Georges LACHMANN

1876, 1942
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Georges
Lachmann
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Brasserie, Alimentaire
;
Texte
; par :
Jean-René Cussenot

Georges LACHMANN (1876-1942)

Chef de travaux de fabrication en brasserie

Georges Louis Lachmann est né le 31 janvier 1876 à Fontenay-le-Comte (Vendée). Il est le second des trois enfants de François Lachmann et de Clémentine Héraud, lingère, qui décédera deux semaines après la naissance du dernier enfant, alors que Georges n’a que deux ans. Son père est ouvrier brasseur, puis exerce le métier d’entrepositaire de bière et de brasseur. En 1906, Georges Lachmann se marie à Troyes avec Marguerite Velut (1883-1965), fille d’un agriculteur de cette ville. L’un des témoins de son mariage est Damas Bück, brasseur à Bar-sur-Seine (Aube) et de la même promotion que lui à l’École de brasserie de Nancy de la Faculté des sciences de Nancy. L’autre témoin est Alfred Bonnette, fils d’un malteur nancéien et fondateur de la malterie que dirige alors Georges Lachmann. Il décède à Ris-Orangis le 28 août 1942.

Sans doute fait-il sa scolarité à Fontenay-le-Comte puisqu’il y habite durant ses vingt premières années. En 1896, Georges Lachmann entre à l’École de brasserie de Nancy. À sa sortie, il est recruté comme contremaître à la brasserie de Kerinou devenue « Le Frapper-Goux et cie » à Lambezellec (Finistère). Il y reste peu de temps et effectue son service militaire à partir de novembre 1897.

En 1902, il effectue un « tour de France » ; on le retrouve successivement à Fontenay, Crépy-en-Valois, Beaune et Angoulème. En 1904, il revient dans son école de formation pour y exercer les fonctions de chef de travaux de fabrication. Il occupe ce poste durant un an, avant de devenir directeur de la malterie Bonnette (ou malterie de Champagne) à La Chapelle-Saint-Luc (Aube), poste qu’il occupe au moins jusqu’à sa mobilisation en août 1914. Il est alors affecté au 6e régiment d’artillerie à pied avant de passer au 8e régiment d’artillerie à pied en mars 1915. Il revient ensuite au 6e régiment d’artillerie en mars 1916. Il termine la guerre au 155e régiment d’artillerie à pied qu’il a rejoint en octobre 1918.

Il est démobilisé à La Chapelle-Saint-Luc en février 1919, mais quitte bientôt cette commune pour prendre la direction de la malterie de Pithiviers. Située aux confins de la Beauce et du Gâtinais, cette malterie a été fondée en 1917 par un négociant en semences et céréales, suite à la destruction d’une partie des malteries du nord de la France. Elle produit alors une douzaine de tonnes de malt par jour. Cette malterie existe toujours et appartient au groupe Soufflet.

Notons qu’en 1920, il effectue un don de 20 francs pour élever un monument aux soldats morts pour la France à Pithiviers (Loiret). En mars 1925, il est fait chevalier dans l’ordre du mérite agricole et réside toujours dans le Loiret. En cette même année naît leur fille Jacqueline. En 1927, la famille quitte Pithiviers et il part travailler à la Cidrerie moderne à Avon-Fontainebleau.

Il quitte rapidement cette entreprise pour devenir directeur technique à la malterie de Ris-Orangis, fondée en 1887 par le baron Max Springer et rachetée en 1924 par le groupe des Malteries franco-belges.

Jean-René Cussenot

Sources d’archives

Actes d’état civil de Vendée et de la ville de Troyes (Aube).

Recensements de 1906 et 1911 à la Chapelle-Saint-Luc et de 1926 à Pithiviers.

Liste électorale de 1927 à Pithiviers.

Recensements de la population de 1931 et 1936 et acte d’état civil de Ris-Orangis.

Registre militaire de Vendée, classe 1896, matricule 104.

Sources secondaires

Journal du Loiret, 27/02/1920.

Journal officiel du 24 mars 1925 p 2978.

Liste électorale de 1927 à Pithiviers.

Bulletin de l’Association amicale des anciens élèves de l’École de brasserie de Nancy 1927-1928.