Louis HUBLER

1888, 1966
;
Louis
Hubler
;
Électrotechnique
;
Texte
; par :
Étienne Bolmont

Louis HUBLER (1888-1966)

Chef de travaux d’électrotechnique

Louis Célestin Hubler est né le 14 février 1888 à Rombach-le-Franc dans le Haut-Rhin. Son père, Joseph Hubler (1851-1929) est instituteur ; sa mère, Élisabeth Conraux (1853-1931) est la fille du maire de Rombach. Le 25 septembre 1920, Louis Hubler épouse à Nancy Hélène Mensier (1888-1970). Le couple aura 4 enfants, Michel (1921-1945), Jean (1923-1989), Odile (1925-1971) et Hélène (1927- ?), tous nés à Lille. La famille revient en Alsace en 1933, puis rejoint Toulouse au début de la Seconde Guerre mondiale et de nouveau l’Alsace après 1945. Louis Hubler décède le 14 novembre 1966 à Mulhouse.

Après ses études secondaires, Louis Hubler est admis en 1907 à l’École polytechnique de Zurich d’où il sort avec le titre d’ingénieur en 1911. En novembre 1911, il est nommé délégué dans la fonction de préparateur de mécanique appliquée à la Faculté des sciences de Nancy, où il remplace Trillat, lui-même également diplômé de l’École polytechnique de Zurich. Deux ans plus tard, en novembre 1913, il devient chef de travaux pratiques de mécanique appliquée à l’Institut électrotechnique, sur un emploi nouveau, payé sur les excédents des droits de travaux pratiques de l’institut. En 1914-1915, il est chargé de conférences supplémentaires, et son poste est renouvelé jusqu’en 1920. En 1918 et 1919, il est chargé d’une conférence d’éléments de machines. En janvier 1920, il devient chef de travaux d’électrotechnique, poste nouvellement créé. Il démissionne à l’automne, remplacé sur son poste par André Martin. On manque d’informations sur l’activité militaire d’Hubler durant la Première Guerre mondiale. Cependant, les sources indiquent qu’il fait partie du corps des interprètes du ministère de la Guerre et qu’il est interprète-stagiaire de réserve en 1922 dans le premier escadron du train des équipages. Il est finalement élevé au grade d’interprète-lieutenant de réserve en août 1935.

En 1933, il entre à la Société alsacienne de constructions mécaniques à Mulhouse où il a le titre de chef ingénieur. Après la Deuxième Guerre mondiale, il reprend son poste et dirige le service des compresseurs et pompes de l’entreprise.

Outre cette activité professionnelle dans l’industrie, à partir de 1945, il donne des conférences de physique industrielle à l’École de chimie de Mulhouse et un cours de moteurs et machines thermiques. Il démissionne de ces fonctions au début des années 1950.

Étienne Bolmont

Sources secondaires

Généalogie élaborée par Laurent Rabany : http://changi.jimdo.com/généalogie/mes-histoires/odile-hubler-assassinée/

Schweizerische Bauzeitung, 1966 dans http://retro.seals.ch (service de la bibliothèque de l’ETH, École polytechnique fédérale de Zurich).