Louis GRANDEAU

1834, 1911
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Louis
Grandeau
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Chimie, Agriculture
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Texte
; ; par :
Fabien Knittel, Laurent Rollet

Louis GRANDEAU (1834-1911)

Professeur de chimie agricole et de physiologie appliquée à l’agriculture et doyen

Louis Nicolas Grandeau est né à Pont-à-Mousson le 28 mai 1834. Il porte les prénoms de son grand-père maternel, Louis Nicolas Lacretelle, ancien notaire. Son père, Jean François Joseph Grandeau est pharmacien dans cette même ville où il a épousé Marie Joseph Lacretelle. Les Grandeau sont une famille de notables lorrains, type même de la bourgeoisie intellectuelle de province au 19e siècle. En 1855, Louis Grandeau épouse Barbe Sophie Drouot dont le père est pharmacien à Nancy et neveu du général d’Empire Antoine Drouot ; ils auront 6 enfants. Son fils Henry Grandeau* l’assistera dans ses travaux, notamment au sein de la Station agronomique de l’Est puis au Conservatoire national des arts et métiers. Après une longue et brillante carrière, à la fois d’enseignant et de chercheur, Grandeau décède en Suisse à Interlaken (Canton de Berne) le 21 septembre 1911. Il est inhumé à Nancy.

Après des études secondaires au collège de Pont-à-Mousson, Louis Grandeau obtient une licence ès sciences à Paris, en Sorbonne. Il est ensuite préparateur de chimie à l’École secondaire de médecine de Paris, de 1855 à 1857. De 1857 à 1868, il est préparateur libre au sein du laboratoire d’Henri Sainte-Claire Deville à l’École normale supérieure. Durant la même période, il assure la même fonction auprès de Claude Bernard au Collège de France. Tout en préparant ses thèses, Grandeau enseigne la chimie au sein de l’Association philotechnique pour l’instruction gratuite des ouvriers de Paris (1859-1868). Dans les années 1860, il se passionne pour les travaux de l’anatomiste Louis Pierre Gratiolet : auteur de nombreux travaux en anatomie comparée, Gratiolet est alors un des meilleurs spécialistes français du cerveau et il s’oppose aux thèses de Paul Broca sur les liens entre l’intelligence et la taille du cerveau. À la mort de Gratiolet, Grandeau lui consacre un long ouvrage Gratiolet : de la physionomie et des mouvements d’expression (1865).

Comme il l’indique dans ses « titres et travaux » (publiés en 1900), Grandeau est docteur en médecine (il a même obtenu un prix de thèse de la Faculté de médecine de Paris), pharmacien de 1re classe et docteur ès sciences physiques de la Faculté de Paris. Il choisit la matière de sa première thèse dans sa ville natale puisqu’il décide d’effectuer l’analyse chimique de l’eau minérale de Pont-à-Mousson. Intitulée Méthode générale d’analyse des eaux. Recherches sur la nature et la composition de l’eau minérale de Pont-à-Mousson, cette thèse est soutenue en juillet 1860 à l’École supérieure de pharmacie de Paris. Grandeau y expose une méthode d’analyse chimique de l’eau accompagnée d’une étude sur les vertus thérapeutiques de l’eau minérale de Pont-à-Mousson.

Pendant deux ans, de 1860 à 1862, toujours sous la direction de Sainte-Claire Deville, Grandeau prépare une seconde thèse en chimie qu’il soutient en décembre 1862 : Analyse spectrale, recherches sur la présence de rubidium et du caesium dans les eaux naturelles, les minéraux et les végétaux. Cette thèse est dédiée à Robert Wilhelm Bunsen et Gustav Kirchhoff, chimistes allemands renommés qui ont découvert le rubidium et le césium par spectroscopie et avec lesquels Grandeau a travaillé lors d’un séjour outre-Rhin. Au début des années 1860, Bunsen et Kirchhoff, ont totalement renouvelé les techniques de la chimie analytique grâce à l’analyse spectrale. La spectroscopie devient alors la méthode d’analyse chimique élémentaire en vogue à laquelle Grandeau cherche à donner toute sa légitimité dans sa thèse, qui se révèle un travail de pointe.

L’année 1867-1868 est consacrée par Grandeau à une mission d’étude sur les stations agronomiques en Prusse, confiée par le ministre de l’Instruction publique Victor Duruy, où il découvre le fonctionnement de ces structures de recherches dédiées à l’agrochimie et principalement au contrôle des engrais. Cette mission est pour lui l’occasion de rencontrer de nombreux agronomes allemands dont Hermann Hellriegel connu pour ses travaux sur le rôle des légumineuses et leur pouvoir fixateur d’azote. À son retour en France, en novembre 1868, il est nommé chargé de cours de chimie agricole à la Faculté des sciences de Nancy. Trois ans plus tard, en 1871, il obtient la chaire nouvellement créée de chimie agricole et de physiologie appliquée à l’agriculture. Simultanément, à partir de cette date, et jusqu’en 1888, il occupe la chaire d’agriculture de l’École nationale forestière de Nancy. En avril 1878, il est nommé doyen par délégation pour remplacer le mathématicien Nicolas Renard*, alors très malade. Grandeau conserve cette fonction jusqu’en 1888. À cette date, il est en effet appelé au Conservatoire national des arts et métiers, d’abord en tant que suppléant, puis en tant que successeur du titulaire de la chaire d’agriculture, Édouard Lecouteux (1819-1893). Grandeau quitte Nancy avec le titre de doyen honoraire. Son élève Edmond Henry* prend sa succession à l’École forestière. La station agronomique de l’Est est alors transférée à Paris où elle est implantée au Parc des Princes.

Par ses enseignements et ses activités de chercheur, Grandeau correspond bien au modèle humboldtien de l’enseignant-chercheur qu’il a pu découvrir lors de sa mission d’étude en Prusse. À la fin des années 1860, la chimie agricole, qui s’est imposée à l’agronomie, est une discipline qui s’exerce dans ces lieux bien spécifiques que sont les stations agronomiques nées outre-Rhin. Grandeau revient convaincu que la station agronomique et son champ d’expérience correspondent à la structure de recherche et de liaison avec le monde agricole la plus pertinente et la plus efficace. Il n’aura alors de cesse de promouvoir ce concept de la station agronomique, pour reprendre l’expression de Nathalie Jas. Dès son retour en France en 1868, il fonde à Nancy la station agronomique de l’Est. Il obtient de l’État et de la Société centrale d’agriculture les crédits nécessaires pour équiper un laboratoire et créer un champ d’expériences d’environ un hectare à La Malgrange à Jarville, lieu même où le Duc de Lorraine, Stanislas, faisait effectuer des expériences agronomiques dans la seconde moitié du 18e siècle. Cette station est la première officiellement créée en France : elle bénéficie sans doute d’une configuration historique favorable. Elle est perçue comme une innovation institutionnelle et scientifique par la communauté des agronomes de l’époque. Pourtant, Jean-Baptiste Boussingault pratique depuis plusieurs années alors des expériences agronomiques en Alsace. Toutefois Grandeau précise rapidement la différence nette entre un laboratoire de recherches chimiques appliquées à l’agriculture et une station agronomique : « [une station agronomique] est avant tout un établissement d’utilité publique destiné à mettre au service des praticiens de profession les enseignements de la science et non pas des laboratoires de recherches consacrés à des travaux personnels comme les laboratoires justement célèbres de Lawes et Gilbert à Rothamsted, de M. Boussingault à [Pechelbronn] ». En 1869, Grandeau organise à Nancy un important congrès agricole où il explicite les objectifs qu’il assigne à une station agronomique. Au sein de cette structure, il s’agit de faire des recherches et des expériences sur les productions agricoles, tant animales que végétales, de diffuser les connaissances scientifiques et techniques acquises tout en favorisant la création d’autres champs d’expériences ; il s’agit aussi de faire des analyses notamment d’engrais pour les agriculteurs des environs et de les conseiller. Grandeau utilise sa notoriété pour faciliter la création, en 1879, de l’École pratique d’agriculture de Tomblaine. Elle est baptisée « Mathieu de Dombasle » en hommage au fondateur d’un enseignement agricole pratique dont il est un des héritiers et continuateurs. Le champ d’expériences de la station agronomique de l’Est est aussitôt installé à Tomblaine au sein de l’exploitation agricole qui jouxte l’école d’agriculture.

Les travaux de la station agronomique de l’Est sont fondés sur des démarches expérimentales structurées par les allers et retours entre le laboratoire et le champ d’expériences. Ceux-ci sont donc essentiels au bon fonctionnement de la recherche au sein de la station agronomique. C’est un dispositif-clé de la démarche scientifique de l’agronomie de cette seconde moitié du 19e siècle. Par exemple, à Tomblaine, Grandeau installe cinq cases lysimétriques. Cet équipement a pour but de mesurer les flux d’éléments chimiques migrant sous le sol lors de comparaisons de techniques de fertilisation minérale et organique. Le premier dispositif de cases lysimétriques est opérationnel à Rothamsted dès 1832, élaboré par Lawes et Gilbert, mais le procédé est amélioré par Grandeau, à tel point qu’aujourd’hui encore les agronomes utilisent les principes techniques essentiels des cases lysimétriques mises au point à Tomblaine. Grâce à la station agronomique de l’Est, Grandeau réussit à faire de la Lorraine, et plus particulièrement de Nancy, un pôle agronomique de première importance en Europe.

Les travaux scientifiques de Grandeau portent sur un grand nombre de domaines. Ses premières recherches visent à perfectionner les méthodes d’analyse des eaux puis se portent sur l’étude de deux éléments rares, le rubidium et le césium. À Nancy, dans les années 1870, il s’intéresse à l’humus des sols. Il découvre ce que les spécialistes appelleront plus tard le complexe organominéral et il démontre que la matière organique n’est pas absorbée par les racines, mais reste dans le sol pour disparaître plus ou moins lentement. Il mène par ailleurs des expériences sur les engrais – une question sensible à son époque en raison de la pénurie d’engrais en France – et il se lance, comme beaucoup d’autres savants, dans l’étude stérile de l’action de l’électricité sur les végétaux. Il mène des études avec Henry* sur le chernozum russe, une terre d’Ukraine connue pour sa grande fertilité. Au lendemain de la guerre de 1870, la Compagnie des voitures de Paris lui confie la tâche de rationaliser l’alimentation des milliers de chevaux de fiacre qu’elle emploie au quotidien. Il s’agit d’un problème de première importance d’un point de vue économique et pour le résoudre, Grandeau dispose de moyens considérables : plusieurs assistants, des animaux d’expérience, un laboratoire moderne. De ces travaux, dont les résultats seront publiés jusqu’en 1905, on tirera des normes d’alimentation des chevaux qui seront largement utilisées par la suite. Dans ce domaine, Grandeau n’apportera cependant pas de connaissances nouvelles, les travaux de base ayant déjà été réalisés auparavant par Boussingault. Certaines sources le créditent d’avoir été le premier à signaler dans un article la présence du doryphore en France. Au final, à la fin du 19e siècle, Grandeau est probablement l’agronome français qui a le meilleur réseau de relations internationales. Il organise en 1881 et 1889 les deux premiers congrès internationaux des directeurs de stations agronomiques. En 1900, le troisième congrès a lieu dans le cadre de l’Exposition universelle ; c’est lui qui en rédige le rapport en 1906 sous le titre L’agriculture et les institutions agricoles du monde au commencement du 20e siècle. Grandeau est aussi un diffuseur : il collabore très tôt à des journaux scientifiques ou agricoles. Lors de la dizaine d’années qu’il passe à Nancy, par exemple, il rédige une trentaine de publications, articles scientifiques ou textes de vulgarisation. Il écrit régulièrement dans Le bon cultivateur et les Annales de la Société centrale d’agriculture de Nancy. Il est à l’origine de la création, en 1872, des Annales de la science agronomique française et étrangère dont il est rédacteur en chef. En 1893, Grandeau fonde et dirige le Journal d’agriculture pratique. Savant et enseignant, Grandeau est aussi journaliste, activité qui lui prend beaucoup de temps durant ses années parisiennes. Très tôt, dès 1861, il est rédacteur au Temps, journal dont il est membre fondateur d’après François Le Tacon, et pour lequel il rédige des centaines d’articles de haute vulgarisation scientifique. Il collabore enfin à d’autres revues, dont La revue des cultures coloniales, le Journal des économistes, etc.

À Nancy, Grandeau s’investit au sein de la Société des sciences à partir de 1880. L’année suivante, il est nommé par le ministère de l’Agriculture inspecteur des stations agronomiques et des laboratoires agricoles. C’est une fonction créée pour lui, ce qui montre son influence et son importance dans le monde agronomique français à la fin du 19e siècle. Quelques années plus tard, il est promu au rang d’inspecteur général de l’agriculture. Parmi les nombreuses distinctions qui jalonnent son parcours, on notera qu’il sera successivement chevalier (1867), officier (1878) puis commandeur (1900) de la Légion d’honneur et qu’il recevra vers la fin de sa vie la médaille d’or de la Société française d’agriculture. Ces distinctions viennent récompenser le rayonnement international de ses travaux : au cours de sa carrière, Grandeau sera en effet membre d’un très grand nombre d’académies et de sociétés savantes liées à l’agriculture : Société royale d’agriculture d’Angleterre, Association centrale agricole de Bavière, Académie d’agriculture de Suède, Académie royale d’agriculture de Turin, Société impériale d’agriculture de Moscou, Société d’horticulture du Portugal, etc. Il sera par ailleurs membre associé étranger de l’Académie des sciences de Stockholm.

Fabien Knittel & Laurent Rollet

Bibliographie

Grandeau Louis (1861), Sur l’existence du caesium, du rubidium, de la lithine, de la strontiane et de l’acide borique dans les eaux thermo-minérales de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne), Strasbourg, imprimerie de Silbermann.

___ (1862), Analyse spectrale, Paris.

___ (1863), Leçon sur le rubidium et le cœsium, Paris, Imprimerie de Charles Lahure.

___ (1863), Revue des sciences et de l’industrie pour la France et l’étranger, Paris.

___ (1863), Instruction pratique sur l’analyse spectrale, Paris, Mallet-Bachelier.

___ (1864), Notice sur la grotte thermale de Monsummano (Toscane), Paris, G. Baillière.

___ (1866), Recherches chimiques sur l’eau thermale sulfurée de Schinznach, canton d’Argovie (Suisse), Paris, Imprimerie de E. Martinet.

___ (1869), Stations agronomiques et laboratoires agricoles, Paris, Librairie agricole de maison rustique.

___ (1869), Stations agronomiques et laboratoires agricoles, Paris, Librairie agricole de la Maison rustique.

___ (1870), De la non-absorption par la peau dans le bain médicamenteux, Paris, G. Baillière.

___ (1872), Fabrique de potasse à la Neuveville, Nancy, Académie de Stanislas.

___ (1873), De l’Influence de la composition chimique du sol sur la végétation du pin maritime ("Pinus pinaster" Soland), Paris, Gauthier-Villars.

___ (1877), Traité d’analyse des matières agricoles, Paris, Berger-Levrault et Librairie agricole de la Maison rustique.

___ (1878), Annales de la station agronomique de l’Est. Chimie et physiologie appliquées à la sylviculture (travaux de 1868 à 1878), Paris, Berger-Levrault.

___ (1878), Exposition universelle de 1878. École forestière. Recherches chimiques sur la végétation forestière, Paris, Berger-Levrault.

___ (1879), Influence de l’électricité atmosphérique sur la nutrition des végétaux, Paris, Gauthier-Villars.

___ (1879), Cours d’agriculture de l’École forestière, Paris, Berger-Levrault.

___ (1882), Compagnie générale des voitures. Études expérimentales sur l’alimentation du cheval de trait. Rapport adressé au conseil d’administration, Nancy, Berger-Levrault.

___ (1885), La production agricole en France, son présent et son avenir, Paris, Berger-Levrault.

___ (1887-1893), Études agronomiques, Paris, Hachette.

___ (1888), La production du blé en France, ce qu’elle est, ce qu’elle devrait être, Paris, La Meunerie française.

___ (1888), L’alcool, la santé publique et le budget, Paris, La librairie du Temps.

___ (1889), L’épuisement du sol et les récoltes : le fumier de ferme et les engrais complémentaires, Paris, Hachette.

___ (1889), Culture et production des céréales en Europe et dans le Nouveau Monde, Paris, La Meunerie française.

___ (1893), L’alimentation de l’homme et des animaux domestiques. Paris, Firmin-Didot.

___ (1893), La fumure des champs et des jardins : instruction pratique sur l’emploi des engrais commerciaux : nitrates-phosphates-sels potassiques, Paris, Imprimerie de C. Pariset.

___ (1894), Liste des publications et travaux scientifiques, Paris, Imprimerie de C. Pariset.

___ (1895), Importance du nitrate de soude en agriculture, quantités à donner aux terres pour les diverses récoltes... époque et mode d’emploi du nitrate, résultats, Paris, Imprimerie de C. Pariset.

___ (1896), Les scories de déphosphoration (phosphate Thomas-Gilchrist), Paris, Imprimerie de C. Pariset.

___ (1901), Le phosphate Thomas, scories et nitrate de soude, production, consommation et emploi en 1900, Paris, Imprimerie de C. Pariset.

___ (1901), Le mouvement agricole : L’agriculture, la science et l’association. Le mouvement coopératif en Danemark, Paris, Guillaumin et compagnie.

___ (1903), L’alcool et la production de l’énergie musculaire, Paris, Guillaumin.

___ (1903), La question sucrière en 1903. Valeur et rôle alimentaires du sucre chez l’homme et chez les animaux, Paris, Berger-Levrault.

___ (1906), La production électrique de l’acide nitrique avec les éléments de l’air, Paris, Berger-Levrault.

___ (1912), L’agriculture et les institutions agricoles du monde au commencement du 20e siècle, Paris, Imprimerie nationale.

Sources d’archives

Archives nationales : on ne trouve pas de dossier de carrière sur Grandeau aux Archives nationales mais certains dossiers permettent de caractériser plusieurs aspects de son parcours : ses études de médecine (AJ/16/6804), sa mission en Allemagne (F/17/2972) ainsi que des « affaires particulières » (F/8/156). Ces deux dernières cotes n’ont pu être consultées en raison de leur état de dégradation. Voir également son dossier de Légion d’honneur (LH/1187/3).

Sources secondaires

Boulaine Jean (1994), « Grandeau, Louis (1814-1911) », in Fontanon Claudine & Grelon André, Les professeurs du Conservatoire national des arts et métiers, dictionnaire biographique (1794-1955), Paris, INRP, 576-581.

Boulaine Jean & Feller C. (1985), « L. Grandeau (1834-1911), professeur à l’École forestière », Revue forestière française, 449-455.

Jas Nathalie (1997), « La promociòn de la investigaciòn agronòmica en francia durante el siglo XIX. L. Grandeau, las estaciones agronòmicas y el control de los fertilizantes », Noticiarion de historia agraria. Revista semestral del Seminario de historia agraria, 14, juillet-décembre, 195-212.

___ (2001), Au carrefour de la chimie et de l’agriculture, les sciences agronomiques en France et en Allemagne, 1840-1914, Paris, EAC.

___ (2005), « Déqualifier le paysan, introniser l’agronomie. France 1840-1914 », Écologie et politique, 31, 45-55.

Knittel Fabien (2006), « L’analyse chimique de l’eau en Lorraine avant Pasteur. Mathieu de Dombasle et Louis Grandeau », Le pays lorrain, 87, 1, 63-66.

___ (2013), « Louis Nicolas Grandeau, un savant face à la guerre et à ses conséquences immédiates », in Mazauric Simone, Les savants, la guerre et la paix, Paris, Éditions du CTHS.

Le Tacon François (2001), « Louis Nicolas Grandeau (1814-1911), un des pères de la Révolution agricole au dix-neuvième siècle », Mémoire de l’Académie de Stanislas, XXV, 51-64.

Sagnier Henry (1894), Louis-Nicolas Grandeau, titres et travaux, Document de l’Académie d’agriculture de France.

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