Dominique Alexandre GODRON
Dominique Alexandre GODRON (1807-1880)
Professeur d’histoire naturelle et doyen
Dominique Alexandre Godron est né à Hayange (Moselle) le 25 mars 1807 dans une famille bien connue, plusieurs de ses aïeuls ont été maires de la ville. Son père, Noël Alexandre (1781-1812), est caissier aux Forges d’Hayange (propriété de la famille de Wendel), sa mère, Marie Barbe Habay (1782-1827) fait partie d’une famille à laquelle les de Wendel sont redevables, par suite d’évènements survenus lors de la Révolution française.
En janvier 1834, Godron épouse à Nancy Thérèse Marguerite Louise Hanriot (1811-1872), fille d’un inspecteur d’académie de Nancy. De cette union naissent deux enfants, Anne Marie Élisabeth en février 1835 et Charles Alexandre Paul (1836-1906) un an plus tard. Ce dernier, polytechnicien (promotion 1856), devient ingénieur général du Génie maritime, puis, comme directeur de constructions navales, il construit le Redoutable, premier bâtiment en acier de la Marine nationale ; il sera commandeur de la Légion d’honneur. Dominique Alexandre Godron décède à Nancy le 16 août 1880 et lègue à la ville de Nancy son herbier et sa bibliothèque.
À l’âge de 5 ans, Godron perd son père. Ce dernier, sur son lit de mort, aurait fait promettre à sa femme de consacrer leur modeste fortune aux études de leur fils. Un parent de son mari, l’abbé André, curé d’Hayange, commence son éducation et lui donne des leçons de français et de latin. De 1819 à 1826, Godron fait ses études secondaires au Collège Stanislas à Paris, où il côtoie les enfants de Wendel, leurs parents sont ses correspondants, et il passe avec succès ses baccalauréats ès sciences et ès lettres. À son retour, il devient commis aux Forges d’Hayange pour assister sa mère gravement malade ; celle-ci décède en 1827.
Il part alors à Strasbourg pour suivre des études supérieures à la faculté de médecine. Il y suit en particulier le cours d’histoire naturelle de Christain Gottfried Nestler, qui l’initie à la botanique. Pendant cette formation, il participe pendant deux mois comme auxiliaire au soutien des victimes de l’épidémie de choléra à Metz. Cette expérience semble l’avoir éloigné de sa vocation de médecin. Il soutient finalement sa thèse de médecine sur L’implantation du placenta sur l’orifice interne du col utérin en décembre 1833. Il passera ensuite une thèse de sciences en 1844.
En décembre 1831, il commence sa carrière professionnelle à Strasbourg où il réussit le concours d’aide de clinique à la faculté de médecine et entre aux services de clinique chirurgicale et de clinique médicale. Après sa thèse, en janvier 1834, il démissionne et quitte Strasbourg pour Nancy, où il ouvre un cabinet médical. Il est médecin de charité, vaccinateur en 1835, et médecin de la salle d’asile de Sainte-Anne en 1840.
Il réussit le concours de recrutement de l’École secondaire de médecine de Nancy, en même temps que Nicolas Blondlot. Il est nommé professeur suppléant en novembre 1835, chargé de la suppléance des opérations médicales et des accouchements. En octobre 1836, il est chargé des cours de matière médicale, d’histoire naturelle et de physiologie, puis, promu professeur adjoint en 1937, il est alors déchargé de la physiologie. Il obtient, en 1843, le poste de professeur d’histoire naturelle et de matière médicale. En 1844, parallèlement à son emploi de professeur à l’École secondaire de médecine de Nancy, il obtient à Strasbourg successivement la licence ès sciences et le doctorat ès sciences avec deux thèses, une principale en botanique, De l’hybridité chez les végétaux et une de pure érudition en géologie, De l’origine des eaux thermales. En 1847, succédant à Jean-Baptiste Simonin, il devient directeur de l’École préparatoire de médecine qui remplace l’École secondaire de médecine de Nancy. Pour cette fonction, il ne reçoit que 1 500 francs, ce qui l’oblige à continuer à exercer la médecine, et l’empêche de s’investir davantage dans ses recherches.
Il demande alors un poste de recteur « dans l’espoir que l’administration lui laissera plus de loisir que la médecine pour se livrer à la science ». Il bénéficie de nombreux soutiens, notamment dans les milieux religieux et Prosper Guerrier de Dumast, dans une lettre de février 1850, affirme que les « travaux physiologiques [de Godron] sont spiritualistes, ils coïncident même avec les données de la Genèse, et nous avons eu lieu de citer l’un de ses mémoires dans un passage du volume de Foi et Lumière ».
À partir d’août 1850, reconnu pour ses qualités d’administrateur, il est nommé recteur départemental d’académie. Il est affecté à Vesoul en 3e classe (août 1850-mars 1851), puis à Montpellier en 2e classe (mars 1851-septembre 1853). Il a du mal à s’adapter au climat « brûlant » de Montpellier et doit prendre un congé suite à une attaque de choléra sporadique. Dès le mois d’octobre, il fait une demande de mutation pour Nancy, qui reste vaine. Quand une chaire d’anatomie à la Faculté de médecine de Montpellier se libère en 1853, il croit pouvoir y postuler, mais très vite, il abandonne et se retrouve à devoir gérer un conflit entre deux factions internes à l’université. Accusé d’autoritarisme, endurant des changements d’orientation du conseil de la faculté, en butte à des rumeurs comme celle de mettre à la retraite d’office les professeurs les plus âgés, il est finalement désavoué par le ministre. Il quitte la ville pour Besançon où il est recteur de septembre 1853 à septembre 1854. En 1854, la situation des recteurs départementaux est remise en cause par la réforme qui réduit à 16 les académies. Godron semble bien placé, il a le soutien du préfet du Doubs, et il désire rester en poste dans la nouvelle académie de Besançon, mais le ministre l’oriente vers l’enseignement supérieur, au vu des « excellents souvenirs [qu’il a] laissés à Nancy en tant que directeur de l’école de médecine et la haute influence [qu’il a] acquise depuis comme recteur d’académie ».
Le 24 août 1854, Hippolyte Fortoul lui promet son affectation à la Faculté des sciences de Nancy nouvellement créée. Il est mis en disponibilité avec traitement, en attendant sa nomination et, le 29 novembre 1854, il est nommé professeur d’histoire naturelle et doyen. Il fait ainsi partie des quatre premiers professeurs de la faculté, avec Hervé Faye* (mathématiques), Jean-Marie Seguin* (physique) et Jérôme Nicklès* (chimie). Godron commence sa carrière universitaire dans des conditions difficiles : comme professeur, il doit enseigner toutes les sciences naturelles, il enseigne la zoologie et la botanique, mais il abandonne la géologie ; parallèlement, comme doyen, il doit organiser l’installation de la faculté dans des locaux insuffisants situés place Dombasle, partagés avec la faculté des lettres et le bureau du recteur. Il doit aussi assurer l’équipement matériel nécessaire aux différents cours (livres, instruments et collections). Il conserve les deux fonctions jusqu’en décembre 1871. Après 36 années de service, il anticipe son départ en retraite pour faciliter le rapatriement des enseignants strasbourgeois en quittant sa chaire et le décanat. Il est alors remplacé au décanat par Xavier Bach*, un professeur de mathématiques de Strasbourg qui a opté pour la nationalité française après la guerre de 1870. La chaire qu’occupait Godron est scindée en deux : Alexis Millardet*, qui vient aussi de Strasbourg, est chargé du cours de botanique, et Émile Baudelot* devient titulaire de la chaire de zoologie. Après son départ de la faculté, Godron continue ses recherches en botanique, particulièrement en physiologie végétale.
Godron est conservateur adjoint du cabinet d’histoire naturelle en mai 1839 et quand le conservateur en titre Hubert Félix Soyer-Willemet démissionne, Godron lui succède en décembre 1841. Il assure cette fonction jusqu’à sa nomination comme recteur en 1850. Il démissionne alors, remplacé par Léon Parisot. Au moment de sa création, la faculté des sciences se voit dotée par la municipalité de toutes les collections d’histoire naturelle de la ville, donnant alors une extension considérable au Musée d’histoire naturelle qu’elle gère. Godron en redevient le directeur et s’emploie à développer les collections avec des éléments utiles aux démonstrations des cours de zoologie et d’anatomie comparée, puis dans les autres domaines d’histoire naturelle, en botanique et géologie. Il fait don au musée de son herbier général. Son fils Paul participe à l’enrichissement des collections en envoyant de Cherbourg une collection d’annélides, astéries, crustacés, poulpes et calmars. Le musée est alors, depuis 1860, installé au Palais des facultés, place Carnot.
Parallèlement, Godron assure, en qualité de professeur adjoint de botanique, des cours au Jardin botanique de Nancy. Il y est professeur adjoint depuis 1835. En 1846, il y supplée le professeur Henri Braconnot dans la chaire de botanique annexée à l’établissement, le remplaçant avantageusement, car Braconnot doutait de la scientificité de la botanique ! Il est nommé directeur adjoint de ce jardin en 1848 puis directeur en décembre 1854, au moment où il entre à la faculté de sciences. Dès lors et afin d’éviter un double emploi, ses cours du Jardin botanique sont supprimés, mais Godron continue d’assurer des conférences et des séances d’herborisation. C’est dans ce cadre qu’il rencontre Émile Gallé qui s’investit activement dans la botanique, source d’inspiration de ses créations artistiques.
Godron prend part à la vie sociale : il est membre du comité communal de l’enseignement primaire (1834), du conseil d’hygiène et de salubrité de l’arrondissement de Nancy en 1849, puis de Vesoul en 1850, membre de la commission de statistique de l’Hérault en 1853 et membre de la commission de surveillance de la bibliothèque publique (1873). Au niveau de l’enseignement, il est membre du jury d’agrégation des lycées en 1856 et 1857, et membre de la commission de l’École normale d’instituteurs en 1857.
En tant que professeur, Godron est estimé par ses supérieurs. On le juge ouvert et très bienveillant, plutôt impartial dans les examens, mais trop indulgent. Cette remarque émise en fin de carrière, correspondant aussi à un jugement sur le professeur de physique Jules Chautard*, contribue à donner à la Faculté des sciences de Nancy une réputation de faiblesse. Cependant, son enseignement est « sérieux, nourri de faits, méthodique et bien approprié à la nature de ses auditeurs et au caractère d’une faculté des sciences ». Son action en tant que doyen est appréciée, il gère la faculté « avec intelligence et beaucoup de tact ». Les dernières années le voient fatigué, « il n’a plus la même énergie pour prévenir les conflits et imposer le respect de ses attributions ». Il a en effet dû résoudre un conflit entre deux collègues en 1868 et cela l’a laissé « affligé ».
Godron s’investit particulièrement dans la constitution de flores. La Flore de Lorraine paraît à partir de 1843. Il participe, depuis 1841, avec Charles Grenier, professeur d’histoire naturelle à Besançon, à l’édition des six fascicules de la Nouvelle flore de France parus entre 1848 et 1856. L’élaboration de cette flore s’inspire largement des travaux allemands que Godron connaît bien : « C’est à la manière des Allemands que nous procéderons, mais en y mettant plus d’ordre, moins de verbiage qu’on ne le fait de l’autre côté du Rhin ; en un mot, c’est un travail allemand, habillé à la française qu’il faudra faire ».
En géographie botanique, il se consacre aux migrations des végétaux : sa Géographie botanique de la Lorraine (1862) le conduit à étudier la distribution des végétaux et les lois auxquelles elle a obéi. Il aborde l’hybridité des végétaux dès sa thèse et reprend ce thème par son travail sur les ægylops, il est considéré alors comme un des plus grands expérimentateurs dans le domaine. En 1862, il concourt pour le Grand Prix des sciences physiques de l’Académie des sciences qui propose une étude des hybrides végétaux. Godron est classé en deuxième position et l’Académie lui accorde une mention très honorable. Il s’investit aussi dans la grande question de l’origine de l’homme, mais la parution de son ouvrage De l’espèce et des races dans les êtres organisés et spécialement de l’unité de l’espèce humaine en 1859 est éclipsée par celle de L’origine des espèces de Darwin la même année. Darwin entre en relation avec Godron, qu’il considère comme un des plus solides tenants de la doctrine opposée à la sienne. Godron défend la fixité des espèces, mais sans rester arcbouté sur ses convictions : il sait reconnaître ses erreurs, comme sur le sujet de la nature des races spontanées, en témoigne son travail sur les Datura et Primula. Darwin montre, dans sa correspondance avec Joseph Dalton Hooker (en mai 1860), qu’il a lu et annoté au moins trois ouvrages de Godron, ses Considérations sur la migration des végétaux, Florula Juvenalis (1853) et De l’espèce et des races dans les êtres organisés du monde actuel (dans la version éditée dans les Mémoires de la Société royale des sciences, lettres et arts de Nancy en 1848-1849). Darwin souligne l’intérêt du travail de Godron : « Godron in his work Sur l’espèce gives apparently the best & most carefully worked out cases, which I have met with, of seeds alive & long buried in earth ». Son traité De l’espèce et des races… conduira Godron à militer pour l’égalité des races et l’abolition de la traite des noirs.
En août 1852, il est promu chevalier de la Légion d’honneur avec le soutien du préfet et celui de l’inspecteur d’Académie de l’Hérault Hippolyte Roussel, sur rapport du ministre de l’Instruction publique et des Cultes, puis il est élevé au grade d’officier en août 1864.
Il est admis dans de nombreuses Académies et Sociétés savantes en France, mais aussi dans toute l’Europe (Ratisbonne, Nuremberg, Moscou, Halle, Bruxelles). Il est correspondant de l’Académie des sciences, élu le 2 juillet 1877.
À Nancy, il est d’abord correspondant puis membre titulaire de la Société royale (future Académie de Stanislas), en mars 1840. Il y est présenté comme médecin, spécialiste de l’obstétrique, alors qu’il s’est déjà éloigné de la médecine pour s’investir dans la botanique. Il s’engage activement dans la vie de cette académie, assistant aux séances, participant aux sorties et y publiant ses recherches. Il assure la fonction de secrétaire général de la Société centrale d’horticulture de Nancy qui sera reprise après lui par Émile Gallé. Parmi les œuvres de ce dernier, on peut supposer que la table en marqueterie « Flore de Lorraine » offerte au Tsar Alexandre III en 1893 rend hommage au travail de Godron. Il rejoint la Société des sciences de Nancy en 1877. Le congrès des sociétés savantes lui attribue la médaille d’argent en 1869 pour ses travaux zoologiques, et en 1870, la médaille d’or pour ses travaux de botanique.
Jean-René Cussenot & Étienne Bolmont
Bibliographie
De 1833 à sa mort, Godron laisse une œuvre importante qui comprend 140 notes, mémoires et livres (histoire naturelle, botanique, anthropologie, ethnologie, géologie, etc.). Il publie dans les Annales des sciences naturelles, dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences, dans les Bulletins de la Société botanique de France et surtout dans les Mémoires de l’Académie de Stanislas. La notice sur Godron (1887) de M. Fliche en donne une liste quasi exhaustive :
Godron Dominique Alexandre (s. d.), Les sagas islandaises, ou expéditions et établissements des Norvégiens en Amérique du IXe au XIVe siècle, impr. de E. Thunot.
___ (1833), De l’implantation du placenta sur l’orifice interne du col utérin.
___ (1840), Essai sur les renoncules à fruits ridés transversalement, Grimblot, Raybois et Cie.
___ (1842), Quelques observations sur la famille des Alsinées, Grimblot, Raybois et Cie.
___ (1843), Catalogue des plantes cellulaires du département de la Meurthe, Imp. de J. Troup.
___ (1843), Flore de Lorraine, Grimblot, Raybois et Cie.
___ (1844), De l’hybridité dans les végétaux, Veuve Raybois.
___ (1844), De l’origine de la température des eaux thermales, thèse de géologie présentée à la Faculté des sciences de Strasbourg, Veuve Raybois.
___ (1845), Observations sur quelques plantes lorraines, G. Grimblot et Veuve Raybois.
___ (1845), De l’existence aux environs de Sarrebourg (Meurthe) d’une plante propre aux terrains salifères, Grimblot et Veuve Raybois.
___ (1846), Rapport fait à la Société centrale d’agriculture de Nancy sur le traité de M. Lecoq concernant l’hybridation des végétaux, Grimblot et Veuve Raybois.
___ (1847), De l’origine des cordons placentaires dans la famille des légumineuses, Grimblot et Veuve Raybois.
___ (1847), Observations critiques sur l’inflorescence considérée comme base d’un arrangement méthodique des espèces du genre Silene, Grimblot et Veuve Raybois.
___ (1848), De l’espèce et des races dans les êtres organisés de la période géologique actuelle, Grimblot et Veuve Raybois.
___ (1848), De l’établissement d’un jardin de naturalisation à la pépinière de Nancy, Grimblot, Raybois et Cie.
___ (1849), « De l’espèce considérée dans les êtres organisés, appartenant aux périodes géologiques qui ont précédé celle où nous vivons », Mémoires de la Société Royale des sciences, lettres et arts de Nancy, 381-420.
___ (1850), Notice sur les plantes nouvelles découvertes en Lorraine de 1845 à 1850, G. Grimblot et Veuve Raybois.
___ (1853), Considérations sur les migrations des végétaux et spécialement sur ceux qui, étrangers au sol de la France, y ont été introduits accidentellement, imp. de Boehm.
___ (1854), Florula juvenalis : ou, énumération des plantes étrangères qui croissent naturellement au Port Juvénal, près de Montpellier, précédée de considérations sur les migrations des végétaux, Grimblot et Veuve Raybois.
___ (1856), Observations sur le Drosera obovata, G. Grimblot et Veuve Raybois.
___ (1856), De l’Aegilops triticoĩdes et de ses différentes formes, Grimblot et veuve Raybois.
___ (1858), Nouvelles expériences sur l’Aegilops Ariticoide, G. Grimblot et Veuve Raybois.
___ (1859), De l’espèce et des races dans les êtres organisés et spécialement de l’unité de l’espèce humaine, Baillière.
___ (1862), Étude ethnologique sur les origines des populations lorraines, Veuve Raybois.
___ (1862), Essai sur la géographie botanique de la Lorraine, Veuve Raybois.
___ (1863), Zoologie de la Lorraine, ou catalogue des animaux sauvages observés jusqu’ici dans cette ancienne province, Veuve Raybois.
___ (1863), Recherches expérimentales sur l’hybridité dans le règne végétal, Veuve Raybois.
___ (1864), De la végétation du Kaiserstuhl dans ses rapports avec celle des coteaux jurassiques de la Lorraine, Veuve Raybois.
___ (1864), Examen ethnologique des têtes de St-Mansuy et de St-Gérard évêques de Toul, impr. de Veuve Raybois.
___ (1864), De l’existence ancienne du castor en Lorraine, impr. de Veuve Raybois.
___ (1866), Recherches sur les animaux sauvages, qui habitaient autrefois la chaîne des Vosges, Veuve Raybois.
___ (1866), De la suppression congéniale de l’appendice caudal observée sur une famille de chiens, Veuve Raybois.
___ (1867), Étude sur les bourgeons des platanes, Veuve Raybois.
___ (1867), De la signification morphologique des différents axes de végétation de la vigne, Veuve Raybois.
___ (1868), L’âge de pierre en Lorraine, Veuve Raybois.
___ (1868), L’Atlantide et le Sahara, fragment détaché d’un cours fait à la Faculté des sciences de Nancy en 1867, Veuve Raybois.
___ (1870), Histoire des Aegilops hybrides, Sordoillet.
___ (1872), Notice historique sur la Musée d’histoire naturelle de Nancy, G. Crépin-Leblond.
___ (1872), Notice historique sur les jardins des plantes de Pont-à-Mousson et de Nancy, Sordoillet et fils.
___ (1873), Des hybrides et des métis de Datura : étudiés spécialement dans leur descendance, Nancy, Berger-Levrault et Cie.
___ (1874), Nouveaux mélanges de tératologie végétale, Berger-Levrault.
___ (1874), De la floraison des graminées et spécialement des céréales, Nancy, Berger-Levrault.
___ (1877), La Bibliothèque publique de Nancy et l’Académie de Stanislas, Nancy, Berger-Levrault.
___ (1877), Du passage des eaux et des alluvions anciennes de la Moselle dans les bassins de la Meurthe, en amont de Nancy et de la Meuse par la vallée de l’Ingressin, Nancy, Berger-Levrault.
___ (1878), Histoire des premières découvertes faites aux environs de Toul et de Nancy de produits de l’industrie primitive de l’homme, Nancy, J. Levrault.
___ (1878), Études sur les prolifications, Nancy, Berger-Levrault.
___ (1879), Les cavernes des environs de Toul et les mammifères qui ont disparu de la vallée de la Moselle, Nancy, Berger-Levrault.
___ (1880), Note sur le maïs géant ‘Caragua’, impr. de Boehm et fils.
Grenier J.C.M. & Godron Dominique Alexandre (1848), Flore de France ou description des plantes qui croissent naturellment en France et en Corse, J. B. Ballière.
Sources d’archives
Archives nationales : dossier de carrière (F/17/20852b) et dossier de Légion d’honneur (LH/1162/41).
Sources secondaires
Cussenot Michèle (2005), « La table Flore de Lorraine d’Émile Gallé. Une œuvre militante », Annales de l’Est, numéro spécial, Actes du colloque organisé par l’Académie de Stanislas « En hommage à Émile Gallé » tenu les 28 et 29 septembre 2004 à Nancy, 1-18.
Dexheimer Jean (2000), « Un grand botaniste lorrain : Dominique Alexandre Godron », Revue botanique lorraine, 13-27.
Fliche M. (1887), Notice sur D.-A. Godron, sa vie et ses travaux, Nancy, Berger-Levrault et Cie.
Le Tacon François (2005), « Émile Gallé, la botanique et les idées évolutionnistes à Nancy à la fin du 19e siècle », Annales de l’Est.
___ (2008), « Dominique Alexandre Godron (1807-1880), botaniste lorrain : un grand savant méconnu », Le pays lorrain, 89.
Site du Darwin Project : http:www.darwinproject.ac.uk.
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Les cinq professeurs de la faculté des sciences en 1862 | Image | |
Photographie de Dominique Alexandre Godron | Image |