Léon LÉVY

1867, 1938
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Léon
Lévy
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Histoire
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Texte
; par :
Étienne Bolmont

Léon LÉVY (1867-1938)

Chargé de cours d’histoire coloniale

Léon Lévy est né à Lyon le 31 mai 1867. Son père y est officier d’administration. En octobre 1893, il épouse à Lyon Sophie Schneider (1870- ?), fille d’un imprimeur. Le couple a un fils, André. Après son mariage, Léon Lévy associe le nom de sa femme au sien et prend l’habitude de signer Lévy-Schneider ou Lévy dit Lévy-Schneider. Il meurt à Lyon le 13 novembre 1938 et est enterré, ainsi que son épouse et son fils, au cimetière israélite de Vaucouleurs dans la Meuse d’où une partie de sa famille est issue.

Léon Lévy accomplit sa scolarité secondaire au lycée Ampère de Lyon. Il est reçu à l’agrégation d’histoire et géographie en 1891, puis il devient docteur ès lettres à la Sorbonne avec une thèse d’histoire : Le Conventionnel Jeanbon Saint-André, membre du Comité de salut public, organisateur de la marine de la Terreur, 1749-1813. Cette thèse est remarquée par la qualité de son écriture, de sa documentation et par l’exemplarité de la méthode historique qu’il utilise. Il doit pourtant se contenter de la mention honorable à cause de la deuxième thèse, latine, qu’il voit vivement critiquée.

Suite à l’agrégation, Léon Lévy entre dans l’enseignement secondaire et enseigne successivement dans les lycées d’Aurillac, Montauban, Marseille, pour revenir au lycée Ampère de Lyon. Il entre dans l’enseignement supérieur en devenant chargé de cours d’histoire à la Faculté des lettres de Nancy. En 1907, il est également chargé de cours à l’Institut agricole et colonial de la Faculté des sciences de Nancy, où il enseigne l’histoire coloniale.

Il rejoint la Faculté des lettres de Lyon, toujours comme chargé de cours : il enseigne l’histoire de Lyon, puis en 1912, l’histoire contemporaine. Il est ensuite nommé professeur à la chaire d’histoire contemporaine. Il intervient aussi dans la préparation du professorat des Écoles Normales. Il prend sa retraite en 1937, un an avant son décès. Officier de l’Instruction publique en 1909, il devient chevalier de la Légion d’honneur en 1929.

Léon Lévy-Schneider est l’auteur de nombreux ouvrages sur la période de la Révolution et du Premier Empire. En 1928, avec Alphonse Roubaud, il publie un ouvrage d’histoire contemporaine pour la classe de première. Il écrit dans la Revue d’histoire de Lyon, La Révolution Française et dans la Revue de l’Université de Lyon.

Étienne Bolmont

 

Bibliographie

Levy-Schneider Léon Les idées politiques des lycéens au siècle dernier, Lyon, Imprimerie de Schneider.

___ (1901), Le Conventionnel Jeanbon Saint-André, membre du Comité de salut public, organisateur de la marine de la Terreur, 1749-1813, Paris, F. Alcan.

___ (1913), Un commissaire général de la République à Lyon : correspondance de Martin Bernard avec sa famille, 1848-1849, Lyon, A. Rey.

___ (1921), L’Application du Concordat par un prélat d’ancien régime, Mgr Champion de Cicé, archevêque d’Aix et d’Arles (1802-1810), Paris, F. Rieder et Cie.

Levy-Schneider Léon & Roubaud Alphonse (1928), Histoire contemporaine jusqu’au milieu du 19e siècle : classe de première (garçons et jeunes filles), Paris, A. Colin.

Sources secondaires

Bulletin de la Société des amis de l’Université de Lyon, 1911-1912.

André A. (1938), « L. Lévy-Schneider », Les Études rhodaniennes, 14, 2-3, 206–208.