Julien THOULET
Julien THOULET (1843-1936)
Professeur de géologie et de minéralogie
Julien Marie Olivier Thoulet est né à Alger le 6 février 1843, dans une famille qui comptera trois enfants. Son père, Gilles Thoulet (1813-1870) est négociant, tapissier-ébéniste. Sa mère Marie Pauline Nisard (1818-1895) est originaire de Châtillon-sur-Seine. Julien Thoulet épouse à Clamart, en 1879, Gabrielle Foyatier (1854-1933), fille de Denis Foyatier, sculpteur néoclassique français d’une certaine renommée. Ils auront cinq enfants. Julien Thoulet meurt à Paris le 2 janvier 1936.
Les biographes de Thoulet soulignent d’emblée le caractère original de sa longue carrière nancéienne. Rien ne semblait le prédisposer à un séjour de trente ans en terre lorraine. Selon son propre témoignage, il gardait de sa jeunesse à Alger une profonde nostalgie de la Méditerranée et il avait rêvé d’être marin. Ses parents envisagent autrement son avenir. Après ses premières années d’études au lycée d’Alger, ils l’envoient préparer le baccalauréat au collège Sainte-Barbe, à Paris. Il prépare ensuite pendant deux ans le concours d’entrée à l’École polytechnique. Comme il échoue, il décide en 1864, alors qu’il est devenu majeur, de gagner sa vie en tirant parti de sa culture scientifique. Il trouve à s’employer en qualité de géomètre-topographe. En 1866, il est sollicité par un ingénieur, membre de la Société de géographie de Paris, pour faire les calculs nécessaires à la mise à grande échelle d’une partie de la carte du globe du géologue Élie de Beaumont. Il publie en 1868, dans le Bulletin de la Société de géographie de Paris, une note très technique où il fait connaître sa méthode et ses résultats. En 1869, il envoie sur le même sujet une note à l’Académie des sciences. En même temps, son métier lui donne l’occasion de parcourir le monde. Il travaille sur de grands chantiers en Italie, en Espagne, et surtout aux États-Unis où, pendant trois ans, en qualité d’assistant-ingénieur, il contribue aux études topographiques préparatoires au tracé de la ligne du Northern Pacific Railroad. À cette occasion, il fait un séjour de sept mois dans les territoires qui avoisinent la source du Mississipi, habités par les Indiens Chippeways. Il fera plus tard le récit de cette expérience dans le Bulletin de la Société de géographie de Paris, en 1874.
De retour en France, en 1871, à l’âge de 28 ans, il reprend ses études pour obtenir le grade de licencié ès sciences physiques de la Faculté des sciences de Paris. Il suit alors les cours d’Élie de Beaumont, figure majeure de la géologie française. En 1872, il obtient un emploi d’aide de laboratoire au sein du laboratoire attaché à la chaire d’histoire naturelle des composés inorganiques (minéralogie) dont le titulaire est le géologue Charles Sainte-Claire Deville qui a succédé à Élie de Beaumont. Il continue à cultiver son goût pour les voyages et les aventures lointaines en participant activement aux travaux de la Société de géographie de Paris qui, à l’époque, faisait une large place aux récits d’explorateurs (il en est le secrétaire adjoint de 1878 à 1880). Outre des communications sur ses propres expériences à l’étranger, il publie dans le bulletin de la société (1874, 1875, 1877) des notes plus techniques consacrées à divers modes de projections cartographiques.
Charles Sainte-Claire Deville l’engage sur une autre voie en lui conseillant de préparer une thèse de minéralogie, mais celui-ci décède rapidement après son accession à la chaire d’Élie de Beaumont. C’est son successeur, Ferdinand Fouqué, spécialiste de minéralogie micrographique, qui le propose en 1877 au conseil d’administration du Collège de France, comme préparateur de son cours. Pendant cette période, Julien Thoulet semble surtout soucieux d’acquérir un statut. À la veille de soutenir sa thèse, en janvier 1880, il entrevoit la possibilité de retourner dans le pays dont il a toujours gardé la nostalgie. Soutenu par Fouqué, il se porte candidat à la chaire de Physique et de météorologie qui vient d’être fondée à l’École préparatoire à l’enseignement des sciences d’Alger. Il présente sa thèse en mai 1880 sous le titre Contribution à l’étude des propriétés physiques et chimiques des minéraux microscopiques devant un jury composé de Paul Desains, Sainte-Claire Deville et Charles Friedel. Après sa soutenance, il renonce à sa candidature à Alger pour demander un poste de maître de conférences. Il est finalement nommé à la Faculté des sciences de Montpellier où il est chargé de cours de géologie et de minéralogie en octobre 1880.
Il entreprend aussitôt des démarches pour que soit créée une chaire de minéralogie distincte de la chaire de géologie. À cette époque, les républicains au Gouvernement instituent en effet, pour conforter les facultés provinciales, des cours complémentaires et des conférences dans des matières qui ne sont pas enseignées par les titulaires de chaires, sans pour autant envisager immédiatement la création de nouvelles chaires. La démarche de Thoulet est appuyée par Charles Friedel, qui plaide en faveur d’une autonomisation de la discipline, comme à Paris, en dédoublant dans toutes les facultés les chaires de minéralogie et de géologie. La Faculté des sciences de Montpellier va dans ce sens et demande la création d’une chaire de minéralogie, ce qui permettrait d’accélérer les perspectives de carrière de Thoulet. Pourtant, en juin 1882, Thoulet apprend le décès de Joseph Delbos*, titulaire de la chaire de géologie et de minéralogie à Nancy ; plutôt que d’attendre une hypothétique création à Montpellier, il pose sa candidature en qualité de chargé de cours à Nancy dans la perspective de lui succéder. Il met en avant « une ambition justifiée par [s]on âge et [s]es travaux ». C’est donc le hasard d’une vacance de chaire qui le conduit à Nancy. Il est d’abord nommé, en octobre 1882, chargé de cours de géologie et de minéralogie, puis deux ans après, en février 1884, professeur dans la chaire de géologie et de minéralogie de la Faculté des sciences de Nancy. Il y restera jusqu’à sa retraite, en 1913. Son parcours nancéien est donc très rapide (son collègue géologue René Nicklès* attendra 14 ans avant d’obtenir la chaire de géologie).
Dès le début de sa carrière à Nancy, Thoulet s’intéresse à la lithologie sous-marine, c’est-à-dire à l’étude des échantillons minéralogiques provenant des fonds marins en vue de tracer les cartes géologiques utiles aux navigateurs et aux pêcheurs. Il pouvait ainsi mettre en œuvre ses deux spécialités, celle de minéralogiste et celle de cartographe. Il aurait pu attendre que les échantillons lui parviennent dans son laboratoire, mais il s’engage dans ce qu’il appelle une carrière de « marin de laboratoire ». Il avait été initié à ce mode de fonctionnement par des ingénieurs hydrographes de la Marine dont il avait suivi les travaux pendant deux campagnes, à bord d’un navire en opération dans la mer d’Iroise. Tenté par cette expérience, en 1886, il demande à la direction de l’Enseignement supérieur un congé de six mois pour embarquer à bord d’un vaisseau de l’État, La Clorinde, envoyé en station sur les côtes de Terre-Neuve. Pour justifier sa demande, il explique qu’il s’occupe depuis longtemps de géologie expérimentale, mais qu’il sent la nécessité d’acquérir, par la pratique, le mode de travail tel qu’il peut s’exécuter sur un vaisseau. Il propose comme programme scientifique « l’examen des sédiments qui amenés par les glaces viennent par leur accumulation constituer le banc de Terre-Neuve proprement dit ».
En réalité, ses travaux dépasseront largement ce cadre. L’exploitation de ses observations, la publicité qu’il en fait sous les formes les plus diverses – rapports scientifiques, récits pittoresques, articles multiples dans des revues grand public – lui permettent de se poser en spécialiste d’une discipline, l’océanographie, qui n’a pas d’existence universitaire officielle en France. Il considère alors que sa mission est de développer un domaine où, selon lui, la France a pris du retard par rapport à la plupart des autres pays. Suite à l’expédition à Terre-Neuve, il semble disposer de réseaux efficaces, puisque à partir de 1888, le directeur de l’Observatoire de Montsouris, le contre-amiral Ernest Mouchez (par ailleurs membre de la Société de géographie de Paris) le charge de faire 5 leçons annuelles d’océanographie aux officiers de l’École des hautes études supérieures de la Marine et aux ingénieurs de l’administration des Télégraphes détachés à Montsouris. C’est d’ailleurs la Marine patronne la publication de son Traité d’océanographie.
En 1891, Thoulet est autorisé par le conseil général des facultés de Paris à dispenser un cours libre d’océanographie à la faculté des lettres. Entre temps (1888 et 1889), il a sollicité auprès du service des missions du ministère de l’Instruction publique, plusieurs missions menées pendant les vacances universitaires – en Norvège, en Écosse et en Suisse – pour faire l’état des études océanographiques dans ces différents pays. En 1895, il participe à la campagne de dragage du Caudan dans le golfe de Gascogne, en compagnie de son collègue René Koehler*. Il est également associé à plusieurs croisières sur le yacht Princesse Alice II du prince Albert 1er de Monaco et c’est à cette occasion qu’il entre en relation avec le géographe et océanographe Camille Vallaux (1870-1945).
Ses missions en France et à l’étranger, comme ses interventions dans des institutions parisiennes, viennent ainsi officialiser ce qui était à l’origine un engagement personnel, voire une passion. Il reste que, pour les cours à Paris, les règlements administratifs le contraignent à faire des demandes de congé à la direction de l’Enseignement supérieur qui s’inquiète de savoir si elles ne contreviennent pas aux intérêts de la Faculté des sciences de Nancy. La correspondance administrative montre que le doyen comme le recteur ne vont pas dans ce sens et apportent régulièrement leur soutien aux demandes de Thoulet.
Pourtant, devant les réticences de l’administration, en 1892, Thoulet fait savoir qu’il est bien déterminé à se rendre chaque semaine à Paris, à ses frais, « et autant de fois qu’il conviendra pendant l’intervalle de liberté qui me reste entre le samedi soir et le jeudi matin, mes cours ayant lieu du jeudi soir au samedi ». Cette conception de l’activité du titulaire d’une chaire de province, hors des frontières de sa discipline, ne correspond pas, de toute évidence, à celle du ministère. Thoulet ne progressera plus dans sa carrière. Promu, au choix, de la 4e à la 3e classe en 1887, il y restera pendant plus de vingt ans. Malgré les rapports favorables des doyens successifs et en dernier lieu de celui du recteur Charles Adam, il n’accède à la 2e classe qu’en 1910 et à la première classe, deux mois avant de prendre sa retraite, en 1913. Le recteur note alors que restera « dans l’histoire de l’enseignement le retard prodigieux de sa carrière ».
Jean-Claude Bonnefont, l’un de ses biographes, pose la question de savoir pourquoi Thoulet n’a jamais demandé à quitter Nancy et sollicité une chaire dans une faculté à moindre distance des deux pôles de recherches océanographiques, Brest et Monaco. On peut penser qu’en usant à la fois de la caution scientifique et de la liberté que lui garantissait son statut, il a fait le choix de continuer à tirer parti d’un contexte local plutôt bienveillant, lui permettant de concilier ses obligations et ses passions scientifiques, à distance raisonnable de Paris où il a pu continuer à cultiver les réseaux nécessaires à l’épanouissement de sa vocation, à défaut de la progression de sa carrière. Ce double engagement l’a conduit à une activité débordante.
À Nancy, Thoulet introduit donc ce qui deviendra une tradition de l’enseignement de la minéralogie à la faculté des sciences, celle de l’étude des minéraux dans la nature, en fonction des milieux où ils ont pris naissance. Cette méthode s’applique non seulement à ses expéditions lointaines, mais également à l’étude des lacs vosgiens.
En ce qui concerne son enseignement proprement dit, dans le cadre du certificat de minéralogie, il dispense deux cours ou conférences d’une heure trente portant sur les caractères physiques et chimiques des minéraux. Ses leçons de cristallographie abordent les lois générales et les différentes théories cristallographiques. Elles sont complétées par son préparateur et assistant, Adolphe Chevallier, qui prend en charge la partie la plus aride, celle des calculs cristallographiques et le suivi des exercices pratiques. Le nombre des étudiants inscrits reste cependant très faible, 5 ou 6. Dans son rapport d’évaluation en 1899, le recteur ne lui en fait pas entièrement grief. Il évoque la concurrence du cours supplémentaire de cristallographie de l’Institut chimique qui dispense les chimistes de se présenter au certificat de minéralogie. Il note néanmoins la bonne tenue du laboratoire du titulaire de la chaire, enrichi d’année en année des instruments de prospection dont il est l’inventeur et des collections de minéraux rapportés de ses expéditions lointaines.
Ses centres d’intérêt multiples ne l’empêchent pas de s’impliquer dans la vie scientifique nancéienne. Il assure par exemple, en 1892, un cours de géographie physique à la faculté des sciences et, un peu plus tard, sous la même dénomination, à la faculté des lettres où il entretient de bonnes relations avec Bertrand Auerbach*, le titulaire de la chaire de géographie. Il publie d’ailleurs, en 1904, le résumé de ses interventions sous le titre L’océan, ses lois, ses problèmes. Il précise bien qu’il s’agit d’un cours libre, qui s’adresse à des candidats à la licence, mais ouvert à un public éclairé. La lecture de cet ouvrage révèle certains aspects de la personnalité de Julien Thoulet. Orateur prolixe et polygraphe sans complexes, il mêle souvent propos scientifiques et digressions poétiques et personnelles.
À sa retraite en 1913, Thoulet est nommé professeur honoraire. Il tente de s’installer à Alger, mais, ne trouvant pas les conditions nécessaires pour poursuivre ses recherches, il revient rapidement à Nancy. Il quitte Nancy suite aux bombardements de 1917 et il semblerait que son laboratoire ait été dispersé. Il s’installe alors à Paris, où l’Institut océanographique lui confie un petit laboratoire de recherche. À cette période il s’intéresse notamment au problème de la circulation océanique et de la densité des eaux en relation avec les éruptions volcaniques profondes.
Au cours de sa carrière, Thoulet est membre des sociétés savantes locales – Société des sciences de Nancy (1883), Académie de Stanislas (1892), Société industrielle de l’Est, Société de géographie de l’Est –. Il s’investit fortement au sein de l’Académie de Stanislas, notamment en donnant une série de conférences dans lesquelles il propose des développements historiques sur les origines de l’océanographie depuis la civilisation chaldéenne. À la Société de géographie de l’Est, il participe au début des années 1890 à l’entreprise internationale d’établissement d’une carte du monde au 1 / 1 000 000e, initiée par le géographe allemand Albrecht Penck et soutenue par la Société de géographie de Paris. Il y travaille avec plusieurs collègues de l’Université de Nancy, notamment Auerbach*, Charles Millot* et Gaston Floquet*.
En 1901, il est le premier lauréat du prix d’océanographie décerné par la Société de géographie de Paris. Au niveau international, il bénéficie d’une certaine réputation scientifique en raison de ses travaux de cartographie sous-marine : ainsi sa carte générale bathymétrique des océans (mesure par sondage des profondeurs marines) est présentée en septembre 1904 au Congrès international de géographie de Washington et adoptée à l’unanimité par les participants. Ce projet avait été initié lors du 7e congrès international de géographie de Berlin en 1899. Thoulet assume alors la tâche ingrate de définir les caractéristiques de cette carte et donne l’impulsion décisive à une œuvre de longue haleine. Il avait déjà une certaine expérience dans ce domaine, comme le montrent les cartes bathymétriques insérées dans ses travaux sur Terre-Neuve et sur les Açores. C’est sur ce terrain que se nouent ses relations avec Albert 1er de Monaco, ce qui lui vaut de figurer parmi les experts faisant partie de ses croisières scientifiques et de présider en 1922-1923 le comité de perfectionnement de l’Institut océanographique de Monaco. Thoulet est par ailleurs membre du Comité des travaux historiques et scientifiques. Il publie des notes dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences jusqu’en 1931. Il mérite sans doute à cette date le titre de « patriarche de l’océanographie française ».
Françoise Birck
Bibliographie
Thoulet Julien (1869), « Sur les formes et les calculs qui ont servi à construire la grande carte gnomonique de l’Europe et des contrées adjacentes », Comptes rendus de l’Académie des sciences, 68, 380.
___ (1874), « Projections gnomoniques », Bulletin de la Société géographique de Paris, 8.
___ (1880), Contributions à l’étude des propriétés physiques et chimiques des minéraux microscopiques, thèse de doctorat, propositions données par la faculté, Paris, Gauthier-Villars.
___ (1886), « Sur le mode de formation des bancs de Terre-Neuve », Comptes rendus de l’Académie des sciences, 103, 1042.
___ (1888), « Mesure de l’intensité des eaux de mer, courants marins qui entourent l’ile de Terre-Neuve », Annales de chimie et de physique, 14.
___ (1890), Océanographie (statique), Paris, L. Baudin et Ce.
___ (1894), « Étude des lacs de Gérardmer, Longemer et Retournemer, dans les Vosges », Comptes rendus de l’Académie des sciences, 118, 1163.
___ (1896), « Observations océanographiques faites pendant la campagne du Caudan dans le golfe de Gascogne », Comptes rendus de l’Académie des sciences, 122, 755.
___ (1897), Les Océanographes de France. Georges Aimé, Nancy, Académie de Stanislas.
___ (1901), Détermination de la densité de l’eau de mer, Anvers.
___ (1901), Étude de fonds marins provenant du voisinage des Açores et de la portion orientale de l’Atlantique nord, Monaco.
___ (1902), « Atlas bathymétrique et lithologique des côtes de France », Comptes rendus de l’Académie des sciences, 135, 369.
___ (1902), « La Notion de la mer chez les peuples anciens, Chaldéens, Égyptiens et Hébreux », Mémoires de l’Académie de Stanislas, A153, 140-161.
___ (1903), Carte bathymétrique des îles Açores d’après les cartes française et anglaises... ; corrigée d’après les sondages exécutés en 1902 par la « Princesse Alice » et les travaux les plus récents, A. Tollemer.
___ (1903), La Notion de la mer chez les peuples anciens, Chaldéens, Égyptiens et Hébreux, Nancy, Académie de Stanislas.
___ (1904), L’océan, ses lois et ses problèmes, Paris.
___ (1908), Instruments et opérations d’océanographie pratique, Librairie militaire R. Chapelot et cie.
___ (1909), « Analyse de fonds sous-marins arctiques », Comptes rendus de l’Académie des sciences, 148, 884.
___ (1909), « Les Débuts de la lithologie sous-marine en France au dix-huitième siècle, Pouget et Lavoisier, », Mémoires de l’Académie de Stanislas, A160, 47-87.
___ (1910), « Océanographes français du dix-huitième siècle », Mémoires de l’Académie de Stanislas, A161, 287-332.
___ (1911), « L’océanographie pendant le Moyen Âge », Mémoires de l’Académie de Stanislas, A162, 137-173.
___ (1912), « Carte bathy-lithologique des fonds côtiers du golfe du Lion », Comptes rendus de l’Académie des sciences, 154, 152.
___ (1914), Les Cartes bathylithologiques de l’Algérie et de la Tunisie, Orléans, Imprimerie A. Gout.
___ (1921), « La circulation océanique et la densité des eaux », Comptes rendus de l’Académie des sciences, 172, 861.
___ (1922), « Éruptions volcaniques sous-marines profondes », Comptes rendus de l’Académie des sciences, 174, 1068.
___ (1922), L’océanographie, Paris, Gauthier-Villars.
___ (1928), « Le cycle du calcaire océanique », Comptes rendus de l’Académie des sciences, 187, 898.
___ (1928), « Le volcanisme abyssal et la double circulation océanique », Comptes rendus de l’Académie des sciences, 187, 992.
___ (1929), « Sources minérales sous-marines », Comptes rendus de l’Académie des sciences, 189, 861.
___ (1930), « Le cycle de l’eau ; les colonnes liquides et les cônes de giration », Comptes rendus de l’Académie des sciences, 191, 1142.
Sources d’archives
Archives nationales : dossier de carrière (F/17/22246), service des missions (F/17/3009/B).
Sources secondaires
Bénard Charles (1907), Rapport général. Exposition coloniale de Marseille (1906) ; section internationale d’océanographie, Marseille, Barlatier.
Bonnefont Jean-Claude (2002), « Julien Thoulet, fondateur à Nancy de l’océanographie française (1843-1936) », Mémoire de l’Académie de Stanislas.
Carpine-Lancre Jacqueline (2003), « Origins of a lasting bathymetric Endeavour », International Hydrographic Review, 4, 6-16.
___ (2005), « Une entreprise majeure de la cartographie océanique : la carte générale bathymétrique des océans », Comité de cartographie française, 184, 6-16.
De Margerie Emmanuel (1905), « La Carte bathymétrique des océans et l’oeuvre de la Commission internationale de Wiesbaden », Annales de géographie, 14, 385-398.
Vallaux Camille (1936), « Nécrologie de Julien Olivier Thoulet », Annales de géographie, 45, 217-218.
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