseil général des Facultés.
Institut anatomique.— La question de l’Institut anatomique,
si importante
pour notre
École, a fait cette année un grand
pas. Dans sa séance du 23 mai 1889, le Conseil muniripal
de Nancy a voté l’ouverture d’une rue derrière l'église SaintPierre, et l'enquête faite sur ce projet a été favorable aux
décisions du Conseil.
C'est le long
pital
civil,
que
de cette voie nouvelle, à proximité de l’hôdoit
être
construit
l'Institut
anatomique.
48
COMPTES
RENDUS.
Ainsi que l’a fait remarquer au Conseil municipal le rapporteur de la commission, « la rue et l’Institut peuvent être entrepris simultanément, et le sol de la rue pourra étre achelé
en même
temps que le sol nécessaire à l'édification du nou-
vel Institut,
puisqu'ils appartiennent tous deux à la congré-
gation de Saint-Charles et sont contigus ».
Grâce au vote du Conseil, on peut considérer que la question de l’Institut anatomique va entrer dans la période d’exécation.
sont
Les
pas
dispositions
favorables
de
la municipalité
ne,
douteuses; c’est à elle qu’il appartient aujourd'hui
d'imprimer aux travaux une impulsion active. Je propose au
Conseil général des Facultés
déjà
émis
en faveur
de
renouveler
le
vœu
qu'il a
de la construction de l’Institut anato-
mique dans un avenir aussi prochain que possible.
L
Clinique des maladies des enfants. — Une dernière question,
qui réclamerait une prompte solution, est celle de la création
à l'hôpital civil d’un service où seraient réunis les enfants
atteints d’affections médicales, service qui serait attribné à
l’agrégé chargé de la clinique des maladies des enfants.
raisons
Les
si sérieuses qui militent en faveur de cette Création,
ont été exposées déjà; des pourparlers ont été engagés entre
M. le Recteur, M. le Maire et la Commission
des hospices:
mais jusqu'à présent aucune solution n’est intervenue. [l est
à souhaiter que la réalisation de ce projet ue se fasse plus
attendre longtemps.
Vœux
exprimés. —
de la Facuité
Eu terminant cet exposé de la situation
de médecine, je résumerai en quelques propo-
sitions les vœux qu'il exprime :
1° L'envoi d'élèves boursiers à la Faculté de médecine de
Nancy;
2° La construction, aussi prochaine que possible, de l'Eustitut anatomique;
.
3° La création, à l'hôpital civil, d'un service spécial pour
les maladies des enfants.
PUBLICATIONS
DES
MEMBRES
DE LA FACULTÉ
PENDAN'TF
M.
LE
L'ANNÉE
PROFESSEUR
DE MÉDECINE
SCOLAIRE
TOURDES,
1885-1889
DOYEN
HONORAIRE.
1° Compte rendu des travaux de lu Faculté de médecine pendant l'an-
née scolaire 1887-1888 (Nancy, 1889).
96 Allocution prononcée à La séance de rentrée de la Faculté de méde-
cire le 31 octobre 1888 (Revue médicale de l’ést, novembre 1888),
39 Discours prononcé aux obsèques de M. le professeur Lallement au
nom de l'Association de prévoyance des médecins de Meurthe-et-Moselle
(février 1889).
4° Remarques
tions
1888).
{Archives
sur
de
l'empoisonnement par la strychnine.
lauthropologie
criminelle,
p. 498.
Deux
Paris
5° Articles Aflentats aux mœurs, Viabilité, Infanticide,
paire encyclopédique des sciences médicales (Paris, 1889).
M. LE
PROFESSEUR
du
observa-
et Lyon,
Diction-
BEAUNIS.
i° Les Sensations internes (Un volume de la Bibliothèque scientifique
internationale}.
2° Deuxième édition de la traduclion russe du Somnambulisme provoqué.
8° Traduction allemande du Somnambulisme provoqué.
4° Recherches sur la mémoire
des sensations
(Travail présenté
à la
réunion des Sociétés savantes).
5° Recherches sur la contraction simultanée des muscles antagonistes
{Archives de physiologie).
6° L'École du service de santé militaire de Strasbourg et la Faculté de
médecine de Strasbourg (Discours prononcé à la séance de rentrée de la
l'aculé de médecine).
FACULTÉS,
à
50
COMPTES
M. LE
RENDUS.
PROFESSEUR
BERNHEIM.
1° De la Suggestion et de ses applications à la thérapeutique
tion allemande,
(Traduc-
Leipzig et Vienne).
2° Idem (Traduction anglaise, New-York et London).
8° Ictère, in Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales.
4° Valeur relative des divers procédés destinés à provoquer l'hypnose
et à augmenter la suggesfibilité au point de vue thérapeutique (Gommunication faite au Congrès d’hypnotisme, le 9 août 1589).
5° Les Hallucinations
rétroactives suggérées dans
ou artificiel (Communication faite
au
gique, le 9 août 1889).
Congrès
le sommeil
naturel
de psychologie physiolo-
6° A propos du Vortrag du D Friedländer: Aus Professor Bernheim's
Ktinik (Berliner klinische Wochenschrift, 1° juillet 1889).
7 Cominunication sur l'aphasie à la Société de médecine de Nancy
(12 juin 1889).
8° Sur un vas de sclérose en plaques amélioré par suggestion (Revue
médicale de l'Est, 1889, page 368).
90 Sur la suspension des fabétiques (Société de médecine de Nancy,
15 mai 1889).
10° De la Pneumonie aboriive chez le vieillard
M. P. Parisot;
Revue médicale de l'Est,
1889,
p.
{en collaboration avec
129).
11° De l’Amnésierétroactive dans le sommeil provoqué (Revue de l’hypnotisme, 1% juillet 1889).
M. LE
PROFESSEUR
GROSS.
Nouveaux Éléments de pathologie et de clinique chirurgicales. Tome F®* :
Maladies de la tête (en collaboration avec MM. Rohmer et Vautrin, prolesseurs agrégés; chez J.-B. Baillière et fils,
Paris}.
=
M. LE PROFESSEUR
POINCARÉ.
1° Rapport sur les maladies épidémiques en Meurthe-et-Moselle pendant l'année 1888.
2° Rapport sur le service départemental de la vaccine pendant l'année
1888.
3° Recherches
partie).
bactériologiques
M. LE
1° La Créoline
sur
PROFESSEUR
(Semaine
médicale,
les
égouts
de
Nancy
(Deuxième
HEYDENREICH.
7 novembre
1888).
20 La Laparotomie dans la péritontite tuberculeuse (Semaine méicale,
19 décembre 1888).
FACULTÉ
DE
MÉDEUINE.
51
3° La Résection du pubis pratiquée pour faciliter l'accès de la vessie
(Semaine médicale, 9 janvier 1889).
4 Le Cathétérisme des uretères (Semaine médicale, 13 février 1889).
5° L’Incision en deux temps
médicale, 13 mars 1889).
6° La
Tarsectomie
1889).
des kystes hydatiques du foie (Semaine
antérieure
totale
(Semaine
médicale,
10 avril
1° Sur un nouveau mode de traitement applicable à la guérison des
difformités par cicatrices (Semaine médicale, 12 juin 1889).
8° De la Néphrorraphie (Semaine médicale, 10 juillet 1889).
9° De l'Incision vaginale appliquée à l’ablation des tumeurs de l'a-
vaire et de la trompe (Semaine médicale, 3 août 1889).
10° Le Traitement de l'hydrocèle par les injections d'acide phénique
pur (Semaine médicale, 20 novembre 1889).
11° Des Grejfes appliquées à la guérison des difformités par cicatrices
(Communication
au
Congrès
français de
chirurgie,
séance
du
7 octobre
1889).
12° Kyste hydatique du foie guéri par l'ouverture en deux
(Communication à la Société de médecine de Nancy, séances du
vrier et du 13 mars 1889).
13° Sur une nouvelle application des greffes pratiquées suivant
thode de Thiersch (Communication à la Société de médecine de
séance du
temps
18 f6la mcNancy,
{2 juin 1889}.
14° Pseudarthrose de l'avant-bras droit quérie par la résection des
fragments (Communication à la Société de médecine de Nancy, séance
du 10 juillet 1889).
15° Rapport sur la situation et les travaux de lu Faculté de médecine
pendant l'année scolaire 1888-1889.
16°
Discours
prononcé
(Revue médicale de PEst,
M.
aux
obsèques
de
M.
le professeur
Lallement
15 mars 1889).
LE PROFESSEUR
WEIÏISS.
1° Anévrysme poplité traité sans succès par la méthode de Reïd.
Ligature de l'artère fémorale. Guérison (Revue médicale de l'Est, novembre 1888).
2° Contribution à l'étude de l'arthrotomie antiseptique de la hanche
(Revue médicale de l'Est, 1889).
M. LE
PROFESSEUR
GARNIER.
Méthode d'analyse des liquides albumineux ef analyses diverses de
liquides de ponction (in Thèse inaugurale du I Riboulot, novembre
1888).
02
COMPTES
RENDUS,
M. LE PROFESSEUR
SPILLMANN.
1° Fréquence de la tuberculose chez les animaux d'espèce bovine dans
Les hautes Vosges (Communication au Congrès pour la tuberculose).
2° Du Trailement dès kystes hydatiques du foie par la ponction
simple
{Bulletin médical).
3° Du Traitement de l'orchi-épididymile blennorrhagique {avec M. le
Dr Schmitt; Revue médicale de l'Est).
4° Furonculose et polyurie {avec M. le D' Pierre Parisot; Annales de
dermatologie et de syphiligraphie).
5° Action thérapeutique de la coronille dans les affections cardiaques
(avec M. le D Haushalter; Revue médicale de l'Est).
6° Observation de purpura infectieux (Société de médecine de Nancy].
1° Manuel de diagnostic médical et d'exploration clinique (Seconde
édition, entièrement refondue. Paris, G. Masson, éditeur).
#
M. LE
PROFESSEUR
ALPH.
HERRGOTT.
Contribution à l'étude des polypes du col de l'utérus pendant l'accouchement (Revue médicale de l'Est et Annales de gynécologie).
M. LE
PROFESSEUR
E. DEMANGE.
1° De l'Impétigo contagieux des enfants (Société de médecine).
2° De l’Hymen en spirale; variété non décrite (Revue médicale de l'Est,
1888),
3° Hématocèle péri-ulérine par ruplure d'un kyste fœtal di à une
grossesse tubaïre; prévention d'empoisonnement (Société de médeciné,
novembre 1888).
4° Un cas de
grossesse
nerveuse
avec
apparition
de
sécrétion lactée
dans les deux seins chez une femme mariée qui n'avait jamais été enceinte (Société de médecine, décembre 1888).
5° Des Progrès de la pathologie du système nerveux {Discours prononcé
à la séance solennelle de la Société de médecine de Nancy, juin 1889).
M. LE PROFESSEUR MACÉ.
19 Sur la présence de germes vivants dans les conserves alimentaires
{en collaboration avec M. le professeur Poincaré; Revue d'hygiène,
1889).
29 Traité pralique de bactériologie. 1 vol. de 711 pages avec 173 figures. Paris, J.-B. Baillière, 1889.
5° Les Substances alimentaires étudiées au microscope. 1 vol. de 600
pages avec 350 figures. Paris, J.-B, Baillière (en cours de publication).
.
FACULTÉ
DE
M. SCHMITT,
MÉDECINE.
53
AGRÉGÉ,
19 Sur un cas de syringomyélie (Revue médicale de l'Est, 1e el 13 déeembre
1888;
avec
planche; en collaboration
avec le D' Baraban).
29 Trailement de la blennorrhagie chez la femme (Revue médicale de
l'Est,
1% octohre
1889).
3e La Pyrodine (monoacétylphénythydrazine) [Revue médicale de l'Est,
15 octobre 1889).
4° La Forme analgésique de la syphilis nerveuse précoce et les lésions
syphilitiques précoces des artères cérébrales (Communication au Gongrès
international de dermatologie et de syphiligraphie, 10 avril 1889).
59
Guérison
(Communication
par
ouverture
spontanée
d'un
à la Société de médecine,
kyste
27 mars
hydatique
du
foie
1889).
6° Divers Aréicles bibliographiques el Revues parus dans la Revue médicale de PEst,
M. ROHMER,
1° Trailement des granulations
AGRÉGÉ.
conjonctivales
par
le massage
avec la
poudre d'acide borique.
20 Nouveaux Éléments de pathologie et de clinique chirurgicales, par
MM. Gross, Rohmer et Vautrin (Veux, Oreilles).
3° Endothéliome méningitique de l'orbite (Société française d'ophthalmologie et Sociéié de médecine de Nancy}.
M. BARABAN,
1°
tale,
29
Est:
3°
AGRÉGÉ.
Zymphangiomes et kystes séreux {Archives de médecine expérimenjuillet 1889, et Revue médicale de l'Est; avec planche).
Oblitération congénitale de l'orifice aortique (Revue médicale de
avec planche).
Endartérite el gangrène symétrique des extrémités (en collaboration
avec le D' Étienne; Revue médicale de l'Est;
avec planche).
4° Recherches sur la soudure des feuillets épiploïques chez l'homme
(Revue médicale de l'Est, 1% novembre; avec planche).
5° Modifications de l’endothélium péritonéal chez l'homme au cours de
certaines maladies (Revue médicale de l'Est}; avec planche).
6° Note sur l'anévrysme superficiel de La tôle {in Thèse de Vuillaume,
Nancy).
M. BAGNÉRIS, AGRÉGÉ.
Nouveau dispositif pour la photographie du fond de l'œil (Société des
sciences de Nancy, 18 juillet 1889).
54
COMPTES
RENDUS.
M. RENÉ, AGRÉGÉ.
1° Anosmie (Bulletin de la Société de biologie, 1889).
90 Recherches expérimentales
sur le rôle de la matière glucogène
dans
‘
la fonction antitoxique du foie (id.).
8° Relations entre l’origine blastodermique des organes et leurs maladies : cataracte et eczéma. — Cataractes naphtaléniques (Gazette des
hôpitaux, 1889).
4 Luxation incomplète du cristallin
(id.).
5° Aniridie traumatique (id.).
en arrière;
étude médico-légale
M. NICOLAS, AGRÉGÉ.
1° Observation d'un cas tératologique rare (malformation des parois
de la cavité buccale et de l'oreille moyenne), en collaboration avec M. le
D' Prenant (Bulletin de la Société des sciences de Nancy, 8 pl).
2° Considérations sur l'appareil hyoïdien de l’homme et ses anomalies
(Revue biologique du nord de la France, 1 pl.).
8° Rapports des muscles avec l'épithélium dans le pharynx du péripate
(Revue biologique du nord de la France, 1 pl).
4° De l'Emploi des fluosilicates pour la conservation des cadavres
{Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie, numéro de mai).
5° Ossification de l'appareil hyoïdien
(en collaboration
avec M. Paul,
Parisot; Bulletin mensuel de la Société des sciences de Nancy).
6° Cas tératologique rare {en collaboration avee M. le D Prenant; Bulletin mensuel de la Société des sciences).
1° Sur une forme très rare d'exostose du maxillaire supérieur (Bulletins de la Société anatomique
de Paris).
80 Sur une apophyse anormale
anatomique de Paris).
de la clavicule (Bulletins de la Société
M. VAUTRIN,
19 Étude
1889).
sur les kystes du scrotum
AGRÉGÉ.
(in Revue de chirurgie, 10 janvier
2 Collaboration au {% volume du Traité
chirurgicale, par Gross, Rohmer et Vautrin.
élémentaire
de pathologie
M. SIMON, AGRÉGÉ.
1° Contribution
à
l’étude
de
l'érythème
infectieux
avec M. le D' Legrain; Annales de dermatologie
1888, et Revue médicale de Est, 1889).
(en
et de
collaboration
syphiligraphie,
*
FACULTÉ
DE
MÉDECINE.
55
2° Note sur la revaccination chez les enfants (Revue médicale de l'Est,
1889),
3° Sur un cas de noma
(Revue médicale
de l'Est,
1889).
4° De l'Action anfithermique de La pyrodine, éludiée comparativement
avec l'antifébrine et la phénacétine (Revue médicale de l'Est, 1889).
M. $. REMY,
AGRÉGÉ.
1° Polype utérin observé au moment
extraction du placenta;
l'Est, 1889, p. 65).
aucun
de
accident
la délivrance.
consécutif
(Revue
Hémorrhagie ;
médicale
de
9° Éclampsie puerpérale sans albuminurie (Revue médicale de l'Est,
1889, p. 231).
3° Travail compliqué de carcinome (Revue médicale de l'Est, 1889,
p. 666).
4° Relächement ef rupture des symphyses du bassin (Archives de tocologie, 1889, p. 305).
5° Cloisonnement incomplet du vagin. Accouchement; seclion au
thermocautère; siège, mode des fesses (Archives de tocologie, 1889,
p. 632).
6° Quelques
considérations
sur
la
rétention
placentaire
(Archives
de
tocologie, 1889, p. 769).
M. P. PARISOT,
AGRÉGÉ.
1° De La Pneumonie abortive chez le vieillard (en collaboration avec
M. le professeur Bernheïm; 2x Revue médicale de l'Est, mars 1889).
29 Furonculose ef poiyurie (en collaboration avec M. le professeur
Spillmann; ix Annales de dermatologie ct de syphiligraphie, septembre
1889}.
M. LANGLOIS,
CHARGÉ
DE
COURS.
Folie simulée et aliénés dits criminels. Brochure in-8v, 159 pages.
M. VUILLEMIN,
CHEF
DES TRAVAUX
D'HISTOIRE NATURELLE.
1° Sur une bactériocécidie ou tumeur bacillaire du pin d'Alep (Comptes
rendus de l'Académie des sciences, 26 novembre 1888 ; Socicté nationale
d'agriculture, 5 décembre 1888, et Journal de micrographie, 1858,
p. 514).
20 Sur les relations des bacilles du pin d'Alep avec Les tissus vivants
{Gomptes rendus de l’Académie des sciences, 81 décembre 1888).
3° Sur da genèse des tumeurs bactériennes du pin d'Alep (Comptes
rendus de l’Académie des sciences, 11 mars 1889).
56
COMPTES
RENDUS.
4 Les Tumeurs bactériennes des végétaux (Bulletin des séances de la
Société des sciences de Nancy).
5° Sur les affinités des Frankénices (Journal de botanique, t. IH).
6° La Maladie du peuplier pyramidal (Comptes rendns de l'Académie
des sciences,
25 mars
1889, et Revue
des eaux
et forêts,
1889).
#
T° Sur une maladie parasitaire du peuplier pyramidal {(Bullelin des
séances de la Société des sciences de Nancy).
89 Analyse de travaux botaniques (Journal de botanique, t. If).
90 Sur une déformation parasilaire des feuilles de coquelicots comparée
aux lubercules radicaux des légumineuses (Bulletin des séances de La
Société des sciences de Nancy).
109 Anéibiose ef symbiose (Association française pour l'Avancement des
sciences; avec planches). Sous presse.
11° La Micrographie et la botanique descriptive (Congrès international
de botanique de Paris). Sous presse.
190 Actes du Congrès international de botanique de Paris, rédigés par
les secrétaires français (en collaboration avec M. Maury). Sous presse,
13° Sur la propagation du Champignon des racines de l’Orchis mascula
(Bulletin des séances de la Société des sciences de Nancy). Sous presse.
M. PRENANT,
CHEF
DES TRAVAUX
D'HISTOLOGILE.
1° Observation d’un cas tératologique rare (malformation des parois
de la cavité buccale et de l’oreille moyenne), en collaboration avec
M. Nicolas (Bulletin mensuel et Bulletins de la Société des sciences de
Nancy).
2° Remarques à propos de la structure des spermatosoides et du tra-,
vail de Ballowitz (Revue biologique du nord de la France).
30 Sur la structure des spermatozoïdes du péripate (Revue biologique
du nor de la France).
4° La Métamérie céphalique, sa place dans l'histoire de l’évolution des
vertébrés (Revue scientifique).
50 Étéments
d'embryologie
heil}. Sous presse.
M. SCHUHL,
CHEF
de l'homme
DE
et des vertébrés (Paris, Stein-
CLINIQUE
OBSTÉTRICALE.
Note sur un accouchement dans une présentation du front (Revue médicale de l'Est, 15 février 1889).
M. HAUSHALTER,
CHEF
DE
CLINIQUE
MÉDICALE.
1° Un cas d'anévrysme d'une branche de l'artère pulmonaire,
cours d'une tuberculose pulmonaire (Revue de médecine).
dans le
FACULTÉ
DE
MÉDECINE.
29 Un cas de contracture hystérique de
13
ans,
guérie
par
suggestion à l'état de
57
la hanche
veille
chez une enfant de
{in Revue
médicale
de
l'Est).
3° Statistique des cas de fièvre lyphoide observés à la clinique de
M, Spillmann pendant l'épidémie de 1888 (Revuc médicale de l'Esl}.
4° Statistique des cas de variole observés à la clinique de M. Spillmann pendant l'épidémie de 1889 (en collaboration avec M. Adam; tn
Revue médicale de l'Est).
5° De la Suspension
dans le traitement des
affections du système ner-
veux (en collaboration avec M. Adam; 2x Progrès médical).
6° Recherches sur la valeur thérapeutique de la coronille dans les
affections cardiaques (en collaboration avec M. Spillmann; in Gazette
hchdomadaire de médecine et de chirurgie}.
7° Manuel de diagnostic médical (avec M. Spillmann).
RAPPORT
DE
M. BICHAT,
DOYEN DE LA FACULTÉ
SUR
PENDANT
LES TRAVAUX
L'ANNÉE
Moxsreur
DES SCIENCES
DE LA FACULTÉ
SCOLAIRE
1888-1889
LE RECTEUR,
MESSIEURS,
J'avais
espéré que je pourrais
vous annoncer
celte année
lé compiet achèvement de notre nouvel Institut, malheureusement il n’en est rien: les travaux n’ont pu être poussés
avec assez d'activité pour que le service de la chimie
puisse
prendre possession, dès le commencement de l’année scolaire,
des nouveaux locaux qui lui sont destinés. Au mois de janvier, peut-être, il sera possible d'ouvrir aux élèves certains
laboratoires du rez-de-chaussée ; mais ce n’est probablement
pas avant le mois d'avril 1890 que l'installation sera complètement terminée. Ge n’est qu’à ce moment que nous pourrons
aménager d’une façon convenable les laboratoires de physique, de zoologie et de géologie dont je déplorais l’an dernier
l'insuffisance. Le laboratoire actuel de chimie générale sera
affecté à la physique et à la zoologie. Le laboratoire de géo-
60
COMPTES
RENDUS,
logie, qui se trouve actuellement installé dans un grenier,
sera transféré dans Le local occupé aujourd’hui par la chimie
agricole.
Bien que l’Institut chimique n'ait pas encore ouvert ses
portes, il était important que des cours de chimie industrielle
fussent sérieusement
organisés
des élèves qui viennent demander
dès la rentrée.
nombre
à la Faculté non seulement
les connaissances de chimie générale
examens universitaires,
Le
nécessaires pour les
mais aussi l’enseignement
pratique
indispensable à ceux qui veulent plus tard faire des travaux
de chimie appliquée, devient tous les ans plus considérable.
Nous avons dès maintenant la certitude de compter cette
année dans nos laboratoires au moins une douzaine d’étudiants de cette catégorie. C’est un beau début qui fait espérer
que les sacrifices consentis par l’État, les départements et la
ville de Nancy porteront leurs fruits.
En attendant la création d’une chaire de chimie appliquée,
M. le Ministre
a bien voulu
nommer
cours de chimie industrielle. En même
M.
Arth
chargé
d’un
temps il autorisait la
création d'un nouveau poste de garçon de laboratoire. Malgré
ces deux nominations, l’organisation des cours en conférences
et travaux
pratiques
de chimie ne peut, actuellement,
être
considérée comme suffisante. Elle sera complétée, nous en
avons le ferme espoir, lorsque le service de la chimie sera
définitivement installé dans les locaux de l’Institut. En
dehors de la réorganisation du personnel, il faudra, de toute
nécessité,
augmenter dans
de notables
proportions les frais
de cours et de laboratoire et, dès cette année même,
il sera
indispensable de pourvoir au service du chauffage de l’Institut
chimique. Les locaux occupés actuellement par la chimie
‘ seront, en effet, affectés à d’autres services : ils exigeront la
même dépense de chauffage et les crédits actuels seront,
comme autrefois, complètement absorbés. Il est donc nécessaire de pourvoir par un crédit spécial au chauffage de l’Ins-
titut, et cela, à partir du 1% janvier 1890, époque à laquelle
FACULTÉ
DES SCIENCES.
61
nousprendrons possession des laboratoires du rez-de-chaussée.
La dépense prévue s'élève à deux mille francs.
Pendant la dernière année scolaire, un congé a été accordé
sur sa demande à M. Grandeau père. Ge congé vient d’être
renouvelé pour l’année scolaire 1889-1890. Le cours de
chimie et de physiologie appliquées à l’agriculture a été
confié à M. P. Petit, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé des sciences physiques et docteur ès sciences.
M. Petit a passé deux ans au laboratoire de M. Berthelot. En
dehors de sa thèse, il a publié, soit seul, soit en collaboration
avec son illustre maître, plusieurs travaux importants. On
peut être sûr que le cours de chimie agricole a été placé
entre bonnes mains.
|
M. Grandeau fils ayant obtenu également un nouveau
congé, un de nos anciens élèves, M. Müller, agrégé des
sciences physiques, a été chargé de le remplacer dans les
fonctions de chef des travaux chimiques.
Enfin un de nos anciens élèves, M. Minguin, préparateur
du cours de chimie générale, remplace M. Arth comme chef
des travaux chimiques et il est remplacé lui-même par
M. Férée qui est pourvu
des
deux diplômes
de
licencié
ès
sciences.
Dans mon rapport de l'an dernier, je discutais les conditions dans lesquelles nous pouvons préparer sérieusement
nos élèves aux divers concours d’agrégation et je démontrais
qu'avec l’organisation actuelle il nous était à peu près impossible, malgré tous nos efforts, d'obtenir des résultats à l’agrégation des sciences mathématiques. Pour remédier à cet état
de choses, nous avions demandé, à défaut de la troisième
chaire de mathématiques réclamée depuis si longtemps, la
nomination
d’un
raisons budgétaires
proposition.
second
maître
de conférences.
Pour
des
il n’a pas été possible d'accueillir cette
M. le Ministre a consenti
cependant
à déléguer
à a Faculté M. Vogt, docteur ès sciences, professeur au lycée
de Nancy, qui, deux fois par semaine, voudra bien donner à
62
COMPTES
RENDUS.
nos candidats à l'agrégation l’enseignement élémentaire
qui
leur faisait défaut.
.
Je n'ai aucune observation à présenter au sujet des cours et
conférences qui ont été faits pendant
la dernière
année sco-
laire ; ils ont eu lieu d’une manière régulière et conformément
au programme arrêté par le Conseil général des Facultés.
I. —
Éruprants.
Le nombre des élèves inscrits sur les registres de la Fa-
culté pendant l’année scolaire 1888-1889 s’est élevé au chiffre
de 72, répartis de la manière suivante :
1° Boursiers
2
Maître
Et
_
des sciences mathématiques .
des sciences physiques .
sciences mathématiques. . . . . .
sciences physiques . . . . . . . .
18
a HE
Agrégation
Agrégation
Licence ès
Licence ès
de l'État.
auxiliaire.
Licence ès sciences physiques.
. . . . . .
. . .
. . .
.
. .
8° Professeur,
Licence ès sciences mathématiques.
. . . .
. .
.
1
4° Moûtres répétiteurs.
Licence ès sciences mathématiques
:
:
:
Licence ès sciences physiques
,
.
. . . . . . ,
D
Agrégation des sciences physiques .
Licence ès sciences mathématiques . . , . . . .
Licence ès sciences physiques . . . . . . . . .
1
8
8
Licence ès sciences naturelles
Chimie industrielle, , , , ,.
Total,
.
.
.
,
.
.
.
dl
.
5° Élèves
.
16
libres.
.
.
. , .
.
.
.
.
. . . .
.
.
9
10
86
, . ,. . . 172
FACULTÉ
DES SCIENCES.
63
Ces 72 élèves se groupent, suivant les différents ordres
d'enseignement, de la manière suivante :
Sciences mathématiques
Sciences physiques
,
Sciences naturelles
.
, .
Chimie industrielle
,
,
.
. . .
.
. . . .
29
.
.
.
24
.
,
, . ,
,
Total...
.
.
.
.
.
. .
,
.
.
.
. .
9
.
10
......
1
L'an dernier le nombre des étudiants était de 101. La
diminution que l’on constate cette année est due à ce que les
élèves de l'École d'agriculture n’ont pas été autorisés à suivre,
comme par le passé, les cours de chimie agricole.
IT.
—
Coxcours
D'AGRÉGATION.
Un de nos anciens élèves, M. Colin, professeur au lycée
de Vesoul, a été reçu cette année au concours d’agrégation
pour les sciences mathématiques. Deux de nos boursiers,
MM. Pointelin et Müller, ont été admis à l’agrégation des
sciences physiques, le premier avec le n° 6 et le second avec
le n°7.
III.
—
CoLLATION
1°
Pendant l’année
DES
GRADES.
Licence.
1888-1889,
la Faculté a tenu les deux
sessions réglementaires pour les trois ordres de licence.
A.
—
Session
de
novembre
1888.
Les épreuves ont eu lieu les 12, 13, 14 et 15 novembre.
Vingt candidats
de la Faculté.
se sont présentés
sur lesquels
douze élèves
64
COMPTES
RENDUS.
Licence ès sciences mathématiques. — 11 candidats ; 8 ontété
déclarés admissibles après les épreuves
Ces trois candidats ont été admis
assez bien. Ge sont :
écrites et pratiques.
au grade
avec la mention
MM. Cozsarp, maître répétiteur au lycée de Laon;
Léoxar»,
boursier de la Faculté;
Perrin, maître répétiteur au lycée d'Orléans.
Licence ès sciences physiques. — Sept candidats, dont quatre
ont été déclarés admissibles
pratiques ; ces quatre candidats
après les épreuves
ont été admis
écrites
et
au grade avec
la mention assez bien. Ge sont:
MM. Férée, boursier de la Faculté;
Piseegr, étudiant libre ;
Sainr, maître répétiteur au lycée;
Vezavier, ancien boursier de la Faculté.
Licence ès sciences naturelles. — Deux candidats ; tous deux
admissibles après les épreuves écrites et pratiques ; un seul,
M. Liétard, élève libre, a été définitivement admis au grade
avec la mention assez bien.
B. —
Session de juillet 1889.
26 candidats se sont présentés :
16 pour la Licence ès sciences mathématiques.
7
—
—
physiques.
3
—
—
naturelles.
13 ont été admis
définitivement au grade.
Le tableau sui-
vant contient les noms des différents candidats, l’ordre de
licence à laquelle ils se présentaient et la note obtenue par
chacun d'eux.
Licence ès sciences mathématiques:
MM. Banoxnez, boursier de la Faculté
Pgrozra,
boursier
de la Faculté
.
.
. ,
,
,
. . Bien.
,.
.
.
Id.
FACULTÉ
DES
SCIENCES.
65
MM. Gramusser, professeur au collège de Mirecourt. Assez bien.
Haxs, boursier de la Faculté. . . . . . . . Id.
Vixcexr, étudiant libre. , , .
. Id.
Favre,
maître répétiteur au lycée
GaïpA, maitre répétiteur
Lazsé, maître répétiteur
Rossix dit Larenrikre,
lycée
de Nancy . . .
de Reims.
Sans mention.
au lycée de Naney.
au lycée &e Naney.
maître répétiteur au
. . , , . . . . .
Id.
Id.
Id.
Licence ès sciences physiques :
MM. BacarD, boursier de la Faculté
Rec,
Licence
MM.
, ..
. . Bien.
boursier de la Faculté
.
. Assez bien.
ès sciences naturelles :
Vurirenin, docteur en médecine.
,
Hecur, docteur en médecine
2%
300 candidats
,
.
.
.
Très bien.
. . + . . Bien.
Baccalauréat.
se sont présentés
aux épreuves des divers
baccalauréats :
323 au baccalauréat ès sciences complet,
21 au baccalauréat ès sciences restreint,
La proportion des candidats reçus a été de 40 p. 100 pour
le baccalauréat ès sciences complet et de 66 p. 100 pour le
baccalauréat ès sciences restreint.
Baccalauréat
NOMBRE
DE
és sciences
complet.
CANDIDAYS
ADMIS
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SESSIONS.
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323 |
198 | 130!
FACULTÉS,
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Novembre 1888. , ...|
Avril 1889 . , . .
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Juillet 1889, , . . . ..
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À. —
66
COMPTES
B.
—
Baccalauréat
RENDUS.
ès
NOMBRE
sciences
DE CANDIDATS
ADMIS AVEC LA NOTE
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SESSIONS.
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restreint.
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Novembre 1888 . . . . .
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Juillet 1889,
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3
19
.
. .
ToTAUX
.
k
Les mentions sont décernées
avec succès les diverses
aux candidats qui ont subi
épreuves
de l’examen
du baccalau-
réat suivant les prescriptions du règlement de 1882. Il résulte
de ce règlement que tel élève qui,
sur un ensemble de onze
notes, a dix notes bien ou très bien et une seule note mal, ne
peut obtenir une mention autre que passable sans une délibé-
ration spéciale du jury, tandis que tel autre candidat qui a
dix notes passable et une seule note assez bien mérite la mention assez bien.
D'après le même règlement, un candidat peut étre admis
avec la mention bien sans avoir mérité
la note
bien dans au-
cune des parties de l'examen.
La Faculté pense que ces anomalies qu’elle rencontre à
chaque session d'examens pourraient être évitées en appliquant une règle analogue
à celle qu'elle
suivait
autrefois et
qui peut se résumer ainsi :
À. — Tout candidat qui, à la suite des épreuves orales, a
plus de deux notes mal ou dont la moyenne des notes est inférieure à deux est ajourné.
B. — Est attribuée :
1° La mention passable
à tout
candidat
dont
la moyenne
des notes est comprise entre deux et deux el demi, malgré une
ou deux notes mal ;
FACULTÉ
DES
SCIENCES.
61
2° La mention assez bien à tout candidat ayant au plus une
note mal dont la moyenne
des notes est comprise entre deux
ei demi et trois et demi ;
3° La mention
mai dont
bien à tout candidat n'ayant pas de note
la moyenne
des
notes
est comprise
entre
trois et
demi et quatre ;
4° La mention très bien à tout candidat n'ayant pas de note
nat dont la moyenne des notes est supérieure à quatre.
SERVICE
MÉTÉOROLOGIQUE.
Deux nouvelles stations sont venues combler, cette année,
une partie des lacunes que présente
encore
le réseau météo-
rologique qui doit embrasser toute la superficie du département de Meurthe-et-Moselle. M. Dalbin, pharmacien à
Nomeny, a bien voulu s’astreindre à faire avec régularité les
observations
que
l’on
demande
à une
station
complète
et,
grâce à l’obligeance de M. Denys, ingénieur en chef à Épinal,
nous recevons chaque mois le détail des observations pluviométriques recueillies à Bayon par le garde-rivière; ce
qui porte à 85 le nombre de nos correspondants.
Il faut y ajouter les 170 instituteurs
qui fournissent Les
données nécessaires à la statistique des orages.
Le dépouillement des observations est fait par M. Miliot,
chef des travaux météorologiques, assisté de M. Thiéry,
préparateur de physique. Le premier rédige des bulletins
mensuels
qui
sont distribués
aux observateurs,
à la presse
locale, aux sociétéssavantes de Nancy et, moyennantéchange,
à plusieurs commissions météorologiques, notamment à celles
des
départements
également
la plus
voisins.
grande
Un
bulletin
publicité,
annuel,
résume
les
qui
caractères
généraux des saisons écoulées et donne les moyennes
totaux des indications fournies pendant
reçoit
ou les
toute l’année par les
instruments de l’observatoire et des diverses stations.
À la Faculté des sciences, on lit les instruments
trois fois
68
._
COMPTES
par jour, et les nombres
RENDUS.
corrigés
sont
envoyés par dépêche
à Paris chaque matin et chaque soir. Joints à ceux que fournissent tous les observatoires de l'Europe, ces nombres
servent à dresser la carte synoptique affichée à l’entrée du
palais des Facultés et à la rédaction de la dépêche météorologique quotidienne
qui indique
le temps
probable pour le
lendemain.
Cette année, la Commission à obtenu, du Bureau central
météorologique, trois médailles, à titre de récompense, pour
ses meilleurs observateurs ; ellea été heureuse de les remettre
à MM. Gruyer (Louis), instituteur à Rogéville; Douchet,
instituteur à Mance ; Bauquel, instituteur à Pexonne.
Enfin le Conseil général à bien voulu, cette année, porter
de 600 fr. à 700 fr. la subvention qu’il accorde à la Cormmission météorologique.
Le cours complémentaire
de physique
du globe,
dont est
chargé M. Millot, est toujours suivi avec fruit par les candidats à la licence de physique et à l’agrégation d'histoire et
de géographie.
PRIX
DÉCERNÉS
Grâce à la libéralité
du
PAR
Conseil
LA
FACULTÉ.
général
de Meurthe-et-
Moselle et de la municipalité de Nancy, la Faculté à pu,
comme les années précédentes, récompenser les élèves les
plus méritants.
Un prix d'une valeur de 100 fr. à été accordé à M. Vuillemin reçu à la licence ès sciences naturelles avec la mention
très bien, et quatre prix d’une valeur de 70 fr. ont été décernés
. à MM. Badonnel, Bagard, Hechtet Pérolla, reçus à la licence
avec la mention bien.
|
PUBLICATIONS
DES
MEMBRES
DE
PENDANT
LA
FACULTÉ
L'ANNÉE
DES
SCOLAIRE
SCIENCES
1888-1989
M. GrawnLeau, doyen honoraire, professeur de chimie et physiologie
appliquées à l’agricullure :
io Études agronomiques,
1'° série, 1885-1886;
4° édition. —
Hachette
ei Ce,
20 Études
agronomiques,
Hachette et tie,
3° série,
1887-1888;
29 édition,
in-12,
—-
30 Études agronamiques, 4° série, 1888-1889; in-12, -— Hachette et C?°.
4 La Production du blé en France. Conférence faite au 2 congrès des
grains et farines (vingtième mille). In-8°. 1889.
|
5° Culture et production des céréales en Europe et dans le NouveauMonde. Conférence faite au 8° congrès des grains et farines, août 1889.
In-89.
6° Les Progrès de l'agriculture et les syndicats agricoles. Gonférence
faite le 27 février 1889 à la Socièté centrale du travail professionnel.
In-8°,
1889.
3° Recherches expérimentales sur
(en collaboration avec M. A. Leclerc).
l'alimentation du cheval de trait
Annales de la science agronomique
française et étrangère, {. [ de 1888, Paris, 1889.
S° Annales de la science agronomique française
el étrangère,
en col,
laboration avec M.H. Grandeau, t. Il, 1888, et t.E*, 1889. 2 vol. in-8°, 1889.
go L'Épuisement du sol et les récoltes. In-12, 1889, — Hachette et Ge.
M. FLoquer, professeur de mathématiques:
19 Sur le mouvement d'un fu flexible ef inextensible (Gomptes rendus
de l’Académie des sciences).
20 Sur les lignes de thalweg du paraboloïde de révolution à axe vertical (Bulietin de la Socièté des sciences de Nancy).
70
COMPTES
M. HazLen,
RENDUS.
professeur de Ghimie
:
10 Sur de nouveaux éthers neutres et acides des Camphols. Succinates
(Comptes rendus,
t. GVIHE, p. 410).
20 Sur de nouveuux éthers neutres
{Gomptes rendus, t. GVIIT, p. 456).
39 Sur la cyanacctophénone,
et acides des Camphols.
Phtalates
l'arthométhylcyanacétophénone
et l’éther
orthotoluylacétique. Méthode générale de synthèse des acides B acétoniques de la série aromatique (Gomptes rendus, t. CVIH, p. 1116).
45 Infuence qu'exerce sur certains corps neutres l’introducfion dans
leur molécule de radicaux
dit négatifs. Sur une nouvelle classe de corps
à réaction acide. Cyanomalonates d'éthyle et de méthyle (Annales de
chimie et de physique, 6° série, t. XVI).
5° Camphre et Bornéol de Romarin. Nouvelle méfhode de séparation
du Camphre et du Bornéol (Comptes rendus, t. GVIH, p. 1308).
‘
6° Sur les acétates et bensoates de camphols actifs et racémiques. Sur
un mode de préparation d'un bornéol droit pur, identique au bornéol
de Dryobalanops (Comptes rendus, t, CIX, p. 29).
19 Sur de nouveaux dérivés du Camphre (Gomptesrendus, t. GIX, p. 68).
8 Sur de nouveaux dérivés du Camphre (Gomptes rendus, t. CIX,
p. 112).
9° Sur les isocamphols.
Influence
des
dissolvants
certains
groupes
rotatoire (Comptes rendus, t. GIX, p. 187).
10° Nomenclature
et origine
de
sur
de
leur pouvoir
composés
azotés
(Agenda du chimiste, année 1889).
119 Sur Les éthers monochloroacétoacétique à et y. Essai de synthèse de l'acide citrique (en collaboration avec M. Held. Gomptes rendus, t. GVIH, p.516).
M. Tuouzer,
professeur de minéralogie :
1° De l'État des études d'océanographie en Norvège et en Écosse. Rap-
port sur une mission du ministère de l'instruction publique (Archives des
Missions, 3° série, t. XV).
29 Considérations
Neuve,
avec
sur
pl. (Bulletin
la
structure
de Ia Société
et la
genèse
des bancs
de Terre-
de géographie de Paris, 1888).
8° L'Océanographie, sa définition, son histoire (Bulletin de la Société
de géographie de l'Est, 1889).
49 Traité d'océanographie (statique). Introduction (Revne maritime et
coloniale, t. CII, novembre 1889).
5° Solubilité des minéraux dans l’eau de mer (Comptes rendus Acad.
‘sciences, t. CVHI, p. 753).
6° Sur la chaleur spécifique de l’eau de mer à différents degrés de con-
centration et de
t. CV, p. 794).
dilution (en
collaboration.
Comptes
rendus
Acad. se.,
7° Les Études d’océanographie en Norvège et en Écosse (Revue scienti-
fique, t, XL,
p. 554).
FACULTÉ
DES
SCIENCES.
71
M. BLoxpcor, professeur adjoint de physique
:
{o Sur une loi élémentaire de l'induction électra-magnétigue (Société
des sciences de Nancy).
20 Sur un compleur d'énergie électrique (Société des sciences de
Nancy).
M. KoggLer, chargé d'un cours complémentaire de zoologie :
1° Recherches sur la double forme de spermatozoïdes chez le Murex
braudaris et le M. trunculus (Recueil zoologique suisse, t. V).
20 Recherches sur la structure du pédoncule des Cirrhipèdes (Revue
biologique du nord de la France, t. Ie),
3° Recherches sur la structure du système nerveux des Lidapides (Re-
vue biologique du nord de la France, t. E').
4° Sur les formations
(Gomptes rendus
de
Acad.
de
recouvrement
chez l'Anatife et le Tollicipes
se. Paris, t. OVIIT).
5° Recherches sur l’organisation
biologie, L. IX).
des Cirrhipèdes,
1"
partie (Archives
M. Guvrz, chargé d’un cours complémentaire de chimie:
19 Sur le fluorure d'argent (Société des sciences de Nancy).
20
Sur le poids moléculaire de l'acide Ruorhydrique (Société des sciences
de Nancy),
M. Artx, chargé d'un cours de chimie industrielle :
Observalion sur le dosage de l'acide phosphorique
dans
les scories
mas, el sur un phosphate ferrique quañrihydraté [Bulletin de
chimique, 8° série, L. IT, p. 324).
M.
Pemir,
chargé
d'un cours de chimie
agricole
Tho-
la Société
:
Recherches sur quelques composés azotés de la série aromatique (Annales de chimie et de physique, octobre 1889).
£n collaboration avec M. Berthelot :
1° Chaleur de formation de l'hydrogène antimonié (Annales de chimie
et de physique, septembre 1889).
29 Chaleur de combustion du carbone
graphite,
carbone
amorphe
(Annales
dans ses divers
de
chimie
tembre 1889).
80 Chaleur de combustion et de formation
chimie et de physique, septembre (889),
et
de
élats : diamant,
physique,
des nitriles
sep-
(Annales de
4° Recherches fhermiques sur les camphres nitrés isomériques el sur
le camphre
cyané
(Gomptes
rendus,
t, GIX),
72
COMPTES
RENDUS,
M. Wouezegmu®rx, chargé d'un cours complémentaire
de géologie :
1° Note sur le callovien entre Toul et Neufchâteau (Socitté des sciences
de Nancy).
90 Sur la cause du changement
de
lit de
de la Meuse (Association française, août 1889).
la Moselle,
ancien affluent
M. Minor, chargé d'an cours de météorologie :
Rapport sur le concours Herpin. Discours de réception à l’Académie de
Stanislas. Séance publique du 16 mai 1889.
Répartition moyenne des pluies dans le département de Meurthe-etMoselle, avec carte (Bulletin de la Gommission météorologique, 1888, et
Bulletin de la Société des sciences, 1889)..
Note sur des roches polies et strices dues à d'anciens glaciers, découvertes
aux environs de Remiremont (en collaboration avec M. le D' Bleicher.
Bulletin de la section vosgienne du Club alpin, juillet, 1889, et Düiletin
de la Société des sciences).
|
Climatologie de la chaîne des Vosges, un chapitre du livre intitulé :
les Vosges, le sol ef les habitants, par M. ie D° Bleicher (Bibliothèque
scientifique contemporaine).
M. Henry Granpeau,
chef des travaux agronomiques :
Recherches sur les formes nafurelles de l'hunvus et leur influence sur
la végétation et Le sol, par Müller, de Gopenhague. Tradait de l'allemand.
12-89 de 351 pages, figures et tableaux. 1889.
M. CREvVALLIER, préparateur de minéralogie :
Sur la chaleur spécifique de l'eau de mer à différents degrés de concentration et de dilution (en collaboration. Comptes rendus Acad. sc.,
t CVILL, p. 794).
RAPPORT
DE M. DEBIDOUR, DOYEN DE LA FACULTÉ DES LETTRES
SUR LES TRAVAUX ET LA SITUATION
PENDANT
L'ANNÉE
MoxsiEUR
DE LA FACULTÉ
SCOLAIRE
1888-1889
LE RECTEUR,
MESSIEURS,
Chargé de vous exposersommairement l’état et Les travaux
de la Faculté des lettres pendant la dernière année scolaire,
je dois lout d’abord relater les modifications qu’a subies,
depuis le mois de novembre 1888, le personnel de cette corporation el quelques faits nouveaux intéressant
ment certains des membres qui la composent,
particulière-
La Faculté possède, vous lesavez, sept chaires magistrales.
L'une d'elles, celle de langue et littérature
titulaire M. Decharme,
fonctions
décanales.
grecques,
a pour
qui m'a précédé dans l'exercice des
Maïs cet honorable
professeur
a cessé
depuis trois ans de l'occuper. Appelé à la Sorbonne, comme
chargé de cours, en novembre 1886, il a été attaché, il y a
quelques mois, comme professeur adjoint à ce grand établissement. Il devient donc
revienne jamais
de moins
parmi nous.
continue à être tenue à Nancy
en moins
probable qu'il
Sa place dans l’enseignement
par M. Albert Martin, chargé
74
COMPTES
de cours,
qui
est lui-même
culté.
La chaire de langue
RENDUS.
professeur
et Littérature
cante par la retraite du vénéré
M.
adjoint
à notre
Fa-
latines est devenue va-
Campaux,
faisais part l'année dernière à pareille
dont je vous
époque.
Deux candi-
dats ont sollicité l'honneur de succéder à ce maître si apprécié
et si regretté: M. Thiaucourt qui, depuis la rentrée, occupait
déjà la place à titre de chargé de cours, et M.
fesseur
au
lycée
de
Dijon,
que
nous
services distingués dans l'Université
et deux
santes sur Lesage
Sans
et sur
Columelle.
Barberet, pro-
recommandaient
thèses
des
intéres-
méconnaître
les
titres et le mérite de ce dernier postulant, nous ne pouvions,
mes collègues et moi, refuser la préférence à son compétiteur qui, après avoir été un de nos meilleurs élèves, était
depuis six ans pour nous un
culièrement
compétent
en
collaborateur remarqué,
matière
de philologie
parti-
latine,
et
qui s'était fait connaître du monde savant non seulement par
la solidité de son enseignement, mais par la publication
d'importants travaux de critique et d’érudition.
La section
notre choix.
permanente
M.
du Conseil
le Ministre
consacré. M. Thiaucouri
de
a donc
supérieur
a confirmé
l’Instruction publique
été nommé
professeur
l’a
tilu-
laire. Nous en avons été heureux pour lui, qui le souhaitait,
pour la Faculté,
qui désire le conserver
bien
longtemps
au
nombre de ses membres, et pour les élèves dont il continuera
de diriger
les travaux,
sinon
avec
plus
de
sollicitude,
dn
moins avec plus d'autorité encore que par Le passé.
Il y a un au, je vous annonçais
qu’il allait être remplacé
dans son ancien emploi de maître de conférences par M. Collignon,
professeur
de rhétorique
au
lycée
de
Nancy.
Ce
dernier, vous le savez, n’était pas pour nous un étranger, un
nouveau venu. Précédemment, et au grand profit de nos
étudiants,
années.
il avait
été
notre
auxiliaire
pendant
plusieurs
[l n’était pas un de nous qui n’eût depuis longtemps
son opinion faite sur cet esprit si cultivé,
si délicat,
si fin,
FACULTÉ
et sur
l'influence
enseignement,
DES
pénétrante,
Aussi
LETTRES.
vraiment
avions-nous
15
suggestive,
demandé
qu'il
de
son
nous
fût
rendu. Nous sommes reconnaissants à l'administration de
lavoir fait rentrer, avec un titre supérieur à celui qu’il y portait autrefois, dans une Faculté où ses qualités d’humaniste et
d’historien littéraire peuvent se manifester tout à l'aise, pour
le charme de ses auditeurs et pour le profit de ses disciples.
Vous connaissez, Messieurs, d'assez longue date nos autres
maîires
de conférences.
Nul
d’entre eux
ne s’est séparé de
nous. Et nous nous en félicitons, car il n’en est pas un dont
le concours
instant
légitime
Ge
ne nous soit précieux et dont le zèle
ralenti.
Jeunes,
ambition,
former
de
laborieux
ils ont
tous
élèves,
mais
bons
et
possédés
se soit un
de
le souci non
la plus
seulement
d'augmenter
par
leurs
travaux personnels la notoriété de bon aloi que leur ont déjà
value leurs premiers
M. Auerbach,
succès. L'an dernier, l’un d’entre eux,
avait déjà conquis
avec honneur
en Sorbonne
le grade de docteur ès lettres. Deux autres, cette année, on!
eu le même mérite. Ce sont MM. Diehl et Lemercier. Le
premier,
dans
ses
deux
thèses
historiques
(1° Études
sur
l'administration byzantine sous l'evarchat de Ravenne (568-751);
2° Quo tempore, qua
mente seriptus
sit Xenophontis libellus qui
Tléçot inscribitur), et le second, dans ses deux thèses littéraires (1° Étude littéraire et morale sur Jean Vauquelin de la
Fresnaye ; 2° De Platonis Phædro dialogo), ont fait preuve non
seulement
d’un
art
d’une érudition solide et d’un jugement sûr, mais
très
la fois des
réel
de
professeurs
composition
sérieux
Deux de leurs collègues, MM.
et montré
et des
qu'ils
écrivains
sont à
de talent.
Lichtenberger et Cousin,
s’ap-
prêtent également à affronter, dans un avenir peu éloigné,
les épreuves du doctorat, Ce dernier, chargé par le ministère de l'instruction publique d’une mission archéologique
en Carie, nous a quiltés au mois de juin et nous revient à
cette heure avec une ample
science fera son profit.
moisson de découvertes dont la
|
76
COMPTES
RENDUS.
Nous sommes donc heureux de conserver nos maîtres de
conférences.
Mais
combien
de
temps
les garderons-nous?
Nous ne pouvons nous dissimuler que la éondition matérielle
qui leur est faite (à eux comme à leurs collègues des autres
Facultés) n’est ni pour les séduire ni pour les retenir. Ils
ne sont ni assurés de l'avenir, puisque leurs nominations
doivent être renouvelées chaque année, ni certains d'une
amélioration
de
traitement
qu'aucune
loi,
aucun
décret,
aucun arrêté ministériel ne leur garantit. Et ce que je dis là
d'eux s'applique également aux professeurs adjoints, qui sont
exposés à vieillir dans une Faculté, sans pouvoir jamais
compter, au point de vue pécuniaire, sur un avancement
régulier.
Ce n’est pas la première fois que nous appelons
de l'administration sur les plaintes qu'inspire
fonctionnaires une situation si peu en rapport
mérites et avec leurs travaux. J'aurai sans doute
occasions
énoncer
à revenir
une
fois
sur ce sujet.
de
plus
les
Pour
arguments
l'attention
à tous ces
avec leurs
en d'autres
aujourd'hui,
sans
que j'ai dû
faire
valoir en leur faveur, je me bornerai à renouveler ici mes
conclusions. On ne doit pas oublier que les mafires de conférences sont en grande partie d'anciens professeurs de
lycées, -qui abandonnent, pour des emplois précaires dans
notre enseignement, des places sûres et des traitements supérieurs à ceux que les Facultés leur offrent. Nous souhaite-
rions qu'ils fussent nommés
pour
une
surtout
que
période
leur
sinon à titre définitif, du moins
de plusieurs
avancement
années.
fût réglé
Nous
par
désirerions
décret
et que,
rendant les mêmes services que les professeurs titulaires
(surtout depuis qu’ils sont autorisés à participer aux examens
du Baccalauréat), ils fussent assurés, après cinq ou six années
d'exercice, d'atteindre le traitement attribué aux chargés de
cours. À plus forte raison pensons-nous que ces derniers ne
devraient pas avoir d'avantage, quantaux appointements, sur
les professeurs adjoints, qui sont, vous le savez, assimilés en
FACULTÉ
DES
LETTRES.
droit, par le décret du 28 décembre
titulaires.
Pour en revenir
aux travaux
1885,
aux professeurs
de la Faculté,
terez, je l'espère, une satisfaction,
déjà très actif et très varié,
71
vous
consta-
que notre enseignement,
l’a été plus encore cette année
que pendant les précédents exercices. J’ai déjà exposé, dans
mon dernier
rapport,
les raisons
qui nous
ont
déterminés,
mes collègues et moi, à remettre en honneur la tradition des
cours ouverts, qui avait quelque temps paru tendre à se perdre
dans
l’Université,
plus familier,
chent
et cela
sans
plus pratique,
de préférence
négliger
cet
enseignement
plus professionnel
les aspirants
à certains
certains concours.
|
Je ne reviendrai pas sur 6e sujet. Je me
que recher-
examens
ou à
bornerai à vous
dire que jamais, depuis bien longtemps, nous n’avions appelé
le grand
public
à autant
de
cours
que
durant
la dernière
année scolaire, et à vous indiquer brièvement le sujet des
leçons auxquelles nous avons cru devoir le convier. M.Krantz
a continué, avec le talent que vous lui connaissez et avec le
brillant succès dont il est coutumier, son Histoire du Romantisme
français
et s’est
attaché
surtout
à analyser
et juger
l'œuvre dramatique de Victor Hugo. M. Thiaucourt a débuté
dans la chaire de langue et littérature latines par une sérieuse
et instructive étude,
pleine d’aperçus personnels,
et les Césars. M. Martin
a inauguré
sur Tacüle
son enseignement public
en appelant, avec son autorité particulière d’helléniste, l’attention de son auditoire sur l'Histoire de la Comédie grecque.
M. Egger a traité
cette année
de la Logique
avec sa vigueur
et sa solidité d'exposition habituelles. M. Diehl, dans des
entretiens où l'intérêt du fond n'avait d'égal que la distinction de la forme, a fait connaître les Grandes découvertes de
l'archéologie classique au x1x° siècle. Le talent souple et nerveux
de M. Auerbach a rendu saisissant son tableau de la Colonisation européenne
en Océanie.
M.
Pfister a poursuivi,
avec sa
sûreté de méthode et sa lucidité ordinaires, en s’arrélant sur
18
COMPTES
RENDUS.
la période carolingienne, sa magistrale
et de l'Alsace. Enfin,
Hisioire de la Lorraine
pour ma part, je me suis efforcé de re-
tracer avec clarté, sous ce titre : La Sainte-Alliance
et la Révo-
lution, l’histoire diplomatique de l’Europe de 1814 à 1848.
Tous les cours que je viens
d'indiquer ont été régulière-
ment suivis par le public d’un bout à l’autre. Le nombre des
auditeurs à varié de 50 à 800;
ce dernier chiffre,
il eût été parfois
si notre grand
amphithéâtre
supérieur à
ne se fût, à
certains jours, trouvé trop exigu. Mais en dehors des séries
de leçons consacrées à de simples auditeurs, plusieurs d’entre
nous ont entrepris
et mené
à bonne
fin des
cours
fermés,
consacrés spécialement à des élèves, et d’un caractère sinon
plus sérieux, du moins plus technique
et, par là, plus profi-
tables peut-être à des étudiants qui pour la plupart se destinent au professorat.
C'est ainsi que durant la dernière
année
scolaire ont été
traités les sujets suivants : 1° Litiéraiure et critique allemandes
(par M. Grucker); 2° Grammaire allemande (par M. Lichtenberger) ; 3° Littérature latine, depuis les origines jusqu’à Auguste
(par
M.
Collignon);
4° Histoire
de la conjugaison
française
(par M. Étienne); 5° Grammaire des langues classiques (par
M. Cousin) ; 6° Institutions françaises sous les Valois (par M. Pfster); T° Institutions romaines (par M. Diehl). Et à cette énumération je dois joindre le cours libre de Paléographie diplomatique et de Bibliographie,
que M.
Émile
Duvernoy,
agrégé
d'histoire, archiviste de Meurthe-et-Moselle (un de nos
anciens élèves), avait été autorisé à ouvrir et qu'il a fait
pendant le 1° semestre avec une réelle compétence, au grand
avantage de nos étudiants en histoire. Cetauxiliaire vaillant
et dévoué a élé chez nous le bienvenu,
sa collaboration le meilleur souvenir.
et nous gardons de
Tout le temps qui n’a pas été pris par les cours publics et
par les cours fermés dont je viens de faire mention
dire à peu près
la moitié
de
nos heures
de
(c’est-à-
service)
à été,
comme d'habitude, employé eu conférences proprement dites,
FACULTÉ
DES
LETTRES.
19
sur lesquelles je ne m'étendrai pas, me bornant à rappeler
qu’elles sont généralement consacrées à des explications
critiques
d'auteurs,
à la correction
nous remettent chaque
mois
nos
des
élèves,
compositions
que
et aux
par
leçons
lesquelles ils s’exercent au professorat sous notre direction et
notre contrôle.
Vous trouverez, Messieurs, à la suite de ce rapport la
notice
complète
et détaillée
de
publications
effectuées
par
chacun de nous depuis le mois de novembre 1888, Je vous y
renvoie,
et vous verrez
dentes, la Faculté
que
n’a pas
Cette année,
moins
la plume que par la parole.
comme
manifesté
Je me
les précé-
son activité par
bornerai
à signaler ici
cette œuvre collective que nous avons entreprise,
il y a près
de trois ans, et qui, sous le litre d’Annales de l'Est, fait déjà,
nous osons le croire, quelque honneur à l’Üniversité de
Nancy. Cette Revue trimestrielle, dont je vous ai déjà fait
connaître le but, le programme et le caractère, jouit toujours
de l’estime du public
destinée.
MM.
Des
sérieux
collaborateurs
Mossmann,
Mathieu,
auquel
d’un
elle
grand
Le Monnier,
est spécialement
mérite,
comme
etc., n'ont pas
peu
contribué cette année à son succès.
II va sans dire qu’elle continue à être alimentée
lement par les membres
de la Faculté.
principa-
Ses dernières livrai-
sons doivent à certains d’entre eux plusieurs articles qui ont
été justement remarqués.
Je signalerai notamment
le travail
de M. Auerbach sur la Question d’ Alsace à la diète de Ratisbonne,
les études de M. Pfister sur les Légendes de saint Dié et de
saint Hidulphe
(morceaux précieux
en ce qu’ils nous donnent
une idée de ce que sera cette histoire de Lorraine et d'Alsace
que prépare si laborieusement depuis plusienrs
années notre
savant collègue), l’apercu de M. Diehl sur les Sujets de genre
dans l'archéologie classique (leçon d'ouverture de ses derniers
cours), et l’éloge si ému, si touchant du pasteur Oberlin, le
bienfaiteur du Ban-de-la-Roche, par M. Grucker, membre
l’Académie
de Stanislas.
de
Qu’il me soit permis de mentionner
80
COMPTES
RENDUS.
aussi deux articles dus à d'anciens membres de la Faculté,
savoir la fin de l'étude de M. Basch sur Wilhelm Scheurer et
la philologie allemande, et les pages si instruciives, si lumineuses consacrées par M. Campaux à la Critique du texte.
d’Horace. Notre respecté collègue, dans les studieux loisirs
de sa retraite, ne nous oublie pas ; il semble avoir renouvelé
un sujet que l’on pouvait croire épuisé ; il nous promet la
suite de son important travail et nous le remercions à l’avance
cordialement de vouloir bien nous en donner la primeur.
Si notre enseignement
qu'à des auditeurs,
nos
public
ne s'adresse, en général,
conférences
ei nos cours fermés ont
pour clientèle un personnel de vrais étudiants, dont l’accroissement rapide
—
et continu
éminemment
ne permet
pratiques —
de
plus à certains esprits
demander
à quoi
servent
les Facultés des lettres. Il y a dix ans, nous n'avions guère
qu'une douzaine d'élèves inscrits, participant régulièrement
à nos exercices scolaires. En 1888 nous en comptions 124 et
cette année nous en avons eu jusqu'à 137 (dont 15 prenaient part
à nos
travaux
par
correspondance).
En
ce qui
touche à la nature des études et au but poursuivi, ce nombreux personnel se répartissait dans les catégories suivantes :
Aspirants à l'agrégation des lettres.
—
—
. . . . .
de grammaire
,
,
.
.
.
.
2
22
—_—
—
de philosophie, . , . .
—
—
d'histoire. . . . . . .
—
—
d'allemand . , , . . .
Aspirants au certificat d'aptitude à l’enseignement
de l’allemand , , , . . . . . . . . . . .
Aspirants à la licence littéraire , , . . . . . .
4
10
6
—_
_—
—
—
Divers,
—
—
. . ....
di
10
7
philosophique.
, . . . .
historique , . . . . . .
des langues vivantes . , .
.......
.. .. .
Total.
.
.
.
.......
27
31
7
13%
Sous ce titre : Divers sont désignés des élèves qui, sans se
préparer
à un
des
concours
ou
des
examens
susindiqués,
FACULTÉ
DES
LETTRES.
81
avaient demandé à suivre spécialement, pour leur instruction, certaines conférences ou certains cours fermés. Plusieurs, par exemple,
étaient venus
étudier particulièrement
la Paléographie du moyen dge et la Diplomatique sous M. Duvernoy. D’autres étaient des jeunes gens étrangers (nous
avons eu notamment pour élèves
bourgeois)
pourvus
de grades
un Suisse
conquis
et deux Luxem-
dans
leur pays,
et
désireux surtout de poursuivre sous notre direction l'étude
de la langue et de la littérature française, de la langue et de
la littérature allemande,
de l’histoire et de la géographie.
Sous le rapport de leurs conditions personnelles,
comment se classaient nos 137 étudiants:
Boursiers d'agrégation. .
Boursiers de Hcence. . .
Maîtres répétiteurs .
Professeurs de lycées ou de
Élèves libres. . , . . .
Total,
L’assiduité
. . . ,
, . . .
ue
collèges
. . . .
, . . .
et le travail des élèves
satisfaisants. Parmi nos boursiers,
à l'administration
comme
. .
. .
es
. .
. .
. .
. .
. .
ee
, .
. .
. .
.
«
,
.
.
voici
. . 15
. 15
+ 15
. 84
. 58
. 13%
ont été généralement
un seul a dû être signalé
trop irrégulier
et trop peu labo-
rieux pour pouvoir être maintenu en possession de son titre.
La déchéance a été prononcée contre lui. Cette mesure rigou-
reuse, mais nécessaire, a été, croyons-nous, d’un excellent
exemple pour ses camarades.
Les prix annuels que nous devons à la libéralité du Conseil
général de Meurthe-et-Moselle et du Conseil municipal de
Nancy ont été décernés à MM. Heymonet, élève libre,
Balteau, boursier d’agrégation, et Windenberger, boursier
de licence.
Le certificat d'Études supérieures, institué par la Faculté
depuis quelques années, a été demandé par un certain nombre
d'élèves. Trois d’entre eux en ont été jugés dignes, et je
tiens à les mentionner ici. Ce sont : MM. Linster et Bührer,
étudiants étrangers, et M. Petit, étudiant libre de Nancy.
FACULTÉS,
6
82
COMPTES
Indépendamment
tenus de suivre
RENDUS.
des cours et conférences
à la Faculté, plusieurs
qu'ils étaient
des jeunes
gens qui
se préparent sous notre direclion soit à l'agrégation, soit à la
licence, ont été désignés par nous, suivant les instructions
de M. le Ministre de l'instruction publique, pour assister,
durant plusieurs semaines, à diverses classes du lycée de
Nancy. Ils étaient au nombre de treize. Tous se sont acquittés
consciencieusement de la tâche — toute passive — qui leur
avait été confiée. Ils ne paraissent pas, à vrai dire, en avoir
tiré grand profit. Car pour obéir aux prescriptions de la circulaire
ministérielle qui avait
institué cette innovation,
ont dû se borner à suivre comme
ils
témoins des exercices sCo-
laires auxquels ils ne pouvaient prendre aucune part person-
nelle. [Il faudrait, pour que la mesure que je viens de mentionner eût des résultats vraiment
avantageux,
que nos étu-
diants s’essayassent quelque peu au rôle de maîtres dans les
classes auxquelles ils sont appelés à assister, qu'ils pussent
interroger les élèves, corriger leurs devoirs et faire quelques
leçons, sous la direction des professeurs. C’est la conviction
de mes collègues, aussi bien que la mienne propre.
Quels ont été, au bout de la dernière année
ce qui regarde les concours
et les examens
scolaire,
auxquels
en
corres-
pondent nos cours et nos conférences, les résultats de notre
enseignement? Sous ce rapport, nous avons lieu, en somme,
d’être aussi satisfaits que les années précédentes.
C'est au succès de nos élèves à l’agrégation que, comme
nous-mêmes, Messieurs, vous attachez sans doute le plus de
prix.
Vous apprendrez
donc
avec plaisir
que
sur quinze de
nos élèves qui ont affronté en juillet dernier cette épreuve
redoutable, sept ont été déclarés admissibles
et que six sont
finalement sortis vainqueurs de la lutte, savoir MM. Bonjean
et Barat, agrégés de grammaire; M. Clarac, agrégé d’allemand ; MM. Dubois, Balteau et Bécourt, agrégés d'histoire.
Je tiens, du reste, à vous faire remarquer que nous n’avons
pas présenté
de candidats
à l’agrégation
des Lettres.
Ils ne
FACULTÉ
nous auraient pas manqué,
leur assurer autant de cours
DES
LETTRES,
83
si nous avions été en mesure de
et de conférences
qu'il leur en
faut pour mener à bonne fin leur préparation. Nous
si la Faculté avait deux heures supplémentaires à
par semaine, l’une à la littérature grecque, l’autre
rature latine, et si notre professeur de littérature
qui
a déjà
tant
de
peine
à corriger
le serions
consacrer
à la littéfrançaise,
les compositions
des
candidats à la Licence et des aspirants à l'agrégation de
grammaire, avait pour auxiliaire un nouveau maître de conférences,
que l'administration,
accordera
bien
un
jour.
l’agrégation de philosophie,
nous
J'ajoute
osons l’espérer,
qu’en
ce
qui
nous
touche
à
il ne nous est guère possible de
former régulièrement de bons candidats. Depuis deux ans,
nous
en
peine
dans
dont
loués,
que l’enseignement philosophique n'étant représenté
notre Faculté que par un professeur, ce professeur,
le zèle et le mérite, du reste, ne sauraient être trop
ne peut à lui seul assurer à ceux de ses élèves qui se
destinent
tion,
avons
eu
un,
pas
davantage.
On
comprend
à la Licence et à ceux qui ambitionnent
l’agréga-
une préparation complète à ces deux épreuves.
faut forcément
choisir.
Aussi
demandons-nous
sieurs années l’adjonction à notre personnel
sans
Il lui
depuis plu-
d’un maître de
conférences de philosophie, auquel, par parenthèse, pourrait
être confié l’enseignement de la pédagogie, suspendu
de fait
depuis le départ de M. Alexandre Martin.
La préparation à l’agrégation de grammaire
donne
depuis
longtemps à Nancy d'excellents résultats, parce qu'elle est
dirigée par un nombre de maîtres suffisant, et qu’ils peuvent
se partager la tâche au plus grand avantage des étudiants,
J'en dirai autant, ou à peu près, de la préparation à l’agrégation d'histoire qui a été couronnée cette année d’un si
éclatant succès. [l serait seulement à désirer, comme nous
l'avons demandé
plusieurs fois,
que l’enseignement fût ren-
forcé de quelques conférences supplémentaires,
ce qui nous
permettrait de séparer entièrement les aspirants à la Licence
84.
COMPTES
des aspirants à l’agrégation,
RENDUS.
au grand
autres. Quant aux cours et exercices
des uns
et des
institués en vue
profit
de l’a-
grégation d'allemand, vous savez quels fruits ils portent
chaque année, grâce surtout à notre vaillant et dévoué collègue M. Grucker. Mais il est fort regrettable qu'un complément naturel el nécessaire, que nous avons instamment et
plusieurs fois réclamé, leur fasse encore aujourd’hui défaut.
C’est l’enseignement de la langue et de la littérature anglaise
que je veux dire. Il est absolument indispensable (les programmes sont là pour l’attester) aux étudiants qui aspirent à
lPagrégation d’allémand, et même à ceux qui se préparent
simplement à la Licence d'allemand. Pourtant il n'existe pas
encore à la Faculté de Nancy. Je signale de nouveau cette lacune. Puisse-t-elle étre bientôt comblée!
MM. Grucker et Lichtenberger ont bien voulu, cette année
encore, accueillir un assez grand nombre d'élèves ayant pour
but de conquérir le certificat d'aptitude à l’enseignement de
la langue allemande. Ils en ont eu jusqu’à 27, dont plusieurs
se sont présentés au concours qu'ils avaient en vue; cinq de
ces jeunes gens ont eu les honneurs de l’admissibilité ?. Un
seul, M. Bernadac,
a obtenu un succès complet. Je dois faire
observer que beaucoup des étudiants qui aspirent au certificat
nous arrivent fort mal préparés par leurs travaux antérieurs
aux études
pour mission
de philologie ei de littérature que la Faculté
de diriger.
filles qui généralement
a
Parmi eux se trouvent des jeunes
ne se sont
pas
élevées
au-dessus
de
l'enseignement primaire et dont quelques-unes ne sont même
pas pourvues du brevet d’institutrice. Avec de tels disciples,
les maîtres, au détriment de leurs autres élèves, sont presque
toujours obligés de se remettre à faire
la classe et doivent sou-
vent se borner à des exercices tout à fait élémentaires,
n'ont rien de commun avec l'enseignement supérieur.
qui
Il se-
rait à désirer que ce travail, dont nos collègues ont bien voulu
1. L'un d'eux, M. Voirin, qui avait obtenu le 3° rang,
une maladie subile, de subir les épreuves orales,
a été empêché,
par
FACULTÉ
DES LETTRES.
85
jusqu'à présent se charger, fût confié au personnel de l’enseignement
secondaire.
Les
Facultés
y gagneraient
plus détournées de la mission qui leur est propre
diants, dont il est ici question, n'y perdraient
de
n'être
et les étu-
certainement
rien.
La préparation
aux
divers
ordres
de Licence
n’a pas eu
cette année plus que les précédentes pour effet de déterminer
un grand nombre
de candidats à affronter les épreuves qui
permettent d’obtenir ces grades. Les deux sessions d'examens
tenues en novembre 1888 et en juillet 1889 ne nous ont fourni
que vingt-deux aspirants, sur lesquels quinze
ont
été décla-
rés admissibles et quatorze finalement reçus :
Licence
littéraire.
MM. Hevymower, étudiant libre;
Brocu (Ernest), idem ;
Moxix,
idem ;
Favréaux, maître répétiteur au lycée de Nancy;
Uxaavuer, boursier de la Faculté,
Licence
historique.
MM. Couvsa, boursier de la Faculté ;
Pronnrer, édem;
Horrer,
étudiant libre.
Licence philosophique.
MM.
Winpexsenger, boursier de la Faculté
Ferrer, étudiant libre.
Licence des langues vivantes.
MM. Broou (Ernest), étudiant libre;
Bertranp, boursier de la Faculté ;
LaLaAGuË, idem;
SÉNIL, dem.
Six d’entre eux ont mérité la mention assez bien, à savoir:
MM. Favréaux, Hoffer, Heymonet, Bloch, Ungauer et Windenberger:,
Il n’en est pas moins regrettahle que le nombre des candi-
86
COMPTES
RENDUS.
dats à la Licenee ne soit pas plus élevé.
Mais il est évident,
comme je l'ai constaté déjà par mes précédents rapports, que
beaucoup de jeunes gens, qui se destinent à l’enseignement
secondaire, et qui même ont commencé des études sérieuses
pour y pouvoir entrer avec honneur, se découragent à la pensée que
la Licence,
très péniblement
obtenue
par eux, ne
leur ouvrira pas toujours les portes de cette Université qu’ils
sont impatients de servir. Actuellement d'anciens boursiers de
Licence, et même d'anciens boursiers d’agrégation, signalés
comme fort capables de triompher au prochain concours, demeurent sans ressources, sans possibilité de poursuivre leurs
études et, faute des humbles chaires de collège auxquelles
ils avaient tant de titres, sont réduits à solliciter, sans être
toujours sûrs de les obtenir, des emplois de maîtres répétiteurs. Si vous rapprochez de ce fait-là celui-ci, que d’autres
jeunes gens, pourvus simplement du grade de bachelier, ont
été placés comme professeurs dans l’enseignement secondaire
et qu'ils y sont maintenus, bien qu’ils ne fassent rien,
ou à
peu près rien, pour devenir licenciés, vous jugerez sans doute
comme moi qu'il y aurait lieu d'appeler sur ces derniers l’attention
de
l'autorité
supérieure,
afin que désormais,
grâce
à des prescriptions équitables, ceux qui occupent des emplois
sans en être dignes ne les détiennent pas indéfiniment au
préjudice de ceux qui les méritent.
Je ne puis terminer ce rapportsans vous rendre compte des
résultats qu'ont produits
à la Faculté
des Lettres, pendant
l'année scolaire 1888-1889, les examens de Baccalauréat.
À la première série des épreuves, 269 candidats se sont
présentés. L'année précédente la Faculté avait eu à en juger
3815. Le nombre des aspirants continue done à décroître,
comme il l’a fait avec une sorte de régularité depuis 1880 ou
1881, et cela sans doute pour les causes que j'ai précédemment indiquées. Sur le total des jeunes gens dont il est ici
question, 163 ont été reconnus admissibles et 149 ont été
reçus (1 avec la mention très bien, 35 avec la mention bien,
FACULTÉ
DES
LETTRES.
87
29 avec la mention assez bien). C’est une moyenne de 55 p.
100, bien supérieure à celles de 1888 et de 1887, lesquelles
n'étaient respectivement que de 44 et de 82 p. 100. Il ne
faut pas, à mon sens, conclure de ces chiffres que
des études
dans
le niveau
l’enseignement secondaire s’est tout à coup
et fort sensiblement élevé. La progression considérable
que je signale provient surtout de ce que, depuis deux ans,
lindulgence des examinateurs s'est accrue dans une propor-
tion manifeste. Les candidats ne sont pas, en général, beaucoup mieux préparés que par le passé. Les principales causes
d'échec continuent d’être, aux épreuves écrites, leur faiblesse
en thème allemand et en version latine, aux épreuves orales
leur insuffisance en grec, en histoire et en géographie.
Dans la 2° série, nous avons eu à nous prononcer sur 192
aspirants. C'est 26 de plus qu’en 1887-1888. Cet accroissement provient en partie du grand nombre de candidats antérieurement refusés et qui sont restés fidèles à notre Faculté,
en partie d’un afflux d'aspirants venus des divers ressorts aca-
démiques qui avoisinent celui de Nancy. Les admissibles
ont été au nombre de 107, dont 86 ont été finalement jugés
dignes
du
grade
de bachelier
(18
avec
la mention
bien,
7 avec la mention assez bien et 61 avec la note passable). La
proportion est ici de 44 p. 100. C’est, à peu de chose près,
celle que j'avais à constater l’année dernière. Les candidats
ont paru en général avoir des notions suffisantes de philosophie. Ceux qui ont été ajournés le doivent en majeure partie
à l'insuffisance de leur instruction scientifique ou à leur ignorance, parfois scandaleuse, de l’histoire contemporaine.
En somme, et si l’on confond les deux
séries, on
la Faculté a eu à examiner 461 candidats (au lieu
s'étaient présentés l’année précédente) et qu’elle
235, c'est-à-dire un peu plus de 50 p. 100, tandis
portion correspondante ne s'élevait qu’à 45 p.
l’année scolaire 1887-1888.
voit que
de 481 qui
en a reçu
que la pro100 pour
PUBLICATIONS
DES
MEMBRES
DE
PENDANT
M. GRUCKER,
LA FACULTÉ
L'ANNÉE
PROFESSEUR
DE
DES
SCOLAIRE
LETTRES
1888-1889
LANGUES
ET LITTÉRATURES
ÉTRANGÈRES.
Le Pasteur Oberlin. Discours prononcé
(Nancy, Berger-Levrault et Cie, in-8°).
M. DEBIDOUR,
à
PROFESSEUR
l'Académie
de
Stanislas
D'HISTOIRE.
1° Rapport sur les iravaux et la situation de la Faculté pendant l'an-
née scolaire 1887-1888
(Comptes rendus
des travaux des Facultés de
Nancy pendant l’année scolaire 1887-1888, p. 87-104).
2° Articles Bonaparte (famille), Bonaparte (Charles), Bonaparte {Lætitia}, Bonaparte (Joseph}, Bonaparte (Lucien), Bonaparte (Louis), Bonaparte (Jérôme), Bonaparte (Élisa), Bonaparte
(Pauline), Bonaparte
(Caroline),
Bonaparte
(Napoléon-Jérôme),
Bonaparte
(Louis-Lucien),
Bonaparte (prince de Canino), Bonaparte {Pierre}, Bonaparte (Antoine),
Bonaparte {(loseph-Napoléon), Bonaparte (Napoléon-Charles), Joséphine
(émpératrice), Marie-Louise {(impératrice), Napoléon H, Bonaparte (Napoléon-Eugène-Louis, prince impérial), Bonaparte (Mathilde), Bourrienne,
Bourmont, Boulay de la Meurthe, Boissonnet, Borel, Bosquet, Brémond
d'Ars (EL. de), Brémond d'Ars (Ch. de), Brémond d'Ars (1. de), Brémond
. d’Ars (C. de), Brémond d'Ars (P.-R. de), Brémond d’Ars (Th.-Ch. de),
Bugeaud, Breteuil (baron de), Breteuil (comée de}, Bruno (général,
Cadoudal,
Caffarelli,
Calder,
Calley de Saint-Paul,
Cambacérès
(duc de),
Cambacérès {cardinal de), Cambacérès (général de), Cambacérès (sénateur),
Cambacérès (député), Cambronne, Campaigna, Camparan, Campo-Chiaro,
Campredon, Canga-Arguelles, Canning {Stratford), Canrobert, Canuel,
#
FACULTÉ
Capelle,
Capellen,
Capo
DES
d'Istria,
LETTRES.
Caprara,
89
Caraman,
dans
la Grande
Encyclopédie.
3° Le Congrès de Vienne. Introduction: — première partie {articles publiés dans la Révolution française, numéros d'août et d'octobre 1888,
p. 110-129 et 304-888).
4° Les Chroniqueurs, 9° série. Paris, Lecène et Oudin, { vol. in-8°,
M. EGGER,
PROFESSEUR
DE
PHILOSOPHIE.
Article Zréroduction, dans le Dicéionnaire
encyclopédique des sciences
médicales.
M. KRANTZ, PROFESSEUR DE LANGUE ET LITTÉRATURE
FRANÇAISES.
Compies rendus critiques dans les Annales de l'Est.
M. PFISTER,
PROFESSEUR
D'HISTOIRE
ET
DE
GÉOGRAPHIE.
1° Les Légendes de saint Dié ef de saint Hidulphe (Annales de l'Est de
juillet et octobre 1888, p. 376-408 et 536-588).
2° Les Manuscrits allemands de la Bibliothèque nationale relatifs à
l'Alsace
(Revue d'Alsace).
3° Comptes
rendus
dans
la Revue
crilique
et dans
les
Annales
de
l'Est.
M. THIAUCOURT,
PROFESSEUR DE LANGUE
LATINES.
ET LITTÉRATURE
1° Les Historiens latins et particulièrement Tacite (Leçon d'ouverture
du cours de littérature latine à la Faculté des lettres de Nancy. — Nancy,
1889. Broch. in-8°).
29 Note sur un passage de l'Agricola de Tacite (Revue de phüologie,
1888).
39 Ce que Tacite dit des Juifs
au
commencement
toires (Revue des Études juives, 1888).
du Livre V des His-
M. ALBERT MARTIN, PROFESSEUR ADJOINT, CHARGÉ DU COURS
DE LANGUE ET LITTÉRATURE GRECQUES.
1° Catalogue
des
manuscrits
grecs de
Suéde,
d'après
les
papiers de
Ch. Graux (Archives des Missions scientifiques et littéraires, 3° série, L. V).
25 Comptes
dologie.
rendus dans
la Revue
critique
et
dans
la Revue de phi-
90
COMPTES
M. AUERBACH,
MAITRE DE CONFÉRENCES
ET DE GÉOGRAPHIE.
1° Buffon géographe
février, mars 1889).
(Revue
2° La Nouvelle-Guinée,
(lucation).
89 La
Question
RENDUS.
de géographie,
étude sur
d'Alsace
à la
DIERL,
MAITRE
décembre
1888, janvier,
la colonisation allemande
diète
de
Raïisbonne,
(Annales de l'Est, juillet 1889, p. 809-336).
4° Comptes rendus critiques dans la Revue
Revue critique.
M.
D'HISTOIRE
de
1663
de géographie
DE CONFÉRENCES
ANCIENNE.
(Revue d'éà
1673
et dans la
D'HISTOIRE
1° Les Sujets de genre dans l'antiquité classique, leçon d'ouverture du
cours d'Archéologie à la Faculté des lettres de Nancy (Annales de l'Est,
janvier 1889, p. 37-57).
2 Inscriptions de Jasos et de Bargylia (Bulletin de correspondance
hellénique, janvier 1889; en collaboration avec M. Cousin).
3° Inscriptions de Cibyra et d'Ériza (Bulletin de correspondance hellénique, avril 1889: en collaboration avec M. Cousin).
4° Articles Campanile, Capitulaire (salle), Carillon, Cathédrale, dans
la Grande Encyclopédie.
5° Comptes rendus critiques dans la Revue historique.
M. COUSIN,
MAITRE
DE
CONFÉRENCES
DE
GRAMMAIRE.
1° Inscriptions du tempte de Zeus Panamaros (la consécration de la
chevalerie) [dans le Bullelïn de correspondance hellénique, XW, p. 479480; en collaboration avec M. Deschamps],
29 Inscriptions
de Jasos et de
Bargylia
(ibid,
XIM,
p. 23-10;
en col-
laboration avec A. Diell).
8° Inscriptions de Cibyra et d'Eriza
boration avec M. Diehl).
M. LEMERCIER,
MAITRE
(ibid,
XI,
DE CONFÉRENCES
GRECQUE.
p.
383-342;
en colla-
DE PHILOLOGIE
Comptes rendus critiques dans les Annales de l'Est.
M. COLLIGNON,
MAITRE
DE CONFÉRENCES
LATINE.
Comptes rendus critiques dans les Annales
et d'octobre 1889).
DE LITTÉRATURE
de l'Est (numéros de juillet
RAPPORT
DE
M.
SCHLAGDENHAUFFEN,
SUR LA SITUATION
DE L'ÉCOLE
ET LES TRAVAUX
SUPÉRIEURE
PENDANT
Monsieur
L'ANNÉE
DIRECTEUR,
DE PHARMACIE
SUOLAIRE
1888-1889
LE RECTEUR,
MEssrEuRs,
Chargé
de
vous
rendre
compte
de la situation
de notre
Établissement et des actes scolaires accomplis durant le cours
de cette année, je me propose de vous entretenir dans le
présent rapport, d’abord du personnel des étudiants, des inscriptions prises et des diplômes délivrés, puis des modifications apportées à l’enseignement, et enfin des travaux per-
sonnels des professeurs.
TJ.
—
PERSONNEL
DES
ÉTUDIANTS.
À la fin d'octobre 1888, l'École comptait 55 élèves.
Pendant l’année scolaire 1888-1889, 19 nouveaux élèves
ont été immatriculés à notre École, dont 9 pour la première
92
COMPTES
RENDUS.
classe et 10 pour la seconde, ce qui a porté Le nombre de nos
étudiants à 14.
En 1889, 3 étudiants ont demandé que leurs dossiers fussent transférés à d’autres établissemenis : Lyon (1), Reims (1),
Besançon (1). À ce chiffre, il y a lieu d'ajouter: 1° celui
représentant le nombre des étudiants reçus pharmaciens et
qui s'élève cette année à 17; 2° le nombre des étudiants
rayés provisoirement, conformément au décret du 30 juillet
1883, comme n'ayant pas accompli d'actes scolaires depuis
2 ans, soit ?, dont 3 de première année, L de deuxième,
1 de troisième, et 2 de quatrième année. Total: 27.
En déduisant ce chiffre 27 de nos 74 étudiants, il nous
reste avant le 1° novembre 1889, époque de l'ouverture de
nos registres d'inscription, 47 étudiants classés quant à leur
scolarité de la manière suivante :
À 4
$
inseriptions.
à
RE
aa
et
a
5 2%
.
ag|
A 9"
2 2%
naslèsal
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2
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2
CLASSE.
4
2
7
1
23
2e CLASSE,
4
ï
1
3
3
8
3
»
4
4
14
2
4
7
5
19
1
4
À ces chiffres s’ajouteront tous les nouveaux étudiants qui
viendront à notre École prendre des inscriptions ou subir des
examens, et ceux qui, rayés provisoirement de notre registre
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE,
.
93
matricule, reprendront le cours de leurs études pendant l’année 1889-1890.
Origine des Étudiants. —
Le tableau ci-dessous indique les
départements où sont nés nos 47 étudiants.
NUMÉROS
d'ordre.
DÉPARTEMENTS.
1re CLASSE, | Be CLASSE,
4,
TOTAL:
1
Aisne...
»
1
1
2
Côte-d'Or...
0. 4... , .
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1
2
5
Gers
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Haute-Loire.
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1
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Haute-Marne
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.
,. . , . , , , ..
1
Meurthe,
8
Meuse.
9
Moselle
. , , ,,
10
Nièvre,
.
11
Hautes-Pyrénées
18
Haut-Rhin
18
Bas-Rhin
14
Haute-Saône,
15
Seine,
16
17
Vosges
,
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4.
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4
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Totaux,
,
, ..
Le nombre des étudiants ayant pris des inscriptions s’élève à 49, comme en 1887-1888, mais ainsi répartis :
ÉTUDIANTS,
re année
,
, .
1re CLASSE. | 2e CLASSR.
ss...
TOTAL.
17
2e année
12
&e année
20
49
Inseriptions. — [y a eu 189 inscriptions, dont 91 pour la
94
COMPTES
RENDUS.
1 classe et 98 pour la 2° classe. Elles se répartissent ainsi
par trimestre :
nn
TRIMESTRES,
HE
a
su
Bose
ire CLASSE, | À
us
ss
Bass
us
se
de ss
nu us
Totaux
0,
, . . .
CLASSE,
22
23
23
a+
33
ai
23
25
91
38
Examens de vaiidation de stage. —
169
[.e nombre
|
total des can-
didats aux deux sessions a été de 14, dont 5 en vue de la
1" classe et 9 en vue de la 2° classe. Sur ce nombre, 2? étudiants à la 2° classe ont été refusés.
Examens semestriels et de fin d'année. — 49 examens, tant
trimestriels que de fin d'année, ont été subis : 28 par les
étudiants de 1° classe et 21 par ceux de 2° classe. Les notes
obtenues sont indiquées dans le tableau suivant:
1° Examens
;
[
DÉSIGNATION
ñ
5
=
des
A
#
FEà
,
examens,
CR
z
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#
5
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8
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DIPLÔME
‘Thèse
définilifs.
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:
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SUPÉRIEUR.
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3
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13
12
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1
1
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CLASSE,
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1
6
3
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Totaux, , ,
. . .
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE.
95
Examens semestriels et de fin d'année.
ns
,
#1
DÉSIGNAUION
des
à
a
A
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BIEN.
#4]
examens.
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1ré CLASSE,
Fin de 1rc année,
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.
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de 2e année,
Examen
setnestriel
Totaux.
.:
,
.
.
2e
8
CLASSE,
Fin de ire année,
.
.
. . .
»
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3
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5
12
Fin de 2e année
. .
.
. ..
1
1
1
3
3
9
. . .
1
1
£
7
8
gl
Totaux.
,
Diplômes. — Le nombre des diplômes conférés cette année
a été de 17, dont:
12 de 1'° classe;
5 de 2° classe,
Total.
.
.
. 17
Ce nombre est supérieur à celui de l'an dernier où nous
n'avons délivré que 15 diplômes; mais, en le comparant à
ceux des dix années précédentes, 11 reste au-dessous de la
moyenne, comme l'indique le tableau suivant.
En
ajoutant au
nombre
des pharmaciens
reçus
celui des
herboristes de 1° et de 2° classe, on trouve :
DIPLÔMES
cobférés aux
Du {er janvier 1880
au 31 décembre 1889.
1880...
diet classe, | dore
et 2e classe.
,......
.. . . ., . ..
26
»
1881. :....,,.,,....
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21
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488%.
seu
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»
.
27
1
1
1883,
.
DIPLÔMES
conférés
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ou
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1885,
.
.
.
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.
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.
.
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.
1888...
.
.
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.
.
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.
.
.
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»
4.
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.
.
23
3
24
L
us
,,
so
.......
. . . . ..
1889. 4.44,
4,4, 4 4e 4 4 a
15
»
17
1
96
COMPTES
RENDUS.
Il serait difficile de trouver la cause de variation de ces
nombres, celle du minimum de 1888 comme celle de 1881,
qui accuse celte année 21 élèves, tandis que les deux années
précédente et suivante en comptaient 26 et 29.
On arriverait au même résultat négatif en cherchant à
grouper les étudiants par catégories suivant les départements
qui
nous
fournissent
généralement
le
contingent
le
plus
élevé. La classification établie de cette manière nous donne-
rait, pour les trois dernières années, les nombres suivants :
années. | MEURTHR, | MOSELLE, | meuse. | HAUTE- |
MARNE. |
BAS | HAUT-
RHIN.
EHIX.
LHAUTÉ- one
BAÔNE.
1887.
.
.
12
ÿ
à
6
2
8
8
9
1888,
.
.
12
7
1
5
&
6
»
8
1889.
.
.
7
5
8
1
5
7
2
7
L’inspection de ces tableaux nous permet seulement de
suivre les fluctuations annuelles et nous montre souvent une
hausse subite dans la proportion de 75 p. 100 à la suite d’une
baisse établie à un moment donné. Quant à leur cause, on
ne saurait la découvrir. Nous croyons cependant la trouver
dans ce fait que les étudiants de 2° classe, après avoir subi
leurs deux derniers examens chez nous, sont obligés, pour
obtenir leur diplôme, de passer leur dernier définitif dans
une autre École, dans le ressort de laquelle ils désirent
exercer leur profession. Cette mesure réglementaire est
excessivement préjudiciable à notre École, qui n’a le droit
de conférer le diplôme de 2° classe qu'aux candidats inscrits
pour Meurthe-et-Moselle. Tous les candidats élevés chez
nous nous échappent au moment de l'examen et grossissent
d'autant le nombre des diplômes délivrés ailleurs. La prospérité
des Écoles
verse de la nôtre.
rapport
antérieur
préparatoires
Nous
avons
cette situation
s’établit donc en raison in-
déjà fait ressortir dans un
fâcheuse
de l’organisation
attueHe. Il nous suffit, je crois, d'en toucher un mot et d’ap-
ÉCOLE
pelér
l’attention
SUPÉRIEURE
de M.
DE
PHARMACIE.
le Ministre
97
sur ce point, pour faire
cesser dorénavant l’état d’infériorité relative dans lequel se
trouvent les Écoles supérieures de pharmacie de province, et
particulièrement celle de Nancy.
Gratuilé des inscriptions. —
En exécution de la loi du 26 fé-
vrier 1887 et de l'arrêté ministériel
gratuité a été accordée à 8 élèves.
du 31 mars suivant, la
Préparateurs. — À la suite d’un concours auquel avaient
pris part 2 élèves de 1° année, au commencement d'octobre
1888, M. Daliroff a été nommé aide-préparateur des travaux
pratiques en remplacement de M. Simon, démissionnaire.
C'est
nommé
dans
les
mêmes
préparateur
conditions
que
M.
Janny
a été
de matière médicale, son prédécesseur,
M. Paul Girard, ayant donné sa démission.
Concours
pour
les prit universitaires. — Les concours ont
eu lieu au mois de juillet. Les programmes généraux avaient
été affichés.
À la suite des épreuves, le jury a arrêté ainsi la liste des
propositions à faire à M. le Ministre, propositions qui ont
été agréées par décision du 21 septembre dernier.
I année. —
compositions
Médaille
ayant
d'argent
et 80 fr. de livres : Les
été trop faibles, l'École n’a pas cru de-
voir adresser de proposition à M. le Ministre.
2° année. — Médaille d'argent et 79 fr. de livres : M. Ræsch.
3° année. — Médaille d’or d’une valeur de 300 fr. :
M. Lamaze.
Concours pour les prix de travaux pratiques.—A la suite des
différentes épreuves que les candidats ont eu à subir, le conseil de l’École, sur la proposition du jury, a décerné les prix
suivants:
1" année. — Prix de chimie. Une médaille d'argent à
M. Curien; médaille de bronze: M. Martin; mention honoFACULTÉS.
4
rable : M. Lenoir.
98
COMPTES
RENDUS.
2° année. — Prix de chimie. Médaille d'argent : M. Henry.
3° année. — Prix de toxicologie et d'analyse. Médaille
d'argent: M. Grandsire.
3° année. — Prix de micrographie générale. Médaille d'argent: M. Gilgenkrantz; médaille de bronze: M. Bourbon.
Distinctions honorifiques. —
M.
Des Gilleuls, secrétaire de
l'École, a obtenu les palmes académiques en récompense de
ses
longs
services dans
l’administration des
Facultés
sciences et de médecine. (Décret du 29 décembre 1888.)
des
M. Thouvenin, chef des travaux d'histoire naturelle et de
micrographie générale, a été également nommé officier d'académie dans le courant de la présente année, pour services
rendus dans l’enseignement supérieur.
Nos meilleures félicitations à tous deux.
IE. —
MODIFICATIONS
APPORTÉES
À. — Examens
probatoires.
Jusqu'à présent, uos examens
trois,
répartissaient
les
A L'ENSEIGNEMENT.
matières
définitifs,
de
au nombre
l’enseignement
de
de
la
manière suivante :
1° ExaAMEn.
2° ExaAnEN.
|
1° Épreuve pratique d'analyse chimique;
2
Épreuve orale sur la physique, la chimie,
cologie et la pharmacie.
la toxi-
1° Épreuve pratique de micrographie;
| 2E Épreuve orale sur la botanique, la zoologie, la
.
k 4e
,
:
matière médicale, l'hydrologie et la minéralogie.
|
3° ExAMEN.
:
le Épreuve orale sur les matières premières de cinq
préparations chimiques et de cinq préparations
de pharmacie galénique.
| 2 Préparation de cinq compositions chimiques et de
cinq compositions de pharmacie galénique.
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE.
99
Aujourd’hui l’ordre de ces épreuves est modifié en vertu
du décret du 24 juillet 1889 qui porte :
Art.
1%.
—
Les
matières
des
examens probatoires
pour
les grades de pharmacien de 1° et de 2° classe sont les suivantes:
1% Examen.
pharmacie:
— Sciences physiques ; application de ces sciences à la
Épreuve pratique : Analyse chimique ;
Épreuve orale: Physique, chimie, toxicologie.
2° Examen.
— Sciences naturelles; application à la pharmacie :
Épreuve pratique : Mierographie ;
Épreuve orale : Botanique, zoologie, minéralogie et hydrologie.
8° Examen.
—
1" partie:
Sciences
pharmaceutiques proprement
dites :
Épreuve
pratique : Essai
ou
dosage d’un médicament;
recon-
naissance de médicaments simples et composés ;
Épreuve orale: Pharmacie chimique et galénique; matière médicale.
2° partie: Préparation de huit médicaments chimiques où galéniques;
interrogation sur ces préparations.
Quatre
jours
sont
accordés
pour la deuxième
partie
de
l’examen.
Cette dernière partie du 3° examen pourra être remplacée,
après avis de l’École ou de la Faculté mixte, par une thèse
contenant des recherches personnelles.
Art.
2. —
Les candidats refusés à la deuxième partie
du
3° examen conservent le bénéfice de la première partie. Dans
les Écoles supérieures et les Facultés mixtes, le délai d’ajournement est fixé à trois mois au minimum.
Les étudiants refusés à l’une ou l’autre de ces épreuves,
dans les Écoles de plein exercice et préparatoires, pendant la
session d'août, sont ajournés à la session de novembre suivant.
Aucun délai n’est exigé entre des examens probatoires subis avec succès.
100
COMPTES
RENDUS.
Art. 3. — Les dispositions du présent décret sont exécutoires à partir du 1° janvier 1890.
Les étudiants en cours d'examens termineront ces épreuves
suivant le régime actuellement en vigueur.
Art. 4. — Tarticle 14 du décret du 26 juillet 1885 et les dis-
positions contraires à celles du présent décret sont abrogées.
Ces modifications, en somme, ne doivent pas être de nature à porter le trouble dans l'esprit de nos élèves; car, ce
que l’on exige d'eux à l'avenir, ce sont des connaissances
pratiques plus étendues. Habitués pendant leur scolarité aux
manipulations durant trois ans, ils doivent pouvoir satisfaire
largement aux exigences du nouveau programme ; d’ailleurs
l’enseignement spécial à la fois théorique et pratique de l’École a toujours été dirigé dans ce sens.
Cours semestriels. — Depuis plusieurs années déjà on avait
constaié les inconvénients qui résultaient d’une surcharge
considérable de travail imposée aux élèves de 2° année.
Tantôt c’étaient les cours d'histoire naturelle, de matière
médicale
ou de
chimie,
qui se suivaient
sans interruption
durant la matinée, tantôt les autres branches de l’enseignement réclamaient leur attention soutenue. Puis, après une
heure seulement de repos, les élèves devaient se rendre dans
leurs laboratoires respectifs pour commencer leurs manipulations.
Tout
marchait
à souhait
semaines qui suivaient la rentrée;
pendant
les premières
mais, au bout d’un cer-
tain temps, il était facile de reconnaître que les élèves n’apportaient plus le même zèle à leurs études.
Dans le but de ne pas voir déserter certains cours ou travaux de laboratoire et mettre les élèves dans le cas de se
voir priver d’une inscription en raison de leur absence ou de
leur inassiduité, l'École a pensé qu’il serait préférable de
diviser le travail et de le répartir de telle manière qu’avec le
même
nombre
complet,
de leçons l'élève pût étudier son programme
ÉCOLE
Pour
arrver
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE.
à ce but, il n'y avait
qu'un
101
moyen
à em-
ployer : c'était de transformer nos cours annuels en cours semestriels, à raison de trois lecons par semaine au lieu de
deux seulement qui sont obligatoires quand la durée du cours
est d’une année entière.
|
De cette façon, l’enseignement pourra être plus complet;
car
les cours,
quoique
semestriels, seront
imposés
catégories d'élèves. D’un autre côté, comme
à deux
notre personnel
enseignant est plus considérable et le nombre des cours plus
étendu
que
les années
tribution des heures
des avantages
réels
précédentes,
de travail,
sous
il s'ensuit
par semestre,
tous les rapports;
connaissances sera plus grande
et acquise
que
la dis-
présentera
la somme
des
avec moins
de
peine.
Personnel enseignant.
—
M.
Thouvenin,
notre estimé chef
des travaux micrographiques, chargé d’un cours complémentaire de zoologie, vient d’être appelé à la chaire de pharmacie et matière médicale à l’École de médecine de Besancon.
En
adressant au nouveau titulaire nos meilleures félicita-
tions,
nous
temps
nos
ne
pouvons manquer de lui exprimer en même
regrets
de
le voir quitter cette École où il a su
gagner l'affection et l'estime de tous ceux qui
La
place
de
chef
de travaux,
restée
l’entouraient.
vacante
1° novembre, va être occupée par M. Brunotte,
d’un arrêt ministériel en date du 15 de ce mois.
depuis
le
en vertu
En suite d’un arrêté du 28 juillet 1888, il avait été décidé
que trois places d’agrégés près de l’École de pharmacie de
Nancy seraient mises au concours dans le courant de l’année
1889.
Le premier concours s’est ouvert le 17 février dernier.
M. Klobb seul s'était fait inscrire. Pour le second, commencant le 1° mai suivant, il ne s'était présenté également qu’un
seul candidat : M. Brunotte. Tous deux élèves de l’École de
102
COMPTES
RENDUS.
pharmacie etde la Faculté des sciences de Nancy, se sont distingués dans l’ensemble des épreuves qui leur avaient été
imposées.
Leurs
lecons
publiques,
après
3 heures, sans le
secours de livres, ainsi que celles après 24 heures de préparation, ont eu un même succès. La soutenance de leurs
thèses,
l'argumentation de celles de leurs compétiteurs pour
les places vacantes à l'École de Paris leur ont valu les sympathies de tout le jury. Aussi ont-ils été reçus tous deux à
lunanimité des suffrages.
Un arrêté en date du 18 mars dernier nomme M. Klobb
agrégé de chimie et de toxicologie près l'École de Nancy;
un autre, en date du 1° juin suivant, confère à M. Brunotte
les mêmes fonctions dans la section d’histoire naturelle et de
pharmacie; tous deux sont chargés d'enseignements supplémentaires dans leurs sections respectives.
Toutefois, M. le Ministre a décidé que le cours complémentaire de zoologie, dont M. Brunotte était chargé, serait
supprimé à partir du 1* novembre 1889 et remplacé par des
conférences faites conformément aux prescriptions du décret
du 30 juillet 1886.
Les
épreuves du troisième
candidat
à la place
de
phar-
macie n'ont pas eu de résultat satisfaisant. Le jury n'ayant
pu faire de présentation à M. le Ministre, la place mise au
concours reste donc vacante. Je dois ajouter que le candidat qui s’y était présenté, quoique muni de titres universitaires sérieux, licencié ès sciences physiques, docteur ès
sciences physiques,
n'appartient pas à l’École de pharmacie
de Nancy.
La chaire de pharmacie de notre École, restée vacante depuis
la mort
des chargés
de M.
Décamps,
de cours, MM.
occupée
successivement par
Haller et Held,
vacante dans le courant de cette année.
Deux
a été déclarée
candidats
s'é-
taient présentés : MM. Held, agrégé de l'École de Nancy, et
M,
Massol,
agrégé de celle de Montpellier,
Une
commis-
ÉCOLE
sion, chargée
SUPÉRIEURE
d'examiner
DE
les titres
PHARMACIE.
103
el travaux scientifiques
des compétiteurs, a présenté en première ligne M. Held.
Lauréat de la Société de pharmacie de Lorraine et trois
fois lauréat durant sa scolarité, M. Held s'était fait connaître
dans le monde savant par des publications importantes. Ses
services universitaires sont nombreux; car il a été successivement chargé des fonctions de chef des travaux pratiques
de chimie et de pharmacie, du cours d’hydrologie et de minéralogie, puis enfin du cours magistral de pharmacie, à la
suite de sa réception au concours d’agrégation dans la section
de chimie et toxicologie, en 1883. Un décret en date du
19 octobre dernier le nomme titulaire de la chaire. L'École
est heureuse d’applaudir à ce succès qui n’est que la consécration des services rendus, des titres et des travaux scientifiques de notre excellent collègue.
En raison de l'augmentation de notre personnel enseignant, l’École va avoir besoin de locaux plus vastes que
ceux qui sont à sa disposition; elle estime que, par suite du
transfert à l’Institut chimique des services de la chimie agricole, notre nouveau titulaire, ainsi que M. Klobb, agrégé,
et le professeur de matière médicale, pourront être logés
moins à l'étroit qu'ils ne le sont à l'heure présente. A la
suite de ces changements, l’École pourrait affecter une
partie des locaux actuels à une salle de délibérations, à un
cabinet du directeur, dont elle est privée d’ailleurs depuis
son installation.
Je vous rappellerai enfin, Messieurs, qu’en vertu du décret
du 28 décembre 1885, l'École avait été invitée à présenter
un nouveau Directeur, puisque les pouvoirs du Directeur
actuel expiraient le 15 octobre dernier.
Une double présentation devait être faite. M. Schlagdenhauffen a été présenté en première ligne, M. Bleicher en
seconde
ligne,
Le
Conseil
général
des Facultés a confirmé
104
COMPTES
RENDUS.
ces votes. Qu'il me soit permis d'exprimer, à ce sujet, à
MM. les membres de cette assemblée, ainsi qu'à mes excellents collègues, mes plus sincères remercîments, d’avoir bien
voulu m'honorer de leurs suffrages.
Loi militaire. —
jeunes
La loi militaire
du 15 juillet dit que les
gens qui poursuivent leurs études en vue d'obtenir le
diplôme de pharmacien de 1'° classe ou le titre d’interne des
hôpitaux nommé au concours dans une ville où il existe une
Faculté de médecine, sont envoyés en congé dans leurs
foyers,
sur leur
demande,
jusqu'à
la date
de leur passage
dans la réserve.
Or, si la loi ne pense pas faire participer aux mêmes avantages les candidats au diplôme de pharmacien de 2° classe,
il me semble qu'il y aurait lieu d'introduire une modification à l’article 28 portant que les places d'internes des hôpitaux ne seraient accessibles dorénavant qu'aux élèves des
Écoles de pharmacie en cours d'inscription pour la 1" classe.
IIT.
—
TRAVAUX
ET
PERSONNELS
DES
DES
PROFESSEURS
PRÉPARATEURS.
Au cours de la présente année, M. le professeur Bleicher
a obtenu quelques distinctions sur lesquelles nous devons
attirer lattention.
Les matériaux pour une étude préhistorique de l'Alsacequ’il
publie, depuis dix années, en collaboration avec M. le docteur
Faudel, ont valu à ces deux auteurs une mention honorable
de l’Institut pour le grand prix des antiquités de France.
Notre collègue vient aussi d’être nommé correspondant du
Ministère de l'instruction publique, en récompense de ses travaux scientifiques et préhistoriques.
Parmi les publications de M. Bleicher, je vous citerai en
première
ligne
le
volume
de la Bibliothèque
intitulé: Les Vosges, le sol, les habitants.
contemporaine
ÉCOLE
Après
une
SUPÉRIEURE
introduction
DE
dont
PHARMACIE.
105
les généralités s’appliquent
à toutes les chaînes de montagnes, il consacre une première
partie à la géographie physique et à la géologie : elle contient
la définition,
la délimitation
des Vosges et leur description.
Successivement, M. Bleicher fait connaître les faits essentiels de leurstructure physique, leur constitution géologique,
telle que nous la comprenons aujourd’hui. Pour les transformations qu’elles ont subies à travers les âges, il fait La part
large à la dénudation et, sans se prononcer formellement
sur
le nombre
des
périodes
glaciaires,
présent, leurs anciens glaciers
il n’étend
pas, quant
à
au delà des limites posées
par des témoins irrécusables.
La météorologie
et la
climatologie
occupent
la seconde
division, suivie de l’exposé des origines, des modifications et
de l’état actuel de la flore des cryptogames comme des phanérogames. Dans une quatrième partie, le même
la même méthode sont observés pour la faune.
ordre
et
Enfin vient l’homme, étudié dans les caractères actuels et
dans les traces qu’on a trouvées
de lui depuis
les temps les
plus reculés.
Cette dernière partie est complétée par une
étude de la
limite des langues sur le massif vosgien.
Plus récemment, M. Bleicher, en collaboration avec M. le
professeur Fliche, de l’École nationale forestière, a publié,
dans le Bulletin de la Société géologique de France, un mémoire
intitulé : Recherches sur quelques tufs quaternaires du Nord-Est
de la France.
Quelque
modestes
les végétaux
et les
que
soient
animaux
ces études, qui portent sur
dont
ces
tufs
contiennent les
restes, elles ont leur importance en raison des résultats auxquels sont arrivés les deux auteurs.
Îls permettent d'établir, en effet, que, pour la Lorraine au
moins et probablement pour tout le Nord-Est de la France,
il y a eu une première période de refroidissement, pendant
laquelle les végétaux
de l'extrême
Nord
se sont répandus
106
COMPTES
RENDUS.
dans les plaines, que le climat s'est ensuite réchauffé,
le témoignent et la fldre des tufs qui contient quelques
aujourd’hui méridionales et la faune des tufs riche
lusques des stations chaudes et humides.
Tout à fait à la fin des temps quaternaires et à
de l’époque actuelle, les végétaux méridionaux ont
comme
espèces
en moll'aurore
de nou-
veau cédé la place à des formes plus septentrionales dont on
trouve les restes dans les tourbes des environs de Nancy.
Enfin, l'invasion du hêtre dans nos pays, à la fin de ces différentes périodes, est aussi démontrée par ces recherches.
Si nous ajoutons que M. Bleicher a publié, en collaboration de M. Millot, chargé du cours de météorologie
à la Fa.
culté des sciences, une courte note sur la découverte
des ro-
ches polies et siriées aux environs de Remiremont, dans le
Bulletin
de la Section vosgienne du Clup alpin, qu’il a pris une
part active
aux
congrès
internationaux
de
géographie,
de
l’Association pour l'avancement des sciences, qui se sont
tenus à Paris, à l'Exposition universelle, par ses communications et les discussions auxquelles il à été mêlé,
nous aurons
épuisé la liste
des travaux de notre infatigable
collègue.
M. le professeur Godfrin s’est efforcé, dans le courant de
cette année, de mettre la dernière main à un travail qui lui
fait le plus grand honneur et qui consiste à reproduire, par
la photographie, des coupes microscopiques des
produits ti-
rés de la matière médicale. Ce n’est pas là une idée nouvelle
dont notre collègue voudrait se prévaloir, puisque bon nombre de savants avaient cherché depuis longtemps à la réaliser; mais,
degré
de
Ce
qui fait son
perfection
qui
mérite,
n’avait
pas
C’est d’être
arrivé
à un
encore été atteint jus-
qu'alors.
Grâce à ses précieux moyens d'investigation, il peut étudier à l'heure présente la constitution intime des végétaux
avec un grossissement aussi puissant qu’il le désire, et cela
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE.
107
à l’aide de planches photographiées qui sont la reproduction
fidèle de ses clichés.
L'élève,
muni
de
ces
dessins photographiques,
pourra,
mieux qu'avec n'importe quelle autre méthode, suivre facilement, pendant le cours, la description faite par le maître; le
praticien, à son tour, les consultera avec fruit, pour y puiser
les renseignements relatifs à la détermination des caractères
anatomiques des produits végétaux les plus employés en
pharmacie.
L'ouvrage consiste en un fort volume in-4°, renfermant
45 planches de 21/28 environ. Présenté à l'Exposition universelle,
il à été
fort remarqué
et apprécié, surtout par le
jury qui l’a trouvé digne d’une médaille d'argent.
Cette exposition eût dû être complétée par celle de lappareil photographique
lui-même,
dont
se sert notre
collègue
pour obtenir ses épreuves; mais l'emplacement réservé à l’École de pharmacie dans les galeries de l'Enseignement supé-
rieur était trop exigu pour permettre une pareille installation.
Dans sa thèse
présentée
au concours d’agrégation (section
d'histoire naturelle) et intitulée
M. Brunotte étudie avec le plus
commerciales du poivre.
Après un examen approfondi de
che connus jusqu'alors, l'auteur
fournit les résultats
fraudes.
Ce travail
est
une
les
plus
: Fruits utiles des Pipérités,
grand soin les falsifications
tous les procédés de recherconstate que le microscope
certains
monographie
pour
découvrir
très complète
les
qui com-
prend tout ce qui se rapporte à l’histoire, à la culture et au
commerce
du poivre.
Il est accompagné
de
trois planches
lithographiées et photographiées d’une exécution parfaite.
Les
travaux
dans
l’ordre
des
sciences chimiques ne sont
pas moins nombreux que ceux des naturalistes.
M. Held venait à peine de soutenir sa thèse de doctorat ès
108
COMPTES
RENDUS.
sciences, que nous le retrouvons dans son laboratoire,
train
de faire
avec
M.
taires sur des sujets
amenés à démontrer
Haller
des
recherches complémen-
précédemment
l'existence
en
ébauchés.
Ils ont été
de deux éthers
acétylacéti-
ques monochlorés isomères de position.
Puis, ayant obtenu un éther acétylacétique cyané particulier, un nouveau corps, beaucoup moins stable que son isomère,
ils ont, par l’action de l'acide chlorhydrique au sein
de l'alcool, réussi à préparer l’éther acétonedicarbonique,
qui, par fixation directe d’acide cyanhydrique, suivie d'une
saponification, fournit du citrate de potasse, d’où il est facile
d'isoler de l'acide citrique.
Ce travail, d’une haute portée scientifique, ne manquera
pas d'attirer l’attention des chimistes, surtout en raison des
tentatives, infructueuses jusqu'alors, faiies en vue d'obtenir
ce composé par voie synthétique. C’est le premier travail de
cette nature, la première synthèse qui soit sortie des labora-
toires de notre École.
Lois des doubles décompositions chimiques. Tel est le titre de
la thèse que M. Klobb a présentée au concours d’agrégation,
le 17 février 1889,
L'auteur
commence
par
un
historique
montre que la théorie de Berthollet
dans la science jusque vers la moitié
chimie est venue bouleverser les idées
d'un jour nouveau toutes les théories
pour expliquer les phénomènes
très
complet
et
régnait en maîtresse
du siècle. La thermoanciennes et éclairer
imaginées jusqu'alors
et la nature des tran: forma-
tions chimiques des corps. L’exposé clair et méthodique de
toutes les parties du sujet, ainsi que la brillante soutenance
de cette thèse ont valu à son auteur les éloges du jury.
À peine affranchi des soucis du concours, M. Klobb se
remet
au travail et prépare
de nouveaux
composés intéres-
sants à plus d'un point de vue et remarquables surtout par
leur aspect physique et leur mode de cristallisation.
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE.
109
Le premier est constitué par un sulfate double d'ammoniaque et d'oxyde lutéo-cobaltique; le second, non encore
analysé complètement, s'obtient dans des conditions spéciales en faisant réagir de l’éthylène-diamine et son chlorhydrate sur les sels de cobalt.
M. Schlagdenhauffen a continué, cette année, à étudier, en
collaboration avec M. le professeur Heckel, de Marseille, divers
végétaux
originaires de nos colonies, au point de vue à
la fois botanique et chimique. Ils ont exposé à l'Esplanade
des Invalides, au palais des Colonies, toutes les matières
premières sur lesquelles ont porté leurs travaux depuis une
dizaine d'années, en même temps que les produits immédiats
qui en dérivent.
Le jury de la classe 45 a bien voulu leur accorder une médaille d’or en récompense de leurs travaux,
Travaux
personnels des préparateurs.
—
Depuis
plusieurs
années déjà, le professeur de matière médicale, occupé de
l'étude des corps gras fournis par le règne végétal, avait
constaté
que
des
traités
spéciaux
les plus
autorisés renfer-
maient des indications les plus contradictoires au sujet des
propriétés
de
ces
composés.
Il a proposé à son préparateur
de reprendre à nouveau tout ce pui avait été fait à ce sujet et
de déterminer les conditions opératoires permettant d'arriver
à des résultats concordants.
M.
faire
Girard
une
s'est mis à l’œuvre aussitôt et n’a pas tardé à
ample
ont
fourni
les éléments nécessaires pour publier une véritable
moisson
d'expériences
qui
lui
mono-
graphie sur l'essai des huiles végétales et leurs falsifications,
Ce
travail, présenté
récemment
à un concours
ouvertà
l'École de pharmacie de Paris, a été jugé digne du prix Gobley.
Cette récompense, de ia valeur de 2,000 fr., a été partagée,
cette année, entre quatre concurrents d'égal mérite.
Nous félicitons M. Girard de ce brillant succès et sommes
110
COMPTES
RENDUS.
heureux de rappeler, à cette occasion, qu'il y a trois ans
déjà, M. Noël, alors préparateur de matière médicale, obtenait la même
distinction pour un mémoire analogue au pré-
cédent et entrepris également sous les auspices de M. le pro- °
fesseur Godfrin.
M. Georges Jacquemin,
en poursuivant ses recherches sur
les saccharomycès et sur les fermentations, a fait connaître,
en février dernier, que les vins d'orge, produits sous l’influence des champignons
propres
aux raisins de Riquewihr,
de Chablis, de Beaune, possédaient le bouquet caractéristique de ces crus, au point que les dégustateurs s’y sont
trompés et ont pris, par exemple, le vin d'orge pour du chablis, et cela à Chablis même.
Cette mise en pratique d’une idée de M. Pasteur constitue
une découverte importante pour la vinification.
Elle était dans l'air, comme on dit, et la preuve c’est que
M. Rommier a fait part, cette année, à l'Institut, des résultaits analogues dont il veut faire profiter la vinification en
général. Mais, si ces travaux ont du mérite, il est bien certain que la priorité appartient à M. Jacquemin.
Notre préparateur de chimie à fait parvenir, par l’intermédiaire de M. Chatin, à la Société des agriculteurs de f'rance,
une note sur la fabrication du vin d'orge. Son travail a été
l’objet d’un rapport très élogieux auquel la Société des agriculteurs
de
France s’est si bien intéressée
qu'on a proposé
d'accorder une médaille d’or à l'inventeur.
Enfin, il a soumis ses produits au contrôle de divers jurys
el a ainsi obtenu à l'Exposition internationale d'hygiène de
Cologne une médaille d'argent, la plus haute récompense
attribuée
aux boissons fermentées, et à l'Exposition univer-
selle une médaille de bronze.
À côté de ces publications scientifiques, je n’oublierai pas
de vous
mentionner
un ouvrage
non
moins
utile peut-être
ÉCOLE
SUPÉRIEURE
DE
PHARMACIE.
111
que les précédents, intitulé: Petit Guide des aspirants pharma-
ciens et herboristes et destiné principalement à MM.
les étu-
diants. Il contient tous les règlements en vigueur dans les
Facultés mixtes de médecine et de pharmacie et les Écoles
supérieures
de
pharmacie,
et permet
aux intéressés de
se
familiariser avec les obligations que leur imposent les règlements universitaires.
Ge travail dont M. des Cilleuls, le secrétaire de l'École, est
l’auteur, vient combler une lacune qui s'était fait sentir depuis longtemps.
En résumé, Messieurs, si le nombre de nos élèves, comme
j'ai eu l'honneur
de vous le dire en commençant,
pas entièrement à nos espérances, cela tient,
perte du contingent militaire qui autrefois
ou le 1/4 du chiffre total et, d'autre part,à
de nos candidats en quête de leur diplôme
différente de la nôtre.
ne répond
d’une part, à la
atteignait le 1/3
l'abandon forcé
dans une École
S'ilnous est impossible de combler le premier vide qui est
la conséquence de mesures financières que s'impose le ministère de la guerre pour réduire le cadre des pharmaciens
de l’armée,
M.
qu'il nous soit permis
le Ministre
un avenir plus
du moins d'espérer que
de l'instruction publique
pût
où moins rapproché, les moyens
trouver, dans
d'assurer
à
l’École supérieure de pharmacie de Naucy un recrutement
plus naturel, plus complet et plus en harmonie avec les
eHorts et la somme
de travail de son personnel
enseignant.
Car ce n'est ni l’activité, ni l’amour du travail, ni les bons
conseils à l’adresse des élèves studieux qui font défaut
nous, ainsi que
le montre la liste
des publications
chez
impor-
tantes qui sont sorties de notre École dans le courant de cette
année.
PUBLICATIONS
DES
MEMBRES DE L'ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE
PENDANT
L'ANNÉE
SCOLAIRE
1888-1889
M. SCHLAGDENHAUFFEN, PROFESSEUR
ET DE PHYSIQUE,
DE
TOXICOLOGIE
1° Nouvelles recherches botaniques, chimiques
et thérapeutiques sur de
Baobab (en collaboration avec le professeur Heckel, de Marseille; Journal
des nouveaux remèdes}.
20 Étude physiologique de l'extrait hydroalcoolique de Coronilla scorpioides (en collaboration avec M. Reeb, de Strasbourg; Journal de pharmacie d’Alsace-Lorraine).
3° Acfion physiologique de la coronilline (en collaboration avec M. Giey,
professeur agrégé à la Faculté de médecine de Paris; Bulletin de la Socièté biologique, avril 1889).
49 Sur le produit des lalicifères des Mimusops et des Payenna (en collaboration avec M. le professeur Heckel; Comptes rendus de l'Académie
des sciences).
5° Sur un latex du Bassia latifotia (Comptes rendus de l'Académie des
sciences).
6° Sur da sécrétion oléo-gommo-résineuse des Araucarias (Compies
rendus de l’Académie des sciences).
|
M. BLEICHER,
PROFESSEUR
D'HISTOIRE
NATURELLE.
1° Les Vosges, le Sol, les Habitants (Bibliothèque scientifique de J. Baillière et fils).
29 Contribution à l'étude des tufs quaternaires du Nord-Est de la
France {en collaboration avec M. Le professeur Fiche; Bullefin de la S0ciété géologique de France).
ÉCOLE
3° Note sur
SUPÉRIEURE
DE PHARMACIE.
la découverte d'un atelier
113
de taille de silex aux
environs
de Commercy (Bulletin de la Société des sciences de Nancy).
4° Sur un remplissage de fissure du calcaire dolomitique de Mandray
{Vosges] (Bulletin de la Société des sciences de Nancy}.
5° Sur la découverte de roches polies et striées dues à d'anciens gla-
ciers, aux environs de Remiremont (en collaboration avec M. Millot,
chargé dn cours de météorologie à la Faculté des sciences; Bulletin de la
Société des sciences de Nancy).
M. GODFRIN,
PROFESSEUR
DE
MATIÈRE
MÉDICALE.
1° Étude des Strophantus du commerce {Société de pharmacie de Lorraine, novembre 1888).
2° Atlas photographique
de l'histologie des drogues simples.
3° Procédés d'inclusion
au savon;
malière médicale
application à la botanique et à la
(Société des sciences de Nancy,
M. HELD,
PROFESSEUR
DE
avril 1889).
PHARMACIE.
19 Sur quelques dérivés des éthers acétyicyanacétiques (Bulletin de la
Société de chimie, t, Ier, 3e série, 1889).
90 Nouveaux dérivés des éthers acétylcyanacétiques (Mémoire dans
An».
chim.
et phys.,
1889).
3° Quelques modifications à apporter aux procédés d'analyse élémentaire dans certains cas particuliers (Bulletin de la Société des sciences
de Nancy).
En collaboration avec M. Haller,
1° Sur les éthers x ety monochloroacétoacétiques. Essai de synthèse de
l'acide citrique,
(Comptes
rendus,
t. 108).
20 Sur les acétylcyanacétates de méthyle et d'éthyle [Mémoire dans Ann.
chim. ot phys.).
M. KLOBB,
PROFESSEUR
AGRÉGÉ.
Essai sur les lois des doubles décompositions chimiques (Thèse d’agrégation, février 1889).
M. BRUNOTTE,
PROFESSEUR
Fruils utiles des Pipéribés (Thèse d'agrégation,
FACULTÉS.
AGRÉGÉ.
mai
1889),
8
ii4
M.
COMPTES
G. JACQUEMIN,
RENDUS:
PRÉPARATEUR
DU
COURS
DE
CHIMIE.
i° Le vin d'orge el l’eau-de-vie de sin d'orge, uu point de vue de l'hygiène et de l'alimentation (Brochure publiée en décembre 1888, rééditée
et augmentée en mai 1889).
29 La cervoise ou vin d'orge (Mémoire présenté à la Société des agriculteurs de France.
M. GIRARD,
FRÉPARATEUR DU COURS DE MATIÈRE
MÉDICALE.
Falsification des huiles végétales du commerce.
M. F. LAMBERT
DES
CILLEULS,
SECRÉTAIRE.
Petit quide des aspirants pharmaciens et herboristes.
RAPPORT
SUR
LES
CONCOURS
ENTRE
DE
FACULTÉ
DE
PENDANT
Par
M.
LES
Là
DROIT
L'ANNÉE
ÉTUDIANTS
DE
SCOLAIRE
BLONDEL,
NANCY
1888-1889
professeur
Messreurs,
La tradition veut que chacun
de nous
soit appelé,
à tour
de rôle, à vous rendre compte des concours ouverts entre les
étudiants de notre Faculté. Pour la seconde fois, depuis
quatorze ans,
cet honneur m'est
aujourd’hui
dévolu;
je tà-
cherai d’en user aussi brièvement que possible. Permettezmoi cependant, Messieurs les étudiants, de vous dire, avant
d'entrer en matière,
qu’à travers tous les changements réa-
lisés pendant ce long espace de temps, quelque chose ne s’est
point altéré : c’est l'intérêt profond que nous portons tous à
vos travaux; c'est la sympathie avec laquelle nous applaudissons à vos efforts et à vos succès. Vous ne verrez, je l’espère,
dans nos éloges comme dans nos critiques, que l’expression
de ces sentiments.
116
COMPTES
CONCOURS
DE
RENDUS.
PREMIÈRE
ANNÉE
Droit romain.
Le sujet désigné par Le sort était intitulé : Des conditions de
l’usucapion *. Six compositions ont été remises: aucune d'elles
west absolument satisfaisante, ce qui a lieu d’étonner quand
on songe que le sujet était relativement facile et qu'il s’agis-
sait d’une matière avec laquelle les étudiants sont, en général, assez vite familiarisés. La Faculté a dû écarter quatre dissertations et se borner, pour les deux autres, à un second prix
et une mention honorable.
Le second prix est décerné
vail est à peu près exempt
à M. Louis
Sadoul?.
Son
d'erreurs ; il a notamment
une idée exacte de la J'usta causa,
et a presque
seul
tra-
donné
indiqué
d’une manière satisfaisante les cas exceptionnels où l’usucapion
est possible
sans bonne
foi. 11
convient
également de
louer les développements consacrés à la jonction et à la continuation des possessions, qui constituent la meilleure partie
de cette dissertation. Malheureusement, l'auteur, comme
d’ailleurs tous ses concurrents, ne semble pas se douter de
l’évolution
historique
de
l’usucapion.
Ox,
l'observation
développement progressif de cette institution, dans
du
le Droit
romain, pouvait seule fournir ces vues d'ensemble qui domi-
nent et éclairent le sujet et qu'on regrette de ne pas trouver
dans
cette composition.
Une mention honorable est attribuée à M. Gaston Gabriel*,
dont la dissertation, au fond et en la forme, est sensiblement
inférieure à la précédente. À côté de quelques bons passages,
notamment sur la Just eausa, on y rencontre des hors1. La commission chargée de l’examen des compositions élait formée de
MM. Max, professeur, président; Bourcart, agrégé; CHRÉTIEN, agrégé, rapporteur.
2. Devises: Suum
3, Devises : Suum
cuique, -— Fais ce que dois,
cuique lribuere, — À chacun le sien,
FACULTÉ
DE
DROIT.
d'œuvre ct des digressions inutiles,
117
par exemple
sur la na-
ture et les éléments de la possession et sur la théorie de la
représentation juridique. La méthode laisse aussi à désirer;
on se demande comment l’auteur a pu rattacher à l'étude de
la bonne foi l'énumération des choses imprescriptibles. Quant
à la forme, nous nous bornerons à rappeler à M. Gabriel que
la simplicité du style est un des éléments de la clarté: ce
sont là deux qualités auxquelles il fera bien de s'attacher.
Histoire
du Droit.
Pour la première fois, cette matière était offerte aux efforts
de nos élèves et nous en attendions les résultats avec un vif
intérêt. Allions-nous constater que l’histoire du Droit doit
être, comme
la préface
certains l'ont prétendu, le couronnement et non
des études juridiques; où bien les travaux qui
nous étaient remis prouveraient-ils que
certains
développements de pure
nos étudiants
de
première
ce cours, dégagé
érudition,
année
peut
de
intéresser
et s’adjoindre utilement
aux autres enseignements ? Disons tout de suite que Pépreuve
a été favorable : et, s'il en revient quelque mérite aux concur-
rents, il ne nous est pas interdit de penser que la manière
dont
cet
enseignement
leur
a été
donné
y est
aussi pour
quelque chose. Le sujet était ainsi formulé : « Histoire de la
propriété foncière en France,
au point
de vue
des démembrements dont elle a êté susceptible
de ses
et des
attributs,
droits réeis
qui pouvaient la grever * ». Peut-être s'agissait-il moins, pour
les
concurrents,
d'énumérer
avec
exactitude
et
sans
en
omettre aucun les différents attributs, démermbrements et
droits réels dont l’ancien droit français s’est montré si prodigue, que d’esquisser la remarquable évolution par laquelle
l'organisation de la propriété a passé du droit romain à notre
ancien droit, pour revenir, à très peu de chose près, à son
1, Commission d'examen: MM. Lepreurx, doyen, présiden!; BeAucreT, pro.
fessour; Gavrr, agrégé, rapporteur.
118
COMPTES
RENDUS.
point de départ et, pour ainsi dire, à son berceau. La
simplicité est, en effet, le caractère distinctif de l’organisation
actuelle;
la
propriété
nous
y apparaît
avec
ses
trois
attributs (user, jouir, disposer) comme un simple pouvoir de
droit
privé,
susceptible
de peu
de
démembrements,
ne
se
prêtant qu’à la constitution d’un petit nombre de droits réels
et se distinguant
nettement
tant de la souveraineté que
des
droits personnels. Chose remarquable, cette organisation est
l'image fidèle de la propriété dans
Quel
voyons
contraste
le droit romain classique.
avec notre ancien
la propriété
acquérir
toutes
droit français,
sortes
veaux (souveraineté territoriale, souveraineté
se décomposer par des démembrements
où nous
d’attributs
nou-
personnelle),
multiples,
se grever
de droits réels inconnus jusqu'alors pour revenir, en définitive, après un vaste et long circuit, au point de départ! C’est
cette transformation qu'il fallait indiquer d’abord pour la
suivre dans les détails, en parcourant les diverses périodes
de l’histoire du Droit français et en recherchant, dans chacune d'elles, les causes sous l'influence desquelles se déroulait cette intéressante évolution. Aucun des concurrents ne
semble
avoir
eu
nettement
cette
conception
du
sujet;
là
était d’ailleurs la véritable difficulté de la question.
Sur les six compositions remises, trois ont dû être écartées,
Parmi les autres, nous retrouvons au premier rang le travail
de M. Louis Sadoul'. Son étude sur Les attributs successivement attachés à la propriété depuis les Romaïns jusqu’à la
période féodale inclusivement
est un
peu brève, mais
assez
exacte; il faut signaler aussi l'indication des démembrements
de la propriété et des divers droits réels depuis le dernier
état du Droit romain jusqu’à la fin de la période monarchique
et la transformation apportée à toute cette organisation par le
droit intermédiaire. En résumé, la composition de M. Sadoul
révèle une somme assez considérable de connaissances ac1. Devises:
Quid leges sine moribus.
—
Le mort saisit le vif.
FACULTÉ
quises et n’est
DROIT.
déparée par aucune
regretter seulement
consistant
DE
119
erreur notable. On
peut
qu'il se soit attaché à suivre un plan
à étudier
successivement
les trois questions
du
sujet (attributs de la propriété, démembrements, droits
réels), au lieu de les grouper sous chaque période de l’histoire du droit français et d’examiner, dans chacune d'elles,
les causes qui ont modifié la propriété à ces divers points de
vue. Néanmoïns,
les qualités réelles de ce travail ont déter-
miné la Faculté à lui décerner,
sans hésitation, le premier
prix. M. Sadoul couronne ainsi, par un double succès, sa première année d’études. Les concours et les examens ont montré ce qu'il
peut
faire: nous
espérons
dans l’heureux résultat de ses débuts, un
qu'il
verra
surtout
encouragement
et
un stimulant,
Le second prix est accordé à M. Louis François !. Sa com-
position est peut-être, comme plan d'ensemble, supérieure à
la précédente
: il ne
sépare
pas les
trois questions
et les
étudie concurremment dans chaque période. Mais l’idée générale du sujet lui manque aussi; on relève, de plus, dans
sa dissertation, des incorrections de langage qui confinent à
l'erreur,
des
inexactitudes
et un
développement
plus succinct de la période révolutionnaire, Malgré
beaucoup
tout, ce
travail est encore assez complet ; Le style en est facile et rien
de tout à fait important n'y est omis.
M. Gabriel * obtient une mention honorable. Lui seul annonce au début le plan qu'il va suivre et paraît avoir du
sujet une idée d'ensemble. Mais on ne tarde pas à s’apercevoir
que
sa science
manque
de
sûreté;
ses
historiques sont loin d’être précises ; souvent
connaissances
il confond
les
unes avec les autres les diverses périodes de l’histoire du
droit français dont il ne semble pas avoir une exacte notion;
enfin il ne distingue pas toujours suffisamment les démembrements de la propriété et les droits réels. Toutefois, il y a,
1. Devises: Paterna paiernis. — Nulle terre sans seigneur.
3, Devises: Summum jus, summa injuria. — Cens sur cens n’a lieu.
120
COMPTES
RENDUS.
dans son travail, des points heureusement traités; on y
trouve une bonne étude du fief, de la censive et de l’alleu;
le droit de la Révolution y est bien résumé, mieux peut-être
que chez les deux autres lauréats, de sorte que si M. Gabriel
ne vient qu'au troisième rang,
rien ne semble lui interdire
d’aspirer, une autre fois, au second et même au premier,
CONCOURS
DE
Code
SECONDE
ANNÉE
civil.
Les concurrents avaient à traiter: « Des actions en nullité ou
en rescision ouveries
au mineur à raison de sa minorité‘. »
La
Faculté a eu la satisfaction de n’écarter que trois compositions sur huit et d'en récompenser cinq. Ce n’est pas que
rien
d’absolument
remarquable
se dégage
de ce concours;
mais la moyenne en est très bonne; le classement
des cinq
dissertations, quoique facile, n’accuse pas de l’une à l'autre
des différences profondes et si, en définitive, l'écart est notable entre la première et la dernière, la transition est ménagée par les intermédiaires.
Le premier prix appartient
à M.
de
Courteville”,
Dès
le
début, il a bien établi, quoique trop brièvement, le principe
de l'incapacité du mineur ; le plan est nettement indiqué et
fidèlement suivi. Après une distinction entre le mineur non
émancipé et le mineur émancipé, l’auteur, se conformant à
une division devenue classique, examine successivement les
cas où les formalités requises par la loi
ont
été observées et
ceux où le tuteur a agi seul, maïs dans la limite des pouvoirs
que la loi lui confère; il est regrettable seulement que la
1. Commission d'examen : MM. Bconver, professeur, président; GarDerr,
professeur; Gaver, agrégé, rapporteur.
2. Devises: Jamque opus peregi. — Il y a un temps pour apprendre et
un temps pour oublier,
FACULTÉ
DE
discussion fasse complètement
DROIT.
121
défaut sur l'hypothèse
où le
tuteur, obligé à certaines formalités, a agi sans les observer,
L'auteur se relève lorsqu'il parle du mineur agissant seul;
enfin, son étude de la situation du mineur émancipé est
exacte et complète. La Faculté n'a pas hésité à placer cette
composition au premier rang.
M. Dubreuil ! vient en seconde ligne avec un travail
dont
le début est également bon, bien que la formule de l’incapacité du mineur soit trop absolue. Dire que le mineur
est in-
capable de se léser par un contrat, n'est-ce pas oublier qu’il
n'est pas restituable,
formes
même
légales ont été
en
cas
de
lésion,
lorsque
ohservées? Sur certains points,
dissertation de M. Dubreuil est supérieure
les
la
à la précédente;
il fait mieux ressortir la distinction de l’action en nullité et de
l’action en rescision ; il donne aussi plus de détails en ce qui
touche la durée de l’action. C’est dans l’ensemble que se
manifeste l’infériorité de M. Dubreuil par rapport à son concurrent plus heureux; la division est moins nette, l'entrée
en matière trop tardive; le tout est moins fortement construit et moins
bien ordonné ; je dois
ajouter aussi, un
peu
moins complet. Pourtant, il y a des parties excellentes dans
ce travail et le second prix qui lui est décerné n’en est que
la juste récompense.
La
première
mention
honorable
appartient
à M.
Henri
Lévy?. Sa composition présente de bons passages ; il analyse
bien la différence entre la nullité et la rescision proprement
dite, et, plus loin, entre la réduction et la rescision. Mais on
y relève plus de lacunes que chez les précédents ; en outre,
son travail est trop touffu; les théories générales y tiennent
autant de place que
la théorie
spéciale
particulièrement s'attacher; il semble
par l’ardeur et la vivacité de son esprit,
à laquelle
il fallait
que l’auteur, emporté
veuille
tout dire et
1. Devises: Nuda pactio obligationem non parit. — Donner et retenir ne
vaut.
2. Devises : Omnia petita, non ultra petita. — Vérité en deçà des Pyrénées,
erreur au delà.
122
COMPTES
RENDUS.
tout écrire à la fois, si bien que la lecture de son travail a
de temps en temps exercé la patience de la commission.
Une seconde mention honorable est attribuée à M. Arnoult', Il n’a omis aucune des questions importantes du
sujet ; mais l’ordre et la méthode laissent beaucoup à désirer
et il devra se mettre en garde contre la tentation de dissimu-
ler parfois sous la phraséologie l'incertitude de la pensée. La
meilleure partie de son étude est, sans contredit, celle où il
distingue entre les actes passés par le mineur et ceux passés
pour lui. Il y a là une division à la fois ingénieuse et simple.
Une troisième mention est accordée enfin à M. Cura*. Ici
nous trouvons des développements de moins
dus. Pourtant
compense; il
d’une manière
mineur et fait
en moins
éten-
l’auteur a fait preuve de qualités dignes de réa particulièrement mis en relief, quoique
trop succincte, le principe de l'incapacité du
ressortir la différence entre l’action en nullité
pour inobservation des formes et l’action en rescision.
Si ce
travail eût été moins écourté, les qualités réelles dont il témoigne lui eussent valu un meilleur rang.
Économie politique.
Le sujet offert aux concurrents portait
formation et le rôle du
capital®. + Il était
sur « La
de
nature, la
ceux dont
l’am-
pleur et l’intérêt sollicitent ordinairement les efforts de nos
étudiants;
aussi
nombre de huit
relrouvons-nous
compositions
que
en économie
nous
avons
politique
le
rencontré
en
droit civil. Ici encore, la Faculté en à conservé cing ; mais,
sauf pour le second rang, les vainqueurs
se trouvent classés
d'une manière bien différente. M. Lévy obtient cette fois, et
1. Devises: Malitiis non est indulgendum. — Tout ce que je sais, c'est que
je ne sais rien,
2. Devises: Suum euique. — Los lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires.
3. Commission d'examen : MM. Liéérors, professeur, président; GARNIER, Professeur; Garner, professeur, rapporteur.
FACULTÉ
DE DROIT.
123
sans conteste, le premier prix’. Il semble qu'il ait réservé
pour l’économie politique les qualités dont nous avons signalé
l'absence dans le concours de Code civil : un plan largement
conçu et fidélement
suivi,
des développements
complets
et
méthodiques conduits avec ordre et logique; un style facile
et clair,
et contre
lequel on ne peut
relever
que
de rares
sacrifices à la phrase, tels sont les mérites qui ont placé au
premier rang le travail de M. Lévy.
Vient ensuite, avec un second prix, M. Dubreuil ?, qui a su
rester fidèle à lui-même.
Sa dissertation est complète, bien
ordonnée ; on y remarque une réfutation
claire et sensée des
doctrines socialistes. Mais il y a dans la conception et l’exécution du plan moins d'ampleur que chez M. Lévy; le style
est plus sec, et si, dans les détails, les qualités des deux
concurrents paraissent se compenser, M. Dubreuil reste inférieur dans l’ensemble.
Une première mention est accordée à M. Spire *. Beaucoup
de lecture, un certain esprit philosophique manifesté par
une fort bonne analyse du capital, voilà les qualités dont a
fait preuve M. Spire. Malheureusement l’ordre et la méthode lui ont manqué; les idées sont abondantes, justes en
soi, mais jetées au hasard, sans lien et sans enchaînement
logique ; le style lui-même se ressent de ce que la pensée ne
paraît pas s'être suffisamment fixée. M. Spire réussira mieux,
certainement, s’il s'attache à coordonner plus strictement ses
connaissances et à les exposer avec plus de rigueur.
M.
Armoult*
obtient une
seconde mention
pour une
dis-
sertation d’une lecture agréable et facile, et relativement
complète en dépit de quelques lacunes. Malheureusement on
y rencontre des hors-d'œuvre, des développements un peu
1. Devises: Judex esto. — Les lois sont les rapports nécessaires qui résulten! de la nature des choses.
2, Devises: Quid leges sine moribus ? — Rien sans peine.
3. Devises: Quia privato usui borum publicum postponitur {Tacite). — Dans
l'isolement, les prospérilés se nuisent; dans l’état social, les prospérités s’entr'aident (Bastiat, Harmontes économiques).
4, Devises: Dura lex, sed lex. — La mauvaise monnaie chasse la bonno.
194
COMPTES
RENDUS.
vagues, et, pour tout dire, une tendance à l’amplification dont
il faut d'autant plus se garder en cette matière que l’économie politique est parfois accusée, à tort, d'y provoquer.
La troisième mention honorable est attribuée à M, de
Courteville‘. Ses développements sur le rôle du capital ne
sont pas toujours heureux; sa dissertation présente des inégalités et même des obscurités; quelques parties en ont cependant paru assez bonnes pour mériter une récompense.
CONCOURS
DE
TROISIÈME
ANNÉÉ
Code civil.
« De
la résolution
de la vente
pour
défaut
de paiement
prix ® », tel était le sujet désigné par le sort. Deux
tions ont été remises ; une seule est récompensée,
du
dissertac’est celle
de M. Boulay*. Elle est vraiment satisfaisante, attestant du
commencement à la fin des connaissances sûres, de la méthode, une
notion
exacte
et complète
du
sujet.
Toutes
questions importantes y sont étudiées ou tout au moins
quées ; les erreurs y sont rares et peu graves
les
indi-
et, si la forme
répondait au fond, il n’y aurait réellement pas de critiques
graves à exprimer. Malheureusement le style est faible et la
rédaction laisse à désirer. Mais, dans un travail de ce genre,
il faut bien se résigner à passer sur des défauts dont le manque de temps est, pour une bonne part, responsable. Tel
qu'il est, le travail de M. Boulay nous a semblé mériter un
premier prix.
‘ 1, Devises: Sunt lacrymæ
que
son
commencement,
rerum
(Virgile). —
La fin d’une
chose vaut mieux
2. Commission d'examen: MM. Bixer, professeur, président; P. Lomsan»,
professeur ; Gaver, agrégé, rapporleur.
3. Devises: Resoluto jure dentis, resolvitur sine accipientis jus. — Fais ce
que dois, advienne que pourra,
FACULTÉ
DE
DROIT.
125
Droit international privé.
Les concurrents
avaient à traiter « De
la lettre de change
en droit international privé’. » Sur trois compositions, deux
ont paru dignes d’être retenues. Au premier rang, nous retrouvons M. Boulay”, dont la dissertation l’emporte de beaucoup sur les autres. Sans
doute le style
manque
encore de
fermeté et de précision ; la phrase est souvent incomplète et
la pensée, insuffisamment exprimée, a besoin d’être achevée
par le lecteur; mais la connaissance
du sujet et des princi-
pales difficultés qui s’y rattachent, l'absence d'erreurs graves,
sauf peut-être dans l'analyse des législations étrangères à
propos desquelles il serait excessif d'exiger une exactitude
absolue, ont paru justifier les propositions de la commission
et la Faculté n’a pas hésité à décerner à M. Boulay un premier prix.
Vient ensuite M. Lecomte”, auquel nous n’avons pu accor-
der qu’une mention honorable. Sa dissertation est mieux
écrite que celle de M. Boulay, mais il y a moins d'ordre et
de méthode et, de plus, les développements sont loin d’être
aussi
complets;
beaucoup
de
questions
importantes
sont
omises ou plutôt indiquées que discutées. M. Lecomte eût pu
cependant prétendre à un second prix si, dans la dernière
partie de son travail, il n’eût commis des erreurs qu’une lec-
ture attentive des textes laissés à sa disposition lui eût permis d'éviter.
1. Commission d'examen: MM. A. Lowsarp, professeur, président ; Beaucuer,
professeur; Cmeérirx, agrégé, rapporteur.
2, Devises : Fraus omnia corrumpit. — Le mari vit comme maître mais meurt
comme associé.
3. Devises: Lex
chére ne vaut.
statuit de
eo quod plerumque
fit,
—
Surenchère
sur
suren-
126
COMPTES
RENDUS,
Messieurs LES ÉTUDIANTS,
[Il résulte du rapport
dont
je viens
d’avoir
l'honneur
de
donner lecture que les récompenses dont dispose la Faculté
ne sont pas nécessairement attribuées, comme on pourrait le
croire,
au mérite
relatif;
autrement,
nous
serions
parfois
amenés à couronner des travaux qui ne s'élèveraient pas audessus de la médiocrité. Vous avez pu voir, au contraire, que,
dans certains concours, nous avons dû, bien malgré nous,
nous borner et n’accorder des prix et des mentions qu’à des
compositions d’une réelle valeur intrinsèque. Il ne faudrait
pas cependant que nos lauréats fussent
tentés
de se reposer
sur leurs succès d'aujourd'hui et de voir dans les récompenses
obfenues
autre
chose
qu'un
encouragement
à mieux
encore. Tous d’ailleurs, ou presque lous, encourent
faire
la même
critique; ils semblent ignorer, pour la plupart, l’art d'écrire
et surtout l’art de composer, et ils ne nous en voudront pas
de leur dire que s'il est bon, avant tout, de savoir, il importe
aussi
de metire
en
œuvre
leurs
surplus, quelque valeur que présentent
connaissances.
Au
les distinctions obte-
nues par eux, il leur faut s’habituer à voir en elles la preuve
de leurs efforts, mais non le but unique auquel ils doivent
tendre. Plus que jamais, la loi suprême qui s'impose à eux
est celle du travail. Qu'ils étudient done pour apprendre et
pour se préparer à remplir dignement le rôle, quel qu'il soit,
auquel leur destinée les appellera. À ce prix, leurs efforts,
quoi qu'il arrive, ne seront pas perdus. Heureux
ou malheu-
reux dans les concours, ils pourront se rendre le témoignage
.que leur temps a été bien employé,
et qu’ils se sont disposés,
dès leur jeunesse, à servir de leur mieux notre chère patrie.
PRIX
ET MENTIONS
HONORABLES
DÉCERNÉS À LA SUITE DES CONCOURS
TROISIÈME
OUVERTS
EN 1888- 1889
ANNÉE
Droit civil français.
1°* Prix (Médaille d'argent).
.
M. BOULAY (Henry-Joseph-Théodore), né à Chaumousey (Vosges),
le 27 septembre 1866.
Droit international privé.
1% Prix (Médailled’argent).
Mention HonoRaBze
.
,
.
.
M. BOULAY (déjà nommé).
.
M. LECOMTE
(Henri), né à Nancy
{Meurthe}, le 6 juin 1869.
SECONDE
ANNÉE
Droit civil français.
1 Prix (Médaille d'argent).
.
M.
PAVIN ps COURTEVILLE
(Constantin-Alexandre-Henri), né
à Forbach (Moselle), le 22 juillet
1869.
M. DUÜBREUIL (Charles
- HenriPaul), né à Chaumont (HauteMarne), le 14 novembre 1869.
.
M. LÉVY
2° Prix (Médaille de bronze).
1
Menrios
monorasce
.
.
(Henri-Adrien), né
à Lu-
néville (Meurthe), le 5 mars 1870.
2< Menriox
monoragze
.
.
.
M. ARNOULT
(Claude-Charles-Ga-
briel), né à Thionville (Moselle),
3° Mention
Honoragze
.
.
.
M.
le 29 avril 1868.
CÜURA (Raymond-Lucien-Ana-
tole), né à Mulhouse (Haut-Rhin),
le 14 novembre
1868,
128
COMPTES
RENDUS,
Économie politique.
1% Prix (Médaille d'argent),
2 Prix (Médaille de bronze),
1" Mexrion movorarze, . .
2° Mexrion HonoraBne
8° Menrion nonoraBze
. . .
. . .
M. LÉVY (déjà nommé).
M. DUBREUIL (déjà nommé).
M. SPIRE (Henri-Paul-André),
à Nancy
1868.
(Meurthe),
né
le 28 juillet
M. ARNOULT (déjà nommé).
M. PAVIN
pe COURTEVILLE
(déjà nommé).
PREMIÈRE
ANNÉE
Droit romain.
2* Prix (Médaille de bronze).
MexTion HononaBze
. . .
.
M.SADOUL(Roger-Charles-Louis),
né à Raon-l'Étape (Vosges), le
17 février 1870.
M. GABRIEL (Marie-Eugène-Gaston), né à Novéant (Moselle), le
15 mai 1870.
Histoire générale du Droit français public et privé.
1% Prix (Médaille d'argent),
2 Prix (Médaille de bronze)
MexTion nHoxoRABze
. , .
M. SADOUL (déjà nommé).
M. FRANÇOIS (Marie
- Auguste -
.
Louis}, né à Nomeny (Meurthe),
le 28 avril 1869.
M. GABRIEL (déjà nommé).
TABLE
DES
MATIÈRES
Enseignement supérieur — l'aeuité de Droit
—
Faculté de Médecine.
—
Faculté des Sciences.
—
Faculté des Lettres .
—
École supérieure de pharmacie
.
.
Rapport sur la situation des établissements d'enseignement supérieur de l'Académie de Nancy et sur les améliorations qui pourraient y être introduites, présenté au Conseil général des
Facultés, par M. V. Egger, professeur
à la Faculté des letires.
13
Rapport de M. Lederlin, doyen de la Faculté de Droit, sur la situation et les travaux de la Faculté pendant l’année scolaire
1888-1889 .
du
Publications des membres
scolaire 1888-1889 .
eu
a
ee
os
a
de la Faculté de Droit,
es
+
à
à
pendant l’année
,
33
Rapport de M. Heydenreich, doyen àde la Faculté de Médecine, sur la
situation et les travaux de la Faculté percent l’annte scolaire
1888-1889 .
sue
Due
ee
es
Publications des membres de la Faculté de Médecine ? peRaRE
scolaire 1888-1889 , . . . .
se
l'aunée
Rapport de M. Bichat, doyen de la Faculté des sciences, sur
travaux de la Faculté pendant Pannéc scolaire 1888-1889.
les
Publications des membres de la Faculté des Sciences5 pendant lannéce
scolaire 1888-1889
.
,
.
3
49
59
69
Rapport de M. Debidour, doyen de la Faculté des
à Lettres de Nancy |
sur les travaux et la situation de la Faculté pendant l’année
. Scolaire 1888-1889 .
sondes
ss ee ou ea ee
Publications des membres de la Faculté des Lettres pendant l’année
scolaire
Rapport
1888-1889
de M.
travaux
.
Done
Schlagdenhaulfen, directeur,
de
l'École
scolaire 1888-1859
supérieure
do
se
on
en
+
à
88
à
sur la situation et les
pharmacie
pendant
l’année
gi
130
TABLE
DES MATIÈRES.
Publications des membres de l’École sapérieure de pharmacie pendant l’année scolaire 1888-1889. . . . . . . . . . . . . .
Rapport
sur les concours
entre
Les étudiants
de
Droit.
—
Prix
suite des concours
Nancy,
et
mentions
ouverts en
imprimerie
112
de la Faculté de Droit
de Nancy pendant l’année scolaire 1888-1889, par M. Blondel,
professeur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Faculté
Pages.
honorables
1888-1889.
Berger-Levrauit
.
.
ef
décernés
.
Cie.
.
.
.
{19
à li
.
.
.
197
Fichiers
seance_rentree_1889_complet.pdf, application/pdf, 8,41 Mo,
Classe
Document
Université De France / Académie de Nancy. (1889). Comptes Rendus des Travaux des Facultés et de l'École Supérieure de pharmacie de Nancy, pendant l'année scolaire 1888-1889. https://histoire-universite-nancy.fr/s/una2gm/item/8514, accès le 19 mai 2022